Depuis quelque temps, plusieurs lecteurs du blog m’interpellent, plus ou moins gentiment en relation avec, en substance, trois aspects relatifs à mes textes : le conflit israélo-palestinien, l’influence du terrorisme islamiste sur les sociétés européennes et l’arrivée de populations exogènes adeptes de cultures inassimilables par celle « judéo-chrétienne » (encore) majoritaire en Europe. J’essaye de faire court en évoquant les sujets mentionnés en ordre inverse.
Sans faire de longs discours et des appels aux positions prises par des dirigeants des pays de l’Europe de l’Ouest, la France en particulier - G. Marchais et son « La côte d’alerte est atteinte… Je précise, il faut stopper l’immigration officielle et clandestine » 06.01.81) ; F. Mitterrand et son « seuil de tolérance » 10.12.89 ; (J. Chirac et son « odeur et bruit » « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose » 19.06.91) ; il faut souligner la dérive intellectuelle à laquelle on assiste depuis les 30 dernières années parallèlement à une multiplication par deux ou trois du nombre d’anciens migrants (Maghreb, Machrek ou Afrique Noire) se trouvant en Europe. Pour arriver à ce qui est, aujourd’hui une vulgate (presque) dominante. A preuve, un extrait du Point : " Dire que l'Europe ne peut pas accueillir 1,5 million de migrants n'est pas crédible" ENTRETIEN. Pour l’eurodéputée Cecilia Wikström, il est crucial pour l'avenir de l'Union européenne de mettre en place une politique de l'asile. (Le Point, 27.06.18). Mon point de vue ? Pourquoi s’arrêter à 1,5 millions ? Souvenons-nous du « paradoxe de l’autobus » : quelque soit le nombre de passagers dans un autobus il y a toujours place pour un de plus. C’est ainsi que l’on démontre la capacité d’accueil infinie de l’autobus et celle, infinie aussi, de l’accueil de populations qui changeront (qui changent déjà) le mode de vie, les valeurs culturelles et l’organisation des sociétés. Remarquez, je n’évoque pas les aspects économiques concentrés dans la formule « populations consommant plus de PNB que ce dont elles contribuent », formule admise par, presque, tous les statisticiens.
Je laisse de côté la montée des peurs, l’incertitude pesant sur le déroulement normal de la vie et l’impossibilité pour des gens « normaux » de comprendre les agissements des ceux qui les menacent – la résilience des sociétés occidentales a fait déjà ses preuves par le passé. Je vais survoler les aspects économiques qui instillent leurs effets sur le bien-être de ces sociétés. En Europe, bien sûr. « L'action de l'UE dans ce domaine est impérative car, outre l'impact sur les victimes et leurs familles, le terrorisme a un effet négatif sur le bien-être de la population, affectant la satisfaction de la vie, le bonheur, la santé et la confiance au sein des communautés. On estime que depuis 2004, le terrorisme a coûté à l'UE environ 185 milliards d'euros de PIB perdu et environ 5,6 milliards d'euros de vies perdues, de blessés et de dommages aux infrastructures. Cela nuit également au commerce, à l'investissement étranger direct et au tourisme. Parce que l'écrasante majorité des coûts économiques directs et indirects dus au terrorisme découle d'événements qui ont tué ou blessé des gens, les calculs qui en résultent sont simples : au cours des 15 dernières années, le terrorisme djihadiste a coûté aux Etats membres de l’Union Européenne près de 200 milliards d'euros. » (RAND Corporation for EPRS – European Parliamentary Research Service – PE 621.817, May 2018). Je laisse de côté les coûts induits par les attentats de Madrid, de Barcelone, de Nice, de Paris et d’ailleurs. Donc, sans doute, 15 à 20 Milliards annuellement. Et sans compter les coûts induits par les mesures de protection prises dans les aéroports, les gares ou même les centres commerciaux. Mais on ne peut pas laisser de côté qu’ils étaient, tous, l’œuvre d’individus se réclamant d’une religion. On l’a dit cent fois, « tous les musulmans ne sont pas terroristes » mais raisonnons lucidement : de multiples enquêtes d’opinion (PEW, par exemple) effectuées dans plus de 50 pays disposant d’une population musulmane importante, montrent qu’un pourcentage de 5 à 7% de ces populations adhèrent aux thèses des terroristes islamistes. Ce qui fait, en Europe, un terreau de l’ordre de 4 à 600.000 personnes. Naturellement… ils ne sont pas tous terroristes (la liberté de penser est garantie …) mais si l’on prend 1% de ce terreau… on comprend que ce qui va forcément arriver « est écrit sur les murs »
Et le conflit israélo-palestinien (on a l’impression qu’il devient moins « israélo-arabe » vu la « collusion » de plus en plus évidente contre l’ennemi commun, l’Iran). Depuis 1948 on a tenté, maintes et maintes fois, de trouver une solution à ce conflit. En 1967 (après la « Guerre des 6 jours »), en 1977 (après le traité de paix Egypte - Israël), en 1981, en 1991 (« conférence de Madrid »), en 1993 (« accords d’Oslo »), en 2000 (Camp David – Clinton), en 2008 (offre Olmert), en 2014 (plan Kerry-Obama) et encore aujourd’hui, en attente du plan « du siècle » de Donald Trump. Rien à faire, les palestiniens veulent faire la paix non pas avec Israël mais sans Israël (voir le texte qui suit et que, par paresse, je ne traduis pas…). Et au fur et à mesure que les pays arabes se dégagent de leurs frères palestiniens, leurs seuls véritables supports (matériels mais pas seulement) sont l’Iran pour la lutte armée (Hamas, Hezbollah) et l’Union Européenne (pour délégitimer Israël sur tous les plans -boycott, assistance juridique internationale, maintien d’un état de guerre intellectuelle larvée contre, etc.,). Regardez (ne cherchez pas de trouver cette déclaration dans un des journaux français…) :
Mohamed Ben Salman, Prince Héritier Arabie Saoudite, New York 30.04.18 "Au cours des 40 dernières années, la direction palestinienne a manqué des occasions encore et encore et a rejeté toutes les offres qui lui ont été faites. Il est temps que les Palestiniens acceptent les offres et acceptent de venir à la table des négociations – ou, sinon, ils devraient se taire ("shut up their mouth") et cesser de se plaindre."
Avec la permission de Gatestone Institute
Palestinians: The Only Acceptable Peace Plan
by Bassam Tawil (Bassam Tawil is a Muslim Arab based in the Middle East.)
https://www.gatestoneinstitute.org/12586/palestinians-peace-plan (25.06.18)
The Palestinians want nothing to do with President Trump's plan: they know it will never satisfy their demands. The Palestinians are not opposed to the peace plan because of a dispute over a border or a settlement or a checkpoint or the status of Jerusalem. They are against Trump's plan - and any other peace initiative - because the Palestinians have something else in mind.
The two Palestinian parties, the Palestinian Authority and Hamas, may disagree on everything -- except the elimination of Israel. The only peace plan acceptable to current Palestinian leaders would be one that facilitated their mission of pursuing jihad against Israel to obliterate it.
In the past six months, Palestinian Authority President Mahmoud Abbas and his senior associates have not only refused to meet with any official from the US administration, they have also been waging a smear campaign of hate and incitement against President Trump and top US officials.
The Palestinians have never laid eyes on US President Donald Trump's plan for peace in the Middle East. The Palestinians know nothing about the plan, which still has not been made public. That fact, however, has not stopped them from categorically rejecting the yet-to-be-announced plan - a stance the Palestinians repeated this week as US Middle East envoys Jared Kushner and Jason Greenblatt visited Israel and a number of Arab countries to discuss the plan.
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So, the Palestinians have rejected something they know nothing about. What, then, is bothering the Palestinians about the Trump plan or any other peace initiative? Attempts by the US administration to arrange meetings with PA leaders in Ramallah to consult with them about the proposed plan have fallen on deaf ears. The Palestinians express zero interest in even seeing if they might find something good in the plan.
The kind of "peace" that the Palestinians are seeking is one that no peace initiative would ever provide. The Palestinians want a peace without, not with, Israel. The reason the Palestinians have a problem with the Trump plan is that they see it as an obstacle to their plan to eliminate Israel. The Palestinians know that the Trump plan - regardless of its details - will not facilitate their mission to destroy Israel. The Palestinians, in fact, see any peace plan presented to them - whether by Trump or anyone else - as an obstacle hindering their effort and dream to continue the jihad (holy war) against Israel and Jews. They do not want to have to say "No" to the Trump Administration; it is safer just to duck the issue, stall and buy time until a friendlier US administration comes along.
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There is only one peace plan that the Palestinians will accept; it is the plan that enables them to achieve the "phased solution" of wiping Israel off the face of the earth.
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And if Jared Kushner and Jason Greenblatt wish to learn more about the true ambitions of the Palestinians, they would do well to take in a sermon at a mosque on some Friday or stop into a school in the West Bank and Gaza Strip. Perhaps then they would see for themselves that no peace plan in the world can, at the moment, counter the poison that is injected daily into the hearts and minds of the Palestinians and their children.