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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 19:39

 

Le bateau de Thésée - c’est ce que m’inspire l’évolution (pour ne pas dire le « déclin ») de ce beau pays compte tenu ce qu’on lui inflige depuis des dizaines d’années. Puisque rien ne semble venir pour le faire revenir à la gloire qui était la sienne avant le danger d’être englouti, à terme, dans un nouveau peuple. D’ici à 20 ou 50 ou 70 ans, peu importe la date car il semblerait que rien ne puisse arrêter sa marche vers son destin.

 

Le bateau de Thésée.

J’avais noté dans le dernier article mis en ligne sur le blog que j’avais préparé, concernant notre pays, un texte – partagé en trois parties (comme il se doit…), l’économie, l’état de l’école et le déchirement du tissu national. J’avais indiqué ne pas l’avoir mis en ligne en attendant l’allocution de notre Président du 31 décembre pour commenter ce qu’il nous avait dit et ce qu’il a passé sous silence. Apprenant qu’après avoir annoncé la constitution d’un nouveau gouvernement il allait exposer, dans une conférence de presse (première depuis 2019) ce qu’il a à dire d’important au peuple, un peu déboussolé par l’état du pays, je me suis fait violence en reportant, à nouveau, la publication du texte évoqué. J’ai, donc, fait partie des plus de 8,7 millions de français qui ont suivi au départ la parole présidentielle (15 millions pour la réforme des retraites) et aussi des plus de 5 millions qui ont quitté l’écoute après une heure. Et je ne puis que m’auto-plagier en disant « M. Macron nous a raconté n’importe quoi avec l’assurance que lui était fournie par sa conviction qu’il peut, une fois de plus, s’enorgueillir des succès passés (?!) et promettre au spectateur ébahi que j’étais que demain le soleil brillera » Cette conférence de presse a eu un aspect incongru car les sujets abordés devaient, (a) normalement, faire partie de la déclaration habituelle d’un nouveau gouvernement devant l’Assemblée Nationale ou (b) s’il s’agissait d’annonces de changements fondamentaux (fermeture des frontières, référendum sur un sujet majeur, etc.,) ce qui n’était pas le cas. On a eu droit, à répétition, dans un préambule de 30 minutes et dans des réponses à des questions, en majorité pour servir de faire valoir, à un catalogue d’auto satisfécits pour tous les succès des 6,5 ans de mandats du Président et, aussi, à un catalogue de ce qui sera fait (jusqu’à quand ?) pour redorer le blason de notre République. Je vais, donc, collationner ce que notre Président nous a raconté avec ce que j’avais préparé pour le texte initial.

 

L’économie – il faut commencer par-là car la vieille formule du Père Marx, selon laquelle l’infrastructure (économique) conditionne la superstructure (culture, politique, lois) bien que battue en brèche, et avec quelle vigueur, par la vulgate socialisante, dominante dans notre pays, a toujours droit de cité. Selon notre Président si tout ne va pas bien encore, pour l’essentiel on a été béni par ce qui a été fait : réduction du chômage, principal succès de sa politique économique, la réindustrialisation du pays (reprise de la fabrication de médicaments, grandes usines de fabrication de batteries pour les voitures électriques qui se vendent très mal, pour le moment), lancement d’un programme de construction de centrales nucléaires. Je compare ce qu’il a dit avec ce que j’avais l’intention de publier :

  • Chômage – la réduction du chômage, réelle, est intervenue entre 2017 et 2021 en descendant d’un taux de 10% à 7,2% de la population active (en 2022, le chômage en Allemagne = 2,99% et en Angleterre = 3,57%, Perspectives Monde 17.01.24) ; depuis 2022 le taux de chômage a été stable ou dernièrement il s’est approché de 8% (la remontée du chômage vers 8 % des actifs – N.Baverez, 04.12.23)

 

Autant dire que ce dont notre Président se targue est à prendre avec des pincettes. Mais ce qu’il ne dit pas est autrement important : le chômage a été réduit parce que depuis 2017 à 2023 la France a « importé » plus de 3 millions de personnes (chaque année env. 270.000 titres de séjour + env. 150.000 demandes d’asile politique – Observatoire Immigration et démographie, 30.04.23 ) dont, grosso modo, un tiers devenant, lumpen proletariat, pour les armées de sans grade de Uber, Deliveroo, Amazon, etc., Par-delà les nombres ce qui est en cause, aussi, c’est le changement de profil d’une partie de la classe ouvrière (dont le nombre a diminué de moitié entre 1962 et 2017- Recensements de population) les nouveaux arrivants, vu les emplois occupés (créateurs de faible valeur ajoutée) ne remplaçant pas les ouvriers formés et leurs traditions, participants à l’ossature technique et sociale du pays. Ce que notre Président a fait, en réalité, (et il continue à faire) c’est d’occulter le processus de déculturation d’une partie des forces vives du pays, ce qui contribue, aussi, au déchirement du tissu national ;

  • Réindustrialisation – oui, il faut réindustrialiser le pays ; pour faire vite, pour des raisons politiques (diminuer l’influence du Front National dans le Nord du pays) on a décidé de lancer la construction (avec des sociétés étrangères) de grandes usines (batteries électriques) dans les deux départements autrefois industrialisés, le Nord et le Pas de Calais. Remarquez, la plus grande usine - à 35km de Calais, doit créer 1.200 emplois directs (Nord Littoral, 16.11.23), modeste, non ? Le Pas de Calais ? Avez-vous vu les inondations qui font désespérer les habitants ? Selon les prévisions des spécialistes hydrologues les sites choisis pour les usines de batteries se trouveront sous l’eau dans 10/15 ans. De plus, la première usine est censée commencer à produire en 2027 (Europe 1, 30.05.23) mais à cette époque le marché français de voitures électriques aura du mal à les absorber et leur export se trouvera en concurrence avec les produits chinois dont les prix sont (seront) significativement inférieurs (car disposant des métaux rares qui sont nécessaires tandis que la France devra les importer de Chine). C’est du Sapeur Camembert, faire un deuxième trou pour y mettre la terre du premier trou…
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  • Lancement d’un programme de construction de centrales nucléaires – rien de mieux que de s’auto-plagier : « La France, qui produit déjà l’électricité parmi les plus décarbonées d’Europe, sortira totalement du charbon d’ici 2027 » Comment ose-t-il, lui qui a présidé à l’arrêt de la Centrale de Fessenheim dans la cadre d’une vision absurde promettant de sortir du nucléaire (75/80% de l’énergie électrique de la France) en le réduisant de 50% jusqu’en 2030 ? Pour que maintenant, après avoir lancé un projet (impossible à réaliser) prévoyant la construction de 6 blocs nucléaires (modèle Flamanville dont la construction a pris 18 ans et coûté 6 fois plus qu’initialement prévu, soit 19,1 milliards vs 3,3 milliards, Le Monde 22.12.22) il nous dise qu’ils seront construits avant 2035 (dans les années 70, en pleine activité de la filière nucléaire on mettait 5/6 ans de la page blanche au premier kW produit).

 

Je vous ai proposé de regarder trois aspects de l’économie dont notre Président nous a dit hier soir qu’elle se porte à merveille. Il a oublié, cependant de rappeler aux auditeurs que (1) le déficit commercial de la France a explosé pendant les années Macron de -58 à - 164 milliards d’euros (2017 à 2022, La Tribune) ce qui aggrave (2) la dette publique du pays (comptable à plus de 3.000 milliards d’euros + extra comptable env. 4.500 milliards d’euros), (3) la France est moins bien classée en PIB par habitant aujourd'hui qu'il y a 40 ans. (France Info 12.05.23). Pense-t-il, vraiment, que la partie des 68 millions de français qui chérissent leur pays ne sait pas qu’il occulte le réel pour tenter de la faire vivre avec des mensonges comme d’autres que lui (les Chirac, Sarkozy, Hollande) l’ont fait pendant presque 30 ans ?

*

L’école - Identifier les causes du déclin pour essayer de changer la donne. L’éducation fut l’un des trois facteurs principaux, avec l’Eglise et l’armée, pendant presqu’un siècle, de l’intégration des immigrés dans notre pays et, pour les autochtones, le principal « ascenseur social ». Quitte à être taxé de « déclinologue » essayons de comprendre pourquoi la France suit une spirale descendante à l’inverse des principaux pays du monde occidental.

Le nombre total d’enseignants était en 2019, selon l’Insee, de 866.483 (dont 67,8% de femmes) d’un total de 1.250.000 employés du Ministère de l’Education Nationale. On compte 13,8 élèves par enseignant, contre 16,7 en Finlande et 17,1 au Royaume Uni. En 2021 il n’y avait plus que 853.700 enseignants pour 12 millions d’écoliers soit 14,05 élèves par enseignant. Mais si l’on regarde seulement l’enseignement primaire on trouve (INSEE)

France 18,3 élèves/enseignant pour une moyenne européenne de 13,4 (soit 27% de moins) et pour la Suède 13. Ce constat permet de comprendre, en partie, pourquoi quelques 30% des élèves qui sortent du cycle primaire ne savent pas lire ou écrire (Le Progrès, 14.01.22). En sixième, 40% des élèves ne savent pas bien lire (MCE TV, 23.02.22). J’ai dit, en partie, car une autre partie de la responsabilité est relative à l’origine des élèves. En clair, des classes dans les banlieues/cités/territoires ghettoïsés comprennent souvent presque 90/95% d’élèves dont les deux parents sont nés à l’étranger (Afrique Noire et Maghreb essentiellement). Je vous laisse réfléchir.

On pourrait se dire que dans le ministère en charge on pourrait réduire le nombre de personnels autres qu’enseignant car ils représentent presque 50% de l’effectif des enseignants. Hors de question car ce personnel est défendu, bec et ongle, par des syndicats naturellement de gauche et à ce titre inamovible. A tel point que la France consacre 5,18 % de son PIB aux dépenses des établissements d'enseignement contre 4,40 % en Allemagne et 4,25 % en moyenne dans l'Union européenne (La Galaxie SENAT 08.06.22). Cette maladie (dépenses administratives) est encore pire dans le système de santé où elles représentent presque 45% du total des dépenses des hôpitaux.

Si j’ai pensé regarder de plus près ce qui se passe dans le primaire c’est, d’évidence, parce que tout commence là. Et comme cela commence mal, il ne faut pas être surpris que nous soyons (Classement PISA) le 28ème pays au monde en maths, sciences et lecture et parmi les 38 pays de l’OCDE à la 29ème  place en mathématiques et sciences » et à la 29ème en lecture. Dans chaque catégorie, dans chaque classement, nous avons perdu 2 à 3 places pendant les, presque, sept années de mandats de M. Macron. Mais la main sur le cœur, on l’a vu hier soir dire le contraire et affirmer (sans qu’aucun journaliste ne le contredise) que les choses s’améliorent. On en était d’ailleurs, pas plus loin qu’il y a deux semaines, à croire que l’éducation aller se trouver sous un vent de changement positif : un jeune ministre était en train d’imposer des mesures depuis longtemps nécessaires (abaya, autorité des enseignants, droits proviseurs, etc.,). Mais on a trouvé bon d’en faire un premier ministre et laisser sa place au ministre des Sports, car à la différence des Etats Unis qui gagnent chaque fois deux tiers des médailles d’une compétition mondiale sans avoir un ministre des Sports, la France -seule en Europe - en a un ! Des moyens… Il me semble qu’il sera de plus en plus difficile d’obtenir des Médailles Field (Maths) ou des Prix Nobel en Sciences car l’évidence nous oblige à constater que tout commence dans le primaire et avec des gosses élevés dans un environnement traditionnel (ou acquis) français. Il s’agit d’une tragédie car l’avenir du pays est affecté, l’héritage laissé par les anciens n’est plus transmis, l’influence de la France sur les affaires du monde s’estompe, « l’ascenseur social » disparaît. Le classement PISA 2020 faisait de la France la championne des inégalités dans l’éducation ("le niveau à l’écrit des 10% d’élèves des familles les plus riches équivaut à une avance de quatre années scolaires environ par rapport aux 10 % d’élèves les plus pauvres"). Il soulignait que les élèves issus de l’immigration sont au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté : ils sont 43% et tirent notre classement vers le bas. Nous étions au 14ème rang pour le niveau de connaissances des 25-34 ans quand la Corée est première, Canada le deuxième et le Japon le troisième. (OCDE 2020) ! Et depuis nous avons encore perdu des places. Si vous rencontrez notre Président, dites-le-lui.

*

Le tissu national : J’ai évoqué le tissu national : l’économie, l’éducation et le tissu national me semblent être les piliers principaux autour desquels s’organise la vie de la nation.

Pour comprendre ce qui se passe en France aujourd’hui (sauf d’avoir « les yeux grand fermés »), après sa situation économique, il est utile de regarder ce qu’on appelle « le déchirement du tissu national »

La « diversité » est évaluée en 2010 (mal) dans une fourchette de 8 à 12% du nombre total d’habitants (EUROSTAT, INSEE, Trajectoires et Origines – Enquête sur la diversité des populations en France - INED 01.2016). Comment en est-on arrivé là ? En 1950 on décomptait en France, peu ou prou, moins de 100.000 habitants d’origine « Maghreb », Afrique Sub-Saharienne ou Turcs (Michèle Tribalat – Une estimation des populations d’origine étrangère en France – 1999, INSEE). Par solde migratoire, par accroissement naturel et par « régularisation » d’immigrés irréguliers, lesdites populations ont suivi, presque, une progression géométrique doublant par période de dix ans. D’évidence les dernières années contribuent le plus à cette évolution. D’où la crédibilité des projections concernant la « diversité » - primo arrivants plus descendants de première et deuxième génération plus régularisations d’immigrés irréguliers - qui représentera, même si sa progression se ralentit, plus de 25% de la population dès 2030-2040. En 2015, Boualem Sansal : en 2084, la France sera... "islamiste" ! Nous n’avons pas voulu le croire. Aujourd’hui, les projections démographiques (population musulmane présente, immigration probable évaluée pour les dix années à venir, taux de fécondité des femmes extra européennes, etc.,) nous apprennent qu’il est probable que la France sera à moitié musulmane entre 2050 et 2070. Ce que l’on constate c’est que la « diversité » comporte une (très) grande partie qui ne s’est pas (et qui semble n’avoir aucune envie d’être) assimilée. C’est pourtant la condition sine qua non du vivre ensemble si la solidarité est réclamée pour que « l’on prenne aux riches pour donner aux pauvres ». Quelque soit le mode de raisonnement ou de jugement, force est de reconnaître que l’expérience de l’inclusion de millions d’êtres d’une culture, d’une religion et d’un mode de vie totalement différents (antinomiques ?) des ceux des indigènes (européens) a été un échec. Mais on ne veut pas arrêter - il est tellement facile- de prendre aux pauvres riches (classe moyenne) pour donner aux pauvres pauvres – via les RSI, RSA, RMA et les primes et subventions diverses : les populations non assimilées en sont les premières bénéficiaires. Comme elles sont parmi les premiers bénéficiaires des décisions (absurdes d’un point de vue civique) des dernières années : exempter de l’IRPP des millions et des millions de foyers fiscaux. Cela contribue au déchirement du tissu national car des catégories socio-professionnelles (ouvriers non qualifiés, agriculteurs, etc.,) se considèrent (a juste titre ?) désavantagés par rapport à des populations exogènes. Cela ne s’est pas fait par « erreur » mais par la volonté de ceux qui nous gouvernent. Quand 42% des votants à la dernière élection présidentielle votent pour le Front National on peut dire que le tissu national se déchire : les attentats, les Merah, Mnemouche, Coulibali et d’autres - nés en France, passés par l’école gratuite de la République, occupant de logements sociaux gratuits ou presque mais qui ne se considèrent pas français quand ils ne s’affichent pas ouvertement, violemment, anti-français - ne sont, cependant, que l’expression d’un prurit. Certes préoccupant, mais qui ne doit pas cacher la vérité occultée : l’existence de masses de millions d’êtres, non assimilés, permet la constitution d’un terreau (5 à 7% selon les dernières enquêtes d’opinion - PEW- dans les pays avec une population musulmane importante) qui est propice à l’apparition de monstres (1 pour mille ? 1 pour 10.000 ?) - faites un peu d’arithmétique - comme ceux qui nous ont tellement fait peur depuis l’année 2012 et ensuite. Je sais, j’entends le cœur des justes invoquant « l’islamophobie ». Comme on a invectivé Michel Houellebecq (« Soumission » = traduction intégrale du mot « islam ») qui craint, en le prévoyant, le glissement de la « fille aînée de l’église » vers un régime de dhimmis. On a eu une sorte de reconnaissance implicite de ce qui se passe de deux manières différentes : notre Président a refusé de participer à une manif contre l’antisémitisme pour ne pas troubler la paix d’une partie de la population. Laquelle ? Une presque moitié de la population musulmane du pays, 45% qualifiant "d'action de résistance contre la colonisation" la journée du 7 octobre 2023 quand 1.200 civils et militaires israéliens ont été trucidés, torturés, violés, hommes et femmes, avec une barbarie digne des mongols d’Attila et quand 240 personnes ont été prises en otage : entre autres un bébé de neuf mois et une grand-mère de 85 ans. (Le Figaro Magazine, 19.12.2022). Le déchirement du tissu national apparaît ailleurs aussi. Depuis que l’antisémitisme existe (la nuit des temps) tout pic dans son évolution est l’équivalent du « canari dans les mines de charbon ». Faut-il rappeler l’histoire ? De même que dans les années 30 (après 1900 et après JC) 400.000 juifs quittaient l’Allemagne et l’Autriche, les juifs qui quittent la France, pas au même degré, le font pour les mêmes raisons. Le fait que les actes racistes envers cette partie de la population représentent presque 50% du total d’actes racistes violents quand elle n’est que 0,7% de la population du pays (et, environ, quinze à 20 fois moins que la population d’origine musulmane) a été (est) un facteur majeur influençant la décision de certains de quitter notre douce France. Avant 2013 on comptait quelques 600.000 juifs vivant en France. Il en restait 440.000 en 2020, plus de 150.000 ne sont plus là (Wikipedia, 2020).

*

L’économie, l’éducation et le tissu national, les trois drames actuels de notre pays, éléments principaux de son déclin, que les gouvernants vivent en déni de réalité n’ayant pas le courage d’appeler un chat, un chat. Mais ils nous parlent, comme le Président hier soir, de lendemains qui chantent.

Bon, mais pourquoi ai-je appelé le texte « Le bateau de Thésée ». Vous vous souvenez de la dispute philosophique de l’antiquité (Plutarque) : si on répare le bateau de Thésée en changeant ses pièces au fur et à mesure jusqu’à ne plus en avoir aucune d’origine, peut-on l’appeler encore le bateau de Thésée ? Car ce n’est plus le même bateau.

Soyons lucides. On a changé la classe ouvrière. On change les populations de certains territoires. On change l’origine des élèves des écoles. On remplace des églises qui ferment par des mosquées (presque 3.000 aujourd’hui). On déplace des statues et on change les habitudes chrétiennes (crèches) des mairies. A quel moment changera-t-on le nom France si on continue à laisser faire tout cela ?

 

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