Je suis à Jérusalem après une semaine de chagrin à la suite de l’assassinat des trois jeunes, suivie par deux semaines de sirènes, explosions et, enfin, des funérailles de jeunes soldats de Tsahal dont un tiers étaient des étudiants qui auraient dû passer leurs derniers examens au lieu de risquer leur vies. Et je lis sur internet qu’en tant qu’israélien et juif je suis une horrible personne vivant dans un pays terriblement immoral.
Toutes ces critiques proviennent principalement de la presse européenne : The Guardian, la BBC, les journaux d’Italie, de Norvège, de France sans oublier le New York Times ou CNN des Etats Unis.Et je pense : l’Angleterre devrait comprendre. Après tout, ils ont vécu le blitz des nazis qui faisaient pleuvoir aveuglément des bombes sur eux, comme le Hamas fait pleuvoir de roquettes sur nous. Et quand les pilotes courageux de la RAF ont bombardé Dresde tuant 300.000 hommes, femmes et enfants, ils n’avaient pas jeté des tracts auparavant disant aux gens, poliment, d'évacuer les lieux ; et on n’envoyait pas des soldats frapper aux portes pour s’assurer qu’on avait suivi les avertissements (comme CNN a reproché à Israël de ne pas l’avoir fait pour une école de l'UNRWA, qui a été probablement touchée par un projectile du Hamas, de toute façon).
Et je pense aux pays de l'Europe, qui ramassèrent nos grands-parents et nos parents, hommes, femmes et enfants, pour les envoyer à être gazés, sans se poser de questions.
Et je me dis : les voilà maintenant devenus les arbitres moraux du monde libre. Qui disent aux descendants des gens qu’ils ont assassinés comment se comporter quand d'autres antisémites veulent les tuer.
Et aussi à l’Amérique, représentée par le New York Times, ce bastion de la noble hypocrisie et du journalisme médiocre mais qui parade comme «journal de référence». Il suffit de lire l'article du professeur Auerbach dans le New York Observer (Deux semaines de superficialité, l’équivalence morale du New York Times) pour voir comment Jodi Rudoren et autres apparatchiks du Times ont appris à bloquer leur cerveau et à aimer le Hamas. Après tout, disent-ils, il y a des enfants qui meurent. Peu importe que les Palestiniens ont éduqué toute une génération pour être des petits aspirants nazis, qui cultivent la mort et la haine des Juifs, en meurtrissant leurs âmes, et mettent leurs corps en danger pour réaliser des séances de photos. Touchantes. On ne devrait pas être choqué par le Times. Après tout, le New York Times a été l'un des derniers journaux à porter à l'attention du public américain les atrocités nazies en Europe. Lisez le Times des années de cauchemar, et voyez si ce n’est pas le modèle de celui d’aujourd’hui.
Alors, comme Israélien, élevé avec les valeurs juives etcomme Américain, auquel on a enseigné d’aimer la liberté, la justice, la démocratie et le fair-play, je me dois de vous dire à tous, Européens, Américains et au dernier de tous les sympathisants des terroristes musulmans et autre barbares, que ce que vous dites ne touche plus aucun homme intelligent qui dispose d’un jugement moral normal. La crise actuelle à Gaza est tellement moralement claire, tellement un cas de légitime défense absolue, que je dois vous dire, comme quelqu’un l’a dit au Sénateur McCarthy: "Monsieur, n’avez-vous pas honte?"
Je préfère que vous- les auteurs de tant de mensonges et de calomnies– nous haïssiez, moi et mon pays si cela vous permet de verser vos larmes pour les morts d’autres peuples. Nous ne sommes pas avides de sympathie. Après tout, nous en avons eu tellement après l'Holocauste, que nous préférons que d'autres aient leur part maintenant. Aujourd’hui, nous préférons vivre, plutôt que voir des gens pleurer sur notre sort et sur les injustices qui nous sont faites.
Donc, de grâce, pleurez pour le peuple palestinien - hommes, femmes et enfants, dont le leadership dûment élu les a laissés cyniquement sans protection contre le châtiment de leurs crimes terroristes. Qui a pris l’argent de l'aide qui leur été destiné pour vivre au Qatar dans des hôtels cinq étoiles et pour construire là-bas des centres commerciaux qui leur rapportent de bons revenus. Leadership qui a fait construire des tunnels terroristes sous leurs maisons, sous des mosquées, sous des hôpitaux ou sous des écoles et recrutés leurs fils pour mourir pour Allah, alors qu'eux attendent tranquillement dans des bunkers que l’ONU vienne les sauver.
Ne pleurez pas pour nous, ou pour nos familles, nos enfants, ou petits-enfants. Pas cette fois-ci. Non, plus jamais.
Parce que maintenant, Dieu merci, nous avons un pays. Nous sommes armés. Cette fois-ci, avec l'aide de Dieu, nous savons comment nous protéger des nazis et de leurs nobles animateurs des medias.
Je voudrais terminer ce texte avec un juron et un geste de la main adressés aux gens auxquels je m'adresse. S'il vous plaît choisissez celui que vous pensez être approprié. Il y en a pas mal …
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