6 janvier 2009
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Combien de fois avons-nous déjà vu ce film ? Pendant des mois (ou des années) des arabes (palestiniens ou libanais ou autres) tirent des obus ou des fusées sur Israël ou font des homicides-suicides et personne au monde ne s’en émeut. Et puis, un jour, Israël décide que « ça suffit ». En vertu du droit de se défendre, avec les armes de son choix, ce pays inflige aux « combattants » ou « militants » ou « activistes » dont la raison d’être est la destruction d’Israël, des pertes dépassant ce que l’on peut imaginer. Deux derniers exemples, la guerre initiée par le Hezbollah au Liban en 2006 et la guerre qui se déroule actuellement, initiée par les agissements du Hamas.
Et dès que l’on comprend que la « punition » sera dure, le monde entier (avec des nuances) se répand en propos anti-israéliens, quand ils ne sont pas carrément antisémites, pour dénoncer la « disproportion » des moyens utilisés par Israël et pour demander un cessez-le-feu immédiat. A part de vouloir sauver, aujourd‘hui, le Hamas (comme la France de François Mitterrand a sauvé le Fatah et Arafat du Liban), ce que l’on met en avant c’est les souffrances de civils de Gaza et, naturellement, la catastrophe humanitaire dont ils sont objet.
S’il s’agissait de voir seulement des protestations dans les pays musulmans, soit. On a vu ce que l’affaire des caricatures a pu produire. On a vu aussi que nulle part dans un pays musulman on n’a pas protesté pour les dizaines de milliers d’algériens morts de la main des islamistes ou pour les dizaines de milliers de morts sunnites ou chiites trucidés par les uns et les autres en Irak ou pour les morts de Madrid, de Londres ou de Bombay. L’émotion est sélective, les musulmans ont le droit de s’entretuer sans que personne n’y trouve à redire et encore moins quand, au nom d’Allah, ils tuent des infidèles, fussent-ils juifs, chrétiens, hindous ou bouddhistes …
Mais quand on voit les tentatives pathétiques d’une Europe qui se laisse encore poussée en avant par son dernier président (le nôtre …) pour se montrer partout en affichant sa condamnation des actions d’Israël tout en sacrifiant au rituel convenu pour dire que « le Hamas est responsable » on a envie de vomir. Pendant des années personne n’a remarqué que le désengagement d’Israël de Gaza n’a eu comme résultat que la création d’un mini état taliban dont la seule activité importante a été de tirer des roquettes sur Israël. Gaza ? Un peu d’histoire ne peut pas faire du mal.
Ce bout de terre n’a jamais été libre. Pendant plus d’un millénaire (avant J.-C) il s’agissait d’une colonie égyptienne spécialisée dans l’exportation d’esclaves mais aussi de textiles ou d’encens. Elle se trouve sous domination perse (Cyrus II) et sert de tête de pont pour les campagnes contre l’Egypte. Alexandre le Grand fait plus tard le siège de la ville et conduit le massacre de sa garnison et la vente de la population en esclavage. Plus tard, les princes philistins qui dirigent la ville sont des ennemis farouches d’Israël : l’histoire de Samson et Dalila, écrit de l’Ancien Testament, est là pour le prouver. L’arrivée des romains lui permet un développement rapide et comme la ville est toujours hostile aux Juifs, elle donne son soutien à la répression romaine de la seconde révolte juive (les Machabées) en obtenant le privilège d'organiser la vente comme esclaves d'une partie des Juifs prisonniers. Ensuite … les Turcs, ensuite les Britanniques … ensuite les Egyptiens … Pendant plus de deux mille ans cette contrée n’a jamais été libre, ses habitants n’ont jamais été indépendants.
Ce retour en arrière permet de mieux situer ce qui s’est passé en 2005. En 2005, ce que les perses, les égyptiens, les romains, les turcs, les britanniques ne l’on pas fait, Israël l’a fait : après presque 40 ans d’occupation, elle a quitté le territoire de Gaza sans y laisser ni soldat ni « colon ». Pour la première fois dans leur histoire millénaire, les habitants de Gaza ont eu la possibilité de montrer au monde ce dont ils étaient capables car, enfin, libres.
Et le monde ébahi a assisté à la transformation de ce territoire en base d’attaque, soumise à l’Iran, contre Israël. Du déjà vu sauf que du temps de Cyrus II ou d’Alexandre le Grand il s’agissait d’attaquer l’Egypte … Ceux qui ont conduit la transformation du territoire en base d’attaque ont été, démocratiquement, élus par le peuple de Gaza. En toute connaissance de cause car leur programme est clairement indiqué dans la charte du Hamas : la destruction d’Israël et la création, à sa place, d’un califat. Remarquez, vouloir détruire les juifs cela n ‘est qu’une répétition de ce qui s’est passé en Europe pendant les années noires du nazisme. Ce qui faisait dire à Karl Jung (The Collected Works Volume 18, The Symbolic Life -1939, Princeton University Press, p. 281) 1939 « Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie ; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. »
L’hypocrisie de l’Europe est à son apogée : elle considère le Hamas comme une organisation terroriste, elle refuse de lui parler tant qu’il n’aura pas reconnu Israël, accepter les accords passés avec l’Autorité Palestinienne et renoncé à la violence mais … elle demande à Israël d’accepter un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires …
Pour que l’on puisse parler d’humanité encore faut-il que l’on s’adresse à des groupes dont le comportement est humain. De quelle humanité parle l’Europe ? Le Hamas transgresse constamment, avec l’aide (ou la complicité) des habitants de Gaza les deux attributs des « crimes de guerre » : s’attaquer à des civils ou se cacher derrière des civils.
Le Règlement de La Haye interdit de placer des militaires ou du personnel combattant dans des zones à forte densité de population civile. Il s’agit de l’interdiction dite de « perfidie » (voir le Protocole additionnel I de 1977, aux Conventions de Genève de 1949). La « perfidie » est une violation particulièrement grave du droit de la guerre, identifiée comme une «infraction grave» à l'article 147 de la IVème Convention de Genève. Mais nonobstant les imprécations (que personne ne veut rejeter) des défenseurs des pauvres palestiniens de Gaza qui déversent sur Israël des tonnes d’injures et des mensonges, les faits sont là : un état libre se trouve attaqué par une organisation terroriste. Et demander à Israël de revenir au statu quo ante revient à lui demander de proposer à ses citoyens de jouer à la roulette russe en attendant les fusées du Hamas.
Le Hamas a constamment disposé de la complicité d’une population dont tous les sondages montrent l’attachement à cette même organisation. Et un professeur de droit international (A. Dershowitz - Harvard) de dire « Même si le Hamas ou le Fatah ou le Jihad islamique ou des semblables groupes terroristes, n'ont pas délibérément voulu se livrer à une perfidie, tous ceux qui créent un lien entre les civils et les activités terroristes donneront toujours à Israël une pleine justification légale pour une action militaire défensive. »
Tandis que Luis Moreno-Orampo, Procureur Général de la Cour Pénale Internationale disait en février 2006 que selon le droit international humanitaire et le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale "il est permis aux belligérants de mener à bien des attaques proportionnées contre des objectifs militaires, même quand l’on sait que des civils pourront mourir ou être blessés »
Aucune pitié pour ceux qui veulent vous tuer. Les troïkas, les dirigeants européens dont certains n’arrivent pas à se détacher d’un antisémitisme structurel *, la Ligue Arabe dont les sentiments pro-israéliens son connus (!), la Turquie qui essaye de faire oublier son islamisme rampant qui contrevient aux fondements de son état moderne, ils on tous quelque chose à dire. Et c’est toujours la même chose : Israël est responsable des souffrances des pauvres palestiniens de Gaza. Ce qu’ils veulent, en réalité, c’est de voir Israël accepter ce que le Hamas demande. In fine … sa disparition. Et on voit, pitoyablement, notre président utiliser la formule de son ministre des affaires étrangères « Israël doit prendre des risques pour la paix ». C’est comme cela que l’on a arrêté Israël de détruire complètement le Hezbollah. La France avait forcé l’adoption de la résolution 1701 en 2006 qui prévoyait le désarmement de cette milice islamo-fasciste. Trois ans après, avec l’aide de la France, le Hezbollah fait partie du gouvernement libanais en y disposant d’un droit de véto. Israël avait pris des risques pour la paix … Israël a pris des risques pour la paix quand elle a accepté la trêve négociée par l’Egypte en 2008. Six mois pendant lesquels le Hamas (et ses partenaires) on tirés 238 fusées sur Israël. Cela ne lui suffisant pas, le Hamas a résilié la trêve car entre temps, avec l’aide (ou la complicité) des habitants du territoire il a accumulé une énorme quantité d’armes et munitions, il a miné l’essentiel du territoire en attente d’une incursion israélienne et a acquis des fusées lui permettant de créer la peur sur un dixième du territoire israélien. Où étaient-ils les habitants de Gaza ? Ils ont loué, moyennant finances, leurs jardins au tireurs de Qassams, Grads et autre Katiouchas ce qui arrondissait les fins de mois par rapport à l’aide de la communauté internationale, l’Europe la première.
Depuis dix jours commencée, l’action militaire d’Israël est en train de ramener Gaza quelques dizaines d’années en arrière. Certes, quand on voit les immeubles de plusieurs étages on a du mal à les replacer dans les « camps de réfugiés » dont nos médias nous parlent à satiété. Comme de la densité de la population « la plus grande au monde ». Mensonge, mensonge, regardez le « 9-3 » à côté de Paris (densité deux fois plus grande, superficie deux fois plus petite … pour une même population, en nombre et … pour l’essentiel, en ethnicité). Pitié pour Gaza ? Pourquoi ? Le Hamas a résilié la trêve car il voulait obtenir quelque chose de l’Egypte, pour l’essentiel avoir une frontière ouverte. Et comme ils ne pouvaient pas tirer des fusées sur l’Egypte … ils ont tiré sur Israël. Tant et si bien qu’à la fin, Israël s’est décidé de réagir ayant pris suffisamment de risques pour la paix. Le Hamas aurait dû se souvenir du proverbe arabe « il ne faut pas tirer la queue du lion si vous ne le tuez pas ».
Et le film recommence … Cessez-le-feu, crise humanitaire, pause humanitaire, force disproportionnée …très bien. Faire des pauses, pourquoi ? Pour que dans six mois, avec un autre arsenal, les mêmes recommencent ? C’est à cela que conduirait l’esprit d’apaisement de l’Europe. Et pour une fois, en laissant de côté les rodomontades publiques (et les condamnations qui vont avec) certains pays arabes mettent le blâme directement sur le Hamas et ne sont pas mécontents de ce qui lui arrive, à lui comme à ses patrons iraniens.
Crier ne veut pas dire avoir raison. Répéter n’est pas convaincre. Pourtant, c’est ce que l’on fait dès qu’il s’agit du conflit israélo-arabe. " Rappelez-vous une autre chose : les Arabes ont gagné une grande partie de la planète. Pas grâce à leurs qualifications ou à leurs grandes vertus, mais parce qu’il l’ont conquise et qu’ils ont assassiné et forcé ceux qu’ils ont conquis à se convertir pendant de nombreuses générations. Mais à la fin, les Arabes possèdent 22 Etats. Quand les Palestiniens ont rejeté la proposition (du Premier Ministre Ehud Barak) en juillet 2000 et la proposition de Clinton en décembre 2000, j’ai compris qu’ils étaient peu disposés à accepter la solution de deux Etats. Ils veulent tout. Lod et Acre et Jaffa. Bien que nous soyons en train d’opprimer les Palestiniens, nous sommes la partie la plus faible ici. Nous sommes une petite minorité dans un océan d’Arabes hostiles qui veulent nous éliminer. Alors il est possible que lorsque leur désir sera réalisé, tout le monde comprendra ce que je suis en train de vous dire maintenant. Tout le monde comprendra que nous sommes les vraies victimes. Mais d’ici là, il sera trop tard" (Benny Morris, historien de gauche, 2004 Haaretz).
Tant que ce sera comme cela, les palestiniens de Gaza (ou d’ailleurs) n’auront que ce qu’ils méritent. Pitié pour Gaza ? Allons, donc !
Et dès que l’on comprend que la « punition » sera dure, le monde entier (avec des nuances) se répand en propos anti-israéliens, quand ils ne sont pas carrément antisémites, pour dénoncer la « disproportion » des moyens utilisés par Israël et pour demander un cessez-le-feu immédiat. A part de vouloir sauver, aujourd‘hui, le Hamas (comme la France de François Mitterrand a sauvé le Fatah et Arafat du Liban), ce que l’on met en avant c’est les souffrances de civils de Gaza et, naturellement, la catastrophe humanitaire dont ils sont objet.
S’il s’agissait de voir seulement des protestations dans les pays musulmans, soit. On a vu ce que l’affaire des caricatures a pu produire. On a vu aussi que nulle part dans un pays musulman on n’a pas protesté pour les dizaines de milliers d’algériens morts de la main des islamistes ou pour les dizaines de milliers de morts sunnites ou chiites trucidés par les uns et les autres en Irak ou pour les morts de Madrid, de Londres ou de Bombay. L’émotion est sélective, les musulmans ont le droit de s’entretuer sans que personne n’y trouve à redire et encore moins quand, au nom d’Allah, ils tuent des infidèles, fussent-ils juifs, chrétiens, hindous ou bouddhistes …
Mais quand on voit les tentatives pathétiques d’une Europe qui se laisse encore poussée en avant par son dernier président (le nôtre …) pour se montrer partout en affichant sa condamnation des actions d’Israël tout en sacrifiant au rituel convenu pour dire que « le Hamas est responsable » on a envie de vomir. Pendant des années personne n’a remarqué que le désengagement d’Israël de Gaza n’a eu comme résultat que la création d’un mini état taliban dont la seule activité importante a été de tirer des roquettes sur Israël. Gaza ? Un peu d’histoire ne peut pas faire du mal.
Ce bout de terre n’a jamais été libre. Pendant plus d’un millénaire (avant J.-C) il s’agissait d’une colonie égyptienne spécialisée dans l’exportation d’esclaves mais aussi de textiles ou d’encens. Elle se trouve sous domination perse (Cyrus II) et sert de tête de pont pour les campagnes contre l’Egypte. Alexandre le Grand fait plus tard le siège de la ville et conduit le massacre de sa garnison et la vente de la population en esclavage. Plus tard, les princes philistins qui dirigent la ville sont des ennemis farouches d’Israël : l’histoire de Samson et Dalila, écrit de l’Ancien Testament, est là pour le prouver. L’arrivée des romains lui permet un développement rapide et comme la ville est toujours hostile aux Juifs, elle donne son soutien à la répression romaine de la seconde révolte juive (les Machabées) en obtenant le privilège d'organiser la vente comme esclaves d'une partie des Juifs prisonniers. Ensuite … les Turcs, ensuite les Britanniques … ensuite les Egyptiens … Pendant plus de deux mille ans cette contrée n’a jamais été libre, ses habitants n’ont jamais été indépendants.
Ce retour en arrière permet de mieux situer ce qui s’est passé en 2005. En 2005, ce que les perses, les égyptiens, les romains, les turcs, les britanniques ne l’on pas fait, Israël l’a fait : après presque 40 ans d’occupation, elle a quitté le territoire de Gaza sans y laisser ni soldat ni « colon ». Pour la première fois dans leur histoire millénaire, les habitants de Gaza ont eu la possibilité de montrer au monde ce dont ils étaient capables car, enfin, libres.
Et le monde ébahi a assisté à la transformation de ce territoire en base d’attaque, soumise à l’Iran, contre Israël. Du déjà vu sauf que du temps de Cyrus II ou d’Alexandre le Grand il s’agissait d’attaquer l’Egypte … Ceux qui ont conduit la transformation du territoire en base d’attaque ont été, démocratiquement, élus par le peuple de Gaza. En toute connaissance de cause car leur programme est clairement indiqué dans la charte du Hamas : la destruction d’Israël et la création, à sa place, d’un califat. Remarquez, vouloir détruire les juifs cela n ‘est qu’une répétition de ce qui s’est passé en Europe pendant les années noires du nazisme. Ce qui faisait dire à Karl Jung (The Collected Works Volume 18, The Symbolic Life -1939, Princeton University Press, p. 281) 1939 « Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie ; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. »
L’hypocrisie de l’Europe est à son apogée : elle considère le Hamas comme une organisation terroriste, elle refuse de lui parler tant qu’il n’aura pas reconnu Israël, accepter les accords passés avec l’Autorité Palestinienne et renoncé à la violence mais … elle demande à Israël d’accepter un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires …
Pour que l’on puisse parler d’humanité encore faut-il que l’on s’adresse à des groupes dont le comportement est humain. De quelle humanité parle l’Europe ? Le Hamas transgresse constamment, avec l’aide (ou la complicité) des habitants de Gaza les deux attributs des « crimes de guerre » : s’attaquer à des civils ou se cacher derrière des civils.
Le Règlement de La Haye interdit de placer des militaires ou du personnel combattant dans des zones à forte densité de population civile. Il s’agit de l’interdiction dite de « perfidie » (voir le Protocole additionnel I de 1977, aux Conventions de Genève de 1949). La « perfidie » est une violation particulièrement grave du droit de la guerre, identifiée comme une «infraction grave» à l'article 147 de la IVème Convention de Genève. Mais nonobstant les imprécations (que personne ne veut rejeter) des défenseurs des pauvres palestiniens de Gaza qui déversent sur Israël des tonnes d’injures et des mensonges, les faits sont là : un état libre se trouve attaqué par une organisation terroriste. Et demander à Israël de revenir au statu quo ante revient à lui demander de proposer à ses citoyens de jouer à la roulette russe en attendant les fusées du Hamas.
Le Hamas a constamment disposé de la complicité d’une population dont tous les sondages montrent l’attachement à cette même organisation. Et un professeur de droit international (A. Dershowitz - Harvard) de dire « Même si le Hamas ou le Fatah ou le Jihad islamique ou des semblables groupes terroristes, n'ont pas délibérément voulu se livrer à une perfidie, tous ceux qui créent un lien entre les civils et les activités terroristes donneront toujours à Israël une pleine justification légale pour une action militaire défensive. »
Tandis que Luis Moreno-Orampo, Procureur Général de la Cour Pénale Internationale disait en février 2006 que selon le droit international humanitaire et le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale "il est permis aux belligérants de mener à bien des attaques proportionnées contre des objectifs militaires, même quand l’on sait que des civils pourront mourir ou être blessés »
Aucune pitié pour ceux qui veulent vous tuer. Les troïkas, les dirigeants européens dont certains n’arrivent pas à se détacher d’un antisémitisme structurel *, la Ligue Arabe dont les sentiments pro-israéliens son connus (!), la Turquie qui essaye de faire oublier son islamisme rampant qui contrevient aux fondements de son état moderne, ils on tous quelque chose à dire. Et c’est toujours la même chose : Israël est responsable des souffrances des pauvres palestiniens de Gaza. Ce qu’ils veulent, en réalité, c’est de voir Israël accepter ce que le Hamas demande. In fine … sa disparition. Et on voit, pitoyablement, notre président utiliser la formule de son ministre des affaires étrangères « Israël doit prendre des risques pour la paix ». C’est comme cela que l’on a arrêté Israël de détruire complètement le Hezbollah. La France avait forcé l’adoption de la résolution 1701 en 2006 qui prévoyait le désarmement de cette milice islamo-fasciste. Trois ans après, avec l’aide de la France, le Hezbollah fait partie du gouvernement libanais en y disposant d’un droit de véto. Israël avait pris des risques pour la paix … Israël a pris des risques pour la paix quand elle a accepté la trêve négociée par l’Egypte en 2008. Six mois pendant lesquels le Hamas (et ses partenaires) on tirés 238 fusées sur Israël. Cela ne lui suffisant pas, le Hamas a résilié la trêve car entre temps, avec l’aide (ou la complicité) des habitants du territoire il a accumulé une énorme quantité d’armes et munitions, il a miné l’essentiel du territoire en attente d’une incursion israélienne et a acquis des fusées lui permettant de créer la peur sur un dixième du territoire israélien. Où étaient-ils les habitants de Gaza ? Ils ont loué, moyennant finances, leurs jardins au tireurs de Qassams, Grads et autre Katiouchas ce qui arrondissait les fins de mois par rapport à l’aide de la communauté internationale, l’Europe la première.
Depuis dix jours commencée, l’action militaire d’Israël est en train de ramener Gaza quelques dizaines d’années en arrière. Certes, quand on voit les immeubles de plusieurs étages on a du mal à les replacer dans les « camps de réfugiés » dont nos médias nous parlent à satiété. Comme de la densité de la population « la plus grande au monde ». Mensonge, mensonge, regardez le « 9-3 » à côté de Paris (densité deux fois plus grande, superficie deux fois plus petite … pour une même population, en nombre et … pour l’essentiel, en ethnicité). Pitié pour Gaza ? Pourquoi ? Le Hamas a résilié la trêve car il voulait obtenir quelque chose de l’Egypte, pour l’essentiel avoir une frontière ouverte. Et comme ils ne pouvaient pas tirer des fusées sur l’Egypte … ils ont tiré sur Israël. Tant et si bien qu’à la fin, Israël s’est décidé de réagir ayant pris suffisamment de risques pour la paix. Le Hamas aurait dû se souvenir du proverbe arabe « il ne faut pas tirer la queue du lion si vous ne le tuez pas ».
Et le film recommence … Cessez-le-feu, crise humanitaire, pause humanitaire, force disproportionnée …très bien. Faire des pauses, pourquoi ? Pour que dans six mois, avec un autre arsenal, les mêmes recommencent ? C’est à cela que conduirait l’esprit d’apaisement de l’Europe. Et pour une fois, en laissant de côté les rodomontades publiques (et les condamnations qui vont avec) certains pays arabes mettent le blâme directement sur le Hamas et ne sont pas mécontents de ce qui lui arrive, à lui comme à ses patrons iraniens.
Crier ne veut pas dire avoir raison. Répéter n’est pas convaincre. Pourtant, c’est ce que l’on fait dès qu’il s’agit du conflit israélo-arabe. " Rappelez-vous une autre chose : les Arabes ont gagné une grande partie de la planète. Pas grâce à leurs qualifications ou à leurs grandes vertus, mais parce qu’il l’ont conquise et qu’ils ont assassiné et forcé ceux qu’ils ont conquis à se convertir pendant de nombreuses générations. Mais à la fin, les Arabes possèdent 22 Etats. Quand les Palestiniens ont rejeté la proposition (du Premier Ministre Ehud Barak) en juillet 2000 et la proposition de Clinton en décembre 2000, j’ai compris qu’ils étaient peu disposés à accepter la solution de deux Etats. Ils veulent tout. Lod et Acre et Jaffa. Bien que nous soyons en train d’opprimer les Palestiniens, nous sommes la partie la plus faible ici. Nous sommes une petite minorité dans un océan d’Arabes hostiles qui veulent nous éliminer. Alors il est possible que lorsque leur désir sera réalisé, tout le monde comprendra ce que je suis en train de vous dire maintenant. Tout le monde comprendra que nous sommes les vraies victimes. Mais d’ici là, il sera trop tard" (Benny Morris, historien de gauche, 2004 Haaretz).
Tant que ce sera comme cela, les palestiniens de Gaza (ou d’ailleurs) n’auront que ce qu’ils méritent. Pitié pour Gaza ? Allons, donc !
ooooooooooo
*Mme Ferrero-Waldner, Commissaire à Bruxelles, au départ adversaire de l'Union Européenne car celle-ci avait pris des sanctions contre son pays lors de l'arrivée au pouvoir d'une coalition avec le parti d'extrême droite de son ancien camarade, Jörg Haider - équivalent de Jean-Marie Le Pen ou Louis Michel, le belge d'extrême gauche antisémite par idéologie.
Fusée tirée du centre de Gaza ville
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Mort au Juifs à Londres