27 avril 2009
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Que dire ? On peut, comme un texte mis en ligne par Liberty Vox, dire « de guerre lasse » et souligner l’inanité des efforts de ceux qui continuent à prêcher dans le désert. Réaction parfaitement légitime quand on voit que rien ni personne n’arrête ni les menaces implicites (ou explicites) contre un pays, un peuple, en attendant celles contre un continent ni ne se lève pour s’opposer à la tragédie annoncée que nous pouvons tous prévoir. On peut aussi, ne pas abandonner et penser, espérer, attendre de convaincre le monde dans lequel nous vivons qu’il marche sur sa tête. Car si l’on ne fait pas, on assistera à ce que l’islam (plus ou moins modéré) prépare : l’assassinat d’Israël comme première étape pour conquérir l’Europe et pour voir ensuite …
Quand un président américain décide de rappeler dans son discours dans un pays où 99% de la population est musulmane, son nom complet (Barrack Hussein Obama) et de souligner que l’Amérique ne fera jamais la guerre à l’islam on ne peut que constater que le monde marche sur sa tête. Car, tous les jours de la semaine, depuis des années, les islamistes (plus ou moins modérés) font la guerre à l’Occident et, donc, à l’Amérique. C’est quoi d’autre Al-Qaida, l’Afghanistan, le 11 septembre 2001 ? Les islamistes (l’islam) font une triple guerre à l’Occident : par la reprise de la colonisation de l’Europe (avec des populations qui ne veulent pas s’intégrer dans les sociétés ouvertes européennes), par les assassinats - conséquences des attentats incessants et par la guerre ouverte à un des pays les plus occidentalisés, Israël.
Quand un pays comme la France, tout en condamnant les propos ignobles du chef d’un état terroriste tenus dans une assemblée patronnée par l’ONU (Durban 2), sort de la dite assemblée pour 12 heures pour y revenir, on ne peut que constater que le monde marche sur sa tête. L’Allemagne (anciennement nazie), les Pays Bas (Anne Frank), l’Italie (où Mussolini avait laissé déporter les juifs italiens), même la Suède qui n’est jamais tendre avec l’Etat Juif, ont décidé de boycotter Durban 2. Comme les Etats Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Tchéquie, la Pologne. La France, par la bouche de son ministre Bernard Kouchner, décide de ne pas boycotter la préparation de l’autodafé qui vise Israël et les juifs, mais pas seulement. Comme du temps des persécutions nazies, la France abandonne aussi les homosexuels … Et la raison indiquée est que le texte de la résolution qui sera adoptée a été longuement préparé avec « les arabes modérés ». Arabes modérés ? Aucun d’entre eux (s’il se trouvait parmi les délégations de 52 pays musulmans) n’est sorti après le discours haineux et ignoble d’Ahmedinejad.
Quand un président américain s’incline respectueusement devant un potentat arabe, fût-il, le Roi de l’Arabie Saoudite ou quand il sert, chaleureusement, la main au clone de Castro, associé de l’Iran pour rendre socialiste et anti-américain le continent de l’Amérique Latine, quand le même fait dire que « nonobstant les propos inadmissibles et exécrables du dirigeant iranien, les Etats-Unis veulent, quand même, tourner la page des relations passées » le monde marche sur sa tête.
Quand un président américain décide de rappeler dans son discours dans un pays où 99% de la population est musulmane, son nom complet (Barrack Hussein Obama) et de souligner que l’Amérique ne fera jamais la guerre à l’islam on ne peut que constater que le monde marche sur sa tête. Car, tous les jours de la semaine, depuis des années, les islamistes (plus ou moins modérés) font la guerre à l’Occident et, donc, à l’Amérique. C’est quoi d’autre Al-Qaida, l’Afghanistan, le 11 septembre 2001 ? Les islamistes (l’islam) font une triple guerre à l’Occident : par la reprise de la colonisation de l’Europe (avec des populations qui ne veulent pas s’intégrer dans les sociétés ouvertes européennes), par les assassinats - conséquences des attentats incessants et par la guerre ouverte à un des pays les plus occidentalisés, Israël.
Quand un pays comme la France, tout en condamnant les propos ignobles du chef d’un état terroriste tenus dans une assemblée patronnée par l’ONU (Durban 2), sort de la dite assemblée pour 12 heures pour y revenir, on ne peut que constater que le monde marche sur sa tête. L’Allemagne (anciennement nazie), les Pays Bas (Anne Frank), l’Italie (où Mussolini avait laissé déporter les juifs italiens), même la Suède qui n’est jamais tendre avec l’Etat Juif, ont décidé de boycotter Durban 2. Comme les Etats Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Tchéquie, la Pologne. La France, par la bouche de son ministre Bernard Kouchner, décide de ne pas boycotter la préparation de l’autodafé qui vise Israël et les juifs, mais pas seulement. Comme du temps des persécutions nazies, la France abandonne aussi les homosexuels … Et la raison indiquée est que le texte de la résolution qui sera adoptée a été longuement préparé avec « les arabes modérés ». Arabes modérés ? Aucun d’entre eux (s’il se trouvait parmi les délégations de 52 pays musulmans) n’est sorti après le discours haineux et ignoble d’Ahmedinejad.
Quand un président américain s’incline respectueusement devant un potentat arabe, fût-il, le Roi de l’Arabie Saoudite ou quand il sert, chaleureusement, la main au clone de Castro, associé de l’Iran pour rendre socialiste et anti-américain le continent de l’Amérique Latine, quand le même fait dire que « nonobstant les propos inadmissibles et exécrables du dirigeant iranien, les Etats-Unis veulent, quand même, tourner la page des relations passées » le monde marche sur sa tête.
Car qu’est-ce qui fait que les dirigeants occidentaux (maintenant avec les Etats Unis les premiers) sourient, sans discontinuer, aux pires dictateurs de la planète ? Et si le charme, l’apaisement à grande dose, l’acceptation des différences des cultures, l’acceptation de traitement différent des religions (essayez, non pas de construire une église mais d’entrer avec une bible ou une étoile de David en Arabie Saoudite) ne mèneront à rien, le monde occidental fera quoi ? Si l’Iran réussit, in fine, à disposer d’une bombe et fait du chantage auprès de l’Ouest pour qu’il abandonne Israël on fera quoi ? Ne cherchez pas, c’est écrit sur les murs, l’Ouest abandonnera Israël. Comme il a abandonné les 6 millions de juifs aux allemands.
Comme les Etats Unis semblent bien commencer à le vouloir : devant la menace existentielle que constitue l’Iran pour Israël, le bras droit de Monsieur Obama vient de dire « si les israéliens veulent que l’on les aide face à l’Iran, qu’ils commencent par se désengager de Cisjordanie ». Par delà l’hypocrisie du propos on voit bien ce qu’il y a derrière : Gaza n’a pas suffi en se transformant en « hamastan » après le désengagement d’Israël, il faudrait se retirer d’un autre territoire disputé (la Cisjordanie) pour qu’ainsi Israël se trouve devant trois menaces : le Nord – Hezbollah, le Sud – Gaza/Hamas et à l’Est Cisjordanie/Hamas (car il ne faudra pas beaucoup de temps à ce dernier pour prendre le pouvoir des mains du Fatah corrompu et pas prêt à se battre, nonobstant les millions de $ investis par les Etats Unis dans la formation de leurs « forces armées). 12 km séparent la première ville palestinienne (Kalkilia) du bord de mer israélien (Natanya) et seulement une vingtaine des banlieues de Tel Aviv : regardez un plan de Paris et vous verrez que la Cathédrale de Saint Denis est à une plus grande distance de Notre Dame. Imaginez, maintenant, des « fusées « artisanales » tirées de Saint Denis sur Paris et vous comprendrez ce que l’on demande à Israël. Ainsi entourée, Israël devra faire face à un conflit asymétrique sans pouvoir utiliser ses formidables moyens de défense. Le monde, ensemble avec l’Amérique, marche sur sa tête.
Le monde marche sur sa tête car il veut forcer, coûte que coûte, Israël à accepter la solution dite « deux états pour deux peuples ». Supposons pour un instant (… de raison) qu’Israël accepte, de bon cœur, une telle solution, demain. Qui seront ceux qui feront le « deuxième état » ? Le Fatah corrompu d’aujourd’hui qui ne tient devant le Hamas que par les millions de $ que la communauté internationale (et l’Europe la première) lui donne ? Le Hamas qui, jour après jour, dit haut et fort qu’il ne reconnaîtra jamais Israël ? Comment ne pas voir que si un tel état est créé, en deux temps et trois mouvements, l’Iran aura la haute main sur les trois entités qui entourent Israël ? Et devant ce genre d’interrogations tout ce que l’on trouve à dire à Israël est qu’elle doit prendre « des risques pour la paix » (Bernard Kouchner). Le monde marche sur sa tête.
Sauf que … Si l’Occident n’a pas compris que ce qui se joue au Proche Orient n’est que les prolégomènes de ce qui arrivera à l’Europe, si cette dernière a le temps de voir venir, il y a un pays qui ne peut pas attendre : Israël.
Que lui reste-t-il à faire ? Dans des conditions beaucoup moins favorables ce pays a détruit le réacteur nucléaire que la France (encore elle …) a fourni à l’Irak. Ce faisant, Israël a encouru les foudres de la « communauté internationale » et ceux des Etats Unis premièrement. Dix ans après, Israël a tenu bon devant les tentatives américaines (Bush – père) de lui tordre les poignets après la première guerre du Golfe (1991) pour accepter des choses qu’elle ne voulait pas accepter. Ce qui veut dire que tous ceux qui prétendent qu’Israël ne pourra pas s’attaquer à l’Iran sans « le feu vert » des Etats Unis, pourraient se voir contredire par la réalité des faits. Quand on voit les efforts des américains pour « parler » aux iraniens après huit années pendant lesquelles les européens (avec l’assentiment des américains) on fait de même avec les résultats connus, on comprend que le monde marche sur sa tête.
Et alors … qui est prêt à parier qu’un jour, quand on se réveillera, on n’apprendra pas que les installations nucléaires de l’Iran ont été en très grande partie détruites ?
Et si un tel jour arrive, comment ne pas comprendre que nous supporterons, tous, les conséquences car nous nous sommes rendus complices de laisser le monde marcher sur sa tête.
Le monde marche sur sa tête car il veut forcer, coûte que coûte, Israël à accepter la solution dite « deux états pour deux peuples ». Supposons pour un instant (… de raison) qu’Israël accepte, de bon cœur, une telle solution, demain. Qui seront ceux qui feront le « deuxième état » ? Le Fatah corrompu d’aujourd’hui qui ne tient devant le Hamas que par les millions de $ que la communauté internationale (et l’Europe la première) lui donne ? Le Hamas qui, jour après jour, dit haut et fort qu’il ne reconnaîtra jamais Israël ? Comment ne pas voir que si un tel état est créé, en deux temps et trois mouvements, l’Iran aura la haute main sur les trois entités qui entourent Israël ? Et devant ce genre d’interrogations tout ce que l’on trouve à dire à Israël est qu’elle doit prendre « des risques pour la paix » (Bernard Kouchner). Le monde marche sur sa tête.
Sauf que … Si l’Occident n’a pas compris que ce qui se joue au Proche Orient n’est que les prolégomènes de ce qui arrivera à l’Europe, si cette dernière a le temps de voir venir, il y a un pays qui ne peut pas attendre : Israël.
Que lui reste-t-il à faire ? Dans des conditions beaucoup moins favorables ce pays a détruit le réacteur nucléaire que la France (encore elle …) a fourni à l’Irak. Ce faisant, Israël a encouru les foudres de la « communauté internationale » et ceux des Etats Unis premièrement. Dix ans après, Israël a tenu bon devant les tentatives américaines (Bush – père) de lui tordre les poignets après la première guerre du Golfe (1991) pour accepter des choses qu’elle ne voulait pas accepter. Ce qui veut dire que tous ceux qui prétendent qu’Israël ne pourra pas s’attaquer à l’Iran sans « le feu vert » des Etats Unis, pourraient se voir contredire par la réalité des faits. Quand on voit les efforts des américains pour « parler » aux iraniens après huit années pendant lesquelles les européens (avec l’assentiment des américains) on fait de même avec les résultats connus, on comprend que le monde marche sur sa tête.
Et alors … qui est prêt à parier qu’un jour, quand on se réveillera, on n’apprendra pas que les installations nucléaires de l’Iran ont été en très grande partie détruites ?
Et si un tel jour arrive, comment ne pas comprendre que nous supporterons, tous, les conséquences car nous nous sommes rendus complices de laisser le monde marcher sur sa tête.