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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 15:06

Le 8 février 2006, Charlie Hebdo publie des caricatures de  Mahomet : Jacques Chirac a fermement condamné en Conseil des ministres, mercredi matin, « les provocations manifestes susceptibles d’attiser dangereusement les passions ». « Tout ce qui peut blesser les convictions d’autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité. La liberté d’expression doit s’exercer dans un esprit de responsabilité »

Obama, ONU, 25.09.2012 – « L'avenir ne doit pas appartenir à ceux qui calomnient le prophète de l'Islam»

En 2013, ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius se référant à la critique de l'islamisme et  de l'islam, a averti Charlie Hebdo ne pas pousser trop loin la provocation.

 

En 2006 les bureaux de Charlie Hebdo ont été incendiés. En 2015 des assassins se réclamant d’islam exécutaient neuf journalistes de Charlie Hebdo et tuaient, pour faire bonne mesure, encore trois dans les locaux et à l’extérieur du journal. « … aujourd'hui en France, on a le droit de se moquer de Jésus, de Bouddha, de Moïse, mais pas du prophète Mahomet, sinon, on risque d'être assassiné de sang-froid. Face à cet événement, un petit nombre de gens, une fois encore, va résister, mais la grande majorité va céder en expliquant qu'il est plus judicieux de respecter la religion du Prophète » (Pascal Bruckner). C’est ce que les trois déclarations citées font.

 Ce n’était pas suffisant, un autre assassin, après avoir tué une policière, tuait des juifs. Il le fallait bien.

Je laisse de côté les trois déclarations mentionnées au début du texte. Ce ne sont que la preuve de l’incapacité de leurs auteurs de comprendre le vrai dessein que sous-tend les actions (multiples en France mais encore plus multiples dans le reste du monde) de ceux que l’on appelle des « islamistes » mais qui ne sont que des « soldats d’Allah ».  Je laisse de côté la fin de l’affaire Charlie Hebdo, c’est-à-dire l’assassinat de juifs.

Ce qui me semble beaucoup plus important c’est de faire comprendre qu’il s’agit, en l’occurrence, de quelque chose de plus fondamental : la conquête de l’Europe par l’islam. A commencer par celle de la France. Car ce pays, premier sur la liste, avec ces 5 millions de musulmans parmi ses habitants se trouve dans une situation inédite, exceptionnelle : l’implantation sur son sol d’une nouvelle religion. Si c’était le bouddhisme ou je ne sais quelle « adventisme du 7ème jour » ce ne serait pas un fait majeur. Ce qui est le fait majeur c’est qu’il s’agit de l’islam. Islam qui ne sait, et ne peut vivre en tant que minorité.

Ecoutons ce que dit un imam (qualifié …) dans USA Today : « Contrairement aux idées reçue l'islam ne siginifie pas la paix mais signifie plutôt la soummission aux commandements d'Allah. Par conséquent, les musulmans ne croient pas à la notion de liberté d'expression, leur discours et les actions sont déterminés par la révélation divine et ne reposent pas sur les désirs des gens.   Alors, pourquoi le gouvernement français permet au magazine Charlie Hebdo de continuer à provoquer les musulmans, plaçant ainsi la sainteté de ses citoyens à risque ? Il est temps que la sainteté d'un Prophète vénéré jusqu'ici par un quart de la population mondiale soit protégée.» Mais en parlant ainsi de la France, ledit imam intègre (suppose comme déjà réalisée) l'hypothèse de la France dans le dar-al-islam – territoire où les musulmans sont majoritaires (où les autres sont des dhimmis …). Car, la première obligation d'un peuple conquis est de se soumettre à son nouveau maître. Il va sans dire que la soumission ne permet pas de se moquer de l’ordre établi.

Ce qui me fait dire que la tuerie de Charlie Hebdo est en réalité une action politique, effectué par des soldats de l’islam qui, en mettant en avant la vengeance du prophète, souligne en réalité l’obligation de faire respecter le statut de dhimmis car pour nombre de musulmans les français sont un peuple soumis (ou sur le point de l’être). Des lors les billevesées du genre « l'Islam, une religion de paix» ou «de tolérance » ne méritent même pas attention. Une preuve : l’insulte faite au prophète avait déjà été vengée en 2006 quand les bureaux de Charlie Hebdo ont été incendiés. Cette fois-ci, le but de la tuerie était de souligner l’obligation pour les dhimmis que nous sommes de respecter notre statut. Ce qui s’est passé ce n’était pas un acte irréfléchi de la part de « fanatiques » ou « extrémistes » ou « islamistes radicalisés » c’était un acte déterminé pour remettre les dhimmis à la place qui est la leur dans le pays qui devient (deviendra) dar-al-islam. C’est pour cela, il me semble, que les assassins n’ont pas fait exploser une bombe mais, une liste en main, ont appelé et exécuté, Charb, Cabu, Wolinski et les autres.

Exagération ? Depuis Boumedienne et son discours à l’ONU (1974), les musulmans du monde ont compris que leur « arme de destruction massive » était le ventre de leurs femmes. C’est comme cela qu’ils conquièrent la France et l’Europe. 5 millions en France, 45 millions en Europe, 25% du total des naissances en France pour une population, aujourd’hui, de seulement 8 à 10%. Bien sûr, et je le dis avec tous ceux qui font du politiquement correct, tous les musulmans  ne sont pas des djihadistes. Mais tous les djihadistes (même si François Hollande n’ose pas les nommer comme tels, même si l’on use en France « Dash » pour ne pas dire « état islamique ») sont musulmans. D’un autre côté, quand on regarde de plus près, on est forcé d’admettre que ce que les musulmans d’un territoire veulent c’est qu’ils soient gouvernés au nom d’Allah. A Bruxelles, à Manchester, à Malmö, dans les territoires perdus en France appelés « zones de non droit », il s’agit de faire comprendre que la vocation de l'islam est de convertir et de gouverner.  Les islamistes modérés cherchent à atteindre ce but par la prédication, l'action sociale et le grignotage politique (ils ont voté à 93% pour François Hollande …) tandis que les islamistes radicaux préfèrent la terreur et la destruction.

La terreur et la destruction sont consubstantielles, actuellement, à l’islam. Ecoutons ce que El-Sissi (le militaire qui a renversé Morsi, membre des Frères Musulmans et préféré -de loin- par Obama) vient de dire à une assemblée d’imams réunis le 28 décembre à l’Université A-Zahar, au Caire : « Nous devons considérer longuement et froidement la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il est inconcevable qu’en raison de l’idéologie que nous sanctifions, notre nation dans son ensemble soit source de préoccupations, de danger, de tueries et de destruction dans le monde entier. Il est inconcevable que cette idéologie… Je ne parle pas de « religion » mais d’ « idéologie » – l’ensemble des idées et des textes que nous avons sanctifiés au cours des siècles, à tel point que les contester est devenu très difficile. On en est arrivé au point que [cette idéologie] est devenue hostile au monde entier. Peut-on imaginer que 1,6 milliard [de musulmans] tuent  une population  mondiale de    7 milliards pour pouvoir vivre [entre eux] ? C’est impensable. …… Nous avons figé en bloc tout ce qu'ils ont dit depuis des centaines d'années et nous continuons à faire appel à toutes ces vieilles histoires ... Le progrès humain est bien plus important qu'on ne le pense parce qu'il est présent ici et dans les autres pays. Allah, le coran, la sunna et notre discours islamique il y a 1400 ans ont certainement pris en compte l'évolution continue du monde, et bien évidemment le niveau de progrès que nous avions atteint alors. Comment est-il possible qu'ils n’entrent pas en collision avec le monde actuel? Non, il y a certainement une erreur quelque part ; l'erreur n'est pas dans le progrès humain mais dans notre lecture à nous de notre religion …..   Je le répète : Nous devons révolutionner notre religion.»

Mais, c’est vrai, El-Sissi n’est que le chef du plus grand état arabe. Qu’est-il par rapport à un Tahar Ben Jelloun qui s’écrie « On doit se battre contre ces tueurs sortis des ténèbres » Non, ils ne sont pas sortis des ténèbres, ils sont sortis de l’islam dont ils sont les soldats. Dire, aujourd’hui, comme le font tous ceux qui « apaisent en rond » que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme c’est une contre vérité évidente. De tout temps (voir le 19ème ou le 20ème siècle) c’est par le terrorisme que l’on est arrivé à la mise en place de régimes totalitaires. Et un pays soumis à la charia ce serait quoi d’autre qu’un régime totalitaire ?

Certes, François Hollande a eu raison de dire « Cela a été une attaque contre la liberté ». Malheureusement, avec l’aveuglement habituel, il a continué pour dire « Nous devons réaliser que notre meilleure arme c’est l’unité. Ceux qui ont commis ces actes, ces terroristes, ces illuminés, ces fanatiques, n'ont rien à voir avec la religion musulmane. » Tout d’abord, les terroristes ne veulent pas s’unir avec nous … et ensuite, malheureusement, ils ont tout à voir avec l’islam.

Un islam que El-Sissi appelle à se réformer pour lui permettre la coexistence avec la civilisation occidentale. S’il continue, tel qu’il est aujourd’hui, voulant la conquête du monde pour instaurer le califat tant souhaité par tellement de ses adeptes, il n’aura de choix que de faire la guerre à l’Occident. Et l’Occident, après toutes les bonnes paroles (« nous sommes tous des Charlie Hebdo »), après l’opportunisme multiculturel (pour apaiser, apaiser encore), aura à se décider : se soumettre ou faire la guerre (avec d’autres armes que des crayons ou des stylos …) et vaincre. C’est ce qu’ils ont fait Charles Martel au 8ème siècle à Poitiers et Jean Sobieski au 17ème siècle à Vienne.

Malheureusement, les dirigeants actuels du monde occidental (ceux de la France y compris) veulent nous faire oublier que ce sont les mêmes soldats de l’islam que l’on combat au Mali, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, qu’ils se nomment Etat Islamique (Dash pour faire plaisir à Laurent Fabius …), Califat Islamique, Boko Aram au Niger, Chebab en Somalie, Hamas à Gaza ou Hezbollah au Liban cette internationale « murder incorporated » a un socle commun : l’islam.

En médecine, avant de traiter un malade il faut faire un diagnostic. Si l’on ne veut pas appeler un chat, un chat … au long terme … nous serons tous morts ou seront de vrais dhimmis ! C’est ce qui semble suggérer le quotidien de référence de l’intelligentsia française : « ….. que ces assassinats ignobles renforcent notre solidarité nationale et notre détermination à faire qu’avec l’islam nous construisions la civilisation capable de réunir demain le meilleur des humanismes d’Orient et d’Occident. La France doit être le lieu de cette réunification, avec ses musulmans qui désormais font ici partie de sa destinée » Un excellent épitaphe sur la pierre tombale de notre pays.

 

Si ce n'était que la liberté d'expression ...
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