12 janvier 2009
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Gaza - Israël- Hamas - la France
Les faits :
Les faits :
- 2005 – Israël évacue les 9.000 « colons » qui étaient installés dans ce territoire depuis sa conquête sur l’Egypte en 1967 et laisse sur place les structures agricoles qui avaient fait d’une partie de Gaza un des acteurs majeurs de l’export de produits agricoles et de fleurs ; l’Autorité Palestinienne décide de tout détruire pour qu’il n’y ait plus de trace du passage d’Israël ; le territoire dispose de points de passage vers Israël (gérés par l’Autorité Palestinienne et Israël au Nord et par l’Autorité Palestinienne, l’Egypte et de observateurs européens au Sud.) Les Gazaouis sont « libérés » mais toujours alimentés en électricité, eau, combustible, etc., par Israël que d’aucuns continuent à considérer comme « puissance occupante ».
- 2006 – sous l’impulsion des Etats Unis (qui veulent imposer la démocratie même à ceux qui n’en veulent pas), le Hamas, organisation qualifié de terroriste (nonobstant ses activités au plan social et religieux) participe aux élections parlementaires et obtient à Gaza plus de deux tiers de voix exprimées ; le programme du Hamas est fondé cependant sur sa charte qui proclame haute et fort sa volonté de faire disparaître l’Etat Juif (« comme l’islam a fait disparaître d’autres … », extrait de la charte) ; pendant plus d’une année des organisations plus ou moins semblables appartenant soit au Hamas soit au Fatah (cheville ouvrière de l’Autorité Palestinienne ayant accepté de négocier la création d’un état en reconnaissant Israël – accords d’Oslo, 1993) s’entraînent à tirer des fusées « artisanales » sur le Sud d’Israël ; personne au monde n’a l’air de comprendre ce qui se passe, personne au monde ne proteste contre l’agression caractérisée de ceux qui contrôlent Gaza contre Israël ; en juin 2006, d’un côté, on kidnappe un soldat israélien à Gaza et, au Nord, le Hezbollah kidnappe deux soldats – ce qui conduira à une guerre de 34 jours pendant laquelle Israël a détruit plus du quart des infrastructures libanaises.
- 2007 – le Hamas, par un coup de force féroce (plus de 100 frères du Fatah assassinés), prend le pouvoir à Gaza ; l’Autorité Palestinienne est évincée du contrôle du point de passage vers l’Egypte (Rafah) et les observateurs européens effrayés par les menaces du Hamas quittent les lieux ce qui conduit l’Egypte à fermer un point de passage des habitants de Gaza vers leurs frères arabe égyptiens ; on commence à réaliser qu’une multitude de tunnels avaient été construits sous la frontière égyptienne et qu’ils ont permis l’accumulation d’énormes quantités d’armes et munitions ; de plus, les mêmes tunnels servaient de voies de contrebande ce qui générait un commerce de quelques 50 millions de $ mensuellement : l’Egypte fermait les yeux car, d’un côté, le commerce aidait une partie de sa population à « mettre du beurre dans les épinards » et, d’un autre côté, l’accumulation d’armes constituait une carte à jouer contre Israël ; le tir de fusées contre Israël devenait une activité principale pour le Hamas à côté de celle, non moins importante, de relations publiques qui réussissait à faire pleurer le peuple en France et en Navarre comme partout (ou presque) en Europe sur le sort de gazaouis, « prisonniers dans une prison à celle ouvert » « occupés » et « humiliés » par Israël.
- 2008 – pendant les six années précédentes, plus de 7.500 fusées avaient été tirées de Gaza sur Israël ; ce pays a accepté (pourquoi ?) de jouer à la roulette russe avec sa population car la précision des fusées tirées sur les villes israéliennes du Sud était, pour le moins insuffisante pour tuer beaucoup de gens ; Israël s’est contenté de prévoir des moyens défensifs (abris, maisons aux murs renforcés, etc.,) en attendant que quelque chose se passe ; et comme rien ne se passait, une incursion israélienne à la fin du printemps 2008 faisait plus de 130 morts à Gaza et obligeait le Hamas d’accepter une trêve de six mois négociée par l’Egypte ; pendant la trêve les tirs de fusées ont continué et Israël, en représailles, fermait de temps en temps les points de passage qui autrement alimentaient le territoire (l’Egypte, de son côté, n’ayant jamais voulu faire œuvre d’aider de ses frères arabes…) ; avant la fin de la trêve le Hamas prenait la décision de ne pas la reconduire et demandait, essentiellement, l’ouverture du point de passage avec l’Egypte ; ce que ce pays ne voulait d’aucune manière ; dès la trêve rompue le Hamas augmentait le nombre de fusées tirées sur Israël, jusqu’à 87 le jour de Noël et promettait « un bain de sang » à l’armée israélienne si celle-ci osait déclencher des hostilités contre lui ; les tentatives de l’Egypte (et d’autres) de faire reconduire la trêve se sont vues opposer une fin de non recevoir de la part du Hamas ; certains pays arabes « modérés » (l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Pays du Golfe, etc.,) prenaient leur courage à deux mains pour accuser le Hamas d’irresponsabilité et de le considérer, enfin, ce qu’il est, un supplétif de l’Iran qui a un intérêt double à Gaza, nuire à Israël et constituer une tête de pont contre l’Egypte.
- la guerre – ce qui devait arriver, arriva, Israël lançait premièrement son aviation et après ses forces terrestres contre une organisation terroriste qui, appuyée par une population de plus d’un million d’habitants se propose de la faire disparaître ; naturellement, les actions d’Israël étaient considérées, tout de suite, comme « disproportionnées »
- 15 jours après – toutes les structures du Hamas sur le territoire détruites, la moitié ou les deux tiers des tunnels itou, l’essentiel des moyens militaires lourds du Hamas détruits, la majorité de chefs militaires tués, l’offensive terrestre engagée et -pour l’instant avec des pertes minimes pour Tsahal (loin du bain de sang apocalyptique promis), presque 900 morts (dont trois-quarts des hommes en armes) et … tous les dirigeants du Hamas cachés dans des bunkers construits sous les hôpitaux, en particulier à Shifa sous le pavillon « enfants » ; dans l’intervalle notre président « voyageur de la paix » non content de sa victoire à la Pyrrhus en Géorgie, s’est présenté au Proche Orient pour faire taire les armes ; contre la promesse faite à Israël de ne pas laisser passer une résolution du Conseil de Sécurité, Israël a accepté « l’initiative franco-égyptienne » pour une sortie du conflit ; mais notre président a menti et a laissé Bernard Kouchner voter une résolution qui ne fait que compliquer les choses dans la mesure où elle donne l’impression de reconnaitre au Hamas la légitimité « du sol » ; le Hamas a rejeté la résolution dans l’heure suivant son adoption, Israël s’est contenté de dire qu’elle était « irréalisable » ; la presse française, en avance de la presse mondiale, via AFP, martèle depuis « Israël a rejeté la résolution » et ne fait que rarement mention au fait que le Hamas ne l’a pas acceptée.
Mais à la différence des gauches européennes toutes disposerées à vilipender Israël, les pays arabes « modérés » gardent un profile bas. Même l’Autorité Palestinienne qui constate en Cisjordanie que « la rue » est relativement tranquille. Et c’est la première fois qu’elle ne s’enflamme pas pour les mosquées bombardées par Israël ; serait-ce parce qu’ils savent que les barbus ignobles utilisent les mosquées comme dépôts de munitions et d’armement ?
- 2006 – sous l’impulsion des Etats Unis (qui veulent imposer la démocratie même à ceux qui n’en veulent pas), le Hamas, organisation qualifié de terroriste (nonobstant ses activités au plan social et religieux) participe aux élections parlementaires et obtient à Gaza plus de deux tiers de voix exprimées ; le programme du Hamas est fondé cependant sur sa charte qui proclame haute et fort sa volonté de faire disparaître l’Etat Juif (« comme l’islam a fait disparaître d’autres … », extrait de la charte) ; pendant plus d’une année des organisations plus ou moins semblables appartenant soit au Hamas soit au Fatah (cheville ouvrière de l’Autorité Palestinienne ayant accepté de négocier la création d’un état en reconnaissant Israël – accords d’Oslo, 1993) s’entraînent à tirer des fusées « artisanales » sur le Sud d’Israël ; personne au monde n’a l’air de comprendre ce qui se passe, personne au monde ne proteste contre l’agression caractérisée de ceux qui contrôlent Gaza contre Israël ; en juin 2006, d’un côté, on kidnappe un soldat israélien à Gaza et, au Nord, le Hezbollah kidnappe deux soldats – ce qui conduira à une guerre de 34 jours pendant laquelle Israël a détruit plus du quart des infrastructures libanaises.
- 2007 – le Hamas, par un coup de force féroce (plus de 100 frères du Fatah assassinés), prend le pouvoir à Gaza ; l’Autorité Palestinienne est évincée du contrôle du point de passage vers l’Egypte (Rafah) et les observateurs européens effrayés par les menaces du Hamas quittent les lieux ce qui conduit l’Egypte à fermer un point de passage des habitants de Gaza vers leurs frères arabe égyptiens ; on commence à réaliser qu’une multitude de tunnels avaient été construits sous la frontière égyptienne et qu’ils ont permis l’accumulation d’énormes quantités d’armes et munitions ; de plus, les mêmes tunnels servaient de voies de contrebande ce qui générait un commerce de quelques 50 millions de $ mensuellement : l’Egypte fermait les yeux car, d’un côté, le commerce aidait une partie de sa population à « mettre du beurre dans les épinards » et, d’un autre côté, l’accumulation d’armes constituait une carte à jouer contre Israël ; le tir de fusées contre Israël devenait une activité principale pour le Hamas à côté de celle, non moins importante, de relations publiques qui réussissait à faire pleurer le peuple en France et en Navarre comme partout (ou presque) en Europe sur le sort de gazaouis, « prisonniers dans une prison à celle ouvert » « occupés » et « humiliés » par Israël.
- 2008 – pendant les six années précédentes, plus de 7.500 fusées avaient été tirées de Gaza sur Israël ; ce pays a accepté (pourquoi ?) de jouer à la roulette russe avec sa population car la précision des fusées tirées sur les villes israéliennes du Sud était, pour le moins insuffisante pour tuer beaucoup de gens ; Israël s’est contenté de prévoir des moyens défensifs (abris, maisons aux murs renforcés, etc.,) en attendant que quelque chose se passe ; et comme rien ne se passait, une incursion israélienne à la fin du printemps 2008 faisait plus de 130 morts à Gaza et obligeait le Hamas d’accepter une trêve de six mois négociée par l’Egypte ; pendant la trêve les tirs de fusées ont continué et Israël, en représailles, fermait de temps en temps les points de passage qui autrement alimentaient le territoire (l’Egypte, de son côté, n’ayant jamais voulu faire œuvre d’aider de ses frères arabes…) ; avant la fin de la trêve le Hamas prenait la décision de ne pas la reconduire et demandait, essentiellement, l’ouverture du point de passage avec l’Egypte ; ce que ce pays ne voulait d’aucune manière ; dès la trêve rompue le Hamas augmentait le nombre de fusées tirées sur Israël, jusqu’à 87 le jour de Noël et promettait « un bain de sang » à l’armée israélienne si celle-ci osait déclencher des hostilités contre lui ; les tentatives de l’Egypte (et d’autres) de faire reconduire la trêve se sont vues opposer une fin de non recevoir de la part du Hamas ; certains pays arabes « modérés » (l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Pays du Golfe, etc.,) prenaient leur courage à deux mains pour accuser le Hamas d’irresponsabilité et de le considérer, enfin, ce qu’il est, un supplétif de l’Iran qui a un intérêt double à Gaza, nuire à Israël et constituer une tête de pont contre l’Egypte.
- la guerre – ce qui devait arriver, arriva, Israël lançait premièrement son aviation et après ses forces terrestres contre une organisation terroriste qui, appuyée par une population de plus d’un million d’habitants se propose de la faire disparaître ; naturellement, les actions d’Israël étaient considérées, tout de suite, comme « disproportionnées »
- 15 jours après – toutes les structures du Hamas sur le territoire détruites, la moitié ou les deux tiers des tunnels itou, l’essentiel des moyens militaires lourds du Hamas détruits, la majorité de chefs militaires tués, l’offensive terrestre engagée et -pour l’instant avec des pertes minimes pour Tsahal (loin du bain de sang apocalyptique promis), presque 900 morts (dont trois-quarts des hommes en armes) et … tous les dirigeants du Hamas cachés dans des bunkers construits sous les hôpitaux, en particulier à Shifa sous le pavillon « enfants » ; dans l’intervalle notre président « voyageur de la paix » non content de sa victoire à la Pyrrhus en Géorgie, s’est présenté au Proche Orient pour faire taire les armes ; contre la promesse faite à Israël de ne pas laisser passer une résolution du Conseil de Sécurité, Israël a accepté « l’initiative franco-égyptienne » pour une sortie du conflit ; mais notre président a menti et a laissé Bernard Kouchner voter une résolution qui ne fait que compliquer les choses dans la mesure où elle donne l’impression de reconnaitre au Hamas la légitimité « du sol » ; le Hamas a rejeté la résolution dans l’heure suivant son adoption, Israël s’est contenté de dire qu’elle était « irréalisable » ; la presse française, en avance de la presse mondiale, via AFP, martèle depuis « Israël a rejeté la résolution » et ne fait que rarement mention au fait que le Hamas ne l’a pas acceptée.
Mais à la différence des gauches européennes toutes disposerées à vilipender Israël, les pays arabes « modérés » gardent un profile bas. Même l’Autorité Palestinienne qui constate en Cisjordanie que « la rue » est relativement tranquille. Et c’est la première fois qu’elle ne s’enflamme pas pour les mosquées bombardées par Israël ; serait-ce parce qu’ils savent que les barbus ignobles utilisent les mosquées comme dépôts de munitions et d’armement ?
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Place de la République, Paris, vendredi 9 janvier : la place est fermée, les croyants (musulmans) font leur prière, les femmes attendant dans une rue adjacente. Cela, en prévision d’une manifestation contre « l’agression » israélienne et en solidarité avec le peuple palestinien. Aucune mention spéciale quant à cet acte religieux dans un haut lieu de la République, à Paris.
Le Figaro, toujours à la pointe de la haine anti-israélienne titre à la une après la manif :
Marée humaine sous tension contre le «génocide» à Gaza
mais si on veut lire l’article, le titre change :
Marée humaine sous tension contre les «massacres» à Gaza.
Regardez bien une partie de la marée humaine …
Parler de génocide à propos de ce qui se passe à Gaza (même si on met des guillemets) ne peut être qu’irresponsable. D’un côté, rabaisser la Shoah (ou ce à quoi la France s’est rendue complice au Rwanda) et d’un autre côté, transférer la tâche indélébile de l’Europe vers sa victime : les juifs. Faire cela quand on s’appelle Le Figaro est autrement plus parlant que faire du « sang à la une » comme L’Humanité la semaine dernière. Le même journal, appartenant au même parti qui a justifié, en son temps, le comportement soviétique au moment du « complot des médecins juifs » …
Nonobstant ses mensonges, la diplomatie française, continue son œuvre pour saper la légitimité d’Israël en essayant, à nouveau, de légitimer le Hamas comme un acteur à prendre en considération. Ecouter Bernard Kouchner : « la France agit sur trois axes pour le Proche-Orient ; elle tente de promouvoir l'application du cessez-le-feu à Gaza en travaillant sur 3 points : la rencontre sur le terrain de ''tous les protagonistes'', l'enclenchement du ''volet humanitaire'' et ''la diplomatie à New York » Dans le charabia « diplomatique » ce qui est important c’est « tous les protagonistes ». Donc le Hamas, organisation terroriste, supplétif de l’Iran, responsable du déclenchement de la guerre, fer de lance d’une population qui veut détruire Israël.
Mais … à la guerre comme à la guerre. Cette guerre, le Hamas et la population de Gaza l’ont bien voulue. Le sort des populations de Gaza est cruel ? Elles n’ont que ce qu’elles méritent si on accepte que vivre dans une société civilisée implique une responsabilité collective.
Cette guerre qu’Israël mène à sa guise, ne peut pas ne pas rencontrer les protestations, l’opposition, les imprécations, les injures et les menaces de « destruction » de tous ceux qui pensent s’accommoder de l’existence des islamistes ou de ceux dont l’antisémitisme est fonds de commerce. Chez nous, de la gauche de la gauche jusqu’à la droite de la mosquée de Paris, y inclus, naturellement le clown Le Pen, toute la coalition « rouge – verte » s’est levée contre Israël. L’ignominie de ce que Le Figaro publie montre cependant que « la droite républicaine » est en train de virer sa cuti en vendant son âme aux islamo fascistes. A moins qu’il ne s’agisse du fait qu’Israël n’a jamais voulu acheter des avions à Dassault (après l'embargo français de 1967), propriétaire du Figaro …
Tsahal avance ? Le Hamas n’a aucun fait d’armes à mettre à l’actif ? L’Egypte a donné mercredi dernier un ultimatum de 24 heures au Hamas « acceptez un cessez-le-feu sans conditions ou Tsahal va accentuer son offensive ». Après les 24 heures … vendredi, les dirigeants de Gaza (toujours de leur bunker) on fait savoir qu’ils acceptaient la condition et qu’ils voulaient la présenter à l’Egypte. Qui a obtenu d’Israël ce qui est inimaginable : « trois dirigeants de la bande de Gaza (Jemal Abu Hashem, Salah Bardaweel, chef de la faction parlementaire du Hamas, et Heiman Ta'a, membre de l'aile militaire du commandement) ont été autorisés par Israël et l'Égypte à se rendre en secret au Caire pour une série de pourparlers cessez-le-feu - cette fois sans conditions ».
A peine arrivés au Caire, leur chef de Damas a annoncé que le Hamas n’accepte aucun cessez-le-feu et que la guerre continuera ! Avez-vous vu relater tout cela dans la presse française ? Où ?
Mais on se déchaine, surtout à gauche … La toute nouvelle secrétaire générale déclare à Lille (plus de 20 % de la population de la région d’origine musulmane, première ville de France disposant d’une piscine avec des heures pour femmes …) pérore "Nous en appelons à un cessez-le-feu et immédiat, nous en appelons aussi à la force internationale pour qu'elle s'interpose et qu'elle apporte enfin une réponse politique", a déclaré Martine Aubry lors de ses vœux à la presse à la communauté urbaine de Lille. "Nous devons ici dire au gouvernement d'Israël qu'il est scandaleux de ne pas suivre les résolutions de l'Onu, qu'il est scandaleux d'affamer Gaza comme il le fait aujourd'hui et que son attitude ne peut être acceptée par aucun démocrate porteur de paix dans le monde" Aucun mot du Hamas, Israël se bat contre des ombres, tous les morts sont civils et le tir des fusées un jeu innocent. Les épigones de ceux qui ont aidé Israël à se doter d’armes (nucléaires ?) dans les années 50 et 60 se placent aujourd’hui du côté des barbus islamistes. Veulent-ils réellement leur victoire ?
La vraie question, en France est « pourquoi la gauche est-elle anti-israélienne » (pour ne pas dire antisémite) ? Et pourquoi cette attitude métastase-t-elle sur l’échiquier politique ? Est-ce son incapacité de se détacher du complexe « colonisateur-colonisé » car les socialistes ont été partie prenante à la colonisation de l’Afrique du Nord ? Est-ce le complexe de celui qui ne réussit pas face à celui qui réussit ?
Nous n’avons pas encore vu l’arrivée chez nous des mouvements de Norvège ou Suède qui demandent que l’on boycotte les produits israéliens. Cela va venir et quand ce sera le cas il faudra dire à tous les utilisateurs d’ordinateurs portables de les mettre de côté car les microprocesseurs Centrino qui leurs permettent de travailler en wifi ont été conçus et développés en Israël. Et rappeler à tous ceux qui utilisent de téléphones portables que les brevets qui couvrent ces produits ont été déposés par Motorola Israël …
On pourrait continuer la liste des exemples qui démontrent la contribution, souvent essentielle, d’Israël au développement économique du monde occidental. Et le Hamas ? Le monde arabe ? Le monde musulman ? Alors, pourquoi la haine d’Israël d’un José Bové est-elle reprise par la gauche française ?
Et la même lancinante question : pourquoi être du côté des barbus islamistes ? Veut-elle, cette gauche dévoyée vraiment leur victoire ? Peut-être, car autrement ce sera une victoire d’Israël, allié des américains et fer de lance du « sionisme mondial ». Heureusement, tout montre, pour le moment que le Hamas n’est pas loin de se trouver très mal : les désertions ont commencé parmi les troupes qui, de plus, voient leurs chefs s’abritant dans des bunkers avec des civils comme boucliers humains ; les pertes du Hamas s’approchent des 800 morts car les civils ne représentent pas plus de 10/15% ; la production de fusées a été totalement stoppée et les routes d’approvisionnements (tunnels vers l’Egypte) rendues impraticables ; la population, nonobstant son adhésion au buts du Hamas commence à comprendre qu’elle est le dindon de la farce.
Et pendant ce temps, avant chaque bombardement sérieux, Tsahal averti les gazaouis de son imminence par téléphone ou par affichettes… L’aviation anglo-américaine n’a pas fait cela ni pour Dresde ni pour Hambourg quand les morts se sont comptés par dizaines de milliers. Ni l’aviation américaine pour Hiroshima, plus de 250.000 morts. Elles auraient pu …