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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 20:58

Et avec quelle quantité d’illusions ai-je dû

naître pour pouvoir en perdre une chaque jour !

E. Cioran (Aveux et Anathèmes)

 

Un mois exactement : on nous parle, ad nauseam, de « l’esprit du 11 janvier » du parcours « sans faute » du président (bien qu’en « représentation » … il ne laissait voir aucune émotion) et, aussi, de la fermeté du premier ministre (beaucoup plus humain, compatissant, lucide, autant à la fin de la « manifestation/rassemblement » que devant le Hyper Cachère). Et, puisque nous sommes, nous, émotifs … voilà que la popularité du président fait un bond de 20 points (le soufflé est en train de s’affaisser depuis …) et, naturellement, le revoilà candidat à sa propre succession en … 2017 ! Et fort de la nouvelle stature que l’on lui accorde il part au loin partout où on pourra le voir avec les maîtres du monde pour faire régner la paix. Y compris en Ukraine pour faire entendre raison à M. Poutine. Qui se soucierait de lui comme d’une guigne si Mme Merkel n’était pas de la partie … La France a l’expérience nécessaire pour arrêter la Russie quand il le faut : se souvient-on du succès planétaire de l’ancien président qui a obtenu aussi que M. Poutine arrête une agression ? Demandez-le à la Géorgie qui s’est vu dépecer par le bourreau du Kremlin …

Revenons à nos moutons … Esprit du 11 janvier. Si l’on comprend bien, comme il s’agissait d’une « réaction » il faudrait accorder à ceux qui ont fait « l’action » le mérite dont notre président se pare. Car, s’il n’y avait pas eu l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo et celui des clients juifs de l’Hyper Cachère … notre président aurait continué à descendre l’échelle de popularité ou il serait resté au 15 % qui constituaient un record pour un président de la V-ème … C’est sans doute une des raisons, pour laquelle il a réagit en droite ligne avec la mantra connue, nous assurant avec un visage impassible que les assassins qui ont perpétré les massacres n’étaient que des « fanatiques qui n’ont rien à voir avec l'islam» Il est sans doute un grand spécialiste de l’islam et il ne se laisse pas induire en erreur par des gens qui crient « Allahou Akhbar » et « On va venger le Prophète ».

Certes, avant que l’on prenne la mesure de ce qui s’est passé à l'Hyper Cachère on a transformé ce qui s’est passé à Charlie Hebdo en nécessité de défendre la liberté d’expression. Mais on a tort, selon moi, de dire que le problème est la liberté d’expression. Le problème, c’est la réponse islamique. Le problème, c’est la menace explicite et implicite de la violence portée par une très grande partie des « musulmans modérés » sous des prétextes divers. Le problème c’est que parmi les 1.500 millions de musulmans à travers le monde on n’ait pas trouve un, des millions, qui se soient émus des assassinats de Paris. Le problème est que les « masses musulmanes » n’ont jamais décidé de condamner les actes meurtriers commis par leurs moutons noirs, fussent-ils ou pas, en rupture de ban. Et le problème est que de nombreux intellectuels, musulmans ou pas, proposent, théorisent la compréhension et la justification de la violence et de la terreur. Surtout en évoquant « les enfants de Palestine» et les crimes, supposées, d’Israël.

Mais va pour la liberté d’expression. Et FH a invité au rassemblement des coryphées de la liberté de la presse : des roitelets d’Afrique noire, des saoudiens, même le premier ministre turc et …. tenez-vous bien, Mahmoud Abbas (celui qui préside aux festivités de changement de nom de squares ou places en faveur des noms des « martyrs » qui se sont fait exploser pour tuer autant de juifs que possible …). Mais bon sang ne saurait mentir : de retour chacun dans son fief, ils se sont retrouvés rapidement en condamnant la une de Charlie Hebdo qui montrait le prophète pleurant …

Faire tout pour que le bas peuple, qui sent confusément qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France … que quelque chose ne tourne pas rond dans notre pays du côté de la « diversité », ne lie d’aucune manière Merah, Mnemouche, Ilan Halimi ou l’Hyper Cachère à l’islam. Mais pas seulement. Non plus aux 250.000 morts de Syrie, non plus aux à ceux qui décapitent à tour de bras, qui transforment des femmes et des enfants en esclaves et qui sont en train de constituer l’ébauche du califat que l’islam, que l’on ne veut pas nommer, essaye de réaliser depuis 1.500 ans …

Remarquez, il est en bonne compagnie. Il y a trois jours BHO a dit au cours d’une interview « le peuple américain peut être troublé quand il voit une bande de zélotes vicieux qui décapitent des gens ou tirent au hasard sur un groupe de personnes dans un Deli à Paris » Capito ? Tout d’abord, ils n’ont aucune relation avec l’islam (on ne prononce pas le mot). Ensuite, les gens du Hyper Cachère n’ont pas été assassinés parce que juifs (le mot n’est pas prononcé) mais parce qu’ils se trouvaient là, par hasard. Dommage que l’on n’ait pas su cela le 11 janvier, certains participants au rassemblement auraient pu porter des pancartes « I am a random jew - je suis un juif aléatoire » …

Mais, qui sait, peut-être que l’ignoble Coulibaly pensait (comme BHO, sans doute) que dans l’épicerie choisie il n’y avait que des hindous, des bouddhistes ou même des mamelouks (non, pas ceux-là car ils se rattachent de trop près à l’islam …) et non pas des clients juifs qui préparaient leur shabbat.

Bon. Arrêtons-là. La France est le pays du « vivre ensemble », il n’y a pas de zones de « non-droit », ce qui s’est passé à Charlie Hebdo (ou à Toulouse ou à Dijon ou à Nantes ou à Bruxelles) ce sont des actes de fanatiques, dérangés mentalement, surtout pas de vrais soldats de l’islam qui souhaitent devenir martyrs pour instaurer partout la charia et l’état islamique.

                        Sarcelles, janvier 2015

 

Esprit, es-tu là ?

Et si après Charlie Hebdo on a tué des juifs … même Maurras l’a avait écrit en 1911 (Action Française) « quand tout semble impossible, ou terriblement difficile l'arrivée providentielle de l'antisémitisme fait que toutes les choses se remettent en place et deviennent simples » Le seul problème, disait Albert Camus (1947) c’est que pour d’aucuns « les Juifs exagèrent et ils ont tort de se soutenir les uns les autres, même si cette solidarité leur a été enseignée par le camp de concentration » Antisémitisme d’extrême droite, antisémitisme de l’islam, antisémitisme de l’extrême gauche, tolérance « sociétale » à un antisémitisme renaissant.

 

Apocryphe ...

 

The militant Muslim is the person who beheads the infidel, while the moderate Muslim holds the feet of the victim - Marco Polo

The militant Muslim is the person who beheads the infidel, while the moderate Muslim holds the feet of the victim - Marco Polo

Puisque l’on s’arrête-là, on peut regarder d’un peu plus près un autre sujet qui semble essentiel pour l’avenir de l’euro et de la construction européenne : la Grèce. Laissons de côté tout ce que l’on sait pour résumer le tout d’une seule phrase : la Grèce et son peuple ont vécu en parasites escroquant l’Union Européenne pendant des lustres. Après s’être fait aider par les pays de l’euro (342 milliards d’euros … une paille) un gouvernement d’extrême gauche allié à un mouvement nationaliste de droite (tiens …) dont le ministre des finances est un spécialiste universitaire de la théorie des jeux, veut rendre gorge à l’Union Européenne : du chantage, « la force du faible vis-à-vis du fort ». Et on entend notre président, approché par les escrocs grecques, dire « certes, il faut tenir compte du fait que ce gouvernement a été élu démocratiquement par le peuple grec » Par delà le rapprochement « Hamas élu démocratiquement par les palestiniens de Gaza » … on devrait comprendre que des gens qui ont vécu pendant des lustres sans payer ce qu’ils obtenaient (le peuple grec) avaient tout intérêt à se choisir comme gouvernants des Robin des Bois qui allaient prendre l’argent des riches européens (surtout allemands …) pour payer leurs dettes ! Mais, bonnes gens, la France en est pour 42 milliards d’euros et les grecs semblent ne plus vouloir rembourser. Ou alors, sur trente ans ou quarante ou aux … Calendes grecques …

Mais on trouve, en France même, un économiste distingué qui écrit, en approuvant la démarche, (La Tribune, 12.02.15) « Tout d'abord, le gouvernement grec ne demande pas aujourd'hui une annulation de la dette, mais d'une part de transformer les emprunts auprès de la BCE en emprunts perpétuels» Vous entendez bien : les grecs ne rembourserons jamais l’argent prêté. Et peut lui chaut à notre excellent ami économiste que « les 42 milliards (prêt bilatéral, part de la France dans les prêts accordés par l'Euro zone) que la France ne va pas récupérer auraient pu être dépensés d'une autre manière ou se solder par une réduction de notre déficit budgétaire » Oyez braves gens, le RER B à Paris pourra rester dans l’état lamentable dans lequel il est encore longtemps. Qu’est-ce que cela peut faire aux franciliens vu que les grecs n’ont pas de cadastre, ne payent (presque) pas d’impôts, ce qui fait qu’ils seront heureux … Mais, bien sûr, on va vous dire que tout vient du fait que l’Eglise Orthodoxe ne paye pas d’impôts (c’est vrai) et que les armateurs font travailler leurs bateaux sous des pavillons de complaisance (c’est vrai aussi). Faut commencer par prendre aux riches … refrain connu, chez nous, aussi.

  Tout va très bien Madame la Marquise … Et notre président, en conférence de presse pour tirer les conclusions de ce qui s’est passé en janvier et, surtout pour annoncer ce qu’il apportera encore comme bonheur au peuple, d’une manière juste, il nous a époustouflé. Un écrivain, Christian Combaz (Le Figaro), a analysé le discours de FH et, en conclusion, il a constitué un « Florilège des acrobaties présidentielles et véritable salon du Bourget linguistique: «On pense toujours que la guerre c'était pour les temps de nos parents», «il y a une autre option et si elle n'est pas tentée», «quand nous sommes ensemble Français et Allemands nous avons toute la capacité de la puissance à l'échelle du monde», «rien n'est pire d'humilier les Grecs», «à un moment il faut que les paroles soient dites», «il convient qu'il y ait plus de logements qui soient créés», «y aura un accompagnement qui sera fait», «les soldats ils exercent des missions périlleuses», «nous avons pu faire accomplir des progrès mais ils n'ont pas résisté aux tenants des épreuves de force». Et on s’étonne que les élèves entrant en sixième ne sachent pas lire et écrire correctement le français. « On n’habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c’est cela et rien d’autre. » E. Cioran, encore.

J’oubliais l’essentiel : Le chômage a reculé en décembre dans la zone euro, atteignant son plus bas niveau depuis août 2012. Nous, on attend l’inversion de la courbe du chômage –promesse répétée de notre président qui y croit dur comme fer. Malheureusement, tant que embaucher dans notre cher pays signifiera des emmerdements sans fin pour les employeurs, le taux de chômage continuera inexorablement de progresser

 

Mais, si avec tout cela il ne se fait pas élire, de nouveau, en 2017 c’est à douter qu’il y a un Dieu …

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 19:16

Ainsi va ce que l’on nous raconte depuis plusieurs jours : le « peuple grec » a préféré Syriza, en lui donnant presque la majorité au parlement. Comme elle lui a manqué, la bande de gauchistes attardés (ou « socialistes d’extrême gauche ») s’est alliée avec « les indépendants ». Cela vaut la peine de s’attarder une seconde sur ce nouveaux dirigeants qui font espérer à des Mélenchon ou autres Besancenot qu’un jour, peut-être ….

Syriza – populistes de gauche, pas pris au sérieux quand ils sont arrivés sur les plateaux des télévisions diverses pour affirmer, haut et fort, qu’avec eux la Grèce montrera le vrai chemin vers la prospérité à l’Europe entière et que les « marcheurs à pas d’oie » n’auront qu’à bien se tenir. Et ils ont concocté un programme économique dont Yannis Varoufakis, écrivait dans son blog en 2012 « Doit-on redouter "l'ultra-gauchisme" de Syriza? Ma réponse est un non retentissant. Je ne vous recommande pas de lire (même à ceux d'entre vous qui parlent grec) leur manifeste. Il ne vaut même pas le papier sur lequel il est écrit. Bien que plein de bonnes intentions, il contient peu de détails, est rempli de promesses qui ne pourront pas et ne seront pas tenues (la plus grande étant que l'austérité sera annulée); c'est un fourre-tout de politiques sans importance. Ignorez-le purement et simplement. » Ce monsieur (universitaire grec-australien) est maintenant ministre de finances de la Grèce. Anti-européen convaincu, interdit d’antenne en Australie pour des propos antisémites, il vient de rencontrer M. Sapin pour qu’avec lui (et, peut-être, l’Italie) on arrive à faire « avaler » à l’Allemagne une escroquerie innommable. Monsieur Sapin qui, le 31 janvier déclare à Bruxelles « il n'y a plus beaucoup d'excuses pour que la croissance ne redémarre pas » On croit rêver, ce monsieur a fait l’ENA (après un passé trotskiste mais, c’est vrai, promotion Voltaire » …)

Les indépendants - « C’est un parti d’opportunistes, sans idéologie précise, un parti de réaction de la classe moyenne supérieure », résume l’historien grec Nikolas Bloudanis. En France, il regrouperait la droite de l’UMP et la gauche du FN ». Parti xénophobe, défenseur de l’église orthodoxe, antisémite, homophobe, pro-russe, antiturc - un tel cumul mérite attention … Et violement anti-européen car, selon lui, l’Europe est soumise « aux néo-nazis allemands »

C’est-y pas beau ? On dirait, chez nous, le NPA et le FN s’alliant pour diriger le pays. Et comme premier ministre, un antiallemand et pro-palestinien (a conduit une manifestation l’année dernière pour dénoncer les « actions criminelles d’Israël à Gaza).

Et, depuis quelques jours, on voit le chef du nouveau gouvernement et le ministre des finances aller essayer de faire front commun avec les pays se sortant le mieux de la crise … l’Italie et la France … pour qu’à trois ils fassent front commun contre l’Allemagne. Pour quoi faire ? Au maximum pour que l’on efface une grande partie de la dette de la Grèce, au minimum que l’on rééchelonne le remboursement sur … mettons, 50 ans …

Des escrocs, vous dis-je. Pourquoi ?

La Grèce est entrée dans le club fermé de l’euro en trichant sur ses comptes. En 2009 les grecs ont clamé que leur déficit budgétaire était de 3,7% (se rapprochant d’un des critères de Maastricht). Membre du club euro ils ont pu s’endetter à des taux très bas mais quelque temps après on apprenait que leur déficit budgétaire était, en réalité, supérieur à 12% !

Pour le professeur George Bitros de l’Université d’Athènes, « la falsification des données statistiques est une longue tradition en Grèce, et ne vient pas simplement de l’intervention du gouvernement ». Il continue : « c’est un échec sérieux et systémique qui a ses racines dans la faillite du système politique comme dans la structure et le manque de transparence du secteur public. Cela signifie que le cancer s’est répandu très loin dans la structure du système et transformerait un saint en Raspoutine ».

Ce n’est pas tout. Dans mon dernier voyage dans ce pays de cocagne, je n’ai pas pu ne pas être surpris par le fait que partout où j’allais je devais payer en espèces … Et on me faisait « cadeau » de la TVA … A l’échelle de l’Etat, il n’y avait pas (il n’y en a toujours pas) de cadastre ce qui faisait (fait) que le rendement des impôts fonciers était (est) quasi nul. Selon le Spiegel, en 2010, près de 17.000 piscines ont été découvertes dans la banlieue d'Athènes, au lieu des 324 déclarées. Et tout à l’avenant. En 2012, selon les estimations de la Commission européenne, l’économie souterraine représentait 24% du PIB et engendrait une perte de revenus annuelle de 10 milliards d’euros. Le think-tank américain Global Financial Integrity évalue, lui, à 120 milliards d’euros la perte causée par des activités illicites comme la corruption et l’évasion fiscale durant la décennie 2000.

Certes, le monde politique grec n’à jamais su ou voulu s’attaquer aux maux du pays. Surtout depuis que membre du club fermé de l’euro le pays vivait sous le parapluie de ce dernier. Les politiciens grecs ont utilisé l’État comme un moyen de distribuer des prébendes à leurs électeurs. Un poste dans le service public (qui signifie un emploi et un revenu à vie) était (est encore) une pratique répandue dont les conséquences sont payées aujourd’hui sous la forme d’un secteur public énorme, gaspilleur, inefficace et corrompu. Comprenons bien ce de quoi il s’agit : les fonctionnaires représentent 25% de la population active. Encore que, « personne, pas même le Premier ministre, ne peut dire avec certitude le nombre réel de fonctionnaires, a récemment affirmé Constantinos Michalos, le président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Athènes. Sur une population active de 4,9 millions de personnes (contre 28 millions en France et 5,5 millions de fonctionnaires), nous avons évalué le nombre de fonctionnaires à 1,2 million de personnes incluant les employés contractuels, la Fédération des fonctionnaires le porte à 700.000 et le ministère des Finances parle de 800.000 personnes». Certes, tous les fonctionnaires ne sont pas des jean-foutres. Mais une partie, par exemple ceux du parlement, de certaines ministères, de certaines banques reçoivent 16 salaires mensuels dans une année de travail. Selon le magazine To Vima (centre-gauche) la Grèce aurait violé un accord avec l'UE et le FMI en embauchant quelque 70.000 fonctionnaires en 2010-2011. Et quand la crise s’est développée, c’est du secteur privé qu’est venu l’essentiel des 1,2 millions de chômeurs grecs. Jusqu’à maintenant, les fonctionnaires ont été protégés, moins de 100.000 ont cessé de travailler, la plupart pour partir à la retraite. Le secteur public est le dernier bastion de l’élite politique. Mais … une des premières mesures du nouveau gouvernement a été d’annoncer l’embauche de 2.000 fonctionnaires.

Mais le passé de la Grèce a eu un prix. Et en juin 2012, déjà, l’Europe a dû apporter une aide de presque 350 milliards d’euros pour sauver ce pays de la faillite : deux prêts de 110 et 130 milliards et un effacement de dette de 107 milliards d’euros. Le tout : 35.000 € par citoyen grec. La France en est pour 42 milliards d’euros dont elle ne disposait pas mais … s’est endetté sur les marchés financiers !

Pourquoi des escrocs ? Les deux partis qui gouvernent maintenant, ont en commun d’accuser les victimes – les détenteurs de la dette grecque (des banques françaises comme l’état français, entre autres) – d’être responsables de la situation de leur pays. Tous les jours les médias grecs éructent des quolibets sur les « spéculateurs » méprisables, les « profiteurs », les « banquiers », les « financiers » et autres « requins » jetés en vindicte du « peuple » grec. Peuple frappé d’amnésie car il ne veut d’aucune manière admettre qu’il a mangé du pain blanc pendant des lustres sans faire grand’chose pour le payer.

Ce pays ne devrait mériter aucune aide supplémentaire. Par delà les ronds de jambe que ses dirigeants, les mains dans les poches, col ouvert et sourire imbécile collé aux lèvres (« on vous tient » …), s’évertuent de faire à Paris ou à Rome ils savent que ceux qui lui résisteront sont l’Allemagne et les pays du Nord qui ont fait des efforts immenses pour s’en sortir. Peut-être que même l’Espagne (laissant de côté les « Podemos ») ne verra pas d’un bon œil de passer l’éponge pour faire plaisir à cette bande d’escrocs. Qui, loin de reconnaître l’histoire pernicieuse de leur pays pendant les 50 dernières années, font du chantage («sortir de l’euro ») pour obtenir ce qu’ils ne méritent pas ! Et, ils entendent, aller voir l’Allemagne, après des années d’insultes, non pas la sébile à la main mais … en faisant du chantage.

Ce pays, en faillite aujourd’hui, ne pourrait se redresser que par des efforts gigantesques de productivité et de création de valeur. Autant dire par ses entreprises ou par des investisseurs (chinois ?) privés. Le drame est que Syriza est tellement hostile à l’entreprise privée (au « capitalisme ») qu’une croissance économique est pratiquement impossible.

Des escrocs ? Oui. Un peuple entier ? Pas loin … Une solution ? Qu’ils sortent de l’euro et qu’ils se débrouillent avec leurs drachmes. Et avec des gauchistes flanqués de nationalistes de droite pour bâtir une Grèce nouvelle … Quel beau programme !

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 14:26

« Le politiquement correct est la langue de gens

qui tremblent à l’idée de ce qui

pourrait arriver s’ils arrêtaient de se mentir »

(Pierre Manent)

Cela a commencé avec BHO qui a imposé un nouveau vocabulaire aux autorités américaines : interdiction d’utiliser tous vocables se reliant au mot « islam ». Et cela a donné «violence sur le lieu de travail» pour le massacre du Fort Hood, « militants extrémistes » pour l’assassinat de diplomates américains à Benghazi pour culminer avec « insurgents armés » (oublions la tautologie) pour les terroristes talibans. Et cela continue car, pour BHO, depuis le discours au Caire en 2009 il ne faut d’aucune manière lier les actions terroristes menées par des musulmans (et se réclamant tels) à l’islam. Religion d’amour et de paix, comme tout un chacun le sait.

Naturellement, si le « grand Satan » s’est résolu à cela, il était normal que le «petit Satan» (la France) suive. Raison de plus quand on sait qu’elle accueille le plus grand rassemblement de musulmans d’Europe. Et cela a donné -c’est l’ineffable ministre des affaires étrangères, Fabius qui a montré la voie- DAESH (qui n’est que l'acronyme arabe pour le califat islamique …) pour l’Etat Islamique et FH qualifiant le massacre de Charlie Hebdo « sans doute un acte de terrorisme » mais disant dans la même respiration « ces barbares n’ont rien à voir avec l’islam » bien que les assassins aient crié « Allahou Akhbar » et « On a vengé le Prophète » pendant qu’ils trucidaient les rédacteurs du journal satirique. Ce à quoi NYT, Le Monde et le porte-parole du State Department, à l’unisson, ont affirmé «ce n’est pas parce qu’ils se réclament de l’islam que cela est vrai» Et le président des Etats Unis qui a «condamné avec force l’horrifique tuerie» s’est, naturellement, abstenu de dire «terrorisme islamique» ou «extrémisme islamique» ou n’importe quoi lié à l’islam.

Mais pourquoi diable ne veut-on pas appeler « un chat, un chat » ? Il me semble que la seule explication qui tienne, pour la France, est implicite à un texte publié par « le journal de référence» après le massacre du 7 et 8 janvier. Relisons-le : «Au contraire, que ces assassinats ignobles renforcent notre solidarité nationale et notre détermination à faire qu’avec l’islam nous construisions la civilisation capable de réunir demain le meilleur des humanismes d’Orient et d’Occident. La France doit être le lieu de cette réunification, avec ses musulmans qui désormais font ici partie de sa destinée.» Vous avez bien compris, la France, anciennement «première fille de l’église», la France héritière non seulement des Lumières mais de son passé fondateur judéo-chrétien, la France doit voir son avenir fondé sur la réunification avec l’islam. Je ne puis que recommander à lire le livre de Michel Houellebecq,  "Soumission". Et de souligner pour ceux qui ont le temps et la volonté de penser à l’avenir de leurs enfants et de leurs petits-enfants, ce vers quoi cette « cinquième colonne » est en train de pousser la France.

Comment en est-on arrivé là ? Comment et pourquoi les assassins d’Ilan Halimi, de Toulouse, de Bruxelles, les apprentis assassins de Joué-lès-Tours, de Dijon ou de Nantes sont-ils devenus des assassins ? Et, surtout, pourquoi les a-t-on qualifiés de «loups solitaires» ou de «malades mentaux» ou de «voyous radicalisés» ?

Etaient-ils seulement des malades mentaux ? Ne s’agit-il pas des mêmes individus que la France combat au Mali ou combattait en Somalie, en Afghanistan jadis et aujourd’hui en Irak ? Que leur nom soit Califat Islamique, Boko Haram, Chebab, Hamas ou Hezbollah qu'ont ils en commun ? Question à caractère rhétorique, qui oblige à dire tout de suite qu’il ne faut pas assimiler tous les musulmans à des terroristes. Mais la France ne veut pas (l’Amérique non plus) dire que tous les djihadistes sont musulmans et que la «religion de paix et d’amour» n’a rien fait (ne fait rien) pour extirper de son corps ce cancer qui est en train de métastaser partout dans le monde.

Pour ce qui est des individus (un infime pourcentage des musulmans de France, mais … même 1 % cela ferait quand-même un vivier d’environ 60.000 individus susceptibles de devenir des assassins ou d’aider d’autres à en devenir sans compter les «souchiens» qui se convertissent …) on s’en est pris à l’école de la République qui, c’est vrai, à failli à sa mission d’éducation et d’intégration des rejetons de la « diversité ». Lisons ce qu’écrit F. Kersaudy dans le Point : « Il est vrai que celle-ci a été laminée par quatre décennies d'expérimentations farfelues, d'idéologie gauchisante, d'impuissance ministérielle, de solitude des enseignants, de lâchetés hiérarchiques, de baisse vertigineuse des exigences, de massification multinationale, d'intimidations communautaristes, d'immixtions parentales, de disparition de la discipline et de quasi-relégation du français au rôle de langue étrangère. Pourtant, il est impossible de faire porter au système scolaire, seul, la responsabilité de la dérive extrémiste de ses élèves : il a été débordé par l'afflux de l'immigration, il s'est féminisé face à des élèves qui respectaient peu les femmes, il n'était pas conçu pour instruire des enfants qui n'étaient pas éduqués, et il n'avait pas les moyens matériels de lutter contre l'influence de la voyoucratie, des réseaux sociaux et de la haine islamiste déversée par Internet et de la télévision satellitaire ; du reste, à quoi bon accuser l'école, lorsque la plupart des apprentis terroristes se sont déscolarisés prématurément ? »

Selon moi, un des premiers responsables du « monstre » créé de toutes pièces en France a été (est) la constellation médiatique du pays, toute (ou presque) entre les mains de gauchistes gauchisants, souvent incultes, mais animés d’une rage sans égale visant tout ce qui n’est pas pauvre, tout ce qui n’est pas « opprimé », tout ce qui ne s’apparente pas à l’avenir du monde, l’islam. En quête d’une cause de remplacement du Vietnam (vous vous en souvenez ?) ils ont trouvé, avec quel bonheur, « la cause palestinienne » qui a le double avantage d’être « tiers-mondiste » et antisémite en même temps. Et c’est ainsi qu’elle est devenue « l’idiot utile », compagnon de route de l’islamo-fascistes, qui, n’en déplaise à certains, sera « demain, l’Internationale du genre humain ». Des lendemains qui chanteront au son du muezzin installé en haut de Notre Dame.

Mais l’horreur à laquelle nous assistons et pour laquelle il semblerait qu’il n’y a pas de ticket de retour, est l’œuvre aussi des élites politiques du pays, de droite comme de gauche, tous nourris à la « politique arabe de la France ». Faisons un peu d’histoire en laissant de côté l’initiateur de cette politique, de Gaulle, car ses autres mérites effacent, en partie, ce qu’il a laissé comme héritage sur ce plan à ses épigones.

Dès que les attentats, rapts d’avions et autres tueries en série -première contribution au bonheur de l’humanité des défenseurs de la cause palestinienne- ont commencé à se propager en Europe, dans les années :

      • 1970, la France a acheté la sécurité pour ses avions civils en fournissant des "contributions financières" non officielles régulières à des groupes palestiniens impliqués dans les affaires de détournement ; elle s’est affranchie aussi des attentats palestiniens sur son sol après avoir refusé, délibérément, d’arrêter (et en expulsant) le responsable de l’assassinat d’athlètes israéliens à Munich (1972) ;

      • 1980, Paris s’est libéré des attaques terroristes lancées par l’Iran sur son territoire en rendant plus d’un milliard de dollars d’avoirs iraniens gelés (y compris un investissement du Shah dans l’usine de production de combustible nucléaire de Pierrelatte) ;

      • 1990, pour faire bonne mesure, la France a libéré (gracié par le président  F. Mitterrand) l’assassin de l’ancien premier ministre iranien, Shapour Bakhtiar, tué à Suresnes ; les groupes terroristes algériens ont assuré l'immunité à la France suite à la décision d'ignorer leurs activités de collecte de fonds et de recrutement sur le territoire français.

Au fil des ans, les gouvernements français successifs ont également accepté de payer (directement ou indirectement) des rançons en échange de la libération de plus de 100 otages français au Moyen-Orient et en Afrique.
Sur fond de la soi-disant «politique arabe», les administrations successives ont également promu, soutenu, souligné, l’idée que la France était le seul ami en Occident «des masses arabes et musulmanes » pensant qu’ainsi elle achèterait sa sécurité tout en bénéficiant d’importantes opportunités d'affaires. C’est dans ce cadre que la France a été la première puissance occidentale à imposer une interdiction aux exportations d'armes à Israël et la première à permettre à l’OLP de Yasser Arafat d'ouvrir une "ambassade" à Paris. Laissons de côté le refus français pendant des années de mettre sur la liste d’organisations terroristes le Hamas et le Hezbollah. Laissons de côté les votes toujours anti-israéliens de la France à l’ONU (Assemblée Générale, Conseil de Sécurité, Commission des Droits de l’Homme, UNESCO, etc.,) y compris le dernier en faveur d’une reconnaissance de « l’état palestinien » (« état » qui n’en est pas un, mais que les palestiniens voudraient avoir sans rien négocier avec Israël …). Laissons tout cela de côté.

Le résultat de tout cela ce sont les assassinats de français (juifs en particulier) ce qui montre l’inanité de la stratégie d’apaisement, corollaire évident de la «politique arabe» de la France. La France, plus que tout autre pays (avant l’accession au pouvoir de BHO) a agi pour apaiser plutôt que de s’opposer, de «comprendre» plutôt que de résister, d'excuser plutôt que combattre les forces noires de l’obscurantisme islamiste.

Mais ce qui précède a eu un prix : au plan intérieur le déclin évident du « vivre ensemble » qui a été le symbole les plus important du modèle français d’intégration depuis des siècles et, accessoirement, la destruction en cours du lien établi par les Lumières et la Révolution entre les juifs vivant en France et la République. Aujourd’hui, c’est pour les juifs de France que « sonne le glas » … De l’antisémitisme il y en partout en Europe. Le seul pays où des juifs ont été tués, car juifs, jusqu’ici, c’est la France. Vont-ils oublier l’erreur faite par leurs semblables le siècle dernier qui pensaient que « la civilisation était un continent appelé Europe » ? Et que six millions d’entre eux ont nourri le tchernoziom de l’Ukraine, de la Pologne et de l’Allemagne ?

Un spectre hante l'Europe … (Marx & Engels, 1848) – c’est l’antisémitisme résurgent, alimenté par des populations exogènes n’ayant aucune liaison avec les fondements judéo-chrétiens de l’Europe. Populations destinées à devenir prépondérantes, incontournables, en Europe avant la fin de ce siècle. Dans les années 30 plus de 400.000 juifs ont fui l’Allemagne et l’Autriche. Un mouvement commencé en France 2011, se développe en progression géométrique, pour les mêmes raisons, et laisse croire que dans une vingtaine d’années le nombre de français juifs ne s’écrira pas avec plus de quatre chiffres. C’est pour cela que, d’une manière, qui risque de s’avérer prophétique, Manuel Valls a pu dire « La France sans les juifs français ne sera plus la France ».

La boucle est bouclée. Si l’on ne veut pas « appeler un chat, un chat » c’est aussi, (c’est surtout …) pour ne pas effrayer les uns et pour apaiser les autres. En espérant que … tout s’arrangera pour le mieux car Dieu reconnaîtra les siens

C’est le moment de se rappeler de Mark Twain : «Arrêtez de vouloir apprendre à chanter à un cochon. Vous perdez votre temps et vous ennuyez le cochon»

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 17:58

 

Mourir pour des idées, l'idée est excellente,

…………………………
Mourrons pour des idées d'accord, mais de mort lente

G. Brassens

C’est entendu, ils sont tous Charlie. Ou presque tous … Tout le monde n’est pas prêt a dire comme Charb « Je préfère mourir debout que vivre à genoux » … Mais lui aussi, il aurait préféré mourir de mort lente … Alors, il faut en convenir, il y a quelque chose qui nous dépasse dans ce qui s’est passé le 6 et le 7 janvier à Paris.

Un premier constat : on a assassiné des journalistes pour leurs idées et on a assassiné des juifs parce que juifs. Le rapport a été de 12 assassinés au siège du journal et 4 à l’Hyper Cachère : s’ils étaient tous Charlie au rassemblement républicain du dimanche 11 janvier, ils auraient dû être aussi un tiers « je suis juif ». Tel n’a pas été le cas, regardons les choses d’un double point de vue.

A tout seigneur, toute honneur. Quand le ministre de l’intérieur du pays déclare en août 2014 « ce n’est pas un délit de prôner le djihad » mais en décembre 2014 il annonce, après Joué-lès-Tours « Nous avons décrété la mobilisation générale contre le djihad » et entre les deux il assure aux musulmans de France qu’ils ne devaient pas « se sentir comptables des actes de terroristes qui sont de véritables barbares » (octobre 2014) on peut inférer qu’une certaine confusion intellectuelle domine l’action de l’état dans l’état de droit que se veut la France.

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...

 

Cette confusion s’explique quand on regarde ce qui s’est passé en France et en Europe. Tout d’abord, on a oublié (ou, plutôt, on promu le contraire …) que l’on ne devrait pas accepter un nouveau venu qui dirait : «je suis ici maintenant, alors vous devez changer pour m’accueillir." Certes, un nouveau venu peut apporter avec lui des compléments bénéfiques à une culture et une société diversifiées. Mais s’il exige que son environnement devienne ce qu’il a quitté, cela met en branle inexorablement, des affrontements majeurs et inévitables. La France et l’Europe, pour des raisons différentes, n’ont pas voulu tenir compte de ce principe, fondamental, je dirais « d’existence » quand elles ont accepté des millions de « je » sans imposer l’assimilation comme condition sine qua non à leur vie sur leurs territoires.

Ce qui devait arriver c’était « écrit sur les murs » : notre pays et l’Europe ont passés une grande partie des quatre dernières décennies en essayant désespérément d'éviter les conflits avec sa population musulmane, population qui croissait selon une progression géométrique. Naturellement, on a essayé de la protéger, on s’est plié à certaines de ses règles qui n’étaient pas (ne sont pas) en cohérence avec les normes européennes, on lui a permis de vivre séparée de la société ordinaire et a accepté sa religion comme une donnée implicite au « vivre ensemble ». Y compris son antisémitisme originel. Sur le continent qui est responsable de la Shoah.

Mais cette population a importé en Europe (en France) les « islamistes » qui cherchent à détruire les libertés occidentales dans le monde entier pour des raisons que d’aucuns considèrent comme exogènes

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...

 

du Coran mais que d’autres les considèrent consubstantielles. Ces raisons intègrent, entre autres, une intolérance totale pour les Juifs. La haine pour les Juifs -et Israël- est alimentée, en permanence, par les prédicateurs et les idéologues islamistes radicaux du Moyen-Orient. Elle a été apporté en l'Europe par les immigrés musulmans et leur référents d’information et culturels (Al-Jazeera, Al-Manar, etc.,) pour s’ajouter au vieux fond d’antisémitisme de la droite extrême. On peut ajouter que ces apports, qui ont fertilisé le terreau préparé par les élites de gauche dont le mépris pour Israël et le complexe de haine contre les juifs qui, tous, n’ont pas été assassinés par l’Allemagne nazie, ont créé une atmosphère délétère qui, à son tour, a permis une explosion d’attaques violentes contre les juifs.

De plus, on nous a seriné, jusqu’à en faire une sorte d’aliénation mentale, « le terrorisme islamique n’a rien à voir avec l’islam ». Ce qui, de toute évidence est une contre-vérité patente, même si le président Hollande a encore déclaré « les terroristes n’ont rien à voir avec la religion musulmane » Remarquez, pendant les évènements de la semaine dernière, à aucun moment on n’a parlé de « terroristes musulmans » : on aurait pu croire que lesdits terroristes étaient d’obédience bretonne (comme quand on faisait sauter les pilons électriques en Bretagne) ou basque (comme quand on faisait des attentats en France ou en Espagne) ou « écologiques » (comme le Rainbow Warrior – là je me trompe, c’est un état …  !

Et viennent les assassinats de journalistes et ceux des juifs. Bon, acceptons que ceux qui ont perpétré ces actes n’ont rien à voir avec les musulmans vivant en France (ou en Europe). La difficulté vient du fait qu’il n'y a aucun moyen de distinguer ceux de nos concitoyens musulmans qui pourraient tuer de ceux qui ne le feraient jamais. Car, bien sûr, une partie de la « communauté musulmane » est assimilée (ou en voie de l’être) et une autre partie (ou la même) est laïque. Malheureusement, nos forces de police, agents d’un âge moyen de 25/30 ans, sont incapables de séparer le bon grain de l’ivraie. Et ceci pas seulement parce qu’ils n’ont plus la possibilité d’entrer dans les zones contrôlées par la « communauté musulmane » dites « zones de non droit ». En revanche, si, d’aventure, ils portaient des uniformes ou avaient des « taches de vin », trouver les islamistes radicaux ce serait alors un jeu d’enfants ….

Donc, comme les musulmans eux-mêmes ne peuvent pas ou ne veulent pas le faire, nous nous trouvons (dixit Manuel Valls) « dans un état de guerre ». Malheureusement, il a appelé cela une guerre contre l'islam radical ce qui, d’évidence est réducteur et inefficace. On se trouve, donc, dans une alternative pernicieuse : soit attendre qu’un attentat soit fait (avec son cortège de victimes, douleurs, influences politico-psychiques, etc.,) soit faire peser le soupçon sur l’intégralité de la « communauté musulmane ». On réalise qu’aucun des deux termes de l’alternative n’est acceptable. Surtout le dernier. Ce qui a fait (ce qui fait) que l'impact global de l'intégrisme islamique croît de façon exponentielle, avec une augmentation brutale des manifestations de terrorisme, d’un côté, mais, d’un autre côté, et avec la même tendance, l’Occident n’a pas le courage d'identifier l'ennemi. C’est en cela que la situation actuelle peut se comparer avec celle de l’Europe de années 30 quand on ne voulait pas traiter de « barbares » les nazis. On voulait, surtout, les apaiser avec l’espoir qu’ils allaient se « civiliser » … Et on attend. Entre temps, et pas dans un ordre chronologique :

Le Shoe Bomber (2001) était un musulman
Les tireurs d'élite (2002) – Maryland, Virginie, Washington étaient musulmans
Le porteur de bombe (2009) dans son sous-vêtements était un musulman

Le tireur de Fort Hood (2009) était un musulman
Les attaquants de U.S.S. Cole étaient musulmans
Les terroristes de la gare Atocha de Madrid étaient musulmans
Les terroristes de Bafi Nightclub (Bali) étaient musulmans
Les terroristes du métro de Londres étaient musulmans
Les terroristes du théâtre de Moscou étaient musulmans

Les poseurs de bombes au marathon de Boston étaient musulmans
Les poseurs de bombes du Pan-Am # 93 étaient musulmans
Les pirates de l’air - Air France - Entebbe étaient musulmans
Les preneurs d’otages Ambassade Américaine à Téhéran étaient musulmans
L’explosion de l’Ambassade des Etats-Unis à Beyrouth - musulmans
L’attaque de l’Ambassade Américaine à Benghazi - musulmans
Les poseurs de bombes à Buenos Aires étaient musulmans
Les attaquants de l'équipe olympique israélienne à Munich étaient musulmans
Les poseurs de bombes à l'ambassade américaine au Kenya étaient musulmans
L’explosion de Khobar Towers en Arabie Saoudite - musulmans
Les poseurs de bombes - caserne des Marines à Beyrouth à étaient musulmans
Les terroristes de Beslan (école russe) étaient musulmans
Les premiers poseurs de bombes au World Trade Center étaient musulmans

Les pirates du navire de croisière Achille Lauro étaient musulmans

Les terroristes du 11 septembre 2001 étaient musulmans
Les terroristes de Bombay et Mumbai (Inde) étaient musulmans
Les assassins de 17 personnes à Paris Janvier 2015 en étaient également musulmans.

Et tout cela n’a rien à voir avec l’islam ? Il est utile de se rappeler le massacre d’Hindous :

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...

Ce qui donne au clown turc d’Ankara la possibilité de dire, à la suite des évènements de Paris :« En tant que musulmans, nous n’avons jamais pris part à des massacres terroristes, » a dit Erdogan. « Derrière tout ça se trouve le racisme, les discours haineux, et l’islamophobie. Les citoyens français ont perpétré un tel massacre, et les musulmans doivent en payer le prix. L’hypocrisie de l’occident est évidente ». Le pauvre d’esprit … Tamerlan, 15ème siècle, conquête de l’Inde – massacre de Dehli – 100.000 têtes pour faire une pyramide avec … « all together » entre 5 et 10 millions de morts soit quelques 5% du population mondiale d’alors … et le génocide arménien 1915-1916 (1,2 million de victimes) et le génocide grec au Pont 1916-1923 (350.000 victimes) et le massacre de Dersim (1937-1938) (80.000 victimes). Et plus près de nous, l’année dernière, le massacre de 2000 Nigérians par Boko Haram après le rapt de 300 écolières; l’assassinat de 130 écoliers à Peshawar, au Pakistan, par les talibans ; les vidéos barbares montrant des otages décapités; l’assassinat en masse en cours en Syrie et en Irak . On s’arrête là, regardez la réception de ce clown donnée en faveur de Mahmoud Abbas …) qui, de tous ce qui s’est passé à Paris n’a trouvé à dire que « celui qui a commis des crimes contre l’humanité, Netanyahu, n’avait pas à y être ». Cela fait vomir.

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...

 

Mais … personne n’a le courage de lui dire ses quatre vérités et BHO le considérait (le considère ?) comme son meilleur ami parmi les dirigeants mondiaux. Cela en dit long et sur l’un et sur l’autre …

oooo

Paris. Bon, les journalistes. Mais les juifs ? Peut-être parce que Charlie Hebdo publiait des caricatures antisémites, non ? Pourtant Laurent Fabius qui avait morigéné Charlie Hebdo en 2013 (« la provocation est allée trop loin ») n’a rien eu à dire …

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...

 

Oublié Ilan Halimi, oublié Merah, oublié Nemmouche, oublié le doublement d’actes antisémites en 2014 vs 2013 (le total actes « racistes » augmente « seulement » de 8% l’an depuis 1992) et le ratio de 30 contre 1 quand on compare avec les actes islamophobes … oublié tout cela. La France a trouvé une formule blindée à l’épreuve des balles : exprimer sa sympathie pour les victimes tout en niant l’origine des ceux qui perpètrent les crimes ou leur relation avec une « religion de paix ».

Et pour que les juifs restent à leur place le président de la seule super puissance déclare à l’ONU (septembre 2012) « l’avenir ne doit pas appartenir à ceux qui insultent le prophète » (c’est pour Charlie Hebdo) « mais on doit condamner également … « la destruction d’églises ou la négation du Holocauste » : détruire les mûrs d’une église est pour l’homme le plus fort de la planète équivalent à l’assassinat de plus de 6.000.000 d’êtres. Mais seulement juifs …

Ah, oui, c’est l’homme qui avait dit après Fort Hood « pas de conclusions hâtives » … et nos dirigeants ajoutent depuis … « pas d’amalgame ».

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ...
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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 15:06

Le 8 février 2006, Charlie Hebdo publie des caricatures de  Mahomet : Jacques Chirac a fermement condamné en Conseil des ministres, mercredi matin, « les provocations manifestes susceptibles d’attiser dangereusement les passions ». « Tout ce qui peut blesser les convictions d’autrui, en particulier les convictions religieuses, doit être évité. La liberté d’expression doit s’exercer dans un esprit de responsabilité »

Obama, ONU, 25.09.2012 – « L'avenir ne doit pas appartenir à ceux qui calomnient le prophète de l'Islam»

En 2013, ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius se référant à la critique de l'islamisme et  de l'islam, a averti Charlie Hebdo ne pas pousser trop loin la provocation.

 

En 2006 les bureaux de Charlie Hebdo ont été incendiés. En 2015 des assassins se réclamant d’islam exécutaient neuf journalistes de Charlie Hebdo et tuaient, pour faire bonne mesure, encore trois dans les locaux et à l’extérieur du journal. « … aujourd'hui en France, on a le droit de se moquer de Jésus, de Bouddha, de Moïse, mais pas du prophète Mahomet, sinon, on risque d'être assassiné de sang-froid. Face à cet événement, un petit nombre de gens, une fois encore, va résister, mais la grande majorité va céder en expliquant qu'il est plus judicieux de respecter la religion du Prophète » (Pascal Bruckner). C’est ce que les trois déclarations citées font.

 Ce n’était pas suffisant, un autre assassin, après avoir tué une policière, tuait des juifs. Il le fallait bien.

Je laisse de côté les trois déclarations mentionnées au début du texte. Ce ne sont que la preuve de l’incapacité de leurs auteurs de comprendre le vrai dessein que sous-tend les actions (multiples en France mais encore plus multiples dans le reste du monde) de ceux que l’on appelle des « islamistes » mais qui ne sont que des « soldats d’Allah ».  Je laisse de côté la fin de l’affaire Charlie Hebdo, c’est-à-dire l’assassinat de juifs.

Ce qui me semble beaucoup plus important c’est de faire comprendre qu’il s’agit, en l’occurrence, de quelque chose de plus fondamental : la conquête de l’Europe par l’islam. A commencer par celle de la France. Car ce pays, premier sur la liste, avec ces 5 millions de musulmans parmi ses habitants se trouve dans une situation inédite, exceptionnelle : l’implantation sur son sol d’une nouvelle religion. Si c’était le bouddhisme ou je ne sais quelle « adventisme du 7ème jour » ce ne serait pas un fait majeur. Ce qui est le fait majeur c’est qu’il s’agit de l’islam. Islam qui ne sait, et ne peut vivre en tant que minorité.

Ecoutons ce que dit un imam (qualifié …) dans USA Today : « Contrairement aux idées reçue l'islam ne siginifie pas la paix mais signifie plutôt la soummission aux commandements d'Allah. Par conséquent, les musulmans ne croient pas à la notion de liberté d'expression, leur discours et les actions sont déterminés par la révélation divine et ne reposent pas sur les désirs des gens.   Alors, pourquoi le gouvernement français permet au magazine Charlie Hebdo de continuer à provoquer les musulmans, plaçant ainsi la sainteté de ses citoyens à risque ? Il est temps que la sainteté d'un Prophète vénéré jusqu'ici par un quart de la population mondiale soit protégée.» Mais en parlant ainsi de la France, ledit imam intègre (suppose comme déjà réalisée) l'hypothèse de la France dans le dar-al-islam – territoire où les musulmans sont majoritaires (où les autres sont des dhimmis …). Car, la première obligation d'un peuple conquis est de se soumettre à son nouveau maître. Il va sans dire que la soumission ne permet pas de se moquer de l’ordre établi.

Ce qui me fait dire que la tuerie de Charlie Hebdo est en réalité une action politique, effectué par des soldats de l’islam qui, en mettant en avant la vengeance du prophète, souligne en réalité l’obligation de faire respecter le statut de dhimmis car pour nombre de musulmans les français sont un peuple soumis (ou sur le point de l’être). Des lors les billevesées du genre « l'Islam, une religion de paix» ou «de tolérance » ne méritent même pas attention. Une preuve : l’insulte faite au prophète avait déjà été vengée en 2006 quand les bureaux de Charlie Hebdo ont été incendiés. Cette fois-ci, le but de la tuerie était de souligner l’obligation pour les dhimmis que nous sommes de respecter notre statut. Ce qui s’est passé ce n’était pas un acte irréfléchi de la part de « fanatiques » ou « extrémistes » ou « islamistes radicalisés » c’était un acte déterminé pour remettre les dhimmis à la place qui est la leur dans le pays qui devient (deviendra) dar-al-islam. C’est pour cela, il me semble, que les assassins n’ont pas fait exploser une bombe mais, une liste en main, ont appelé et exécuté, Charb, Cabu, Wolinski et les autres.

Exagération ? Depuis Boumedienne et son discours à l’ONU (1974), les musulmans du monde ont compris que leur « arme de destruction massive » était le ventre de leurs femmes. C’est comme cela qu’ils conquièrent la France et l’Europe. 5 millions en France, 45 millions en Europe, 25% du total des naissances en France pour une population, aujourd’hui, de seulement 8 à 10%. Bien sûr, et je le dis avec tous ceux qui font du politiquement correct, tous les musulmans  ne sont pas des djihadistes. Mais tous les djihadistes (même si François Hollande n’ose pas les nommer comme tels, même si l’on use en France « Dash » pour ne pas dire « état islamique ») sont musulmans. D’un autre côté, quand on regarde de plus près, on est forcé d’admettre que ce que les musulmans d’un territoire veulent c’est qu’ils soient gouvernés au nom d’Allah. A Bruxelles, à Manchester, à Malmö, dans les territoires perdus en France appelés « zones de non droit », il s’agit de faire comprendre que la vocation de l'islam est de convertir et de gouverner.  Les islamistes modérés cherchent à atteindre ce but par la prédication, l'action sociale et le grignotage politique (ils ont voté à 93% pour François Hollande …) tandis que les islamistes radicaux préfèrent la terreur et la destruction.

La terreur et la destruction sont consubstantielles, actuellement, à l’islam. Ecoutons ce que El-Sissi (le militaire qui a renversé Morsi, membre des Frères Musulmans et préféré -de loin- par Obama) vient de dire à une assemblée d’imams réunis le 28 décembre à l’Université A-Zahar, au Caire : « Nous devons considérer longuement et froidement la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il est inconcevable qu’en raison de l’idéologie que nous sanctifions, notre nation dans son ensemble soit source de préoccupations, de danger, de tueries et de destruction dans le monde entier. Il est inconcevable que cette idéologie… Je ne parle pas de « religion » mais d’ « idéologie » – l’ensemble des idées et des textes que nous avons sanctifiés au cours des siècles, à tel point que les contester est devenu très difficile. On en est arrivé au point que [cette idéologie] est devenue hostile au monde entier. Peut-on imaginer que 1,6 milliard [de musulmans] tuent  une population  mondiale de    7 milliards pour pouvoir vivre [entre eux] ? C’est impensable. …… Nous avons figé en bloc tout ce qu'ils ont dit depuis des centaines d'années et nous continuons à faire appel à toutes ces vieilles histoires ... Le progrès humain est bien plus important qu'on ne le pense parce qu'il est présent ici et dans les autres pays. Allah, le coran, la sunna et notre discours islamique il y a 1400 ans ont certainement pris en compte l'évolution continue du monde, et bien évidemment le niveau de progrès que nous avions atteint alors. Comment est-il possible qu'ils n’entrent pas en collision avec le monde actuel? Non, il y a certainement une erreur quelque part ; l'erreur n'est pas dans le progrès humain mais dans notre lecture à nous de notre religion …..   Je le répète : Nous devons révolutionner notre religion.»

Mais, c’est vrai, El-Sissi n’est que le chef du plus grand état arabe. Qu’est-il par rapport à un Tahar Ben Jelloun qui s’écrie « On doit se battre contre ces tueurs sortis des ténèbres » Non, ils ne sont pas sortis des ténèbres, ils sont sortis de l’islam dont ils sont les soldats. Dire, aujourd’hui, comme le font tous ceux qui « apaisent en rond » que l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme c’est une contre vérité évidente. De tout temps (voir le 19ème ou le 20ème siècle) c’est par le terrorisme que l’on est arrivé à la mise en place de régimes totalitaires. Et un pays soumis à la charia ce serait quoi d’autre qu’un régime totalitaire ?

Certes, François Hollande a eu raison de dire « Cela a été une attaque contre la liberté ». Malheureusement, avec l’aveuglement habituel, il a continué pour dire « Nous devons réaliser que notre meilleure arme c’est l’unité. Ceux qui ont commis ces actes, ces terroristes, ces illuminés, ces fanatiques, n'ont rien à voir avec la religion musulmane. » Tout d’abord, les terroristes ne veulent pas s’unir avec nous … et ensuite, malheureusement, ils ont tout à voir avec l’islam.

Un islam que El-Sissi appelle à se réformer pour lui permettre la coexistence avec la civilisation occidentale. S’il continue, tel qu’il est aujourd’hui, voulant la conquête du monde pour instaurer le califat tant souhaité par tellement de ses adeptes, il n’aura de choix que de faire la guerre à l’Occident. Et l’Occident, après toutes les bonnes paroles (« nous sommes tous des Charlie Hebdo »), après l’opportunisme multiculturel (pour apaiser, apaiser encore), aura à se décider : se soumettre ou faire la guerre (avec d’autres armes que des crayons ou des stylos …) et vaincre. C’est ce qu’ils ont fait Charles Martel au 8ème siècle à Poitiers et Jean Sobieski au 17ème siècle à Vienne.

Malheureusement, les dirigeants actuels du monde occidental (ceux de la France y compris) veulent nous faire oublier que ce sont les mêmes soldats de l’islam que l’on combat au Mali, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, qu’ils se nomment Etat Islamique (Dash pour faire plaisir à Laurent Fabius …), Califat Islamique, Boko Aram au Niger, Chebab en Somalie, Hamas à Gaza ou Hezbollah au Liban cette internationale « murder incorporated » a un socle commun : l’islam.

En médecine, avant de traiter un malade il faut faire un diagnostic. Si l’on ne veut pas appeler un chat, un chat … au long terme … nous serons tous morts ou seront de vrais dhimmis ! C’est ce qui semble suggérer le quotidien de référence de l’intelligentsia française : « ….. que ces assassinats ignobles renforcent notre solidarité nationale et notre détermination à faire qu’avec l’islam nous construisions la civilisation capable de réunir demain le meilleur des humanismes d’Orient et d’Occident. La France doit être le lieu de cette réunification, avec ses musulmans qui désormais font ici partie de sa destinée » Un excellent épitaphe sur la pierre tombale de notre pays.

 

Si ce n'était que la liberté d'expression ...
Si ce n'était que la liberté d'expression ...
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 17:09

Tout d’abord ce qui s’est passé à l’ONU : en suivant leur mode opératoire habituel (obtenir un « état » sans rien négocier avec Israël -ni faire de concession aucune), les palestiniens se sont adressés au Conseil de Sécurité avec une résolution tellement partiale qu’ils n’ont pas pu obtenir les neuf voix nécessaires pour la faire passer.  Et cela quand le jour même le peuple palestinien exprimait son amour de la paix sur les médias sociaux, avec une dernière vidéo How to Stab a Jew ("Comment poignarder un Juif" et qui se termine par « qu’attends-tu ?). C’est au moment même où les Palestiniens sont allés au Conseil de Sécurité en essayant de faire passer en force  une « solution de paix » avec Israël. Qui pouvait voter pour cela ? La France – toujours à la pointe de l’aide pour les pauvres palestiniens (ou toujours cherchant une occasion pour s’opposer à Israël) et qui avait essayé de proposer un texte (bâti avec l’Angleterre et l’Allemagne) qui semblait suffisamment équilibré pour qu’il ne provoque pas un véto américain. Naturellement, les palestiniens n’en ont pas voulu. De plus, ils étaient prévenus que les Etats Unis s’opposeraient (véto). L’Angleterre a tiré une conclusion normale – elle s’est abstenue mais … la France a voté pour la résolution palestinienne avec la Russie et la Chine, contre les Etats Unis et l’Angleterre …

Cela est déjà suffisant pour comprendre que l’attitude de la France (ou de son Quai d’Orsay) est une constante dans le groupe des pays qui, pour une raison ou une autre, veulent faire rendre gorge à Israël et qui s’accommoderaient bien de sa disparition, pour tout dire. Mais ce qui dépasse l’entendement ce sont les explications du vote telles que données par l’Ambassadeur français en Israël :  « Oui, la résolution palestinienne n’était pas parfaite, la terminologie utilisée n’était pas bonne mais  le vote de la France visait précisément à éviter, premièrement, une division du Conseil de sécurité sur le sujet et  deuxièmement une initiative unilatérale des Palestiniens », -en référence à la menace palestinienne de l'adhésion à la Cour Pénale Internationale (CPI) en cas de rejet de leur projet de résolution. « Nous regrettons la situation actuelle » Le « nous regrettons » se réfère au fait que les palestiniens ont, quand même, demandé leur admission à la Cour Pénale Internationale … On ne peut pas ne pas se souvenir de Churchill « …. ils avaient le choix entre la guerre et le déshonneur, ils ont choisi le déshonneur et ils ont eu la guerre ... » et Laurent Fabius, interrogé sur le sens du vote de la France, répond « « La vraie question, c’est de savoir quel est l’objectif : déclencher un veto américain ? Réaffirmer telle attitude par rapport au gouvernement israélien ? Je ne sais pas » Il ne sait pas mais … la France a voté de manière à provoquer le véto des Etats Unis … Et pour tout bien comprendre, l’Agence France Presse (haut parleur du gouvernement français via le Quai d’Orsay) souligne « l’Australie et les Etats Unis, proches alliés d’Israël ont voté contre » ce qui en bonne logique veut dire que ceux qui ont voté pour sont des proches alliés des arabes …

Bon. Mais, cela n’est pas fortuit. Laissons de côté le livre de David Pryce-Jones[1] « Un siècle de trahison – la diplomatie française et les juifs » pour rappeler ce qui s’est passé depuis que le général à prononcé les paroles qui ont marqué de façon indélébile la politique « arabe » de la France : « peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur  »

 


 
France - Israël - quel avenir ?

Car le général en voulait à Israël de ne pas avoir suivi ce qu’il leur avait dit avant la guerre de 67 (« ne tirez pas les premiers »). Et a mis en place un embargo pour 50 Mirages déjà payés, propriété donc d’Israël. Ce qui lui a attiré, de la part de Romain Gary, Compagnon de la Libération et pourtant « adorateur » du Général,  la phrase « Mon Général, ils ont regardé dans la Bible et ils n’ont pas trouvé que vous êtes Moïse … »

Suit Pompidou : embargo sur les « vedettes de Cherbourg », elles aussi payées … et qui partent quand même, une nuit de Noël, en ridiculisant le gouvernement français …

Et arrive VGE. Il laisse son premier ministre (Chirac) vendre un réacteur nucléaire à Saddam Hussein, visite la Jordanie et regarde Israël avec des jumelles … et fait arriver à Téhéran le sinistre Khomeiny dans l’avion personnel de la présidence …

Et puis Mitterrand - berné (?) par Arafat auquel on a soufflé de dire « la charte OLP est caduque » pour qu’il puisse être reçu à l’Elysée (charte qui est toujours ce qu’elle était … nonobstant une mise en scène en présence de Bill Clinton, le comité central du Fatah faisant semblant de la déclarer annulée). Tandis que son ministre des affaires étrangères (Cheysson) déclarait « Ma condamnation du sionisme est catégorique; l’Etat d’Israël s’est créé contre la volonté du reste du monde »

Et Chirac - surnommé « d’Arabie » qui déjà, en tant que premier ministre de VGE, reçoit Saddam Hussein à Paris deux fois, « son ami de 20 ans » « son frère, son ami » - le réacteur OSIRAK appelé « ochirac » - pendant que la coopération « nucléaire » entre la France et Israël avait déjà été gelée par Couve de Murville … Il va en Israël, refuse de parler à la Knesset mais le fait au « parlement » palestinien à Ramallah …

Après Sarkozy - en 2008 quand, suite aux agressions du Hamas, Israël lança une opération militaire d’envergure à Gaza … NS est allé sur place et, en mettant, sur le même plan les deux protagonistes, a demandé « des efforts de chaque côté … » Qui invite Assad et puis Kadhafi aux parades de 14 juillet. Plus tard, à l’oreille de BHO « Netanyahu – c’est un menteur »

Pour arriver à Hollande – quand la guerre de Gaza commence il dit « Israël a le droit de se défendre » mais ensuite … « disproportionné » ce qui fait dire à A. Gluksman «il n’est pas disproportionné de vouloir survivre », laisse l’ineffable L. Fabius (ennemi d’Israël de longue date, cherchez les raisons …) éructer « c’est un carnage » et s’allier avec le Qatar (sponsor mondial du terrorisme mais premier investisseur étranger en France) et la Turquie du clown Erdogan (qui transforme un pays laïque en pays de l’islam …, antisémite notoire mais « meilleur ami » de BH0) conduire la politique « arabe » de la France jusqu’au soutien aux ennemis d’Israël à l’ONU en votant pour une résolution qui était le contraire du texte que la France elle-même voulait proposer …

Sic transit gloria mundi … Rien n’est fortuit, la continuité est parfaite et elle est garantie par le Quai d’Orsay, le plus antisémite organe de pouvoir de la république. Quai d’Orsay qui avait été « nettoyé » des amis d’Israël par Couve de Murville (ancien de l’Administration de Vichy) pour être ensuite rempli d’arabisants, avec ou sans particules, en parallèle ensuite avec le changement ethnique de la population française depuis les années 80/90. Non pas que la France soit antisémite, elle ne l’est pas. Mais, son désir de « paraître », sa conviction messianique (?) d’avoir à dire ce que le monde doit faire (pas elle …) se trouve à la confluence de son anti-américanisme structurel et de sa « politique arabe » qui n’est qu’une réminiscence de son passé colonial. Et il se trouve qu’Israël est une sorte de « nœud gordien » pour les deux. En clair, ce qui s’est passé à l’ONU avec la résolution anti-israélienne des palestiniens n’est rien d’autre que l’illustration d’une politique poursuivie depuis presque 50 ans et qui vise, autant que faire se peut et sous des couverts acceptables, faire tout ce qui est possible pour qu’Israël ne se trouve plus sur son chemin. Quitte à la voir disparaître.

ooooooooooooooooo

Après, le deuxième sujet : pourquoi des juifs de France partent-ils en Israël ?

Un des plus connus « refuzniks », Nathan Sharanski, de passage par Paris en juillet dernier, rencontrait Alain Finkielkraut, un des chantres de l’identité française et lui posait la question y a-t-il un futur possible pour la communauté juive en Europe ? La réponse de AF doit faire réfléchir plus d’un : Y a-t-il un avenir pour l'Europe en Europe ? Voilà plus de dix ans que Bat Ye’or annonçait l’avènement de l’Eurabia, avènement pour lequel le rôle de la France a été (est) primordial.

Pourquoi des juifs quittent la France ? Selon ce qui ressemble grandement à une progression géométrique depuis 2011 ? Voilà ce que dit le Président de l’Agence Juive : « Ils ont le choix, de rester en France, où il y a l’état providence le plus généreux, d’aller vers d'autres pays de l'Union européenne ou d’immigrer au Québec, où il y a très peu d’ajustements culturels à faire et qui était jusqu'à récemment leur destination primaire. L'écrasante majorité des émigrés juifs de France, peut-être jusqu'à 70 pour cent, choisissent d'aller en Israël. Précédemment, lorsque les Juifs avaient le choix, une écrasante majorité n’allait pas en Israël. Pendant les deuxième et troisième aliya en provenance de Russie, pour chaque Juif qui se rendait en Palestine, il y avait 20 Juifs qui allaient en Amérique. Mais … le problème juif de la France sera bientôt réglé. Et on s’apercevra que c’était, depuis le départ, un problème musulman.

Pendant que j’écrivais ce texte un attentat terroriste musulman tuait 12 personnes dans l’immeuble de Charlie Hebdo et en blessait d’autres. Pour une fois ce n’étaient pas des « déséquilibrés ». En utilisant leurs armes ils ont crié « Allahou Akhbar. On a vengé le Prophète ». Naturellement, pas de conclusions hâtives. Disons comme le Monde après Dijon (quelle ignominie …) « Doit-on qualifier de terroriste l'homme qui a fauché treize passants à Dijon sous prétexte qu'il l'a fait au cri d'Allahou Akbar ? »

Charlie Hebdo … L’honneur de la presse française, seul à avoir publié « les caricatures du prophète ». Entendre une pimbèche, ancienne ministre de la culture … dire que c’est Michel Houellebecq qui est responsable de ce qui arrivait … Comme, le ministre de l’intérieur (?!) après une manif (interdite) pendant laquelle, de la Bastille à la République, on a entendu « mort aux juifs » dire que « s’il n’avait pas eu les responsabilités qui étaient les siennes il aurait manifesté aussi … » car (dixit L. Fabius) on faisait un « massacre » à Gaza !

Alors ? Des juifs français quittent la France ? Souvenons-nous du Pasteur Niemöller

Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas catholique
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pou
r protester.

Qu’il me soit permis de rappeler Huntington (Le choc des civilisations) : L’occident a un problème avec l’islam, non pas avec « l’islam extrémiste » Et, quant à la France je reprends un passage d’une lettre envoyée par le Général Martinez au président Hollande :

« … le problème que pose cette immigration n’est pas tant le pays d’origine que la culture qui la réunit. Cette dernière est modelée par l’islam qui est, il faut bien l’admettre, incompatible avec nos sociétés européennes démocratiques. D’ailleurs, ces immigrants et même leurs enfants nés dans notre pays et appelés à devenir français à 18 ans par le droit du sol (90.000 chaque année), restent viscéralement très attachés à la nationalité du pays d’origine et à leur religion à laquelle ils font allégeance pour la plupart. Et les premiers résultats d’une telle politique suicidaire menée par l’Éducation nationale se sont concrétisés avec les émeutes que le pays a connues en fin d’année 2005. Elles se reproduiront. Une dizaine d’années plus tard, les choses se sont aggravées avec les bombes à retardement que représentent les Merah, Nemmouche, Kelkhal, et autres djihadistes dans nos cités dont les rangs ne cessent de croître pour atteindre aujourd’hui, il faut être lucide, plusieurs milliers d’individus potentiellement dangereux. Comment interpréter le sondage d’ICM Research qui révèle que 27% des 18 à 24 ans et 22% des 25 à 34 ans dans notre pays ont une opinion favorable à l’État islamique ? Cela ne doit-il pas interpeller nos responsables politiques et les amener à en tirer les conséquences en révisant leur vision idyllique et angélique de cette « France rêvée de 2025 » qui risque de tourner au cauchemar ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ? »

Ils ont assassiné Cabu et Wolinski, ils sont déjà dans le 11ème arrondissement de Paris. Pour un Boubakeur, Recteur de la Mosquée de Paris, pour un imam à Drancy ou un autre à Marseille combien de milliers d’autres imams qui sèment la haine du juif, qui attendent avec espoir l’instauration (partielle ou totale) de la charia, qui vous expliquent comment battre sa femme pour qu’il ne reste pas de traces ?

Selon les statistiques quelques  20 à 25.000 français émigrent tout les ans :   environ  4 pour 10.000. En 2014, 7.000 juifs on quitté la France soit environ 1,5% de la communauté juive et 35 fois plus que les autres français.

Surpris ? Il n’y a vraiment pas de quoi …

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 09:01

Les auteurs identifient deux raisons (majeures ?) expliquant l’accroissement de l’émigration de juifs de France vers Israël : les manifestations d’un antisémitisme (renouvelé, dirais-je) et le souhait de réalisation d’un projet national (vivre entre soi dans le pays des ancêtres). Je me suis permis de leur transmettre les  commentaires qui suivent :

a. l’antisémitisme a été une constante de l’histoire, y compris en France ; sans revisiter l’histoire jusqu’à Philippe le Bel (14ème siècle), quand on s’arrête sur la période allant de « l’affaire Dreyfus » jusqu’à aujourd’hui -y compris celle de la guerre- on est forcé d’admettre qu’à chaque moment devant la France antisémite s’est élevée une France qui ne l’était pas ; pas seulement Zola (et ensuite, plus tard, Clémenceau) mais Léon Blum, Georges Mandel, une partie du « bas » peuple pendant la guerre, Mendès-France et tant d’autres ont fait admettre aux juifs de France que ce pays était le leur aussi ; ce qui a changé c’est qu’aujourd’hui devant la déferlante d’antisémitisme à laquelle on assiste, il n’y a aucune force morale, aucune « autorité  morale » pour s’y opposer ; en clair, quand l’élection d’un président de la république est faite par l’apport décisif en voix des 93% de citoyens français membres de la « diversité » (majoritairement musulmane) aucun parti, aucune « autorité morale » (sauf l’église, de temps à autre) n’a la force de faire barrage ; nonobstant les « paroles verbales » de nos gouvernants ou, à contrario, les épisodes lamentables d’un Mbala Mbala ;

b. la réalisation du projet national (et un élément religieux) peut, sans doute, être un facteur motivant pour une émigration sélective ; il se trouve que je connais le pays -presque- aussi bien que la France et je crois que l’attrait actuel d’Israël (car des juifs de France pourraient partir vers les Etats Unis, le Canada ou l’Australie …) est produit par des causes autres que la religion ;  mais de quoi parle-t-on ? que l’on regarde le graphique de l’historique récent de l’émigration :

 

Complément au "Libé - les raisons de l'émigration des juifs de France vers Israël"

c. pour comprendre que ce qui se passe depuis 2011, il n’y a pas seulement une augmentation du nombre d’émigrants mais, surtout, une accélération, jusqu’à représenter au-delà de 25% du total d’immigrés qu’Israël reçoit ; et si l’on ose extrapoler, à partir des 300.000 juifs en France avant la guerre et puis presque 600.000 à la fin des années 70 et maintenant entre 450.000 et 500.000, compte tenu de l’accélération évoquée, il est fort probable que la moitié auront quitté la France avant 2030 ; deux raisons majeures pour cela, le concept formulé par Myron Weiner  « à partir du moment où il y a un flux migratoire il s’auto-entretient et ne peut que gonfler » (qui s’est vérifié pour la France, depuis 1950 = 150.000 « musulmans » - 2015, selon les statistiques absentes … environ 5.000.000) et la « décadence » économique de la France vs le développement inouï d’Israël ; quant à ce qui est de l’émigration (juifs partant d’Israël) Ariel Kandel (Directeur France, Agence Juive pour Israël, estime à « peut-être 10%" le nombre de personnes qui reviennent en France après leur aliyah, un phénomène constaté notamment "dans les deux premières années" de présence sur le sol israélien » - loin du tiers dont parlent certains et surtout de « l’alya Boeing » car il n’y a que des Airbus sur la route aérienne Paris – Tel Aviv – Paris … J !

 

d. le développement d’Israël est, je crois, une cause majeure -non pas parce que « ubi bene, ibi patria » mais parce que tout un chacun espère une meilleure vie pour soi et, surtout, pour ses enfants et qu’une telle attitude n’est pas (n’est plus ?) compatible avec un modèle social absurde dans une économie de marché (la plus mauvaise sauf toutes les autres …) ; « in a nut shell » … voilà quelques graphiques pouvant justifier ce que j’avance :

Complément au "Libé - les raisons de l'émigration des juifs de France vers Israël"

on devrait, aussi, ajouter à ce qui précède la conviction (bien que l’agitation qui entoure Israël, la destruction irrémédiable des états arabes du Proche Orient, les menaces multiples dont celle de l’Iran sembleraient dire le contraire) qu’Israël sera « the last man standing » dans la région et probablement (si l’on ajoute la découverte des bassins gaziers et la probable exploitation du gaz de schiste) le facteur dominant de la région – des vœux pieux ? Ben Gourion avait dit un jour « ce qui est difficile en Israël n’est pas de croire aux miracles, c’est de les éviter … »

 

e. car cela tient du miracle que de voir ce pays, pendant qu’il supportait six guerres (et cela continue …), multiplier sa population par presque 6 en 65 ans, arriver à un niveau de vie parfaitement comparable avec celui des pays de l’Europe, inventer -parmi d’autres produits, aujourd’hui, universellement utilisés- le téléphone cellulaire, les processeurs INTEL (on en a dans nos ordinateurs), le Centrino (wifi pour les ordinateurs portables), avoir 8 prix Nobel depuis 2002 … j’en passe et des meilleurs …

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 15:59

La médecine connaissait plusieurs syndromes – le plus connu SIDA, mais aussi celui de Hubris ou celui d’Asperger ou … celui de Stockholm et, même, Georges Brassens a identifié un – le « syndrome des imbéciles heureux qui sont nés quelques part ».

Depuis quelques semaines, par la grâce de la presse (toute la presse …) et du gouvernement, le vocabulaire médical s’est enrichi d’un nouveau syndrome : le SAAAAR.

Syndrome Allahou Akbar Acquis par Auto-Radicalisation. SAAAAR.

Il est, donc, instructif de savoir comment ce syndrome a été identifié. Regardez les titres des textes publiés par les principaux journaux du pays après l’attentat de Dijon :

Le Monde : Titre – Le chauffard de Dijon avait été hospitalisé en psychiatrie

Texte - il a délibérément foncé sur plusieurs groupes de piétons dans le        centre-ville  de Dijon (Côte-d’Or) en criant, selon des témoins, « Allah akbar !

Le Figaro : Titre – Dijon – l’automobiliste qui a renversé 13 passants à prémédité son acte.

Texte - … l'homme qui a renversé 13 personnes à Dijon au cri de «Allahou Akbar»  (Dieu est grand) »

La Croix : Texte « la lutte contre les dérives violentes ne relève pas que des forces de sécurité. Elle passe aussi par le renforcement des liens sociaux »

Libé : Faut-il écrire « Allah akbar » ou « Allahou akbar » ?

MEDIAPART : RIEN

Sud-Ouest : Titre – « Pas un acte terroriste, selon le Procureur

                   Texte – « L’homme souffre d’une « pathologie psychiatrique ancienne et lourde »

Et le pompon, comme il se doit, pour Le Monde qui deux jours après publie un article :     

"Doit-on qualifier de terroriste l'homme qui a fauché treize passants à Dijon sous pretexte qu'il l'a fait au cri d'Allahou akbar (Dieu est grand !)"

Si l’on regarde bien, en réalité, on veut notre bien. Comme il faudra s’habituer à vivre en tant que dhimmis, il faut bien que l’on commence d’arrêter d’appeler un chat, un chat. Et, pendant que la courbe du chômage loin de s’inverser prospère, il ne faut pas de surcroît fâcher le Qatar sponsor du terrorisme mondial (selon l’Arabie Saoudite …) et plus grand investisseur arabe en France …

Et les journalistes de France, qui ont tout fait pendant les dernières décennies pour nier l'échec de l'intégration des «nouveaux immigrants» des pays musulmans, les taux de criminalité de la même origine, la violence, les paroles violentes de la très grande majorité des imams, l'oppression des femmes et la polygamie ou les viols dans les « cités », et qui s’en sont toujours pris à quiconque osait poser des questions sur l'immigration - sont maintenant tout naturellement tentés de faire de même. Quitte à faire revenir la France à l'âge des ténèbres.

Bon, la presse et le gouvernement souhaitant notre tranquillité et notre bonheur pendant cette période de fêtes (mais pas seulement) nous rassurent : il ne s’agit pas de terroristes mais des déséquilibrés psychiatriques, normalement inoffensifs … Cela paraît curieux, cependant, que l’on a tenu un Conseil avec 5 ministres et que l’on a « renforcé le plan Vigipirate » pour ces quelques fous. Mais, d’un autre côté, voilà ce que dit un militaire, mobilisé pour Vigipirate : « Nos munitions sont sous cadenas. "Si quelqu’un tire, il faut qu’on demande l’autorisation au lieutenant pour riposter. Le temps qu’on charge et qu’on arme, on est mort." Bonnes gens, quand vous voyez des militaires avec leur FAM dans les gares ou dans les aéroports, sachez que vous ne risquez pas une balle perdue car ils n’auront pas le temps de tirer. Quant aux éventuelles balles d’un « déséquilibré » … c’est une autre paire de manches ! Et faites confiance à nos gouvernants qui considèrent que les trois derniers actes ne sont qu’un « concours de circonstances » et que leur « concomitance » n’est que fortuite (le Président …).

C’est donc une chose entendue : Dijon, Joué-les-Tours, avant et Nantes, après ne sont pas des actes terroristes mais des manifestations psychiatriques que l’on nommera, à partir de maintenant, le SAAAAR. Bon, syndrome Allahou akbar acquis mais … qu’est-ce à dire « auto –radicalisation ?

Rappelons que la France contient de 6 à 8 % de musulmans dans sa population. Disons-le clairement, ils ne sont pas tous adeptes d’Al Qaida ou de l’Etat Islamique. Le drame (leur drame ?) vient du fait que tout en se réclamant du socle commun d’une religion messianique  la majorité restant silencieuse ne condamne (quand elle le fait) que du bout des lèvres les agissements de ses ouailles. Mais il y a pire, faites un peu d’arithmétique : selon une enquête d’opinion (PEW) environ 7% des musulmans de France se considèrent proches des objectifs d’Al Qaida (le califat mondial, par la conversion ou par le fil de l’épée) ce qui fait, quand même un terreau de 300 à 400.00 musulmans citoyens français ou résidant en France. Et le Merah (Toulouse) ou le Nemmouche (Bruxelles) ne seraient pas le produit de ce terreau ?

Mais il y a pire encore, dans ce beau pays de France. Une autre enquête faite sur quatre territoires montre que l’on trouve en France 16 % de la population qui ont une opinion positive des objectifs de l’Etat Islamique. Vous avez bien compris, plus qu’à Gaza !

SAAAAR

Deux fois plus qu’en Angleterre et 8 fois plus qu’en Allemagne. En gros, deux fois plus que le total des musulmans vivant en France. C’est beau la France, c’est grand et tellement généreux …

Et parce que cela est, on peut imaginer qu’il s’agit d’une (de la ?) raison pour laquelle la France est créditée du plus grand contingent de « djihadistes » partis en Syrie ou en Irak. Pourquoi faire ? Bien sûr « lutter » contre les infidèles –juifs ou chrétiens- mais en se faisant la main au départ sur les musulmans qui sont sur leur chemin. Deux tiers des morts en Syrie/Irak, soit presque 200.000, sont des musulmans (une partie kurdes ou yazidis) tués par l'Etat Islamique (le DAESH comme dit M. Fabius pour occulter le mot "islam") ou ses multiples filiales agissant sur place.

Bon, c’est entendu, il s’agit de déséquilibrés psychiatriques qui se sont « auto-radicalisés ». Cela s’est passé comment ? Un beau jour, le quidam s’est dit « je vais me radicaliser ». A-t-il décidé de joindre les écolos et lutter contre l’échauffement de la planète, y compris par des moyens violents ? A-t-il décidé de joindre Brigitte Bardot et lutter, y compris par des moyens violents, contre le traitement « inhumain » (?) réservé à certains animaux ? A-t-il décidé de joindre le FAO (Food and Agriculture Organisation) de l’ONU et de lutter, y compris par des moyens violents, contre la faim dans le monde ? Vous n’y êtes pas. Il a décidé, en lisant le Coran (à l’endroit ou à l’envers ou en diagonale …) et en regardant à la télé les belles images de la destruction de monuments anciens ou de villes entières en Syrie/Irak, de rêver de tuer des infidèles et surtout d’indiquer comme raison « les enfants morts en Palestine ou en Tchétchénie … » Mais puisque la Syrie ou l’Irak c’est loin et qu’il faut commencer quelque part … Joué-les-Tours, Dijon, Nantes. Mais tenez compte de ce que nous disent nos gouvernants : pas d’amalgame !

Et la majorité musulmane silencieuse ne dit rien car elle sait que le gouvernement essayera par tous moyens d’apaiser, éventuellement, procéder comme en Russie du temps de M. Brejnev quand les dissidents (même s’ils ne faisaient pas d’attentats …) étaient considérés comme déséquilibrés et traités par des moyens psychiatriques. Et en France, si cela ne suffit pas, on invite M. Ramadan (RTL- J-P. Bourdin) qui insiste sur le fait que le tueur de gosses et de militaires de Toulouse « est un produit de la France » et pour enfoncer le clou, il souligne que les malheurs du pays viennent du fait que « la laïcité est en train de devenir une religion » … Cette même majorité silencieuse qui a fait l’élection de FH sait que le même parti aura besoin d’elle tout au long de l’année 2015 (départementales, régionales) et, surtout, en 2017. Naturellement, nos gouvernants savent cela aussi et en tiennent le grand compte.

Une fois le texte fini je vais faire des démarches pour que le SAAAAR soit clairement noté dans le Vidal … J !

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 15:27

Le premier qui dit la vérité, il doit être sacrifié

D'abord on le tue, puis on s'habitue

On lui coupe la langue, on le dit fou à lier

Après sans problème, parle le deuxième

Guy Béart, mars 1968

90% de la presse, écrite, parlée et TV a enfourché un nouveau cheval : Zemmour. Au diable les 250.000 morts en Syrie, au diable les « exploits » de l’Etat Islamique (que la France appelle DAESH pour occulter la « soumission » - je veux dire l’islam) qui décapite et tue (150 femmes et filles qui ont refusé d’être « mariés » à des djihadistes), au diable Boko Haram qui après avoir enlevé 250 filles pubères pour les vendre sur les marchés à 100 $ pièce (vous vous souvenez « les protestations » …), au diable les talibans qui viennent d’assassiner plus d’une centaine d’écoliers à Peshawar, au diable ….

La France, ses « cogneurs » habituels ont trouvé un exutoire : lyncher médiatiquement Eric Zemmour, coupable d’avoir donné une interview à un journal italien. Mal traduits (première apparition - le blog de M. Melenchon), ses propos (démentis ensuite par le journaliste qui a fait l’interview) portaient à croire qu’ils prônait l’expulsion de France de cinq millions de musulmans.

Il n’est pas allé jusque-là mais, peut-être est-il utile de rappeler les propos du Général (1958) : « C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France… Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? … Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? … Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

Pourquoi s’en prennent-ils à Zemmour ? Son dernier livre (Le Suicide Français) qui vient de passer (semble-t-il) la barre de 500.000 exemplaires vendus (!) essaye d’expliquer d’une manière rationnelle les raisons majeures du déclin (impossible à contester) du pays constitué par les rois de France pendant plus de 1.200 ans (de Clovis à la Révolution …). Ses arguments, rationnels, se réfèrent à l’économie, à la culture, au modèle de civilisation, à l’enseignement, à la société nommée « modèle français » et, tout naturellement, à la composition ethnique.

Avant même que le bouquin soit disponible dans les librairies, les journaleux qui ont eu accès aux « bonnes feuilles » se sont rués sur le contenu de 7 (sept) pages, le livre faisant 540 … Quand j’ai remarqué cela, un professeur universitaire, grand économiste, m’a répliqué « je n’ai pas lu le livre mais …. ce qu’il dit sur Vichy est inadmissible » …Une explication sui generis de l’attitude de Vichy concernant les juifs de France (les « israélites ») et ceux venant de l’étranger (« les pouilleux » fuyant l’Europe Centrale). Bien sûr il y a eu plus de 80.000 juifs envoyés par Vichy (avec l’aide de la Police Française et le concours de la SNCF) vers les camps de la mort (Après plus de cinq années de recherches, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation arrive au nombre de 86.048 déportés partis de France en raison des mesures de répression prises par l’occupant nazi et le régime de Vichy.). Mais j’ai connu, moi, un « juif d’honneur » (par décret du Maréchal) qui, pendant la guerre, occupait le poste d’ingénieur en chef des constructions navales à la Préfecture de Toulon (ingénieur général du génie maritime depuis 1947). Cela ne justifie pas le soi-disant « non lieu » qu’Eric Zemmour accorde à Vichy (selon ses détracteurs) mais, le fait que l’auteur de ces lignes ait connu un tel cas laisse penser que sa thèse « Vichy a défendu les israélites mais pas les juifs étrangers » mérite, en tout état de cause autre chose que des quolibets de perroquets.

Mais revenons à son livre. J’essayerai d’apporter quelques lumières sur deux aspects de ce qu’il considère comme causes majeures du déclin de la France et de l’impossibilité de leur correction (d’où « le suicide » …).

La société. Depuis la crise de 1929 et, surtout après le Front Populaire », la France vit sous une vulgate dominante : socialiste dans son contenu, nationale dans sa forme. Ceci a façonné le pays, le peuple, et a conditionné sa marche vers sa situation d’aujourd’hui. Autant dire que s’il y a déclin (ou décadence) ce qui se trouve à l’origine c’est la conception socialiste (ou néo-marxiste) qui à réussi à imposer « l’état providence » tout en essayant de s’affranchir des contraintes de l’économie de marché. Je reprends, in extenso (en remplaçant « marxiste » par « socialiste »), ce que Curzio Malaparte écrivait dans son « Bal au Kremlin » (1947) : Ce qui frappe surtout dans une société socialiste, pas simplement organisée suivant un mode socialiste telle l’Allemagne d’Hitler, mais proprement inspirée par une morale socialiste, c'est le fatalisme. Que le matérialisme historique finisse par aboutir au fatalisme, voilà qui est bien singulier. Mais le fait est que le socialisme porte l’individu non pas au sentiment collectif mais au fatalisme le plus absolu, à la sujétion la plus complète à la fatalité. Et c'est là le signe, soulignons-le, d’une société en décadence. … C’est dans la décadence de la société socialiste en Europe qu’il faut voir les motifs de la décadence de l’Europe » La « morale socialiste » se résume « donner à tous, tout, tout de suite ». Et l’individu, devenu fataliste, attend tout de l’Etat … Qui peut contester que cela a primé en France ? Les « trente glorieuses » avec leur contribution matérielle exceptionnelle (venant après une guerre …) ont masqué, pour un temps, l’incapacité réelle du pays d’offrir aux « démunis » ce qu’ils ne créaient pas eux-mêmes par leur labeur. Ensuite … « il faut prendre l’argent là où il est » (chez les riches …) a constitué l’alpha et l’oméga des politiques de gauche (et de droite) pendant plus de 40 ans. Mais … les œufs de la poule d’or ne suffisent plus à rassasier tous ceux qui les obtenaient et … un déclin économique est la conséquence immédiate. Car, par une spirale descendante (vicieuse …) aides, frais de fonctionnement, dépenses inconsidérées, etc., empêchent d’investir, de créer, de développer ce qui, à leur tour conduit à des dépenses …. Sur fond, aggravant, de « mondialisation », c’est-à-dire de l’arrivée sur le marché mondial de centaines de millions de travailleurs se contentant d’une fraction des revenus de ceux qui travaillent en Europe (et en France, naturellement). Tant et si bien que la France actuelle, avec une croissance quasi-nulle depuis des années, se traînant comme un mort vivant, est vilipendée de plus en plus et considérée être « l’homme malade de l’Europe ». Vous voulez quelques données ?

La France fait figure d'exception en Europe, avec un recul de 77 % des investissements étrangers en 2013 vs 2012. Une tendance inquiétante, car en 2013, ont été annoncées 263 fermetures de sites industriels. Pire : les créations d'usines se font également trop rares : 124 seulement en 2013 (– 28 %), le plus faible niveau depuis 2009. Mais … on a élu un président qui, en 2012, clamait « Pour maîtriser et diminuer l'endettement de la France, que la droite a doublé en dix ans, je ramènerai les finances publiques à l'équilibre, en respectant l'engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013 » Si cela eut été, on n’aurait pas vu la dette du pays prospérer … La conséquence : 4,8% de déficit évalué pour 2014 et … 3% promis pour 2017 … Mais entre mi-2012 et 2015 presque 15 points d’augmentation de la dette vs PIB… Car le PIB n’a, pratiquement pas augmenté tandis que les dépenses n’ont pas été réduites. Et le surcroît de prélèvements (impôts divers) soit plus de 30 milliards jusqu’ici n’ont pas suffi pour réduire la dette : fin 2011 env. 1.700 Milliards €, fin 2014 elle est d’environ 2.050 MM€ :

Pour Zemmour !

Ce qui a fait, aussi, augmenter la dette par habitant de plus de 20% entre 2011 et 2014 :

Pour Zemmour !

Et la France se trouve actuellement dans la conclusion de Mme Thatcher (je paraphrase) « la maladie traditionnelle du socialisme – épuiser l’argent des autres » Car entre temps, on a détruit l’appareil industriel français (seul créateur de richesses) et augmenté le nombre de fonctionnaires jusqu’à ce qu’ils représentent environ 25% de tous ceux qui travaillent France (un économiste averti m’explique, sans rire, que dans les pays du Nord de l’Europe il y a plus de fonctionnaires, donc, ce n’est pas un mal en soi …) et on veut vivre avec presque 5 millions de chômeurs (toutes catégories confondues). Le constat d’Eric Zemmour ? Le suicide … J’apporte ce qui précède à ses explications -fondées, mais différentes, donc discutables- mais qui méritent autres choses que des injures.

L’immigration. Commençons par rappeler (il le faut, car autrement on est tout de suite considéré comme « islamophobe » et traité par la guillotine en Place de Grève … devant chez Mme Hidalgo … une socialiste …) que l’intégration (l’assimilation) individuelle de personnes de la « diversité » n’a rien à voir avec le problème des masses incapables (pour des raisons religieuses, culturelles, ou autres) de s’intégrer et encore moins de s’assimiler. Et qu’un Houphouët Boigny, un Felix Eboué, un Léopold Senghor ou un Gaston Monnerville soient arrivés au pinacle de la République en vertu de leurs mérites et de feu « l’ascenseur social » ne change rien. Non, il s’agit de toute autre chose.

Le nœud gordien (quand il s’agit de l’ajout de populations nombreuses exogènes au nucléé blanc, judéo-chrétien, de ce qui était « la fille ainée de l’Eglise ») est constitué par (voir Huntington – Le choc des civilisations)  deux constats irréconciliables. "Ce qui fait problème pour l’Occident n’est pas le fondamentalisme islamique. C'est l'Islam lui-même, une civilisation différente dont les gens sont convaincus de la supériorité de leur culture et sont obsédés par l'infériorité de leur puissance. D’un autre côté, l’Occident, une civilisation différente dont les gens sont convaincus de l'universalité de leur culture et croient à sa supériorité, ce qui leur impose l'obligation d'étendre cette culture à travers le monde" Ce « nœud gordien », ce « choc des civilisations », a beau ne pas être accepté par les prêcheurs du « vivre ensemble, acceptons la diversité, toutes les cultures se valent » et autres vœux pieux, il est là et surtout en France, pays dont les traditions sont tellement fortes, pays qui à partir de l’invasion de la Gaulle a « absorbé » tous les barbares en les transformant en « excellents français » (Maurice Chevallier-1937). Mais qui se trouve maintenant devant une mission impossible : intégrer l’islam.

On peut tout dire (et Eric Zemmour le fait), on peut tout contredire (et les bien pensants qui vous disent que « la diversité est une chance pour la France, le font), toujours est-il que de 150.000 personnes du Maghreb en 1950 la "diversité" représente aujourd’hui entre 5 et 8 millions d’habitants (faire des statistiques ethniques est interdit car … la République est une et indivisible …). Et, puisque l’on ne s’est pas arrêté quand Michel Rocard a dit que « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », eh bien, on continue à accepter (légalement) plus de 250.000 immigrés tous les ans. « Après un creux, on assiste à une hausse tendancielle de l'immigration vers la France depuis quelques années. Si l'on retire toutefois les ressortissants de l'Espace économique européen et la Suisse, l'immigration permanente a augmenté de 6 % pour atteindre 163 000 entrées en 2012, au plus haut depuis 2006. Cette augmentation est liée en grande partie au regroupement familial (+ 7 %). En 2012, la plupart des ressortissants de pays tiers admis en France venaient d'Afrique (61 %), d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. » (Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations de l’OCDE). « Toutefois, en comparaison internationale, une faible proportion des immigrés est en emploi, et cette part est très en deçà de celle observée chez les natifs", déplore l'OCDE. Près de 16 % de la population active née à l'étranger était au chômage en 2012-2013, soit sept points de plus que parmi la population née en France »

Des études (Université de Lyon) montrent depuis longtemps que « la diversité » est consommatrice de PIB (elle y contribue moins que ce qu’elle consomme). De plus, par incapacité (manque de volonté) de s’assimiler elle conduit à la création de sous-catégories de populations (« les cités », « les djeunes », etc.,) qui ne font que reproduire, de génération en génération, les mêmes modes de vie, de raisonnement, d’attachement à des valeurs, que leurs ancêtres ont connu au « bled » ou dans les villages africains. Plus la télé, surtout Al Jazeera. Et, nonobstant les incantations des uns ou les  "vérités " des autres (… j'en connais qui se sont bien intégrés …) on constate en France que la deuxième (et la troisième) génération est bien moins laïque que leur parents ou grands-parents. Vous parlez d’une assimilation … Mais on vous dira que « c’est une chance pour la France » car ils payeront les retraites des souchiens après 2050 … Et on vous donnera comme exemple le décret de M. Obama de régulariser plus de 5 Millions d’immigrés illégaux aux Etats Unis.

Pour Zemmour !

 

Quelle galéjade … Quand on sait que 25% des naissances actuelles sont d’origine « immigration », si l’on approxime le nombre de femmes de la  "diversité" en âge de procréer et le taux de fécondité connu actuellement, ont peut démontrer que ces populations doublent tous les 8/9 ans et qu’entre 2040 et 2050 elles représenteront, peu ou prou, de 40 à 50 % du nombre total d’habitants de la France. Et qui peut croire que (a) elles (ou  "les minorités agissantes") ne demanderont pas l’instauration de la charia (sur toute ou partie du territoire national) ou que (b) l’âge moyen des populations en cause ajouté à leur manque de qualification endémique (merci l’Education Nationale …) seront de nature à inverser leur contribution au PIB, en la rendant positive ? Mais, bonnes gens, dormez tranquilles, le gouvernement socialiste (à la suite de tous les autres) va réellement faire de la « diversité » une chance pour la France : 13 autorités différentes s’en occupent (combien de fonctionnaires ?) et l’algorithme de décision est d’une clarté aveuglante (voir « La Grande Nation, pour une société inclusive » rapport soumis au gouvernement en 2013). Qui, dans un langage choisi explique : « Résumons : l’intégration mène des populations mal définies sur un parcours incertain pour rejoindre on ne sait quoi–et elle entend répondre ainsi à des difficultés sociales nées d’une origine étrangère réelle ou supposée. On comprend que le terme hérisse ceux censés en bénéficier, et ait suscité la fuite et l’évitement chez les politiques censés l’impulser, pris entre le marteau des anathèmes néo vichyste set l’enclume des fonctionnaires de la résistance sans péril. Inversons d’emblée la tendance. Posons comme principe que toute rénovation urbaine doit commencer par célébrer les habitants : leur passé, leur itinéraire, leur histoire. Si on ne peut garder les murs et les lieux, que du moins on en construise la mémoire. À la fin, tous les gouvernements sans aucune exception, de droite comme de gauche, finissent par leur donner des papiers » Vous avez compris ? Non ?

Pour Zemmour !
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 20:31

Comment ne pas aimer François Hollande ? Il a démontré, d’une manière magistrale, en moins de trois ans que l’on ne peut pas mentir sur tout, à tout le monde, tout le temps ! Rien que pour cela il restera dans les annales de la présidence de la République Française.

Allons-y pour l’anaphore …

Moi, j’aime FH car il a réussi à montrer que les promesses inconsidérées ne durent que le temps des roses …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré, comme tout  ce que l’on sait de l’économie de marché, que la courbe du chômage ne peut pas être inversée par les incantations de chamans divers et qu’ainsi plus personne ne croira ce genre de fariboles …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré mieux que quiconque que l’état providence (« le modèle français ») n’était plus en mesure de faire vivre plus de 5 millions de fonctionnaires, de continuer d’accueillir une part de « toute la misère du monde » sans que les « souchiens » ne se mettent pas à regimber …

 

Moi, j’aime FH car avec sa « caisse à outils » (vous vous souvenez ?) et son projet « simplification » ou son « pacte de responsabilité » il a fait comprendre que rien n’est en réalité possible si on n’accepte pas l’économie de marché ; et il a fait œuvre utile pour démontrer que ce qu’il proposait n’est que de la bouillie pour les chats – regardez un calcul simple :

  • avec des tambours et des trompettes on a annoncé « un cadeau » aux entreprises de  40 milliards € de réduction de charges sociales (sur trois ans … soit 13 milliards/an à partir de 2015) ;
  • il y a en France, peu ou prou 25.000.000 de salariés et le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d'un salarié français, du secteur privé ou public est de 2130 euros nets, ou 2830 euros bruts ;
  • le total annuel des salaires versés en France est, donc, peu ou prou, de 25.000.000 x 2830 x 12 =  = 850 milliards € ; la réduction de charges sociales est donc de 13/850 = 1,56 % ;
  • un salarié moyen coutant 34.000 €/an, la réduction serait de 532 € annuellement ce qui voudrait dire que pour, environ, chaque 60 salariés on pourrait embaucher un nouveau … ce qui pour le pays entier ne compenserait même pas la "destruction" des emplois ...
  • et pour cette réduction fantastique, destiné à rendre compétitive l’industrie de France, il a demandé comme contrepartie que les entreprises embauchent ... pour ne plus être compétitives et en absence de commandes/contrats/croissance …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré à ceux qui l’ont élu -les fonctionnaires, l’intelligentsia de gauche (il n’y a d’ailleurs pas une de droite …), les bobos de gauche habitant les beaux quartiers de Paris ou ses banlieues chic, la « diversité », et d’autres- que les promesses faites n’engagent que ceux qui les reçoivent : les fonctionnaires qui doivent se serrer la ceinture, l’intelligentsia de gauche qui se trouve maintenant approuver ses actions militaires (néocolonialistes ?), les bobos de gauche qui croyaient que les hausses d’impôts étaient réservés à Mme Bettencourt ou  Messieurs Pineau ou Arnault, la « diversité » qui a reçu « dans les dents » le mariage pour tous et la théorie du genre …

 

Moi, j’aime FH car tout en assurant les juifs de France de son indéfectible amitié, il a laissé les actes antisémites se multiplier (25 fois plus que des actes « antimusulmans » en 2013, voir le graphique) et a démontré que « l’apaisement » de la « diversité d’origine musulmane » en promettant la « reconnaissance de l’état palestinien » (discours de  E. Guigou à l’Assemblée Nationale ») ne servait à rien ….

 

Moi j'aime François Hollande ...

Moi, j’aime FH car il a réussi en deux ans, proportionnellement, à augmenter la dette de la France autant que pendant la présidence précédente tout en promettant le contraire et montrer ainsi soit son incompétence soit sa mauvaise foi …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche la quasi-totalité des régions de la métropole et réduire, ainsi les prébendes des caciques socialistes vivant autour d’elles …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche le Sénat et constituer ainsi un pôle de résistance à l’aventurisme juridique et/ou constitutionnel …

 

Moi, j’aime FH car il est en train de transformer le parti socialiste (cette réminiscence d’un passé glorieux commencé par la séparation d’avec les communistes en 1921 …) en quasi-secte qui reviendra après les prochaines élections législatives laminé et réduit à autant de députés que ceux du FN (ou peut-être un peu plus nombreux …) …

 

Moi, j’aime FH car il a montré que s’entourant de gurus de gauche [un qui veut tricoter des marinières en France (Montebourg), l’autre qui décore Bob Dylan de la Légion d’Honneur tandis qu’un Juge d’Instruction instruit sa mise en accusation pour « incitation à la haine raciale » (Filippetti) et un troisième qui a voulu changer les temps scolaires (Hamon)] il n’a fait que céder à l’usage socialiste de « mettre tout le monde ensemble » ce qui n’est pas la panacée pour réussir …

 

Moi, j’aime FH car en confiant un ministère  à une illuminée écologiste, le peuple a clairement compris que la « transformation énergétique »  soit, dans l’esprit de Mme Duflot détruire un des plus beaux (et plus efficaces) fleurons de la France (les centrales nucléaires), n’était qu’une billevesée d’idéologues incompétents …

 

Moi, j’aime FH car il a montré à tout le monde la face hideuse d’un comportement « privé » inadmissible couplé à un mépris des femmes à nul autre égal ce qui pourra contribuer à l’éducation des jeunes français …

 

Moi, j’aime FH car en faisant disparaître quatre ministres (Cahuzac, Thevenoud, Benguigui, Arif - tous pour des raisons touchant à l’argent et à la manière de se le procurer …)  et deux conseillers du premier cercle (pour pire encore) il a avoué son incapacité de choisir son entourage immédiat ce qui servira comme exemple à tout successeur …

 

Moi, j’aime FH car par tout ce qu’il a fait jusqu’ici il servira d’exemple à ses successeurs de ne pas faire …

 

Certes, comme vient de dire Claude Allègre, « il a mis la France par terre » (Nice Matin, décembre 2014). Je ne l’aime pas pour cela car après la période « Brejnev » de François Mitterrand et de Jacques Chirac, soit en tout 26 ans de stagnation et de déclin de ce pays, après la crise majeure (sans équivalence depuis celle de 1929 …) que la gouvernance de N. Sarkozy a traversé avec les succès et les échecs connus, en se faisant élire en 2012 il a menti effrontément au peuple. Au lieu de dire « Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur » - Churchill (moins le sang ...)… il a promis un avenir radieux car la crise n’existait que dans l’esprit des riches qui allaient être mis à contribution. Car il n’aimait pas les riches (ceux dont le revenu mensuel dépassait 4.000 € … le sien étant d’environ 30.000 …). Et je ne l’aime pas parce qu’il s’est fait élire uniquement par « anti-sarkozisme »

 

Regardez ce qu’un observateur averti écrivait déjà en 2007 : « L'hyperactivité de Nicolas Sarkozy, sa volonté de ne jamais reculer devant un obstacle ont fini par susciter une certaine inquiétude, qui a rendu possible un processus de diabolisation sans limites. A recenser tous les reproches qui lui sont adressés, on ne peut qu'être étonné de voir tant de défauts réunis en un seul homme. ………………………….. Il n'a pas fallu moins de douze pages au directeur de Marianne (14 avril) pour recenser ses innombrables perversions. Il dénonce «sa proximité avec la droite néo-franquiste espagnole» et voit dans les critiques que Nicolas Sarkozy émet contre ses concurrents «des relents de propagande stalinienne des années 50 et de rhétorique fascisante d'avant-guerre». Finalement, Jean-François Kahn conclut que «cet homme, quelque part, est fou…………. Sans forcément partager toutes les positions du candidat de l'UMP, on peut néanmoins souhaiter qu'avant de voter les Français sachent s'abstraire de ce déferlement de haine pour s'interroger plus sereinement sur les projets et les comportements des uns et des autres. Il serait pour le moins fâcheux que la diabolisation serve de substitut à un débat esquivé, et que la lepénisation des esprits franchisse ainsi une nouvelle étape décisive. (Peut-on sauver la gauche ? A. Grjebine, Libé août 2007).

 

Et je n’aime pas FH car avec ses caisses de résonances, constituées par toute la presse bien pensante, écrite ou parlée, radio ou TV, il ne fait que vouloir répandre, à répétition ce que l’on dit du mal de N.Sarkozy pour le cas où il se présenterait à l’élection présidentielle de 2017.

 

 

 

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