Ô l’Empaleur, pourquoi ne viens-tu pas Seigneur,
Mettre la main dessus, des fous et des voleurs,
Faire, en deux larges cellules la séparation
Et puis incendier l’asile et la prison
(M. Eminescu – Troisième épître)
Encore quinze jours et l’année est finie. Une époque formidable marquée, en cette fin d’année par trois problématiques d’importance planétaire, n’ayons pas peur des mots !
La communauté internationale et l’Iran Après une vingtaine d’années de mensonges répétées quant à la nature et l’ampleur de son programme nucléaire, après sept résolutions contraignantes du Conseil de Sécurité demandant à l’Iran d’arrêter l’enrichissement d’uranium et de démanteler les installations y relatives, après des sanctions de plus en plus sévères ayant réussi, presque, à mettre l’économie de ce pays en lambeaux, on apprend que BHO a négocié avec les mollahs depuis plusieurs années … leur retour dans la communauté internationale ! Cela sans tenir au courant ni ses alliés européens, ni ses alliés arabes, ni Israël. Et en faisant fi du fait que pour deux de ses partenaires il s’agit d’une question à caractère existentiel. La France -reconnaissons ce mérite à sa diplomatie qui, indépendamment de la couleur du gouvernement en place, a suivi ce dossier avec une patience, un professionnalisme et une compétence inégalée- a réussi, à la dernière minute (le 8 novembre) faire capoter « l’arrangement » américano-iranien et introduire dans l’accord entre les P5+1 et l’Iran plusieurs obstacles à la marche de ce pays vers la bombe. « Moi, Président » a ainsi énoncé, publiquement, quatre conditions à un accord avec les Iraniens: «mettre l'intégralité des installations nucléaires iraniennes sous contrôle international, dès à présent»; suspendre l'enrichissement d'uranium à 20 % ; réduire les stocks existant ; stopper la construction du réacteur nucléaire d'Arak qui, à terme, pourrait produire du plutonium militaire.
Malheureusement, l'accord conclu dix jours après, contient quatre lacunes majeures : il permet à l’Iran de ne pas se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité qui avaient imposé un démantèlement complet de son infrastructure liée à l’enrichissement de l’uranium, il accepte l’absence de réponses aux questions relatives aux aspects militaires de son programme nucléaire et de sa portée (demande répétée de l'Agence Internationale de l'énergie atomique), lui permet de continuer l'enrichissement continu de l'uranium jusqu’à de 3,5 % de pureté –reconnaissance tacite, de facto, du droit d'enrichir de l'uranium à l’encontre de ses engagements dans le cadre du traité de non prolifération nucléaire signé par ce pays. Aucune contrainte majeure pour l’Iran concernant les aspects politiques, ses activités terroristes, sa responsabilité pour les plus de 100.000 morts en Syrie ou sa détermination, maintes fois affirmée à « éradiquer l’entité sioniste ». Bref, l’Iran reste avec toutes ses centrifuges (2.000 en 2008 quand BHO est devenu président des Etats Unis, 18.000 au dernier comptage, cinq ans après …), pourra enrichir autant d’uranium que souhaité et … parce qu'il a obtenu tout cela on va, aussi, annuler une partie des sanctions qui l’avaient amené a accepter tout ce que BHO lui a offert. La France a considéré le tout comme étant « un marché de dupes » mais cela ne l’a pas empêché de signer l’accord provisoire. Pas cher payé, ont déclaré les américains « seulement 4 milliards de $ d’allègements des sanctions » : c’était le 15 novembre. Deux semaines après … ils disaient 7 milliards de $ et … la semaine dernière, des officiels américains, confirmaient qu’il s’agissaient de plus de 20 milliards de $ ! Autant dire l’équivalent de la moitié du produit des exportations de pétrole de ce pays au dernier comptage ! Mais comme la culture du « bazar » est prédominante en Iran, il faut leur donner un coup de chapeau : il n’ont rien concédé, ils deviennent un état « du seuil » (nucléaire) et ils donnent des maux de tête au Proche Orient entier, en particulier aux Pays du Golfe et à Israël. L’histoire ne fait que se répéter : la Corée du Nord a "négocié" avec les américains (plus les chinois et les russes) depuis 1994, ils ont obtenu tout ce qu’ils voulaient pour réduire les effets de la famine endémique du pays puis … ont réussi à disposer de bombes atomiques. Le 19 octobre 1994 : « Le président Clinton a approuvé mardi un accord conclu par les négociateurs américains à Genève pour arrêter le programme d'armes nucléaires de la Corée du Nord, en disant « l'accord fera que les États-Unis, la péninsule coréenne et le monde seront plus sûrs ....l'accord, conclu lundi à Genève, donne à la Corée du Nord une série d'avantages économiques et politiques en échange de promesses de geler et finalement démanteler ses installations nucléaires actuelles » Pourquoi les iraniens seraient-ils plus bêtes que les coréens du Nord ? D’autant plus qu’ils collaborent pour le nucléaire et pour les fusées à longue portée capables de transporter des ogives nucléaires. Et voilà BHO, 19 ans après, prétendre (allocution télévisée) « Aujourd'hui, la diplomatie a ouvert une nouvelle voie vers un monde plus sûr, un avenir dans lequel nous pourrons vérifier que le programme nucléaire de l'Iran est pacifique » S’est-il inspiré du discours de Bill Clinton ? Pas la peine de faire une analogie avec Munich (il y a 64 longues années …), la tentation de l’apaisement est toujours présente. Un journaliste américain (Brett Stephens) affirme « Obama et Kerry, les mêmes que ceux qui voulaient apaiser Hitler moins les parapluies … »
Mais le coup de chapeau est surtout pour BHO : sa stratégie de réduction des aspects « impérialistes » des Etats Unis, son rapprochement voulu avec le monde musulman, sa détermination à faire des Etats Unis « un pays comme les autres » est en train de réussir. Quitte pour cela à ne pas regarder l’avenir ou ce que le monde sera avec un Iran disposant d’un arsenal nucléaire. Clair comme eau de roche, tout en disant le contraire, BHO en imposant à ses partenaires l'accord négocié, en secret, pendant des années avec les mollahs fait comprendre au monde qu'il n'a jamais eu l'intention d'utiliser la force militaire contre l'Iran, même en dernier recours et qu’il est préparé à ce que, tôt ou tard, l'Iran devienne la prochaine Corée du Nord. La combinaison maintenant coutumière de son incompétence, son idéologie et de sa politique partisane en faveur des forces musulmanes, a comme conséquence de conduire le Moyen-Orient à l’orée d’une course aux armements nucléaires. Cinq années de négociations secrètes avec les mollahs aboutissent à ce que les Israéliens et les Saoudiens dont l’Iran est l’ennemi implacable … se rapprochent pour lui faire face. Ce qu’il n’a probablement pas supputé fort de son expérience d’organisateur communal à Chicago …
Dommage pour la France qui, sur ce dossier a eu une ligne politique claire mais comme dit le proverbe grec … Qui dort avec un chien se réveille avec des puces.
« Les négociations israélo-palestiniennes » Imposées par une Administration américaine en manque de dossiers à traiter (changement du système de sécurité sociale, retrait de l’Afghanistan et de l’Irak, désindustrialisation du pays, menaces chinoises de prépondérance militaire dans le Pacifique, etc.,) ou, selon les mauvaises langues, par le souhait de BHO de « raboter » en fin la prépondérance d’Israël au Proche Orient en la rendant incapable de se défendre devant ses voisins arabes, on a clamé pendant neuf mois, des négociations directes pour arriver à un accord final mettant fin au conflit de cent ans qui oppose juifs et arabes (israéliens depuis 1948 et … palestiniens depuis 1964 – création de l’OLP). Pourquoi ce dossier est-il devenu prioritaire pour BHO ? On s’est efforcé depuis des lustres à faire admettre au monde entier que ce conflit était (est) « l’alpha et l’oméga » de la paix mondiale. Et comme le seul obstacle pour arriver à la paix (c’est-à-dire à l’acceptation de toutes les doléances arabes) est Israël cela n’a que plus de sens car … taper sur les juifs c’est ce qui produit le plus de bruit pour le moins d’efforts. Plus de 2.000 ans de persécutions, pogromes, dispersions et autres joyeusetés ont montré qu’il est toujours bon de taper sur les juifs. Si l’on ne sait pas pourquoi, ce n’est pas grave … eux ils le savent ! Le clou sur lequel il fallait taper : les implantations juives (israéliennes) dans des territoires disputés -à l’origine assignés par l’ONU pour la création d’un état arabe dont les pays arabes n’en ont pas voulu, annexés par la Jordanie pendant presque vingt années et dont les frontières avec Israël devaient être négociées (avec qui, une fois que la Jordanie a annulé son annexion de la Cisjordanie ?) … pour que ce pays dispose de « frontières sûres et reconnues ». Israël ne se laisse pas faire. Nonobstant les discours permanents de tous ceux qui grouillent, gribouillent et scribouillent comme disait le Général, qui considèrent que lesdites implantations sont « illégales au vu du droit international », Israël (et avec lui des cohortes de juristes plus des anciens présidents de la Cour de Justice Internationale) se croit en droit de prétendre à des portions des territoires en question : parce que la jurisprudence des guerres est de son côté et parce que chaque fois qu’elle a cédé un bout de terre elle a eu en échange des bouts de fusées (Liban Sud, Gaza, etc.,). Mais, faisant fi de l’histoire récente ou plus éloignée, la « communauté internationale » avec les Etats Unis à sa tête, croit dur comme fer que résoudre le conflit israélo-arabe (devenu, par la force de l’influence de tous ceux qui ne voulaient pas de l’existence d’un état juif, conflit israélo-palestinien) en faisant rendre gorge à Israël, c’est ce qui permettra une paix éternelle au Proche Orient et dans le monde arabo-musulman en général. En clair, si les « implantations » n’existaient pas, (a) l’Iran n’aurait pas envie de se doter d’une bombe atomique, (b) l’Arabie Saoudite, le Kuwait, le Bahreïn, l’UAE, la Jordanie et l’Egypte ne subiraient pas les convulsions dites « démocratiques », (c) il n’y aurait pas eu la guerre civile et ses 100.000 morts en Syrie, (d) les sunnites et les chiites se réconcilieraient après plus de 600 ans de schisme, (e) le Pakistan serait pacifié tout comme l’Indonésie, la Thaïlande et/ou les pays d’Afrique où les musulmans (Mali, Niger, Sud-Soudan, etc.,) ne trucideraient plus les chrétiens et plus généralement les musulmans ne tiendraient plus la moitié de leur humanité (les femmes) dans des conditions comparables à l’esclavage. Et bien entendu, les militaires égyptiens n’auraient pas évincé du pouvoir les Frères Musulmans et Al-Qaida serait devenue, comme le Hamas et le Hezbollah (à tort considérées comme des organisations terroristes), une association oeuvrant pour le développement social, pour les droits des femmes et pour la concorde mondiale.
Ajoutez le rapport de l’ONU sur le développement culturel/social/économique du monde arabo-musulman (plutôt sur le sous développement …), mélangez le tout et, eurêka ! faites disparaître Israël et vous aurez la paix. Sans doute, celle des cimetières pour ce pays mais … qui s’en soucie ? Et pour faire disparaître Israël quoi de mieux que de l’entourer d’ennemis au Nord (le Hezbollah supplétif de l’Iran), au Nord Est la Syrie (vassal de l’Iran), au Sud Ouest (le Hamas à Gaza qu’Israël a quitté depuis sept ans) ? C’est vrai qu’à l’Ouest il n’y a que la Méditerranée mais … cela tombe bien car déjà en 1967 on voulait jeter les juifs à la mer et la mer est toujours là ! Mission a été assigné au diplomate en chef américain (celui qui a si bien réussi à Genève de faire signer le marché de dupes avec l’Iran à ses partenaires occidentaux) de tordre le bras d’Israël en utilisant des menaces implicites et explicites pour qu’elle consente à faire des « concessions » : la terre contre la paix. La terre on la donne, la paix se trouve dans un papier qui … sera jeté à la poubelle. A tel point la chose est surréaliste que pour faire accepter aux palestiniens de « négocier » il a été demandé à Israël de libérer des détenus condamnés par sa justice pour des crimes ignobles.
Il n’y a personne qui parierait un fifrelin sur les chances d’aboutir à un accord qui serait acceptable pour les deux parties. Tant que la partie arabe n’acceptera l’existence d’un état juif dans le territoire qu’elle considère lui avoir été légué par Allah et tant qu’Israël n’aura pas une forte tendance suicidaire aucun accord ne pourra voir le jour. Et, si par absurde, on arrive aux termes des neuf mois (avril 2014) à esquisser un accord (depuis deux semaines l’objectif n’est plus « un accord final » mais … « un cadre, accord provisoire pour préparer un accord final, par étapes … BHO à la Conférence H. Saban il y a dix jours), le président palestinien (élu pour 4 ans et toujours en place depuis bientôt neuf ans, sans élection depuis …) ne pourra le signer qu’au nom de la moitié de son « peuple » car il a été expulsé, manu militari, du contrôle de Gaza.
Alors ? A quoi bon ce jeu de rôles ? Je l’ai déjà écrit « Mais le coup de chapeau est surtout pour BHO : sa stratégie de réduction des aspects « impérialistes » des Etats Unis, son rapprochement voulu avec le monde musulman, sa détermination à faire des Etats Unis « un pays comme les autres » est en train de réussir. Quitte pour cela à ne pas regarder l’avenir … » Et quand on se souvient que pendant ses années formateurs il a été nourri par ses mentors communistes avec l’idéologie tiers-mondiste (Les Damnés de la Terre - Franz Fanon, ayant été son livre de chevet …), que celui qui lui a ouvert les yeux sur le conflit « juifs-arabes –Palestine », Edward Saïd, était partisan de la disparition d’Israël et que celui dont il a écouté les prêches pendant plus de 20 ans n’était autre que l’antisémite notoire, le Pasteur Jeremiah Wright, on a moins mal à comprendre l’hypocrisie militante de BHO. Comme Michel Rocard, il considère que la « création » d’Israël a été une erreur historique mais … comme les très grands donateurs du parti démocrate (la famille Pritzker de Chicago – il a fait sa Secrétaire au Commerce de la dame Penny Pritzker qui a été le No.1 des collecteurs de fonds de ses campagnes électorales) sont juifs, tant qu’il a été nécessaire, avec la main sur son cœur, il assurait le monde que le support à Israël est inébranlable. Sans autres élections à l’horizon il n’a pas à s’en faire, Israël peut disparaître … Il devrait, quand même, faire attention : « en Israël ce qui est difficile ce n’est pas de croire aux miracles, c’est les éviter ! (Ben Gourion). La preuve : Jérusalem se trouve depuis deux jours sous 40 cm de neige. Naturellement, on s’évertue de montrer du doigt l’incurie et/ou l’incompétence du gouvernement, de la droite, de Netanyahou, de la société, du capitalisme mais pas celle de … Dieu. La raison : tous les rabbins d’Israël avaient prié Dieu pour avoir la pluie. Et il l’a fournie …
Et notre pays ? S’en prendre à « moi Président » ? On ne tire pas sur une ambulance … Quand il est arrivé à 20% d’opinions favorables on s’est demandé s’il peut encore descendre … La réponse est là, il semblerait (selon des sondages différents) qu’il se trouve entre 15 et 18%. Laissons de côté, cette fois-ci, les aspects économiques (M. Ayrault est allé en Chine pour leur vendre Peugeot, FH est allé au Brésil pour leur vendre le Rafale …), les cacophonies gouvernementales presque journalières, les reformes qui ne sont pas faites, les réformes qui vont être faites mais qui mettent en émoi des bérets rouges, verts ou jaunes, laissons de côté les critiques de Bruxelles (ou du FMI) concernant les promesses de la France (qui n’ont pas été tenues), laissons de côté l’avenir matériel de nos enfants ou petits-enfants pour regarder deux aspects particuliers qui, l’un comme l’autre, accélèrent la descente aux enfers du pays.
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les aventures militaires – après la Lybie, après le Mali (en faisant abstraction de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Tchad) voilà la Centre-Afrique. 50 années après avoir « décolonisé » la France est appelée à empêcher des populations entières de se trucider. L’ancien colonisateur dont on a dit pis que pendre et qui a été sommé de « faire repentance», doit maintenant faire régner l’ordre à Bamako ou à Bangui. Sans pouvoir (vouloir) dire que ce qui est en cause c’est la volonté de l’islam « extrémiste » de faire disparaître les communautés chrétiennes qui vivent encore dans plusieurs pays africains. Avec des contorsions linguistiques dignes d’une cause meilleure, on nous parle de « terroristes » car dire « djihadistes musulmans » non seulement écorcherait la bouche de ceux qui utiliseraient le vocable mais … pourrait nous rendre suspects « d’islamophobie ». Le jour même de l’entrée des militaires français à Bangui, deux soldats (22 et 24 ans) ont été tués. Pourquoi ? « Moi, Président » dira à leur parents « c’est pour une cause noble ». Les avez-vous regardé les vaillants combattants musulmans avec leurs machettes ou leurs kalachnikovs combien ils sont nobles ? Et l’attention avec laquelle ils traitent les cadavres de leurs adversaires qui n’ont de reproche à se faire autre que d’être chrétien ? Bon, l’ancien colonisateur est en train de reprendre le contrôle de ses anciennes colonies car les populations locales semblent n’avoir que deux choix, se massacrer ou partir vers le Nord, c’est-à-dire en France. Mais « recoloniser »… cela à un prix. On nous assure que la présence sur place sera limitée, que Mali plus Centre-Afrique ne coûtera pas plus d’un milliard d’euros (une paille …), la seule chose sur laquelle on ne s’appesantit pas c’est que le milliard nous ne l’avons pas : on s’endette pour le dépenser en empêchant des populations qui ne veulent pas vivre ensemble, dont les valeurs éthiques et morales sont différentes des nôtres, de s’entretuer. Pour un temps. Pendant ce temps, les gouvernants socialistes font ce qu’ils ont toujours su faire, ils augmentent les impôts et les taxes. Mais … uniquement pour 2012. D’accord, il y a eu un dérapage, donc, uniquement sur 2013. Mais la croissance n’est pas encore là, alors, juré, craché, encore un peu en 2014 mais pas au-delà. Et qu’importe que Bruxelles, le FMI, tous les experts distingués rappellent la courbe de Laffer (« trop d’impôt tue l’impôt), rien à faire, on continue … puisque nous sommes plus intelligents que la terre entière !
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les aventures sociétales – dès qu’ils ont pris le pouvoir les socialistes se sont empressés à revenir sur l’âge de départ à la retraite, d’exclure les régimes spéciaux des contraintes présentes pour toutes les autres catégories (qui sait qu’un conducteur de TGV peut partir à la retraite entre 50 et 55 ans tandis qu’un commandant de bord d’un Airbus A-380 qui peut prendre jusqu’à 850 passagers ne peut pas faire valoir ses droits avant 60 ans ?), de lancer « le mariage pour tous » et, dernièrement, une réforme de la justice dont le but principal est de « désengorger les prisons » car, comme on le sait, les détenus ne sont pas tous responsables, la grande responsable est la société. Et peu importe qu’un « djeune» de 19 ans ayant été condamné seize fois pour des vols divers mais laissés en liberté s’est lancé dans les hold up à main armée (le « pauvre jeune » en cause à Nice a laissé une femme enceinte de ses œuvres et on pleure dans les chaumières socialistes sur le sort de l’enfant qui va naître et qui n’aura pas de père …). Tout cela en moins de deux années. Mais, cela ne suffit pas ! Transformer la société, changer la France, voilà le dessein de nos gouvernants. Chose dite, chose faite : une commission (250 personnes intervenant sous le contrôle vigilant de 10 ministères), un rapport présenté au Premier Ministre qui s’est félicité « pour la qualité du travail et la clairvoyance des solutions préconisées qui allaient changer la France » Il a fallu qu’un journaliste du Figaro exhume le texte mis en ligne par le Premier Ministre à la mi-novembre pour tirer le signal d’alarme : « vocation arabo-orientale de la France », équivalence des langues et des cultures, permission du voile à l’école, « améliorer l’attribution des logements sociaux » (suivez mon regard …), la remise à plat de l’histoire de France pour parler de l’esclavage, de la traite négrière (ou des roms actuellement), apprendre une langue africaine dès le collège, bref, transformer la république laïque en régime communautaire en faveur des populations d’origine arabe, maghrébine ou africaine. Sans doute cela prépare le pays à accueillir les populations africaines qui ne veulent pas se faire massacrer sur place en Afrique … et, dès lors, il est normal de vouloir finir, une fois pour toutes, avec « la France, fille aînée de l’Eglise », tirer un voile sur l’œuvre de mille ans des rois de France qui ont construit un pays, effacer les traces de la culture qui a vu naître et créer un Rabelais, un François Villon, Descartes, Pascal ou Voltaire comme un Hugo, un Zola, un Sartre ou un Camus. N’a-t-on pas vu nos avant-gardes culturelles décidant de simplifier les concours administratifs en arrêtant de poser des questions sur Sade ou la Marquise de Pompadour ? Et si c'est la Marine qui a sponsorisé la commission pour sortir ces idioties qui lui ouvrent une boulevard pour les municipales, les européennes et ... pour le deuxième tour ?
ooooo
La communauté internationale, BHO et l’Iran. Les « négociations » israélo-palestiniennes. La France, ses aventures militaires et les dérives d’une élite dont le communautarisme est le Graal. Les vers d’Eminescu m’ont paru utiles à citer pour dire ce que l’on devrait faire avec ceux qui sont en train de détruire les fondements de ce qu’avait été la vie, notre vie et celle de nos anciens.