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26 août 2017 6 26 /08 /août /2017 19:39

Disons-le tout de suite : c’est un monstre, un escroc, un type vulgaire, il a eu une vie privée dissolue, fait partie d’une famille qui a exploité des noirs tout en ne leur permettant pas de louer des appartements, il est imprévisible et cyclothymique et, on vient de le constater, selon certains, raciste et antisémite. Ai-je oublié quelque chose ? La conclusion est claire, il n’est pas apte à être président, plutôt on arrivera à le destituer (impeachment) mieux on se portera.

 

Sauf que… il a été élu par une minorité de 62 millions d’américains mais confirmé par les « grands électeurs » (c’est arrivé quatre fois dans l’histoire, 1824, 1876, 1888 et 2000). Mais il a été élu contre une candidate démocrate qui, jusqu’à la veille du scrutin bénéficiait d’un pronostic de 95% qu’elle allait être élue. Et cela est impensable, il doit y avoir un « « hic » !

 

Naturellement, l’establishment politique - par delà la surprise - se devait de réagir. Pour ce faire, avec l’argent de M. Soros ou celui des patrons de Silicon Valley (tous démocrates qualifiés et généreux donateurs) on a commencé par payer de manifestants, sans être très regardant sur leur origine ou leur cursus, pour former une armée de « résistance ». Le mot d’ordre, donc, dès le lendemain de l’intronisation de M. Trump a été « résister ». Résister à quoi ? On l’a compris ensuite. C’est ainsi qu’une sorte de « coup d'état rampant » contre le Président Trump se développe depuis des mois, on peut le voir tous les soirs sur les écrans des principales grandes chaines TV.

 

Ce « « coup d’état » est alimenté par les plus de 250 journaux d’importance et par les chaînes de TV dont les « nouvelles », « commentaires », « libre opinions » sont à plus de 90% négatives pour le président :

                          

On peut, au moins, convenir que d’avoir les médias à plus de 90% contre soi ce n’est pas le meilleur cas de figure pour exercer un mandat. Certes, l’argument utilisé pour justifier la haine que l’on manifeste à ce président est d’une simplicité biblique : si c’est cela, c’est qu’il le mérite.

 

Mais pour que cela soit, il faut admettre que les journalistes sont devenus des « prêtres » d’une nouvelle religion, religion pour laquelle M. Trump est le diable. Et comme le diable est l’ennemi de l’humain… on crie sur tous les toits « Trump est l’ennemi de l’Amérique ». Et tout ce qui est enrégimentable, des nervis de « Black Lives Matter » au « lumpenprolétariat » groupé dans Antifa, se sont élevés comme un seul homme contre un président dont la seule grande erreur a été de se faire élire.

 

Pourtant, peu de gens parlent de ce que cela signifie vraiment pour les Etats Unis.

Car ceux qui l’ont élu se sont référés à un programme, un agenda qui devrait leur apporter la satisfaction qu’ils n’ont pas pu avoir pendant les quelques décennies précédentes : vivre le rêve américain, comme leurs parents et grand parents l’ont fait.

Essayons de voir ce que l’Amérique a fait pendant les 200 premiers jours du mandat de M.Trump :

                

Le chômage se trouve à 4,3%, c’est le plus bas niveau depuis 2000. Pendant les six premiers mois de 2017 l’on a créé plus d’un million d’emplois – conséquence d’un « saut » dans la confiance dans l’économie dès l’élection de M. Trump et de l’annonce des premières mesures promises [réduire le nombre de « normes » et/ou décrets exécutives installés par BHO, renégocier le traité « NAFTA » (Etats-Unis, Canada, Mexico), les EU devenant exportateur net d’énergie, se retirer de l’Accord de Paris (COP 21), réduire le déficit de la balance commerciale, augmenter les investissements dans les industries américaines, réduire le nombre d’immigrants, etc., etc.,].

L’économie américaine étant très réactive, deux résultats attestent que quelquechose a changé : un taux de croissance déjà à 4% et un indicateur « bourse » supérieur à ce que l’on connaît depuis 1928 !

                            

Les gains actuels de l'indice S & P 500 pour l'année sont supérieurs aux gains annuels moyens depuis 1928, selon Howard Silverblatt, observateur expérimenté du marché chez S & P Dow Jones Indices. Les profits dégagés par les sociétés pendant cette période sont tels que selon une « rule of thumb » plus de 130 milliards de $ viendront par des dépenses dans l’économie. Autant dire, la croissance du troisième et quatrième trimestre sera aussi significative.

 

Mais trêve de l’économie. M. Trump ne dispose que de 36% d’opinions favorables (Gallup), moins que tous autres présidents six mois après leur intronisation et, surtout, pendant une période de « boom » économique. Pourquoi ?

 

La « résistance » a réussi à agglutiner tout ce l’on pouvait imaginer comme « réfractaires » à l’économie de marché ou à l’ordre social. Plus le parti démocrate qui a perdu sa base ancienne (classe ouvrière blanche et noire). Plus une partie du parti républicain, surtout ses élites et ses « apparatchiks ». Et avec la caisse de résonance des médias… Et elle a réussi (grâce à l’ancien patron du FBI) de lancer une procédure judiciaire pour une soi disante « collusion » entre M. Trump (ou ses proches) et la Russie, collusion ayant comme but de faciliter son élection. Voilà plus d’une année depuis que le FBI, ensuite les députés et les sénateurs, ensuite un « procureur spécial » cherchent, sans trouver, des preuves de ladite collusion. Comme il n’y a pas eu une seule fuite de toutes ces procédures (inimaginable, car quelques centaines de fonctionnaires divers cherchent) on commence à croire qu’on ne fait que dépenser de millions de $ pour rien.

 

Donc, on change de cheval… Suite à une manif à Charlottesville où il y a eu un mort on a accusé    M. Trump de faire la part belle à « des nazis, membres du KKK et autres ejusdem farinae » (avec des échos sur les cinq continents… voir un magazine allemand le montrant en nazi ...). Donc, qu’il est raciste lui-même ou qu’il est tout au moins « suprémaciste blanc ». Et comme la manif avait comme but de s’opposer à la destruction de la statue d’un général sudiste (de la guerre de sécession)… de fil en aiguille, on a lancé un mouvement pour détruire toutes les statues qui ont été érigées pour des gens qui ne devraient plus être en odeur de sainteté : anciens propriétaires d’esclaves comme George Washington ou Thomas Jefferson …

 

Au bout de ses 200 premiers jours M. Trump est devenu l’homme à abattre et tous les moyens sont bons. L’arrivée du cyclone Harvey (250km/heure …) et les dégâts qu’il provoquera lui seront, sans doute, attribués. Comme d’autres lui reprochent, à juste titre, ce qu’il n’a pas fait : s’entourer de gens qui ont à cœur de réaliser ses promesses, retirer les troupes américaines d’Afghanistan, transférer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, etc., etc.,

 

Le Maire de New York non content d’avoir fait enlever une plaque commémorative (G.Pétain – 1931) vient de suggérer que l’on doit faire de même pour la statue de Christophe Colomb. Tandis qu’à la Nouvelle Orléans on a proposé de démolir la statue de Jeanne d’Arc car sa posture militaire dit qu’elle n’était pas une femme comme d’autres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 15:54

De Charlottesville à Barcelone ...

 

La version, succincte, qui a fait le tour du monde a été :

 

Un ramassis de racistes et d’antisémites, se voulant représentants de la « suprématie blanche », y compris des membres du Ku Klux Klan (que personne ne pensait exister encore) et des néo-nazis s’affirmant comme tels, avaient décidé de se réunir à Charlottesville (Virginie) pour protester contre la démolition d'une statue de Robert E. Lee (général de l’armée confédérée). Armés jusqu’aux dents ils ont provoqué des gens pacifiques et ont assassiné une femme de 35 ans.

 

Mais …

Bien que l’autorisation de manifester leur ait été refusée initialement, suite à l’intervention de la principale organisation de défense de la « liberté de s’exprimer » (ACLU - The American Civil Liberties Union (ACLU) is a national organization that works daily in courts, legislatures and communities to defend the individual rights and ...) un juge l’a finalement autorisée. Ils étaient quelques 3 à 500, c’est dire l’importance de ces nervis d’extrême droite, ridicules de vouloir montrer leur force.

 

Qu’à cela ne tienne. Des hordes d’activistes, des membres, suppôts, d’organisations “antiracistes” groupées dans “Antifa” (Black Lives Matter, Resist, Refuse Fascism – elles sont légion et quelques 200 d’entre elles sont sponsorisées par G. Soros…) habillés de noir, certains cagoulés et disposant de battes de base-ball, barres de fer et autres instruments indispensables pour protester pacifiquement (des vidéos sont disponibles pour le confirmer) ont décidé de contre-protester. Eux, ils n’ont pas demandé l’autorisation de manifester. Ils ne l’auraient pas obtenue car on savait qu’il y aurait danger. Dans l’échauffourée qui a suivi un garçon de 22 ans, dont la mère vit dans un fauteuil roulant, a voulu quitter l’endroit : pris de peur -plus de 500 impacts de coups divers sur sa voiture- il a renversé une « contre-protestante », la tuant sur le coup.

 

Certes, les nazillons n’avaient pas à faire montre de leur existence. Certes, se commettre avec des membres du Klan vous disqualifie, à jamais, de vous montrer dans la société de gens civilisés. Mais ils n’étaient que quelques centaines et, ne sont, probablement, pas plus de quelques milliers aux Etats Unis. Pays de 325 millions d’habitants. C’est peut-être pour cela que 86 % des américains républicains et presque la moitié de tous ont été d’accord avec la réaction (curieuse, insuffisante, déplacée) de M. Trump.

 

Malheureusement, en face, les troupes d’Antifa non seulement cherchaient la bagarre mais, surtout, la reconnaissance. Car Antifa veut faire savoir aux américains qu’elle est contre le gouvernement « des blancs », qu’elle est pour un régime socialiste voire communiste voire anarchiste et qu’elle veut interdire à ceux qui s’opposent à elle de trouver moyen de la démasquer. Agglutinant skinheads communistes, trotskistes, communistes libertaires, autonomes, héritière de feu le Parti Communiste, des Black Panthers, elle est le fer de lance du mouvement de la résistance au gouvernement Trump. Le soi-disant mouvement «antifasciste» en Amérique aujourd'hui ressemble étrangement au fascisme qu'il prétend combattre. Lorsque l’on voit des manifestants masqués d'Antifa en noir, portant des armes, perturbant les événements publics et bloquant des conférenciers sur des campus universitaires, cela ressemble plus au fascisme des années 30 que son contraire… Noam Chomsky, révolutionnaire américain s’il en est, pape des courants révolutionnaires, vient d’assener une vérité évidente :

 

 

Antifa est un cadeau pour la droite car elle met en évidence ce que les gens qui veulent détruire les sociétés civilisées « judéo-chrétiennes » ont comme programme et comme moyens pour le réaliser. Et des gens de gauche avertis comprennent que la pente prise par Antifa est glissante : le hasard faisant bien les choses, le jour de l’échauffourée de Charlottesville, le numéro de septembre de la revue (de gauche) Atlantic, annonce en couverture, un texte écrit par Peter Beinart (on ne le présente plus…), une des grandes stars de la gauche américaine, intitulé « La montée de la gauche violente».

 

Mais, d’évidence, ce qui menace la paix du monde aujourd’hui, quoi qu’on en dise, ce n’est pas l’extrême droite. Ce qui menace l’Amérique et le monde occidental, en totalité, c’est la collusion entre l’extrême gauche et les islamistes, pour appeler un chat un chat, « l’islamo-gauchisme ». C’est vrai pour Charlottesville, c’est vrai pour Boston (3 à 400 manifestants d’extrême droite, 40.000 contre-manifestants « pacifiques ») et on vient de le voir, encore, à Barcelone. De Russie en Finlande, d’Allemagne en Belgique, de France en Angleterre, partout dans le monde libre l’islamo-fascistes sont à l’œuvre. Et ils ont comme complices, réels, les « politiquement corrects » (« ne pas stigmatiser            les… ») et les élites qui nous gouvernent : voir Bush père et fils, Mitt Romney, les principales têtes des mastodontes informatiques aux Etats Unis, Mme Merkel et Mme Kay -j’en oublie de non moins importants- « condamner » ce qui s’est passé à Charlottesville (et, en passant, la réaction - curieuse, certes - de Donald Trump) laisse rêveur. Ce qui ne devrait pas dépasser le niveau d’un fait divers, regrettable, sans doute, mais ne représentant rien à l’échelle mondiale. Mais les médias et la gauche politique internationale ont transformé cet incident en la plus grande fausse nouvelle de l'été, transformant ses vraies leçons en une lecon de morale qui justifie la guerre à la droite et aux gens blancs en général.

 

Tandis que Barcelone… Mais comme pour tous les autres cas identiques, on met des fleurs sur le lieu de crime, on pérore avec conviction la volonté de rester unis et la conviction que « nous serons vainqueurs » et deux jours après on oublie tout. Tandis que les « cousins » n’arrêtent pas de dire et redire « l’Europe sera reconquise, elle sera à nous ». Et les radios et les stations de TV, à se demander pourquoi, n’oublient pas de mentionner, presque comme une excuse pour ce que l’on subit, « c’est vrai, l’Espagne était un khalifat il y a 1400 ans … »

 

Mais revenons à Charlottesville. On a voulu s’opposer à la destruction de la statue d’un général sudiste. C’est, peut-être, bon de rappeler G. Orwell (1984) « Le moyen le plus efficace de détruire un peuple est de nier et d'effacer leur propre compréhension de leur histoire » Et voilà que s’étend aux Etats Unis la demande (d’Antifa et tant d’autres) de détruire tous les monuments qui, de près ou de loin, ont quelque chose à voir avec des causes aujourd’hui considérées inadmissibles. Ce n’est pas du révisionnisme ? Et si l’on accepte cela, en quoi se différencie-t-on de la destruction des Bouddhas de      Bâmiyân par les talibans ou de Palmyre par les assassins de l’Etat Islamique ? Comment a-t-on oublié ce qu’on fait l’Allemagne nazie, l’Union Soviétique, la Chine pendant le « révolution culturelle » ?

 

A Charlottesville, en Virginie, selon la vulgate dominante, une manifestation de l’extrême droite expression de la suprématie blanche, armée, a abouti à la mort d'une personne. M. de Blasio, maire cryptocommuniste de New York vient de décider de déboulonner une plaque (posée en 1931) rappelant les mérites du Maréchal Pétain pendant la guerre de 14-18. De Gaulle, pratiquement tous les ans, faisait fleurir la tombe de celui qui, condamné à la peine de mort, a vécu jusqu’à 95 ans.

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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 15:35

Les vacances se terminent, les échéances de l’automne fussent-elles sociales, économiques ou internationales approchent mais les bouchons sur les routes de France dépassent   750 km. Et font souffrir environ 150.000 voitures qui pendant l’heure perdue consomment entre 2 et 3.000.000 de litres d’essence et font perdre l’équivalent de 100 années de travail aux voyageurs en cause. Trois-quatre fois par an la transhumance humaine coûte au pays des sommes folles et au gens une bonne partie de leurs ressources financières, économiques et … de leur santé.

 

Mais, tout le monde écoute la radio et, pendant cette dernière décade du principal mois de vacances on ne peut rien perdre de ce que ceux qui contrôlent les médias ont à dire sur les sujets principaux : les 100 premiers jours de Monsieur Macron, les 200 premiers jours de Monsieur Trump, l’échauffourée de Charlottesville (Virginie) et/ou les attentats de Barcelone et de Calbrims. Pour ne pas fatiguer le lecteur ce texte aura trois parties distinctes.

 

Surpris, ébahis (?) les auditeurs apprennent avec un mélange d’effroi et de satisfaction (je vous l’avais bien dit …) que la popularité de l’homme providentiel qui est venu sauver la France fond comme beurre au soleil. Dès 64% de satisfaits en mai il ne reste  que 32% ! Quésaco ?

 

 

Prise « à la hussarde » par la décision d’un français sur dix (l’élection s’est jouée au premier tour quand EM a obtenu 24% des 43% des votants, le deuxième tour devenant absurde par la présence de Marine Le Pen), la France s’est payé non pas une révolution comme elle en a l’habitude de temps à autre mais une aventure …

Comment cela a-t-il été possible ? Michel Onfray et Marcel Gauchet surpris par ce qui se passait, ont résumé « Macron est le plein d’un vide ». Et T. Guénolé (02.2017) n’a pas moli : «Emmanuel Macron est une bulle de savon gonflée à l’hélium » On peut avancer deux hypothèses pour expliquer le succès improbable de l’impétrant :

 

- la première hypothèse est celle de la préférence politique : les médias '"roulent" pour le candidat parce qu'il correspond à leur propre ligne éditoriale et politique.

- la deuxième - l'effet mimétique -les médias s'observent beaucoup les uns les autres et il en résulte un effet moutonnier.

 

Orwell, 1984 « Ceux qui contrôlent le présent contrôlent le passé et ceux qui contrôlent le passé contrôlent le futur »

 

Ceux qui contrôlent … Durant le printemps et l’été 2016 Emmanuel Macron a recueilli 43% de part de voix dans les parutions des médias mais seulement 17% sur les réseaux sociaux : si le taux dans les médias est significativement supérieur au taux sur les réseaux sociaux, cela signifie que les médias s’intéressent beaucoup à un candidat alors que sa campagne prend beaucoup moins dans la population : c’est donc une bulle médiatique. En 2016, jusqu’en novembre, EM a été le sujet de 75 « une » des magazines avant de faire une seule proposition. Mais … il a été élu.

 

Et le désamour a commencé à se profiler à l’horizon. Des parangons de la morale devenus ministres mais dégommés quelques semaines après, des « affaires » vite mises sous le tapis, des promesses non tenues mais reprises (taxe d’habitation), des coupes pour les moins favorisés (5€ de moins pour l’aide aux logements avec un total dépassant 2 milliards €), l’annonce de 2 milliards € de taxes pour certaines entreprises pour leur reprendre ce que l’Etat a été obligé de leur consentir via des jugements de divers tribunaux, crise avec l’armée et démission du plus haut gradé, j’en passe et des meilleurs. Est-ce à dire que depuis le mois de mai le pays se porte mieux grâce au labeur de son sauveur ? Certes, c’est court mais … ce sont plus des nuages noirs qui se profilent à l’horizon que du ciel bleu. Car, par la volonté de ceux qui nous gouvernent, la dette de la France (y compris celle concernant les retraites des fonctionnaires), soit plus de 5.000 milliards d’euros ne se réduit pas et arrive à la limite du « ticking bomb » : les intérêts à payer sont en train d’augmenter sérieusement et le service de la dette devient le premier poste du budget du pays : supérieur à celui de l’éducation ou des armées.

 

La conclusion des 100 premiers jours de Monsieur Macron ? Encore une fois on s’est fait avoir mais comme disait un autre roi fainéant « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

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22 juillet 2017 6 22 /07 /juillet /2017 13:09

 

Bonjour,

 

Deux policiers israéliens on été assassinés par trois arabes israéliens à l’entrée du Mont du Temple à Jérusalem. Pour éviter l’introduction d’armes sur le site religieux, Israël a installé des portiques détecteurs de métaux.

 

Le monde entier (y compris la France, semble-t-il) mais surtout le monde musulman, s’est élevé contre cette mesure de sécurité considérée par l’Autorité Palestinienne comme une « punition collective ». Du Pakistan jusqu’en Algérie, de Malmö - ville à majorité musulmane de Suède jusqu’en « 9-3 » en France, le monde musulman s’émeut. Même le Roi de l’Arabie Saoudite intervient (via les EU). Comme M. Erdogan qui demande « le retrait immédiat des portiques qui sont une insulte faite aux millions de musulmans »

 

Tandis que le chef de l’autorité religieuse musulmane de Wakf à Jérusalem, Abdul Azim Salhab,  déclare : « Nous sommes un. Nous rejetons toutes les mesures pour installer des détecteurs de métaux. Nous, à Jérusalem, représentons 1,7 milliard de musulmans qui disent tous comme un « Non aux détecteurs de métaux ». 

 

Naturellement, personne parmi ces hautes autorités morales n’a condamné l’assassinat des policiers.

 

Détecteurs de métaux ? Regardez la photo (Getty Images) de l’inauguration de la nouvelle mosquée de d’Istanbul, Camlica : on voit bien des portiques et pas un seul musulman des 1,7 milliard du monde ne s’est senti insulté. M. Erdogan non plus, d'ailleurs.

Ainsi va le monde,

Quod licet Jovis non licet bovis …

Amitiés pour tous,

 

 

Brève de comptoir (1 et 2)

Un très bon ami réagit : "depuis des décennies et tout particulièrement depuis 15 ans, des centaines de millions de gens subissent des punitions collectives dans les aéroports voire dans les gares, à l’entrée des stades, à l’entrée des bâtiments officiels, etc., tout ceci uniquement à cause de l’islam ».

1. Je viens de faire quelques calculs (très approximatifs …), uniquement pour le transport aérien (évaluation, sans compter des tas de frais annexes) :
- nombre d’aéroports commerciaux = env. 4.000
- nombre probable de portiques = 12.000
- nombre annuel probable de passagers = 7 milliards
- nombre d’heures « passage » (10 min/passager) = 7*0,16=1.12 milliards heures = env. 128.000 années
- valeur probable (2015) = 128.000*10.000 (PIB mondial/habitant) = 1,28 Milliards $
- nombre d’heures personnel (moyenne 5/portique)=5*12.000*1650=99.000.000=11.300 années
- valeur probable =11.300*10.000=113.000.000 $
- valeur équipements = 12.000*5.000 (évaluation)= 60.000.000$
- Valeur totale probable contrôle portiques = env. 1,4 Milliards$/an
- Valeur 15 dernières années = env. 21,0 Milliards de $

Brève de comptoir (1 et 2)
Brève de comptoir (1 et 2)


2. Mais … "gares, entrées stades, bâtiments officiels, centres commerciaux, etc., »  ajoutent, probablement, autant que pour le transport aérien sinon son double ou son triple. Bref, la contribution de la religion de paix au bonheur de l’humanité, depuis 15 ans, a été -probablement- voisine de 100 milliards de $, uniquement pour des contrôles d’accès partout dans le monde. Pas mal, non ?

Pendant la même période, nos « cousins » 1,7 milliards de musulmans dans 56 pays, n’ont obtenu aucun prix Nobel (sans compter celui de la paix … Yasser Arafat par exemple). En même temps il y a eu 8 prix Nobel pour des israéliens (8 millions). Israël qui « insulte les musulmans » en mettant des portiques à l’entrée du Mont du Temple -que tous les gens qui veulent son bien (UNESCO, par exemple, sans opposition de la part de la France, par exemple) s’évertuent à nommer « le Noble Sanctuaire » en lui déniant toutes attaches historiques, cumulées pendant les 3.000 dernières années.

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 17:02

La France.

Avant le deuxième tour des législatives j’écrivais « l’alternative est claire : soit il n’aura pas de majorité stable et il ne pourra pas faire ce qu’il promet, soit il en a une mais la France n’ayant plus un sous, il ne pourra pas faire ce qu’il promet ». Et j’ajoutais dans un autre texte « Sommes-nous bêtes au point de ne pas comprendre que le jeune  qui a été élu ne s’attaquera ni à l’âge de la retraite, ni aux dépenses de l’Etat, ni aux 35 heures, ni au code du travail de 3.689 pages (en 2015) et qui augmente de 100 pages tous les ans… 

C’est douloureux de faire preuve de prémonition … d’autant plus quand l’effet de ce que l’on prévoit est dévastateur pour nous tous, pour le pays entier.

Besoin d’une explication ? Elle a été fournie par le Premier Ministre aux élus qui représentent le peuple. Report de toutes les « réformes » qui auraient pu mettre un peu de beurre dans les épinards : pas de réforme fiscale, pas de réduction des impôts sur les sociétés, pas de défiscalisation des heures supplémentaires, pas de transformation du CICE en réduction de charges et surtout pas de suppression de la taxe d’habitation « vendue » comme compensation pour l’augmentation de la CSG (2% ?) pour plus de 60% des retraités et les fonctionnaires.  Ne craignons pas de le dire : il s’agit d’une escroquerie car, (a) le nouveau Président a été il y a moins d’un an Ministre de l’Economie et connaissait intimement la situation économique du pays et (b) sachant ce qu’il savait il faisait prendre des vessies pour des lanternes à un peuple qui pensait -ou il voulait penser- que les choses allaient, enfin changer.

Et nous revoilà partis pour une nouvelle aventure : un point de départ, exceptionnellement mauvais, les changements nécessaires promis reportés ou oubliés, les marges de manœuvre inexistantes et, cerise sur le gâteau, de nouvelles promesses aux partenaires européens de mettre de l’ordre dans nos comptes et de réduire les déficits. Car on a besoin de cela pour que le jeune Président puisse parader sur la scène internationale et faire preuve d’un surcroît de testostérone face aux autres puissants du monde. Naturellement, on a déjà vu le film, le Staline d’opérette (le syndicaliste à moustache) a annoncé couleur : tous dans la rue le 12 septembre. Et on ajoutera 100 pages au code du travail car … notre modèle social est le meilleur du monde. C’est pour cela que l’on nous prête de l’argent pour le maintenir en vie en continuant d’appauvrir le pays pour encore deux ou trois générations. La paupérisation « absolue » (Maurice Thorez) est en marche.

 

Israël.

Le pays, dont la renaissance a été actée par l’ONU il y a 70 ans, vient de fêter les 50 ans de la guerre de six jours. Si la France a eu un rôle majeur dans son développement pendant la période 1948-1967 elle l’a abandonné totalement après la guerre de défense qu’il a porté contre les armées de cinq pays arabes coalisés pour le détruire et pour « jeter les juifs dans la mer ». Mais, rendons justice à celui qui a mis en place la « politique arabe » de la France. De Gaulle. En arrêtant,   pratiquement, toutes les relations scientifiques, industrielles, militaires entre les deux pays il a poussé Israël à faire (presque) tout par soi-même. En quelque sorte, De Gaulle a été le créateur de l’industrie militaire d’Israël ce qui, par ricochet, a conduit à la création d’un secteur sans équivalent mondial de hautes technologies qui, à leur tour, ont contribué à …. Tant et si bien que 50 ans après la rupture des relations franco-israéliennes, Israël fait maintenant part de l’OCDE, dispose d’un PIB/habitant d’environ 39.000$ (France- environ 40.000$) et se place parmi les premiers grands fournisseurs militaires (voir graphique).

Ventes d’armes 2015 (hors Etats Unis et Chine, Milliards $ courants)

Flash FRANCE - ISRAEL

Mais il y a mieux. Les revenus de l’exportation de la haute technologie qui ont augmenté quatre fois depuis 1990 pour la France ont été multipliés par 12 en Israël. Un peu d’homothétie … revenus pratiquement équivalents en % à ceux de la France compte tenu du rapport des populations (France=8xIsraël).

 

Exportations haute technologie France-Israël (Milliards $ courants)

Flash FRANCE - ISRAEL

On se demande, bien sûr, comment cela a été possible. On donne souvent comme exemple la Silicon Valley : 11.500 entreprises de haute technologie produisant, environ, 100 milliards de $ de chiffre d’affaires. S’il s’agissait d’un territoire indépendant ce serait la 12ème puissance économique du monde. Israël se compare avec la Silicon Valley (la modestie n’est pas de mise …). Israël dispose de 7.400 sociétés de haute technologie (elles étaient 3.781 en 2006 !), de 327 centres de R&D opérés par 278 sociétés internationales (Google, Microsoft, INTEL et autres disposent de milliers d’employés dans ce pays) et … de 145 ingénieurs par 10.000 habitants (contre 88 pour le Japon, 85 pour les Etats Unis et 80 pour l’Allemagne). Un dernier exemple : INTEL vient d’acquérir pour 15 Milliards de $ une société israélienne employant moins de 600 personnes (Mobileye, No1 mondial de la conduite autonome des voitures …).

 

Certes, les médias français sont les premières à rapporter tout ce qui va à l’encontre d’Israël. Mais, cette semaine, le Premier Ministre du deuxième pays le plus grand du monde –l’Inde- vient de passer trois jours en Israël : reconnaissance de sa capacité d’innovation, technologique et militaire. Voir les deux premiers ministres des deux pays, dans une jeep, unité autonome de désalinisation de l’eau de mer … en dit long sur les prouesses d’Israël et sur la volonté de l’Inde de continuer une collaboration étendue au militaire, à l’agriculture, à la gestion de l’eau et à tant d’autres domaines avec ce pays, à nul autre pareil. Et pour la Silicon Valley … Les deux langues les plus utilisées sont l’hébreu et l’hindi, interrompus, de temps en temps, par l’anglais … Ne cherchez pas un écho dans les médias français, vous ne le trouverez pas.

Flash FRANCE - ISRAEL

Si De Gaulle savait … que les drones utilisés par les militaires français sont d’origine israélienne (comme 60% des drones militaires du monde).

 

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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 13:35

Imposture ?

La France avait besoin d’un De Gaulle, elle s’est donnée Emanuel Macron. Ayant déjà servi auprès et dans son gouvernement, il a été adoubé par François Hollande qui, dès son élection, à qualifié le résultat de « continuation, pas de rupture ». Il s’agit, donc, d’un "cheval de retour" ré-packagé, fonction des circonstances, pour suivre la même ligne politique qui, pendant presque 40 ans a mené le pays de budgets en équilibre à des endettements de plus de 2.400 milliards d’euros soit env. 37.000€ par habitant – nouveaux nés compris …

Pas besoin d’insister sur le fait que sa victoire a été, pour l’essentiel, due à l’effet repoussoir du FN.

Pas besoin non plus d’insister sur le fait que ce qu’il propose c’est du « window dressing » avec un objectif aussi ambitieux que ridicule « réduire le prélèvement de l’Etat de 55% du PIB actuellement à 52 % à la fin du quinquennat » (42% en Allemagne). Certes, il ne rejette pas « l’économie de marché » mais il insiste sur le fait que le gouvernement « doit aider et protéger pour assurer la justice sociale ». Le maître mot dans ses discours c’est « protégé », qu’il s’agisse du pays ou de l’Europe. Non pas la liberté d’entreprendre et du choix individuel. De vieilles chaussures dans une boîte neuve …

Naturellement, puisqu’il a été élu il est légitime de vouloir le voir disposer d’une majorité stable, si possible, absolue. Car il faut lui donner les moyens de faire ce qu’il a promis. Remarquez, les trois derniers présidents, Chirac, Sarkozy et Hollande ont eu ce qu’ils demandaient mais ils n’ont pas fait ce qu’ils avaient promis.

Mais ce qu’il veut faire pourrait s’avérer impossible.

Au plan économique, bien qu’un tour de passe-passe est mis en avant pour montrer que les prélèvements n’augmenteront pas (augmentation générale de la CSG vs exonération de la taxe d’habitation pour 80% des cotisants) on passe sous silence le fait que la classe moyenne, après avoir été ponctionnée immodérément ces cinq dernières années, continuera à être la principale « vache à lait » du nouveau régime. Un exemple : plus de 65% des retraités (dont les retraites sont supérieures à 1,5 fois le SMIC) verront leurs revenus annuels amputés de 500 à 1.000 €. (15.000.000 de retraités, assiette pour le 1,7% d’augmentation de CSG de 2.250 à 5.000 €/mois). Par delà le fait que les retraites servies ne sont que des salaires différés, on ne peut pas s’empêcher de trouver inique ce nouveau prélèvement qui affectera encore et toujours la même classe moyenne. Quant à l’exonération de la taxe d’habitation -on ignore encore les modalités- il y a gros à parier que la même classe moyenne disposant d’un patrimoine immobilier fourni sera, encore, taxée comme il se doit. Remarquez, depuis des lustres ce que l’on fait avec une constance digne de meilleures causes, c’est d’augmenter les prélèvements vu qu’aucun gouvernement jusqu’ici ne s’est attelé sérieusement à la réduction du coût d’un Etat boursouflé conséquence directe de la soit disant « justice sociale ».

D’autres ont analysé (mieux que l’auteur de ces lignes …) les autres (principaux) aspects des « avancées économiques » qui sont annoncées. Qu’ils s’agisse des changements de la « loi du travail », du non-remplacement de fonctionnaires partant à la retraite (effet espéré réduction de 120.000 postes), des éventuels rattachements de tous les régimes à celui général pour la retraite, de la prise en charge par l’Etat du régime de l’assurance chômage, une chose est claire : même si le nouveau gouvernement le voulait rien ne se ferait car … en 1995 la réforme des retraites de M. Juppé avait mis dans les rues plusieurs millions de français outrés de voir leurs « droits » attaqués. Et si personne ne se met à manifester, de toute manière tout ce qui est prévu suppose des dépenses nouvelles les caisses étant vides : il semble de plus en plus improbable de pouvoir s’endetter au-delà des 2.400 milliards actuels qui coûtent aujourd’hui plus de 50 milliards d’euros annuellement. Le premier poste du budget du pays.

Au plan politique, l’on a promis au pays que la principale loi, édictée en priorité, sera relative à la transparence des activités des acteurs publics. Celui qui, en réalité, a fait roi M. Macron (comme il l’a fait pour FH) s’est chargé de la besogne, car cela correspondait à la haute idée qu’il se fait de la justice et de l’honnêteté. Suivons l’actualité.

L’annonce du choix des membres du gouvernement a été retardée de 24 heures avec le prétexte de la nécessité de vérifier la concordance de la réalité avec les situations des pressentis. Pour montrer que les choses ont changés. Patatras …

Trois affaires commencent à peser lourd dans la besace de M. Macron.

Tout d’abord on découvre (Canard Enchaîné) que le bras droit de sa campagne (aujourd’hui ministre) s’est rendu « opérationnel » (pour ne pas dire complice) dans une affaire d’initié/abus de biens sociaux/enrichissement personnel (et qui aurait, selon l’ancien Bâtonnier de Brest, signé lui-même le compromis de vente)). Saisi un jour à 14h30, le Procureur du Parquet de Brest déclare à 17h00 qu’il ne se saisira pas. Souvenez-vous, le Parquet Financier à Paris s’est saisi de « l’affaire Fillon » trois heures après la sortie du Canard Enchaîné qui a fait son travail comme il se doit. Curieux, non ? Et cerise sur le gâteau, on vient d’apprendre que le sieur en question avait, lui aussi, employé son fils comme attaché parlementaire. Tout en s’exprimant à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle pour vilipender, d’une manière forte, ceux qui procédaient de la sorte. Mais … quod licet Jovis non licet bovis … Avez-vous entendu notre Président en parler ? Ou celui qui prépare la loi prioritaire ?

A peine les « éléments de langage » proposés à ceux qui doivent défendre M. Ferrand que l’on apprend que la ministre de affaires européennes a maille avec la justice se trouvant (depuis le 23 mars !) sous le coup d’une « enquête préliminaire » ouverte pour abus de confiance sur des soupçons d’emplois fictifs concernant une de ses assistantes. Elle aussi, pendant la campagne présidentielle, comme vice-président du MODEM a dit pis que pendre de ceux qui étaient accusés de pêchés équivalents. Mais … quod licet Jovis non licet bovis … Avez-vous entendu notre Président en parler ? Ou celui qui prépare la loi prioritaire ?

Et jamais deux sans trois … On vient d’apprendre que Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat, avais commis un bouquin en 2013, « Maman travaille » (Editions Quotidien Malin), codifiant en 10 commandements, comment frauder la Sécurité Sociale. Remarquez, elle n’est que Secrétaire d’Etat à « l’égalité homme-femme » (nous devons être le seul pays au monde où un tel secrétariat existe !). Mais … quod licet Jovis non licet bovis … Avez-vous entendu notre Président en parler ? Ou celui qui prépare la loi prioritaire ?

La diversité – un autre maître mot de la campagne présidentielle (sans doute pour faire face au FN …) a été (je simplifie) « l’immigration est une chance pour le France). Et tout naturellement, le Président a formé un gouvernement qui se trouvait sur la même longueur d’onde. A commencer par le Premier Ministre, Edouard Philippe, qui a eu (a des liens étroits avec les Frères musulmans car il a favorisé leur installation dans la ville dont il était le maire, Le Havre. Et puis le Ministre de l’Intérieur, Gerard Collomb qui, comme Maire de Lyon a présidé au financement de « L’institut Français de la Civilisation Musulmane » qui s’ouvre à Lyon. A tout seigneur tout honneur, de nouveau Richard Ferrand qui, comme Député socialiste, a contribué financièrement (réserve parlementaire) au mouvement anti-Israël BDS et aux organisations "pro-palestiniennes" depuis des années. Regardez le tract de la principale association anti-israélienne qu’il a financé :

On laisse de côté le fait qu'il avait demandé, officiellement, au Ministre de la Justice l'abrogation de la loi anti-boycott et la permission pour «BDS» d'exister ouvertement en France. On laisse de côté qu’il a signé une pétition pour « reconnaître l’Etat de Palestine ». Comme on laisse de côté d’avoir présenté dans sa liste pour les législatives Latifa Chay, photographiée voilée dans une mosquée de UOIF. On devrait s’arrêter là.

Mais on ne peut pas passer sous silence l’attitude propre de M. Macron : sur BeurFM (14 avril), ne sachant pas que le micro n’était pas coupé, il affirme que son référent dans le département (M.Saou) « est radical mais c’est un type bien » en ajoutant «Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type qui est très bien » Apporter un soutien franc et massif à un islamiste proche (encarté ?) des Frères Musulmans ? Comme si noter, en passant, (il l’a fait) que le porte du voile en entreprise ou le burkini devraient être acceptés. Combien de temps faudra-t-il au bas peuple pour comprendre que ce qui nous est préparé c’est … la Soumission » ? Michel Houellebecq, quel visionnaire !

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 16:12

Formule galvaudée mais ô combien d’actualité : on avait le choix entre la peste (brune …) et le choléra, on a choisi le choléra. Sans doute parce que pour le choléra il y a, médicalement, une guérison possible …

Hier, « l’ectoplasme » a été choisi « par deux français sur trois » nous disent les spécialistes de la mise de la poussière sous le tapis, journaux, radios et télévisions. Illusion optique. Faisons un peu d’arithmétique.

47 millions d’inscrits, abstentions + bulletins blancs=15,2 millions, votes exprimés=31,8 millions ; le gagnant a obtenu 66% des voix soit 20,1 millions.

Et vas y ! Roulements de tambours, car il faut graver dans le cerveau du bon peuple que ce qui est arrivé ravit le monde entier puisque l’on a choisi l’avenir, la démocratie, l’Europe et non ce que l’autre candidat proposait. Choix démocratique, la France peut voir l’avenir avec confiance, nous montrerons au monde entier ce de quoi on est capable.

Continuons l’arithmétique. Selon tous les sondages, 65% des voix exprimés en faveur du gagnant étaient, en réalité, des voix contre son adversaire. Autant dire que 13 millions de voix n’étaient pas des voix d’adhésion au programme du gagnant. Les escrocs en charge du lavage de cerveau du peuple décident d’occulter la vérité : le gagnant a obtenu l’accès à la fonction suprême en mobilisant en sa faveur, sur son programme, moins de 10 millions de voix soit à peine plus de 20% des inscrits ! Croire que la chose est entendue c’est ne rien comprendre à ce qui va se passer.

On peut résumer ce qui s’est passé en trois lignes : « le gagnant était le meilleur choix que nous avions. Son programme n'est pas bon, il n’est d’évidence pas un homme d'État, mais il semble assez intelligent pour prendre des décisions cruciales si nécessaire »

Hans Stark, expert politique allemand basé à Paris, a déclaré à Handelsblatt Global (07.05.17) «M. Macron deviendra un « lame duck » moins d'un mois après son entrée en fonction. » L’explication est simple. Encore de l’arithmétique. Au premier tour on a constaté que la France était partagée en quatre parties, approximativement, égales : 25% pour le gagnant du 2ème tour, 25% pour le FN et le parti de NDP, 25% pour la France Insoumise (J-L.M) et les « petits » d’extrême gauche ou ceux voulant sortir de l’Europe, et 25% pour les deux anciens partis de gouvernement, Les Républicains + le Parti Socialiste. Croire que le clivage prépondérant dans le paysage politique français disparaîtra en donnant au gagnant du 2ème tour une majorité absolue à l’Assemblée Nationale c’est croire à ses rêves. Certes, sans majorité absolue il pourra gouverner mais … comme dans la 4ème République.

L’alternative est dès lors inscrite sur le murs : « il a une majorité absolue, son programme ne sortira pas la France du déclin où elle se trouve soit il n’a pas de majorité absolue et il ne pourra rien faire de ce qu’il a promis »

Autant dire que l’on perdra encore cinq années pour un nouveau quinquennat qui ne sera pas différent de celui qui s’est terminé, dont J-L.M a pu dire : « Ce soir s’achève la présidence la plus lamentable de la Ve République qui aura détruit pratiquement toute confiance autour d’elle ».

Bien sûr, un des résultats les plus importants du 2ème tour a été de renvoyer MLP à ses chères études. La contrepartie crève les yeux : on a réussi à faire du FN le principal parti d’opposition dans la démocratie française.

Mais supposons, en tant qu’hypothèse d’école, que le gagnant du 2ème tour réussit à gouverner avec une majorité quasi-stable. Pour faire ce qu’il a promis il aura besoin, en premier lieu, d’argent car on ne voit pas comment la France pourra augmenter encore sa dette de 2.300 milliards d’euros dont le coût du service risque de doubler (il a déjà augmenté de 25%). Mais comme il a affirmé, péremptoirement, que Mme Merkel « à coté » de lui, il lui fera comprendre que la solidarité nécessaire pour que l’Europe n’explose pas impose à l’Allemagne de l’aider. Vieil adage français … « les boches paieront ». Et voilà la France devenue obligée de l’Allemagne. C’est le deuxième résultat important du 2ème tour, en fait, de l’incapacité de réunir dans le pays une majorité décidée à le sortir des ornières du surendettement, du chômage de masse, de l’explosion du coût de l’Etat et/ou d’un modèle social incompatible avec une économie de marché. Vous avez remarqué, je ne dis rien du communautarisme et/ou du coût absurde d’une immigration mal (ou pas du tout) maîtrisée et incapable d’intégration (quant à l’assimilation, n’en parlons plus).

Quelques puissent être les mérites du gagnant du 2ème tour (il doit en avoir beaucoup pour qu’il ait pu parcourir en moins d’une année la distance entre « inconnu » et « Président de la République ») l’on peut penser que le troisième résultat du 2ème tour est la préparation d’une prise de pouvoir dans cinq ans par le FN. Car principal (unique ?) parti d’opposition sa destinée sera, d’évidence l’accès au pouvoir. Et on ne voit pas ce qui pourrait s’opposer quand il n’y aura même pas un front républicain.

Mais, tout ce qui précède ne peut pas s’opposer à ce qui nous est tellement cher : vox populi, vox dei.

 

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 19:32

Le bon, la brute et le truand.

Ils n’étaient que deux jusqu’à hier.

Le bon ? Un remarquable virtuose du non dit (pour n’avoir pas en suite à répondre du décalage avec ce qu’il fera), héritier de FH et, à ce titre, le candidat évident du statu quo, avocat de la « globalisation » et de « l’immigration est une chance » j’en passe et de meilleurs. Non, j’avais oublié que, pour lui, « il n’y a pas de culture française » (mais « des cultures en France ») et qu’il s’est senti obligé de dire en Algérie (?) que « la colonisation était constitutive d’un crime contre l’humanité » en évoquant la « barbarie » supposée de l’armée française  quand la France a quitté ce pays. Mais, comme il faut parler d’avenir, il explique que ce dont la France a besoin est plus d’Europe et plus de brassage multiculturel. Et que les valeurs anciennes du pays (la supériorité intégrée de la culture française, l’idéal républicain qui ne peut pas s’accommoder du communautarisme, la laïcité qui ne peut pas s’accommoder de l’existence d’une religion dominante) ne sont plus de mise dans un monde ouvert. Et qui doit admettre en son sein, au moins en raison du droit d’asile, tous ceux qui quittent des univers fermés, incultes, économiquement incapables et dont les préjugés empêchent d’imaginer un avenir autre que là où coule le lait et le miel …. Car « Le boeuf mironton et le droit d’asile sont deux névroses typiquement françaises. » (Michel Audiard)

Bref, un ectoplasme fabriqué de toutes pièces par les medias sous l’influence évidente de tous ceux qui ont, encore, leur mot à dire quand il s’agit de la conduite des affaires du pays : François Hollande et ses maîtres à penser (Jacques Attali, Alain Minc et autres ejusdem farine).

C’était le bon. Et puisque nous sommes dans un pays à nul autre pareil, en obtenant au premier tour de l’élection présidentielle 24% des voix soit seulement 2 points de plus qu’un de ses concurrents, les sondages ont décidé, depuis une semaine (certains même auparavant …) qu’il sera élu Président.

La brute ? Une héritière d’une famille de mauvaise réputation, historiquement dépréciée par les positions prises face aux évènements majeurs de dernier siècle, handicapée par « un quarteron » de dirigeants dont les sympathies allaient vers ce qu’il y avait de plus autoritaire en Europe ou ailleurs. Mais, avec un talent qui doit lui être reconnu, elle a réussi à se défaire des feuilles de l’artichaut en restant, sans doute, au cœur ce qu’elle était. Je sais, procès d’intention … Mais ce qu’elle n’a pas réussi c’est d’entraîner son parti (les militants) dans la même voie. Dès lors, on continue à se demander s’il s’agit d’un parti républicain ou d’un parti d’obédience fascisante. Naturellement, ceux qui se posent la question sont ceux qui les ont accompagnés vers les fonts baptismaux  du « politiquement correcte ». «Cette étrange perversion qui consiste à nourrir le monstre Le Pen qu'on prétend combattre» Michel Onfray – Le Figaro, 24.04.17. Et puisque la France s’est laissée entrainer dans une spirale descendante par des partis irresponsables et des représentants syndicaux au moins autant, on a réussi en moins de quarante années à détruire le tissu industriel du pays qui était la deuxième puissance industrielle de l’Europe. Et on a transformé une classe ouvrière dont les traditions de travail remontaient au 19ème siècle en chômeurs (plus ou moins) assistés. Auxquels se sont joints plusieurs millions de membres de la « diversité » Avec le même talent, l’héritière a su surfer sur une vague qui n’a fait que gonfler pour devenir un petit tsunami : si en 2002 «le parrain » de la famille avait réuni deux millions de voix, au premier tour de l’élection présidentielle, l’héritière à réussi avoir presque quatre fois plus. Son message principal était (est) d’une simplicité remarquable et d’une efficacité sans rival : « tous nos maux viennent de l’étranger (immigration, Europe, Euro), les partis qui ont présidé au déclin du pays ne sont pas capables d’assurer l’avenir du pays, il faut prendre la chance de faire mieux avec nous » Et les mineurs du Nord dont les mines sont fermées, les travailleurs des hauts fourneaux dont les fourneaux ont été éteints, les viticulteurs du midi concurrencés par les vins de d’Espagne ou du Chili, les bretons éleveurs de porcs qui disparaissent car on produit plus et moins cher en Allemagne (un autre succès de la PAC voulue, imposée par la France), bref, une très grande partie de la force vive du pays s’est retrouvée sans emploi. De plus, en concurrence avec d’autres pauvres qui, sans être invités, peuplent les terroirs français. L’héritière a réussi à faire croire à tout ce beau monde qu’elle dispose des recettes idoines pour redonner du lustre au pays. Et, une très grande partie l’a cru, le croit. Et si les sondages seront près des résultats, au deuxième tour elle réunira entre 14 et 15 millions de voix soit deux fois plus qu’au premier tour. Chapeau !
Et le truand ? Un énarque distingué, passé par plein de cabinets ministériels, élu député d’un parti qui a dirigé la France pendant des dizaines d’années, fils d’un des rares français qui ont participé à la bataille de Narvik contre les allemands, fait prisonnier mais ayant réussi son évasion. Il a participé au premier tour de l’élection présidentielle animé par une logique simple : prendre des voix au candidat de son parti pour peser ensuite sur les choix de ce dernier qui était sensé être en tête au premier tour de l’élection. Il a réussi à faire perdre l’élection au candidat investi par la primaire de la droite. Et le voilà qu’il s’acoquine avec l’héritière dont il avait dit pis que pendre avant et pendant le préparation du premier tour … Son père doit se retourner dans sa tombe en apprenant le ralliement de son fils non pas au parti de fusillés mais à celui qui avait (a ?) encensé le Maréchal. Mais l’héritière lui a promis de le nommer premier ministre. Faut-il être totalement stupide d’imaginer une telle perspective quand aucun sondage ne donne l’héritière gagnante et quand les bookmakers de Londres indiquent un taux de 7 à 2 pour ce qui la concerne. L’ENA n’enseigne pas tout …
Et nous voilà Gros Jean comme devant … En 2002, au deuxième tour, on a eu le choix entre un « fasciste » et un escroc. 82% de nos concitoyens on choisi l’escroc. En 2017 nous avons le choix entre un ectoplasme, produit de marketing « qui a séduit tous les incultes, ça fait du monde » (M. Onfray, Le Figaro) et un imposteur qui fait croire à la moitié de la France (ou presque) que tout ce qui vole est comestible … Pauvre France, on ne s’en sortira pas !
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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 16:22

 Tout d’abord un premier constat : les thèmes principaux des protagonistes « hors système », c’est-à-dire la sortie de l’Union Européenne, l’abandon de l’euro, le « protectionnisme intelligent », l’interdiction des licenciements pour les entreprises faisant des profits, contrôle des frontières, regroupent, peu ou prou, la moitié des votants au premier tour de l’élections présidentielle. Comptez-les : MLP – 7,7 millions de voix ; J-L.M – 7,1 ; NDA – 1,7 ; PP+JC+FA= 1,0 soit un total de 17,3 millions de voix = 48,7% des votants (36 millions).

 Un deuxième constat s’impose : le partage des voix exprimées pour les cinq premiers candidats + les petits s’est fait sur une ligne de clivage « grandes villes vs France profonde ». En effet, MLP+J-L.M + petits candidats ont réuni 41% du total des voix mais seulement 33% des voix de Paris tandis que les trois candidats « système » on réuni 49% des voix de toute la France mais entre 55 et 60 % à Paris et 13 autres villes.

 Sans trop solliciter le propos, on peut dire que le clivage « ville vs campagne », d’un côté, et la problématique des préoccupations du « bon peuple », d’un autre côté, sont les deux marqueurs principaux du premier tour de l’élection présidentielle. On y reviendra.

 Pour « prévoir l’avenir » pendant les trois derniers mois, on s’est référé à deux techniques différentes : sondages (échantillon représentatif, méthode des quota) et analyse numérique (« data mining »). Les bonnes performances récentes de l’analyse numérique (choix de FF à la primaire de la droite, élection de D.Trump, etc.,) et les contre-performances des instituts de sondage (Brexit, Hillary Clinton, etc.,) ont instillé la conviction selon laquelle l’analyse numérique avait plus de chances d’indiquer un résultat probable pour le premier tour que les sondages. Quant à l’auteur de ces lignes … tout en jetant un œil de temps en temps, sur les photos des sondages il s’est évertué à affiner les indications « analyse numérique » de quatre entités différentes (Filteris, Vigiglobe, SupTélécom, etc.,). C’est ainsi que fondé sur 25 tableaux d’analyse numérique constitués entre le 3 mars et le 23 avril, à l’unison avec ceux qui ont collecté et analysé les données, d’une manière téméraire j’ai soutenu, dur comme fer, la « prévision Fillon ». La réalité a été différente et comme on ne peut pas l’incriminer … il serait utile de comprendre pourquoi la technique utilisée n’a pas donné les résultats probants apparus, par exemple, aux Etats Unis.

 Il me semble que l’on peut (doit) mettre en examen le résultat de deux grandes masses : (a) l’analyse numérique faisant du « data mining » est, presque, entièrement influencé par le « buzz » des réseaux (et d’abord Twitter) et (b) le profil type de l’intervenant moyen sur les réseaux n’a rien à voir avec celui d’un « citoyen lambda »..

 De plus, l’utilisateur des réseaux est, principalement, un jeune mais les votants sont en majorité des « vieux ». Qui plus est, les jeunes sont plus sensibles à deux types de comportement – le renouveau des têtes (rupture) et l’innovation (ou ce qui peut paraître comme). Le résultat de ce qui précède a été ce que l’on peut appeler « la réalité » : face à un FF (sérieux, dépendable, expérimenté, en laissant de côté « les affaires ») et/ou un BH (sérieux mais morne, sans imagination, politiquement correct) nos concitoyens ont choisi les deux candidats qui correspondaient le plus à ce qu’ils recherchent : MLP et EM.

 Cette réalité n’a pas été appréhendée par « l’analyse numérique ». Autant dire que le « buzz » constaté (qui a servi de support pour le « data mining »), certes important en volume ne traduisait pas la « réalité » induite par le corpus de votants. Voilà pourquoi votre fille est muette …

 Les choses étant ce qu‘elles sont, le deuxième tour de l’élection va devoir départager « une nouvelle tête (sortie de nulle part, un ectoplasme créé de toutes pièces pour les besoins de la cause) avec un programme sans solution de continuité par rapport à celui de FH » avec une tête ancienne (quoi qu’elle dise, faisant partie du « système » depuis des lustres) qui propose un programme de rupture. Programme qui est, quand même, admis par presque un français sur deux ! S’il n’y avait que le « programme de rupture » il n’est pas interdit d’imaginer qu’il pourrait prévaloir : la France a fait d’autres révolutions pendant son histoire, une de plus, une de moins … Mais, ce programme est entaché des stigmates historiques des ceux qui le portent et, à ce titre, disqualifiant pour une bonne partie de la population. Révulsés par les pêchés originaux de ceux qui en sont les promoteurs, répondant positivement à tous ceux qui lui conseille de ne pas donner suite, le bon peuple se verra forcé de choisir le status quo. La première fois où on a fait cela, en 2002, en faveur de JC (celui né en 1933 ...), cela a valu au pays douze années de glaciation. Faire la même chose et espérer un résultat différent, selon Einstein, est un signe de folie.

 Donc, au deuxième tour on va avoir le choix entre la peste et le choléra. Notre seule chance pour ne pas en arriver là eut été de choisir une « tête ancienne » qui proposait un nouveau programme. Il n’a réuni qu’un cinquième des votants (surtout pour des raisons totalement disjointes de ce qu’il proposait).

 Fort de tout ce qui précède, il me semble urgent de m’abstenir, dorénavant, de faire quelque analyse que ce soit, de ne plus tirer des courbes de tendance et/ou autres et d’attendre le résultat du deuxième tour pour savoir à quelle sauce nous serons mangés. Et de souligner que le texte présent est, en fait, une sorte de mea culpa.

 

Mission accomplie : Premier ministre cramé (Valls) ; vainqueur de la primaire socialiste éteint (Hamon) ; tribun marginalisé (Mélenchon). Reste un homme jeune, apparemment plein d’avenir, qui, certains l’espèrent, va contribuer à la perpétuation de la social-démocratie hollandiste, dans une lame de fond portée par les médias, les sondages et les généreux bienfaiteurs. A. Bercoff – Valeurs Actuelles 09.04.17

 

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 15:32

On devrait paraphraser Churchill : « La France avait le choix …. » car cela va mal finir … Que plus de 8 millions de nos compatriotes aient décidé de donner leurs voix à l’héritier de l’ignoble J-M. Le Pen c’est déjà fort de café mais on s’attendait. On s’attendait car depuis que les socialistes, avec F. Mitterrand, ont présidé à la résurrection du monstre, comme Frankenstein en son temps … on savait qu’un jour ou un autre le monstre, ayant prospéré, deviendrait incontrôlable. De l’Est de l’Europe, d’Autriche et de Hongrie, du Nord de l’Europe, de Finlande et du Danemark, un vent souffle et gonfle le manteau du golem … Depuis une trentaine d’années, tout en affirmant lutter contre lui on ne fait que le nourrir en lui sacrifiant la chair du pays, en lui consentant les promesses d’avenir et en lui donnant, à la fin, droit de cité.

On savait tout cela, on n’a, donc, pas été surpris hier d’apprendre le résultat du comptage des voix exprimées au premier tour de l’élection présidentielle. Comme d’habitude, on l’a regretté mais … comme d’habitude, on s’est dit que l’on fera avec.

Mais il fallait boire le calice jusqu’à la lie.

On pouvait espérer que le bateleur de foire, tout à son projet de transformer le pays en république socialiste, tout adorateur qu’il soit des états « socialistes » en faillite d’Amérique Latine desquels il voudrait rapprocher la France, on pouvait, légitimement, espérer qu’il soit renvoyé à ses chères études par les millions de citoyens instruits, cultivés, héritiers de Descartes et de Pascal. Ce qui est arrivé c’est que 7 autres millions de nos compatriotes l’ont choisi comme porteur de leurs espérances. A ne rien comprendre.

Des socialistes déçus de leur parti, des gens sans honneur qui ont trahi leurs engagements (primaire de la gauche), des centristes en rupture de ban, des vieilles badernes de droite, un Méhaignerie sorti de la naphtaline et un de Villepin à la recherche d’une vengeance, se sont agglutinés autour d’un ectoplasme. Un autre monstre … Créé par les médias en partant de son héritage du quinquennat de F. Hollande, un bonhomme dont l’âge est exactement la moitié de celui du Général quand il a quitté le pouvoir, à qui la colonne vertébrale lui sert à se plier à gauche et à droite, a réussi à faire croire à 8,5 millions de nos compatriotes qu’il est le nouveau Moïse conduisant le peuple parmi les chicanes de la globalisation tout en lui assurant que « le vent du bonheur commence à souffler ». Sachant qu’il fallait « ratisser large » il n’a refusé personne de ceux qui se sont ralliés à sa candidature. A l’un (un rédacteur du Monde) il a fait croire qu’il était pour le nucléaire qui serait l’avenir, tandis qu’il assurait un autre -Daniel Cohn-Bendit- de sa volonté de mettre fin au nucléaire français (qui assure env. 80% de la consommation d’énergie électrique du pays). Avec l’aide des caisses de résonance que sont les medias il a calqué sa campagne, lancée à peine il y a une année, sur celle de B. Obama en réussissant à réunir des bobos lanceurs de start-ups et des représentants de la « diversité ». Candidat de l’argent (on ne sait toujours pas qui a financé sa campagne, jusqu’ici), du pouvoir pour le pouvoir, de l’Europe et de la coalition gouvernant l’Allemagne il va s’installer aux commandes d’une France en déclin, homme malade de l’Europe. Candidat des milliardaires (Xavier Niel, Pierre Bergé, Mathieu Pigasse et autres -MB) et des sous-prolétaires selon Jean-Luc Gréau (Causeur – 31.03.2017). Ou plus précisément « représentant d’une France du Tiers Monde subordonnée à l’Allemagne » (le même).

L’homme qui avait admis être et ne pas être socialiste. Qui, dans son « programme » ne fait rien d’autre que d’assaisonner les restes du programme de F. Hollande (dont il a été un des inspirateurs). L’homme qui a promis, pêle-mêle, de refonder l’enseignement qui produit des analphabètes, le système de soins de santé, qui est déficitaire depuis de lustres et qui absorbant un huitième du PIB place la France comme troisième au monde, de renforcer les forces de l’ordre tout en leur faisant croire que face au terrorisme et à l'insécurité croissante il n’y a rien à faire d’autre que d’améliorer ses relations avec « les jeunes des quartiers », tout en annonçant des avantages et des réductions d'impôt pour les jeunes et les moins jeunes qui coûteront des milliards d’euros. Et qui, pendant sa campagne, n’a dit pas un seul mot de la dette pharamineuse du pays (plus de 2.200 milliards d’euros) qui l’empêchera de faire le tiers du quart de ce qu’il promet.

Voilà, donc, qui se prépare à demander les suffrages des 37 millions de français qui iront voter au deuxième tour de l’élection présidentielle. Il y a quinze ans, en 2002, on a eu le choix entre un crypto-fasciste (J-M. Le Pen) et un escroc (J. Chirac). On a choisi l’escroc (à plus de 80% !) et la France a eu droit à douze années de stagnation. Période pendant laquelle les deux réalisations majeures ont été l’inscription du « principe de précaution » dans la constitution (?!) et l’opposition à la guerre en Irak (en pensant que les irakiens ne méritaient pas mieux qu’un Saddam Hussein, considéré par JC comme son « ami de vingt ans, son frère » - 10.05.1995). Dans deux semaines on aura à choisir entre une extrémiste, ripolinée démocrate et patriote et un ectoplasme. Naturellement, le bon peuple qui n’a aucune appétence pour la droite extrême (faudrait se souvenir qu’il y avait en France jusqu’à récemment trois partis trotskistes et une secte – anciennement parti communiste) va choisir l’ectoplasme. Peut-on l’imaginer, un jour, au tout petit matin, être réveillé par son aide-de-camp avec la valise des codes nucléaires lui demandant d’appuyer sur le bouton ?

Oui, j’avais oublié, il sera aussi chef des armées d’une France, cinquième puissance nucléaire du monde. Que Dieu nous garde pour que cela ne finisse pas mal.

 

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