Le 27 octobre, dans une échauffourée à Clichy sous Bois, deux gamins pensaient échapper à un contrôle de police en se réfugiant dans un poste de transformation de l’EDF : ils sont morts électrocutés. Un prétexte, comme un autre, pour voir les banlieues de Paris, d’abord, s’enflammer et l’incendie se propager vers plusieurs villes de France.
Ensuite, des bandes de « jeunes » musulmans, nord-africains, noirs, ont tenu le haut du pavé, s’affrontant aux forces de l’ordre et détruisant ce que, en réalité, ils haïssent : les écoles, les salles de spectacle et des symboles de la société moderne. En particulier les voitures des habitants des quartiers qu’ils semblent vouloir contrôler (les « zones de non droit »).
De Londres à Paris, des Pays Bas au Danemark, le découpage de territoires où l’Etat-hôte n’a plus le droit d’entrer autrement qu’avec des cars de police ou des voitures de pompier, est en marche.
Et la vulgate dominante s’empresse de justifier ce qui se passe : humiliations, pauvreté, racisme seraient les causes uniques de la non intégration de la … deuxième et de la troisième génération de populations d’origine maghrébine !
Mais la pauvreté n’est pas l’apanage exclusif de ces populations. Depuis le début du 20ème siècle, les polonais venus descendre dans les mines de charbon, les italiens fuyant la crise en Italie pour être maçons en France, les espagnols et les portugais, d’abord hommes à tout faire ensuite entrepreneurs, les vietnamiens et les chinois ont tous connu la pauvreté, la misère et difficulté de s’intégrer. Mais ils ont presque tous réussi car deux facteurs d’intégration, au moins, jouaient pleinement leur rôle : l’église et l’école. L’injection massive de populations non intégrables car musulmanes (devenir laïque confine à l’apostasie et, à ce titre est condamnable par la mort dans les pays « progressistes » comme l’Arabie Saoudite ou l’Iran) en Europe est en train de faire de
Intégrer des populations qui n’en veulent pas (ou qui ne le peuvent pas à cause de leur attachement aux fondements d’une religion dont les trois piliers sont la conquête du monde, le prosélytisme et la charia – qui exclut une moitié de l’humanité des droits de l’autre moitié, car femmes) a conduit et conduira à l’échec de toute politique d’intégration. Et ce n’est pas les incantations des élites bien pensantes qui sont prêtes à jurer que, si, le « modèle français » (ou hollandais ou anglais …) marche, qui feront que l’on verra dans les années à venir l’intégration de ces populations et de ses descendants comme on a vu celle des polonais, des italiens, des espagnols et d’autres vietnamiens et chinois. Pour ne pas parler des populations de l’Europe de l’Est, dernières à arriver en Europe de l’Ouest, certes pour vivre dans des sociétés riches mais, certes aussi, pour s’insérer dans le tissu vivant de ces pays. Apprendre la langue, penser « français », ne pas se replier sur une « communauté d’origine », s’exposer aux différences de l’autre, ces immigrés de dernière date n’ont lésiné devant aucun effort pour qu’eux ou leurs enfants deviennent des français à part entière. Et la pauvreté -la belle affaire- ils l’ont connue, eux qui n’ont eu ni RMI, ni CMU ni des allocations familiales pour des familles à quatre femmes et quinze enfants …
Et s’il y a une responsabilité des pays-hôtes elle est, sans aucun doute, liée à l’irresponsabilité des mêmes élites qui ont introduit, comme un cheval de Troie, le « multiculturalisme ». Et on a assisté, impuissants, au rejet de la culture dominante par celles minoritaires, quand il ne s’est agit de lui imposer les limitations propres à des cultures ou religions dont la conception du monde retarde de plusieurs siècles par rapport à l’héritage des Lumières.
Nos sociétés se trouvent confrontées à des populations qui ne se sentent, d’aucune manière, solidaires du destin de l’Europe et qui pratiquant la « victimisation » transfèrent leur incapacité d’être sur nous ne faisant que demander constamment « encore quelque chose » pour les faire sortir de leur état de misère.
Deux conclusions s’imposent : la première, aucune solution ne peut être trouvée pour faire face à un problème insoluble et, la deuxième, qu’à cela ne plaise aux tenants des thèses de l’avant-garde multiculturelle, nous sommes bien devant les prémices d’une guerre de civilisations. Le seul exemple dans l’histoire de l’humanité où l’Islam, en tant qu’organisateur de la vie sociale, a été vaincu est celui d’Atatürk, en Turquie. Et le garant du régime laïc est l’armée turque … Leçon à méditer, surtout pour ceux qui ont prôné, comme Jacques Chirac, familier des fausses analyses et décisions, l’entrée de