"C'est le Djihad final, groupons-nous et demain, le Khalifat sera le genre humain''...
(apocryphe)
George Orwell (« 1984 ») considérait que rappeler la vérité évidente était le premier devoir des gens intelligents. Alors … essayons, tout en sachant que plus une discussion s’éternise plus il est probable que l’on comparera une position avec quelque chose impliquant les nazis ou Hitler (La loi de Goodwin – 1990). À l'heure actuelle, la France doit faire face à trois crises.
La première est une crise liée au manque de sécurité – janvier et novembre 2015 disent tout et les révélations faites par les auteurs des attentats de Bruxelles en ajoutent encore une couche.
La seconde est une crise liée aux millions de musulmans arrivés au cours des 40 dernières années dont une partie importante n’est toujours pas assimilée - leur hostilité pour les cultures qui les ont accueillis fécondant un terreau sur lequel ont prospéré les Merah, Coulibaly, Mnemouche et autres Abdeslam tous passés par l’école de la République ... Et dont une grande partie (surtout des descendants) est empoisonnée par la haine pour les “indigènes”, haine qui n’a d’égal que leur mépris pour leur culture, leur savoir-vivre et/ou l’héritage des anciens et qui les fait vouloir vivre comme leurs prédécesseurs du Sud. Un récent sondage PEW indique que le soutien des jeunes musulmans européens aux attentats-suicides va de 22% en Allemagne à 29% en Espagne, 35% en Grande-Bretagne et 42% en France. La France championne … du « vivre ensemble » !
La haine … car ils voudraient avoir rapporté de leurs bleds misérables, soumis à la charia et aux guerres à répétition (surtout “des musulmans tuent des musulmans”), ce qui les faisaient vivre là, l’esclavage des femmes en premier. Et on continue à les voir arriver en Europe. Regardez bien : migrants à la frontière de la Macédoine, mars 2016 -sept hommes et une femme qui est seule à pieds nus dans la neige, un enfant dans ses bras et un autre tenu par la main … Valeurs …
La troisième est une crise politique se déroulant sur un fond économique – des classes sociales, surtout protégées, mettant en avant des revendications (« légitimes ») inconsistantes avec l’économie de marché ; les partis conventionnels de centre-gauche et centre-droit, ne sachant plus à quel saint se vouer, sont sérieusement contestés par des groupements de plus en plus extrêmistes et intolérants.
Le pays faisant face à ces trois crises, nos gouvernants ont choisi d’être tolérants avec l’intolérance qui s’élève – une recette infaillible pour un suicide collectif.
Mais, on le sait, les trois crises s’interpénètrent, car on cherche toujours un dénominateur commun. Il est facilement trouvé, il suffit de suivre les cortèges de manifestations diverses pour entendre « mort aux juifs », «Israël assassin » et autres gracieusetés. Tout cela n’est pas le fruit du hasard. Malheureusement, la France a décidé, depuis plus de 50 années d’ignorer la guerre, -en réalité de religion- menée contre les Juifs. Car après avoir jeté aux orties une grande partie de son héritage chrétien, elle ne montre que peu de compréhension pour les conflits religieux. Nous sommes laïques, que diable … Nos gouvernants ont toujours eu tendance d’interpréter le conflit israélo-arabe comme une dispute de type foncier pouvant être résolue par une cession de territoire … Avec comme conséquence le fait d’être simplement incapables, par exemple, de reconnaître que les attaques physiques et sexuelles des derniers musulmans arrivant en Europe (« migrants ») sur les femmes et les enfants occidentaux, sont façonnés par une narrative islamique profondément encrée dans la Weltanschauung de ces populations. Devant la vague déferlante des 40 dernières années la France a trouvé deux remèdes : supporter l’aventure palestinienne (« deux états ») et obtenir, moyennant finances et autres avantages, qu’elle soit exempte des manifestations habituelles des minorités agissantes musulmanes, c’est-à-dire les attentats, suicidaires ou autres. Pour un temps.
Ce faisant, la France est devenue le principal ennemi d’Israël pendant les 50 dernières années. Du Général (« 50 Mirages ») à Pompidou (« vedettes de Cherbourg ») et de Giscard (« accueil de Khomeini » + Abou Jihad) à Chirac (« Osirak » pour Saddam Hussein qui le qualifiait de « premier pas pour la bombe pour faire disparaître Israël ») pour arriver à Laurent Fabius et à ses tentatives d’imposer à Israël une paix dont ni elle ni même les palestiniens n’en veulent. Et on a toujours pensé qu’ainsi on aura du pétrole bon marché, des contrats d’armement avec les monarchies du Golfe, que sais-je encore. Et on a réellement eu plein de choses. Mais qui sont venues avec le seul « Institut du Monde Arabe » en Europe, avec la cession pure et simple de certains fleurons de l’économie de la France au Qatar et une influence de plus en plus importante des pays du Golfe ou de l’Arabie Saoudite dans les affaires internes du pays (« politique de la ville ») ou celles internationales. Souvenons-nous que l’UIOF n’est que la branche française des Frères Musulmans : et souvenons-nous de ce qui s’est passé en Egypte quand, démocratiquement, ils avaient gagnés les élections. Election, un homme, une voix, une fois …
Mais pendant ces années de gouvernance irresponsable, les choses sont allées de mal en pis. Chômage structurel, déficit budgétaire se réduisant uniquement en fonction du taux des emprunts, dette externe égale à, presque, 100% du PIB. Et par dessus tout un rejet complet, massif, irréfragable de tout ce que l’on nous dit. 85% des français n’en veulent plus de F.Hollande (sondage).
Chômage structurel ? Regardez le graphique :
Inverser la courbe du chômage ? En trois années de gestion socialiste (2012-2015) on a ajouté environ 650.000 chômeurs. Sans compter les quelques 400.000 «emplois aidés » ni le fait que le nombre total de fonctionnaires (état, « territoriale », autres) a encore augmenté d’environ 300.000 depuis 2012. Mais celui qui nous a menti (en choisissant des politiques économiquement absurdes) voudrait obtenir un deuxième mandat de président …
Déficit budgétaire ? Trois années de suite on a raconté n’importe quoi à Bruxelles – garant de l’ordre économique/monétaire pour les 28 pays dont 27 ont fait des efforts que la France a peur de faire. Peur des « manifs » incitées par des syndicats qui ne regroupent que 8% des salariés du pays, tous ou presque, liés à l’état et disposant d’une enviable sécurité de l’emploi.
Dette de la France ? 60% du PIB selon « Maastricht » (seuil imposé par la France …), 97,5% à fin 2015. La charge de la dette absorbe plus de 45 milliards d’euros (2015) et il suffit que le taux moyen de l’argent emprunté augmente de 1% pour ajouter encore plus de 20 milliards d’euros. Qu’à cela ne tienne, on dépense encore de l’argent que nous n’avons pas : des milliards pour les fonctionnaires, des centaines de millions pour les étudiants qui ont peur de la « Loi du Travail » ( ?!) et des millions et de millions pour l’Autorité Palestinienne : 40 M€ en 2015 (394 M€ sur la période 2008-2014 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere, 09.15).
« La présidence de François Hollande représente le summum du pouvoir incohérent et informe qui ne date pas d'aujourd'hui. La façon dont on prépare et multiplie les lois, dont on avance et on recule au gré des pressions des uns et des autres, pour aboutir à des «synthèses» alambiquées qui finissent par mécontenter tout le monde constitue une sorte de modèle-type d'une «gouvernance» post-moderne qui navigue à courte vue au gré des évolutions, des événements et des groupes de pression» (Jacques Le Goff, Malaise dans la démocratie, mars 2016).
Les trois crises en deviennent une : la France est entré dans une phase de « halalisation » : Saint Denis, où des Rois de France sont enterrés, haut lieu du pouvoir communiste avant et après la guerre de 39-45 est le lieu de résidence de populations musulmanes non assimilées et, naturellement, un lieu de forte implémentation du Front National. Est-ce cela que nous devons attendre ?
Cerise sur le gâteau, François Hollande qui a l’habitude de dire « La France est en guerre » mais n’a jamais voulu lier « terroristes et Islam » a pris son courage à deux mains et, à Washington, devant Obama médusé a eu le courage de dire «Mais nous sommes également conscients que les racines du terrorisme, le terrorisme islamiste, est en Syrie et en Irak …..»
Sans broncher, la Maison Blanche a « édité » le clip vidéo en coupant la phrase en gras car M. Obama a décidé, une fois pour toutes, de ne pas laisser croire que l'islam a quelque chose à voir avec les terroristes : devant l’ampleur de la protestation, immédiate, des journaux américains (la presse est là-bas un peu moins de gauche que chez nous …) elle a été obligée de diffuser le clip complet. Radio, TV françaises : rien vu, rien entendu, rien dit ! Comme aucun organe de presse français n’a publié :
Vous avez dit "Soumission" ? (Michel Houellebecq)