Alors ? Alors ? Alors ? Voilà la question que des lecteurs me posent, en ajoutant (chacun différemment) : « rien sur ce qui se passe chez nous ? » « rien sur ce qui se passe en Israël ? » « rien sur les Etats Unis ? » pourtant le blog s’appelle géopolitique ! Eh oui, ils en ont raison, je devrais écrire un peu sur ce qui se passe chez nous et ailleurs depuis, disons, ces dernières semaines.
Commençons par planter le décor. On vote pour des élections européennes et leur résultat - le RN recueille le plus grand nombre de voix - ne plaît pas à notre Président. Bertolt Brecht avait suggéré en 1953 « Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple. » Façon Louis XIV, il annonce au peuple, la dissolution de l’Assemblée nationale : « J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote ». Patatras, le peuple remet ça et notre Président et ceux qui l’entourent font appel, justement à ceux qui veulent changer le peuple (le « créoliser ») pour empêcher les maudits, les malotrus d’ouvrir les portes du pouvoir. Il aurait dû lire Emil Cioran, « De la France » -1941, « Seuls les peuples qui n'ont pas vécu ne déchoient pas - et les juifs »
Donc, commençons - comme il se doit - par parler de notre douce France. Dans le tohu-bohu qui prévaut depuis le début du mois de mai, on parle de tout et du contraire, mais on fait semblant d’ignorer le rapport de la Cour des Comptes « LA SITUATION ET LES PERSPECTIVES DES FINANCES PUBLIQUES » (147 pages, sorti début juillet 2024). Pourtant, il eut été sage d’en parler car, on aurait appris plein de choses qui pouvaient nourrir la réflexion de nos compatriotes avant/pendant les deux tours des élections législatives et au moins instiller quelques doutes sur ce que le coryphées politiques de gauche et extrême gauche comme ceux de droite et extrême droite, nous racontaient pour nous gagner à leur cause. C’est-à-dire les rêves de dépenses de plus de 250 milliards € (NFP) ou plus de 100 milliards (RN). Je vais choisir quelques pages du Rapport de la Cour des Comptes pour que les lecteurs réalisent que nous vivons depuis de lustres dans un déni de réalité et que notre avenir, celui du peuple français, semble particulièrement sombre.
On sait, depuis longtemps que la dépense publique en France par rapport au PIB est env. 10% supérieure à ce qu’elle est dans les autres pays de l’Union. Dès sa campagne pour l’élections présidentielle de 2017, notre Président a fait savoir, haut et fort, que l’Etat allait faire ce qu’il fallait pour réduire ses dépenses. Sept ans après, la Cour des Comptes nous fait savoir :
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et le graphique nous apprend qu’à part les deux années « COVID » les dépenses de l’Etat sont structurellement supérieures à 50% du PIB : Les dépenses publiques de la France représentaient 58,3 % du PIB en 2022 contre une moyenne de 49,6 % du PIB dans l'Union européenne à 27 (49,5 % du PIB en Allemagne et seulement 43,5 % aux Pays-Bas) FIPECO
On sait aussi que depuis quelques années ont nous dit que les impôts ont diminué et qu’il n’est pas question de les augmenter. Or, la Cour nous fait savoir que :
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Lisez, braves gens, la TVA (mesure de l’activité industrielle, commerciale, etc.) a diminué de 36% du total des recettes de l’Etat, en 2017 à 21% en 2023. Et, (vases communicants ?) le produit de l’impôt sur le revenu à augmenté comme celui sur les sociétés. On doit se souvenir que seulement 49% des foyers fiscaux en France payent l’impôt sur le revenu. On doit se souvenir aussi que 10% des contribuables payent 70% du total de l’impôt sur le revenu (TF1, 03.11.21).
On ne devrait pas être surpris de la paupérisation relative (et absolue ?) des classes moyennes et de la traduction politique de leurs sentiments. Comme on devrait ne pas être surpris par le produit de l’impôt sur les sociétés qui a presque doublé, passant de 6/8% du total des recettes de l’État à 11/13% au cours des trois dernières années. Ce qui, probablement, explique en partie la désindustrialisation du pays nonobstant les balivernes concernant la création d’usines (toutes, pratiquement, appartenant à des intérêts étrangers) et la création d’emplois (« 2 millions » !) en oubliant qu’il s’agit d’emplois subalternes, non créateurs de valeur, occupés, en très grande majorité, par des nouveaux immigrants.
Ce qui précède nous aide à comprendre pourquoi on assiste à
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car, non seulement les choses vont mal mais la vitesse à laquelle elles se détériorent s’accélère (la deuxième dérivée de l’équation qui traduit la courbe décrivant le sujet étant positive) :
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Voilà pourquoi notre pays ne respecte plus, depuis longtemps, les critères de Maastricht (déficit budgétaire moins de 3% du PIB), voilà pourquoi sa dette publique (car incapable de réduire ses dépenses, l’Etat s’endette). Voilà pourquoi nous pend au nez le risque de contraintes venant de Bruxelles ou du FMI, qui ne reste pas sans créer des ricochets : le taux de l’argent emprunté, aujourd’hui est de 3,2% pour nous et de 2,36% pour l’Allemagne. Sur les 300 milliards d’euros que nous empruntons, bon an, mal an, la différence de coût est, peu ou prou, de 1 milliard d’euro et le surplus env.10 milliards €.
J’arrête. Et voilà pourquoi votre fille est muette. Et je ne parle pas du déficit de la balance commerciale, des dépenses à caractère social (la Sécu=640 milliards € soit plus de 20% du PIB ! Allemagne=12,7 % du PIB en 2022 – France Stratégie) ni des effets sur l’éducation, la culture, la conservation de l’histoire du pays, etc., etc.,
De plus, la France compte la plus grande population musulmane d’Europe, soit 10 % actuellement qui devrait atteindre 17 % de la population totale en 2050. 75 % des jeunes se décrivent comme des « croyants ». Parmi les 18-25 ans, 57% soutiennent l’imposition de la charia (loi islamique), incompatible avec les valeurs démocratiques. Il est difficile d’imaginer un groupe moins susceptible de s’assimiler à la société française. Toutes les deux semaines, une autre église ferme et une autre mosquée ouvre. Il y a maintenant plus de 2.500 mosquées dans le pays de Charles Martel, dont une à Toulouse qui peut accueillir 4.000 fidèles et une à Metz pour 1.500 fidèles.
J’arrête et je ne m’occupe pas du bordel ambiant créé par la dissolution décidée par le pompier pyromane qu’est notre Président de la République. Une Assemblée Nationale sous-traitée à l’extrême gauche (majorité absolue au Bureau de l’AN, Commission des Finances itou, etc.,) mais pas de gouvernement (on s’occupe des Jeux Olympiques…), on ne sait pas qui va voter le budget du pays ni ce que l’avenir à court terme nous réserve. Les Jeux… panem et circenses (Juvenal), beaucoup de cirque et de moins en moins de pain pour ceux qui n’en avaient, déjà, pas beaucoup. Paupérisation relative (et absolue ?) une des prévisions apocalyptiques de Maurice Thorez. Résumons : La France actuelle c’est pas plus mal que si c’était pire. Colluche (Moi ça va, 2007)
Et Israël. Non, je ne parlerai ni du pogrome du mois d’octobre 2023, ni de la guerre qui a suivi et de ses conséquences pour les populations (pas toutes, mais une partie importante) qui s’étaient associées au pogrome. Je ne parlerai, non plus, de l’inversement des responsabilités qui conduisent une partie du monde à mettre en cause ces conséquences jusqu’à dénier le droit à l’existence à un Etat que la communauté internationale via l’ONU a créé il y a plus de 75 ans. Ni du fait que les récriminations y relatives se sont transformées, peu ou prou, en preuves d’un nouvel antisémitisme professé, principalement, par les extrêmes gauches mondiales et tous les bien pensants d’au moins trois sinon quatre continents. Non, je choisis de parler de ce que l’Iran fait depuis 1969, l’avènement de la République islamique : préparer la destruction totale (finale…) de l’Etat Juif. Pour faire simple, l’Iran a créé des armées aux frontières d’Israël, il paie ces armées, les arment, les forme et les dirige. Ils s’appellent le Hamas, Hezbollah, Jihad islamique ou Houthis au Yémen. Année après année, décennie après décennie, Israël ne fait que les combattre bien que son ennemi principal soit l’Iran qu’elle ne combat pas ouvertement car le « grand allié » d’Israël, les Etats Unis lui a interdit de le faire. Par exemple, en lui faisant savoir que certaines munitions commandées par Israël ne seront pas livrées car dangereuses pour les populations civiles. Aussi en demandant de ne pas entrer dans Rafah car « ce sera un carnage et cela prendra 4 mois pour évacuer les populations » Malgré les menaces répétées de J. Biden l’armée israélienne a réussi à faire exactement cela : elle a fait évacuer les populations en quatre jours et elle a saisi la zone tampon du passage de Rafah en Égypte pour arrêter le flux d’armes et de munitions qui sont introduites clandestinement dans Gaza depuis le Sinaï par une série de tunnels construits par le Hamas soutenu par l’Iran. Et J. Biden a arrêté la livraison de munitions achetées par Israël car les populations de Rafah ne devaient plus subir les bombardements. En oubliant que, quand il était VP en 2016, l’Amérique a lâché au moins 26.171 bombes autorisées par le président Barack Obama, lauréat du Prix Nobel de la paix. Cela signifie que chaque jour de 2016, l’armée américaine a bombardé des combattants ou des civils à l’étranger avec 72 bombes ; c’est trois bombes par heure, 24 heures sur 24. Ces 26.171 bombes ont été larguées sur l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen, la Somalie et le Pakistan au cours de cette année-là. Notez qu’aucune n’a été largué sur l’Iran.(Guardian, 09.04.17).
Mais derrière tout cela il y a le fait que depuis 2015 on essaye de convaincre l’Iran de renoncer à ses projets d’armement nucléaire en lui faisant plein de bonnes manières (et lui donnant accès à beaucoup d’argent) avec l’espoir que ce pays l’accepterait. Comme on « conseille » à Israël de ne rien faire contre le Hezbollah, fer de lance de l’Iran, qui tient sous le feu de ses 150.000 fusées le Nord du pays d’où Israël a évacué plus de 60.000 habitants. Pourtant, il est exclu que les choses ne changent pas dans cette région : depuis le 7 octobre 2023, le Hezbollah appuyé par l’IRGC a tiré plus de 6.800 roquettes sur Israël, tuant 28 Israéliens, blessant 184 autres et déplaçant 57.000 civils. Toutes les tentatives d’un envoyé de J. Biden comme celles de notre Président (via son ministre des Affaires étrangères) pour faire taire les armes ont échoué. Le Hezbollah n’a pas quitté la frontière avec Israël, alors que c’est ce que la résolution des Nations Unies/CS 1702 adoptée pour mettre fin à la guerre de 2006 prévoyait. 18 ans pour ne pas faire ce qui a été convenu avec le Liban et Israël pourrait être remis en question, non ? Récemment, un autre vassal de l’Iran s’est fait connaître : les Houthis, contrôlant une partie du Yémen. Selon l’armée israélienne, les Houthis ont tiré plus de 220 missiles balistiques, missiles de croisière et drones sur Israël au cours des neuf derniers mois, principalement vers la ville d’Eilat, située à l’extrême Sud du pays, en solidarité avec la bande de Gaza, où Israël combat les terroristes du Hamas. Bon à se souvenir : l’un des premiers actes du président Joe Biden en arrivant au pouvoir a été de retirer la désignation de terrorisme aux Houthis, malgré leurs attaques incessantes, à l’époque, contre les installations pétrolières et l’infrastructure civile saoudiennes. Et puis un drone Houthi arrive à Tel Aviv, rue Ben Yehuda, à environ. 100m à vol d’oiseau de l’ancienne ambassade américaine, jeudi 18.07.24 à 03:00 AM.
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10h de vol, le drone a survolé le Soudan (sans doute pas équipé pour le détecter) et environ 1.800 km de l’Egypte (de la frontière soudanaise à la Méditerranée). L’Egypte, équipée principalement par les Etats-Unis et la France, aidée par Israël pour maintenir le calme dans la péninsule du Sinaï. Complicité ?
Toujours est-il que la réaction (« disproportionnée ») à été immédiate. Le plan de la réaction a été proposé au Gouvernement dans la journée de vendredi, le Cabinet de Sécurité s’est réuni samedi à 02h30, décision à 03h00 et une armada de F-15, F-35, avions de reconnaissance, avions de ravitaillement à distance, a décollé à 03h30. Distance à parcourir (aéroport 15 km de Beersheba) - Al Hodeïda, principal port des Houthis env. 2.200 km. Alors que l’autonomie d’un F-35 est d’environ 2.800 km (à vide - Wikipédia).
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Presque trois heures après (vitesse avions 850 km/heure), à 06h10, la moitié du port Al-Hodeïda (d’où est parti le drone) a été détruite. L’armada a été de retour pour prendre le déjeuner. D’ailleurs, il semblerait que les pilotes réservistes ont posé comme condition l’heure de l’action, de manière telle qu’ils puissent être de retour pour la manif contre le gouvernement prévue pour l’après-midi, comme tous les samedis. Si je me suis donné la peine de décrire l’action contre les Houthis, regardez bien les cartes la distance Beersheba – Téhéran = environ 1.800 km, bon à savoir, non ?
Les « forces armées yéménites » viennent de confirmer « qu’elles répondront à cette « agression » flagrante et n’hésiteront pas à frapper les cibles vitales de l’ennemi israélien ». Juste pour se souvenir, aucune armée arabe n’a gagné une guerre depuis Saladin (un Kurde).
La réaction des Etats Unis à l’action d’Israël a été rapide est simple : « Nous n’avons pas aidé Israël dans son action au Yémen » Les Etats Unis, qui se sont associés aux pleureuses du monde entier pour décrier « la famine à Gaza » jusqu’à y créer un pont flottant de 230 millions de dollars qui ne peut pas flotter. Et je laisse de côté le gnome de Bruxelles qui a fait savoir que « La famine est utilisée comme arme de guerre. Israël provoque la famine à Gaza ce qui est une crime de guerre ». On trouve tout à Gaza mais on attend encore que quelqu’un trouve un mort de faim.
J’arrête. En vérité, le plus grand obstacle pour l’armée israélienne dans la guerre qu’elle mène contre les suppôts de l’Iran n’est personne d’autre que J. Biden et son équipe qui, probablement - étant donné la décision de leur patron d’abandonner la tentative d’un deuxième mandat - a dirigé (dirige) les États-Unis – en clair, l’équipe de M. Obama qui était en service pour un troisième mandat présidentiel. Pour arriver à faire avaler à Israël la « solution à deux états » En utilisant comme argument, aussi, que 145 membres de l’ONU reconnaissent actuellement un État palestinien, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il existe. Plus important encore, la « Palestine » c’est l’Autorité Palestinienne dirigée par un dictateur vieillissant, qui est à la 19e année de son mandat de quatre ans, et que 80% des Palestiniens veulent faire démissionner. L’AP qui a perdu le contrôle de Gaza au profit du Hamas en 2007, et à ce jour qui perd progressivement le contrôle de son territoire en Judée-Samarie.
Deux états ? Peut-être, après la destruction des potentiels nucléaires, conventionnels, industriels-pétroliers, iraniens. Deux États avant – faire de la Cisjordanie un troisième front sans défense dans la guerre d’annihilation menée par l’Iran – hors de question pour 99% de la Knesset et 67% des israéliens. « En envisageant des concessions politiques ou diplomatiques plus larges à l’égard de l’Iran ou d’autres ennemis djihadistes, Jérusalem devrait garder à l’esprit que les opérations ennemies (guerre et terrorisme) ne sont jamais vraiment pour la fin d’une prétendue « occupation » ou la légitimation de la souveraineté palestinienne. Un État palestinien ne pourrait jamais satisfaire l’Iran ou ses adversaires islamistes. Au lieu de cela, il deviendrait un danger « multiplicateur de force » d’une ampleur potentiellement existentielle. » Louis René Beres, JP, 17.07.24. Personne en Israël ne veut une guerre avec l’Iran. Mais quelles sont les options? Les Iraniens croient maintenant qu’ils ont trouvé le point faible d’Israël. Enfin, ils ont découvert un moyen de l’attaquer efficacement avec des hordes de barbares arabes traversant les frontières pour massacrer des israéliens. Pense-t-on vraiment que l’Iran ne tentera pas de répéter encore et encore cette tactique?
Le résultat de tout cela : après des mois passés à rejeter les propositions de cessez-le-feu et retour des otages israéliennes et à attendre d’autres concessions, le Hamas a commencé à offrir ses propres concessions. Ca sent le roussi. Surtout après la disparition probable du No.2, tête pensante de l’aventure militaire qui a conduit à la destruction totale de Gaza et à une misère noire pour sa population.
Alors ? Y aura-t-il la paix un jour ? Comptez les chances sur les doigts d’une main (qui n’en a pas). En attendant, Israël invente :
German naval commander in Israel to discuss unmanned sub –
Commander of the German Fleet and Vice Chief of the German Navy Vice Admiral Jan Christian Kaack visited Israel last week and had talks about BlueWhale with Israel Navy Commander David Saar Salama. (Après presentation au Portugal).
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