Ce que l’on sait et ce que l’on sait moins : le BREXIT, la guerre des « toilettes multi-genre » qui occupe M. Obama, sa plus parfaite mauvaise foi pour justifier l’interdiction de lier le terrorisme actuel à l’islam, l’Europe de Mme Merkel, qui a sous-traité le problème de l’immigration de plus d’un million de personnes venant des états faillis arabes au dictateur turc, bref, les grands soucis de l’humanité.
Cela étant, il faudrait se souvenir du mot de Charles Péguy « Il faut toujours dire ce que l'on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit. (Pensées, p.45, Gallimard, 1934).
Tout d’abord le BREXIT : en moins d’une semaine on a dit tout et son contraire. Pas seulement les « pisseurs de copie » spécialistes en toutes choses et qui se pavanent sur les écrans de télévision ou sur les ondes des radios pour laver les cerveaux de ceux qui les regardent (ou les écoutent) encore. En résumé, on nous explique que c’est les « vieux croutons, les petits blancs » des campagnes éloignées des villes multiculturelles qui ont eu la majorité. Sans doute, des millions d’anglais « de souche » en ont marre de voir les immigrés de Madame Merkel qui ne restent pas en Allemagne venir dans le pays de Thackeray et de Shakespeare et qui, sans même parler le patois local, obtiennent des avantages matériels que les générations montantes ne peuvent même pas imaginer. Des millions voient un système de santé qui se délite à grande vitesse dans la contradiction évidente entre le nombre grandissant de ceux qui obtiennent des droits et la maigreur des fonds disponibles au gouvernement. C’est sans doute une des raisons majeures pour le vote favorable au BREXIT. Ce faisant, on aurait tort à ne comprendre le sursaut anglais devant une construction européenne oppressive, imposant des normes et des contraintes, dirigée par des élites restant à l’abri de fonctions non électives et sur lesquelles les citoyens européens n’ont aucun pouvoir. Certes, c’est vrai pour tous les citoyens européens, il suffit de voir ce qui se passe en Autriche, au Pays-Bas, en Pologne ou en Hongrie. Mais les anglais … une race à part. Quand l’Europe entière s’est donnée au Troisième Reich, les seuls à dire non on été les anglais. Et cela est resté gravé dans le ADN de l’Angleterre : « Chaque fois qu'il nous faudra choisir entre l'Europe et le grand large, nous choisirons le grand large» (Churchill, 4 juin 1944). Voilà les deux causes majeures du vote d’une majorité d’anglais en faveur du BREXIT.
Le monde brûle, l’infâme politique de M. Obama en Syrie est la deuxième cause majeure de la mort de plus de 400.000 personnes et le déplacement de plus de 8 millions de personnes. La première cause étant constituée par la barbarie propre à l’islam, religion dans laquelle on se tue depuis presque mille-cinq-cents ans entre shiites et sunnites. Et l’Administration américaine, adepte de la « politique du genre » n’a pas de sujet plus important à traiter que l’obligation pour des lieux publiques (écoles entre autres) de faire disparaître la séparation homme-femme. Et voilà, sur le territoire américain, la « guerre des toilettes » qui fait rage. Sujet d’une importance extrême pour M. Obama. En revanche, après le massacre d’Orlando perpétré par encore un « soldat du califat » (comme à Fort Hood, comme au marathon de Boston, comme à San Bernardino) M. Obama, avec les contorsions dialectiques et les questions à caractère rhétorique dont il a l’habitude de fleurir ses discours a démontré (croit-il) qu’il n’est pas nécessaire d'accoler « islam » ou « islamiste » au mot terroriste car cela, d’abord, ce n’est pas vrai et, ensuite, cela ne règle en rien le problème. Et, avec l’hypocrisie qui lui est coutumière il a martelé haut et fort que le vrai problème est la facilité d’acquérir des armes aux Etas-Unis. Son « combat » contre le 2ème Amendement (le droit de chaque citoyen de détenir une arme pour se défendre, y compris face au gouvernement) étant un cause perdue depuis bientôt huit ans, il continue à faire feu de tout bois. Jusqu’à donner la possibilité à de plus en plus de gens de comprendre que non seulement il ne veut pas lutter contre le terrorisme islamiste (quelque soit l’endroit où il sévit) mais que chaque fois que cela lui été possible il a pris son parti : son aide à l’accession des Frères Musulmans au pouvoir en Egypte est l’exemple le plus clair.
Mais le cancer du « politiquement correct », du « non dit » pour ne pas s’aliéner les masses musulmanes a métastasé. L’Europe, sous les coups de butoir d’un dictateur qui réussit à détruire le caractère laïque d’un pays de 75 millions d’habitants, d’un côté, dans les conditions « objectives » de la présence de millions et des millions de musulmans, d’un autre côté, dont le souhait d’intégration est négatif (« à Cologne des femmes ont été agressées sexuellement car provocantes pour les jeunes immigrants venant du Moyen Orient ») pense trouver son salut dans une Eurabia qui se crée à marche forcée. Peu importe ses fondements « judéo-chrétiens » - on les jette à la rivière. « C’est une mentalité nouvelle qui a vu le jour pour qui la démocratie est devenue synonyme de relativisme culturel, la nation de xénophobie et de racisme, l’Europe et l’Occident étant eux-mêmes considérés, peu ou prou, comme les responsables de toux les maux de l’humanité » (J-P. Le Goff, Malaise de la Démocratie, 2016).
Et on est prêt a sacrifier, pour la deuxième fois, pendant que les pays du Moyen-Orient glissent sous des vagues de conflits sectaires impitoyables, le seul peuple (endroit) où des minorités diverses vivent en paix. Pendant que l’Europe dit pis que pendre sur Israël, l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se commettent de plus en plus avec ce pays, souvent même devant les caméras. Israël et la Russie se courtisent assidûment ; encore plus loin, les relations d'Israël avec la Chine et l'Inde sont en plein essor. Alors que l'Europe chancelle sous le poids des immigrés musulmans indésirables, Israël accueille des dizaines de milliers d'immigrants juifs d'Europe. Pendant que les pays méditerranéens luttent avec leur dettes et le chômage pour ne pas parler des guerres civiles, Israël bénéficie d'une économie en pleine croissance et d’un taux de chômage inférieur à 5%. Cette Europe, qui suit l’exemple de Monsieur Obama, n'a pas hésité de se compromettre en votant à l’ONU en faveur d’une résolution qui efface trois millénaires d’appartenance juive en Terre Sainte tandis que son parlement, en présence de son président M. Schulz et du « commissaire en chef » M. Juncker, applaudit un discours du « président » Abbas dans lequel, entre autres, il assurait que « des rabbins en Israël avaient demandé au gouvernement d’empoisonner les puits d’eau potable des palestiniens » De longs applaudissements.
Pendant ce temps, chez nous, un président vomi par 85% de la population laisse apparaître sa décision de s’accrocher au pouvoir : son seul réservoir de voix (comme en 2012) étant constitué par nos concitoyens musulmans, il a décidé lui aussi de ne plus accoler « islam » ou islamiste » quand il parle des « terroristes » Concitoyens qui, en tant que groupe, reçoivent plus d'argent qu'ils paient en impôts. Qui apparaissent parmi les premiers dans les statistiques criminelles. Certes, des exemples de succès en intégration ne manquent pas mais il faudra bien un jour accepter de « voir ce que l’on voit » c’est à dire les tendances lourdes décevantes. Comme la radicalisation. Et quand les élites appuient l’idée que la xénophobie européenne a atteint des niveaux insupportables on devrait se poser la question de savoir pourquoi des musulmans choisissent de rester dans les sociétés occidentales. Serait-ce parce qu'ils se rendent compte qu'un citoyen chômeur dans un État-providence européen géré par les infidèles a une bien meilleure vie matérielle qu'un citoyen employé dans n’importe lequel pays arabe ? Et cela sur fond d’incompétence, amateurisme, voltefaces multiples et diverses, en tout, une incapacité évidente de gouverner. « On a l’impression à chaque fois de toucher le fond avant que de nouveaux faits délétères enfoncent un peu plus le pays dans la spirale du délitement et de la mésestime de soi » (J-P. Le Goff, idem)
Nos lendemains qui chanteront … et on sera aussi émus que M. Obama « l'un des plus beaux sons de la Terre au soleil couchant, l'appel à la prière du muezzin (B.H.Obama, 27.09.09). Et si on n’est pas émus … on payera l’impôt des infidèles !