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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 21:04

La presse française …

On est devenu blasé devant les ignominies dont se rend coupable la presse française dès qu’il s’agit de l’islam, de l’islamisme ou la « résistance » des  « militants » ou « activistes » du monde entier à "l’impérialisme américain" et à son « valet », « le petit Satan » - j’ai nommé Israël. Mais il y a des moments où elle se dépasse. Si, si, c’est encore possible.

Voilà  une information brute :

Imad Fayez Mughniyeh, commandant suprême du Hezbollah et planificateur des principales opérations terroristes contre Israël, Etats-Unis et la France pendant les 25 dernières années, a été tué  dans l’explosion d’une bombe dans sa voiture, à Damas au Tanzim Kafr Susa dans la nuit du mardi 12 février. En 1982, il a orchestré les bombardements-suicide des casernes des marins français et américains de Beyrouth, pendant lesquels 241 soldats américains et 58 soldats français ont été tués. En 1983, il a orchestré le bombardement de l’ambassade des USA, qui a tué 63 personnes et a éliminé le personnel supérieur de la CIA au Moyen-Orient. En 1985, il a détourné le vol 847 de TWA et a été responsable de la mort qui a suivi du plongeur Robert Stethem de la marine américaine.

Mughniyeh était également à l’origine de nombreux kidnappings brutaux d’occidentaux à Beyrouth dans les années 80, les plus connus étant ceux du colonel William Francis Buckley (assassiné ensuite) et de Terry Anderson.

Après de nombreuses tentatives pour le capturer, le FBI l’a inscrit en 2001 sur sa liste des 22 terroristes les plus recherchés et une prime de $25 millions, identique à celle pour Ben Laden, a été mise pour sa tête. Il figurait parmi les personnes les plus recherchées d’Interpol.

Mécontent de sa prestation pendant la guerre  du Liban contre Israël en 2006, Téhéran a limogé le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasralah de sa charge de  commandant suprême et l'a remplacé avec Mughniyeh.

Et voila maintenant l’essentiel des relations de la presse française :

Le Monde : « Moughniyeh, qui était âgé de 45 ans, a été tué mardi en fin de soirée par l'explosion d'une bombe posée dans sa voiture. Il figurait depuis longtemps sur une liste d'étrangers qu'Israël cherchait à éliminer ou à arrêter. Les Etats-Unis avaient offert une récompense pour sa capture. 

Il avait été impliqué en 1983 dans les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis et les QG de soldats américains et français à Beyrouth, qui avaient fait plus de 350 morts, ainsi que dans une série d'enlèvements d'Occidentaux dans les années 1980 au Liban. L'attentat de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires portait aussi sa marque.»

Libé : « Recherché par Interpol, soupçonné d’avoir été l’auteur de l’enlèvement d’un chef de l’antenne de la CIA à Beyrouth en 1984 et inscrit sur la liste «des terroristes les plus dangereux» recherchés par les Etats-Unis, le dirigeant du Hezbollah Imad Moughnieh est mort. »

Le Figaro : sous le titre « Un chef militaire du Hezbollah a été assassiné » ce journal qui est devenu le repaire de tout ce qui est anti-israélien, pro-palestinien et pro-arabe, écrit (avec l’aide d’AFP et du BBC …) : « Imad Mughnieh, un cadre militaire du Hezbollah, a été tué mardi soir dans l'explosion d'une voiture piégée à Damas, en Syrie. »

Pourquoi ? Par delà la désinformation érigée au rang de ligne éditoriale des principaux journaux français, on devrait se demander le pourquoi de la chose. Pourquoi oublie-t-on, pour commencer les 58 soldats français morts à Beyrouth dans un attentat organisé par cet assassin ? Pourquoi oublie-t-on qu’il figurait parmi les personnes les plus recherchées par Interpol ? Pourquoi l’ignoble coiffeur le présente-t-il comme « un chef militaire du Hezbollah » quand il s’agissait en réalité du « commandant suprême » de cette non moins ignoble milice stipendiée par l’Iran et la Syrie ? Et pourquoi pour l’immonde il a été « tué », pour Libé il est « mort » et pour le même coiffeur il a été « assassiné » ? Vous voulez savoir par qui ? Lisez la suite, vous verrez, par Israël.

Tout cela pose trois problèmes :

a.       le rôle de la Syrie : chaque fois que l’on demandait à la Syrie de fermer les centres terroristes à Damas la réponse était identique : il n’y a à Damas que des bureaux d’activités pacifiques ; la Syrie participe à Interpol, comment se fait-il que le mandat de recherche émis pour arrêter cet assassin recherché a-t-il été ignoré ?

b.      la complicité de la presse française : passer sous le silence les méfaits de ce sinistre individu (que, sans doute, 70 vierges attendaient …) sans le situer dans la confrérie de tueurs lancés par l’Iran contre l’Occident (et en premier lieu contre Israël et les Etats-Unis) confine à une complicité passive qui semble traduire une certaine « tolérance » ; ne pas souligner le fait qu’il tenait boutique ouverte à Damas, ne peut pas être innocent, surtout de la part d’une feuille de chou qui s’est adjoint tout ce qu’il y a de plus pro-palestinien ou pro-arabe parmi les « grands reporteurs »  disponibles pour une solde adéquate à cracher du venin sur tout ce qui s’oppose à la marche en avant de l’islamisme ;

c.       la vulnérabilité de la Syrie – commencer par accuser Israël d’avoir assassiné  cet individu confine, certes, au prêt que l’on ne fait qu’aux riches … Mais on pourrait se poser la question de savoir si Israël est réellement tellement fort pour pouvoir assassiner un chef terroriste qui se cache de puis 25 ans en plein milieu de Damas, non ? Et si la réponse est positive, on devrait dire que l’on ne donnera plus un fifrelin pour la protection que la Syrie accorde aux terroristes de tout poil.

Pour la bonne bouche : Ben Laden a pris comme modèle pour sa lutte contre l’infidèle le bonhomme que la presse française amnistie en réalité en occultant ses ignobles saloperies. Et le Guide Suprême de l’Iran l’a adoubé depuis des lustres. La télévision iranienne vient de prononcer le panégyrique de l’assassin : « une page d’or dans la lutte historique de l’humanité contre les Sionistes ». C’est dire qu’il y a le deuil des deux côtés et que naturellement … on accuse Israël.  Pourvu que ce fût vrai !

 

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