Vivre en parasite
A peine l’agression du Hezbollah contre Israël a-t-elle été arrêtée par « la communauté internationale » que l’on a déjà convoqué une « conférence des donateurs » à Stockholm : il faut reconstruire le Liban, tout le monde doit mettre la main à la poche pour effacer les effets de la réaction « disproportionnée » d’Israël. Cela ne vous rappelle rien ? Essayons d’y voir plus clair.
Cela a commencé avec les réfugiés palestiniens. La création d’Israël en 1948 a fait fuir (ou partir expulsés, c’est selon) de 510.000 à 650.000 personnes du territoire échu à Israël. Trois ans plus tard, une agence de l’ONU crée uniquement pour s’occuper des réfugiés palestiniens (UNRWA) comptait 900.00 personnes à sa charge. Au dernier comptage (2006) ils étaient 4.400.000 dont presque la moitié en Jordanie. Ils se répartissent selon env. 15 % moins de 19 ans et 22 % de 20 à 54 ans ceux-là, parfaitement aptes à travailler. 37 % des « réfugiés » d’aujourd’hui n’étaient pas encore nés au moment ou l’UNRWA a été créée. Remarquons, au passage, que l’on comptait à la fin de la deuxième guerre mondiale quelque 50.000.000 de personnes déplacées en Europe : aucune agence de l’ONU n’a été créée pour leur venir en aide et soixante ans après il n’y a pas de réfugiés en Europe.
Le budget de l’UNRWA s’établit, bon an, mal an, autour de 400.000.000 $. Mais, à partir du moment où -à tort- on a cru que le conflit israélo-palestinien qui perdurait pouvait se résoudre selon la formule « paix contre territoires » soit à partir des accords d’OSLO, on a crée l’Autorité Palestinienne. Et naturellement, les donateurs se sont empressés à la subventionner : environ 500.000.000 € tous les ans venant de l’Union Européenne et environ 250.000.000 de $ venant tous les ans des Etats-Unis. Depuis, les palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont absorbé quelque 15 Milliards de $ et si on ajoute les apports de l’UNRWA on arrive à un total dépassant 40 Milliards de $ depuis la création de cette catégorie particulière de « réfugiés ». On remarquera que les principaux donateurs sont les occidentaux (en laissant de côté le Japon, par exemple) et ne comptent pas parmi eux les pays arabes pétroliers dont les ressources tirées du pétrole on dépassé sur les 60 dernières années plus de DIX MILLE MILLIARDS de $. Pays dont le PNB cumulé (à l’exception des revenus du pétrole) est inférieur pour un total de 150 millions d’habitants à celui de la Finlande !
La création d’Israël, appelée par les palestiniens la « nakba » (la catastrophe) a donc crée une catégorie spéciale de la population mondiale, les palestiniens, qui vit en parasite sur la communauté internationale. Et l’on ne compte pas les dépenses induites par la gestion dans le cadre des institutions de l’ONU (comités, commissions, départements, agences, etc.,) de ces populations. UNRWA seulement, emploie 27.000 « fonctionnaires ». Et l’on ne sait pas que, grosso modo, le tiers des autres « fonctionnaires palestiniens » (160.000 pour une population de moins de 2 millions, soit 8%, taux inconnu dans aucun pays du monde …) sont des « militants » du Hamas qui, naturellement, militent pour la destruction d’Israël ce que la communauté internationale regrette …Elle n’en peut, mais.
Jusqu’à quand ? Que l’on se rassure, l’ONU et UNRWA sont prévoyants : un plan à moyen terme a fixé les budgets de l’agence jusqu’en 2009 … pour l’instant.
Et la méthode se généralise car elle est simple : on provoque, on détruit, on fait détruire et puis … on fait appel à la communauté internationale.
Voilà un pays souverain, membre de l’ONU qui, faisant savoir qu’il ne peut pas contrôler les bandes de terroristes agissant sur son territoire (sous des prétextes divers) mais dont il accueille des représentants dans son gouvernement, assiste à une agression envers un pays limitrophe. Qui, après avoir annoncé, lui, qu’il allait faire payer cher l’agression, détruit deux tiers ou trois quarts des infrastructures du pays agresseur.
Pour commencer, on qualifie la réaction d’Israël de « disproportionnée ». Ensuite, on s’attache à qualifier sa réaction de « crime de guerre » car s’attaquant aux structures civiles du pays. L'idée qu'un pays en guerre ne peut pas attaquer les lignes du réapprovisionnement de l'ennemi ….. n'a rien à faire avec les droits de l'homme ou les crimes de guerre… écrit un éminent professeur de droit à Harvard. Et il continue « En effet, parmi les tous premiers objectifs militaires de la plupart des guerres modernes se trouve ce que Israël a fait : il est nécessaire de neutraliser des parties du réseau électrique et/ou des transmissions de l'adversaire, détruire des ponts et des routes pour faire en sorte que ces parties de l'infrastructure civile ne soutiennent plus ses capacités militaires. Il suffit se souvenir comment les alliés ont combattu pendant la deuxième guerre mondial : …. Churchill a ordonné à l'armée de l'air britannique de bombarder le centre des villes allemandes avec le but exprès de tuer autant de civils que possible (Dresde : plus de 200.000 morts). Pour conclure : "si on avait exigé des alliés de combattre pendant la deuxième guerre mondiale selon ce que l’on demande à Israël aujourd’hui …ils auraient, sans doute, perdu la guerre "
La boucle bouclée : une fois que le Liban est détruit (à qui la faute ?) on fait appel à la communauté internationale, aux donateurs qui, naturellement, se montrent généreux. Sauf les pays arabes pétroliers qui, non moins naturellement, laissent les occidentaux, ces pelés, ce galeux, supporter les frasques de leurs frères. C’est ce qui se passe ces jours-ci à Stockholm où on se félicite que l’on a touché, presque, le seuil de 1 Milliard de $ de donations pour le Liban. Et où, le premier ministre du pays agresseur est venu, la sébile (mot d’origine arabe …) à la main et les larmes aux yeux, pour se plaindre des destructions causées par « la machine de guerre israélienne ». Personne ne rit, le premier ministre suédois rassure son collègue sur les dispositions des donateurs : « vous n’êtes pas seuls »
C’est vrai, cette méthode est utilisée avec succès dès qu’il s’agit des « victimes » d’Israël, des « humiliés » arabo-musulmans vis-à-vis desquels les occidentaux se sentent redevables. Pourquoi ? Subconsciemment, dit-on, parce que la Shoah a crée -par induction- le « problème palestinien ». Et par extension, conditionne le sort des 1,2 milliards de musulmans. Membres d’une communauté ouverte -oumma- dont l’objectif est la domination mondiale mais qui, en attendant, ne trouvent plus leur place sous le soleil autrement qu’en faisant la manche auprès des nations riches (essentiellement les occidentaux).
C’est à tel point vrai qu’il suffit de regarder un peu ailleurs pour comprendre. Le nombre de civils musulmans innocents tués par les armes israéliennes pendant un mois de guerre (défensive) n’a été qu’une fraction du nombre de musulmans innocents tués par d'autres musulmans pendant la même période en Irak, au Soudan, en Afghanistan, en Algérie ou ailleurs. Pourtant les morts provoqués par des musulmans n’ont reçu qu’une fraction de l'attention consacrée aux « crimes israéliens ». Aucune protestation, aucune manifestation « altermondialiste », aucune résolution de la commission des droits d l’homme de l’ONU, rien.
Mais, pendant ce temps, et ceci justifie cela, le lavage des cerveaux à l’échelle planétaire continue : la cause unique de tout ce qui se passe, mal, dans le monde est l’absence de solution pour le conflit israélo-palestinien. Comment le croire ? Peut-on faire une liaison entre les endroits où des musulmans assassinent d’autres musulmans (ou des infidèles) et la Palestine ? Qu’y a-t-il de commun entre le Cachemire, le Darfour, l’Irak, l’Afghanistan, l’Indonésie, l’Algérie et la Palestine ?
Une seule chose, mais d’importance, un cinquième de la population mondiale qui vit en parasite sur, essentiellement, les pays des Lumières.