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7 mai 2024 2 07 /05 /mai /2024 17:36

Le ban et l’arrière-ban de la presse bien-pensante nous a fait savoir hier soir que le Hamas a accepté une offre pour un cessez-le-feu présentée par le Qatar, l’Égypte et les EU, en faisant comprendre que si Israël ne l’accepte ou si elle continue son action militaire dans la zone de Rafah, elle se rendra coupable aux yeux du monde entier. Un moment de stupéfaction bien vite passé, le temps pour Israël de comprendre qu’il s’agit d’une offre qu’elle a indiqué, ad nauseam, qu’elle était inacceptable. De la désinformation comme moyen d’action du Hamas et de ceux qui veulent, coûte que coûte, qu’Israël apparaisse comme le coupable. Le temps que NYT titre aujourd’hui "Timeline of Recent Twists and Turns in Gaza Cease-fire Talks. Hopes for an agreement to halt the fighting and free hostages have risen and fallen repeatedly in recent days.”

Mais pas la presse française.

Le Premier ministre britannique du XIXe siècle, Lord Palmerston, aurait dit que la controverse internationale, qui avait marqué son époque, sur le Schleswig-Holstein (suzerains multiples pendant plusieurs guerres, Danemark, Prusse, Autriche) était si compliquée que seulement trois personnes, uniquement, l’avaient comprise : le prince Albert (1819-1861), qui était mort, un professeur, qui est devenu fou et lui-même, qui avait tout oublié. Curieuse introduction, non ? Non.

Tous les Présidents américains depuis Franklin D.Roosvelt jusqu’à J.Biden ont essayé, en mettant sur la table des efforts et des sous, de trouver une solution pour le conflit israélo-arabe. Il a été déguisé en israélo-palestinien car, en 1964 quand on a commencé de parler de la « libération de la Palestine » (formule cachant, déjà, la volonté d’éradiquer Israël) on a décidé (avec l’assentiment de la « communauté internationale ») d’habiller en palestiniens les arabes d’origine syrienne, égyptienne, irakienne arrivés dans ce que l’on appelait la « Terre sainte » pratiquement en suivant le retour des anciens locataires, les juifs. Deux nationalismes pour un lopin de terre grand comme quatre départements français. Aucun n’a réussi. Un, disait à son entourage qu’il allait devenir fou… « Je me suis tué pour donner un État aux Palestiniens en 2000. J’ai eu un accord qu’ils ont refusé, qui leur aurait donné tout Gaza... entre 96% et 97% de la Cisjordanie, avec des terres en Israël pour compenser, tout y était » « Ils ont dit non. Le Hamas est très intelligent. Quand ils décident de bombarder Israël, ils s’insinuent dans les hôpitaux, dans les écoles, dans les zones très peuplées, et ils sont malins. Ils ont dit qu’ils essayaient de mettre les Israéliens en position de ne pas se défendre ou de tuer des innocents » Bill Clinton, Politico, 13.05.2016.

Huit ans après, Ehud Olmert, Premier Ministre d’Israël (sous le parapluie de B. Obama ou à son initiative) a recommencé mais cette tentative a de nouveau été repoussée, cette fois par le successeur d’Arafat, Mahmoud Abbas. Et après la prise de Gaza par le Hamas en 2006, alors que des tirs de roquettes fournies par l’Iran pénétraient de plus en plus profondément en Israël, l’électorat israélien s’est déplacé de plus en plus à droite. La menace de devenir une victime du terrorisme, semble-t-il, ne pousse pas les gens à soutenir des partis qui favorisent l’extension des concessions aux terroristes. En décembre 2005, 67% des Juifs israéliens interrogés par le Israel Peace Index soutenaient l’idée d’un État palestinien indépendant, mais en juillet 2021, le nombre de partisans d’une solution à deux États avait été réduit de moitié à 34%. L’idée est devenue marginale après le 7 octobre 2023 nonobstant les cris d’orfraies de tous ceux qui ont quelque chose à dire pour les affaires du monde.

Les Palestiniens. Les pays arabes ont fait la guerre à Israël, avec le succès que l’on sait, plusieurs fois. Aucune guerre depuis la naissance au forceps d’Israël en 1948 n’a eu à voir avec une indépendance palestinienne. Lorsque cinq armées arabes ont envahi Israël en 1948, elles ne se sont pas battues pour la Palestine, mais pour sa possession. Qui obtiendrait quel morceau une fois les Juifs chassés dans la mer. Les trois guerres Égypte-Israël de 1956, 1967 et 1973 ne portaient pas non plus sur le statut d’un État palestinien, mais des luttes de pouvoir classiques entre États : qui serait le mieux placé pour atteindre la domination de certains territoires ? Les diverses incursions d’Israël au Liban n’avaient rien à voir avec la Palestine. Israël a cherché à sécuriser sa frontière contre quiconque représentait une menace mortelle pour son Nord. Après la Syrie la Jordanie a expulsé l’Organisation de libération de la Palestine d’Arafat dans une orgie d’effusions de sang (« septembre noir ») et, enfin, le Hezbollah est apparu comme un substitut iranien au Sud du Liban. Pas seulement. L’Égypte qui avait gouverné Gaza jusqu’en 1956 n’a pas voulu la reprendre ni cette année-là (guerre du Canal, France, UK), ni en 1967 (guerre de six jours), ni après 1973 (guerre du Kippour) car elle était peuplée de « Palestiniens ». Ad victoriam spolia ira, Israël a gouverné le territoire jusqu’en 2005 quand le Premier Ministre Sharon a fait évacuer 9.000 israéliens avec leurs biens y compris leurs morts. Fort de la lettre que M. Bush lui avait envoyé la 14.04.2004 : « … Israël conservera son droit de se défendre contre le terrorisme, y compris de prendre des mesures contre les organisations terroristes. Les États-Unis dirigeront les efforts, en collaboration avec la Jordanie, l’Égypte et d’autres membres de la communauté internationale, pour renforcer la capacité et la volonté des institutions palestiniennes de lutter contre le terrorisme, démanteler les organisations terroristes, et empêcher les zones d’où Israël s’est retiré de poser une menace qui devrait être traitée par tout autre moyen [...]. Fast forward : le Hamas est considéré comme organisation terroriste par les Etats Unis, l’Europe et même des pays arabes – UAE, Arabie Saoudite, Bahreïn, etc...

7 octobre 2023, le jour que les Israéliens appellent maintenant Ha’Shabbat Ha’Shchora – Shabbat Noir, jour de l’attaque terroriste du Hamas. Les commentateurs qui se sont démenés pour transmettre l’ampleur, la brutalité et l’impact psychologique de l’attaque l’ont comparé à Pearl Harbour ou à 11/9 ; l’ampleur de l’attaque était stupéfiante, avec quelques 1.200 tués et 250 enlevés, l’équivalent au prorata des populations, de 42.000 Américains assassinés et 9.000 enlevés par des terroristes en une seule journée. Pourtant, depuis sept mois, l’Administration américaine fait tout son possible pour sauver le Hamas en empêchant Israël de réaliser les buts de la guerre de défense qu’elle a déclenché : détruire le Hamas, libérer les otages, s’assurer que le territoire ne sera plus jamais en état de l’attaquer.

Curieux, non ? The Hill 29.04.24 - Une enquête CAPS/Harris révèle que 80% des Américains sont du côté d’Israël contre le Hamas. Le sondeur Mark Penn a déclaré au Hill que le chiffre n’avait pas bougé depuis le début des manifestations sur le campus. 78% disent que le Hamas ne doit plus avoir la direction de Gaza ; 67% disent qu’Israël essaie d’éviter de faire des victimes civiles ; une majorité dans chaque groupe de 35 ans et plus dit qu’un cessez-le-feu ne devrait avoir lieu qu’après que le Hamas aura libéré les otages et a été éloigné du pouvoir.

Alors quoi ? L’Administration américaine ne respecte plus les engagements de ses Présidents ? Elle n’est pas au diapason de sa population ? La démocratie a fichu le camp ? Je fais une tentative pour comprendre ou au moins mettre sur la table ce qui me paraît pouvoir aider.

  • L’Administration américaine, tout de suite après le 7 octobre a pris la position simple, le coupable pour tout ce qui se passe est Benjamin Netanyahou. Si lui il disparaît du paysage (élections anticipées, « coup d’état démocratique »…) tout se réglera et, dès lors il est nécessaire de faire durer la guerre (en empêchant Israël de réussir à détruire le Hamas) ;
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  • Les opposants au gouvernement israélien, au pays et à l’étranger, sont attachés à l’affirmation que BN est la cause principale de tout ce qui ne va pas, de l’affaiblissement de la démocratie avant le 7 octobre et le faire disparaître serait une panacée pour les malheurs d’Israël (et du monde…). Ironiquement, cette affirmation lui donne trop de crédit. Ces gens détestent tellement BN qu’ils se sont convaincus qu’il a des pouvoirs dictatoriaux comme ceux de Yahya Sinwar, le leader militaire du Hamas. Selon ce raisonnement, tout ce qui arrive - ou n’arrive pas - peut être imputé à BN, qui gouverne selon sa propre volonté. En anglais on dit « BS ». BN n’est pas le seul décideur du cabinet d’unité nationale israélien qui dirige la guerre à Gaza. On peut détester BN pour un tas de choses différentes, mais pas une seule n’a quelque chose à voir avec la conduite de la guerre à Gaza. Et c’est ce que je pense que les gens ne veulent pas réaliser en s’auto empoisonnant. Si BN était un vrai « partisan de la ligne dure », il n’aurait pas offert continuellement des concessions pour sauver quelques otages au lieu de détruire le Hamas une fois pour toutes. En fait, les Israéliens réalisent que leurs dirigeants n’ont pas été assez durs envers le Hamas au fil des ans. En outre, une autre leçon du 7 octobre a été le constat du danger de généreux échanges d’otages avec de détenus terroristes du Hamas libérés en grand nombre des prisons israéliennes. Ce n’est pas la marque d’un intransigeant BN, au contraire, c’est une caractéristique régulière de ses années de gouvernement.
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  • La preuve de ce qui précède : B. Gantz, déclare : (a) « La victoire viendra étape par étape. Nous sommes sur la bonne voie, et nous ne nous arrêterons pas. Nous entrerons à Rafah. Nous retournerons à Khan Yunis. Et nous opérerons à Gaza. Partout où il y aura des cibles terroristes - Tsahal sera là » Le «nous» est important.

(b) Officiellement intégré au cabinet de sécurité d’État d’Israël, le cabinet de guerre formé de trois membres est chargé de superviser les opérations militaires lancées par Israël à Gaza en représailles à l’attaque du Hamas. Seul décideur. A trois.

  • Les Israéliens prévoyaient une opération à Rafah pour éliminer le dernier bastion du Hamas à Gaza. Si c’est le cas, le gouvernement BN agira contre la volonté publique de l’administration Biden (et des amis européens), qui a passé le dernier semestre à remuer ciel et terre pour sauver une organisation terroriste de la destruction. Bizarrement, les déclarations et les actions de la Maison Blanche montrent que la survie du Hamas est plus importante pour elle que la sécurité du partenaire américain traditionnel, Israël. Une preuve ? En obligeant Jérusalem à « augmenter » l’aide alimentaire, médicale et l’énergie (pétrole, électricité) à Gaza, la Maison-Blanche a brisé le siège du Hamas et a exigé d’un allié de ravitailler l’armée terroriste qu’il combat. Chaque fois qu’Israël passe à l’offensive, J. Biden, surtout ses collaborateurs, anciennement tous au service de B. Obama, menacent publiquement de cesser de ravitailler Israël en armes et/ou munitions. Pour combattre la famine mythique (pas un seul mort depuis qu’on en parle), J. Biden envoie des milliers de de troupes US pour construire une jetée de 320 millions de dollars pour ravitailler, surtout, le Hamas. Un arrangement qui transformera les forces américaines en boucliers humains pour dissuader les opérations militaires israéliennes contre l’organisation terroriste.
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  • Les accords de normalisation (D.J. Trump) ont découragé le projet d’équilibre des forces au Moyen Orient de M. Obama –qui visait à renforcer les adversaires américains aux dépens de ses alliés là-bas. Accessoirement, ils ont marginalisé les « empêcheurs de tourner en rond » de longue date, les Palestiniens et la République islamique. En réalité, la politique de J.B & alea au Proche Orient n’est que l’expression de la volonté occulte de l’équipe J.B de protéger le Hamas mieux comprise dans le contexte d’un programme révolutionnaire d’initiatives nationales qui visent à reconstituer la société américaine sur de nouvelles bases. Celle qui, à son tour, exige le rejet catégorique de l’histoire et de la culture du pays, de ses arrangements sociaux existants et de l’ordre constitutionnel. Ce n’est pas l’ordre traditionnel des États-Unis au Proche-Orient que la faction révisionniste, la faction de M. Obama, est plus déterminée à démanteler, mais plutôt l’ordre existant aux États-Unis. Et ce n’est pas Israël qui est le plus visé à être réduit en poussière, mais l’Amérique. Pour que les desseins de M. Obama réussissent, triomphe aux Etats Unis, les Palestiniens doivent gagner.

 

Bon. Disons les choses comme elles sont : Dans la taxonomie perverse mais progressiste du Moyen-Orient, Israël - un État providence diversifié, pluraliste et démocratique qui accorde tous les droits aux femmes, aux gays et aux minorités religieuses - est le méchant. Les Palestiniens de Gaza, qui ont choisi en 2006 d’être gouvernés par les djihadistes militants du Hamas, qui sont intolérants à l’homosexualité (pour le moins) et ont utilisé le viol comme arme barbare le 7 octobre, sont en quelque sorte les gentils. Donc il faut les protéger. Et de J. Biden à E. Macron et au Lord Cameron on vous dit, la main sur le cœur que les Palestiniens de Gaza n’ont rien à voir avec le Hamas. Dernière enquête d’opinion, seulement 72 % d’entre eux soutiennent le Hamas. Certes, des Palestiniens souffrent et meurent inutilement et sans loi, mais c’est le Hamas, et non Israël, qui en est responsable. « Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite. » Joseph de MAISTRE, 1857.

 

Mais les sommités mondiales qui pleurent les Palestiniens veulent aussi, parce qu’ils sont malheureux, leur constituer un État. Au fait quel genre d’État ? Quelques mots sur le « méchant » (Israël) et les « gentils » nous aident à le comprendre. Car quand ils crient « from the river to the sea » ils veulent, en clair, remplacer Israël par un « état palestinien ». Pour le bonheur de la démocratie, probablement. Regardez une comparaison rapide entre Israël et les deux « simili états » palestiniens (Cisjordanie et Gaza) qui existent :

  1. Depuis 2004 (accords d’Oslo) 8 élections générales en Israël, aucune Cisjordanie et Gaza depuis 2006 ;
  2. Multiculturalisme (hautement apprécié par les progressistes) – en Israël 73,6% juifs, 21,1% arabes, 5,7% autres (chrétiens, druzes, etc.,) – pas un seul juif à Gaza ou (éventuellement) dans l’état palestinien à créer (comme dans aucun état arabe jusqu’à récemment) ;
  3. Participation politique – Israël, arabes (musulmans, chrétiens, druzes, Bédouins) élus dans les 37 parlements depuis 1948 ; aucun juif à Gaza ou en Cisjordanie ou dans les Etats arabes ;
  4. État de droit/libertés – respect des lois sous le contrôle de le Cour Suprême, totalement inexistant du côté palestinien ;
  5. Ouverture vers nations différentes – relations diplomatiques avec 6 pays autre fois ennemis pour Israël, Hamas reconnue comme organisation terroriste par les USA, Europe et même UAE et Arabie saoudite, Bahreïn ;
  6. Israël a plaidé depuis sa création pour des relations normales avec les Palestiniens ; Hamas, dès sa création (voir sa charte) se propose de détruire Israël et les juifs qui l’habitent.

Et des « idiots utiles », fils et filles de familles qui peuvent payer, aux States, 100.000$ par année d’université (Ivy League) ou 20.000€/an à Sciences Po, passent leur temps à crier « libérer Gaza » et "Israël assassin". Pour nous amuser j’ai pris deux exemples :

  • Une jeune femme : Elle prépare un doctorat à Columbia en anglais et en « littérature comparée ». Selon une page Web de Columbia, maintenant supprimée, sa recherche porte sur « Les théories de l’imagination et de la poésie interprétées à travers un prisme marxiste afin de mettre à jour et de proposer une alternative aux critiques idéologiques historicistes de l’imagination romantique ». (NYP, 02.05.24). Le monde pourrait probablement se passer du sujet de son doctorat, vous ne le croyez pas ?
  • Une autre, protestant avec un drapeau palestinien à Berkeley, qui ne résisterait pas cinq minutes dans une rue de Gaza …

Et chez nous… des Universités bloquées, même de lycéens qui scandent sur la place du Panthéon « Libérez Gaza » (ne sachant pas qu’elle avait été « libérée » en 2005. Mais, avec l’aide de médias tous (ou presque) adeptes d’un antisémitisme renaissant, on constate :

Sachant que les personnes de confession musulmane représentent env. 10% de la population totale, avec un peu d’arithmétique, vous trouverez que plus de 16 millions de nos compatriotes non musulmans (env. un quart de la population) croient qu’Israël se comporte avec les Palestiniens comme les nazis avec les juifs.

Cela étant, il faudrait se souvenir qu’il y avait un État palestinien potentiel dirigé par le Hamas dans la bande de Gaza avant le 7 octobre. Au lieu d’utiliser les milliards de dollars qui lui ont été donnés par la communauté internationale pour construire un "Singapour en Méditerranée", cet "État" a construit des centaines de kilomètres de tunnels de terreur, a lancé une guerre contre Israël et a continué à attaquer Israël pendant plus de sept mois après que ses terroristes aient rasé sa frontière avec Israël.
 
Mais, les promoteurs d’un état palestinien nouveau nous expliquent qu’il est fondamentalement nécessaire pour que l’Arabie saoudite, accepte un accord qui la lierait aux Etats Unis (ce qui constituerait un point majeur pour la victoire de J. Biden aux élections de novembre). Et qui conduirait, aussi, à la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël. Cela tant, l’hypothèse selon laquelle la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite en échange de l’établissement d’un autre État arabe défaillant et corrompu apporterait la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient est un fantasme mortel que seule l’équipe de J. Biden promeut car consistant avec sa volonté de changer l’Amérique de fond en comble.

Mais nous sommes en mai 2024. Sujet à la mode… on parle d’un accord de cessez-le-feu que le Hamas aurait accepté (cela dure depuis novembre 2023). Il prévoirait (contre l’arrêt de la guerre, l’évacuation entière des troupes du Tsahal à Gaza et le retour du Hamas, excusez du peu) de rendre pendant 42 jours, tous les trois jours trois otages israélien vivant ou mort. Et Israël devra libérer 50 détenus, régulièrement jugés et condamnés pour des crimes de sang pour chaque femme otage et 40 pour chaque homme (qu’ils soient vivants ou morts -https://www.ynetnews.com/article/h13py4vf0). On vient de l’apprendre, E. Macron dans une communication téléphonique avec BN, l’a encouragé de continuer la négociation en question.

Croire qu’un cessez-le-feu doive conduire à un État palestinien non violent et à une normalisation israélo-saoudienne, c’est succomber à l’illusion. Un cessez-le-feu laisserait les derniers bataillons du Hamas intacts (Tsahal a détruit 20 sur les 24 mais il y a encore quatre à Rafah où la guerre n’est pas encore arrivée), enhardissant sa direction et ses partisans en Cisjordanie, au Liban et ailleurs. Un cessez-le-feu inciterait le Hezbollah à intensifier son conflit avec Israël. Un cessez-le-feu renforcerait l’Iran et ses mandataires, y compris les Houthis. Un cessez-le feu pour rapatrier 33 otages (pas tous vivants). Oyez bonnes gens, il semblerait que l’ami américain essaye de convaincre Israël de l’accepter !

Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Il y a une guerre déclenchée, menée et encouragée par une organisation terroriste. Toutes les victimes civiles, les pénuries alimentaires, le manque d’abris sont le résultat de cette guerre et ne prendront fin que si le Hamas se rend et libère tous les otages. Pas de jetées sur la mer… Pas de couches pour les enfants. Pas de baisse de prix sur la farine vu qu’elle est disponible en quantités superfétatoires. La seule façon de parvenir à une aide humanitaire réelle et viable pour la population civile de Gaza est de laisser Tsahal détruire le Hamas et de libérer les otages.

Vae victis !

 

 

 


 

 

 

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