Ce qui est arrivé était « écrit sur les murs » : notre pays et l’Europe ont passé une grande partie des quatre dernières décennies à essayer désespérément d'éviter les conflits avec sa population musulmane, population qui croissait selon une progression (presque) géométrique. Naturellement, on a essayé de la protéger, on s’est plié à certaines de ses règles qui n’étaient pas (ne sont pas) en cohérence avec les normes européennes, on lui a permis de vivre séparée de la société ordinaire et on a accepté sa religion comme une donnée implicite au « vivre ensemble ». Y compris son antisémitisme originel, et ce n’est pas rien, au sein du continent qui est responsable de la Shoah.
Tardivement, on a commencé à comprendre que cette population a importé en Europe (en France) les « islamistes » qui cherchent à détruire les libertés occidentales dans le monde entier, forts de leur volonté de faire advenir « l’oumma » califat universel, et cela par la conversion ou par l’épée. Essayons de regarder de plus près ce qui était écrit sur les murs.
Naturellement - pas seulement pour se plier au politiquement correct - il faut commencer par dire que tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Mais l’on doit observer qu’en France, tous les terroristes (jusqu’à ce jour…) étaient des musulmans qui justifient leurs actes barbares, ignobles, par le fameux Allah Akhbar.
Pour préciser ce qui précède convenons que les populations musulmanes auxquelles on a affaire en Europe (en France) s’ordonnent, face à l’impératif du jihad selon :
Les terroristes se trouvent au sommet de la pyramide. Combien sont-ils ?
Des études (sérieuses) de PEW (2010, 2014, 2016) font apparaître les éléments qui suivent :
- nombre de musulmans en Europe Occidentale en 2010 :
-
- Pourcentage de musulmans en Europe en 2016 – 4,9% soit pour une population de 550 millions, 26,9 millions soit une augmentation de plus de 50% en six ans (!) dont environ 5,72 millions en France soit une augmentation aussi de plus de 50% ;
- Trois scenarii selon le nombre de migrants accueillis pousseraient le nombre de musulmans en Europe dans la fourchette 63 – 119 millions (population « indigène » augmentant de 1,8% l’an) en 2050. Prolongez les courbes et on trouvera, peu ou prou, que bien avant la fin du siècle, un européen sur trois sera d’origine musulmane.
Restons en France. Les statistiques concernant l’origine de la population étant interdites (la république est une et indivisible…) les évaluations de divers démographes (et de PEW) situent le nombre d’individus d’origine musulmane (première, deuxième et troisième génération – 150 .000 en 1950 selon M. Tribalat) dans la fourchette de 5,7 à 8 millions (PEW- 29.11.2018). Et l’on constate que seulement 42% des jeunes musulmans de 18 à 29 ans se sont assimilés. Et que ce pourcentage a diminué pour chaque génération…
Mais il s’agit de savoir ce qui était écrit sur les murs. Lisons Pierre Manent (Beyond Radical Secularism, 2016) : " L'immense majorité de nos concitoyens musulmans n'ont rien à voir avec le terrorisme, mais ", car il y a un mais, " le terrorisme ne serait pas le même, il n'aurait ni la même portée ni la même signification si les terroristes n'appartenaient pas à cette population et n'étaient pas nos concitoyens. Les actes terroristes seraient simplement des crimes odieux soumis à la justice ordinaire s'ils n'étaient pas guidés par un but de guerre et par l'intention de ruiner la possibilité même d'une vie commune " En clair : ce dont les terroristes sont le fer de lance c’est la volonté intrinsèque, existentielle, de l’islam de conquérir le monde.
Si l’on accepte l’idée que nos compatriotes musulmans s’ordonnent, eux aussi, selon la pyramide indiquée précédemment, les « terroristes » (ceux qui passent à l’acte quelques en soient les raisons) se recrutent dans le haut de la pyramide : un terreau évalué par PEW entre 0,5 et 0,7% de la population d’origine musulmane du pays. Terreau qui se mesure pour la France autour de 40 à 50.000 personnes. Parmi lesquelles peut-être 1/mille sont disposées à suivre l’impulsion du jihad. Cela fait, quand même, un réservoir de 40 à 50 fous de Dieu : Merah, Koulibali. et le dernier, celui de la Préfecture de Police.
Naturellement, les héritiers des Lumières, forts de leur croyance (!?) en la « raison » et la capacité des humains à distinguer le bien du mal, l’individuel du collectif, car pour eux l’homme et l’humanité sont perfectibles, cherchent les moyens pour rendre compatible l’islam avec le monde qui est le notre. C’est ainsi, entre autres, que l’on a vu fleurir les distinctions « modérés » et « extrémistes », et, sans beaucoup d’acrobaties intellectuelles, décider que le mal vient non pas des « modérés » mais des « extrémistes ». La pente glissante est mise en place par ceux-là mêmes que l’islam veut conquérir. On s’occupe des « extrémistes » et on ne veut pas voir ce que les « modérés » représentent. Eh bien, non ! Il faut prendre la réalité telle qu’elle est. Il faut admettre que la « minorité agissante », représentée aujourd’hui par les terroristes islamiques, n’est que le sommet de l’iceberg qui menace le vaisseau mondial. Il faut croire cette minorité quand elle dit qu’il s’agit d’une guerre de religion, comme on aurait dû croire et prendre au sérieux Mein Kampf.
Ne pas le faire, c’est absoudre les masses musulmanes de leur responsabilité collective pour ce que font les « extrémistes ». Certes, parler de responsabilité collective suscite immédiatement la réprobation. D’autant plus que la « collectivité de non musulmans », disons clairement l’État français, est non moins responsable. S’en prendre à M. Castaner (comme on le fait sournoisement) est peut-être de bonne guerre pour des oppositions qui n’ont rien à se mettre sous la dent. Mais, en réalité, on devrait s’en prendre à l’Etat Français et à tous les gouvernements depuis 1950 qui ont permis non pas un changement de population (Renaud Camus) mais l’ajout de populations exogènes venant de pays où l’islam est roi (% de musulmans) :
Oui, tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais… regardez :
Le Shoe Bomber (2001) était un musulman
Les tireurs d'élite (2002) – Maryland, Virginie, Washington étaient musulmans
Le porteur de bombe (2009) dans son sous-vêtements était un musulman
Le tireur de Fort Hood (2009) était un musulman
Les attaquants de U.S.S. Cole étaient musulmans
Les terroristes de la gare Atocha de Madrid étaient musulmans
Les terroristes de Bafi Nightclub (Bali) étaient musulmans
Les terroristes du métro de Londres étaient musulmans
Les terroristes du théâtre de Moscou étaient musulmans
Les poseurs de bombes au marathon de Boston étaient musulmans
Les poseurs de bombes du Pan-Am # 93 étaient musulmans
Les pirates de l’air - Air France - Entebbe étaient musulmans
Les preneurs d’otages Ambassade Américaine à Téhéran étaient musulmans
L’explosion de l’Ambassade des Etats-Unis à Beyrouth - musulmans
L’attaque de l’Ambassade Américaine à Benghazi - musulmans
Les poseurs de bombes à Buenos Aires étaient musulmans
Les attaquants de l'équipe olympique israélienne à Munich étaient musulmans
Les poseurs de bombes à l'ambassade américaine au Kenya étaient musulmans
L’explosion des Khobar Towers en Arabie Saoudite - musulmans
Les poseurs de bombes - caserne des Marines à Beyrouth à étaient musulmans
Les terroristes de Beslan (école russe) étaient musulmans
Les premiers poseurs de bombes au World Trade Center étaient musulmans
Les pirates du navire de croisière Achille Lauro étaient musulmans
Les terroristes du 11 septembre 2001 étaient musulmans
Les terroristes de Bombay et Mumbai (Inde) étaient musulmans
Les assassins de Charlie Hebdo et du Supermarché Cacher à Paris Janvier 2015 en étaient également musulmans.
Les assassins de Bataclan étaient musulmans
L’assassin de Toulouse, Merah était musulman
L'assassin de la Préfecture de Police était musulman
Et tout cela n’a rien à voir avec l’islam, comme on s’est époumoné à nous le dire pendant les vingt dernières années ?
Enfin, puisque aujourd’hui notre Président nous demande de nous mobiliser contre « l’hydre islamiste » on est sur la bonne voie : encore un peu et il dira « islamique ». Tout en sachant qu'il n'y a plus rien à faire que d'attendre en laissant les statistiques faire leur oeuvre.