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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 20:31

Comment ne pas aimer François Hollande ? Il a démontré, d’une manière magistrale, en moins de trois ans que l’on ne peut pas mentir sur tout, à tout le monde, tout le temps ! Rien que pour cela il restera dans les annales de la présidence de la République Française.

Allons-y pour l’anaphore …

Moi, j’aime FH car il a réussi à montrer que les promesses inconsidérées ne durent que le temps des roses …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré, comme tout  ce que l’on sait de l’économie de marché, que la courbe du chômage ne peut pas être inversée par les incantations de chamans divers et qu’ainsi plus personne ne croira ce genre de fariboles …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré mieux que quiconque que l’état providence (« le modèle français ») n’était plus en mesure de faire vivre plus de 5 millions de fonctionnaires, de continuer d’accueillir une part de « toute la misère du monde » sans que les « souchiens » ne se mettent pas à regimber …

 

Moi, j’aime FH car avec sa « caisse à outils » (vous vous souvenez ?) et son projet « simplification » ou son « pacte de responsabilité » il a fait comprendre que rien n’est en réalité possible si on n’accepte pas l’économie de marché ; et il a fait œuvre utile pour démontrer que ce qu’il proposait n’est que de la bouillie pour les chats – regardez un calcul simple :

  • avec des tambours et des trompettes on a annoncé « un cadeau » aux entreprises de  40 milliards € de réduction de charges sociales (sur trois ans … soit 13 milliards/an à partir de 2015) ;
  • il y a en France, peu ou prou 25.000.000 de salariés et le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d'un salarié français, du secteur privé ou public est de 2130 euros nets, ou 2830 euros bruts ;
  • le total annuel des salaires versés en France est, donc, peu ou prou, de 25.000.000 x 2830 x 12 =  = 850 milliards € ; la réduction de charges sociales est donc de 13/850 = 1,56 % ;
  • un salarié moyen coutant 34.000 €/an, la réduction serait de 532 € annuellement ce qui voudrait dire que pour, environ, chaque 60 salariés on pourrait embaucher un nouveau … ce qui pour le pays entier ne compenserait même pas la "destruction" des emplois ...
  • et pour cette réduction fantastique, destiné à rendre compétitive l’industrie de France, il a demandé comme contrepartie que les entreprises embauchent ... pour ne plus être compétitives et en absence de commandes/contrats/croissance …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré à ceux qui l’ont élu -les fonctionnaires, l’intelligentsia de gauche (il n’y a d’ailleurs pas une de droite …), les bobos de gauche habitant les beaux quartiers de Paris ou ses banlieues chic, la « diversité », et d’autres- que les promesses faites n’engagent que ceux qui les reçoivent : les fonctionnaires qui doivent se serrer la ceinture, l’intelligentsia de gauche qui se trouve maintenant approuver ses actions militaires (néocolonialistes ?), les bobos de gauche qui croyaient que les hausses d’impôts étaient réservés à Mme Bettencourt ou  Messieurs Pineau ou Arnault, la « diversité » qui a reçu « dans les dents » le mariage pour tous et la théorie du genre …

 

Moi, j’aime FH car tout en assurant les juifs de France de son indéfectible amitié, il a laissé les actes antisémites se multiplier (25 fois plus que des actes « antimusulmans » en 2013, voir le graphique) et a démontré que « l’apaisement » de la « diversité d’origine musulmane » en promettant la « reconnaissance de l’état palestinien » (discours de  E. Guigou à l’Assemblée Nationale ») ne servait à rien ….

 

Moi j'aime François Hollande ...

Moi, j’aime FH car il a réussi en deux ans, proportionnellement, à augmenter la dette de la France autant que pendant la présidence précédente tout en promettant le contraire et montrer ainsi soit son incompétence soit sa mauvaise foi …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche la quasi-totalité des régions de la métropole et réduire, ainsi les prébendes des caciques socialistes vivant autour d’elles …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche le Sénat et constituer ainsi un pôle de résistance à l’aventurisme juridique et/ou constitutionnel …

 

Moi, j’aime FH car il est en train de transformer le parti socialiste (cette réminiscence d’un passé glorieux commencé par la séparation d’avec les communistes en 1921 …) en quasi-secte qui reviendra après les prochaines élections législatives laminé et réduit à autant de députés que ceux du FN (ou peut-être un peu plus nombreux …) …

 

Moi, j’aime FH car il a montré que s’entourant de gurus de gauche [un qui veut tricoter des marinières en France (Montebourg), l’autre qui décore Bob Dylan de la Légion d’Honneur tandis qu’un Juge d’Instruction instruit sa mise en accusation pour « incitation à la haine raciale » (Filippetti) et un troisième qui a voulu changer les temps scolaires (Hamon)] il n’a fait que céder à l’usage socialiste de « mettre tout le monde ensemble » ce qui n’est pas la panacée pour réussir …

 

Moi, j’aime FH car en confiant un ministère  à une illuminée écologiste, le peuple a clairement compris que la « transformation énergétique »  soit, dans l’esprit de Mme Duflot détruire un des plus beaux (et plus efficaces) fleurons de la France (les centrales nucléaires), n’était qu’une billevesée d’idéologues incompétents …

 

Moi, j’aime FH car il a montré à tout le monde la face hideuse d’un comportement « privé » inadmissible couplé à un mépris des femmes à nul autre égal ce qui pourra contribuer à l’éducation des jeunes français …

 

Moi, j’aime FH car en faisant disparaître quatre ministres (Cahuzac, Thevenoud, Benguigui, Arif - tous pour des raisons touchant à l’argent et à la manière de se le procurer …)  et deux conseillers du premier cercle (pour pire encore) il a avoué son incapacité de choisir son entourage immédiat ce qui servira comme exemple à tout successeur …

 

Moi, j’aime FH car par tout ce qu’il a fait jusqu’ici il servira d’exemple à ses successeurs de ne pas faire …

 

Certes, comme vient de dire Claude Allègre, « il a mis la France par terre » (Nice Matin, décembre 2014). Je ne l’aime pas pour cela car après la période « Brejnev » de François Mitterrand et de Jacques Chirac, soit en tout 26 ans de stagnation et de déclin de ce pays, après la crise majeure (sans équivalence depuis celle de 1929 …) que la gouvernance de N. Sarkozy a traversé avec les succès et les échecs connus, en se faisant élire en 2012 il a menti effrontément au peuple. Au lieu de dire « Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur » - Churchill (moins le sang ...)… il a promis un avenir radieux car la crise n’existait que dans l’esprit des riches qui allaient être mis à contribution. Car il n’aimait pas les riches (ceux dont le revenu mensuel dépassait 4.000 € … le sien étant d’environ 30.000 …). Et je ne l’aime pas parce qu’il s’est fait élire uniquement par « anti-sarkozisme »

 

Regardez ce qu’un observateur averti écrivait déjà en 2007 : « L'hyperactivité de Nicolas Sarkozy, sa volonté de ne jamais reculer devant un obstacle ont fini par susciter une certaine inquiétude, qui a rendu possible un processus de diabolisation sans limites. A recenser tous les reproches qui lui sont adressés, on ne peut qu'être étonné de voir tant de défauts réunis en un seul homme. ………………………….. Il n'a pas fallu moins de douze pages au directeur de Marianne (14 avril) pour recenser ses innombrables perversions. Il dénonce «sa proximité avec la droite néo-franquiste espagnole» et voit dans les critiques que Nicolas Sarkozy émet contre ses concurrents «des relents de propagande stalinienne des années 50 et de rhétorique fascisante d'avant-guerre». Finalement, Jean-François Kahn conclut que «cet homme, quelque part, est fou…………. Sans forcément partager toutes les positions du candidat de l'UMP, on peut néanmoins souhaiter qu'avant de voter les Français sachent s'abstraire de ce déferlement de haine pour s'interroger plus sereinement sur les projets et les comportements des uns et des autres. Il serait pour le moins fâcheux que la diabolisation serve de substitut à un débat esquivé, et que la lepénisation des esprits franchisse ainsi une nouvelle étape décisive. (Peut-on sauver la gauche ? A. Grjebine, Libé août 2007).

 

Et je n’aime pas FH car avec ses caisses de résonances, constituées par toute la presse bien pensante, écrite ou parlée, radio ou TV, il ne fait que vouloir répandre, à répétition ce que l’on dit du mal de N.Sarkozy pour le cas où il se présenterait à l’élection présidentielle de 2017.

 

 

 

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