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18 août 2022 4 18 /08 /août /2022 21:19

Le texte mis en ligne le 08.08.22, bien que des lecteurs fussent certainement en vacances, en a conduit plusieurs à m’apostropher : « Vous en dites trop ou pas assez. Vous affirmez (Ukraine, France), mais vous ne donnez pas de preuves pour fonder lesdites affirmations. De même quand vous comparez la France (puissance mondiale parmi les 10 premières) avec Israël. »

Que faire ? Je vais donc tenter d’apporter quelques réponses qui pourraient satisfaire lesdits lecteurs.

 

Je vais garder la structure utilisée dans le texte précédent, car ce qu’il y a prouver c’est, au fond, l’affirmation qui se généralise : la France se trouve sur une spirale descendante.

Trois graphiques me semblent apporter suffisamment d’informations :

  1. La dette publique, tonneau des Danaïdes, utilisée d’une manière irresponsable depuis le premier mandat de J. Chirac – elle a plus que doublé de 50% du PIB à 115% du PIB et constitue une première cause pour mettre en doute la crédibilité d’un espoir de retour au statu quo ante pour l’économie du pays – les taux d’intérêt, devenus positifs, vont alourdir la charge financière de la dette – passer de 1% à 2% (pour ne pas se faire peur avec des valeurs supérieures) représenterait une dépense annuelle de 20 à 40 milliards de plus, difficilement supportable pour le budget annuel du pays.
  1.  Une mesure de la productivité du pays (ou de la création de valeur – visible aussi dans le solde du commerce international, négatif de plus de 100 milliards pour la dernière année) peut être l’érosion de la monnaie nationale par rapport, par exemple, au Franc Suisse. FXTOP nous fait comprendre que notre monnaie qui s’échangeait à raison de 2,5F pour 1 Franc Suisse à l’arrivée de F. Mitterrand en 1981 se change maintenant à 6,8F pour 1 Franc Suisse (ou de 1,44F pour un Franc Suisse au commencement du septennat de Valéry Giscard d’Estaing).  

 

Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que si les prix ont suivi (ou anticipé) la même dépréciation, les revenus des classes moyenne et populaire (les retraites, par exemple) ont été rabotés conduisant à une paupérisation relative (que d’aucuns considèrent comme absolue). Ajoutez une augmentation significative de populations ne contribuant pas (du tout ou moins) au PIB mais qui en consomment et on trouvera une deuxième cause, majeure, de la dérive actuelle. Et il suffit de se souvenir de quelques concepts de physique/mathématiques pour comprendre que revenir au statu quo ante nécessite de disposer au point d’inflexion (changer la pente négative vers un pente positive) d’une forte énergie (population instruite, investissements matériels disponibles, contraintes légales/économiques mineures, etc.,) que notre pays n’a pas. 

  1. Autant dire que revenir en arrière reste un vœu pieux, car ce dont il est question c’est de créer de la valeur avec de technologies nouvelles pouvant dominer via des produits inexistants les marchés ouverts qui dominent le commerce international. C’est ce que notre pays a eu dans les années 70 (filière nucléaire, constructions aéronautiques, filière navale, etc.,) mais qu’il a détruit sciemment, par mauvaise gestion ou par le fait que les élites le gouvernant inventaient des concepts aussi absurdes que les inventions à la base desquelles on trouve des « philosophes français » (Foucault, Deleuze, Derrida - déconstruction, théorie du genre, cancel culture et autres ejusdem farinae) - « industrie sans usines », « services sans personnel », « revenus de subsistance sans contrepartie en travail », etc., etc., De plus, ayant favorisé (sous l’influence d’une gauche disposant de pouvoirs significatifs mais étant totalement aphone concernant l’économie de marché) la formation de légions de diplômés en sciences sociales ou en études littéraires pour des gosses sachant à peine lire, écrire ou calculer pour devenir fonctionnaires ou employés de banque mal payés, on n’a pas voulu tenir compte de ce qui était nécessaire. On avait introduit des numerus clausus pour la formation des médecins ce qui a conduit (encore aujourd’hui) à « importer » des médecins de Syrie, du Maroc ou de Roumanie. Tant et si bien que le pourcentage de personnel qualifié dans les nouvelles technologies (« high tech ») ne permet pas d’imaginer un retour au statu quo ante pour l’avenir prévisible : 4,3% de personnel « high tech » en France par rapport à l’Allemagne 5, la Suède 8 et Israël 12 (créant 15% du PIB).
  1. Il me semble que les trois aspects évoqués justifient amplement la crainte du déclin du pays sans réelle possibilité d’un retour à ce qu’il était. Car on oublie que notre pays était la troisième puissance mondiale en 1961, 4ème en 1971, 5ème en 2009, 6ème en 2014 et 7ème depuis 2017 (IRDME- EPLF - 11.2018). Et on n’est pas surpris, dès lors, de voir que les études prospectives de l’OCDE nous assignent une place extérieure aux 10 premières puissances mondiales (hors Chine) en 2060 avec un PIB de 4.375 Trillions (soit un taux moyen de croissance de 1,59%/an ; Allemagne 5.870 Trillions deviendrait 7ème puissance mondiale) : 

Quand on regarde le taux de la croissance moyenne on a le droit de se poser des questions pour l’Europe, non ?

Quand on réalise le changement de rang on comprend que les vocalises de notre Président et celles de son ministre des Finances ne sont que des paroles verbales, des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Après le Brexit, la France aspirait à retrouver la position qu’elle occupait avant la Première Guerre mondiale en tant que banquier européen, Paris étant à nouveau au cœur de la finance européenne. Ce rêve est tombé à l’eau. Maintenant, le scénario est plus celui de la France après la Première Guerre mondiale : enlisée dans la dette, bloquée dans la politique par l’arrivée en force de l’extrême gauche et de la droite extrême et sans majorité de gouvernement et avec la perspective actuelle de contribuer sérieusement à une nouvelle crise de la dette de la zone euro. Dans le passé, la France dévaluait pour se sortir d’une situation financière difficile, notamment après les réformes socialistes du président Mitterrand de 1981 à 1983. Sans cette option, la France pourrait finir par transférer le fardeau à une zone euro beaucoup plus endettée qu’en 2012/13, une fois de plus fragmentée par l’élargissement des spreads sur les obligations d’État italiennes, espagnoles, grecques et portugaises. L’euro risque de ne pas survire (The Spectator, 17.06.22).

L’Ukraine. D’une certaine manière, ce que l’on me demande c’est de prouver ce que j’écris depuis le premier texte mis en ligne, à savoir « M. Poutine perd (ou va perdre) la guerre ». La guerre génocidaire (j’ai évoqué la définition du mot) contre les Ukrainiens (avec l’approbation, parfois, enthousiaste et parfois, tacite, de la majorité des Russes) est la guerre de M. Poutine. M. Poutine se trouve au centre d’un système politique hyper centralisé qui, comme celui d’Hitler, a besoin de violence pour prospérer, à la fois pour maintenir les lois édictés et l’ordre dans le pays et, aussi, pour intimider les voisins et, éventuellement, acquérir des territoires, le pouvoir et l’influence au-delà des frontières et justifier son évolution vers le totalitarisme à ses partisans internes fussent-ils les élites ou les masses. La Russie d’aujourd’hui n’a pas eu d’élections libres depuis des décennies, elle persécute la dissidence par l’emprisonnement et elle contrôle le discours médiatique en interdisant aux citoyens l’accès à d’autres sources d’information que celles qu’elle autorise.

Dans six jours nous serons au seuil de six mois de guerre. La Russie (selon des sources crédibles, le ministère de la Défense UK entre autres) aurait perdu, au 18.08.22, 1.889 chars d’assaut, 234 avions, 197 hélicoptères, 793 drones, 1010 batteries d’artillerie, 7.240 véhicules blindés et autres et 44.300 soldats décédés (et probablement deux fois plus blessés). Pour quoi faire ? Au début de la guerre (depuis 2014) la Russie disposait d’environ 15% du territoire ukrainien. Aujourd’hui, après six mois elle en dispose de 20%. Tout ça pour ça ? Et on a du mal à comprendre qu’il perd sa guerre ? Et qui peut croire que la victoire (prévue initialement en trois jours) sera de son côté ?

                             1.900 chars d’assaut partis en fumée

Son armée, depuis le premier jour de la guerre, a fait toutes les erreurs possibles, dues à l’impréparation, à la corruption des échelons supérieurs, à l’impréparation des équipements et surtout dues à la méconnaissance de leur ennemi et de la capacité de celui-ci à s’opposer aux formations militaires suposées plus fortes. Tactiques et stratégies se sont révelées déficientes ou inexistantes du côté russe et innovantes, surprenant les observateurs qualifiés, du côté ukrainien. Mais bien que la Russie ait eu six mois pour apprendre de ses erreurs, elle semble prête à engager à nouveau ses forces épuisées dans une mission intenable : annexion et détention des provinces ukrainiennes de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporizhjie. Le maintien de ce territoire -une ligne de front de plus de 650km- exigera beaucoup de main-d’œuvre et des équipements blindés, d’autant plus que les populations des régions occupées ne leurs sont pas totalement acquises et que des attaques de partisans se développent par tout. Y compris dans la Crimée occupée depuis 2014. Et comme elle a perdu ses équipements les plus performants mis en ligne au début de la guerre, elle n’a pas de remplacements équivalents. De plus, les difficultés de réapprovisionnement commencent à être énormes vu que tous les ponts sur le Dniepr ont été rendus impraticables par les forces ukrainiennes et le recrutement de nouveaux soldats provenant d’un mélange hétéroclite de communautés et de groupes armés (Tchétchènes, Bouriates, le groupe Wagner, syriens, libyens) — ne créera pas une force efficace au combat. Bref, d’évidence il y aujourd’hui a un décalage entre les objectifs de M. Poutine pour la guerre en Ukraine et les forces dont il dispose pour les atteindre. Il peut pavoiser, il peut changer les généraux commandant le front pratiquement tous les mois, rien n’y fera : il perd la guerre, la démilitarisation, la dénazification, la disparition du gouvernement de nazis drogués dirigés par un juif… ce ne sera pas pour cette fois-ci.

Mais, pas mal de gouvernements en Europe se demandent si un M. Poutine humilié, incapable de sauver la face, ne recourra pas à une action délirante comme l’utilisation d’une arme nucléaire ? Ceci fait que, d’un côté, on proclame que nous sommes tous des Ukrainiens et, d’un autre côté, surtout ceux qui parlent le plus (la France par exemple) sont avares de leur contribution à l’aide de l’Ukraine qui se bat contre l’envahisseur russe :

Cela étant, M. Poutine a déjà amplement démontré qu’il vit dans un autre monde et qu’il est prêt à suivre ses illusions. Il ne pouvait pas croire que l’armée russe allait conquérir l’Ukraine en trois jours. Et pourtant il a essayé. C’est illusoire de penser qu’il puisse gagner la guerre. Et pourtant il le fait. Il est illusoire de penser que l’économie de la Russie peut survivre aux sanctions édictées par les puissances occidentales. Et pourtant il le fait. Il était insensé de permettre aux soldats russes de creuser des tranchées dans le sol radioactif près du réacteur de Tchernobyl. Il est fou de jouer avec la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d’Europe. Il est enfin insensé de s’embarquer ouvertement et joyeusement dans un génocide. (The Hill 16.08.22)

Le drame qui se joue actuellement en Europe est relatif au trois « apôtres » sorte d’oligarques qui dirigeaient l’Europe : M. Macron, qui n’a plus les mains libres après la perte d’une majorité de gouvernement, M. Draghi qui quitte le pouvoir en Italie et laisse la place - le plus probable - à une coalition de droite nationaliste et M. Scholz qui semble s’être « habillé » dans un costume un peu trop grand. Et qui, par ailleurs, a peur de la perte d’influence de l’Allemagne, elle qui a mené (M. Schröder, Mme Merkel) la politique absurde d’amitié avec le potentat du Kremlin.

C’est un crève coeur que de regarder le malheur des ukrainiens mais aussi celui des russes en train de sortir d’une civilisation à laquelle ils ont tant contribué.

Et Israël. Très difficile à expliquer ce qui se passe là-bas. On peut s’en sortir avec l’aphorisme attribué à Ben Gourion « Ce qui est difficile en Israël ce n’est pas de croire aux miracles, c’est de les éviter » En fait ce que l’on me demande c’est de justifier pourquoi ce pays, toutes proportions gardées (population 9 millions, France 68 millions) s’en sort mieux que partout dans les 30 pays de l’OCDE.

Ce qui vient tout de suite à l’esprit c’est « les startups ». Selon un rapport (IVC-LeumiTech Israël Tech Review 17.07.22), les entreprises de haute technologie israéliennes ont recueilli 9,8 milliards de dollars en 395 transactions au premier semestre de 2022, comparativement à 11,9 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l’année dernière. C’est encore une somme très impressionnante si l’on considère que les startups ont levé un total de 10,3 milliards de dollars en 2020. Au deuxième trimestre de 2022, 4,12 milliards de dollars ont été recueillis dans 182 transactions. 20 nouvelles « licornes » (sociétés ayant une capitalisation boursière de 1 milliard de dollars ou plus) ont rejoint ce groupe exclusif au cours des six premiers mois de l’année. Google : On estime actuellement qu’il y a plus de 6.000 startups actives dans le pays (19 mai 2022). Depuis 1999 il y a eu env. 10.000 – taux de réussite autour de 4% ! Regardons de plus près ce chiffre.

12 causes fondamentales d’échec pour les startups selon des enquêtes faites aux États-Unis. L’ordre d’importance n’est pas innocent : manque de liquidités ; aucun besoin du marché ; modèle économique inapproprié, difficultés réglementaires et juridiques ; questions de prix et de coûts ; équipe inadéquate ; produit mal défini ; produit médiocre ; manque d’harmonie entre fondateurs ; mauvais redressement si nécessaire ; épuisement/manque de passion.

Il est important de comprendre que chaque facteur est en général une condition suffisante pour la défaillance, c’est-à-dire : vous avez besoin de liquidités suffisantes ET d’une approbation légale/réglementaire ET d’un prix et d’un coût optimal ET d’une équipe forte, le bon timing ET l’harmonie entre les fondateurs ET un redressement intelligent si nécessaire ET une passion soutenue.

Le calcul de base de l’échec est simple. Disons que les chances de prévenir ou surmonter chaque facteur de défaillance sont de 80% bien qu’en général, de nombreuses startups n’atteignent pas ce niveau d’excellence. Les chances de succès sont donc les suivantes : 0,8^12=0,0687 soit 6,87% Le pourcentage réel de réussite en Israël étant de 4% il n'y a aucun miracle ! Ce qui nous dit que les statistiques…

Mais comment a-t-il été possible de créer 10.000 startups ? Il me semble que deux facteurs sont importants (peut être les plus importants). On a publié une distribution géographique de 1. 900 startups : du Nord au Sud, dans un territoire de 22.000 km2 équivalent à quatre départements « moyens » français (544.000 km2 pour 100 départements) elles sont partout. Bien sûr avec une concentration autour de Tel Aviv et de Jérusalem. La comparaison avec la concentration jacobine qui prédomine en France peut vouloir dire que l’on n’est pas capable de susciter l’intérêt pour le neuf partout. Quant à la boutade de notre Président « Le Saint Denis c’est la Californie sans la mer »… laissons-la au rang de boutade.

Ce qui me semble encore plus important c’est que Israël s’est révélée être une puissance entrepreneuriale et un foyer pour les technologies pionnières, les opportunités d’affaires rentables, et les rendements élevés d’investissement. Pour ces raisons, il n’est pas surprenant que les principales multinationales du monde ont toutes choisi Israël : Microsoft, Motorola, Google, Apple (trois centres de R&D), Facebook, Berkshire-Hathaway, Intel, HP, Siemens, GE, IBM, Philips, Lucent, AOL, Cisco, Applied Materials, IBM, J&J, EMC et Toshiba ne sont que quelques-uns des noms figurant sur une longue liste de plus de 200 qui ont réalisé qu’Israël était leur opportunité d’investissement idéale – quelque 6.000 startups actives aujourd’hui. Pourquoi ?

En raison du service militaire obligatoire, les jeunes reçoivent déjà une formation technique avancée pendant leur service militaire et acquièrent un sens élevé des responsabilités et, surtout, une orientation vers le succès. De plus, Israël a connu plusieurs vagues d’immigration d’universitaires du monde entier. La main-d’œuvre créative, compétente et ambitieuse d’Israël est l’une des raisons les plus évidentes pour lesquelles les dirigeants des entreprises mondiales se tournent vers Israël pour faire des affaires. En fait, Israël possède l’une des forces de travail les plus instruites, entrepreneuriales et multiculturelles au monde, produisant des technologies, des innovations et des produits de recherche adoptés partout dans le monde et dans tous les secteurs. 12% de sa population est active dans le « high tech », 135 ingénieurs pour   1.000 habitants (contre 88 pour le Japon et 85 pour les États-Unis) déjà en 2013, Israël était le pays avec la concentration en ingénieurs la plus grande (Google).

De plus, l’échec dans une tentative de créer n’est pas disqualifiant (ce qui est le cas chez nous, contrairement aux EU) – bien au contraire, il est mis à l’actif de l’individu en tant qu’expérience, donc, formation.

D’autres facteurs expliquent aussi la très grande réussite d’Israël – ce pays a doublé son PIB entre 2012 (201milliards d’euros) et 2021 (407 milliards d’euros) - country.economy.com. Les projections actuelles pour 2022 sont de 450 milliards d’euros avec un PIB/habitant de 50.000€ soit env.10% de plus que le PIB/habitant français.

Juste annoncé : Tout doute concernant la force de l’écosystème technologique israélien et la capacité des startups locales à trouver des investisseurs en période d’incertitude a été dissipé cette semaine. Les entreprises israéliennes ont recueilli plus de 700 millions de dollars sur une période de 48 heures, dont 682 millions de dollars en seulement quatre méga-rondes. CTech-Calcalist 18.08.22

Est-ce que tout ça change l’appréhension que le monde a d’Israël ? Non, probablement pas, car le monde « progressiste » est de plus en plus actif et il n’a pas d’autre « cause » mobilisatrice commune avec l’islam politique que le désamour d’Israël et des juifs - 80% des israéliens étant juifs ! Et l’Europe, le continent qui a voulu régler, une fois pour toutes, la question juive, par une solution finale, elle non plus ne sait pas sur quel pied danser. Admirative de ce qu’Israël réussit, attentive à ses capacités de palier en partie la défection de son allié choyé russe pour l’énergie importée, elle reçoit le « président palestinien » (élu il y a plus de 17 ans) comme un chef d’état. Le dernier en date, M. Olaf Scholz, en conférence de presse avec M. Abbas laisse celui-ci dire, sans réagir sur l’instant, « Israël a perpétré 50 Holocaustes contre les Palestiniens » Il n’a pas bien dormi, peut-être, car le lendemain, à 07h55 par twitter, il se déclare « dégouté » par l’affirmation de M. Abbas qui n’en peut mais. Quand je vous dis que …

 

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