Trois semaines, d’une guerre qui ne fait que commencer, après le massacre barbare commis par quelques 3.000 membres du Hamas qui avaient réussi de prendre en défaut la sécurité technique, technologique, humaine de l’État d'Israël considéré comme le mieux défendu dans son environnement proche ou élargi.
Trois semaines, pendant lesquelles la sympathie ouvertement prodiguée initialement, se transforme, lentement mais probablement, sûrement, en reproches pour ceci et pour cela. Car, rien à faire, il y a deux milliards de musulmans dans le monde et seulement 15 millions de juifs dont la moitié habite le pays appelé Israël : superficie 0,2% du territoire des 23 pays arabes qui l’entourent de près et de loin. Et le vieux continent qui n’a pas réussi avec sa « solution finale » à résoudre le « problème juif » est en train de se rendre complice de la curée (voyez la France - la plus grande communauté musulmane en Europe) car il y a plus de 30 millions de musulmans en Europe sans compter les 100 millions de turcs qui espèrent qu’ils y seront admis un jour.
J’en ai marre ! J’en ai marre de faire partie de ceux que l’on prend pour des imbéciles en leur disant tout et son contraire tout en escomptant leur incapacité à se faire une opinion partant des faits bruts et non pas des commentaires vaseux et orientés des deux pouvoirs qui les tiennent en laisse : le politique et les media.
Bien sûr, j’aurais pu écrire cela depuis des années car les choses ne font que s’aggraver depuis longtemps. Je le fais aujourd’hui car, ayant vécu la fin des années 30, je retrouve dans ce qui se passe dans notre pays mais, aussi, dans une partie de l’Europe, pour laisser de côté, pour l’instant l’Asie et l’Afrique, une partie de prolégomènes de ce qui est advenu ensuite. En clair, dans la période évoquée il s’agissait de la « question juive » : aujourd’hui, depuis quelques temps, il s’agit de la « question Israël » Remarquez, ce sont encore les juifs mais si, jadis, c’est un continent d’une culture inégalée qui s’en occupait, aujourd’hui c’est le rebondissement d’une culture figée à ce qu’elle était il y a plus de mille ans qui en est responsable. Avec la contribution active dudit continent qui n’avait pas réussi à la résoudre, jadis, tout en utilisant une solution considérée (espérée ?) comme finale.
Pourquoi en ai-je marre ? Après le massacre barbare du 7 octobre, effectué par des nervis dépassant en cruauté les exploits des invasions mongoles du 13ème siècle, de la sidération du moment à ce que l’on dit aujourd’hui, on assiste à une transition qui n’a qu’une seule explication. Approuver en catimini (en occultant les causes réelles) ce qui s’est passé, selon le dicton latin si nescimus, ipsi noverunt : (i) Israël l’a bien cherché depuis longtemps (56 ans pour certains - guerre de 1967, Judée-Samarie territoire disputé, 75 ans pour d’autres - Declaration d’Indépendance d’Israël suite au partage territoire par ONU, refus des états arabes, le peuple palestinien n’existait pas encore) et (ii) les nervis n’ont strictement rien à voir avec le “peuple” (inventé, dit-on, car pendant des lustres ils s’appelaient “arabes de Palestine” pour se distinguer des juifs de Palestine) qui les ont créés.
Des possesseurs d’un magister reconnu, des têtes politiques dirigeant des pays importants – même, une, dirigeant la seule superpuissance encore existante, essayent de nous convaincre que le « peuple » mentionné n’a strictement rien à voir avec les nervis criminels qui ont été capables du pire que l’humanité ait jamais vu.
Un philosophe français, et pas des moindres, nous dit « Le Hamas n’incarne pas la cause palestinienne. Je suis le premier à dénoncer la colonisation rampante de la Cisjordanie par Israël. Cette politique est mortelle pour les deux peuples. Mais toutes les implantations juives de Gaza ont été démantelées en 2005. C’est donc à la décolonisation de son territoire que le Hamas a répondu par la violence illimitée » A. Finkielkraut 31.10.23 – c’est le (i)
« Le Hamas ne représente pas le peuple palestinien » l'a rappelé Emmanuel Macron lors de sa rencontre, à Ramallah (capitale de Cisjordanie) avec M. Abbas (docteur en négationnisme, antisémite patenté) – c’est le (ii).
On dit que le Hamas est une association terroriste, qu’elle ne représente pas le peuple palestinien, tout ça doit être répété parce que c’est la position de l’Union européenne » Roberta Metsola, Présidente du Parlement de l’Union Européenne (France Info, 30.10.23.
“Les civils palestiniens ne sont pas responsables des atrocités commises par le Hamas ni de la grave crise humanitaire à Gaza. Fournir une aide et une protection immédiates aux civils palestiniens dans le conflit est également une base nécessaire pour trouver des partenaires à Gaza qui ont une vision différente de celle du Hamas pour l’avenir” Antony Blinken, 01.11.23 WAPO
Et, naturellement, le vieillard cacochyme qui fait semblant de diriger les Etats Unis, en récitant les fiches écrites qu’une camarilla amenée à gouverner les Etats Unis par B. Obama, lui prépare : “Hamas ne représente pas le peuple palestinien “ J. Biden 10.10.23.
Naturellement, la presse, française, européenne, américaine (avec quelques exceptions) s’évertue à laver nos cerveaux en conséquence. Fichtre !
Depuis des années (pratiquement depuis qu’Israël a intégralement quitté le territoire, en 2005) on s’est employé à nous faire admettre que Gaza était une prison à ciel ouvert pour les plus de 2 millions d’êtres qui y vivent. Si Gaza était une prison, ses geôliers (Israël et Égypte) en sont très mauvais… Comment expliquer autrement les petites guerres à répétition (les dernières 2015, 2020, 2021), avec des moyens de plus en plus élaborés, que le Hamas a toujours initiées ? Comment expliquer que, pour la dernière, le Hamas disposait de plus de 10.000 fusées (dont le poids de certaines dépassait 500 kg) – 5.000 tirées le premier jour ! Des paragliders, de l’armement lourd, des pick-up avec de mitrailleuses et autres jouets qui passent mal les portes d’une prison. Et s’ils disposaient de ces armements, avec qui Hamas a-t-il fait ce qu’il a fait ? Les 40.000 “soldats” dont il se targue ne sont-ils pas palestiniens ? Et chacun de ces soldats ne fait-il partie d’une famille de 6 à 8 membres soit 250 à 400.000 en premier cercle ? Les 500 km de tunnels souterrains ont été construits par qui ? Et n’ont-ils pas eu la majorité des voix aux dernières élections (c’est vrai, c’était en 2005…) ? Des élections imposées par l’Amérique de M. Bush (qu’Israël ne voulait pas car la victoire du Hamas semblait écrite sur les murs) qui pensait nécessaire pour encore installer la démocratie dans un pays arabe comme ils étaient en train de si bien réussir en Irak.
On me dira ce que l’on veut, j’aurai plus que du mal à croire l’idiotie selon laquelle le Hamas est une création par génération spontanée, sans aucune liaison avec l’environnement où elle a prospéré. Et puisque je ne le crois pas, je n’ai pas, non plus, de mal à admettre que ceux qui ont fauté ce ne sont pas uniquement les nervis mais, aussi, mais surtout, les masses palestiniennes de Gaza qui ont assuré au Hamas la force de travail et les ressources pour transformer le territoire en bunker en se préparant pour leur but réel, explicité, figurant clairement dans leur Charte (1998 et 2017), la destruction d’Israël. Avec sa traduction, pour tous les idiots utiles de l’islam conquérant, « la Palestine du fleuve à la mer » qui suppose l’éradication d’Israël mais, aussi, un nouvel holocauste car, volens-nolens, il y a en Israël presque 8 millions de juifs. Remarquez, on devrait se rappeler les massacres musulmans en Inde du 13ème au 15ème siècle (Timour le Boiteux, à Sistan, fit ériger devant les portes de la ville pas moins de trente-cinq pyramides à partir de soixante-dix mille têtes coupées.
Oui, je sais, parler de la responsabilité collective mène à admettre la punition collective. Cela ne m’émeut pas du tout. Et on n’arrête pas de nous parler des morts à Gaza – nombre indiqué par le Hamas et, presque jamais, questionné par les médias mondiaux. Sans doute parce qu’Israël tue des musulmans.
Un peu d’histoire s’impose.
Le bombardement de Dresde eut lieu du 13 au 15 février 1945, selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique sur le bombardement de zone du 14 février 1942, devenue avec l'USAAF la directive de Casablanca (en) en 1943. Il détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde, dans le cadre d'un bombardement combiné en bomber stream. L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires notamment à la thermite1, l'emploi du phosphore étant, lui, discuté. Les bombes classiques et à retardement furent aussi utilisées. L'évaluation actuelle du nombre des victimes se situe autour de 35.000 morts (dont 25.000 corps identifiés). (Wikipédia). J’ai vu Dresde en 1982, 37 ans après la fin de la guerre : la moitié (peut-être 2/3) de la ville en ruines par rapport auxquelles celles de Gaza est un jeu d’enfants. C’est vrai, le musée de Beaux-Arts était debout et sa Galerie de Peinture des Vieux Maîtres) (une très grande partie des pièces collectées auprès des juifs quittant l’Allemagne ou morts à Dachau) impressionnait.
L'attaque des forces aériennes américaines sur Berlin le 3 février 1945 fut l'une des plus dévastatrices de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour-là, 2.500 berlinois furent tués et 100.000 personnes virent leur maison détruite par les raids aériens. Wikipédia
Conquête de Berlin, avril 1945. Les Soviétiques ont massé autour de Berlin plus de 40.000 pièces d'artillerie (1 pièce tous les dix mètres). Wikipédia J’ai connu un lieutenant d’Artillerie de l’Armée Rouge qui y a participé : ils ne réglaient pas leur tir en azimut, uniquement en site, à une cadence de 12 coups à l’heure, pendant 18 heures.
Si vous voulez que j’ajoute aussi Hiroshima et Nagasaki, je puis le faire, la conclusion serait la même.
De l'humour noir: I'm hoping Hamas and their sympathizers have so many casualties they face a shortage of those virgins promised... They may have to settle for transgenders...
Pourtant, à Nürnberg on a jugé uniquement les monstres nazis. Il a fallu attendre le 30 octobre 2023 pour qu’un procureur de la Cour Pénale Internationale, originaire d’un pays africain, se trouvant à la frontière de Gaza avec l’Égypte (on occulte toujours le fait que ce pays bloque autant qu’Israël Gaza mais il ne fournit ni eau, ni aliments, ni électricité) déclare « que son institution était en train « d’enquêter activement …. sur la situation à Gaza et en Cisjordanie car le fait d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza pouvait constituer un crime » (TOI, 30.10.23) Commis par qui ? Israël, naturellement. Sans remarquer que l’Egypte garde la frontière fermée pour que les gazaouis, frères arabes, ne puissent pas se réfugier, pendant la guerre de son côté. Pourquoi ? Monsieur El-SISSI – Président de l’Egypte « Accepter des réfugiés, des citoyens palestiniens, de la bande de Gaza au Sinaï serait simplement transférer leur résistance, les combats, de la bande de Gaza au Sinaï » « L’Égypte en subirait les conséquences. Le Sinaï deviendrait une base pour les opérations terroristes contre Israël, et nous, en Égypte, en porterions la responsabilité. » Washington Examiner, 20.10.23
Disons-le, clairement : des terroristes barbares ont traversé la frontière d’Israël, massacré des innocents, violé des femmes, éventré des femmes enceintes, démembré des corps d’enfants, décapité des nourrissons, fait des prisonniers - y compris des tout-petits qui restent entre leurs mains - puis ont accidentellement fait exploser une roquette dans le parking de leur propre hôpital de Gaza, et d’une manière ou d’une autre, dans tout cela, Israël est toujours le méchant.
Et on lui demande (l’Union Européenne, M. Macron, même M. Biden + les pays arabes frères et le sultan d’Ankara – qui a fait trucider de dizaines de milliers de kurdes) de faire une pause (trêve) en vue d’arriver à un cessez-le-feu. Tout en sachant qu’après chaque cessez-le-feu le Hamas et ses frères de Gaza profitaient pour ré-fourbir leurs armes, obtenir de nouvelles ressources de leurs sponsors qataris ou iraniens pour pouvoir aborder la prochaine guerre dans de meilleures conditions. Et le Conseil de Sécurité du « machin » a voté une résolution demandant un cessez-le-feu sans qu’elle utilise le terme Hamas ou condamne le massacre du 7 octobre. Résolution qui ne disait, non plus, mot du droit d’Israël à se défendre : en faveur : 12 (Albanie, Brésil, Chine, Équateur, France, Gabon, Ghana, Japon, Malte, Mozambique, Suisse, Émirats arabes unis) Contre : 1 (États-Unis) Abstention : 2 Russie, Royaume-Uni ; la France avec le Gabon, Équateur, Ghana, Émirats arabes unis, Chine, Albanie, Brésil … tous des amis d’Israël… Pour la première fois depuis l’attaque du 7 octobre du Hamas, la France a rompu avec ses alliés occidentaux au Conseil de Sécurité, en votant en faveur du projet de résolution brésilien. Elle a fait de même en Assemblée Générale. Serait-ce parce qu’elle se soucie de la paix intérieure du pays qui dénombre plus de 10% d’habitants musulmans dont la plus grande partie se déclare solidaire de ses frères palestiniens ? Passons.
Il faudrait, cependant, se souvenir que les Alliés n’ont accepté de l’Allemagne ou du Japon rien d’autre que la capitulation totale.
Pour le dire encore plus clairement : Israël doit réaliser une destruction complète du Hamas de manière qu’un Juif puisse marcher librement dans les rues de la ville de Gaza, tout comme les Arabes israéliens peuvent marcher librement dans les rues de Tel Aviv. A ce moment-là l’on saura que le Hamas a été complètement et totalement détruit. Et que tous ceux, idiots utiles d’un islam conquérant, en Europe ou ailleurs, sponsors complices d’une organisation terroriste, contempteurs des juifs un peu partout dans le monde, auront compris que cette tribu qui, vaille que vaille, survit depuis des millénaires à moult pogroms, destructions, persécutions, est toujours vivante et qu’elle a maintenant les moyens de s’opposer à sa destruction. Ces moyens s’appellent Israël. Bon à savoir pour tous ceux qui, comme notre Président, celui des Etats Unis et tutti quanti veulent imposer à Israël de respecter « les lois de la guerre et de l’humanité » comme si on demandait à un catcheur de respecter les lois du Marquis de Queensberry.