28 décembre 2008
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Ce qui devait arriver est arrivé. Le dernier texte mis en ligne dans ce blog, d’une manière prémonitoire (pas beaucoup de mérite … c’était écrit sur les murs …) se terminait par : Alors ? Si personne ne veut mourir pour Gaza … on va mourir à Gaza. Les jours qui viennent nous apprendrons que le temps où un juif qui a réussi, au delà de tout espoir, prêchait « tendre la deuxième joue » est révolu depuis longtemps. Le drame c’est que l’on est toujours obligé de suivre la loi du Talion. »
110 avions ont détruit en 3 minutes (un seul passage) 97% des plus de 100 cibles qui leur étaient assignées. Toutes les infrastructures militaires, de communication et de commandement du Hamas ont été pulvérisées. Y inclus l’essentiel des « usines » de fabrication des fusées « artisanales » et leurs dépôts de stockage. On sent là dedans la « patte » de Ehud Barak, celui qui a commandé l’action « Entebbé » ou des incursions inimaginables à Beyrouth du temps ou les terroristes d’Arafat avaient transformé la ville (et le pays, le Liban …) en territoire sous leur coupe. Plus de 250 « activistes » ou « militants » ou « combattants » du Hamas tués, ils sont en train de réfléchir maintenant sur l’ineptie de leur organisation dans les bras des vierges aux yeux noirs du paradis pour terroristes musulmans. Des officiels palestiniens attestent le fait que la plupart des morts sont des membres des services de sécurité du Hamas y inclus plusieurs commandants de rang supérieur. Il y aurait aussi des victimes civiles … Si des civils sont morts il faut se souvenir que, d’un côté, le Hamas construit ses infrastructures militaires dans le centre des villes (comme le Hezbollah au Liban), et que, d’un autre côté, le « peuple palestinien » a bien voté pour eux et pour leur programme de destruction d’Israël.
C’est donc la guerre. Le Général William Tecumseh Sherman, pendant la guerre de sécession disait "La guerre est la cruauté. Il ne sert à rien de tenter de l'adoucir. Plus elle est cruelle, plus tôt elle sera terminée. Toute tentative visant à faire la guerre facile et sans pertes, se traduira par l'humiliation et la catastrophe. » Pendant des jours et des jours, bravant les conseils qui leurs étaient donnés par tous les pays arabes, le Hamas n’arrêtait pas de fanfaronner en multipliant par 30 ou 40 le nombre de fusées tirées journellement contre le Sud d’Israël et en faisant savoir, urbi et orbi, que si Israël les attaquait « ils ouvriront les portes de l’enfer »… Et ils résumaient leur position « la trêve, c’est fini, nous sommes prêts à mourir ».
Les voilà maintenant parler de massacre et diriger le chœur des idiots utiles d’Europe surtout (car la « rue arabe » n’a pas besoin de beaucoup pour se déclencher contre Israël) pour obtenir la « condamnation de l’agression barbare d’Israël ». Le Ministre des Affaires Etrangères de l’Egypte, en conférence de presse, déclare « L'Egypte a longtemps mis en garde, celui qui refuse de comprendre les avertissements doit prendre ses responsabilités'' Naturellement, l’Egypte est accusé par le Hamas de collusion avec Israël.
On devrait, pourtant, se souvenir que le Hamas a pris le pouvoir à Gaza par un coup de force contre l’Autorité Palestinienne qui est « l’expression de l’OLP, unique représentant du peuple palestinien ». Comme on devrait accepter l’idée, qu’en vertu du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, le peuple palestinien ayant voté majoritairement pour le Hamas … devrait comprendre qu’il y a un temps où on solde les comptes. Et quand on n’arrête pas de dire que l’on veut faire disparaître Israël, quand on n’arrête pas « les attaques à la roquette visant à tuer des civils israéliens » (Tony Blair, envoyé du « Quartette » pour le Proche Orient) il faut s’attendre, tôt ou tard, au règlement des comptes. Combien de morts suite aux bombardements anglo-américains de février 1945 à Dresde ? 25.000 ? 50.000 ? La décision avait été prise par Churchill qui avait fait sien le mot du Général Sherman.
Cependant, parmi d’autres, deux choses différencient la situation actuelle de celle de la guerre de sécession ou de la deuxième guerre mondiale. La première, l’information instantanée en images et paroles, les deux enflammant tous ceux qui sont, surtout, pour un des camps. La deuxième c’est le parti pris mondial, global, sans exception, des médias contre Israël. Etat Juif devenu juif des états contre lequel l’antisémitisme le plus primaire s’en donne à cœur joie sous couvert d’opposition à la « politique d’Israël ». Jusqu’à y compris véhiculer, pour l’accréditer, l’idée de « l’erreur historique de la création d’Israël » (Michel Roccard).
Un exemple parmi des milliers : Le Figaro, en première page, sous la signature de l’AFP titre : Gaza : l’ONU condamne. Ouvrez le journal et vous trouverez « Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à la fin immédiate de toutes les activités militaires dans la bande de Gaza, dans une déclaration non contraignante lue par son président en exercice, l'ambassadeur de Croatie Neven Jurica. » Et Ban ki Moon, Secrétaire Général de l’ONU, tout en demandant l’arrêt des hostilités souligne qu’il condamne la poursuite des attaques à la roquette par des militants palestiniens et est profondément affligé que les appels répétés au Hamas pour que ces attaques cessent n'ont pas été entendues. Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas ce passage ni dans le Figaro ni dans aucun « journal d’information » français … dont la désinformation est érigée au rang de ligne éditoriale dès qu’il s’agit d’Israël.
Mais il n’y a pas que la France. Le perfide Albion … ne pouvait pas être en reste. Les deux feuilles de choux (« bibles » des journalistes de gauche de tous les pays) se déchaînent. Le Sunday Telegraph affirme notamment qu'Israël a changé les règles du jeu en attaquant des terroristes du Hamas qui n'étaient pas en opération sur le terrain (demande déguisée pour une « guerre en dentelles » avec avertissements préalables …). Tandis que le Guardian assimile pour sa part la situation à Gaza aux massacres de Sabra et Chatila (sans rappeler que c’est des chrétiens qui ont massacré des musulmans qui avaient massacrés des chrétiens qui …, le tout au Liban).
Ce qui est le plus curieux c’est que notre président sort de l’armoire de communiqués du Quai d’Orsay la vieille et éculée antienne de « la force disproportionnée ». Du désengagement de Gaza en 2005 et jusqu’à ce jour, plus de 6.000 fusées ont été tirées par le Hamas contre Israël : aucune condamnation pour « force disproportionnée ». Même les pays arabes ont quelques difficultés à se mettre d’accord sur la tenue d’une réunion pour condamner d’une seule voix Israël. Ils devaient se rencontrer aujourd’hui, en urgence mais … ils ne le feront que le 2 janvier. Comment ? Faire attendre les frères palestiniens encore une semaine ? Cela ressemble à la volonté de laisser Israël casser le Hamas autant que faire se peut, non ? Et pour que l’on ne se trompe pas, Monsieur Moubarak explique à l’Europe que ceux qui tirent les ficelles sont l’Iran et la Syrie et que l’Europe a tort d’accorder le bénéfice du doute à ce dernier pays dont l’unique but poursuivi est de reprendre le contrôle du Liban.
La France (l’Europe) devrait, peut-être, remarquer les déclarations de Mahmoud Abbas au Caire, en conférence de presse avec le Ministre Egyptien des Affaires Etrangères : "Nous leur avons parlé et leur avions dit : S'il vous plaît, nous vous demandons de ne pas mettre fin au cessez-le-feu. Laissez-le continuer ". Il a ensuite prôné le retour au dialogue le plus vite possible en ajoutant que ''le Hamas aurait pu éviter le massacre à Gaza''. Tandis que le ministre égyptien, Aboul Gheit, a également attaqué le Hamas, affirmant que le groupe avait empêché des personnes blessées lors de l'offensive israélienne de passer en Égypte pour recevoir des soins médicaux. Et à une question « qui était à blâmer pour la situation dans la bande de Gaza » sa réponse fuse, "Demandez-le à la partie qui contrôle la bande de Gaza."
Nonobstant la volonté de l’Europe d’apaiser l’ogre islamiste, nonobstant la propension générale des élites bien pensantes à diaboliser Israël pour mieux le délégitimer, quelque chose est en train de se passer à l’échelon mondial. Une certaine révulsion contre la terreur islamique, certes, pour l’instant quand il s’agit de ce qui se passe en Indonésie, en Thaïlande ou à Bombay, commence à se manifester avec de plus en plus de vigueur. L’espoir n’est pas perdu, donc, qu’un jour les assassinats-suicides, les actions terroristes de tout poil, les tirs de fusées, fussent-elles « artisanales », tout ce dont Israël a bénéficié en premier par rapport au reste du monde, soit considéré comme l’expression de la barbarie islamiste qui ne se justifie par rien d’autre que la volonté de détruire ceux qui ne sont pas les adeptes du prophète … Et qui sait, à partir de là (mais cela a commencé déjà …) le monde entier commencera à se détacher de la « cause palestinienne ». D’évidence, rien n'a été plus nuisible à la cause de l'indépendance palestinienne ces derniers temps, que le Hamas, avec son coup de force pour expulser l’Autorité Palestinienne de Gaza et sa décision de créer, avec l’aide de l’Iran, une armée de 17.000 hommes dans la bande de Gaza (l’équivalent de 1 Million de soldats pour la France au prorata des populations …).. Non pas pour libérer Gaza car … le dernier soldat israélien comme le dernier israélien, tout court, avaient quitté Gaza en juin 2005 ! Une armée ? La population souffre ? Faut savoir ce que l’on veut. Si c’est la guerre il ne faut pas ensuite crier « maman, bobo » bien que toutes les mamans des terroristes palestiniens, de gauche, de droite et d’ailleurs (même Hugo Chavez du Venezuela, c’est dire …) accourent pour panser les plaies infligées par la « soldatesque » israélienne.
A ceux qui (le Conseil de Sécurité, l’Europe, notre président …) réclament un cessez-le-feu immédiat, le même ministre égyptien dit ''Pour parvenir à une trêve, il faut que les deux protagonistes la soutiennent''. Ce à quoi le Hamas répond par élargir la zone sur laquelle il tire des fusées, cette fois-ci ayant un rayon d’action de plus de 40 km, menaçant plus de 10% de la population d’Israël, fusées venant d’Iran, via le Canal de Suez et le Sinaï tandis que l’Egypte regardait ailleurs …
Mais comme d’habitude, le dernier mot revient au Guide Suprême (la Colonel Khadaffi) qui ne mâche pas ses mots : « Pas de paix, pas de négociations, nous ne voulons ni paix ni discussions ».
Echo tardif des trois NON de Khartoum il y a 41 ans mais qui dit ce qu’il faut comprendre : rien de nouveau sous le soleil …
110 avions ont détruit en 3 minutes (un seul passage) 97% des plus de 100 cibles qui leur étaient assignées. Toutes les infrastructures militaires, de communication et de commandement du Hamas ont été pulvérisées. Y inclus l’essentiel des « usines » de fabrication des fusées « artisanales » et leurs dépôts de stockage. On sent là dedans la « patte » de Ehud Barak, celui qui a commandé l’action « Entebbé » ou des incursions inimaginables à Beyrouth du temps ou les terroristes d’Arafat avaient transformé la ville (et le pays, le Liban …) en territoire sous leur coupe. Plus de 250 « activistes » ou « militants » ou « combattants » du Hamas tués, ils sont en train de réfléchir maintenant sur l’ineptie de leur organisation dans les bras des vierges aux yeux noirs du paradis pour terroristes musulmans. Des officiels palestiniens attestent le fait que la plupart des morts sont des membres des services de sécurité du Hamas y inclus plusieurs commandants de rang supérieur. Il y aurait aussi des victimes civiles … Si des civils sont morts il faut se souvenir que, d’un côté, le Hamas construit ses infrastructures militaires dans le centre des villes (comme le Hezbollah au Liban), et que, d’un autre côté, le « peuple palestinien » a bien voté pour eux et pour leur programme de destruction d’Israël.
C’est donc la guerre. Le Général William Tecumseh Sherman, pendant la guerre de sécession disait "La guerre est la cruauté. Il ne sert à rien de tenter de l'adoucir. Plus elle est cruelle, plus tôt elle sera terminée. Toute tentative visant à faire la guerre facile et sans pertes, se traduira par l'humiliation et la catastrophe. » Pendant des jours et des jours, bravant les conseils qui leurs étaient donnés par tous les pays arabes, le Hamas n’arrêtait pas de fanfaronner en multipliant par 30 ou 40 le nombre de fusées tirées journellement contre le Sud d’Israël et en faisant savoir, urbi et orbi, que si Israël les attaquait « ils ouvriront les portes de l’enfer »… Et ils résumaient leur position « la trêve, c’est fini, nous sommes prêts à mourir ».
Les voilà maintenant parler de massacre et diriger le chœur des idiots utiles d’Europe surtout (car la « rue arabe » n’a pas besoin de beaucoup pour se déclencher contre Israël) pour obtenir la « condamnation de l’agression barbare d’Israël ». Le Ministre des Affaires Etrangères de l’Egypte, en conférence de presse, déclare « L'Egypte a longtemps mis en garde, celui qui refuse de comprendre les avertissements doit prendre ses responsabilités'' Naturellement, l’Egypte est accusé par le Hamas de collusion avec Israël.
On devrait, pourtant, se souvenir que le Hamas a pris le pouvoir à Gaza par un coup de force contre l’Autorité Palestinienne qui est « l’expression de l’OLP, unique représentant du peuple palestinien ». Comme on devrait accepter l’idée, qu’en vertu du droit des peuples à disposer d’eux mêmes, le peuple palestinien ayant voté majoritairement pour le Hamas … devrait comprendre qu’il y a un temps où on solde les comptes. Et quand on n’arrête pas de dire que l’on veut faire disparaître Israël, quand on n’arrête pas « les attaques à la roquette visant à tuer des civils israéliens » (Tony Blair, envoyé du « Quartette » pour le Proche Orient) il faut s’attendre, tôt ou tard, au règlement des comptes. Combien de morts suite aux bombardements anglo-américains de février 1945 à Dresde ? 25.000 ? 50.000 ? La décision avait été prise par Churchill qui avait fait sien le mot du Général Sherman.
Cependant, parmi d’autres, deux choses différencient la situation actuelle de celle de la guerre de sécession ou de la deuxième guerre mondiale. La première, l’information instantanée en images et paroles, les deux enflammant tous ceux qui sont, surtout, pour un des camps. La deuxième c’est le parti pris mondial, global, sans exception, des médias contre Israël. Etat Juif devenu juif des états contre lequel l’antisémitisme le plus primaire s’en donne à cœur joie sous couvert d’opposition à la « politique d’Israël ». Jusqu’à y compris véhiculer, pour l’accréditer, l’idée de « l’erreur historique de la création d’Israël » (Michel Roccard).
Un exemple parmi des milliers : Le Figaro, en première page, sous la signature de l’AFP titre : Gaza : l’ONU condamne. Ouvrez le journal et vous trouverez « Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à la fin immédiate de toutes les activités militaires dans la bande de Gaza, dans une déclaration non contraignante lue par son président en exercice, l'ambassadeur de Croatie Neven Jurica. » Et Ban ki Moon, Secrétaire Général de l’ONU, tout en demandant l’arrêt des hostilités souligne qu’il condamne la poursuite des attaques à la roquette par des militants palestiniens et est profondément affligé que les appels répétés au Hamas pour que ces attaques cessent n'ont pas été entendues. Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas ce passage ni dans le Figaro ni dans aucun « journal d’information » français … dont la désinformation est érigée au rang de ligne éditoriale dès qu’il s’agit d’Israël.
Mais il n’y a pas que la France. Le perfide Albion … ne pouvait pas être en reste. Les deux feuilles de choux (« bibles » des journalistes de gauche de tous les pays) se déchaînent. Le Sunday Telegraph affirme notamment qu'Israël a changé les règles du jeu en attaquant des terroristes du Hamas qui n'étaient pas en opération sur le terrain (demande déguisée pour une « guerre en dentelles » avec avertissements préalables …). Tandis que le Guardian assimile pour sa part la situation à Gaza aux massacres de Sabra et Chatila (sans rappeler que c’est des chrétiens qui ont massacré des musulmans qui avaient massacrés des chrétiens qui …, le tout au Liban).
Ce qui est le plus curieux c’est que notre président sort de l’armoire de communiqués du Quai d’Orsay la vieille et éculée antienne de « la force disproportionnée ». Du désengagement de Gaza en 2005 et jusqu’à ce jour, plus de 6.000 fusées ont été tirées par le Hamas contre Israël : aucune condamnation pour « force disproportionnée ». Même les pays arabes ont quelques difficultés à se mettre d’accord sur la tenue d’une réunion pour condamner d’une seule voix Israël. Ils devaient se rencontrer aujourd’hui, en urgence mais … ils ne le feront que le 2 janvier. Comment ? Faire attendre les frères palestiniens encore une semaine ? Cela ressemble à la volonté de laisser Israël casser le Hamas autant que faire se peut, non ? Et pour que l’on ne se trompe pas, Monsieur Moubarak explique à l’Europe que ceux qui tirent les ficelles sont l’Iran et la Syrie et que l’Europe a tort d’accorder le bénéfice du doute à ce dernier pays dont l’unique but poursuivi est de reprendre le contrôle du Liban.
La France (l’Europe) devrait, peut-être, remarquer les déclarations de Mahmoud Abbas au Caire, en conférence de presse avec le Ministre Egyptien des Affaires Etrangères : "Nous leur avons parlé et leur avions dit : S'il vous plaît, nous vous demandons de ne pas mettre fin au cessez-le-feu. Laissez-le continuer ". Il a ensuite prôné le retour au dialogue le plus vite possible en ajoutant que ''le Hamas aurait pu éviter le massacre à Gaza''. Tandis que le ministre égyptien, Aboul Gheit, a également attaqué le Hamas, affirmant que le groupe avait empêché des personnes blessées lors de l'offensive israélienne de passer en Égypte pour recevoir des soins médicaux. Et à une question « qui était à blâmer pour la situation dans la bande de Gaza » sa réponse fuse, "Demandez-le à la partie qui contrôle la bande de Gaza."
Nonobstant la volonté de l’Europe d’apaiser l’ogre islamiste, nonobstant la propension générale des élites bien pensantes à diaboliser Israël pour mieux le délégitimer, quelque chose est en train de se passer à l’échelon mondial. Une certaine révulsion contre la terreur islamique, certes, pour l’instant quand il s’agit de ce qui se passe en Indonésie, en Thaïlande ou à Bombay, commence à se manifester avec de plus en plus de vigueur. L’espoir n’est pas perdu, donc, qu’un jour les assassinats-suicides, les actions terroristes de tout poil, les tirs de fusées, fussent-elles « artisanales », tout ce dont Israël a bénéficié en premier par rapport au reste du monde, soit considéré comme l’expression de la barbarie islamiste qui ne se justifie par rien d’autre que la volonté de détruire ceux qui ne sont pas les adeptes du prophète … Et qui sait, à partir de là (mais cela a commencé déjà …) le monde entier commencera à se détacher de la « cause palestinienne ». D’évidence, rien n'a été plus nuisible à la cause de l'indépendance palestinienne ces derniers temps, que le Hamas, avec son coup de force pour expulser l’Autorité Palestinienne de Gaza et sa décision de créer, avec l’aide de l’Iran, une armée de 17.000 hommes dans la bande de Gaza (l’équivalent de 1 Million de soldats pour la France au prorata des populations …).. Non pas pour libérer Gaza car … le dernier soldat israélien comme le dernier israélien, tout court, avaient quitté Gaza en juin 2005 ! Une armée ? La population souffre ? Faut savoir ce que l’on veut. Si c’est la guerre il ne faut pas ensuite crier « maman, bobo » bien que toutes les mamans des terroristes palestiniens, de gauche, de droite et d’ailleurs (même Hugo Chavez du Venezuela, c’est dire …) accourent pour panser les plaies infligées par la « soldatesque » israélienne.
A ceux qui (le Conseil de Sécurité, l’Europe, notre président …) réclament un cessez-le-feu immédiat, le même ministre égyptien dit ''Pour parvenir à une trêve, il faut que les deux protagonistes la soutiennent''. Ce à quoi le Hamas répond par élargir la zone sur laquelle il tire des fusées, cette fois-ci ayant un rayon d’action de plus de 40 km, menaçant plus de 10% de la population d’Israël, fusées venant d’Iran, via le Canal de Suez et le Sinaï tandis que l’Egypte regardait ailleurs …
Mais comme d’habitude, le dernier mot revient au Guide Suprême (la Colonel Khadaffi) qui ne mâche pas ses mots : « Pas de paix, pas de négociations, nous ne voulons ni paix ni discussions ».
Echo tardif des trois NON de Khartoum il y a 41 ans mais qui dit ce qu’il faut comprendre : rien de nouveau sous le soleil …