22 juillet 2009
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Certes, tout le monde a compris que BHO n’est pas George W. Bush. Tout le monde a compris aussi que la rencontre avec des politiciens locaux ambitieux (Rahm Emmanuel) et la plus riche des familles juives de Chicago (Pritzker) ont été fondamentales dans son cursus. Et que cet homme dispose d’une intelligence supérieure à la moyenne et de qualités de charisme et une capacité de conviction elles aussi supérieures à la moyenne. Les deux lui ayant permis de se « détacher », juste à temps, d’un autre cercle (le Révérend antisémite Wright ou les palestiniens Edward Saïd ou Rachid Khalidi ancien porte-parole de l'Organisation de Libération de la Palestine) où il s’est nourri de concepts tiers-mondistes et/ou anti-israéliens.
Mais élu président, cet homme applaudi partout et couronné d’une aura de « messie » semble avoir touché son niveau d’incompétence, de naïveté ou de crédulité. Quand on regarde bien ce qu’il est en train de faire au plan économique force est de reconnaître qu’il ne fait que suivre les dernières politiques absurdes de GWB (« sauvetage » du système bancaire, « nationalisation » de GM et/ou Chrysler, mille milliards de $ de déficit pour 2009, etc.,). Mais, non content de cela il sort des oubliettes la réforme du système de santé voulue par Bill Clinton il y a plus de dix ans et que ce dernier a abandonné en rase campagne. Heureusement, la vitalité de l’économie américaine est telle qu’elle peut faire face à tous les « programmes » concoctés par la Maison Blanche. De plus, cela ne nous touche que par ricochet : la Chine, détentrice de plus de 3.000 milliards de $ de bons du trésor américain, joue avec les Etats Unis « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette ». En revanche ce que cet homme a entrepris de faire au plan mondial nous regarde de très près et nous promet un avenir pour le moins sombre. Jugez-en.
L’Iran et la Corée du Nord. Par un hasard du calendrier (mais est-ce un hasard ?), le lendemain de son discours en Turquie proposant au monde entier le désarmement nucléaire, la Corée du Nord fait tester une bombe de sa fabrication. Sonné par l’événement, pendant plusieurs jours BHO n’a aucune réaction. Ensuite il s’adresse au Conseil de Sécurité (?!) pour admonester le pays qui n’a jamais tenu compte d’aucune résolution de ce dernier depuis 1993 quand l’Administration Clinton ayant découvert que ce pays voulait disposer d’un armement nucléaire a commencé à le cajoler pour qu’il en renonce. Ensuite, il lui a fallu presque deux semaines pour réagir, enfin, à la mascarade d’élections libres en Iran. Au grand désespoir de ceux des iraniens qui, au prix de leur vie, prenaient la rue contre le régime délégitimé par une élection truquée. Sauf que pendant ce temps-là l’Iran avance à grands pas vers sa bombe. Et cet homme doté d’une intelligence supérieure va dire que réduire l’arsenal nucléaire de la Russie et des Etats Unis servira d’exemple pour inciter l’Iran et la Corée du Nord à renoncer à leurs velléités atomiques ...
Mais ce n’est pas tout. Il est en train de faire savoir au monde entier, qui n’attendait que cela, que la construction de quelques dizaines d’appartements à Jérusalem par Israël est plus importante que la construction de la bombe par l’Iran. On ne peut pas comprendre autrement la partie qu’il joue avec Israël au grand plaisir de ceux des pays arabes sunnites qui le considèrent incapable de faire face à leurs propres inquiétudes liées à l’Iran chiite et à sa future bombe.
Croire qu’en arrêtant Israël de subvenir aux besoins de la croissance naturelle de certaines villes qui, de toute manière, dans n’importe quel règlement, resteront israéliennes, il obtiendra des « gestes » des arabes et l’arrêt de la marche vers le nucléaire de l’Iran ce n’est rien d’autre que de l’inconscience. Et en vertu du concept selon lequel le conflit israélo-arabe est « la mère de tous les conflits du Proche Orient » il semble vouloir faire croire que le résoudre résoudra aussi : les attaques des islamistes en Afrique ou en Asie, la volonté et la capacité d’Al Qaida de faire dérailler la vie des démocraties occidentales, les desseins de l’Iran quant à l’Irak ou ... le dessein consubstantiel à l’existence du Hezbollah ou du Hamas de faire disparaître Israël.
Depuis son discours au Caire quand, à l’encontre de l’évidence (et nonobstant les mensonges ultérieures de Mme Clinton), il a prétendu qu’Israël « violait » des accords précédents en continuant à construire dans certaines villes de Cisjordanie, il n’a pas arrêté de « tordre les poignets » d’Israël à ce sujet. Ce qui devait arriver est arrivé : un consensus national de soutien au gouvernement de Benjamin Netanyahou quant aux droits d’Israël, en particulier à Jérusalem. Y compris celui de Tzipi Livni outrée par l’outrecuidance américaine qui se permet de décider où à Jérusalem des israéliens juifs avaient ou n’avaient pas le droit de construire des appartements. Ne sait-il pas qu’Israël est entré en Cisjordanie suite à une guerre de légitime défense, de sorte que le Conseil de sécurité de l'ONU ne lui a pas demandé de se retirer de l'ensemble des territoires capturées, lors de l'adoption de la résolution 242 du Conseil de Sécurité en Novembre 1967 ? Ce qui explique pourquoi ces territoires sont « disputés » car le précédent occupant de la Cisjordanie de 1949 à 1967 a été le Royaume Hachémite de Jordanie qui les avait annexées, chose que la communauté internationale refusait de reconnaître. Depuis 1967 les administrations américaines ont eu des positions changeantes quant aux constructions israéliennes en Cisjordanie. Mais aucune d’entre elles n’a eu le culot de parler de « violations d’accords précédents ». Pour des raisons qui demeurent obscures, cet homme a décidé de faire fi des accords conclus par l'administration précédente avec le gouvernement israélien au sujet des constructions en Cisjordanie. C’est déjà curieux mais prétendre que lesdits accords n’ont pas existé cela tient du mensonge. Eliott Abrams, ancien responsable du bureau Proche Orient au Conseil de Sécurité Nationale des Etats Unis, vient de le dire haut et fort et sans ambages. Mais il y a plus important. Le Professeur Stephen Schwebel, qui allait devenir le Président de la Cour Internationale de Justice (1997 – 2000) écrivait déjà en 1970 : « la revendication d’Israël sur le territoire de l’ancienne Palestine, y inclus la totalité du Jérusalem, est plus justifiée que celles que pourraient faire valoir la Jordanie (Cisjordanie) ou l’Egypte (Gaza) » Alors ? Faut-il aussi rappeler la lettre de G.W. Bush à Ariel Sharon, lettre ratifiée par 95 voix contre 5 au Sénat et par 407 voix contre 9 à la Chambre de Députés ? Lettre qui a conduit vers et a justifié l’évacuation de Gaza ?
Mais cet homme est dangereux car faisant semblant de vouloir amener, au besoin par la force, Israël à faire des concessions « pour la paix » est en train d’obtenir le contraire : les palestiniens et les pays arabes attendent, sans rien faire, que d’autres (les Etats Unis) obtiennent pour eux ce qu’ils ne sont pas capables d’obtenir par eux-mêmes. En clair, obtenir de nouvelles concessions d’Israël l’amenant encore plus près de sa destruction. Ecoutons les déclarations de Saëb Erakat, responsable palestinien des négociations avec Israël le 25 juin 2009 : « Le précédent gouvernement israélien, de Ehud Olmert, a offert au président Mahmoud Abbas un territoire égal en à 100% des terres occupées en 1967, par le biais d'un échange de terres. Certains se demandent ce que les négociations avec les Israéliens nous ont apporté. Tout d'abord ils ne voulaient rien nous donner. Ensuite, ils ont consenti à nous donner 66% des territoires occupés. À Camp David, ils ont offert 90%, et récemment, ils ont offert 100%. Alors, pourquoi devrions-nous conclure rapidement, après toutes les injustices que nous avons souffert ? Mais si le but du Hamas est de mettre en place un Etat-nation arabe unifié, ou un califat, nous allons poursuivre ces objectifs même avant le Hamas mais d'abord il est nécessaire de libérer la Palestine ... » Il s’agit là d’un « partenaire » de la paix, adjoint de Mahmoud Abbas, l’homme auquel BHO veut apporter Israël sur un plateau ... sacrificiel.
Cet homme, BHO, est dangereux. Mais il devrait se souvenir de Tocqueville (De la démocratie en Amérique) : « Une société séculière est compatible avec un environnement culturel chrétien mais elle ne peut pas s’épanouir au sein de la culture islamique ». Il ne pensait pas qu’un jour ceci aura été prouvé dans un environnement culturel juif. Dont la résistance aux pressions de BHO ne fera que souder les 6 millions d’israéliens juifs résolus à ne pas subir, à terme, le sort des autres 6 millions pour lesquels personne, nulle part, n’a bougé pas le petit doigt. Ce qui a fait dire un jour à Golda Meir « Il est préférable d’être condamné que consolé »
Mais élu président, cet homme applaudi partout et couronné d’une aura de « messie » semble avoir touché son niveau d’incompétence, de naïveté ou de crédulité. Quand on regarde bien ce qu’il est en train de faire au plan économique force est de reconnaître qu’il ne fait que suivre les dernières politiques absurdes de GWB (« sauvetage » du système bancaire, « nationalisation » de GM et/ou Chrysler, mille milliards de $ de déficit pour 2009, etc.,). Mais, non content de cela il sort des oubliettes la réforme du système de santé voulue par Bill Clinton il y a plus de dix ans et que ce dernier a abandonné en rase campagne. Heureusement, la vitalité de l’économie américaine est telle qu’elle peut faire face à tous les « programmes » concoctés par la Maison Blanche. De plus, cela ne nous touche que par ricochet : la Chine, détentrice de plus de 3.000 milliards de $ de bons du trésor américain, joue avec les Etats Unis « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette ». En revanche ce que cet homme a entrepris de faire au plan mondial nous regarde de très près et nous promet un avenir pour le moins sombre. Jugez-en.
L’Iran et la Corée du Nord. Par un hasard du calendrier (mais est-ce un hasard ?), le lendemain de son discours en Turquie proposant au monde entier le désarmement nucléaire, la Corée du Nord fait tester une bombe de sa fabrication. Sonné par l’événement, pendant plusieurs jours BHO n’a aucune réaction. Ensuite il s’adresse au Conseil de Sécurité (?!) pour admonester le pays qui n’a jamais tenu compte d’aucune résolution de ce dernier depuis 1993 quand l’Administration Clinton ayant découvert que ce pays voulait disposer d’un armement nucléaire a commencé à le cajoler pour qu’il en renonce. Ensuite, il lui a fallu presque deux semaines pour réagir, enfin, à la mascarade d’élections libres en Iran. Au grand désespoir de ceux des iraniens qui, au prix de leur vie, prenaient la rue contre le régime délégitimé par une élection truquée. Sauf que pendant ce temps-là l’Iran avance à grands pas vers sa bombe. Et cet homme doté d’une intelligence supérieure va dire que réduire l’arsenal nucléaire de la Russie et des Etats Unis servira d’exemple pour inciter l’Iran et la Corée du Nord à renoncer à leurs velléités atomiques ...
Mais ce n’est pas tout. Il est en train de faire savoir au monde entier, qui n’attendait que cela, que la construction de quelques dizaines d’appartements à Jérusalem par Israël est plus importante que la construction de la bombe par l’Iran. On ne peut pas comprendre autrement la partie qu’il joue avec Israël au grand plaisir de ceux des pays arabes sunnites qui le considèrent incapable de faire face à leurs propres inquiétudes liées à l’Iran chiite et à sa future bombe.
Croire qu’en arrêtant Israël de subvenir aux besoins de la croissance naturelle de certaines villes qui, de toute manière, dans n’importe quel règlement, resteront israéliennes, il obtiendra des « gestes » des arabes et l’arrêt de la marche vers le nucléaire de l’Iran ce n’est rien d’autre que de l’inconscience. Et en vertu du concept selon lequel le conflit israélo-arabe est « la mère de tous les conflits du Proche Orient » il semble vouloir faire croire que le résoudre résoudra aussi : les attaques des islamistes en Afrique ou en Asie, la volonté et la capacité d’Al Qaida de faire dérailler la vie des démocraties occidentales, les desseins de l’Iran quant à l’Irak ou ... le dessein consubstantiel à l’existence du Hezbollah ou du Hamas de faire disparaître Israël.
Depuis son discours au Caire quand, à l’encontre de l’évidence (et nonobstant les mensonges ultérieures de Mme Clinton), il a prétendu qu’Israël « violait » des accords précédents en continuant à construire dans certaines villes de Cisjordanie, il n’a pas arrêté de « tordre les poignets » d’Israël à ce sujet. Ce qui devait arriver est arrivé : un consensus national de soutien au gouvernement de Benjamin Netanyahou quant aux droits d’Israël, en particulier à Jérusalem. Y compris celui de Tzipi Livni outrée par l’outrecuidance américaine qui se permet de décider où à Jérusalem des israéliens juifs avaient ou n’avaient pas le droit de construire des appartements. Ne sait-il pas qu’Israël est entré en Cisjordanie suite à une guerre de légitime défense, de sorte que le Conseil de sécurité de l'ONU ne lui a pas demandé de se retirer de l'ensemble des territoires capturées, lors de l'adoption de la résolution 242 du Conseil de Sécurité en Novembre 1967 ? Ce qui explique pourquoi ces territoires sont « disputés » car le précédent occupant de la Cisjordanie de 1949 à 1967 a été le Royaume Hachémite de Jordanie qui les avait annexées, chose que la communauté internationale refusait de reconnaître. Depuis 1967 les administrations américaines ont eu des positions changeantes quant aux constructions israéliennes en Cisjordanie. Mais aucune d’entre elles n’a eu le culot de parler de « violations d’accords précédents ». Pour des raisons qui demeurent obscures, cet homme a décidé de faire fi des accords conclus par l'administration précédente avec le gouvernement israélien au sujet des constructions en Cisjordanie. C’est déjà curieux mais prétendre que lesdits accords n’ont pas existé cela tient du mensonge. Eliott Abrams, ancien responsable du bureau Proche Orient au Conseil de Sécurité Nationale des Etats Unis, vient de le dire haut et fort et sans ambages. Mais il y a plus important. Le Professeur Stephen Schwebel, qui allait devenir le Président de la Cour Internationale de Justice (1997 – 2000) écrivait déjà en 1970 : « la revendication d’Israël sur le territoire de l’ancienne Palestine, y inclus la totalité du Jérusalem, est plus justifiée que celles que pourraient faire valoir la Jordanie (Cisjordanie) ou l’Egypte (Gaza) » Alors ? Faut-il aussi rappeler la lettre de G.W. Bush à Ariel Sharon, lettre ratifiée par 95 voix contre 5 au Sénat et par 407 voix contre 9 à la Chambre de Députés ? Lettre qui a conduit vers et a justifié l’évacuation de Gaza ?
Mais cet homme est dangereux car faisant semblant de vouloir amener, au besoin par la force, Israël à faire des concessions « pour la paix » est en train d’obtenir le contraire : les palestiniens et les pays arabes attendent, sans rien faire, que d’autres (les Etats Unis) obtiennent pour eux ce qu’ils ne sont pas capables d’obtenir par eux-mêmes. En clair, obtenir de nouvelles concessions d’Israël l’amenant encore plus près de sa destruction. Ecoutons les déclarations de Saëb Erakat, responsable palestinien des négociations avec Israël le 25 juin 2009 : « Le précédent gouvernement israélien, de Ehud Olmert, a offert au président Mahmoud Abbas un territoire égal en à 100% des terres occupées en 1967, par le biais d'un échange de terres. Certains se demandent ce que les négociations avec les Israéliens nous ont apporté. Tout d'abord ils ne voulaient rien nous donner. Ensuite, ils ont consenti à nous donner 66% des territoires occupés. À Camp David, ils ont offert 90%, et récemment, ils ont offert 100%. Alors, pourquoi devrions-nous conclure rapidement, après toutes les injustices que nous avons souffert ? Mais si le but du Hamas est de mettre en place un Etat-nation arabe unifié, ou un califat, nous allons poursuivre ces objectifs même avant le Hamas mais d'abord il est nécessaire de libérer la Palestine ... » Il s’agit là d’un « partenaire » de la paix, adjoint de Mahmoud Abbas, l’homme auquel BHO veut apporter Israël sur un plateau ... sacrificiel.
Cet homme, BHO, est dangereux. Mais il devrait se souvenir de Tocqueville (De la démocratie en Amérique) : « Une société séculière est compatible avec un environnement culturel chrétien mais elle ne peut pas s’épanouir au sein de la culture islamique ». Il ne pensait pas qu’un jour ceci aura été prouvé dans un environnement culturel juif. Dont la résistance aux pressions de BHO ne fera que souder les 6 millions d’israéliens juifs résolus à ne pas subir, à terme, le sort des autres 6 millions pour lesquels personne, nulle part, n’a bougé pas le petit doigt. Ce qui a fait dire un jour à Golda Meir « Il est préférable d’être condamné que consolé »