Il semblerait que l’on commence à voir le bout du tunnel : le partenariat «public-privé» initié par DJT (toujours, autant, vilipendé et agoni d’injures… et ayant perdu l’élection pour un deuxième mandat) avec un crédit de 10 milliards de $ mis à la disposition de six sociétés retenues dans le cadre du programme «WARP SPEED» pour créer un vaccin courant 2020 a conduit à… un miracle. Deux sociétés ont obtenu, déjà, l’autorisation de la FDA pour utilisation en urgence (Pfizer et Moderna), une troisième est en cours (Astra-ZENECA), trois autres (Novavax, Merck et Sanofi) ont annoncé leurs produits pour l’année 2021. Pour certains il s’agit d’un miracle, pour d’autres d’une escroquerie car… d’habitude, la création d’un vaccin prend des années (5 à 10 quand on réussit). Naturellement, la TV bien pensante de chez nous a frappé aussi : «Trump veut aller plus vite que la lumière dans la course au vaccin anti-Covid» France Info https://urlz.fr/emjZ
Ce que l’on occulte c’est qu’en réalité il s’agit toujours… d’argent : les sociétés les fabriquant, le font sur leurs fonds propres et vu que leur responsabilité pourrait être mise en cause pour ceci ou pour cela… elles sont prudentes, font des essais pendant des années sur des grands échantillons de populations diverses (traitées avec produit ou placebo) ce qui coûte les yeux de la tête. Leurs sous. Pour le WARP SPEED… elles viennent de «jouer» avec l’argent de DJT (so to speak) et sans que leur responsabilité puisse être mise en cause (selon ce que l’on sait des contrats qui les couvrent). Un exemple : le produit de Pfizer a été testé, au départ sur 4.000 personnes et en phase 3 (selon les protocoles usuels) sur 38.000 personnes de plusieurs continents, âge, couleur, état de santé, etc.
Bref, on voit le bout du tunnel parce que DJT a fait prendre aux Etats Unis un risque de 10 milliards de $. Merci, Monsieur, le monde devrait vous être reconnaissant mais… n’attendez pas qu’il le fasse. Pour commencer, on occulte l’histoire de la création de ces vaccins.
Pourquoi le titre de ce texte ? Ceux qui suivent la progression des choses dans notre pays ne peuvent pas ne pas avoir observé les méandres des décisions de notre gouvernement (et de leurs explications), d’un côté, et ce que disent (des tonnes…) sur les plateaux de TV ou les réseaux sociaux, des spécialistes de n’importe quoi y compris (malheureusement) des représentants non qualifiés de la médecine française.
Tout d’abord regardons les graphiques qui synthétisent la situation du pays, comparée à 5 autres devant la crise du Covid-19 :
On voit que le rapport entre le nombre de personnes décédées et celles infectées se trouve autour de 2% (trois pays au delà et trois pays en deçà. S’agirait-il de la qualité (performances) des systèmes de santé ? Quoi qu’il en soit la performance de notre pays est trois fois inférieure à celle d’Israël et sensiblement inférieure à celle de l’Allemagne ou des Etats Unis.
Corrélativement, le nombre de décès par million d’habitants se trouve dans un rapport de 1 à 4 entre l’Allemagne et l’Italie et de 3 entre l’Allemagne et la France.
Ces deux graphiques nous font comprendre que notre pays se place, malheureusement, du moins bon côté des performances des systèmes de santé et d’organisation/gouvernement face à la crise Covid-19. Ceci remet à l’endroit les discours de vantardise de notre premier ministre (10.12.2020) ou de son «tzar du Covid-19» qui racontent à longueur de conférences destinées à laver nos cerveaux que … chez nous c’est (beaucoup) mieux que chez les autres. Le Figaro a cru bon de publier une enquête faite pour comprendre si ce qu’on nous dit correspond à la réalité (on se souvient des mensonges relatives aux masques, aux tests et aux lits de réanimation). Voilà la conclusion : Parmi ses proches voisins, la France n'est pas celui où l'épidémie circule le moins : c'est l'Espagne, et ce d'autant plus que l'épidémie continue d'y diminuer alors qu'elle remonte en France. ... Dans ce contexte, avec la Belgique, l'Espagne ou la République, la France apparaît bien comme l'un des pays où l'épidémie a le plus reculé, et le plus vite, sans que l'on puisse dire, comme Jean Castex, que la France est la championne de la décrue, ce qui donne une image faussée de la situation. L'Espagne, où la situation continue de s'améliorer, pourrait davantage prétendre à ce titre. LE FIGARO 11.11.20
Cela étant, je crois qu’il y a une querelle qui devrait, un jour, conduire à une conclusion objective relative à la gestion de la crise Covid-19 en France : nonobstant ses performances médicales, notre pays à mis par terre des pans entiers des divers commerces ou industries ramenant son économie (son PIB) à ce qu’elle était 5/7 ans avant. Mais avec une dette globale se trouvant entre 3 et 4.000 milliards d’euros soit, presque, 130% de son PIB, pour éviter des morts, nous dit-on.
Regardons le nombre de décès en France depuis 2017 (Statistiques INSEE au 18.12.20) :
- la progression du nombre de décès de 2019 (sans COVID-19) et 2020 est de 34.000
- le nombre de décès labellisés « Covid-19 » à la même date est de 60.229
- sans compter la progression générique des décès (de l’ordre du pourcent d’une année sur l’autre) on constate que le surnombre de décès est de 26.000
Avait-t-on le droit de faire tout ce qui a été fait pour un surnombre qui représente 0,0004 (4 pour dix milles) de la population ? Et si l’on arrive a maîtriser le virus avec le vaccin courant 2021 comment pourra-t-on justifier ce qui a été fait pour protéger une catégorie (fragile, vieux) de la population ? Et les jeunes d’aujourd’hui n’auront-ils pas le droit de protester contre ce qui a été fait ?
Et l’obscurantisme ? On n’arrive pas à suivre tout ce que l’on invente pour instiller l’idée que (a) le vaccin ne servira à rien, (b) que c’est une arnaque des sociétés de pharmacie pour gagner des sous, (c) qu’il risque de faire plus de mal que de bien car les effets secondaires… et que… Et tout ce que l’on dit produit des résultats : la moitié des français (49%) refuseraient la vaccination (www.francetvinfo.fr 19.12.20). Dans le pays de Pasteur !
Certes, tout vaccin a des effets secondaires. Ils sont classés en «classiques» (presque communs à tous les vaccins) et «sérieux» (les décès, s’il y en avait, étant comptés séparément). En autorisant Pfizer (premier vaccin qui sera utilisé en France), la FDA a publié la liste d’effets secondaires :
Les effets secondaires classiques
Les réactions au vaccin les plus courantes ont été semblables à celles observées généralement après une vaccination :
- Des réactions localisées à l’endroit de l’injection (84,1%) ;
- De la fatigue (62,9%) ;
- Des maux de tête (55,1%) ;
- Des douleurs musculaires (38,3%) ;
- Des frissons (31,9%) ;
- Des douleurs articulaires (23,6%) ;
- De la fièvre (14,2%).
Effets sérieux <1%
Alors ? Comme je fais partie de la catégorie dite « fragile » je vais essayer, tout de suite, de savoir où je puis aller pour me faire vacciner.