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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 07:54

 

Israël ne dispose pas d’une constitution : plusieurs explications, mais la plus visible est constituée par l’impossibilité de déterminer son territoire car ses frontières (sauf pour l’Egypte) pour ce qui est du Liban et de la Syrie (et en partie pour la Jordanie) ne sont que de lignes de cessez-le-feu. La déclaration de l’indépendance qui a suivi le partage, (par l’ONU, du territoire de la Palestine en prévoyant la constitution de deux états, un JUIF et l’autre ARABE) a constitué une loi fondamentale (« basic law » - selon le rituel juridique  anglo-saxon. Le Parlement israélien vient d’adopter une nouvelle loi fondamentale qui, dans son premier article, dit :

         L'état d'Israël

A. La Terre d’Israël est la patrie historique du peuple juif, dans laquelle l’Etat d’Israël a été créé.

B. L’Etat d’Israël est le foyer national du peuple juif, dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, religieux et historique à l’autodétermination.

C. Le droit d’exercer l’autodétermination nationale dans l’Etat d’Israël est propre au peuple juif.

La capitale de l’état Jérusalem, entière et unifiée, est la capitale d’Israël.

La langue de l’état est l’hébreu.

 

Dès que la Knesset a  adopté (62/55 – 3 absents) la loi en question, même  pas      24 heures après, une condamnation et une « préoccupation » ont été émises par les « usual suspects » coryphées de la paix et de la justice, amis indéfectibles des palestiniens et adversaires aussi indéfectibles d’Israël :

  La Turquie dénonce la loi définissant Israël comme l’Etat-Nation du peuple juif comme raciste ;

Et Madame Mogherini, inquiète des droits des minorités en Israël (déclaration du 19.07.18)… va recevoir en urgence une délégation des députés arabes à la Knesset !

Le cœur des pleureuses s’est tout de suite mis en action et, quelques temps après, l’Arabie Saoudite et l’Egypte, le Venezuela et Cuba en attendant la Ligue Arabe  et l’organisation musulmane mondiale, tous, se sont senti obligés (ou vont l’être) de condamner le galleux, le pelé, je veux dire Israël. Pourquoi ?

Deux tares majeures sont reprochés à Israël : la loi est raciste et consacre un régime d’apartheid.

Remarquez, il y a plus de cent ans, la Déclaration Balfour venant après la dislocation de l’Empire Ottoman et avant le partage du Proche Orient entre la France et l’Angleterre (les accords Sykes-Picot) confirmait « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple Juif ; le mandat accordé à la Grande Bretagne pour gouverner la Palestine (Société des Nations, 1922), reprenant à son compte la Déclaration Balfour, ajoutait « Considérant que la reconnaissance a ainsi été donnée au lien historique du peuple juif avec la Palestine et aux raisons de reconstituer leur foyer national dans ce pays … » ; et, in fine, la résolution 181 de l’Assemblée Générale de l’ONU approuvait « le partage de la Palestine en faveur de deux états, Etat ARABE et Etat JUIF » Le représentant soviétique à l’ONU déclarait « Les souffrances subies par les Juifs au cours de la dernière guerre doivent constituer un élément important dans la décision de l’Assemblée. Les Juifs luttent pour un État qui leur soit propre, et il serait injuste de leur refuser le droit d’atteindre cet objectif »

En clair, depuis au moins 70 ans (1948) la communauté internationale, l’ONU et tutti quanti, savaient bien qu’Israël est l’Etat-Nation du peuple JUIF. C‘est vrai, l’Etat ARABE n’a pas vu le jour car les pays arabes ont rejeté la résolution de l’ONU et cinq d’entre eux se sont lancés dans une guerre pour détruire Israël, ce qu’ils n’ont pas réussi de faire. Tant et si bien que tout en occupant, la Jordanie la Cisjordanie et l’Egypte Gaza pendant 19 ans (jusqu’à la guerre de six jours) ce deux pays n’ont pas voulu créer un état arabe (palestinien si l’on veut). Ensuite … on sait ce qui s’est passé.

Mais, que reproche-t-on vraiment à cette nouvelle loi ? Prenons quelques exemples :

  • La constitution espagnole, «repose sur l'unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols» et déclare que «la souveraineté nationale appartient au peuple espagnol».
  • La Constitution turque (1982 modifiée en 2017) : « La présente Constitution, reconnaît l’existence éternelle de la patrie et de la nation turque et l’intégrité indivisible du grand État turc, conformément au concept de nationalisme et aux principes et aux …
  • La  Constitution roumaine : «  la Roumanie est un État national, souverain et indépendant, unitaire et indivisible.  + La souveraineté nationale appartient au peuple roumain, qui l'exerce par ses organes représentatifs et par le référendum.  Aucun groupe ni aucune personne ne peut exercer la souveraineté en son propre nom. » + (article 13)  - « En Roumanie, la langue officielle est la langue roumaine »
  • La Constitution de Pologne (préambule) « Soucieux de l'existence et de l'avenir de notre Patrie, … nous, Nation polonaise - tous les citoyens de la République, tant ceux qui croient en Dieu, source de la vérité, de la justice, de la bonté et de la beauté, que ceux qui ne partagent pas cette foi et qui puisent ces valeurs universelles dans d'autres sources, reconnaissants à nos ancêtres de leur travail»

 

A l’aune de ces exemples peut-on dire en quoi le texte de la loi israélienne est-il différent ?  Scélérat ? Raciste ?

 

Il semblerait que les « critiques » étrangers s’en prennent, surtout, à la stipulation concernant la langue (hébreu) et au fait que l’arabe n’est qu’une langue ne disposant  que d’un statut spécial. Ils n’ont, cependant, jamais critiqué la France dont la constitution de 1958 stipule «La langue de la République est le français » (Article 2) tout en ajoutant (article 75-1) « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » Et remarquons, en passant, que la langue kurde (20% de la population) ne dispose pas d’un statut spécial  et que la langue des « tziganes » (10% de la population) n’est même pas reconnue en Roumanie. Et les Corses (c’est vrai, 0,5% de la population française voudraient voir leur langue reconnue par la Constitution de la France.

 

Convenons, qu’en réalité, la nouvelle loi n’est pour rien dans le nouveau prurit de condamnations d’Israël.  Que l’on justifie, essentiellement, par la politique de B. Netanyahou. Mais, souvenons-nous, les diplomaties d’Europe (oublions les    arabes…), des universitaires et la presse bien-pensante qui condamnent l’Israël de Netanyahu, le condamnaient aussi sous Ehud Olmert - qui proposait en 2008 qu’Israël se retire de 90% de la Cisjordanie) ou sous Ariel Sharon (qui s'est retiré de Gaza en 2005) ou sous Ehud Barak (qui a offert, en 2000, de donner aux Palestiniens    96%  de la Cisjordanie, toute la bande de Gaza et trois pour cent d'Israël).

Alors … les chiens … la caravane ...

 

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 08:07

L’Europe. Une population de 512 millions d’habitants, un taux de mortalité de 0,97% et un taux de natalité de 1,01 %. Et un PNB de 21.000 milliards de $ (Libé, 26.07.2017). Le plus grand ensemble d’États souverains (population et PNB supérieurs aux États Unis). Ensemble qui, pourtant, doute de son avenir car les prolégomènes du déclin sont déjà là. Pour la première fois, en 2015, le nombre de décès a été supérieur à celui des naissances.  Cela continue depuis trois ans et on constate que seule l’immigration assure la constance de la population européenne : plus de 2 millions en 2015, plus de 1,5 million en 2016.

Devant cet ensemble, l’Afrique avec ses 1,2 milliards d’êtres qui auront doublé en 2050 et, probablement, 4,5 milliards à la fin du siècle (Le Monde, 20.09.2017). Par delà les rodomontades de Mme Merkel et par-delà ses décisions de montagnes russes concernant l’acceptation et/ou l’arrêt de l’acceptation d’immigrants, l’avenir est écrit sur les murs : vu l’impossibilité de développer le continent africain au rythme de la croissance de sa population[1] personne n’est capable d’affirmer qu’un « trop plein » structurel ne viendra pas se déverser en Europe. C’est la toile de fond devant laquelle le continent, frappé d’une sorte d’épilepsie, se convulsionne de plus en plus, tout en voulant faire croire qu’il s’agit d’un mauvais moment à passer. En occultant le fait qu’à la fin de ce siècle la première religion du continent sera l’islam et que les concitoyens dont au moins un parent est musulman représenteront entre 20 et 40% de la population du continent (selon les scenarii envisageables). « Loin de conduire à la fusion, la crise migratoire européenne conduit à la fission. Je crois de plus en plus que la question de la migration sera considérée par les futurs historiens comme le solvant fatal de l'UE » (N. Ferguson, Stanford University – Mass Migration : the fatal solvent of the EU – G. Meotti Gatstone Institute 16.07.18). PEW + l’OBS 16.07.18).

L’Europe devra s’appeler Eurafrique.

 

Mais, puisque les gnomes de Bruxelles n’ont rien à faire de ce qui se passera en Europe, vu qu’ils s’occupent essentiellement du maintien des structures qui leur permettent d’imposer aux centaines de millions d’habitants des normes, des standards, des « valeurs morales » et tout ce que pourrait rendre leur vie plus difficile. Quand les Etats Unis de M. Trump « dé régularisent » l’économie à tour de bras et affichent depuis deux ans des taux de croissance impudents (voisins de 4% l’an), l’Europe applaudit les pays qui dépassent 1,6%… Bruxelles semble vivre sur une planète différente : l’existence du « groupe de Višegrad » (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie), les changements intervenus en Autriche (qui s’approche du groupe de Višegrad) et en Italie, les déplacements politiques vers la droite au Danemark et en Suède ne semblent pas leur donner des maux de tête. Et pourtant…

Sebastien Kurz (Autriche) et le groupe de Višegrad

Prise en étau entre une Russie autoritaire (dont l’ambition évidente est la renaissance de l’empire soviétique) et l’Amérique de M. Trump qui, à tort ou à raison, considère que le moment est venu pour que les Etats Unis arrêtent de dépenser en pure perte des centaines de milliards de $ pour la défendre, cette Europe ne sait plus où donner de la tête. Et on assiste à des décisions irrationnelles prises, souvent, sous l’impulsion de la première puissance du continent, l’Allemagne. Exemple :

  • La Russie envahit et intègre la Crimée et occupe une partie de l’Ukraine ;
  •  
  • L’Europe décide l’application de sanctions dures qui affectent, sérieusement, l’économie russe lui interdisant le lancement de projets importants ;
  •  
  • L’Allemagne, cliente de la Russie pour env. 50% de ses besoins énergétiques en gaz, décide d’aider la Russie pour construire un gazoduc qui (i) augmentera à env. 70% la part du gaz russe dans sa consommation et (ii) court-circuitera les pays par lesquels le gaz arrivait en Allemagne (Ukraine, surtout, mais aussi la Pologne et les pays Baltiques) en réduisant leurs revenus (transit gaz) ; et ce tout en « vitupérant » la Russie et la menace qu’elle présente pour l’Europe ;
  •  
  • Conclusion : l’Europe applique des sanctions à la Russie lui faisant perdre d’importants revenus, l’Allemagne aide la Russie tout en devenant (à terme) son client-otage.

Et l’ancien Chancelier de l’Allemagne, M. Gerhard Schröder, ami de M. Poutine, est le commis-commercial du Gazprom et de Rosneft qui démarche les pays de l’Europe pour le compte des monopoles russes, propriétés des oligarques amis de M. Poutine. Mais que ne ferait-on pour 1.500.000 € de salaire annuel…

Vous avez dit « absurde » ?

Attendez. Depuis 2014 les pays de l’OTAN se sont engagés à dépenser pour leur défense (et, par ricochet, celle de l’Europe) 2% de leur PNB. L’Allemagne, trois ans après, est toujours à 1% ce qui fait que pendant les trois dernières années elle n’a pas « dépensé » disons, 3% de son PNB soit env. 120 milliards d’euros. Vint M. Trump qui tout en rappelant l’engagement de 2% constate que le commerce entre les Etats Unis et l’Europe (quelques 750 milliards de $) laisse à cette dernière 151 milliards   de $ d’excédent dont la moitié va à l'Allemagne. On ne devrait pas être étonné, dès lors, de le voir dire à l’Allemagne (et, par extension, à l’Europe) « les Etats Unis assurent la défense de l’Europe (de l’Allemagne) contre la Russie, vous ne supportez pas une partie normale du coût mais vous (l’Allemagne, par extension, l’Europe) vous donnez des sous à la Russie ». En rappelant, à l’occasion qu’il y a d’autres sources de gaz disponibles (Etats Unis, Israël, etc.,). Convenons qu’autant du point de vue économique que du géopolitique, il s’agit d’un théâtre de l’absurde !

 

Mais il y a mieux.

 

M. Obama -pour des raisons idéologiques- a entrainé les européens (+ la Russie, la Chine et le Japon), qui n’attendaient que cela, dans la conclusion d’un « plan d’action » donnant le droit aux iraniens d’avoir accès à la bombe dans une quinzaine d’années et pour obtenir cela l’on a procédé à l’annulation des sanctions économiques qui ont mis à terre l’économie iranienne. Ce n’était pas un traité, pas un accord, aucune signature sur une page quelconque, bref, un cadeau fait aux mollahs avec l’espoir qu’ils allaient se comporter ensuite raisonnablement. Manque de bol… deux choses se sont produites en parallèle : d’un côté, l’Iran est devenu le principal sponsor de toutes les formes de terrorisme jusqu’à l’intervention directe dans des pays comme la Syrie et le Yémen et, de l’autre, les pays de l’Europe (essentiellement l’Allemagne, la France et l’Italie) se sont lancés dans la conclusion de contrats mirifiques avec l’Iran. Vint M. Trump qui pendant toute sa campagne présidentielle avait prévenu que, choisi président, il allait dénoncer le « plan d’action » tant il le considérait nocif pour les Etats Unis (et pour le monde) et ce avec l’assentiment de deux principales puissances du Proche Orient, Israël et l’Arabie Saoudite (les deux ouvertement, l’Egypte et les pays du Golfe, un peu moins).

 

Chose promise, chose due. M. Trump retire les États Unis du « plan d’action » et réinstalle les sanctions qui vont, sans doute, ramener l’Iran à sa situation précédente. Et trois pays européens prennent la tête de l’opposition à M. Trump : les revenus escomptés de l’Iran ne seront plus au rendez-vous. Ils lui demandent, quand même, que ces pays européens soient exempts de l’application des sanctions ce qui leur est refusé. Et les voilà s’arcboutant, en collusion avec l’Iran, pour tenter de trouver des moyens détournés pour faire échapper ce dernier à la rigueur des sanctions réinstallées. Certes, il s’agit de leurs intérêts économiques qui sont respectables. Ce qui n’est pas respectable c’est leur irresponsabilité quant aux aspects géopolitiques : ils voient bien ce que l’Iran fait en Syrie, ils voient bien l’ardente volonté de l’Iran (marquée sur le frontispice de sa république islamique) de faire disparaître Israël de la carte. Pauvre Europe, demain, ou après-demain, elle sera obligée de choisir entre le marché américain (750 milliards de $ de commerce dans chaque sens) et le marché iranien. De toute manière le « plan d’action » est mort, reste à être enterré. Les grandes sociétés Total, Peugeot, Airbus, Boeing, Siemens et plein d’autres se sont déjà retirées ou sont en train de se retirer du marché iranien. Ce qui est poignant c’est de voir l’Iran –qui depuis des lustres jure qu’il n’a pas de programme nucléaire autre que pacifique- menaçant les européens de l’accélérer (pourquoi faire ?) s’ils n’obtiennent pas tous les avantages prévus par le « plan d’action ». Cela étant, voir Mme Mogherini et les ministres d’affaires étrangères des trois premières puissances européennes, quelques jours avant de l’arrivée de M. Trump pour le sommet de l’OTAN, se réunir en urgence à Vienne avec l'Iran pour essayer de trouver des moyens détournés pour contourner les sanctions que les Etats Unis remettent en place en dit long sur leur position réelle : ils se fichent éperdument du mal que l’Iran fait et/ou pourra faire à Israël ou à l’Arabie Saoudite ou de qui il tue en Syrie, au Yémen ou ailleurs. Peu leur chaut ce que les mollahs font en Iran ou partout où ils essayent de s’installer pourvu que l’on ne touche pas à leurs intérêts. Ce que l’Europe essaye de faire avec l’Iran c’est de l’apaisement : « donnons-leur ce qu’ils demandent, comme cela ils ne feront pas ce qu’ils menacent de faire ». Comme s’ils avaient oublié le passé. Francis Fukuyama a eu raison de dire, « nous sommes à la fin de l’histoire quand le passé n’a plus de valeur pour le présent ».

*

*  *

Voilà l’Europe de Bruxelles aujourd’hui. Inconsciente et irresponsable pour les décisions à caractère démographique, schizophrène par rapport à une Russie qui ne cherche qu’à retrouver sa puissance d’antan pour peser sur la destinée de l’Europe, incapable de résister à l’allié américain tout en essayant de lui faire supporter le coût de sa propre défense. Quo vadis Europe ?

 

 

[1] En 2010 (Moyen Orient, Afrique du Nord, Afrique sub-Saharienne) env. 600 millions de musulmans pour une population totale de 1,05 Milliards (PEW Research Center) qui devraient être en 2017, peu ou prou, 750 millions. Multipliez par 2 pour 2050, par 4 pour 2100. L’appartenance religieuse est importante car l’islam étant ce qu’il est, on ne voit pas qui pourrait imposer une politique « enfant unique », politique qui a arrêté la croissance de la population chinoise depuis une vingtaine d’années en la stabilisant à env. 1,35 milliards d’êtres.

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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 08:05

 

 

Ils ont commencé avec la rencontre à Vienne des contractants du JCPOA (sauf  les Etats Unis) pour « sauver »  le dit « contrat » d’une mort certaine. L’Europe, toujours la même, avait préparé une liste de « douceurs » pour l’Iran pour qu’il ne soit pas trop affecté par la remise en place des sanctions des Etats Unis. Sanctions qui, dans leur temps, avaient été approuvées par l’ONU et qui ont été annulées par la volonté de M. Obama, cheville ouvrière de la réalisation du JCPOA. Obama, dont l’approche idéologique du Proche Orient tenait dans une formule très simple, « l’Iran c’est l’avenir, les pays arabes le passé ». Certes, les intérêts des pays arabes n’étaient pas pris en compte et quant à Israël … elle n’aura qu’à se défendre elle-même ! Faudra toujours se souvenir du fait que la représentation nationale américaine -Sénat et Représentants- d’une manière largement bipartisane, ne voulait pas qu’un traité ayant force de loi soit conclu avec un état, premier sponsor du terrorisme mondial et de plus suivant sa voie vers la « bombe ». Mais comme l’idéologie de M. Obama lui commandait de réussir (et entrainer avec lui ceux qui avaient un intérêt économique immédiat, soit trois pays en Europe + la Chine et la Russie) il a « triché » deux fois  : il ne s’agit pas d’un traité, même pas d’un « acte exécutif » mais d’un « Joint Comprehensive Plan of Action » qui ne nécessitait même pas une signature … et il l’a fait présenter à l’approbation du Conseil de Sécurité de l’ONU pour lui donner ainsi le lustre du « droit international »

Patatras ! Vint M. Trump qui considérant la chose comme contraire aux intérêts des Etats Unis (des pays du Golfe et d’Israël aussi) s’en retire et remet en place les sanctions qui avaient mis à genoux l’économie de l’Iran. Et les autres contractants c Gros Jean comme devant ! Ils s’activent depuis quelque temps à faire croire que le JCPOA n’est pas mort : quand, d’un côté, l’Iran menace de revenir à son programme nucléaire (sauf d’échapper aux sanctions) et, d’un autre côté, les principales sociétés qui avaient commencé à travailler en Iran se retirent l’une après l’autre pour ne pas perdre le marché américain. KLM qui suspends son service vers Téhéran, CGA-CGM (transporteur maritime), Total, Peugeot, Renault, Technip, Boeing, British Airways, Accor … voilà les premiers qui quittent le vaisseau. La raison en est simple : le commerce de biens entre les Etats-Unis et l’Union européenne a atteint plus de 718 milliards de dollars avec un excédent budgétaire de 151 milliards de dollars au profit des entreprises de l’Europe – surtout allemandes qui représentent plus de la moitié de cet excédent (https://www.latribune.fr. 27.03.18). Alors, ne pas respecter les sanctions que les Etats Unis appliquent ...

Le JCPOA est mort. Mais cela n’empêche pas la communiste ripolinée, je veux dire Mme Mogherini, de rigoler, en attendant, avec son ami le ministre des affaires étrangères de l’Iran.

Le JCPOA est mort et l’Europe fait semblant de ne pas s’en rendre compte … cela me rappelle l’histoire du Lord qui, condamné à la décapitation a le privilège de choisir son bourreau ; il choisit le meilleur, met sa tête sur le billot et attend, attend, attend et dit au bourreau « mon brave finissez-en » pour s’entendre dire « My Lord, secouez vos épaules »…

Mais il y a autre chose qui arrive : le sommet de l’OTAN où M. Trump mettra l’Europe devant une alternative perdante. Soit augmenter, sensiblement, sa contribution aux dépenses de l’OTAN ou voir les Etats Unis retirer une partie de ses troupes qui assurent, depuis si longtemps, la défense de l’Europe. Il est utile de regarder la chose de plus près.

Les membres de l'OTAN sont engagés de consacrer 2% de leur PIB à la défense. En pratique, c'est rarement le cas, le Royaume-Uni étant l'un des cinq membres de l'OTAN sur les 28 à le faire. La France s’en approche mais l'Espagne et la Belgique dépensant 0,9% et la contribution de l'Allemagne 1,2%. En valeur :

NATO 2016 (en milliards de $)

Le cas de l’Allemagne est illustratif : 2% du PNB feraient le double (83 milliards) de sa contribution (41 milliards).

On dit en anglais « There is No Free Lunch»  ce qui nous promet pour la fin de la semaine un beau spectacle à Bruxelles. Où le siège de l’OTAN a coûté plus d’un milliard de $ au grand dam de M. Trump … qui, au moins, en immobilier, s'y connaît un peu .

Mais ce qui se passera à Bruxelles influencera, sans doute, ce qui se passera à la fin du voyage de M. Trump en Europe : la rencontre avec M. Poutine. Et là … une nouvelle alternative perdante pour l’Europe : il semblerait que le marché que M. Trump se prépare à présenter à M. Poutine est relativement simple. Il s’agirait de lui promettre la levée des sanctions appliquées par les Etats Unis au sujet de la Crimée contre l’évacuation des troupes étrangères en Syrie (principalement iraniennes) pour donner satisfaction aux pays du Golfe et à Israël. Et si cela se fait, l’Europe aura à changer de position vis-à-vis la Russie car imaginer que l’Europe maintienne les sanctions quand les Etats Unis les annule … faudra boire le calice jusqu’à la lie.

On avait pensé que le rôle hégémonique des Etats Unis avait été réduit à presque zéro par M. Obama. Mais voilà qu’un nouveau shérif vient de montrer son étoile !

 

 

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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 14:26

Depuis quelque temps, plusieurs lecteurs du blog m’interpellent, plus ou moins gentiment en relation avec, en substance, trois aspects relatifs à mes textes : le conflit israélo-palestinien, l’influence du terrorisme islamiste sur les sociétés européennes et l’arrivée de populations exogènes adeptes de cultures inassimilables par celle « judéo-chrétienne » (encore) majoritaire en Europe. J’essaye de faire court en évoquant les sujets mentionnés en ordre inverse.

Sans faire de longs discours et des appels aux positions prises par des dirigeants des pays de l’Europe de l’Ouest, la France en particulier - G. Marchais et son «  La côte d’alerte est atteinte… Je précise, il faut stopper l’immigration officielle et clandestine » 06.01.81) ;  F. Mitterrand et son « seuil de tolérance » 10.12.89 ; (J. Chirac et son « odeur et bruit » « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose » 19.06.91) ; il faut souligner la dérive intellectuelle à laquelle on assiste depuis les 30 dernières années parallèlement à une multiplication par deux ou trois du nombre d’anciens migrants (Maghreb, Machrek ou Afrique Noire) se trouvant en Europe. Pour arriver à ce qui est, aujourd’hui une vulgate (presque) dominante. A preuve,  un extrait du Point : " Dire que l'Europe ne peut pas accueillir 1,5 million de migrants n'est pas crédible" ENTRETIEN. Pour l’eurodéputée Cecilia Wikström, il est crucial pour l'avenir de l'Union européenne de mettre en place une politique de l'asile. (Le Point, 27.06.18). Mon point de vue ? Pourquoi s’arrêter à 1,5 millions ? Souvenons-nous du « paradoxe de l’autobus » : quelque soit le nombre de passagers dans un autobus il y a toujours place pour un de plus. C’est ainsi que l’on démontre la capacité d’accueil infinie de l’autobus et celle, infinie aussi, de l’accueil de populations qui changeront (qui changent déjà) le mode de vie, les valeurs culturelles et l’organisation des sociétés. Remarquez, je n’évoque pas les aspects économiques concentrés dans la formule « populations consommant plus de PNB que ce dont elles contribuent », formule admise par, presque, tous les statisticiens.

 

Je laisse de côté la montée des peurs, l’incertitude pesant sur le déroulement normal de la vie et l’impossibilité pour des gens « normaux » de comprendre les agissements des ceux qui les menacent – la résilience des sociétés occidentales a fait déjà ses preuves par le passé. Je vais survoler les aspects économiques qui instillent leurs effets sur le bien-être de ces sociétés. En Europe, bien sûr. « L'action de l'UE dans ce domaine est impérative car, outre l'impact sur les victimes et leurs familles, le terrorisme a un effet négatif sur le bien-être de la population, affectant la satisfaction de la vie, le bonheur, la santé et la confiance au sein des communautés. On estime que depuis 2004, le terrorisme a coûté à l'UE environ 185 milliards d'euros de PIB perdu et environ 5,6 milliards d'euros de vies perdues, de blessés et de dommages aux infrastructures. Cela nuit également au commerce, à l'investissement étranger direct et au tourisme. Parce que l'écrasante majorité des coûts économiques directs et indirects dus au terrorisme découle d'événements qui ont tué ou blessé des gens, les calculs qui en résultent sont simples : au cours des 15 dernières années, le terrorisme djihadiste a coûté aux Etats membres de l’Union Européenne près de 200 milliards d'euros. » (RAND Corporation for EPRS – European Parliamentary Research Service – PE 621.817, May 2018). Je laisse de côté les coûts induits par les attentats de Madrid, de Barcelone, de Nice, de Paris et d’ailleurs. Donc, sans doute, 15 à 20 Milliards annuellement. Et sans compter les coûts induits par les mesures de protection prises dans les aéroports, les gares ou même les centres commerciaux.  Mais on ne peut pas laisser de côté qu’ils étaient, tous, l’œuvre d’individus se réclamant d’une religion. On l’a dit cent fois, « tous les musulmans ne sont pas terroristes » mais raisonnons lucidement : de multiples enquêtes d’opinion (PEW, par exemple) effectuées dans plus de 50 pays disposant d’une population musulmane importante, montrent qu’un pourcentage de 5 à 7% de ces populations adhèrent aux thèses des terroristes islamistes. Ce qui fait, en Europe, un terreau de l’ordre de 4 à 600.000 personnes. Naturellement… ils ne sont pas tous terroristes (la liberté de penser est garantie …) mais si l’on prend 1% de ce terreau… on comprend que ce qui va forcément arriver « est écrit sur les murs »

 

Et le conflit israélo-palestinien (on a l’impression qu’il devient moins « israélo-arabe » vu la « collusion » de plus en plus évidente contre l’ennemi commun, l’Iran). Depuis 1948 on a tenté, maintes et maintes fois, de trouver une solution à ce conflit. En 1967 (après la « Guerre des 6 jours »), en 1977 (après le traité de paix Egypte - Israël), en 1981, en 1991 (« conférence de Madrid »), en 1993 (« accords d’Oslo »), en 2000 (Camp David – Clinton), en 2008 (offre Olmert), en 2014 (plan Kerry-Obama) et encore aujourd’hui, en attente du plan « du siècle » de Donald Trump. Rien à faire, les palestiniens veulent faire la paix non pas avec Israël mais sans Israël (voir le texte qui suit et que, par paresse, je ne traduis pas…). Et au fur et à mesure que les pays arabes se dégagent de leurs frères palestiniens, leurs seuls véritables supports (matériels mais pas seulement) sont l’Iran pour la lutte armée (Hamas, Hezbollah) et l’Union Européenne (pour délégitimer Israël sur tous les plans -boycott, assistance juridique internationale, maintien d’un état de guerre intellectuelle larvée contre, etc.,). Regardez (ne cherchez pas de trouver cette déclaration dans un des journaux français…) :

 

Mohamed Ben Salman, Prince Héritier Arabie Saoudite, New York 30.04.18  "Au cours des 40 dernières années, la direction palestinienne a manqué des occasions encore et encore et a rejeté toutes les offres qui lui ont été faites. Il est temps que les Palestiniens acceptent les offres et acceptent de venir à la table des négociations – ou, sinon, ils devraient se taire ("shut up their mouth") et cesser de se plaindre."

 

Avec la permission de Gatestone Institute

Palestinians: The Only Acceptable Peace Plan

by Bassam Tawil (Bassam Tawil is a Muslim Arab based in the Middle East.)

https://www.gatestoneinstitute.org/12586/palestinians-peace-plan (25.06.18)

The Palestinians want nothing to do with President Trump's plan: they know it will never satisfy their demands. The Palestinians are not opposed to the peace plan because of a dispute over a border or a settlement or a checkpoint or the status of Jerusalem. They are against Trump's plan - and any other peace initiative - because the Palestinians have something else in mind.

The two Palestinian parties, the Palestinian Authority and Hamas, may disagree on everything -- except the elimination of Israel. The only peace plan acceptable to current Palestinian leaders would be one that facilitated their mission of pursuing jihad against Israel to obliterate it.

In the past six months, Palestinian Authority President Mahmoud Abbas and his senior associates have not only refused to meet with any official from the US administration, they have also been waging a smear campaign of hate and incitement against President Trump and top US officials.

The Palestinians have never laid eyes on US President Donald Trump's plan for peace in the Middle East. The Palestinians know nothing about the plan, which still has not been made public. That fact, however, has not stopped them from categorically rejecting the yet-to-be-announced plan - a stance the Palestinians repeated this week as US Middle East envoys Jared Kushner and Jason Greenblatt visited Israel and a number of Arab countries to discuss the plan.

……….

So, the Palestinians have rejected something they know nothing about. What, then, is bothering the Palestinians about the Trump plan or any other peace initiative? Attempts by the US administration to arrange meetings with PA leaders in Ramallah to consult with them about the proposed plan have fallen on deaf ears. The Palestinians express zero interest in even seeing if they might find something good in the plan.

 

The kind of "peace" that the Palestinians are seeking is one that no peace initiative would ever provide. The Palestinians want a peace without, not with, Israel. The reason the Palestinians have a problem with the Trump plan is that they see it as an obstacle to their plan to eliminate Israel. The Palestinians know that the Trump plan - regardless of its details - will not facilitate their mission to destroy Israel. The Palestinians, in fact, see any peace plan presented to them - whether by Trump or anyone else - as an obstacle hindering their effort and dream to continue the jihad (holy war) against Israel and Jews. They do not want to have to say "No" to the Trump Administration; it is safer just to duck the issue, stall and buy time until a friendlier US administration comes along.

…….…

There is only one peace plan that the Palestinians will accept; it is the plan that enables them to achieve the "phased solution" of wiping Israel off the face of the earth.

……....

And if Jared Kushner and Jason Greenblatt wish to learn more about the true ambitions of the Palestinians, they would do well to take in a sermon at a mosque on some Friday or stop into a school in the West Bank and Gaza Strip. Perhaps then they would see for themselves that no peace plan in the world can, at the moment, counter the poison that is injected daily into the hearts and minds of the Palestinians and their children.

 

 

 

 

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 15:08

40 ans après la publication du livre de B-H. Lévy (qui, à l’époque, a fait grand bruit), je me permets d’utiliser son titre (sans payer de droits d’auteur…). Je le fais car ce dont je vais vous entretenir s’inscrit dans une nouvelle forme de barbarie : on inverse les normes qui ont régi une partie de l’humanité depuis des lustres et on en instille de nouvelles dont on ne mesure pas les effets futurs. Le tout sous un prétexte présenté comme postulat, « toutes les cultures se valent, la diversité est une chance »

Les exemples que je vais prendre vous paraîtront, peut-être, curieux, mais si l’on y réfléchit on se rend compte qu’ils constituent autant de pièces de fond que l’on essaye d’adouber sans s’occuper du reste.

Nous sommes au Palais de l’Elysée, la nuit de la musique. Un jeune DJ arrive arborant, inscrit sur son tee shirt, « fils d’immigrés, noir et pédé » Comme s’il y avait de quoi être fier.

Mais cela n’a pas l’air de contrarier notre Président et sa femme, amusés (appréciant ?) par ce qu’ils voyaient. Il n’est pas exclu que l’on leur ait traduit les paroles, obscènes, scatologiques, ignobles de certaines chansons que l’on diffusait au Palais de l’Elysée. Probablement pas car ils parlent tous les deux, plus que correctement, la langue de Shakespeare. Faire cela au Palais de l’Elysée c’est de la barbarie. Mais acceptée par notre Président.

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A l’autre bout de l’Europe les peuples de plusieurs pays, effrayés par ce qu’ils pensent avoir à affronter (une invasion de populations exogènes -presque- en totalité adeptes d’une culture incompatible avec la leur) commencent à se lever et, démocratiquement, élisent des représentants de courants nationalistes. Cela, notre Président n’est pas prêt à l’accepter. Et, urbi et orbi, il condamne « la lèpre nationaliste qui monte en Europe »  (22.06.18). Cela parce que des peuples entiers surtout dans les pays de l’Est de l’Europe, ayant adhéré à l’Union Européenne mais qui ont connu les occupations allemandes et russes (pour évoquer les plus récentes) réfléchissent depuis plusieurs années au fait que, lorsque la crise économique a commencé il y a dix ans, personne ne semblait être en charge de l'économie. Ils réalisent que personne ne semble être responsable des crises provoquées par l’afflux massif de réfugiés et par les problèmes créés par l'immigration. Et que personne ne veut répondre comme du temps de Charles Martel à la crise provoquée par l'Islam conquérant.

Mais, la « lèpre » dont parle notre Président avance. Regardez l’Italie. Regardez l’importance de Gert Wilders aux Pays Bas. Regardez les changements intervenus au Danemark. Regardez l'antisémitisme croissant qui fait ressembler les écoles juives et les synagogues en France et en Allemagne à des bunkers armés. Quant à l’Espagne… premier pays pour ce qui est du développement d’un antisémitisme virulent sous le nom d’antisionisme, regardez : des actions visant le boycott d’Israël promues par « BDS[1] » - ont été approuvées par les Conseils Municipaux de plus de 60 villes parmi lesquelles : Barcelona, Casares (Malaga), Córdoba, Gijón, Madrid, Pamplona, Eulària (Ibiza), Santiago de Compostela, Seville, Zaragoza. (Spain: Ground Zero for Europe's Anti-Israel Movement by Soeren Kern June 23, 2018 https://www.gatestoneinstitute.org/12566/spain-anti-israel).

L’antisémitisme espagnol n’est pas une « lèpre ».

Notre Président, qui connaît le poids des mots, n’a pas utilisé le même terme pour les djihadistes. Selon des statistiques, 30% de ceux qui reviennent en Europe après avoir fait le djihad en Irak ou en Syrie) fussent-ils nationaux européens, comprennent ceux qui ont fait Nice ou Bataclan ou Barcelone ou qui assassinent, en France, des juifs car juifs ou violent une nuit de Noël des femmes blanches à Cologne ou Hambourg. La barbarie à visage humain quand elle est d’origine djihadiste (ou simplement musulmane) n’est pas une « lèpre ». Qu’on se le dise.

Ah, mais. Notre hyperactif Président ne peut pas rester indifférent aux « actes «odieux commis pas l’armée israélienne contre des manifestants pacifiques à Gaza » Il serait trop long de discourir du sujet. Le résumé le plus court « Certains conflits géopolitiques sont moralement compliqués. La guerre entre Israël et Gaza ne l'est pas. Il possède une clarté morale non seulement rare mais atroce. [...] Pour le Hamas, la seule chose meilleure que les juifs morts sont les Palestiniens morts. (C.Krauthammer  www.jewishworldreview.com. January 2, 2009). Il y a presque dix ans. Et notre Président ne l’a pas encore compris

La barbarie à visage humain. Cliché (galvaudé ?) : les israéliens on transformé des déserts en greniers. Au Sud d’Israël, par exemple, du côté de la frontière avec Gaza. Les palestiniens de Gaza, jamais à court d’une bonne idée, ont envoyé depuis quelques semaines des centaines de cerfs-volants incendiaires (certains avec des explosifs) :

 

Le résultat : des milliers d’hectares de cultures diverses incendiés, un mini désastre écologique :

Rassurez-vous, aucune organisation écologiste, ni les verts du monde entier, personne pour protester contre ce qui est de la barbarie. Ou appeler « lèpre » ce qui monte de Gaza (mais pas seulement de là), je veux dire refuser le droit aux israéliens d’avoir leur Etat.

Mais, comme on le sait bien, les israéliens savent réagir. Comment ?

Regardons une séquence TV (23.04.18) :

Un dernier mot : on vient, heureusement, de découvrir en France un groupe qui se préparait à attaquer avec moult armes à feux, explosifs et autres, des objectifs musulmans à l’occasion du prochain (car il y en aura un…) attentat. Des nuits de Saint Barthélémy qui se préparent ?

 

[1] Le BDS = Boycott Désinvestissement Sanctions est un phénomène mondial engendré par  des antisémites modernes. Qui part  de l'acceptation de l'improbabilité de vaincre Israël par le biais militaire  - confrontation ou attaques terroristes. L'objectif est le même : l’éradication du pays juif de la rivière à la mer. BDS essaie de pousser la communauté internationale à condamner Israël comme un État paria et ostraciser tous ceux qui le soutiennent : les sionistes. Les Juifs. (Angel Mas, Président ACOM – Espagne)

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 15:04

Deux évènements d’importance pour l'Europe et pour le monde se sont succédé à courte distance et, les deux, avaient comme protagoniste principal Donald Trump : le G7 et la rencontre de Singapour avec le dictateur Nord-Coréen. Les deux méritent que l’on en réfléchisse, eu égard à leurs probables conséquences.

Mais avant de les regarder de près il me semble que l’on devrait essayer de comprendre de quoi il s’agit : on en a tellement par dessus la tête de tout ce que les « talking heads » disent de M. Trump qu’il me paraît normal de le caractériser en quelques mots. Ce que faisant n’enlève rien a tout ce que l’on dit en mal de ce Monsieur avec un unanimisme jamais rencontré dans la presse mondiale. La seule comparaison qui vient à l’esprit ce sont les relations dithyrambiques de la presse communiste dans la période du « culte de la personnalité du petit père du peuple », je veux dire de Staline. Car, convenons-en, ce qui se passe avec D. Trump est un culte de la personnalité à l’envers, tous et toutes, s’évertuant à décrire, en long et en large, les poux qu’il a sur sa tête.

Mais ce Monsieur n’est intimidé par personne. Pas par les experts (fussent-ils lauréats du Prix Nobel) qui ont tous prévu une catastrophe financière mondiale pour le cas où il aurait pu être élu, pas par le « deep state » (et ses fers de lance du FBI ou de la CIA ou d’ailleurs), ni par ceux des leaders mondiaux qui se sont compromis avec l’Administration Obama en poussant à l’apaisement avec l’Iran en lui donnant, pour rien, le droit à la bombe un peu plus tard. Pour en finir, tout ce qu’il est en train de faire (on verra plus loin) correspond parfaitement à ce qu’il a dit vouloir faire pendant le quinze mois de campagne électorale.

D’abord le G7. Faisons court, il s’est agi, en réalité, d’un G6 + G1. Les sujets prévus pour la discussion montraient clairement la ligne de clivage entre les partisans du multilatéralisme et le tenant de « America first » Il était clair comme de l’eau de roche qu’il n’y avait pas de compromis possible car, soyons justes, les six pays du G6 ont tous une balance commerciale positive avec les Etats Unis. Que cela vienne uniquement de l’intelligence économique ou autre de l’Europe, du Canada ou du Japon et aucunement des barrières auxquelles les exportateurs américains se heurtent à l’entrée des mêmes pays semble une vue d’esprit. Et ce ne sont pas les réunions -précédant la rencontre au Québec- des européens en vue de bâtir une ligne de résistance commune face aux Etats Unis qui pouvaient améliorer le climat vu les injonctions et les menaces qui les ont conclues. Faisons simple : la balance commerciale de l’Europe pour 2017 (zone Euro) fait montre d’un excédent de plus de 300 Milliards de $ dont un peu plus de la moitié vient des Etats Unis. Mais… les États Unis restent la plus grande puissance mondiale et son marché intérieur le plus grand au monde (surtout si l’on prend en compte les 750 milliards de $ de dépenses pour la défense – 12 à 15 fois plus que la France ou l’Allemagne). Face à ces vérités (excédent commercial énorme et dépenses pour la défense loin des contraintes de l’OTAN soit 2% du PNB) les qualificatifs inconvenants utilisés  par  notre  Président  pour  vilipender       M. Trump n’avaient aucune chance de l’amadouer. Notre président, qui devrait appliquer à l’Europe (vis-à-vis des Etats Unis) ce qu’il a reproché à l’Allemagne le 10 mai 2018 quand il a reçu le Prix Charlemagne : « le fétichisme perpétuel pour les excédents des budgets et des comptes courants car ils sont toujours  à  la charge  d’autres »  Pourquoi  s’en  prendre à       M. Trump qui ne pourrait que faire siens les mots de notre Président ?

Et n’oublions pas, le sieur n’est intimidé par personne. Et qu’il procède selon le dicton « quand les blanches colombes sont fatiguées les aigles volent toujours » Les blanches colombe sont les promoteurs du multilatéralisme et qui laissent d’autres en payer le prix. Les résultats de l’échec annoncé du G6+G1 se verront rapidement et, malheureusement, surtout en Europe car l’idée qu’elle puisse se passer du marché américain est absolument farfelue. Remarquez, M. Trump a traité de la même manière (en fait, plus brutalement) le principal fournisseur des Etats Unis (la Chine) dont la balance commerciale est  excédentaire de plus de 350 Milliards de $ ! Cela étant, imputer la responsabilité de l’échec de la réunion du Québec aux Etats Unis traduit aussi l’hypocrisie de l’Europe, du Canada et-aussi- du Japon. Il suffit de comparer leur dépenses (en % du PNB) pour la défense pour comprendre que l’Europe (mais pas seulement) tire avantage du « parapluie » américain (plus de 120.000 soldats américains pour « défendre » l’Europe contre son voisin de l’Est[1]…).

Le deuxième événement –la rencontre de Singapour. Décriée avant, décriée après, avant avec la prévision du mois de mars « elle n’aura pas lieu » (NYT, WAPO, LAT j’en oublie pas mal …), « on vous l’avez bien dit » quand M. Trump (The Art of the Deal…) a fait semblant de l’annuler et « aucun résultat » quand elle s’est tenue. Une comparaison s’impose : quand l’Union Soviétique a construit en 1956 le mur de Berlin, J.F. Kennedy y est allé pour dire « Ich bin ein Berliner » Et rien ne s’est passé ensuite. Sauf 35 ans de terreur dans la « République démocratique Allemande ». Quand Ronald Reagan, à Berlin, en juin 1987 s’est écrié « Mr. Gorbachev, tear down this wall » deux ans après le mur a été détruit et le système soviétique a implosé.

Pourquoi cette comparaison ? Quand M. Obama -pour des raisons que l’on est encore en train d’élucider mais supposons-les honorables- a voulu obtenir de l’Iran de conclure le fameux JCPOA (ni traité, ni accord, rien de signé, même pas un acte d’exécutif pour les Etats Unis - « Joint Comprehensive Plan of Action– donc, résiliable à tout moment par un acte exécutif) il a commencé par céder au chantage de ce pays. A un pays au seuil de l’écroulement économique, en annulant les sanctions qui l’avaient mis à genoux, il a ouvert des possibilités de redressement inouïes à condition qu’il décale de quelques années son accès à la bombe. Sans s’occuper de ce que ce pays faisait   au  Proche  Orient : n’ayons  pas peur des mots,             M. Obama qui a reçu le Prix Nobel de la Paix après le commencement de son mandat en 2009 sans avoir rien fait, a sur ses mains le sang de presque 500.000 syriens.

Vient M. Trump. Courant 2017 il se trouve devant le chantage de la Corée du Nord qui clame, fort et partout, disposer d’engins nucléaires et de missiles balistiques et a la possibilité d’atteindre les Etats Unis. M. Trump a compris que pour la dynastie KIM disposer d’armes nucléaires était gage de survie. Il a réussi à lui faire admettre un changement de paradigme : si la Corée du Nord gardait ses armes nucléaires elle pourrait, un jour, disparaître de la face du globe.

Hein ? Faut pas jouer au plus bête… Et voilà M. Trump qui commence par s’attaquer à la Chine : déficit commercial, aventurisme en Mer de Chine, soutien sous la table de la Corée du Nord, non respect des sanctions approuvées par l’ONU, etc., Devant la mauvaise foi une dernière menace : lui interdire l’utilisation du système bancaire/financier utilisant le $. Dès que deux petites banques chinoises étaient interdites… la Chine a arrêté les livraisons de pétrole et les achats de minéraux et charbon (seuls produits exportés par la Corée du Nord). Et la Corée du Nord a fait savoir qu’elle était disposée à parler… Car M. Kim avait compris l’alternative : accepter de renoncer aux armes nucléaires ou voir son pays détruit, par les sanctions mises en place au départ ou par la force incomparable des Etats Unis. Et pour qu’il n’y ait pas de malentendu, M. Trump n’a pas fait les choses comme son prédécesseur : levée de sanctions d'abord, en leur laissant des options nucléaires pour plus tard, avec la capacité de faire du terrorisme tout du long.  Parions que parmi les choses auxquelles le Coréens du Nord auront à s’engager seront aussi des interdictions de collaborer avec les iraniens ou les syriens pour le nucléaire militaire.

M. Kim est arrivé à Singapour en demandeur. Ce qui l’a fait changer (sauf erreur de jugement de l’auteur de ces lignes…) ce ne sont pas les menaces proférées à l’encontre de la Corée du Nord depuis plus de 25 ans par les trois présidents américains précédents (Clinton, Bush et Obama). Ce qui l’a fait changer c’est, d’un côté, la perspective d’un désastre économique immédiat (agissements de la Chine) et d’un autre côté, l’évidence d’un nouveau président américain prêt a faire ce qu’il avait annoncé.

Naturellement, il ne faut pas insulter l’avenir. Il se pourrait que la Corée du Nord essaye de nouveau de tricher. Que Dieu nous en garde car les Etats Unis de M. Trump ne semblent pas vouloir se laisser faire. Et on devrait se souvenir qu’il ne s’agit pas d’une situation « MAD » (Mutual Assured Destruction ») comme celle qui a prévalu pendant plus de 50 ans entre les Etats Unis et l’Union Soviétique.

 

 

 

[1] Peu prou, en 2016 le nombre de soldats américains en Europe est d’env. 120.000 –jusqu’à 300.000 à la fin du « cold war » ; le nombre total soldats armées américaines 1.400.000 ; peu ou prou, coût présence Europe env.10% soit 75 milliards de $ annuellement ; de 1945 à 2015 les Etats Unis ont dépensé en Europe, peu ou prou, quelques quatre milles milliards de $.

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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 19:46

Monsieur Macron, (en paraphrasant Staline, parlant du Vatican) combien de divisions ?

Effectivement, la question se pose car voilà une année depuis que le plus jeune président de la République (depuis qu’elle existe) nous conduit d’une main (presque) de fer vers un avenir (de lui seul connu) qui réglera tous les maux que la France a accumulé depuis plus de quarante années. Pour ce faire, entre autres, notre président à fait 43 voyages qui ont, sans doute, sensiblement dégradé « l’empreinte carbone » de la France. Classée quinzième en 2015 au classement des plus grands émetteurs de CO2 (dix-huitième en 2011, mais en ayant pris la tête de COP21… notre pays s’est permis de polluer un peu plus ...). Essayons voir ce que notre Président a obtenu car ce qui compte, après tout, ce sont les résultats.

Reconnaissons tout d’abord qu’il est lucide, ambitieux et qu’il a une rare qualité pour les hommes politiques : il dit ce qu’il va faire et il fait (presque) ce qu’il dit. De même, il n’a pas froid aux yeux pour démonter la politique de M. Trump devant un Congrès américain médusé bien qu’applaudissant, ni de rappeler devant M. Poutine son occupation de l’Ukraine et la destruction du vol MH370 par un équipement de l’armée russe, ni d’affronter des syndicalistes malhonnêtes intellectuellement en se déplaçant dans leurs fiefs. Mais pour ce qui est des résultats…

M. Trump – reçu en grande pompe à Washington, il y était allé pour essayer de convaincre le Président américain de ne pas sortir de l’accord climatique COP 21, de ne pas abandonner l’accord nucléaire avec l’Iran et de ne pas lancer des sanctions commerciales (augmentation des droits de douane) si ses alliés ne réduisaient pas, de leur propre volonté, les exportations de certains métaux et, puis, peut-être de certains produits manufacturés (voitures par exemple). La presse française, comme il est normal, a occulté l’absence de tout résultat positif. La presse anglo-saxonne, en revanche, s’en est donnée à cœur joie pour nous faire comprendre qu’il n’avait rien obtenu. Comment a-t-il pensé qu’il pouvait changer les positions murement et longuement réfléchies de M. Trump ? L’homme, objet maintenant d’un culte de la personnalité (à l’envers – tous les journaux sont contre lui, toutes les chaînes de TV sont contre lui -sauf FOX News- et la totalité des réseaux sociaux le vouent aux gémonies du matin jusqu’à la nuit, se pare, cependant, de la fantastique réussite de ses premiers quinze mois de mandat : chômage à 3,8% (introuvable depuis une vingtaine d’années), chômage des noirs et des latinos à un niveau bas inespéré, bourse à plus de 30% pendant la période, création de valeurs de plus de 6.000 milliards de dollars (première fois dans l’histoire des Etats Unis pendant une période aussi courte). Tout cela après que « les experts » aient prévu l’apocalypse au moment de son élection : « Nous sommes très probablement à l’orée d'une récession mondiale, pas de fin en vue » (Paul Krugman, Prix Nobel d’Économie, NYT), « Les politiques du président Trump provoqueront « Armageddon » pour les finances des familles, l'économie américaine et le marché boursier. » (Nancy Pelosi, No.1 du parti démocrate à la Chambre des Représentants), « Le premier cadeau de Donald Trump au monde sera une autre crise financière. »- The Independent (UK- 20.01.17). Et les coryphées de la gauche américaine se devaient d’en ajouter : « L'abrogation par le président de la réglementation des banques menace le futur et conduit à l’effondrement » (N. Chomski – The Independent, 15.03.17) avec l’ineffable Michael Moore professant : « Je conseille aux gens de ne pas investir dans le marché boursier, pas maintenant. Bien trop dangereux. » La Bourse ? 30% de plus en un an.

Convenons que la tâche de M. Macron était plus difficile que celle du pauvre Sisyphe.  Comment faire changer d’opinion quelqu’un qui a vu ses décisions couronnées de succès et les prévisions apocalyptiques des « grands experts » démenties à grand fracas par les faits ? J’avais oublié : deux semaines après la rencontre Macron - Trump ce dernier abandonne l’accord JCPOA en dénonçant une escroquerie géopolitique dont l’Iran tirait tous les avantages possibles sans s’interdire, à terme, quoi que ce soit. Quant au COP 21…

M. Poutine - Bon, cela n’a pas marché avec M. Trump, essayons M. Poutine. Au Palais Constantin de Saint Pétersbourg (car M. Poutine avait été reçu l’année dernière au Palais de Versailles…). Nouveau « Monsieur Niet » mais bien plus malin que d’autres car passé par l’école du KGB… l’hôte de M. Macron l’a laissé sur sa faim : Ukraine ? La Russie n’y est pour rien. Crimée ? Elle est revenue, démocratiquement, au sein de la grande Russie à laquelle elle a toujours appartenu. Le vol MH370 ? L’enquête qui a déterminé l’implication de la Russie n’était pas impartiale, la Russie n’y a pas pris part. Les sanctions appliquées par l’Europe et les Etats Unis  - illégales, la Russie n’en tient pas compte mais applique les siennes en retour. A part tout cela… tout va bien entre la Russie et la France. Ah, l’accord nucléaire avec l’Iran… L’Europe veut ajouter deux accords pour convaincre M. Trump de revenir sur sa décision (missiles balistiques -déjà interdites par l’ONU mais l’Iran s’en fiche éperdument- et les actions déstabilisatrices de l’Iran au Proche Orient, actions visant l’obtention d’une position dominante). Eh bien, dit Monsieur Poutine : c’est non !

Que faire ? Remettre le travail sur le métier… c’est dur d’être Président … Et on va voir les européens. Ce n’est pas vraiment dimanche.

 L’Italie (troisième économie du continent) vient de commencer une dépression nerveuse car son mauvais peuple a donné la victoire aux dernières élections à des populistes « antisystème » (et anti Europe de Bruxelles) et à un parti d’extrême droite. Les nuages sont noirs des lacs du Nord jusqu’au ciel de Naples et  ce qui pend au nez de Bruxelles c’est de se retrouver avec une « nouvelle Grèce » mais dont le poids est dix fois plus grand.

L’Espagne commence une crise qui va sérieusement peser sur son économie car les socialistes ont accédé au pouvoir et viennent d’annoncer des décisions qui vont effacer les progrès économiques (PIB, chômage, balance commerciale, etc.,) que les conservateurs ont réussi à obtenir ces dernières années.

La Pologne traverse un état de schizophrénie : doit respecter (sous peine de sanctions…) les valeurs de Bruxelles mais ne le fait pas et comme elle a peur et de l’Europe (Allemagne) et de la Russie (l’histoire est là) elle fait plus qu’ami-ami avec les Etats Unis. Et, avec la Hongrie, et de temps à autre avec la Tchéquie et la Roumanie elle fait exploser l’unanimité requise pour les décisions majeures. Autant dire que la voir devenir anti-américaine (dans le sens que l’on donne en France) c’est peine perdue. M. Macron a décidé de l’ignorer et faire de même  (snober ?) pour les autres quatre pays de l’Est de l’Europe.

Mais il y a l’Allemagne… Le fameux couple qui, avec le vent de dos, a conduit l’Europe, via Bruxelles, là où elle se trouve aujourd’hui. Que lui demande notre Président ? Solidarité économique, abandon des règles trop strictes (déficit, endettement, etc.,), gouvernance centralisée, fonds de garantie pour les dépôts bancaires de particuliers, entre autres. Pour faire court, le vent étant de face, l’Allemagne de Mme Merkel lui répond « Nous sommes d'accord qu'il y a besoin de solidarité en Europe mais aussi que la compétitivité est nécessaire » en ajoutant « Il ne faut pas que l'épargnant allemand se retrouve garant des banques grecques et italiennes »

Et ce n’est pas en France qu’il va trouver du réconfort. Grèves, manifs, désordre, le Sénat qui retarde la mise en place des réformes planifiées, bref, il n’est pas grand-chose qui se passe comme il aurait voulu : une lettre à la poste.

Mais il y a le grand large… Donc faut faire entendre la voix de la France partout. Et en particulier là où cela ne coûte rien mais peut engendrer la sympathie d’une partie des acteurs concernés.

Trois exemples :

  • Khan-el Akhmar – vous n’en avez jamais entendu parler ? Pourtant « la France exprime sa "profonde inquiétude" à propos de la démolition du village bédouin de Khan al-Ahmar » Fast forward – un lieu dit situé à côté d’une autoroute, lieu faisant partie de la « Zone C » (territoire sous contrôle israélien depuis les Accords d’Oslo) où se trouvent un peu plus de 100 bédouins arrivés du Néguev en 1952, vivant sous des tentes et dans des cabanes,  auxquels Israël propose depuis 2009 des habitations en dur (avec un confort normal) mais qui refusent de libérer le territoire qu’ils squattent. Trois jeux de procès depuis (première instance, appel, décision de la Cour Suprême) depuis, dernièrement la Cour Suprême de Justice d’Israël a donné l’autorisation à l’État de procéder au démantèlement du lieu dit. Et la France se fichant comme d’une guigne des tenants et des aboutissants de l’affaire, ignorant la décision de justice, a décidé de protester d’une manière véhémente. Cela ne servira à rien, comme d’ailleurs l’essentiel des prises de position françaises depuis des dizaines d’années contraires à Israël mais visant, sans doute, obtenir la sympathie des « masses arabes » de partout (et de leurs frères, chez nous, en particulier).
  • Gaza -  Des semaines de "marche du retour" -plus tard opportunément présentée par la presse bien-pensante comme succédant à l’inauguration de l’Ambassade Américaine à Jérusalem- déclenchées par le Hamas - avec la violence habituelle, des tentatives faites par des jeunes (et des moins jeunes), des femmes et des enfants (?!) pour traverser la barrière-frontière mise en place depuis qu’Israël a totalement  quitté Gaza (mais considéré par « la communauté internationale toujours comme « occupant »). Pourquoi faire ? Mener des attaques à l'intérieur d'Israël, envoyer des cerfs-volants incendiaires, détruire l'infrastructure d'aide de Gaza au passage de Kerem Shalom, et ne pas travailler. Mais,  comme les tunnels terroristes, les tirs de roquettes et les attentats suicides, les attaques en voiture-bélier et les fusillades « en passant » n'ont pas réussi, ce qui s’est passé à Gaza ne changera rien à rien. Même pour un aveugle, est clair que le Hamas n’a plus beaucoup de flèches à son arc ayant perdu ses sponsors « Frères Musulmans », les pays du Golfe (l’Arabie Saoudite, en premier lieu) et, avec les tunnels détruits par l’Egypte et/ou Israël ayant perdu grandement la capacité de se fournir en toutes choses, surtout en argent. Mais si c’est clair pour un aveugle ce n’est pas clair pour la France… Elle a commencé par condamner (M. Macron) « les violences de l’armée israélienne contre les manifestants palestiniens à Gaza » en oubliant de dire qu’ils étaient « pacifiques et seulement certains armés ». Ensuite, le Koweït ayant soumis au Conseil de Sécurité une résolution condamnant Israël et ouvrant la voie à la mise en place d’une force pour « protéger les palestiniens » la France a trouvé sage de voter pour avec la Chine, la Russie, le Koweït et autres amis d’Israël. Heureusement, les Etats Unis on mis leur véto. Mais que croit M. Macron obtenir avec ces prises de position ? En dehors des remerciements d’un négationniste sur le retour, ayant crié son antisémitisme dégoutant à deux reprises récemment (mars et début mai) et au moins une fois l’an – je veux dire « le partenaire pour la paix », le Président de l’Autorité Palestinienne. Et pourquoi le fait-il ?

Pourquoi ne prend-il son courage à deux mains et, au lieu de lui faire la bise, dise à M. Abbas « La stratégie du Hamas ne fonctionnera pas, peu importe avec quel succès elle fait sien le récit international biaisé de ce qui se passe là et des morts qu’il agite comme un drapeau et que la «communauté internationale» déplore tout et condamnant Israël. D’évidence,  quoique ému par la perte de vies, Israël défendra toujours ses frontières.
Ce que le groupe terroriste appelle "Palestine" - c'est-à-dire Israël - ne sera jamais "libéré". Israël et sa population majoritairement juive n’ira nulle part. Et les descendants des arabes qui ont quitté le territoire (ou qui ont été forcés de le faire) en 1948 n’y seront jamais admis. »

Syrie – depuis fin mai la Syrie préside  « La Conférence du désarmement » de l’ONU. Pour quelques semaines, le pays de Bachar Al Assad succède à la Suisse et est chargé de présider cette instance des Nations unies, qui lutte notamment contre les armes chimiques. Le représentant des Etats Unis, en signe de désaccord, à quitté la réunion.

 

La France, qui n’a probablement pas de contentieux avec la Syrie y est restée. On croit rêver ! Pourtant, il n’est pas tellement loin le temps où l’on attaquait les dépôts d’armes chimiques de la Syrie avec des missiles de croisière et des Rafales en mission de combat. Et, sauf erreur de ma part, des troupes spéciales françaises se trouvent toujours en Syrie. Alors ?

 

 

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 18:10

 

Au fil des jours. Qui passent et ne se ressemblent pas… Prenons quelques minutes pour en regarder quelques-uns de plus près.

D’abord les palestiniens. Toujours eux, dernière cause d’une gauche complice de l’invasion islamiste de l’Europe. J’entends, déjà, les vociférations de certains de mes lecteurs.

Convenons, pour simplifier, que les Arabes vivant en Palestine ont subi une expulsion en 1948.  Tout comme des dizaines de millions dans le monde, y compris des Juifs. Ces arabes, transformés depuis le milieu des années 60 en « peuple palestinien »  sont les seuls au monde qui ont adopté, maintenu et imposé à la « communauté internationale » avec l’aide de leurs « frères arabes » (une vingtaine d’États, presque 400 millions d’habitants disposant de territoires de plus de 13 millions de km2 et d’un PNB 2014 de plus de 3.150 milliards de dollars –sans compter encore quelques douzaines d’États musulmans)  une éthique de rejet, d'auto-victimisation, de souffrance et de mort. Parmi leurs grands apports au bonheur de l’humanité ont peut énumérer les détournements d’avions, les homicides suicides, la prise d’otages, pour n’en rappeler que quelques-uns. Depuis 70 ans, depuis la renaissance d’Israël, ce qu’ils appellent « la Nakba » n'est pas seulement un souvenir. C'est leur identité, leur fierté, le seul accomplissement collectif de toute leur vie. Une partie d’entre eux vivent sous le contrôle de l’Autorité Palestinienne, en Cisjordanie et disposent d’une autonomie pratique que les adversaires d’Israël ne veulent pas lui reconnaître. Certes, il y a occupation. Mais… allez à Jérusalem, allez à Jéricho, allez même à Jenin et vous rencontrerez les gens qui s’occupent du bonheur de leurs familles, de l’éducation de leurs enfants et qui laissent à leurs dirigeants (corrompus, selon une majorité d’entre eux) le rôle de défenseurs de la « cause palestinienne » qui est en quête de reconnaissance mondiale pour que l’on leur donne un État. Et puis, il y a une autre partie qui vit sous le talon de fer d’un suppôt des Frères Musulmans allié à l’Iran et qui, ne pouvant pas se révolter contre leur oppresseur transfèrent leurs frustrations, accompagnées de la haine atavique des juifs de l’islam contre Israël. On vient récemment voir ce que cela peut donner : des hordes de jeunes et moins jeunes qui s’attaquent aux barrières qui sont la frontière d’un État souverain. Mais plus le nombre de morts, car il y en a eu, est grand, plus l’oppresseur Hamas est victorieux car cela fait agir la « communauté internationale » contre Israël. Et peut chaut au monde que 80% des morts (50 sur 62) étaient des membres des milices du Hamas…

70 ans pendant lesquels rejetant toutes les offres pour la fin d’un conflit vieux de 100 ans  ils se sont mis, de plus en plus, à l’extérieur d’un territoire de confort qui aurait pu leur apporter la réalisation d’une partie de leurs espoirs. En cela ils ont eu comme complices non seulement leurs « frères arabes » mais aussi (surtout ?) les puissances européennes heureuses d’avoir trouvé une échappatoire à leur pêché collectif, la Shoah. Car quoi de plus simple pour se faire pardonner le passé que de dériver vers les anciennes victimes sa condamnation : ces anciennes victimes maltraitent les pauvres palestiniens. Et il se trouve un dictateur au petit pied, le nouveau sultan d’une Turquie qui avance à grand pas vers son passé d’il y a cent ans, qui accuse Israël, « pays pire que les nazis » d’un « génocide » car il y a eu à Gaza 62 morts. Pourtant, il condamne de tout son pouvoir, ceux qui parlent du génocide d’un million et demi d’arméniens liquidés par la soldatesque turque. Qu’à cela ne tienne, aucun dirigeant européen ne fait même pas semblant de lui en tenir rigueur. Realpolitik, sans doute…

Aucun dirigeant de l’Europe de l’Ouest ne veut voir la réalité induite par ce à quoi on assiste : l’invasion de l’Europe par une population exogène d’une culture totalement différente de celle dite « judéo-chrétienne » et qui, ouvertement, instaure sur des territoires en cours de conquête, leur mode de vie, leur religion et leur « Weltanschauung ». Il serait bon de se souvenir que de 727, quand Charles Martel a arrêté la progression de l’islam en Europe, et jusqu’à l’exclusion des musulmans d’Espagne en 1492, il a fallu plus de 700 ans pour éviter à l’Europe sa disparition.  A une époque où le politiquement correct n’existait pas, où la « générosité » pour les nécessiteux n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui, où les étrangers étaient les bienvenus à condition qu’ils deviennent des indigènes. A une époque où toutes les cultures ne se valaient pas et où les billevesées inventées par des élites reproduisant l’aristocratie ancienne n’avaient pas cours. Autant dire que si l’on ne veut pas voir l’actualité en face un jour, l’Europe sera ce que sont Bruxelles et Mollenboek aujourd’hui.

Les palestiniens ? La Turquie ? L’islam en Europe ? Tout se tient (et vice-versa…). Mais il faut ajouter la gauche. Cette gauche qui n’a rien compris à l’évolution du monde, dont le cerveau est resté congelé à l’apprentissage du marxisme et de la lutte des classes, cette gauche qui en France a réussi la performance d’avoir jusqu’à trois partis trotskistes. Cette gauche qui, à défaut de causes plus méritantes, s’est rabattue sur ce qui était disponible : la haine du « capitalisme », la haine des juifs (déguisée en haine d’Israël) et la haine de « l’impérialisme américain ».

On croit rêver quand on constate que la France est devenue une grande SNCF : depuis plus de deux mois une bonne moitié du pays ne travaille pas ou ne peut pas travailler, et la gauche (syndicale, partis d’opposition, associations diverses) s’évertue à être contre tout ce que le gouvernement de M. Macron se propose de faire. En partie, parce qu’elle le considère illégitime car élu contre Madame Le Pen. Nonobstant le fait qu’il essaye de faire (ce qui est rare…) ce qu’il s’est engagé de faire pendant sa campagne électorale. Et nos concitoyens d’origine musulmane votent à 90% pour elle à toutes les élections. Cette gauche qui n’a de mots que pour la « démocratie » et « la liberté » clame partout que ce dont il est question c’est de réaliser « un rapport de forces » pour empêcher le gouvernement de faire ce pourquoi il a été élu…

Et tout est bon : y compris de porter des panneaux de la Gare de l’Est à la Place de la Nation affichant M. Macron en officier allemand :

Et pour faire bonne mesure regardez attentivement son brassard sur le bras droit (agrandissez l’image) : oui, vous avez bien vu, il s’agit du drapeau d’Israël. Président des riches, imposant l’ordre allemand, assujetti aux juifs…

Et on s’étonne de ce qu’une enquête d’opinion (IFOP, 1007 répondants, méthode des quota, marge d’erreur +/- 3%) vient de trouver dans ce beau pays de France : http://www.ifop.com/media/poll/4038-1-study_file.pdf

Comme on s’étonne que plus de 50.000 français juifs aient quitté la douce France pendant les dix dernières années.

L’Europe avait assassiné 6 millions de juifs et est en train de les remplacer par une « diversité » plus nombreuse. On peut comprendre pourquoi dans les actes de baptême de l’Union Européenne on a refusé d’inscrire une référence à sa culture d’origine judéo-chrétienne…

        

 

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 21:08

Et de nouveau Gaza. Ils ont déjà essayé les fusées (artisanales…), les mortiers, des fusées « perfectionnées », des rapts de soldats ou de civils, « les kamikazes », les commandos marins et, naturellement, la Cour de Justice Internationale, ils ont réussi à avoir avec eux la presse bien-pensante internationale et… même le sultan d’Ankara qui vient d’accuser Israël de « commettre un génocide » à Gaza. Venant du dictateur turc qui justifie le génocide des arméniens (premier du dernier siècle) et qui liquide les kurdes de Turquie, de Syrie, de l’Irak en imposant aux survivants la sharia (Affrin par exemple), la chose est poignante. Mais l’ignoble ignominie turque n’empêche pas Mme May, en recevant le sultan, de demander avec lui « une enquête indépendante » pour ce qui se passe à Gaza.

Qu’est-ce-à-dire « indépendante » ? Il faut être aveugle pour ne pas voir, sur toutes les télés du monde, des hordes essayant d’entrer sur le territoire d’un État qui n’en veut pas d’eux.

Ce qu’ils n’avaient pas encore expérimenté, ils le font maintenant : le suicide commandé. A dessein, en pleine connaissance de cause, on envoie des jeunes et des moins jeunes, souvent des femmes et parfois des enfants, essayer de franchir une barrière de séparation valant frontière avec Israël.  Et tout ce qui est anti-israélien, en cœur, déclare qu’un État de droit (Israël) ne peut pas se permettre de tuer des « manifestants pacifiques, non armés ».

Quelle galéjade… si les « manifestants pacifiques arrivaient à traverser la barrière ils feraient quoi ? Écoutez le dirigeant du Hamas, Yahya Sinwar, qui a déclaré le mois dernier : «Nous allons abattre leur frontière et nous leur arracherons le cœur.» Et le haut responsable du Hamas Mahmoud al Zahhar déclarant à al Jazeera: «Ce n'est pas une résistance pacifique. Parler de résistance pacifique c’est tromper le people. C'est une résistance pacifique soutenue par une force militaire, par des agences de sécurité et bénéficiant d'un soutien public énorme » Et s’ils faisaient ce qu’ils souhaitent y aurait-il encore un État de droit en Israël ? Comment, dans ces circonstances, des pays Européens, le nôtre en particulier, peuvent-il prendre des vessies pour des lanternes ? Comment M. Macron peut-il « condamner la violence des forces armées israéliennes contre des manifestants » (Communiqué Elysée).

Suicide commandé. Manifestants pacifiques. « Choqué et consterné par la force meurtrière utilisée par les troupes israéliennes contre des manifestants pour la plupart non armés manifestant à la frontière de Gaza ", a déclaré le député Keith Ellison (No2 du Parti Démocrate américain dont les liens étroits avec l'infâme antisémite Louis Farrakhan sont bien connus https://twitter.com/keithellison/status). « Pour la plupart non armés »

Est-il possible que les chancelleries des pays de l’Europe ne soient pas capables de faire la différence entre des assassins en mission suicide et des soldats défendant l’État de droit ? « Qui allez vous croire, moi ou vos yeux qui mentent » (Groucho Marx).

Non, ce n’est pas possible. Mais  ce qu’elles savent c’est que, dans n’importe quelle situation, elles doivent être pour les pauvres palestiniens et contre les oppresseurs israéliens, juifs de surcroît. Et la situation actuelle est idéale pour cela car Israël vient d’enregistrer des succès, l’un d’après l’autre. Pensez-y. La dénonciation du fameux JCPOA par les Etats Unis et ce contre l’avis de l’Europe mais en donnant raison à ce pourquoi Benjamin Netanyahu a bataillé pendant plus de 20 ans, la reconnaissance de jure des Etats Unis du fait que la capitale d’Israël se trouve à Jérusalem, le transfert de l’Ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem et même avoir gagné le concours Eurovision 2018 ...

Ajoutez à tout cela qu’en plein processus d’apaisement de l’Iran que l’Europe est en train de poursuivre, Israël vient de détruire pratiquement la totalité des implantations militaires de l’Iran en Syrie. L’Iran en Syrie. Cela ne trouble personne de voir que le pays qui y installe des milices, des soldats, des supplétifs a ses frontières à 1.600 km de celles d’Israël ?  Que fait l’Iran en Syrie ?

Mais, espérons que cette dernière technique, du suicide commandé, visant toujours à la destruction d’Israël, aura le même succès que toutes les autres déjà essayées. Ce qui est réconfortant, par rapport à l’attitude européenne c’est le changement, non pas de ton, mais de substance qui est en train de se faire jour dans des pays arabes : « Au cours des 40 dernières années, la direction palestinienne a manqué des occasions encore et encore, et a rejeté toutes les offres qui lui ont été faites. Il est temps que les Palestiniens acceptent les offres et acceptent de venir à la table des négociations - ou ils devraient se taire et cesser de se plaindre » (Mohamed ben Salman, Prince Héritier Arabie Saoudite, 30.04.18 - Channel 10, Israël).

Israël a l’habitude des attaques non seulement militaires mais aussi idéologiques et/ou politiques qui viennent, presque toujours, de ceux qui se déclarent ses amis. Et qui voudraient faire son bien contre sa volonté. Mais ce qui est remarquable, surtout pour un pays où, selon le proverbe, «  deux israéliens peuvent constituer un parti et s’il y en a trois on peut voir un parti et une dissidence » c’est ce qui les réunit : la conviction profonde qu'Israël ne peut rien faire pour mettre fin aux appels à sa destruction et éviter les conflits armés périodiques. Sauf de se suicider ce qui, pour l’instant, n’est pas dans son programme.

Mais n’insultons pas l’avenir. Peut-être qu’un jour les palestiniens seront à court d’idées destructrices et fatigués de tous leurs échecs depuis cent ans et de l’incapacité de faire quoi que ce soit de positif, peut-être ce jour-là ils décideront de changer le cours de leur triste histoire.

Dirigés trop longtemps par des hommes corrompus ou violents, ou les deux, les Palestiniens ont échoué et échoué de nouveau à faire de leur mieux pour la paix. Même maintenant, les Gazaouis sapent leur propre cause en recourant à la violence, plutôt que de garder leurs protestations strictement pacifiques. (NYT Editorial Board 16.05.18). New York Times ?

 

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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 13:49

Obama's legacy

President Obama’s legacy is rapidly vanishing. The decision by President Trump to withdraw from the nuclear deal with Iran is the biggest blow, but it’s only the latest. The elimination of the individual mandate and canceling the yearly bailout of insurance companies have left Obamacare in a precarious condition. Young immigrants whose parents brought them to the United States unlawfully—so-called dreamers—are losing their legal status.

This is historic. Presidents often vow to wipe out big chunks of their predecessor’s legacies. President Eisenhower was going to take on the New Deal. Ronald Reagan targeted the Great Society. Both backed down. Trump, working with congressional Republicans, hasn’t. He’s eager to deflate Obama’s standing and inflate his own.

Obama and Democrats have made Trump’s efforts surprisingly easy. Obama, you’ll recall, succeeded brilliantly in the first two years of his presidency when Democrats controlled Congress. But once Republicans held the House, Senate, or both over the next six years, he ignored Capitol Hill as much as possible. He spared himself the unpleasantness of compromising with Republicans and instead governed by executive orders and regulations.

Decisions taken by the president alone are vulnerable to being erased by subsequent presidents. And that’s what happened to the pact with Iran. It wasn’t a treaty ratified by the Senate. Democrats used the filibuster to block even a nonbinding vote on it. Trump killed the deal with his signature. That was also all it took to quit the Paris accord on global warming.

There were two factors behind Obama’s decision to shun a treaty, which requires a two-thirds vote in the Senate. Winning that lopsided a vote appeared to be impossible. On the other hand, Obama had a backup—Hillary Clinton. She was expected to win the presidency in 2016 and could be relied on to protect the nuclear agreement.

On immigration, Obama might have prevailed if he’d sought congressional approval of legal status for young illegals, the dreamers. Again, Republican votes would have been needed, which meant the bill would be a compromise, not pure Barack. He rejected that. Since Obama had said he couldn’t legally act on his own, it looked like nothing would be done.

Then Obama changed his mind and simply announced the approach known as Deferred Action for Childhood Arrivals. Neither a regulation nor a law, it is simply a policy. With Obama gone, it lacks a presidential defender. Trump abandoned it, though he’s offered a pact to keep the dreamers here: They’d be legalized and Trump would get his wall on the southwest border. A pretty straightforward exchange, except Democrats oppose the wall. It’s more important to them than the fate of hundreds of thousands of dreamers. Democrats declined.

Which leads to another problem they’ve created for themselves, one that further jeopardizes Obama’s legacy while making political life less of a struggle for Trump and Republicans. Democrats have adopted a strategy of resisting Trump across the board. It’s blind resistance, all anger and ideology, no common sense.

And there haven’t been many exceptions. Perish the thought. When the GOP tax bill was under consideration last year, private talks—chats, really—between a few House Republicans and Democrats blossomed. Republicans were willing to discuss a smaller tax cut, if only to pick up Democratic votes and assure passage. But when a particular tax idea was put on the table, one Democrat’s response was, “If Trump’s for it, I’ve got to be against it.” That attitude left no room for any compromise. It also meant Democrats would have no influence on the tax bill.

I asked a Republican leader what Democrats might have gotten if they’d pitched in. Not only would the size of the tax cut have been trimmed, he told me, but Obamacare’s individual mandate and the full deduction for state and local taxes would have been preserved. It would have allowed Democrats to claim the tax bill “could have been worse” absent their intervention. They were right. From a Democratic standpoint, it’s much worse. That’s why Trump and most Republicans like it.

As much as Obama and Democrats are to blame, the shrinking of Obama’s legacy isn’t entirely their fault. A good bit is the result of Trump’s success and canny choice of issues. On foreign policy, does anyone want to return to the days of appeasing North Korea? Should the American embassy in Israel be moved back to Tel Aviv at the earliest opportunity? Ought we go back to insisting that concessions by Israel provide a path to peace in the Middle East?

On domestic issues, the Obama legacy has better prospects for survival, or at least for being revived by some future Democratic majority. The Democratic mindset on taxes is locked in place. Nancy Pelosi embodies it. She’s impervious to such things as incentives, private investment, and growth. She’s for raising taxes because cutting only benefits the rich. She’s already rich. One can make a case that she’s more influential on the tax issue than Obama.

But all they’ve said and done as Mr. and Mrs. Tax Hike hasn’t changed the country’s mind. It will be an uphill battle to convince Americans to go back to higher taxes. That’s not much of a legacy.

Fred Barnes

Fred Barnes is executive editor of The Weekly Standard, May 11, 2018 4:00

___________________

Failure was a feature.

Sohrab Ahmari / May 8, 2018 Commentary

President Trump announced America’s withdrawal from the Iranian nuclear deal, triggering a paroxysm of fury among liberals, Never Trumpers, and the keepers of conventional foreign-policy wisdom. Yet it wasn’t the 45th president who set the stage for the deal’s collapse. Blame for that belongs to his predecessor.

Beginning in his first term, President Obama set his sights on a nuclear accord with the mullahs, one which he hoped would allow Washington to extricate itself from the Middle East. It was an ill-conceived idea that failed to take sufficient account of the nature of the regime in Tehran, its long record of terror and nuclear deception, and the anti-Americanism and anti-Semitism that form its ideological DNA.

Set all that aside for now. Even if such a deal were desirable, Obama went about pursuing it in the worst possible way. He dealt with crucial foreign and domestic stakeholders—America’s traditional Mideast allies and congressional Republicans—as nonentities and fools, who just couldn’t see that rapprochement with Iran was in their best interests.

He tried to circumvent the Israelis by keeping them in the dark about secret negotiations with the Islamic Republic. For Obama, Arab fears of Iranian expansionism were a tertiary concern, and he was surprised when the most important Sunni powers didn’t show up for a 2015 summit that was supposed to sell them on the deal. He likewise pooh-poohed Iran’s eliminationist anti-Israel rhetoric (“at the margins, where the costs are low, they may pursue policies based on [Jew] hatred as opposed to self-interest,” he told The Atlantic‘s Jeffrey Goldberg). His aides described a sitting Israeli prime minister as a “chickens—t” (on background, naturally).

He lectured and condescended, and then lectured some more.

On the home front, meanwhile, Obama relied on his signature “pen and phone” methods to ram the deal through. Rather than welcome GOP hawks as good-faith actors seeking to strengthen his hand against an adversary, he treated Republicans as the adversary. He thought his diplomacy pitted him and reasonable Iranians like Javad Zarif against “hard-liners” in Washington and Tehran.

Meanwhile, Obama’s Ben Rhodes-operated media echo chamber swarmed and shouted down journalists and experts who raised concerns about the terms of the accord, not least the fact that it permitted the Iranians to inspect their own military sites and left unaddressed the question of ballistic missiles. The Obama administration never satisfactorily answered critics’ questions about Iran’s refusal to come clean about its prior weaponization activity—the glaring flaw in the deal’s architecture that contributed the most to its undoing this week.

And here we are. The deal’s demise, then, was written into it by its primary author.

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