Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

27 juin 2024 4 27 /06 /juin /2024 10:48

Hamas is the enemy of the Palestinian people

This reactionary religious movement has never had any interest in national liberation.

James Heartfield

23rd June 2024

 

Le 7 octobre dernier, les Brigades Al-Qassam du Hamas ont attaqué le sud d’Israël, tuant environ 1.200 personnes et prenant 250 autres en otage. Malgré cette manifestation de barbarie antisémite, de nombreux militants anti-Israël occidentaux continuent de voir le Hamas comme une sorte de mouvement de « résistance », luttant pour la nation palestinienne.


Cette vision ne pourrait pas être plus fausse. Comme le montre la journaliste italienne Paola Caridi dans son récit ne cachant pas sa sympathique pour le Hamas, Hamas : From Resistance to Government (initialement publié en 2009 mais mis à jour l’année dernière), le Hamas n’est pas et n’a jamais été un mouvement d’indépendance nationale. Il s’agit avant tout d’un mouvement religieux intransigeant quant à la destruction d’Israël.

L’épuisement du nationalisme palestinien


Pour comprendre la nature et le développement du Hamas, il est important de comprendre le contexte historique. Le problème central ici pour les Palestiniens et les Israéliens est que leurs aspirations nationales sont irréconciliables.


Israël a été fondé en 1948, après la révolte du peuple juif contre les dirigeants britanniques de la Palestine. (Avec un mandat de la Société des Nations, les Britanniques ont pris la relève de l’Empire ottoman, qui gouvernait la Palestine depuis plus de quatre siècles, à la fin de la Première Guerre mondiale.) Pendant les années 1920 et surtout les années 1930, la population juive indigène de la Palestine a été complétée par des réfugiés d’Europe de l’Est et plus tard de l’Allemagne nazie. Cette population croissante et de plus en plus agitée s’est rebellée contre l’occupation britannique, tout comme l’ont fait les Irakiens voisins dans les années 1920 et 1940, et les Égyptiens à la fin des années 1910 et au début des années 1920. Ce faisant, ces rébellions ont revendiqué de nouvelles nations, qui ont proliféré en excipant de leurs liens avec des civilisations anciennes.

 

De nombreux Arabes, pris entre les feux de la lutte juive souvent violente pour un État israélien à la fin des années 1940, ont fui vers les territoires voisins de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, gouvernés par les Égyptiens. En 1967, Israël a vaincu la coalition arabe d’Égypte, de Jordanie et de Syrie dans la guerre des Six Jours, par ces dernièrs initiée. Lors de cette guerre, Israël a conquis la bande de Gaza et la Cisjordanie, avec leurs populations arabes. Ils sont devenus les « territoires occupés ».

 

Comme l’a démontré la guerre des Six Jours, le monde arabe a refusé d’accepter l’existence d’Israël. Les nations arabes ont considéré Israël comme un affront à leur propre indépendance. Yasser Arafat, né de parents palestiniens au Caire en 1929, a cofondé l’organisation paramilitaire Fatah à la fin des années 1950. Son but était de lutter pour un État palestinien. En 1967, le Fatah a rejoint l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui était alors un mouvement d’indépendance nationale. Et en est devenu la faction dominante. Arafat est devenu leader de l’OLP en 1969.


Les dirigeants israéliens ont toujours compris que les aspirations nationales des Palestiniens étaient inconciliables avec l’existence d’Israël. Par conséquent, le premier ministre israélien Golda Meir a insisté en 1976 dans une lettre d’opinion du New York Times qu’il n’y avait pas de « Palestiniens », seulement des Arabes, vivant en Égypte, en Jordanie et en Israël même.


Le conflit entre Israël et les Palestiniens a toujours eu une dimension internationale. Pendant la guerre froide, par crainte d’une révolte nationaliste arabe, les États-Unis et d’autres grandes puissances occidentales ont soutenu Israël, tandis que les États arabes et l’URSS ont soutenu l’OLP. Ils voyaient la Palestine comme un emblème de résistance contre la domination occidentale. Cette politisation internationale des revendications ethniques au Moyen-Orient a eu des conséquences terribles, enracinant et enflammant souvent le conflit entre Israéliens et Palestiniens.


Au cours des années 1980, l’OLP s’est retrouvée tiraillée entre deux directions différentes. D’un côté, la Jordanie et l’Arabie saoudite ont fait la paix avec l’Occident, se sont éloignés de l’URSS et ont commencé prudemment à faire la paix avec Israël. Ils voulaient que l’OLP fasse des compromis avec Israël. De l’autre côté, la Syrie et la Libye voulaient que l’OLP continue à se battre.

Les choses ont commencé à prendre de l’ampleur à la fin des années 1980 et au début des années 1990. L’OLP a été contrainte à contrecœur de reconnaître l’existence d’Israël en 1988. L’effondrement de l’URSS, principale source de soutien international de l’OLP, a exercé une pression supplémentaire sur Arafat. En 1994, il a accepté un État subordonné en Cisjordanie en tant qu’«Autorité palestinienne » (AP), lors des négociations pour les accords d’Oslo (1993-1995). Cette proposition de « solution à deux États » reflétait l’espoir des États-Unis que les revendications rivales des Israéliens et des Palestiniens pourraient être réconciliées.

La montée du Hamas


Le Hamas a été fondé en décembre 1987, dans le camp de réfugiés de Shati à Gaza, lors d’un soulèvement contre Israël, connu sous le nom de Première Intifada (1987-1993).


De nombreux commentateurs ont fait valoir que la montée du Hamas reposait sur l’échec du Fatah. Selon ce récit, le Hamas a offert le leadership inébranlable que l’organisation compromise d’Arafat ne pouvait pas donner. Pendant que le Fatah cherchait à obtenir du soutien dans les salles des comités de l’ONU, de jeunes Palestiniens ont affronté les forces de défense israéliennes pendant l’intifada. C’est à ces jeunes hommes que le Hamas a fait appel.


En décembre 1987, la première déclaration sous le nom du Hamas a été publiée. Le Hamas a déclaré qu’il voulait « éveiller les consciences de ceux qui courent après une paix malsaine, après des conférences internationales vides et des déclarations partielles comme Camp David » (où le Premier ministre égyptien Anwar Sadat a rencontré le Menachem Begin d’Israël en 1978). À partir de ce moment, selon l’histoire, le Hamas a progressivement recruté plus de partisans en dépeignant la direction du Fatah comme ayant vendu la cause de la libération palestinienne.

 

Mais, comme le montre Caridi dans son livre, il y a une autre face à la montée du Hamas. Le même communiqué de 1987 affirme également que « l’intifada est là pour convaincre » les Palestiniens « que l’islam est la solution et l’alternative », et le récit de la montée progressive du Hamas par Caridi montre que les motivations du Hamas étaient principalement religieuses. Pas politiques. Ce sont des réactionnaires de droite, pas des radicaux.


L’OLP est issue des mouvements d’indépendance nationale arabes du milieu du XXe siècle, inspirés par la pensée socialiste de Gamal Abdel Nasser, l’un des principaux dirigeants de la révolution égyptienne de 1952. Le Hamas, en revanche, était enraciné dans la tradition réactionnaire et islamiste des Frères musulmans, fondée par Hassan al-Banna en Égypte en 1928.

Les Frères musulmans, réprimés dans l’Égypte d’après-guerre, étaient tolérés en Jordanie parce qu’ils étaient considérés comme un contrepoids conservateur au radicalisme nassériste. Caridi cite un haut dirigeant des Frères musulmans expliquant le soutien de son groupe au roi Hussein de Jordanie pendant la guerre civile de « septembre noir » de 1970, lorsqu’il s’en est pris à l’OLP d’Arafat, qui était alors réfugié en Jordanie. « Nous nous sommes tenus aux côtés du roi pour nous protéger », explique le chef des Frères musulmans, « parce que si les partisans de Nasser avaient accédé au pouvoir ou si un gouvernement pronazi avait été établi en Jordanie, les Frères musulmans auraient été liquidés comme ils l’ont été en Égypte.
 

À la fin des années 1970 et au début des années 1980, les réactionnaires religieux qui allaient fonder le Hamas combattaient les radicaux de gauche pour le contrôle des syndicats étudiants en Cisjordanie et à Gaza. Selon Caridi, la violence a éclaté à l’Université Al-Najah de Naplouse en 1981, à l’École polytechnique d’Hébron en 1982 et à l’Université islamique de Gaza en 1983, où plus de 200 personnes ont été blessées.

 

La décision d’organiser les Frères dans les territoires occupés, sous la forme du Hamas, a été prise avant la première Intifada, lors d’une conférence secrète à Amman en 1983. Le but n’était pas la libération nationale de la Palestine. Il s’agissait, comme le note Caridi, de traduire « le message religieux [des Frères] en pratique politique ».

Le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine et les autres groupes qui ont formé l’OLP dans les années 1960 ont tiré leur idéologie de la gauche. Le Hamas a puisé son idéologie dans la droite religieuse. Sa charte fondatrice, publiée en 1988 et probablement rédigée par le cofondateur du Hamas, Abdul Fatah Dukhan, dit ceci:

 

« Les initiatives, ce qu’on appelle une « solution pacifique » et des « conférences internationales » pour résoudre le problème palestinien, sont contraires à l’idéologie du Mouvement de résistance islamique. parce que renoncer à toute partie de la Palestine, c’est comme renoncer à une partie de la religion. Le nationalisme du Mouvement de résistance islamique fait partie de sa religion ; il éduque ses membres à ce sujet, et ils effectuent le djihad pour hisser la bannière de Dieu sur la nation. »

Cette charte était la principale déclaration du Hamas jusqu’à ce qu’un deuxième document soit publié en 2017. Il fait plusieurs références revanchardes aux Hadiths et à la victoire de Saladin sur les Croisés. Il cite même le document notoirement antisémite falsifié par les services secrets tsaristes, Les Protocoles des Sages de Sion, comme s’il était authentique.

L’engagement du Hamas envers la Palestine est secondaire à son engagement envers Allah. L’article 11 de la charte définit la Palestine comme un bien islamique inaliénable, ou waqf. La Palestine « ne peut pas être soumise à la disposition des hommes », dit-elle, « c’est une terre islamique confiée aux générations musulmanes jusqu’au jour du jugement ». Cela signifie apparemment que « personne ne peut y renoncer en totalité ou même en partie ».

 

L’engagement du Hamas à débarrasser la Palestine du sionisme n’est pas un engagement en faveur de la liberté du peuple palestinien. C’est un engagement à assurer la subordination du peuple palestinien à Dieu. La Charte exclut également tout compromis territorial. Donc, peu importe si les partisans occidentaux de la cause palestinienne pourraient avoir l’espoir irréaliste que le Hamas va cesser le feu et conclure un accord avec Israël, le Hamas lui-même n’a pas l’intention de le faire. Comme le note Caridi, les négociateurs occidentaux ont souvent dit aux représentants politiques du Hamas que la charte de 1988 est un obstacle à toute forme de paix, mais « personne au sein de la direction du Hamas n’était prêt à la désavouer ».

 

En 1994, le Hamas a commencé à recruter des groupes de jeunes inconnus des autorités israéliennes pour mener des attaques suicides. Au début, il a été affirmé que ces attaques étaient des représailles pour les actions de Tsahal. Mais comme l’explique Caridi, « les représailles se sont transformées en une « stratégie de tension » visant à infliger le plus de dommages possibles au processus de paix émergent et à la Déclaration de principes [le premier des accords d’Oslo, signé en 1993] par [le Premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin]. Israël et la Palestine d’Arafat. Le Hamas a lancé des attaques aveugles à l’intérieur des villes israéliennes, dans des cafés, des autobus et à des carrefours bondés. Il a justifié ces attaques au motif que tous les Israéliens étaient des cibles militaires parce que tous les Israéliens entreprennent un service militaire. Ceci, note Caridi on a étendu « le concept de soldat, de sorte que les victimes d’attentats suicides n’étaient plus des civils ».

 

L’intransigeance du Hamas a peut-être été un obstacle à l’obtention d’une audience en Occident, mais elle a fait mouche avec les malheureux Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.

 

De nombreux militants anti-Israël occidentaux affirment que le Hamas résiste à l’expansionnisme rapace d’Israël. Mais ce n’est pas vraiment vrai. La montée au pouvoir du Hamas à Gaza n’a pas eu lieu en réponse à l’expansion israélienne, mais pendant une période de repli et de retrait israéliens. En vertu des accords d’Oslo, Israël a remis à l’AP les principales villes de Cisjordanie. En 2000, les forces israéliennes se sont retirées du sud du Liban, qu’elles occupaient depuis l’invasion de 1982. Puis, cinq ans plus tard, Israël a unilatéralement retiré ses forces de la bande de Gaza. Les États-Unis, l’UE, l’ONU et la Russie, qui ont tous contribué à superviser les négociations entre Israël et ses antagonistes, espéraient que le retrait d’Israël pourrait devenir la base de la solution tant attendue des deux États.

 

Mais cela n’a pas satisfait les aspirations nationales palestiniennes, ni les ambitions religieuses du Hamas. Voyant son pouvoir de négociation diminuer au cours des années de pourparlers, Arafat a secrètement encouragé le Hamas à attaquer Israël. « Arafat s’est rendu compte que les négociations sans griffes ne produiront rien », a rapporté le militant de longue date du Hamas Mahmoud Zahar, et a « recommandé au Hamas de mener un certain nombre d’opérations militaires au cœur de l’État hébreu ».

 

Le stratagème cynique d’Arafat a coûté la vie à de nombreuses personnes lorsque le Hamas, une fois de plus, a envoyé des jeunes hommes bardés d’explosifs à leur mort. C’était la deuxième Intifada, qui a duré de 2000 à 2005. Non seulement cette stratégie a gâché des vies innocentes et des recrues crédules, mais elle a également détruit le Fatah. Les faucons israéliens ont été confirmés dans leur conviction qu’Arafat n’était pas un partenaire digne de confiance, et le Hamas a obtenu le statut de champion légitime et indéfectible du peuple palestinien. Arafat a nourri la vipère qui détruira finalement le Fatah.

 

L’intransigeance du Hamas a créé un problème tactique. L’engagement religieux envers le waqf n’a laissé aucune place aux pauses dans les combats. Conscients que la population civile était lasse de la guerre, les érudits religieux du Hamas ont relancé l’idée d’hudna ou de cessez-le-feu, sur le modèle du traité du Prophète d’al-Hudaybiya avec les Makkans du 7e siècle, où il a accepté de suspendre les hostilités afin que ses partisans puissent faire le pèlerinage à La Mecque. Mousa Abu Marzook, alors chef du politburo du Hamas, a expliqué hudna comme « une façon d’accepter une solution intérimaire qui est conforme à la charia, à savoir un armistice ». Abu Marzook a expliqué : « Cela diffère d’un accord de paix en ce sens que l’armistice a une durée fixe et qu’il n’exige pas l’usurpation de droits par l’ennemi ». Ainsi, après cinq ans de la deuxième Intifada, le Hamas a offert une hudna.


Les décideurs occidentaux espéraient que c’était un signe que même le Hamas pourrait être tenté de rentrer dans le processus politique. Mais ils n’ont pas compris que la hudna était strictement temporaire et n’impliquait aucune reconnaissance du droit d’Israël d’exister. La paix, pour le Hamas, n’était (et n’est) qu’une pause tactique lui permettant de se regrouper et de se préparer à la prochaine guerre.


Au milieu des années 2000, les dirigeants occidentaux ont tenté de renforcer le Fatah et l’Autorité Palestinienne. Après la mort d’Arafat en 2004, ils ont fait pression pour que son successeur au Fatah, Mahmoud Abbas, soit élu président de l’AP. Mais une fois que le Hamas a décidé qu’il se présenterait également aux élections de l’AP, il a remporté une belle majorité à l’assemblée en 2006. Une confrontation tendue entre la présidence d’Abbas et le premier ministre du Hamas, Ismail Haniyeh, a finalement conduit au conflit à Gaza.


En 2007, les forces de la Garde présidentielle d’Abbas ont été défaites par le Hamas, qui a ensuite pris le contrôle de Gaza. C’est ainsi que le Hamas a pris le contrôle indéfini de Gaza par un coup d’État, tandis que le président Abbas a continué à gouverner la Cisjordanie et à représenter l’AP. Caridi explique bien les nombreuses tentatives du Hamas pour briser son isolement international. Il a cherché des alliances avec l’Égypte sous le bref gouvernement de Mohamed Morsi des Frères musulmans. Il a également tendu la main à la Turquie, au Qatar et, plus tard, à l’Iran. Dans le même temps, les États-Unis et l’UE ont fait des tentatives pour considérer le Hamas comme un partenaire dans la paix.

Pourtant, le Hamas n’a rien fait pour cacher ses ambitions. Plus les politiciens occidentaux invitaient le Hamas à parler, plus ses représentants indiquaient clairement que leur objectif était de détruire Israël. En 2012, le chef politique du Hamas, Khaled Mashal, a prononcé un discours dans la ville de Gaza qui a inventé le slogan adopté depuis par les manifestants universitaires américains : « La Palestine est à nous, de la mer (Méditerranée) au fleuve (Jourdain), du nord au sud. Il n’y aura pas de concessions. Pas même sur un centimètre carré de la terre. »


En 2017, après des années à répondre aux questions hostiles des journalistes et des décideurs politiques sur la charte de 1988, le Hamas en a publié une nouvelle, bien qu’il n’ait jamais répudié l’original. Le langage était plus modéré, mais le sens n’avait guère changé. La charte définit la Palestine comme la terre « qui s’étend du Jourdain à l’est jusqu’à la Méditerranée à l’ouest », c’est[mb1] -à-dire la totalité de la terre d’Israël. L’«établissement de l’entité sioniste» et l’« expulsion » des Palestiniens « n’annule pas le droit du peuple palestinien à l’ensemble de ses terres et n’y consacre aucun droit pour l’entité sioniste usurpatrice ».

 

« Le projet sioniste est un projet raciste, agressif, colonial et expansionniste basé sur la saisie des propriétés d’autrui. » On parle aussi d’adhérer aux « normes et lois internationales ». Une tentative claire de gagner la faveur des observateurs occidentaux. La charte tente même de rebaptiser l’antisémitisme du Hamas – elle affirme commodément que l’antisémitisme est un phénomène purement européen – en tant que « le Hamas ne fait pas la guerre aux Juifs parce qu’ils sont juifs, mais mène une lutte contre les sionistes qui occupent la Palestine ». Cela vise à occulter le fait que « les sionistes qui occupent la Palestine » sont juifs.

 

Il y avait encore beaucoup de signaux d’alerte tout au long de la nouvelle charte, suggérant que le Hamas se préparait à mener une guerre totale contre Israël. Elle affirme que le Hamas continuera à combattre Israël en utilisant « tous les moyens et toutes les méthodes » et appelle l’engagement à « la résistance armée », « un droit légitime garanti par les lois divines ». Mais le discours à la mode sur le respect des « normes internationales » et le désaveu totalement peu convaincant de l’antisémitisme ont réussi à tromper les puissances mondiales en leur faisant croire que le Hamas avait changé. Comme le porte-parole international du Hamas, Osama Hamdan, l’a fait remarquer au moment de la publication de la nouvelle charte, celle-ci a reçu « des réponses positives de la Suède et de la Norvège, ainsi que des signes positifs de la Grande-Bretagne… en plus des positions de soutien de la Russie et de la Chine.

 

Depuis l’attaque du 7 octobre, les forces de défense israéliennes ont occupé la majeure partie de Gaza et démantèlent la capacité de combat du Hamas. Mais les dirigeants occidentaux semblent toujours incapables de voir le Hamas pour ce qu’il est. Ils continuent de croire que le Hamas doit faire partie d’un éventuel règlement de paix. Cela repose sur un malentendu fatal. Le Hamas n’est pas un authentique représentant du peuple palestinien. C’est une expression dégénérée de l’impasse auquel que nationalisme palestinien a atteint. Il ne peut pas gouverner ou conclure un règlement qui ne soit pas le prélude à d’autres conflits.

Plus tôt les Palestiniens se débarrasseront du Hamas et de tout ce qu’il représente, mieux ce sera.

 

JH, Historien britannique, SPIKED, 23.06.24 https://vu.fr/OeMTG

 

 

 

 

 

 


 [mb1]Du nord au sud ou de l’est à l’ouest ? :-)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Liens