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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 09:01

Les auteurs identifient deux raisons (majeures ?) expliquant l’accroissement de l’émigration de juifs de France vers Israël : les manifestations d’un antisémitisme (renouvelé, dirais-je) et le souhait de réalisation d’un projet national (vivre entre soi dans le pays des ancêtres). Je me suis permis de leur transmettre les  commentaires qui suivent :

a. l’antisémitisme a été une constante de l’histoire, y compris en France ; sans revisiter l’histoire jusqu’à Philippe le Bel (14ème siècle), quand on s’arrête sur la période allant de « l’affaire Dreyfus » jusqu’à aujourd’hui -y compris celle de la guerre- on est forcé d’admettre qu’à chaque moment devant la France antisémite s’est élevée une France qui ne l’était pas ; pas seulement Zola (et ensuite, plus tard, Clémenceau) mais Léon Blum, Georges Mandel, une partie du « bas » peuple pendant la guerre, Mendès-France et tant d’autres ont fait admettre aux juifs de France que ce pays était le leur aussi ; ce qui a changé c’est qu’aujourd’hui devant la déferlante d’antisémitisme à laquelle on assiste, il n’y a aucune force morale, aucune « autorité  morale » pour s’y opposer ; en clair, quand l’élection d’un président de la république est faite par l’apport décisif en voix des 93% de citoyens français membres de la « diversité » (majoritairement musulmane) aucun parti, aucune « autorité morale » (sauf l’église, de temps à autre) n’a la force de faire barrage ; nonobstant les « paroles verbales » de nos gouvernants ou, à contrario, les épisodes lamentables d’un Mbala Mbala ;

b. la réalisation du projet national (et un élément religieux) peut, sans doute, être un facteur motivant pour une émigration sélective ; il se trouve que je connais le pays -presque- aussi bien que la France et je crois que l’attrait actuel d’Israël (car des juifs de France pourraient partir vers les Etats Unis, le Canada ou l’Australie …) est produit par des causes autres que la religion ;  mais de quoi parle-t-on ? que l’on regarde le graphique de l’historique récent de l’émigration :

 

Complément au "Libé - les raisons de l'émigration des juifs de France vers Israël"

c. pour comprendre que ce qui se passe depuis 2011, il n’y a pas seulement une augmentation du nombre d’émigrants mais, surtout, une accélération, jusqu’à représenter au-delà de 25% du total d’immigrés qu’Israël reçoit ; et si l’on ose extrapoler, à partir des 300.000 juifs en France avant la guerre et puis presque 600.000 à la fin des années 70 et maintenant entre 450.000 et 500.000, compte tenu de l’accélération évoquée, il est fort probable que la moitié auront quitté la France avant 2030 ; deux raisons majeures pour cela, le concept formulé par Myron Weiner  « à partir du moment où il y a un flux migratoire il s’auto-entretient et ne peut que gonfler » (qui s’est vérifié pour la France, depuis 1950 = 150.000 « musulmans » - 2015, selon les statistiques absentes … environ 5.000.000) et la « décadence » économique de la France vs le développement inouï d’Israël ; quant à ce qui est de l’émigration (juifs partant d’Israël) Ariel Kandel (Directeur France, Agence Juive pour Israël, estime à « peut-être 10%" le nombre de personnes qui reviennent en France après leur aliyah, un phénomène constaté notamment "dans les deux premières années" de présence sur le sol israélien » - loin du tiers dont parlent certains et surtout de « l’alya Boeing » car il n’y a que des Airbus sur la route aérienne Paris – Tel Aviv – Paris … J !

 

d. le développement d’Israël est, je crois, une cause majeure -non pas parce que « ubi bene, ibi patria » mais parce que tout un chacun espère une meilleure vie pour soi et, surtout, pour ses enfants et qu’une telle attitude n’est pas (n’est plus ?) compatible avec un modèle social absurde dans une économie de marché (la plus mauvaise sauf toutes les autres …) ; « in a nut shell » … voilà quelques graphiques pouvant justifier ce que j’avance :

Complément au "Libé - les raisons de l'émigration des juifs de France vers Israël"

on devrait, aussi, ajouter à ce qui précède la conviction (bien que l’agitation qui entoure Israël, la destruction irrémédiable des états arabes du Proche Orient, les menaces multiples dont celle de l’Iran sembleraient dire le contraire) qu’Israël sera « the last man standing » dans la région et probablement (si l’on ajoute la découverte des bassins gaziers et la probable exploitation du gaz de schiste) le facteur dominant de la région – des vœux pieux ? Ben Gourion avait dit un jour « ce qui est difficile en Israël n’est pas de croire aux miracles, c’est de les éviter … »

 

e. car cela tient du miracle que de voir ce pays, pendant qu’il supportait six guerres (et cela continue …), multiplier sa population par presque 6 en 65 ans, arriver à un niveau de vie parfaitement comparable avec celui des pays de l’Europe, inventer -parmi d’autres produits, aujourd’hui, universellement utilisés- le téléphone cellulaire, les processeurs INTEL (on en a dans nos ordinateurs), le Centrino (wifi pour les ordinateurs portables), avoir 8 prix Nobel depuis 2002 … j’en passe et des meilleurs …

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 15:59

La médecine connaissait plusieurs syndromes – le plus connu SIDA, mais aussi celui de Hubris ou celui d’Asperger ou … celui de Stockholm et, même, Georges Brassens a identifié un – le « syndrome des imbéciles heureux qui sont nés quelques part ».

Depuis quelques semaines, par la grâce de la presse (toute la presse …) et du gouvernement, le vocabulaire médical s’est enrichi d’un nouveau syndrome : le SAAAAR.

Syndrome Allahou Akbar Acquis par Auto-Radicalisation. SAAAAR.

Il est, donc, instructif de savoir comment ce syndrome a été identifié. Regardez les titres des textes publiés par les principaux journaux du pays après l’attentat de Dijon :

Le Monde : Titre – Le chauffard de Dijon avait été hospitalisé en psychiatrie

Texte - il a délibérément foncé sur plusieurs groupes de piétons dans le        centre-ville  de Dijon (Côte-d’Or) en criant, selon des témoins, « Allah akbar !

Le Figaro : Titre – Dijon – l’automobiliste qui a renversé 13 passants à prémédité son acte.

Texte - … l'homme qui a renversé 13 personnes à Dijon au cri de «Allahou Akbar»  (Dieu est grand) »

La Croix : Texte « la lutte contre les dérives violentes ne relève pas que des forces de sécurité. Elle passe aussi par le renforcement des liens sociaux »

Libé : Faut-il écrire « Allah akbar » ou « Allahou akbar » ?

MEDIAPART : RIEN

Sud-Ouest : Titre – « Pas un acte terroriste, selon le Procureur

                   Texte – « L’homme souffre d’une « pathologie psychiatrique ancienne et lourde »

Et le pompon, comme il se doit, pour Le Monde qui deux jours après publie un article :     

"Doit-on qualifier de terroriste l'homme qui a fauché treize passants à Dijon sous pretexte qu'il l'a fait au cri d'Allahou akbar (Dieu est grand !)"

Si l’on regarde bien, en réalité, on veut notre bien. Comme il faudra s’habituer à vivre en tant que dhimmis, il faut bien que l’on commence d’arrêter d’appeler un chat, un chat. Et, pendant que la courbe du chômage loin de s’inverser prospère, il ne faut pas de surcroît fâcher le Qatar sponsor du terrorisme mondial (selon l’Arabie Saoudite …) et plus grand investisseur arabe en France …

Et les journalistes de France, qui ont tout fait pendant les dernières décennies pour nier l'échec de l'intégration des «nouveaux immigrants» des pays musulmans, les taux de criminalité de la même origine, la violence, les paroles violentes de la très grande majorité des imams, l'oppression des femmes et la polygamie ou les viols dans les « cités », et qui s’en sont toujours pris à quiconque osait poser des questions sur l'immigration - sont maintenant tout naturellement tentés de faire de même. Quitte à faire revenir la France à l'âge des ténèbres.

Bon, la presse et le gouvernement souhaitant notre tranquillité et notre bonheur pendant cette période de fêtes (mais pas seulement) nous rassurent : il ne s’agit pas de terroristes mais des déséquilibrés psychiatriques, normalement inoffensifs … Cela paraît curieux, cependant, que l’on a tenu un Conseil avec 5 ministres et que l’on a « renforcé le plan Vigipirate » pour ces quelques fous. Mais, d’un autre côté, voilà ce que dit un militaire, mobilisé pour Vigipirate : « Nos munitions sont sous cadenas. "Si quelqu’un tire, il faut qu’on demande l’autorisation au lieutenant pour riposter. Le temps qu’on charge et qu’on arme, on est mort." Bonnes gens, quand vous voyez des militaires avec leur FAM dans les gares ou dans les aéroports, sachez que vous ne risquez pas une balle perdue car ils n’auront pas le temps de tirer. Quant aux éventuelles balles d’un « déséquilibré » … c’est une autre paire de manches ! Et faites confiance à nos gouvernants qui considèrent que les trois derniers actes ne sont qu’un « concours de circonstances » et que leur « concomitance » n’est que fortuite (le Président …).

C’est donc une chose entendue : Dijon, Joué-les-Tours, avant et Nantes, après ne sont pas des actes terroristes mais des manifestations psychiatriques que l’on nommera, à partir de maintenant, le SAAAAR. Bon, syndrome Allahou akbar acquis mais … qu’est-ce à dire « auto –radicalisation ?

Rappelons que la France contient de 6 à 8 % de musulmans dans sa population. Disons-le clairement, ils ne sont pas tous adeptes d’Al Qaida ou de l’Etat Islamique. Le drame (leur drame ?) vient du fait que tout en se réclamant du socle commun d’une religion messianique  la majorité restant silencieuse ne condamne (quand elle le fait) que du bout des lèvres les agissements de ses ouailles. Mais il y a pire, faites un peu d’arithmétique : selon une enquête d’opinion (PEW) environ 7% des musulmans de France se considèrent proches des objectifs d’Al Qaida (le califat mondial, par la conversion ou par le fil de l’épée) ce qui fait, quand même un terreau de 300 à 400.00 musulmans citoyens français ou résidant en France. Et le Merah (Toulouse) ou le Nemmouche (Bruxelles) ne seraient pas le produit de ce terreau ?

Mais il y a pire encore, dans ce beau pays de France. Une autre enquête faite sur quatre territoires montre que l’on trouve en France 16 % de la population qui ont une opinion positive des objectifs de l’Etat Islamique. Vous avez bien compris, plus qu’à Gaza !

SAAAAR

Deux fois plus qu’en Angleterre et 8 fois plus qu’en Allemagne. En gros, deux fois plus que le total des musulmans vivant en France. C’est beau la France, c’est grand et tellement généreux …

Et parce que cela est, on peut imaginer qu’il s’agit d’une (de la ?) raison pour laquelle la France est créditée du plus grand contingent de « djihadistes » partis en Syrie ou en Irak. Pourquoi faire ? Bien sûr « lutter » contre les infidèles –juifs ou chrétiens- mais en se faisant la main au départ sur les musulmans qui sont sur leur chemin. Deux tiers des morts en Syrie/Irak, soit presque 200.000, sont des musulmans (une partie kurdes ou yazidis) tués par l'Etat Islamique (le DAESH comme dit M. Fabius pour occulter le mot "islam") ou ses multiples filiales agissant sur place.

Bon, c’est entendu, il s’agit de déséquilibrés psychiatriques qui se sont « auto-radicalisés ». Cela s’est passé comment ? Un beau jour, le quidam s’est dit « je vais me radicaliser ». A-t-il décidé de joindre les écolos et lutter contre l’échauffement de la planète, y compris par des moyens violents ? A-t-il décidé de joindre Brigitte Bardot et lutter, y compris par des moyens violents, contre le traitement « inhumain » (?) réservé à certains animaux ? A-t-il décidé de joindre le FAO (Food and Agriculture Organisation) de l’ONU et de lutter, y compris par des moyens violents, contre la faim dans le monde ? Vous n’y êtes pas. Il a décidé, en lisant le Coran (à l’endroit ou à l’envers ou en diagonale …) et en regardant à la télé les belles images de la destruction de monuments anciens ou de villes entières en Syrie/Irak, de rêver de tuer des infidèles et surtout d’indiquer comme raison « les enfants morts en Palestine ou en Tchétchénie … » Mais puisque la Syrie ou l’Irak c’est loin et qu’il faut commencer quelque part … Joué-les-Tours, Dijon, Nantes. Mais tenez compte de ce que nous disent nos gouvernants : pas d’amalgame !

Et la majorité musulmane silencieuse ne dit rien car elle sait que le gouvernement essayera par tous moyens d’apaiser, éventuellement, procéder comme en Russie du temps de M. Brejnev quand les dissidents (même s’ils ne faisaient pas d’attentats …) étaient considérés comme déséquilibrés et traités par des moyens psychiatriques. Et en France, si cela ne suffit pas, on invite M. Ramadan (RTL- J-P. Bourdin) qui insiste sur le fait que le tueur de gosses et de militaires de Toulouse « est un produit de la France » et pour enfoncer le clou, il souligne que les malheurs du pays viennent du fait que « la laïcité est en train de devenir une religion » … Cette même majorité silencieuse qui a fait l’élection de FH sait que le même parti aura besoin d’elle tout au long de l’année 2015 (départementales, régionales) et, surtout, en 2017. Naturellement, nos gouvernants savent cela aussi et en tiennent le grand compte.

Une fois le texte fini je vais faire des démarches pour que le SAAAAR soit clairement noté dans le Vidal … J !

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 15:27

Le premier qui dit la vérité, il doit être sacrifié

D'abord on le tue, puis on s'habitue

On lui coupe la langue, on le dit fou à lier

Après sans problème, parle le deuxième

Guy Béart, mars 1968

90% de la presse, écrite, parlée et TV a enfourché un nouveau cheval : Zemmour. Au diable les 250.000 morts en Syrie, au diable les « exploits » de l’Etat Islamique (que la France appelle DAESH pour occulter la « soumission » - je veux dire l’islam) qui décapite et tue (150 femmes et filles qui ont refusé d’être « mariés » à des djihadistes), au diable Boko Haram qui après avoir enlevé 250 filles pubères pour les vendre sur les marchés à 100 $ pièce (vous vous souvenez « les protestations » …), au diable les talibans qui viennent d’assassiner plus d’une centaine d’écoliers à Peshawar, au diable ….

La France, ses « cogneurs » habituels ont trouvé un exutoire : lyncher médiatiquement Eric Zemmour, coupable d’avoir donné une interview à un journal italien. Mal traduits (première apparition - le blog de M. Melenchon), ses propos (démentis ensuite par le journaliste qui a fait l’interview) portaient à croire qu’ils prônait l’expulsion de France de cinq millions de musulmans.

Il n’est pas allé jusque-là mais, peut-être est-il utile de rappeler les propos du Général (1958) : « C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France… Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? … Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? … Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

Pourquoi s’en prennent-ils à Zemmour ? Son dernier livre (Le Suicide Français) qui vient de passer (semble-t-il) la barre de 500.000 exemplaires vendus (!) essaye d’expliquer d’une manière rationnelle les raisons majeures du déclin (impossible à contester) du pays constitué par les rois de France pendant plus de 1.200 ans (de Clovis à la Révolution …). Ses arguments, rationnels, se réfèrent à l’économie, à la culture, au modèle de civilisation, à l’enseignement, à la société nommée « modèle français » et, tout naturellement, à la composition ethnique.

Avant même que le bouquin soit disponible dans les librairies, les journaleux qui ont eu accès aux « bonnes feuilles » se sont rués sur le contenu de 7 (sept) pages, le livre faisant 540 … Quand j’ai remarqué cela, un professeur universitaire, grand économiste, m’a répliqué « je n’ai pas lu le livre mais …. ce qu’il dit sur Vichy est inadmissible » …Une explication sui generis de l’attitude de Vichy concernant les juifs de France (les « israélites ») et ceux venant de l’étranger (« les pouilleux » fuyant l’Europe Centrale). Bien sûr il y a eu plus de 80.000 juifs envoyés par Vichy (avec l’aide de la Police Française et le concours de la SNCF) vers les camps de la mort (Après plus de cinq années de recherches, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation arrive au nombre de 86.048 déportés partis de France en raison des mesures de répression prises par l’occupant nazi et le régime de Vichy.). Mais j’ai connu, moi, un « juif d’honneur » (par décret du Maréchal) qui, pendant la guerre, occupait le poste d’ingénieur en chef des constructions navales à la Préfecture de Toulon (ingénieur général du génie maritime depuis 1947). Cela ne justifie pas le soi-disant « non lieu » qu’Eric Zemmour accorde à Vichy (selon ses détracteurs) mais, le fait que l’auteur de ces lignes ait connu un tel cas laisse penser que sa thèse « Vichy a défendu les israélites mais pas les juifs étrangers » mérite, en tout état de cause autre chose que des quolibets de perroquets.

Mais revenons à son livre. J’essayerai d’apporter quelques lumières sur deux aspects de ce qu’il considère comme causes majeures du déclin de la France et de l’impossibilité de leur correction (d’où « le suicide » …).

La société. Depuis la crise de 1929 et, surtout après le Front Populaire », la France vit sous une vulgate dominante : socialiste dans son contenu, nationale dans sa forme. Ceci a façonné le pays, le peuple, et a conditionné sa marche vers sa situation d’aujourd’hui. Autant dire que s’il y a déclin (ou décadence) ce qui se trouve à l’origine c’est la conception socialiste (ou néo-marxiste) qui à réussi à imposer « l’état providence » tout en essayant de s’affranchir des contraintes de l’économie de marché. Je reprends, in extenso (en remplaçant « marxiste » par « socialiste »), ce que Curzio Malaparte écrivait dans son « Bal au Kremlin » (1947) : Ce qui frappe surtout dans une société socialiste, pas simplement organisée suivant un mode socialiste telle l’Allemagne d’Hitler, mais proprement inspirée par une morale socialiste, c'est le fatalisme. Que le matérialisme historique finisse par aboutir au fatalisme, voilà qui est bien singulier. Mais le fait est que le socialisme porte l’individu non pas au sentiment collectif mais au fatalisme le plus absolu, à la sujétion la plus complète à la fatalité. Et c'est là le signe, soulignons-le, d’une société en décadence. … C’est dans la décadence de la société socialiste en Europe qu’il faut voir les motifs de la décadence de l’Europe » La « morale socialiste » se résume « donner à tous, tout, tout de suite ». Et l’individu, devenu fataliste, attend tout de l’Etat … Qui peut contester que cela a primé en France ? Les « trente glorieuses » avec leur contribution matérielle exceptionnelle (venant après une guerre …) ont masqué, pour un temps, l’incapacité réelle du pays d’offrir aux « démunis » ce qu’ils ne créaient pas eux-mêmes par leur labeur. Ensuite … « il faut prendre l’argent là où il est » (chez les riches …) a constitué l’alpha et l’oméga des politiques de gauche (et de droite) pendant plus de 40 ans. Mais … les œufs de la poule d’or ne suffisent plus à rassasier tous ceux qui les obtenaient et … un déclin économique est la conséquence immédiate. Car, par une spirale descendante (vicieuse …) aides, frais de fonctionnement, dépenses inconsidérées, etc., empêchent d’investir, de créer, de développer ce qui, à leur tour conduit à des dépenses …. Sur fond, aggravant, de « mondialisation », c’est-à-dire de l’arrivée sur le marché mondial de centaines de millions de travailleurs se contentant d’une fraction des revenus de ceux qui travaillent en Europe (et en France, naturellement). Tant et si bien que la France actuelle, avec une croissance quasi-nulle depuis des années, se traînant comme un mort vivant, est vilipendée de plus en plus et considérée être « l’homme malade de l’Europe ». Vous voulez quelques données ?

La France fait figure d'exception en Europe, avec un recul de 77 % des investissements étrangers en 2013 vs 2012. Une tendance inquiétante, car en 2013, ont été annoncées 263 fermetures de sites industriels. Pire : les créations d'usines se font également trop rares : 124 seulement en 2013 (– 28 %), le plus faible niveau depuis 2009. Mais … on a élu un président qui, en 2012, clamait « Pour maîtriser et diminuer l'endettement de la France, que la droite a doublé en dix ans, je ramènerai les finances publiques à l'équilibre, en respectant l'engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013 » Si cela eut été, on n’aurait pas vu la dette du pays prospérer … La conséquence : 4,8% de déficit évalué pour 2014 et … 3% promis pour 2017 … Mais entre mi-2012 et 2015 presque 15 points d’augmentation de la dette vs PIB… Car le PIB n’a, pratiquement pas augmenté tandis que les dépenses n’ont pas été réduites. Et le surcroît de prélèvements (impôts divers) soit plus de 30 milliards jusqu’ici n’ont pas suffi pour réduire la dette : fin 2011 env. 1.700 Milliards €, fin 2014 elle est d’environ 2.050 MM€ :

Pour Zemmour !

Ce qui a fait, aussi, augmenter la dette par habitant de plus de 20% entre 2011 et 2014 :

Pour Zemmour !

Et la France se trouve actuellement dans la conclusion de Mme Thatcher (je paraphrase) « la maladie traditionnelle du socialisme – épuiser l’argent des autres » Car entre temps, on a détruit l’appareil industriel français (seul créateur de richesses) et augmenté le nombre de fonctionnaires jusqu’à ce qu’ils représentent environ 25% de tous ceux qui travaillent France (un économiste averti m’explique, sans rire, que dans les pays du Nord de l’Europe il y a plus de fonctionnaires, donc, ce n’est pas un mal en soi …) et on veut vivre avec presque 5 millions de chômeurs (toutes catégories confondues). Le constat d’Eric Zemmour ? Le suicide … J’apporte ce qui précède à ses explications -fondées, mais différentes, donc discutables- mais qui méritent autres choses que des injures.

L’immigration. Commençons par rappeler (il le faut, car autrement on est tout de suite considéré comme « islamophobe » et traité par la guillotine en Place de Grève … devant chez Mme Hidalgo … une socialiste …) que l’intégration (l’assimilation) individuelle de personnes de la « diversité » n’a rien à voir avec le problème des masses incapables (pour des raisons religieuses, culturelles, ou autres) de s’intégrer et encore moins de s’assimiler. Et qu’un Houphouët Boigny, un Felix Eboué, un Léopold Senghor ou un Gaston Monnerville soient arrivés au pinacle de la République en vertu de leurs mérites et de feu « l’ascenseur social » ne change rien. Non, il s’agit de toute autre chose.

Le nœud gordien (quand il s’agit de l’ajout de populations nombreuses exogènes au nucléé blanc, judéo-chrétien, de ce qui était « la fille ainée de l’Eglise ») est constitué par (voir Huntington – Le choc des civilisations)  deux constats irréconciliables. "Ce qui fait problème pour l’Occident n’est pas le fondamentalisme islamique. C'est l'Islam lui-même, une civilisation différente dont les gens sont convaincus de la supériorité de leur culture et sont obsédés par l'infériorité de leur puissance. D’un autre côté, l’Occident, une civilisation différente dont les gens sont convaincus de l'universalité de leur culture et croient à sa supériorité, ce qui leur impose l'obligation d'étendre cette culture à travers le monde" Ce « nœud gordien », ce « choc des civilisations », a beau ne pas être accepté par les prêcheurs du « vivre ensemble, acceptons la diversité, toutes les cultures se valent » et autres vœux pieux, il est là et surtout en France, pays dont les traditions sont tellement fortes, pays qui à partir de l’invasion de la Gaulle a « absorbé » tous les barbares en les transformant en « excellents français » (Maurice Chevallier-1937). Mais qui se trouve maintenant devant une mission impossible : intégrer l’islam.

On peut tout dire (et Eric Zemmour le fait), on peut tout contredire (et les bien pensants qui vous disent que « la diversité est une chance pour la France, le font), toujours est-il que de 150.000 personnes du Maghreb en 1950 la "diversité" représente aujourd’hui entre 5 et 8 millions d’habitants (faire des statistiques ethniques est interdit car … la République est une et indivisible …). Et, puisque l’on ne s’est pas arrêté quand Michel Rocard a dit que « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », eh bien, on continue à accepter (légalement) plus de 250.000 immigrés tous les ans. « Après un creux, on assiste à une hausse tendancielle de l'immigration vers la France depuis quelques années. Si l'on retire toutefois les ressortissants de l'Espace économique européen et la Suisse, l'immigration permanente a augmenté de 6 % pour atteindre 163 000 entrées en 2012, au plus haut depuis 2006. Cette augmentation est liée en grande partie au regroupement familial (+ 7 %). En 2012, la plupart des ressortissants de pays tiers admis en France venaient d'Afrique (61 %), d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. » (Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations de l’OCDE). « Toutefois, en comparaison internationale, une faible proportion des immigrés est en emploi, et cette part est très en deçà de celle observée chez les natifs", déplore l'OCDE. Près de 16 % de la population active née à l'étranger était au chômage en 2012-2013, soit sept points de plus que parmi la population née en France »

Des études (Université de Lyon) montrent depuis longtemps que « la diversité » est consommatrice de PIB (elle y contribue moins que ce qu’elle consomme). De plus, par incapacité (manque de volonté) de s’assimiler elle conduit à la création de sous-catégories de populations (« les cités », « les djeunes », etc.,) qui ne font que reproduire, de génération en génération, les mêmes modes de vie, de raisonnement, d’attachement à des valeurs, que leurs ancêtres ont connu au « bled » ou dans les villages africains. Plus la télé, surtout Al Jazeera. Et, nonobstant les incantations des uns ou les  "vérités " des autres (… j'en connais qui se sont bien intégrés …) on constate en France que la deuxième (et la troisième) génération est bien moins laïque que leur parents ou grands-parents. Vous parlez d’une assimilation … Mais on vous dira que « c’est une chance pour la France » car ils payeront les retraites des souchiens après 2050 … Et on vous donnera comme exemple le décret de M. Obama de régulariser plus de 5 Millions d’immigrés illégaux aux Etats Unis.

Pour Zemmour !

 

Quelle galéjade … Quand on sait que 25% des naissances actuelles sont d’origine « immigration », si l’on approxime le nombre de femmes de la  "diversité" en âge de procréer et le taux de fécondité connu actuellement, ont peut démontrer que ces populations doublent tous les 8/9 ans et qu’entre 2040 et 2050 elles représenteront, peu ou prou, de 40 à 50 % du nombre total d’habitants de la France. Et qui peut croire que (a) elles (ou  "les minorités agissantes") ne demanderont pas l’instauration de la charia (sur toute ou partie du territoire national) ou que (b) l’âge moyen des populations en cause ajouté à leur manque de qualification endémique (merci l’Education Nationale …) seront de nature à inverser leur contribution au PIB, en la rendant positive ? Mais, bonnes gens, dormez tranquilles, le gouvernement socialiste (à la suite de tous les autres) va réellement faire de la « diversité » une chance pour la France : 13 autorités différentes s’en occupent (combien de fonctionnaires ?) et l’algorithme de décision est d’une clarté aveuglante (voir « La Grande Nation, pour une société inclusive » rapport soumis au gouvernement en 2013). Qui, dans un langage choisi explique : « Résumons : l’intégration mène des populations mal définies sur un parcours incertain pour rejoindre on ne sait quoi–et elle entend répondre ainsi à des difficultés sociales nées d’une origine étrangère réelle ou supposée. On comprend que le terme hérisse ceux censés en bénéficier, et ait suscité la fuite et l’évitement chez les politiques censés l’impulser, pris entre le marteau des anathèmes néo vichyste set l’enclume des fonctionnaires de la résistance sans péril. Inversons d’emblée la tendance. Posons comme principe que toute rénovation urbaine doit commencer par célébrer les habitants : leur passé, leur itinéraire, leur histoire. Si on ne peut garder les murs et les lieux, que du moins on en construise la mémoire. À la fin, tous les gouvernements sans aucune exception, de droite comme de gauche, finissent par leur donner des papiers » Vous avez compris ? Non ?

Pour Zemmour !
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 20:31

Comment ne pas aimer François Hollande ? Il a démontré, d’une manière magistrale, en moins de trois ans que l’on ne peut pas mentir sur tout, à tout le monde, tout le temps ! Rien que pour cela il restera dans les annales de la présidence de la République Française.

Allons-y pour l’anaphore …

Moi, j’aime FH car il a réussi à montrer que les promesses inconsidérées ne durent que le temps des roses …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré, comme tout  ce que l’on sait de l’économie de marché, que la courbe du chômage ne peut pas être inversée par les incantations de chamans divers et qu’ainsi plus personne ne croira ce genre de fariboles …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré mieux que quiconque que l’état providence (« le modèle français ») n’était plus en mesure de faire vivre plus de 5 millions de fonctionnaires, de continuer d’accueillir une part de « toute la misère du monde » sans que les « souchiens » ne se mettent pas à regimber …

 

Moi, j’aime FH car avec sa « caisse à outils » (vous vous souvenez ?) et son projet « simplification » ou son « pacte de responsabilité » il a fait comprendre que rien n’est en réalité possible si on n’accepte pas l’économie de marché ; et il a fait œuvre utile pour démontrer que ce qu’il proposait n’est que de la bouillie pour les chats – regardez un calcul simple :

  • avec des tambours et des trompettes on a annoncé « un cadeau » aux entreprises de  40 milliards € de réduction de charges sociales (sur trois ans … soit 13 milliards/an à partir de 2015) ;
  • il y a en France, peu ou prou 25.000.000 de salariés et le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d'un salarié français, du secteur privé ou public est de 2130 euros nets, ou 2830 euros bruts ;
  • le total annuel des salaires versés en France est, donc, peu ou prou, de 25.000.000 x 2830 x 12 =  = 850 milliards € ; la réduction de charges sociales est donc de 13/850 = 1,56 % ;
  • un salarié moyen coutant 34.000 €/an, la réduction serait de 532 € annuellement ce qui voudrait dire que pour, environ, chaque 60 salariés on pourrait embaucher un nouveau … ce qui pour le pays entier ne compenserait même pas la "destruction" des emplois ...
  • et pour cette réduction fantastique, destiné à rendre compétitive l’industrie de France, il a demandé comme contrepartie que les entreprises embauchent ... pour ne plus être compétitives et en absence de commandes/contrats/croissance …

 

Moi, j’aime FH car il a démontré à ceux qui l’ont élu -les fonctionnaires, l’intelligentsia de gauche (il n’y a d’ailleurs pas une de droite …), les bobos de gauche habitant les beaux quartiers de Paris ou ses banlieues chic, la « diversité », et d’autres- que les promesses faites n’engagent que ceux qui les reçoivent : les fonctionnaires qui doivent se serrer la ceinture, l’intelligentsia de gauche qui se trouve maintenant approuver ses actions militaires (néocolonialistes ?), les bobos de gauche qui croyaient que les hausses d’impôts étaient réservés à Mme Bettencourt ou  Messieurs Pineau ou Arnault, la « diversité » qui a reçu « dans les dents » le mariage pour tous et la théorie du genre …

 

Moi, j’aime FH car tout en assurant les juifs de France de son indéfectible amitié, il a laissé les actes antisémites se multiplier (25 fois plus que des actes « antimusulmans » en 2013, voir le graphique) et a démontré que « l’apaisement » de la « diversité d’origine musulmane » en promettant la « reconnaissance de l’état palestinien » (discours de  E. Guigou à l’Assemblée Nationale ») ne servait à rien ….

 

Moi j'aime François Hollande ...

Moi, j’aime FH car il a réussi en deux ans, proportionnellement, à augmenter la dette de la France autant que pendant la présidence précédente tout en promettant le contraire et montrer ainsi soit son incompétence soit sa mauvaise foi …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche la quasi-totalité des régions de la métropole et réduire, ainsi les prébendes des caciques socialistes vivant autour d’elles …

 

Moi, j’aime FH car il a réussi à faire perdre à la gauche le Sénat et constituer ainsi un pôle de résistance à l’aventurisme juridique et/ou constitutionnel …

 

Moi, j’aime FH car il est en train de transformer le parti socialiste (cette réminiscence d’un passé glorieux commencé par la séparation d’avec les communistes en 1921 …) en quasi-secte qui reviendra après les prochaines élections législatives laminé et réduit à autant de députés que ceux du FN (ou peut-être un peu plus nombreux …) …

 

Moi, j’aime FH car il a montré que s’entourant de gurus de gauche [un qui veut tricoter des marinières en France (Montebourg), l’autre qui décore Bob Dylan de la Légion d’Honneur tandis qu’un Juge d’Instruction instruit sa mise en accusation pour « incitation à la haine raciale » (Filippetti) et un troisième qui a voulu changer les temps scolaires (Hamon)] il n’a fait que céder à l’usage socialiste de « mettre tout le monde ensemble » ce qui n’est pas la panacée pour réussir …

 

Moi, j’aime FH car en confiant un ministère  à une illuminée écologiste, le peuple a clairement compris que la « transformation énergétique »  soit, dans l’esprit de Mme Duflot détruire un des plus beaux (et plus efficaces) fleurons de la France (les centrales nucléaires), n’était qu’une billevesée d’idéologues incompétents …

 

Moi, j’aime FH car il a montré à tout le monde la face hideuse d’un comportement « privé » inadmissible couplé à un mépris des femmes à nul autre égal ce qui pourra contribuer à l’éducation des jeunes français …

 

Moi, j’aime FH car en faisant disparaître quatre ministres (Cahuzac, Thevenoud, Benguigui, Arif - tous pour des raisons touchant à l’argent et à la manière de se le procurer …)  et deux conseillers du premier cercle (pour pire encore) il a avoué son incapacité de choisir son entourage immédiat ce qui servira comme exemple à tout successeur …

 

Moi, j’aime FH car par tout ce qu’il a fait jusqu’ici il servira d’exemple à ses successeurs de ne pas faire …

 

Certes, comme vient de dire Claude Allègre, « il a mis la France par terre » (Nice Matin, décembre 2014). Je ne l’aime pas pour cela car après la période « Brejnev » de François Mitterrand et de Jacques Chirac, soit en tout 26 ans de stagnation et de déclin de ce pays, après la crise majeure (sans équivalence depuis celle de 1929 …) que la gouvernance de N. Sarkozy a traversé avec les succès et les échecs connus, en se faisant élire en 2012 il a menti effrontément au peuple. Au lieu de dire « Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur » - Churchill (moins le sang ...)… il a promis un avenir radieux car la crise n’existait que dans l’esprit des riches qui allaient être mis à contribution. Car il n’aimait pas les riches (ceux dont le revenu mensuel dépassait 4.000 € … le sien étant d’environ 30.000 …). Et je ne l’aime pas parce qu’il s’est fait élire uniquement par « anti-sarkozisme »

 

Regardez ce qu’un observateur averti écrivait déjà en 2007 : « L'hyperactivité de Nicolas Sarkozy, sa volonté de ne jamais reculer devant un obstacle ont fini par susciter une certaine inquiétude, qui a rendu possible un processus de diabolisation sans limites. A recenser tous les reproches qui lui sont adressés, on ne peut qu'être étonné de voir tant de défauts réunis en un seul homme. ………………………….. Il n'a pas fallu moins de douze pages au directeur de Marianne (14 avril) pour recenser ses innombrables perversions. Il dénonce «sa proximité avec la droite néo-franquiste espagnole» et voit dans les critiques que Nicolas Sarkozy émet contre ses concurrents «des relents de propagande stalinienne des années 50 et de rhétorique fascisante d'avant-guerre». Finalement, Jean-François Kahn conclut que «cet homme, quelque part, est fou…………. Sans forcément partager toutes les positions du candidat de l'UMP, on peut néanmoins souhaiter qu'avant de voter les Français sachent s'abstraire de ce déferlement de haine pour s'interroger plus sereinement sur les projets et les comportements des uns et des autres. Il serait pour le moins fâcheux que la diabolisation serve de substitut à un débat esquivé, et que la lepénisation des esprits franchisse ainsi une nouvelle étape décisive. (Peut-on sauver la gauche ? A. Grjebine, Libé août 2007).

 

Et je n’aime pas FH car avec ses caisses de résonances, constituées par toute la presse bien pensante, écrite ou parlée, radio ou TV, il ne fait que vouloir répandre, à répétition ce que l’on dit du mal de N.Sarkozy pour le cas où il se présenterait à l’élection présidentielle de 2017.

 

 

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 11:03

 

Les journaux nous apprennent qu’après la Suède qui a reconnu « l’état palestinien » les parlements de certains pays européens (y compris celui de la France) se préparent à demander de faire de même à leurs gouvernements à faire de même.

En droit international, un État souverain est vu comme délimité par des frontières territoriales établies, à l'intérieur desquelles ses lois s'appliquent à une population permanente, et constitué d’institutions par lesquelles il exerce une autorité et un pouvoir effectif. La légitimité de cette autorité devant en principe reposer – au moins pour les États se disant démocratiques– sur la souveraineté du peuple ou de la nation. (Wikipedia).

Pas la peine de démontrer que « la Palestine » de M. Abbas ne remplit aucun des critères évoqués. A commencer par le premier (frontières territoriales établies) car nonobstant les tentatives multiples et diverses de considérer les lignes de cessez-le-feu de 1967 comme frontières, il y a au plan international un « os » : la résolution 242 du Conseil de Sécurité de 1967 (après la guerre de six jours), toujours valide, qui parle de « frontières sures et reconnues » pour Israël qui doivent être définies par négociation entre les belligérants. Deux choses se sont opposées depuis, au départ les « trois NON » de Khartoum (non à la négociation, non à la reconnaissance et non à la paix) et ensuite (après une annexion avortée) la sortie de la Jordanie du périmètre de négociation pour laisser la place au « peuple palestinien » que d’aucuns considèrent comme inventé de toutes pièces vu que leur propres dirigeants ont dit clairement que le jour même où ils auront un état ils le fusionneront avec la Jordanie.

Mais, on ne sait que trop bien que le débat ne se place pas sur un plan juridique. Il s’agit de toute autre chose et les tombereaux d’accusations (génocide, oppression, apartheid, etc.,) qui se déversent sur Israël sont là pour le démontrer. Et l’Europe semble vouloir tenir le pompon.

L’Europe ? Elle est en train de devenir « Judenrein ». Ce que l’Allemagne nazie n’a pas réussi avec ses fours crématoires (un détail …) l’alliance « gauche – islamo/fasciste » est en train de l’obtenir des gouvernants actuels de la plus grande partie des pays de l’Europe de l’Ouest. Deux axes d’action de ces forces contribuent (contribueront probablement) à arriver au résultat espéré.

Tout d’abord délégitimer -jusqu’à nier son droit d’exister- Israël. Avec un sens de la prémonition remarquable Vladimir Jankélévitch écrivait déjà en 1957 (propos repris en 1986 par « L’histoire de l’antisémitisme » de Léon Polyakov) : «L’antisionisme, est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission, et même le droit, et même le devoir d'être antisémite au nom de la démocratie !L'antisionisme est l'antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est permis d'être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. II ne serait plus nécessaire de les plaindre ; ils auraient mérité leur sort… » Dernier exemple en date : la guerre à Gaza quand la presse bien pensante reprenait (de temps en temps avec de guillemets …) les accusations de « crime contre l’humanité », « massacres », « génocide » tandis que le clown turc, je veux dire Tayip Erdogan, éructait « Israël a démontré que sa barbarie dépassait même celle de Hitler ». Et la semaine dernière, l’ayatollah en chef publiait un twitter appelant en neuf points à la destruction d’Israël.

Pendant ce temps … 250.000 morts en Syrie. Et une enquête d’opinion constatait que 91%, soit plus de neuf dixièmes, des sondés préféreraient(?!) à être tués par les forces israéliennes que par les troupes syriennes loyalistes, l'explication la plus courante de la préférence étant qu'Israël était moins susceptible d'utiliser des armes chimiques ou d’exécuter sommairement tous les hommes en âge de combattre dans une zone donnée. Et parce qu’ils étaient certains que leurs filles et leurs femmes n’allaient pas être violées par les soldats israéliens … La même enquête concluait par « l’endroit le plus sûr pour le arabes au Proche Orient est actuellement en Israël » …

Mais … Israël continue sa marche en avant. Au départ, quand les juifs ont commencé à revenir dans la patrie de leurs ancêtres ils ont trouvé un territoire désertique et/ou marécageux et des arabes nomades avec leurs troupeaux de moutons. Regardez Israël aujourd’hui pour comprendre que, bien qu’inconfortable, bien que devoir supporter des guerres à répétition, bien que les conquêtes territoriales y relatives ou autres n’ont jamais été pérennes, Israël est devenu non seulement membre de l’OCDE mais un des premiers pays au monde pour ses contributions scientifiques, technologiques ou cybernétiques. 99ème pays au monde par sa population, occupant 0,5% des territoires musulmans du Proche Orient, ce pays dispose d’un revenu PNB/capita égal à celui du Japon (36.000 $ - 25% seulement de moins que celui de la France …) tout en supportant une dépense de 6% de son PNB pour sa défense.

C’est ce pays qui est la cible de la gauche islamo/fasciste et des ses complices, entre autres européens, déclarés ou pas, se présentant souvent comme des « amis » d’Israël … et dont la motivation profonde –deuxième axe d’action- est l’antisémitisme régénéré par la présence de 10% de musulmans dans la population de l’Europe de l’Ouest. Car l’Europe, après avoir fait partir en fumée 6 millions de juifs et en émigration vers Israël, Amérique et autres pays encore quelques millions, a importé des populations incapables de s’assimiler (ou même de s’intégrer) ce qui a pris l’allure d’un suicide économique et culturel dont la marche en avant est irrépressible. Car la plupart des immigrants n’ont pas voulu s’adapter à la culture dominante des pays hôtes. Quant aux discours de ceux qui soulignent que des migrations ont eu lieu depuis que le monde existe ... ils oublient que les musulmans et leurs descendants ne s'intègrent pas : en France, la 3-ème génération est moins intégrée (en tout cas, pas assimilée) que les primo-venants des années 70.

Et c’est en France que l’on observe le plus grand accroissement du sens de l’appartenance à l’islam quarante années après le commencement de « l’immigration de regroupement des familles » ….                                                  

Mais, la vulgate dominante en France est claire : « la diversité » c’est une chance. En oubliant que sa contribution au PIB du pays est largement inférieure à sa consommation et que les choses s’aggraveront avec le temps car la contribution aux naissances (selon les spécialistes) est d’environ 25% pour une population ne représentant (les chiffres varient) que 8 à 10% du total. Et bien entendu, on occulte que depuis 2008 environ 60 à 70% de la population carcérale est d’origine (d’obédience ?) musulmane : "Sur un continent où la présence des immigrés et de leurs enfants dans les systèmes carcéraux est généralement disproportionnée, les données françaises sont les plus flagrantes" (Le Monde -24.04.2008 – repris de Washington Post).

Comme on occulte (de moins en moins possible en Angleterre ou à Bruxelles ou à Malmö)  que la nouvelle menace islamo-fasciste a comme objectif d'introduire la charia - au moins dans les parties de l'Europe qui avaient été des terres musulmanes dans le passé, mais visant vraiment toute l'Europe et finalement le reste du monde. Cette nouvelle menace utilise une méthode de guerre qui est différente du passé car plus insidieuse. Pas de Charles Martel pour les arrêter à Poitiers, pas de bataille navale à Lépante, pas de Jan Sobieski pour les arrêter sous les murs de Vienne. Le terrorisme vient (est venu) et il commence à tirer sa force des nombreuses populations islamiques en Europe occidentale. Certes ils ne sont pas plus de quelques % pour supporter les intentions de Al Qaida ou de l’état islamique (que la France ne veut pas nommer autrement que DAESH pour occulter « islam » …) mais des % des plus de 40 millions (musulmans ou d'origine musulmane, total Europe) cela fait quand même plus d’un million. Et le dernier article d’exportation français c’est le "djihadiste" qui va décapiter des infidèles en Irak, en Syrie ou sur le territoire « conquis » par l’ISIS … A tout seigneur toute honneur … W. Churchill, 1899 (!) « Les musulmans en tant qu’individus, peuvent montrer de splendides qualités, mais l’influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. Aucune force aussi rétrograde n’existe dans le monde. Loin d’être moribond le mahométanisme est une foi militante et prosélyte et si le christianisme n'était pas entouré des bras forts de la science, science à laquelle il s'est vainement opposé, la civilisation de l’Europe moderne peut s’écrouler, comme s’est écroulée la civilisation de la Rome antique. »

Et Poutine (il est de rigueur de le vilipender actuellement …) de dire à la Douma déjà l’année dernière : « N’importe quelle minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie, pour travailler et manger en Russie, elle doit déjà parler le Russe, et doit respecter les lois Russes. Si elles préfèrent la loi de la Charia et vivre comme le font les musulmans alors nous leur conseillons de ne pas se rendre à ces lieux où la loi étatique est en vigueur. La Russie n’a pas besoin de minorités musulmanes. Les minorités ont besoin de la Russie. Et nous ne leur accorderons aucunes faveurs spéciales, ou ne changerons nos lois pour qu’elles reflètent leurs désirs, peu importe le volume de leurs cris contre la « discrimination ». Nous ne tolèrerons aucun manque de respect envers la culture Russe. Nous ferions mieux d’apprendre des suicides de l’Amérique, l’Angleterre, la Hollande et la France, si nous devons survivre en tant que Nation. Les musulmans prennent le contrôle de ces pays et ils n’obtiendront pas la Russie. Les coutumes et traditions russes ne sont pas compatibles avec le manque de culture ou les manières de vivre primitives de la loi de la Charia et des musulmans.»

Et le clown turc qui vient de déclarer, haut et fort, que « L’Amérique n’a pas été découverte en 1492 par Christophe Colomb mais en 1178 par des marins musulmans, soit trois siècles avant le navigateur génois. (Tayip Erdogan l’occasion d'un sommet des chefs musulmans des pays d'Amérique latine organisé par les autorités turques à Istanbul).

Bouclons la boucle. Quoi qu’on en dise, quelques soient les contorsions dialectiques des chancelleries européennes drapées dans leur prétention de « dire le droit » en condamnant (et en menaçant de condamner – voir dernières manœuvres de Bruxelles à l’origine desquelles se trouve toujours le même autrichien anti-Israël ou antisémite, c’est selon …) Israël pour tout et n’importe quoi, tout en lui reconnaissant, d’une manière hypocrite, « le droit de se défendre ». Mais … avec de la proportionnalité … Et on voit les prolégomènes  d’une nouvelle expulsion des juifs d’Europe tout en souhaitant, aussi, la disparition d’Israël. Angleterre ? 450.000 juifs en 1950, 240.000 aujourd’hui. Remplacés par 2.700.000 musulmans (2011 – ils étaient 1.500.000 dix ans plutôt – réfléchissez, bon sang … ). De 5 à 7 millions en France - ils étaient environ 150.000 en 1948 (M. Tribalat). En Europe les populations d’origine musulmane croissent dix fois plus vite que le reste des populations. Réfléchissez, bon sang.

Et Israël ? Tout brûle autour de ce pays – l’Irak, la Syrie, plus loin le Yémen, en Afrique le Soudan, le Mali … Tous les jours de la semaine Israël est condamné par le conseil des Droits de l’Homme de l’ONU pour ceci ou pour cela. Parmi les juges les représentants de états sans tâche que sont l’Arabie Saoudite, Les Emirates Arabs Unis, Cuba, Pakistan, République du Congo, Kuwait, Vietnam, Venezuela … tandis que les pays de l’Europe s’abstiennent courageusement. Et pour corser le tout, l’Amérique de BHO est prêt à l’envoyer « sous le bus » tant elle veut obtenir un accord avec l’Iran. C’est le moment choisi par le guide suprême pour lancer le twitter évoqué …

 

 

 

 

              

La France, l'Europe, Israël - l'islam
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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 14:35

 

 

 

A peine un mois après son élection – largement influencée par le « Sarkozy bashing » de droite (« il n’est pas vraiment français ») et de gauche (l’homme du grand capital pour les « sans dents », « inculte » et « bling-bling » pour l’intelligentsia qui se targue de ne pas l’être et surtout pour « l’anti-immigration/diversité » pour les descendants ou primo-venants de la diversité, incapables de s’intégrer pour être assimilés) la côte de popularité de notre président normal a entamé sa descente :


Popularite.jpg

Tant et si bien que les dernières études le créditent d’une côte de popularité de 10 et 15% et que plus de 75/80% les sondés n’en veulent plus de lui comme éventuel candidat pour un nouveau mandat.

 

La France vit maintenant deux cauchemars : voir FH rester président pendant encore deux ans et demi et/ou le voir se présenter pour faire en sorte que Marine ne soit pas élue …

 

Comment est-on arrivé là ? Je crois que l’on peut donner comme première explication le fait que l’on ne peut pas mentir sur tout, à tout le monde, tout le temps. Et, d’évidence, s’il y a quelque chose de permanent depuis l’élection de FH c’est bien le mensonge.

 

Il a menti dans sa vie privée. Je sais … la France a été tant et tant habituée à voir ses rois et son aristocratie prêcher le droit catholique le jour et remplir leurs lits de maîtresses diverses la  nuit, que les frasques de trois des derniers présidents (Valery, François et Jacques) ne l’ont pas affectée beaucoup. On se console en pensant que le caractère d’un bonhomme n’est pas le même dans ses affaires privées (où il peut tricher autant qu’il veut) et dans les affaires de l’état où il doit être un parangon de vertu. L’insoutenable légèreté de l’être …

 

Mais FH, pour ce qui est de sa vie privée, a menti à trois reprises : quand il a présenté sa candidature aux primaires socialistes quand il était toujours le « compagnon » de Ségolène Royal, au moment des élections quand il s’est affiché avec Mme Trierweiler et ensuite quand sa concubine l’attendait à l’Elysée pendant que lui, déguisé en « passager de scooter » allait passer la nuit avec une dernière conquête. Qu’à cela ne tienne, le bon peuple a fait semblant de ne rien voir et la gauche entière, des écolos au front de gauche, est tombée à bras raccourcis sur ceux qui osaient parler de la vie privée d’un bonhomme qui, néanmoins, peut « appuyer sur le bouton » nucléaire.

 

Il a menti, aussi, dans la vie publique : Pour maîtriser et diminuer l'endettement de la France, que la droite a doublé en dix ans, je ramènerai les finances publiques à l'équilibre, en respectant l'engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013. De mensonge en mensonge, le couperet de Bruxelles était sur le point de tomber il y a deux semaines et FH s’est décidé à annoncer un nouveau plan prévisionnel en reportant à 2017 ce qu'il avait promis pour 2013 :

Deficit-copie-1.jpg

 

Après avoir vilipendé la gestion du quinquennat Sarkozy (« 600 milliards de dette supplémentaire ») en oubliant qu’une crise sans égal depuis celle de 1929 à mis à mal l’économie française, il doit constater qu’à mi-chemin de son mandat, la dette est passée de 1.750 milliards € en 2012 à 2.025 milliards € quand j’écris cet article (env. 4.640 €/seconde …) ce qui -rien ne permettant de croire à une inversion de la courbe- conduira à constater une augmentation de 550 à 600 milliards € pendant son quinquennat : autant que pendant le mandat « Sarkozy » mais … sans la crise. Quand, pratiquement tous les pays de l’Union Européenne on fait mieux car sans crise come celle de 2008/2011.

 

Il a menti, aussi, dans la vie publique en essayant de convaincre le bas peuple de prendre « des vessies pour des lanternes » en promettant « l’inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année 2013 ». Regardez le graphique :

 

Chomage.jpgNon seulement il n’y a pas eu « inversion de la courbe mais … en deux ans et demi le nombre total des chômeurs est passé de 4,25 millions à 5,1 millions : 850.000 chômeurs de plus (soit en 27 mois plus de deux tiers du total de l’augmentation du nombre de chômeurs pendant les 5 années du mandat Sarkozy et de la crise connue). Et ce nonobstant les dizaines de milliers d’emplois fictifs (appelés « aidés » ou « d’avenir » ou autres ejusdem farinae …). Et quand on sait que la France ne peut stabiliser le chômage si elle ne dispose d’une croissance de son économie d’au moins 1,9% (productivité augmentant de 1,5% l’an, population active augmentant de 1% l’an - voir la loi d’Okun…) on ne risque pas de se tromper en disant qu’à la fin du mandat de FH la France ne sera pas loin de ou dépassera les 6,0 millions de chômeurs. FH ne le savait pas ? Son cabinet plein d’énarques distingués ne lui a rien dit ? Peu probable, il le savait, il a menti.

 

Il a menti, aussi, dans la vie publique en faisant croire que les « sacrifices » (payer plus d’impôts) seront réservés aux « plus riches ». Car la justice pour FH est essentielle. Le seuil de « riche » (souvenez-vous) était de 4.000 € (on n’a jamais su s’il parlait « revenu fiscal par foyer » ou « revenu du déclarant).

 

Cela a commencé avec la pantalonnade des « 75% ». Mais pour montrer qu’il est du côté des « sans dents » … il a exempté de la contribution à l’IRPP des millions de foyers. Comme par hasard, cette mesure (absurde, ignoble sur le plan civique car détruisant toute liaison entre le citoyen et la société qui lui fournit le « régalien ») avantage tous ceux dont l’essentiel des revenus vient des allocations diverses. N’essayez pas de vérifier si cela avantage « la diversité » par rapport aux « souschiens » Marine le fait pour vous … Et l’impôt sur le revenu est payé de la manière la plus imbécile possible (plus de deux tiers …) par « les classes moyennes » (regardez le graphique) soit celles qui créent les richesses du pays. Richesses qui sont ensuite dilapidées par la « justice sociale » mise en place par un gouvernement qui ne semble pas avoir compris le fonctionnement de l’économie de marché …

 

Impot.jpg

On pourrait continuer mais … l’on ne peut pas mentir sur tout, à tout le monde, tout le temps. Les 60 engagements de Hollande qui faisaient penser aux 110 mesures promises par François Mitterrand en 1981 procédaient d’une vulgate identique « prenons aux riches pour donner aux pauvres » …, des paris sur la croissance et des chiffres qui se vérifiaient totalement absurdes. Les questions, de vie ou de mort, pour la France d’aujourd’hui et celle de demain ont subi l’application du volapuk de gauche étant traduites dans des vœux pieux quant à une très hypothétique capacité de faire en sorte que « les boches payent » … La France de FH est figée dans une situation qu’elle ne comprend ni ne contrôle pas. Il ne faut pas s’étonner que cela fasse les délices de Marine qui est seule à proposer (elle aussi veut faire prendre des vessies pour des lanternes mais … une partie du peuple est prête à suivre …) des choses autant alléchantes qu’invraisemblables. Merci FH.

S’agitant comme un poisson dans un bocal, FH promet, de plus en plus souvent, des lendemains qui chanteront : « les résultats ne sont pas là mais … j’ai confiance dans mes prévisions » (sic !). Et il annonce, avec des trompettes et des tambours « le pacte de responsabilité » Il y a presque un an (janvier 2014) il a annoncé des baisses de charges (et le CICE – usine à gaz dont tous les robinets ne sont pas encore ouverts …) pour les entreprises pour les rendre compétitives car leur coût du travail est trop élevé pour tenir la concurrence. Et pour montrer (on croit rêver …) son incapacité à comprendre le fonctionnement de l’économie de marché il leur a demandé, en contre-partie, de « faire des embauches ». Ce qui reviendrait à les rendre non compétitives tant que leurs positions commerciales ne leur apportent pas du travail ou même après.

La question que je posais au début du texte était « comment est-on arrivé là ? » On avait été pourtant prévenu par ses camarades socialistes : « Le point faible de François Hollande c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en 30 ans de vie politique? » Ségolène Royal, Septembre 2011 ; « Quand on veut diriger la France, il faut dire ce que l'on va faire. On ne peut pas rester dans le flou. François Hollande a changé trois fois d'avis en trois jours». Martine Aubry, Octobre 2011 ; « Bernadette Chirac a laissé la Corrèze avec 50,9 millions d'€ de recettes. François Hollande, comme président du Conseil Général, a foutu en l'air le département avec 375 millions d'euros de déficit ; ce n'est pas un bon exemple pour la France » Un corrézien anonyme, 2012.

Mais mentir il sait. Dernière illustration la semaine dernière dans son émission sur TF1. Trois sujets : « la France est le premier pays pour l’accueil d’étudiants étrangers » - mensonge, il est quatrième (en n’insistons pas sur le fait que deux tiers ou trois quarts des étudiants viennent d’Afrique, pour des sciences humaines et … oublient d’y retourner) ; « la France est le pays le plus intéressant pour les investissements étrangers » mensonge, Allemagne, Espagne, Italie, Irlande, Belgique, Pays Bas, Luxembourg ont vu les investissements étrangers en 2013 par rapport à ceux de 2012 augmentés de 40% à plus de 400% (OUI, CE N’EST PAS UNE ERREUR – L’Allemagne) ; en France, 2013, les investissements étrangers se sont contractés de 77% ; « le nombre d’emplois aidés sera augmenté car ça ne coûte pas cher aux collectivités locales puisque c’est l’Etat qui paye » ce qui laisse sans voix le présentateur de l’émission qui ose lui dire « L’Etat ce sont les contribuables » Et naturellement, l’argent de l’état a comme origine les impôts de partout, y compris une partie de ceux levés par les collectivité locales …

François Hollande, à l’inverse de ce qu’il a promis (et ce pour quoi il a été élu) « Moi Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire » a commencé par mentir, même à ceux qui lui ont donné la victoire : « la diversité » à laquelle il a « balancé » « le mariage pour tous » (en suscitant l’opprobre de ceux qui se sentent proches de l’islam), une partie des « classes moyennes » (bobos des villes et des banlieues chic qui croyaient que seulement les réellement riches allaient être mis à contribution), les écolos qui ont cru ses promesses concernant l’arrêt du nucléaire et les « sans dents » qui croyaient (avec MM. Mélenchon et le postier) que le socialisme était en marche. Alors ne plus avoir que la confiance de 10 à15% du peuple français, quoi de plus normal.

Et la France dans tout cela ? La France est aujourd’hui (quel drame …) l’homme malade de l’Europe, celui par lequel l’impossible pourrait arriver. Regardons ce qu’écrit Hans-Werner Sinn (président du « think tank » IFO, conseil écouté du gouvernement allemand) :

« Si les décideurs français échouent à mettre en œuvre les réformes dites « de l'offre » nécessaires et vitales pour stimuler la croissance, ceci pourrait être le dernier clou dans le cercueil de l'euro. … il est essentiel que la France diminue son secteur public pléthorique, qui représente actuellement 55% du produit intérieur brut (PIB), d’au moins 10%. Si la France continue comme aujourd’hui et ne veut pas réduire son secteur publique ni de passer par l'austérité, mais plutôt chercher des solutions keynésiennes, elle va menacer la stabilité de l'Euro-système. Les taux des emprunts à l'heure actuelle nous permettent une relance keynésienne de la demande, qui pendant un an ou deux  peut aider, mais cela reporte simplement les réformes nécessaires et  cela aggrave la situation à long terme. C’est comme si quand vous êtes malade et vous avez besoin de chirurgie vous prenez des médicaments pour atténuer la douleur…. De très nombreux travailleurs qui ont quitté le secteur de la fabrication compétitive de la France travaillent aujourd'hui pour l'Etat. L'industrie française est en train de mourir depuis des décennies. La part du secteur manufacturier dans le PIB est seulement de 9 %, moins de la moitié de cette part en l'Allemagne. La France pourrait  mettre  l'avenir  de la monnaie unique en risque pendant que la crise ukrainienne menace de déclencher une "une récession de trois trimestres" dans certaines parties de l’Union Européenne »

 

Requiem pour une France moribonde. Mais … que tous ceux qui sont « protégés » par l’Etat, fonctionnaires ou retraités de la fonction publique, bénéficiaires de régimes spéciaux et/ou d’allocations multiples et exemptés d’impôt, que tous ceux qui ont choisi François Hollande se rassurent, la France ne peut pas être mise en faillite. Certes, elle peut être obligée (comme on a voulu le faire pour la Grèce à un moment donné) de quitter l’euro. Qu’à cela ne tienne … nous avons Marine !

 

On a tout prévu, c’est nous les meilleurs …

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 20:46

 

L'évêque Bedford (Louis Jouvet), accusé d’avoir tué Mme Molyneux, oubliant qu'il s’est déguisé en Écossais, dit au commissaire venu pour l’arrêter: « Si vous ne me respectez pas comme homme, respectez au moins le costume que je porte ... » (Drôle de drame, Marcel Carné, 1937).

 

Impossible de ne pas faire la liaison avec la dernière déclaration de « moi, président » à Newport, Pays de Galles, le 5 septembre. Participant au sommet de l’OTAN pour déterminer une position commune face à « l’état islamique » notre président -et avec lui la France … a eu à répondre, en conférence de presse, premièrement, aux questions concernant le livre de son ancienne concubine, qui avait mal digéré la façon dont elle a été répudiée. Et qu’a-t-il dit ?

 

« La fonction présidentielle doit être respectée » Cela correspondait bien à une phrase de son anaphore « moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire » Il faut reconnaître que cela rappelait bien, aussi, l’évêque Bedford… quand il a été photographié déguisé en motard aux petites heures du matin devant le domicile de sa deuxième concubine. Mais … on est en France, que diable, on ne va pas s’occuper de la vie privée de nos dirigeants ! Bon, laissons cela de côté, et regardons ce que « moi, président » a fait pour sortir la France des ornières auxquelles plus de quarante années de gestion socialiste ou socialisante (« le modèle social français ») l’ont condamnée à s’endetter tous le jours de la semaine pour financer un déclin à nul autre pareil depuis que les rois de France ont réussi à réunir tous les morceaux qui ont constitué le royaume.

 

Parmi les 60 engagements solennels de FH deux me paraissent plus importants que tous les autres car ils conditionnent, d’une certaine manière, la capacité du pays d’agir de manière indépendante dans le magma imposé par la « mondialisation ». Les graphiques montrent que cette capacité a été écornée par l’incapacité de la politique de « moi, président » de sortir le pays des ornières passées.

 

Pour maîtriser et diminuer l'endettement de la France, que la droite a doublé en dix ans, je ramènerai les finances publiques à l'équilibre, en respectant l'engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013.

Déficit en %

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Endettement en milliards d’euros (sans hors bilan)

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La dépense publique sera maîtrisée. Les prélèvements seront inférieurs à ………. celui affiché par la majorité sortante (43,9 % du PIB pour l'année 2011)

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Il suffit de lire les chiffres pour voir qu’aucun des engagements majeurs n’a été tenu. Et que depuis l'accession au pouvoir de "moi, président" la dette de la France a augmenté, peu ou prou, de 200 milliards d'euros ! Certes, on n’aurait pas dû le prendre au sérieux en 2012 quand il a fait croire à une nation médusée et dont les cerveaux avaient été lavés par les médias -tous unis contre Sarkozy- qu'un changement indolore était possible, mais on l’a cru. Qui ? C’est tellement évident quand on analyse la structure (et l’origine) des 1,4% des électeurs qui lui ont donné la majorité. Mais on l’a cru.

 

A mi-mandat on voit que rien de ce qu’il avait promis de faire pour le bien du pays n’a  été fait. Oui, il a fait des réformes « sociétales » qui ont « clivé » encore la nation. Le mariage pour tous, les réformes pénales … Mais il y a une justice : le mariage pour tous lui coûte les voix des électeurs de la « diversité » et les reformes pénales lui coûtent les voix des électeurs du « centre » qui on voté pour lui (une partie à l’instigation de l’homme qui se cherche une vocation, François Bayrou).

 

Tant et si bien que le dernier sondage d’opinion lui donne 13% d’opinions favorables et on apprend que 85% des sondés (reflétant l’opinion de la nation toute entière) ne veulent pas qu’il se représente aux élections présidentielles de 2017. De toute manière, d’autres sondages montrent qu’il serait battu par Marine le Pen avec un score de 54% vs 46% si toutefois, par miracle, il serait présent au deuxième tour !

 

Que s’est-il passé ?

 

« Moi, président » avait réussi à convaincre suffisamment de ses concitoyens que l’on pouvait mettre fin à l'austérité économique par un expédient unique et simple : taxer les riches. Ce que les électeurs n'avaient pas remarqué, c'est qu’il a également dit qu'il avait l'intention d'honorer les obligations de la France concernant le Pacte de stabilité et de croissance souscrit ensemble avec les autres pays de l’Union Européenne. La grande tromperie était de prétendre qu'il n'y avait pas de décisions difficiles à prendre. Mais chassez le réel … il revient au galop ! En laissant de côté, pour l’instant, l’incapacité de la France de produire des biens d’une manière compétitive, trois sujets deviennent un cauchemar empêchant nos dirigeants de dormir tranquilles.

 

Les retraites, les allocations familiales et les allocations de chômage. Les fonds couvrant ces trois segments sont dans le « rouge » sans aucune perspective de les voir passé dans le « noir ». Le déficit du régime général de la sécurité sociale va prospérer des 14,3 milliards en 2013 (fixé par le budget à 11,7 milliards d’euros …) vers plus de 30 milliards en 2020 (Cour des Comptes, juin 2011). Un supplément à ajouter au financement d’une dette qui ne fait que croître et s’embellir A l’heure actuelle, la France s’endette d’environ 5.000 € à la seconde mais sa signature est toujours bonne pour les marchés financiers. Un bémol, le service actuel de la dette coûte au pays environ 50 Milliards d’euros l’an mais … avec des taux d’intérêt, perçus par les prêteurs, historiquement les plus bas. Si ces taux augmentent de 1 point ou de deux points, le service de la dette risque d’exploser. Le problème du socialisme (disait Margaret Thatcher) est que relativement rapidement il est à court de l’argent des autres …

 

La réalité est cruelle : jusqu’ici, en s'appuyant plutôt sur ​​des hausses d'impôts « moi, président » ne s’est pas consacré à l’assainissement réel du budget des dépenses. On a inventé, cependant, un crédit d’impôts "compétitivité" et un « pacte de responsabilité »qui démarrerait en 2015 et par lequel on demande aux entreprises d’embaucher du personnel (on croit rêver …) en contrepartie d’une réduction de leurs charges. Mais le temps est compté. Après avoir reporté de deux ans sa promesse de réduire le déficit budgétaire à 3%, aujourd’hui, à la stupéfaction de « l’Europe » et du FMI, il laisse entendre qu’il renonce à suivre la courbe de réduction du déficit budgétaire, bref, que la France n’arrivera plus à zéro à la fin de son mandat et que, même les 3% ne sont plus d’actualité …

 

On remarquera que les trois postes de dépenses évoqués sont les piliers du « modèle social français ». Deux raisons à avancer pour comprendre « what went wrong » : (a) les gouvernements de droite ou de gauche se sont évertués depuis quarante années à ne pas s’inscrire résolument dans l’économie de marché et ni a utiliser « la destruction créatrice » (J. Schumpeter, « Capitalisme, socialisme et démocratie) et (b) les mêmes gouvernements ont laissé utiliser le « modèle social français » par des millions d’immigrants dont la contribution au produit national brut n’a pas été (et ne pouvait pas être) supérieure à leur consommation des valeurs créées par le reste de la population. Il ne faut pas chercher ailleurs le score annoncé par un dernier sondage pour Marine le Pen au premier tour des élections présidentielles de 2017 : 32 % des sondés (qui reflètent l’opinion de 32% des inscrits …). Et Monsieur Vals, conscient de ce qui nous pend au nez déclare (le 7 septembre à Bologne) « le Front National est à la porte du pouvoir ».

 

Mais si on laisse de côté les malheurs du pays on ne peut pas ignorer ceux de « moi, président ».

 

Le pauvre … A 28 mois d’exercice de son mandat il se trouve, avec ses 13% d'opinions favorables, au plus bas des côtes de popularité de tous les présidents de la 5èmeRépublique : au même moment, celui que le pays a « vomi » suite à son lavage du cerveau -Nicolas Sarkozy- se trouvait à 39 % d’opinions favorables (Source: Baromètre TNS Sofres / Figaro-Magazine)!

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Attendez ! Cela avant la publication du brûlot des son ancienne concubine qui dit pis que pendre de celui que le peuple de gauche (plus les électeurs d’origine « diversité » à 93% plus les « centristes ayant suivi les consignes de M. Bayrou) a choisi en 2012. Avant qu’un autre ministre, par lui choisi, ne soit resté au gouvernement que neuf jours car … démissionné pour des « problèmes de conformité avec les impôts » ! C’est prendre les contribuables français pour des idiots en ne disant pas clairement que le sieur choisi par « moi, président » ne produisait même pas une déclaration d’impôt depuis des années tout en pourfendant à l’Assemblée Nationale ceux qui ne faisaient pas preuve de solidarité par ces temps difficiles. Et tout en étant membre de la Commission qui a enquêté sur M. Cahuzac ! Avant la publication des chiffres du chômage (le 24 septembre) chiffres qui montreraient que « l’inversion de la courbe du chômage » n’étaient que des paroles verbales …

 

La France, avec la contribution aussi de « moi, président » a acquis le triste privilège d’être considéré comme « l’homme malade de l’Europe » ou celui par lequel le malheur pourrait arriver pour ce qui est de l’euro. Elle a perdu la place de partenaire égal de l’Allemagne, situation plus qu’inquiétante car depuis plus d'un demi-siècle l'entente franco-allemande a été le principal pilier de la stabilité européenne. De plus, l’attractivité de la France pour les investissements étrangers a été, pour le moment, sérieusement détruite : la moyenne européenne a été de + 37% en 2013 par rapport à 2012, la France a constaté une baisse de 77% sur la même période ! Nonobstant les efforts du ministre à la marinière qui s’est enfui, la queue entre les jambes (so to speak …), en accusant son patron de « mentir tout le temps » …

 

François Hollande paye, en réalité, ce qui caractérise la France depuis des lustres : la peur du changement. Pratiquement, tous les gouvernements précédents ont fait marche arrière devant les réformes économiques et sociales nécessaires dès que des manifestations de rue massives prenaient place. Les derniers ont essayé de s’en sortir en « laissant vendre » à ceux qui ont tissé une toile au sein de l’élite française (le Qatar) les fleurons des actifs français. Ce qui, naturellement, conduit à une perte d’indépendance vu l’influence de ceux qui « payent » Et qui, non moins naturellement, obtiennent que la France prenne des postures internationales qui leur sont favorables (n’est-ce-pas M. Fabius … cessez-le-feu à Gaza …). Le Qatar qui subventionne « l’état islamique », le Hamas et autres terroristes. Le Qatar qui investit dans les «cités ». Etonnez-vous, ensuite, que selon un dernier sondage (repris par Marianne le 27.08.14, confirmé par Newsweek, France Télévisions essayant de le désamorcer …) 15% de la population française soutiennent « l’état islamique » -celui qui assassine tous le jours de la semaine des musulmans, des chrétiens, de yazidis, bref, tous ce qui leur tombe sous la main.

 

François Hollande, dont le gouvernement socialiste a pris ses fonctions il y a 28 mois, a créé ses propres maux de tête en promettant «le changement sans douleur» - ou plutôt la douleur pour les riches, mais pas pour le secteur public massif et boursouflé qui est le principal obstacle au changement. Et il est payé pour cela car, comme on dit, on ne peut pas mentir sur tout, tout le temps, à tout le monde.

 

J’oubliais : la France est devenu le pays de la plus grande émigration de juifs vers Israël. On se souvient des canaris des mines de charbon …

 

Cher lecteur, si vous avez mis neuf minutes pour lire ce texte : notre pays s’est endetté pendant votre lecture de 2.700.000 € …

 

Quo vadis, Domine ?

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 19:23

 

Une affluence, anormale (?!) de commentaires au sujet du texte « La barbarie sans visage humain » (Gaza) me crée l’obligation d’un coté, de répondre à certains et, d’un autre coté, de les reproduire tellement il sont clairs.

 

Ces commentaires divers se regroupent dans plusieurs thèmes, je les sépare pour faciliter leur compréhension.

 

Disproportionnalité : Selon le Littré, « ce qui n’est pas proportionnel » ; dans tous les discours (peu ou prou) anti-israéliens relatifs à l’action de défense à Gaza (action pour laquelle, les mêmes auteurs, accordent à ce pays le droit de défendre …) on met en exergue la "disproportionnalité de la réaction israélienne". On devrait, donc se demander ce qui serait « proportionnel » aux 3.500 fusées tirées par les terroristes du Hamas vers le territoire d’Israël. La première réponse serait qu’Israël devrait tirer, elle aussi, 3.500 fusées dirigées vers les centres de population de Gaza. Ce serait, parfaitement, proportionnel … « œil pour œil, dent pour dent », la vieille loi du Talion serait remise au goût du jour. Si Israël avait fait cela, le nombre de morts à Gaza (les vrais civils, non pas les deux tiers des morts qui n’étaient que des soldats sans uniforme du Hamas …) auraient dû se compter par des dizaines de milliers : qui peut croire que 3.500 fusées non exactement directives cumulées éventuellement avec les, plus de, 4000 sorties de l’aviation israélienne, n’auraient pu faire que le nombre de morts dont le Hamas s’en targue et qui est pris, sans critique aucune par ses idiots utiles du monde occidental …

 

Mais il y a une deuxième réponse suggérée par un lecteur du Jerusalem Post : Puisque l’on sait que toutes les roquettes du Hamas visaient des centres de population israéliens et que 578 d'entre elles sont même arrivées dans les zones où les pertes civiles étaient probables (c'est le nombre de fusées détruites en vol par Iron Dome) on devrait souligner les effets possibles de ces fusées si elles avaient réellement explosées dans les zones auxquelles elles étaient destinées. Une estimation prudente de10 morts et de 50 blessés graves par fusée (en supposant qu’il n’y aurait eu ni système d’alerte préventive ni abris disponibles -reproduisant à l’identique la situation dans la bande de Gaza) cela aurait donné 5.780civils israéliens tués et 28.900 blessés, aucun d'entre eux n’étant des combattants. Il s’ensuit qu’Israël n’a pas à présenter des excuses pour la protection de sa population civile, ni que ceux qui l’accusent de « disproportionnalité » ignorent les dégâts que le Hamas aurait faits’il n’y avait pas eu sirènes d’alarme, les abris et Iron Dome. (HSS – Petah Tikva).

 

Manifs pro-palestiniennes (en France)– En laissant de coté les « mort aux juifs » ou « Hamas, Hamas, les juifs au gaz » (Munich, août 2014 …) le slogan « Gaza libre » était sur, presque, tous les calicots. En réalité, ce de quoi il est question c’est autre chose.

 

Ce que les manifestants soutiennent réellement cen'est pas une« Gazalibre », mais un état islamiste dirigée par le Hamas. Leurs protestations comportent l’approbation implicite non pas tant du droit des habitants de Gaza de vivre librement que le droit des bandes de guerriers génocidaires du Hamas d’attaquer Israël. Ils ne se soucient guère des actions des dirigeants du Hamas, bien cachés dans des abris, les mêmes qui ont dilapidé l'aide étrangère pour construire des tunnels terroristes (ou commerciaux, à leurs profits …) ou pour acquérir un arsenal de milliers de roquettes qu’ils ont fait pleuvoir sur les villes israéliennes.

 

Et quand on entend un ministre de François Hollande dire que lui, aussi, aurait pu participer aux manifestations pro-palestiniennes … on devrait se poser la question si ce ministre n’est pas, en réalité, tout simplement un exemple patent du « monstre » créé par l’apaisement des actions violentes de l’islam de France (ou d’une partie de, soyons généreux …).

 

Situation particulière de la France.– « Un indicateur frappant de ce qui se passe aujourd’hui est l'émigration massive que le pays a connu au cours de la dernière décennie, avec près de 2 millions de citoyens français qui ont choisi de quitter leur pays pour tenter leur chance en Australie, Brésil, Canada, Chine, États-Unis et dans d'autres lieux. Le dernier exode collectif de France s’est produit pendant la Révolution française, quand une grande partie de l'aristocratie attendait (en vain) le retour du roi. L’émigration d'aujourd'hui n'est pas politiquement motivée, elle est économique. Cette population se compose de façon disproportionnée (sic) de jeunes - 70% des migrants ont moins de 40 - et d’individus hautement diplômés, qui font leurs études en France mais offrent leurs compétences ailleurs. Les migrants, découragés par les salaires relativement faibles que l'économie du pays impose et du chômage toujours élevé - actuellement 10,9% - ont sensiblement augmenté en nombre depuis que François Hollande est devenu président. (Pascal Bruckner, février 2014, Le Point).

 

Pendant la même décennie la France avec une moyenne annuelle de 190.000 étrangers admis en France entre 2005 et 2010 -un peu moins, un peu plus depuis, c’est selon les sources … on peut supputer qu’environ 2 millions d’étrangers s’y sont installés. Origines majoritaires le Maghreb, l’Afrique Centrale et l’Afrique subsaharienne. Si l’on veut faire croire que les comportements économiques, sociaux, religieux de ces populations reproduisent ceux de ceux qui sont partis … on aura du mal ! Trois influences différentes et d’importance différente aussi : au moins pour une longue période, les arrivants consomment du produit national brut au lieu d’en créer, le pays s’endette pour remplacer la contribution au PNB de ceux qui sont partis et il se trouve ensuite sous « l’influence » de ceux qui lui prêtent de l’argent ou qui lui achètent les fleurons de son industrie ou de ses équipements. Regardez le Qatar, l’ami de la France (L. Fabius).

 

Monsieur de Villepin (mais pas seulement …) – Effectivement, trois figures de l’intelligentsia révolutionnaire ou postrévolutionnaire ont envoyé une lettre à F. Hollande, lettre publiée obligeamment par Le Monde. Entre autres énormités (ils sont en réalité quatre car on a ajouté l’héritière de l’imposteur Stéphan Hessel – on verra pourquoi) ils écrivent : « On ne sait pas si le président russe, Vladimir Poutine, où l'un de ses  subordonnés, a donné l'ordre de faire sauter en vol le Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Mais il y a déjà cinq fois plus de civils innocents massacrés à Gaza, ceux-là soigneusement ciblés et sur l'ordre direct d'un gouvernement. … Peut-on à la fois condamner M. Poutine et absoudre  M. Netanyahou ? »

Que l’on se mette à quatre pour écrire ce genre d’inepties … c’est curieux. Un peu moins quand on sait que, l’un, n’est autre que Régis Debray (« La révolution dans la révolution », l’inventeur de « multiples foyers » ou « plusieurs Vietnam ») capturé en Bolivie (où selon certains il aurait « donné » le Che), condamné à mort et sauvé par De Gaulle … Et qui 26 ans après était le Chargé pour les Affaires Internationales de François Mitterrand. Comment pourrait-il, ancien de Normale, Docteur de … ne pas comprendre que l’agresseur est le Hamas et qu’Israël (certes, il le vomit …) ne fait que se défendre ?

L’autre, Edgar Morin, dont les titres académiques font légion, mais qui d’origine juive sépharade se déclare être « d’identité néo-marrane » - stéréotype du juif haineux des siens et, surtout d’Israël et qui n’hésite pas à écrire « Israël-Palestine, le cancer ». Pas besoin d’être grand clerc pour savoir lequel des premiers deux termes correspond au troisième … mais pour que les choses soient claires ils va plus loin : « les juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent et persécutent les Palestiniens. Les juifs qui furent victimes d'un ordre impitoyable imposent leur ordre impitoyable aux Palestiniens. Les juifs victimes de l'inhumanité montrent une terrible inhumanité ». Dans le moyen âge musulman on avait empalé des gens pour moins que ça …

Le troisième, Roni Brauman, né à Jérusalem (!) dit, en 2006 (émission Salut les Terriens) « Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'état d'Israël » en oubliant qu’une partie de sa famille est partie en fumée pendant la Shoah et que son propre père est allé en Israël pour défendre ce pays attaqué (déjà …) par tous les arabes du coin en 1948. Ancien militant de la Gauche Prolétarienne il a renoncé à la citoyenneté israélienne pour ne pas faire son service militaire là-bas…

Enfin, le quatrième auteur de la lettre : Mme Christiane Hessel, Présidente d'honneur de l'association EJE (Les Enfants, le Jeu, l'Education), antenne palestinienne de La Voix de l'enfant. Auteur d’un brulot « Gaza, j‘écris ton nom » et deuxième femme de l’imposteur Stéphane Hessel (lui aussi d’origine juive …) que d’aucuns, qui lui voulaient beaucoup de bien, ont présentés, pendant de longues années, comme « un des auteurs de la déclaration des droits de l’homme ». Jusqu’en 2013 (5 mars) quand Le Monde a, enfin, publié une sorte d’interview précédée par le chapeau «La réalité est que pendant son séjour aux Nations unies, de 1946 à 1948, Stéphane Hessel n'a pris aucune part à la rédaction de la Déclaration qui eut lieu à ce moment-là. L'affaire pourrait n’avoir qu'un intérêt anecdotique si le rôle de coauteur de la Déclaration attribué à tort à Hessel n'était devenu au fil des ans un des éléments constitutifs de sa célébrité et de la vénération qui a entouré la fin de sa vie. » Et qui a été obligé de dire « J'ai assisté à sa rédaction (…). Mais de là à prétendre que j'en aurais été le corédacteur ! » « Ce travail auquel j'ai été très modestement associé … »  Remarquez la syntaxe : ce n’est pas lui qui …

Bref, les procureurs demandant à François Hollande la tête d’Israël - deux juifs haineux de leurs semblables, un révolutionnaire de pacotille et l’héritière d’un imposteur. Vaya con dios, la bruja y los tontos …

ooo

Quand on voit ce que les musulmans shiites font aux musulmans sunnites (et vice-versa), quand on voit les 200.000 morts en Syrie, quand on voit des adeptes de l’islam tuant des centaines de yazidis ou les circoncire de force (voir photo, âmes sensibles s’abstenir …), à vif, quand on voit les mêmes décapiter des occidentaux ou faire commerce à 150$ l’unité pour des filles de 10 à 12 ans sur le marché de Mosul (d’où ils ont évincés les chrétiens …) on se dit que si le Hamas avait la possibilité d’en faire autant avec les juifs … ce n’est pas l’occident qui l’arrêterait. Et, comme on le sait depuis longtemps, « si les arabes renonçaient aux armes il y aurait la paix au Proche Orient, si Israël renonçait aux armes il n’y aurait plus d’Israël ».

On connaît le texte du télégramme juif (ou de l’E-Mail …) : « Commencez à vous inquiéter. Détails suivent »

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 21:49

 

Que BHL me le pardonne … mais quand M. De Villepin a utilisé le mot « barbarie » pour ce qui se passe au Proche Orient et quand M. Fabius a parlé du « carnage » fait à Gaza par Israël, j’ai ressenti le besoin de comprendre, mieux, ce qu’ils voulaient dire. J’ai pris, donc, le Robert pour trouver :

- « barbarie » Qui va à l'encontre des valeurs morales. Ce qui contrevient aux formes intellectuelles, esthétiques, morales d'un certain humanisme, ou civilisation.

        - « carnage »        Une lionne vient, monstre inspirant la crainte,

                                D’un carnage récent sa gueule est toute peinte,

                                (La Fontaine, Fables)

 

Certes, la quasi-unanimité anti-israélienne chez les dirigeants politiques européens (et surtout français) est, sans doute aucun, imprégnée de leur pusillanimité face aux risques d’attentats, d’émeutes voire d’autres représailles dont pourraient se rendre responsables des « éléments de la diversité ». Mais voir un ministre, en charge de l’ordre public, après une manifestation interdite (« nous sommes tous des Hamas ») et qui s’est mal passée, déclarer à Mediapart (?!) « J'aurais manifesté moi aussi dans un autre contexte que celui des fonctions que j’occupe » (Bernard Cazeneuve au sujet de Gaza) cela ne peut s’expliquer que par une totale ignorance de ce qui s’est passé à Gaza (difficile de croire) ou par un parti pris occulté, habituellement, pour des raisons pas difficiles à comprendre.

 

Mais comment est-on arrivé là ?

 

Tous les économistes (plus le FMI, des agences de notation, « Bruxelles », etc.,) s’accordent à dire que la France est lentement mais sûrement en train de devenir le maillon faible de la zone euro, (en même temps que l'Italie), et, comme si cela ne suffisait pas, on estime qu’il n'y a aucune perspective plausible pour ces deux pays de se sortir d’une situation inextricable vu leurs modèles sociaux qu’ils veulent conserver.


Passé le temps quand on pensait que la Grèce, l'Espagne ou le Portugal allaient provoquer une crise, irréversible, de la zone euro en menaçant la monnaie unique ce qui pouvait conduire à la destruction de l'ensemble du bloc. De plus en plus, on commence a penser que ce sera la France qui finira par constituer la plus grande menace pour l'euro, pendant les années à venir. M. Hollande, ayant compris les erreurs faites pendant les deux années de sa présidence (pas besoin de les énumérer, on les connaît ainsi que leurs effets pernicieux pour l’économie du pays) cherche désespérément à réparer les dégâts créés au secteur privé, mais sans pouvoir se départager d'une façon typiquement « socialiste » (ou « jacobine » ou « colbertiste » diraient certains), avec des « pactes » selon lesquels les entreprises créeraient des emplois en contrepartie d'une réduction d'impôt ou de charges sociales. Ce n’est à rien comprendre de l’économie de marché que de ne pas comprendre que les entreprises privées n’embauchent jamais des gens si elles ne pensent pas que cela sera rentable pour elles de le faire et si elles ne sont pas convaincues qu’elles peuvent renverser la décision en toute sécurité si quelque chose va mal. Autant dire que tant que la vulgate économique sera ce qu’elle est, la France ne pourra que décliner (mot à proscrire, bien sûr …). Et « 
la France restera la 5èmeéconomie du monde » (déclaration récente de FH) … aura le même sort que « l’inversion de la courbe du chômage », « la croissance qui est là », « les impôts qui n’augmenteront pas », « le déficit qui se réduira à moins de 3% » … ai-je oublié quelque chose ?

 

Bref, la France est en panne, économiquement, et cela se traduit par des influences néfastes sur sa politique. Quand un pays d’une superficie 56 fois plus petite que celle de la France, avec une population de 2 millions d’habitants dont 300.000 seulement sont citoyens (les autres … des expatriés auxquels on ne donne pas la nationalité même s’il restent toute leur vie dans ce pays de cocagne – le Qatar) est en train d’acheter tout ce qu’il y a à vendre parmi les fleurons des biens français (industrie, hôtels, magasins, etc.,) on s’arrange pour lui faire plaisir … Et la ligne politique de la France, sa « politique arabe » (on devrait dire pro-arabe) devient élastique : un jour on dit que Israël a le droit de se défendre contre l’agression caractérisée du Hamas, un autre jour on parle de la « barbarie » et du « carnage ». Mais cela ne devrait pas surprendre : Monsieur de Villepin défend, contre des espèces sonnantes et trébuchantes, les intérêts du Qatar en France. Et il s’en prend à Israël en reprochant à François Hollande « Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la «retenue» quand on tue des enfants en connaissance de cause »ou en parlant de la « stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante (d’Israël) parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire » et en proposant (a) de « prendre des sanctions contre Israël » et (b) « de permettre aux palestiniens d'adhérer à la Cour pénale internationale, pour empêcher (Israël) … de commettre des crimes de guerre »

 

En clair, le Hamas n’a rien fait, c’est Israël qui est responsable de ce qui s’est passé à Gaza. Et, naturellement, il faudrait punir cet état. Le réquisitoire de Monsieur de Villepin aurait pu être écrit par l’émir du Qatar (ou par sa 14ème fille, diplômée de SciencesPo et très, très proche de la famille de Monsieur de Villepin).

 

Quant à Monsieur Fabius (dont certains pensent qu’il veut éviter par tous moyens d’être pris pour un « marrane ») il essaye de faire entrer le même Qatar dans l’équation compliquée du Proche Orient à l’encontre des intérêts d’Israël, de l’Egypte et … même de l’Autorité Palestinienne ! Et pour faire bonne mesure il ajoute la Turquie : ainsi, les deux « sponsors » actuels du Hamas sont traités comme « amis de la France » qui « pourraient influencer le cours des choses » … La Turquie, dont le clown islamo-fasciste qui était premier ministre vient de se faire élire président. Et dont les deux tiers des discours pendant la période électorale étaient constitués par des diatribes anti-israéliennes (« génocidaire », « pire que les nazis », « pires que Hitler » …) et antisémites (« les cercles financiers », « les spécialistes des intérêts », etc.,).

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Ce qui n’a pas empêché François Hollande de « féliciter M. Erdogan pour sa victoire au premier tour de l'élection présidentielle du 10 août en l'a assurant de son engagement à approfondir et à renforcer la relation bilatérale » (communiqué Quai d’Orsay).

 

Mais la question que j’ai posée était « comment est-on arrivé là » ? A l’antisémitisme de l’extrême droite (mais pas seulement …) refoulé pendant de multiples années après la deuxième guerre mondiale, est venu s’ajouter celui de « l’immigration » engendré par la haine islamique spécifique des Juifs, par le mépris des valeurs judéo-chrétiennes et, aussi, par des comportements antisociaux exacerbés par la confrontation de structures « tribales » à la permissivité de la société française. Pour trouver, à la fin, des musulmans nés en France, de la seconde et troisième génération, qui rejettent l’identité française à l’abri du discours de la « gauche » fondé sur leur absence de culpabilité car  sans éducation, sans travail, humiliés, etc.,.

 

Ces populations étant  nombreuses (branche basse de la fourchette 6 millions, branche haute 10 millions) et comme 90% de ceux qui on eu droit au vote (car citoyens français) ont fait pencher, irrémédiablement, la balance (51,4% soit un écart de 350.000 voix …) en faveur de François Hollande … eh bien, pour des raisons intérieures (populations) et extérieures (Qatar, par exemple) la France tient un discours qui se veut rassurant « Nous ne voulons pas importer le conflit du Moyen-Orient » Mais les médias français, pratiquement en totalité, dont l’attitude anti-israélienne (souvent tentée d’un antisémitisme plus ou moins primaire) n’est plus à démontrer, ne font rien d’autre que d’importer le conflit proche-oriental en France. Comment pourrait-on expliquer autrement les violences faites aux juifs de France par des musulmans en réaction aux persécutions de « l’état fasciste Israël » contre les « frères palestiniens » ?

 

Ce facteur « islamique » est constamment occulté. Personne ne rappelle le caractère génocidaire des chartes du Hamas, des Frères Musulmans ou de l’OLP. Pourquoi ? Et comment s’étonner ensuite que l’émigration d’une partie des juifs de France croit et embelli …

 

Estimée à environ 450.000, une partie de la population juive de France montre une tendance accrue constamment à faire son « alyah » : depuis 2011 on constate une augmentation annuelle de 70% pour arriver en 2015 à représenter 2% du total. Mais … si l’on continue avec le même taux d’augmentation (faites le calcul) plus de 250.000 juifs de France seront partis pour Israël. C’est la raison pour laquelle Nathan Sharanski (le « refuznik » le plus connu, actuellement président de l’Agence Juive) écrit « Je crois que nous voyons le début de la fin de l'histoire juive en Europe»

 

En 1986 (déjà …) Zvi Rex (« Les Allemands ne pardonneront jamais aux Juifs Auschwitz ») disait « Les Juifs sont les rappels vivants de l'échec moral de l'Europe. Cela conduit à une projection de culpabilité sur Israël et sur les Juifs européens restants ». Et G. Steiner, (« De la Bible à Kafka ») écrit Supprimez le Juif et vous aurez supprimé du sein même de l'Occident chrétien un insupportable souvenir d'échec moral et social. Il est donc une  effroyable symétrie dans le fait que,en instituant et en admettant le monde des camps de la mort, la civilisation européenne des Gentils a voulu faire en sorte qu'il soit insupportable pour les Juifs de se souvenir.»

 

Pour ce qui nous concerne peut-on dire que « la France est antisémite » ? Certes non, trois fois non ! Mais dire que la conjonction de son déclin économique avec sa dépendance croissante d’entités furieusement antisémites, de l’antisémitisme de la droite (plus ou moins extrême) et de l’antisémitisme de la gauche (révolutionnaire …) couplées à l’antisémitisme virulent d’une partie de « l’islam de France » conduit notre pays à prendre des positions politiques qui condamnent le seul pays du proche orient qui partage nos valeurs, voire imagine sa disparition (Michel Rocard et tant d’autres) c’est enfoncer des portes ouvertes.

 

Et ce sursaut d’antisémitisme (caché sous un opportun « antisionisme ») pourquoi maintenant ? Certes, il y a eu deux milliers de morts à Gaza. Mais à qui la faute ?

 

Conquis pendant la guerre de six jours (1967), ce territoire n’avait de frontière ouverte qu’avec l’Egypte. En 1977 quand Israël et l’Egypte on signé leur accord de paix, l’Egypte a refusé de reprendre Gaza. Avant et après les accords d’Oslo (1993) Israël a, graduellement, ouvert le territoire mais on oublie … Arafat et ses cohortes se sont établis à Gaza, quatre points de passage existaient vers Israël et Gaza disposait d’un aéroport (oui, d’un aéroport réclamé avec force maintenant …) et d’un port commercial en cours de construction. 20.000 palestiniens passaient tous le jours en Israël pour y travailler et un corridor pour les voitures, les camions et les bus existait entre Gaza et la Cisjordanie. 1ère intifada, deuxième intifada, l’AP expulsée de Gaza (2007) et graduellement, tout s’est rétréci. De plus l’Egypte de Moubarak ne laissait pas le Gaza du Hamas avoir accès ni à son territoire, ni aux biens qu’il voulait obtenir. D’où les tunnels … à but commercial ou pour importer des armes. Tant et si bien que pour déclencher sa dernière guerre le Hamas disposait de 10.000 fusées dont seulement un tiers (les artisanales) étaient fabriquées sur place. Depuis le coup d’état militaire en Egypte contre le « frère musulman Morsi » l’armée égyptienne a détruit plus de 1.200 tunnels ! Mais il y avait aussi ceux qui allaient vers Israël, construits avec le ciment importé « pour construire des maisons » et équipés par l’Iran avec ce qu’il fallait pour qu’ils puissent un jour servir à attaquer Israël et/ou à prendre des otages. Découverts et détruits par Israël pendant sa riposte à l’agression du Hamas (plus de 3.500 fusées tirées sur Israël pendant les 30 jours « sans cessez le feu » …).

 

Agression du Hamas : pourquoi ne veut-on pas reconnaître que cette organisation terroriste (classifiée comme telle par l’Europe dont la France – n’est-ce pas Monsieur Cazeneuve, vous qui auriez pu manifester sous le slogan de la manif interdite …) utilise une stratégie qui maximise ses propres pertes civiles, pensant qu'elle peut soumettre ainsi Israël à une pression internationale suffisante pour qu’elle obtienne une victoire contre un adversaire plus fort ?

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Regardez la pyramide des âges des morts à Gaza : la moitié des morts font partie des tranches d’âges des « militants » du Hamas (leur proportion dans la population totale est inférieure à 25% ….).

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Ce qui fait qu’une partie de la presse internationale (même la BBC et le New York Times) revoit les affirmations quant au nombre de « civils » tués à Gaza. Ne cherchez pas un écho dans les médias français …

 

C’est ainsi … On nous explique qu’à cause d’Israël les gens vivent mal à Gaza mais … ils ont dépensé des milliards de dollars pour des fusées, des mortiers et pour creuser des tunnels. On ne veut pas souligner qu’il s'agit d'une organisation terroriste islamiste fanatique qui sacrifie ses propres civils et ses infrastructures pour poursuivre son but « éradiquer Israël de la carte ». Comme on ne veut pas admettre qu’il s’agit d’une responsabilité collective : c’est bien les gazaouïs qui ont élu, démocratiquement, pour les gouverner une organisation dont le but, connu car avoué, est de détruire l'Etat d'Israël y compris en massacrant ses citoyens juifs. Ils apprendront un jour que la démocratie signifie que les votes ont des conséquences. Alors « punition collective » … on l’a bien dit des allemands après Hitler, non ?

 

Quant à Monsieur de Villepin … « barbarie » ? Oui, la sienne, car ce qu’il a pu éructer ce n’est rien d’autre que barbarie (intellectuelle), sans visage humain car elle contrevient aux formes intellectuelles, esthétiques, morales d'un certain humanisme, ou civilisation. M. Fabius ? Ejusdem farinae …

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 20:30

 

Comme on pouvait s’attendre, les grandes consciences de l’humanité se sont réveillées et ont décidé que, vraiment, ces israéliens (juifs de surcroît …) en font trop. Et les photos montrant les destructions d’infrastructures + les morts, surtout, les cadavres d’enfants, se trouvent maintenant à la « une » de, pratiquement, toute la presse « libre ».

 

Deux grands commis de la France ont choisis leur camp :

  • Laurent Fabius – « Le droit d’Israël à la sécurité ne justifie pas qu’on massacre des civils »


  • Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, beaucoup plus prolixe (on verra pourquoi …) – « Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France", écrit-il, en ajoutant que "par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada". Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la "retenue" quand on tue des enfants en connaissance de cause ? ... Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël ? »

 

Aux deux, qui restent sur l’écume des faits, l’écrivain israélien Amos Oz, dont l’appartenance à la gauche est parfaitement connue, pourrait poser les deux questions qu’il a posées quand il a été (le 28 juillet) interviewé par Deutsche Welle :

  • que feriez-vous si votre voisin d'en face s'assied à son balcon, met son petit garçon sur ses genoux et commence à tirer avec une mitraillette sur la chambre de vos enfants ?


  • que feriez-vous si votre voisin d'en face creuse un tunnel de la chambre de ses enfants vers la vôtre afin de faire sauter votre maison ou pour enlever votre famille?

Voilà celui qui prône depuis des lustres la paix entre les deux « peuples » qui en arrive à dire « J'ai été un homme de compromis toute ma vie. Mais même un homme de compromis ne peut approcher le Hamas et dire: peut-être que nous nous rencontrons à mi-chemin et qu’Israël n'existe que les lundis, les mercredis et les vendredis »

 

Mais occupons-nous un peu des deux grands hommes d’état français qui s’indignent de ce que ce galeux, ce malheureux état d’Israël fait aux pauvres citoyens du Hamastan de Gaza.

 

Pour Laurent Fabius c’est simple : il a été, de tous temps, un adversaire de l’état d’Israël. On ne saura jamais si cela est en rapport avec sa hantise d’être pris pour un « marrane » vu la décision de ses parents, juifs convertis au catholicisme pour échapper au sort de leurs coreligionnaires, de le baptiser. Un de ses premiers actes inamicaux a été, comme ministre de l’industrie dans le premier gouvernement de François Mitterrand, de s’opposer à l’association de la Compagne Générale de Radiologie (filiale de Thompson) avec Elscint, société israélienne cotée à New York, tenant le haut du pavé à l’époque pour les équipements d’imagerie médicale. Les deux sociétés avaient élaboré le projet en commun. Vice Président d’Elscint en ces temps, j’ai été aux premières loges pour le voir s’opposer à un projet industriel que les conseillers de F. Mitterrand approuvaient … Il aurait accepté l’offre de tout pays sauf d’Israël. Quelque temps après on a accepté que General Electric rachète la CGR …

 

Aujourd’hui, vu qu’il connaît les intérêts de la France, il a trouvé normal d’inviter le Qatar à Paris pour faire une proposition de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Le Qatar qui est, depuis quelques années, le principal (sinon le seul) bailleur de fonds de l’organisation terroriste. Avec l’argent duquel le Hamas achète ce qu’il faut pour faire des roquettes, pour avoir des armes, des explosifs et … des tunnels.

 

Et comme cela ne suffisait pas il a fait venir à Paris la Turquie. Dont le premier ministre, antisémite notoire et qui ne le cache pas, a une attitude très modérée ( ?!), vis-à-vis d’Israël. La preuve ? Ses dernières déclarations dans des meetings électoraux avec plusieurs dizaines de milliers de participants : « Tout comme Hitler, qui a cherché de créer une race exempte de tous les défauts, Israël court après le même objectif. Ils tuent des femmes afin qu'elles ne donnent pas naissance à des Palestiniens, ils tuent les bébés pour qu'ils ne grandissent pas, ils tuent les hommes afin qu'ils ne puissent pas défendre leur pays ... Mais ils vont se noyer dans le sang qu'ils ont versé » C’est lumineux, c’est fort, cela justifie de faire appel à la Turquie pour qu’Israël accepte une offre de cessez-le-feu qui donnerait au Hamas la totalité de ce qu’ils demandaient … Et tout cela avec la bénédiction du commis voyageur de BHO (qui considérait Erdogan comme un ami …) pour le Proche Orient, j’ai nommé John Kerry, le roi du ketchup (par alliance …).

 

Quant à Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, les choses sont plus simples. Voir le Canard Enchaîné du 14 décembre 2011 : en avril 2008 il a créé son cabinet d'avocat. Une société, au capital de 1000 euros et sobrement intitulée "Villepin international" qui ne compte que deux salariés : Dominique de Villepin et sa secrétaire. Et à eux deux, ils font visiblement des miracles. "Entre avril 2008 et avril 2009, Villepin International a réalisé un chiffre d'affaires de 2 455 000 euros et, une fois les frais de Villepin et le salaire de sa secrétaire payés, elle a dégagé 1 529 000 euros de profit ! Rebelote sur l'exercice suivant, avec un exercice de 2 182 000 euros et un résultat net de 1 018 000 euros. Une rentabilité à faire rêver" Depuis les choses n’ont pas dû changer car en 2010 DDV a acheté, pour 3,2 Millions d’euros  2010 l'ancien hôtel particulier de Sarah Bernhardt, de 400m2, rue Fortuny dans le XVIIe arrondissement.

Il n’est pas exclu que d’aucuns, suspicieux, aient raison de penser que ces résultats fantastiques puissent être liés au fait que l’intéressé est l’avocat du Qatar et le conseil du fonds d’investissement de ce pays. Et quand on sait que, en France seulement, le Qatar a racheté ou pris des participations dans des fleurons français tels que le PSG, le Royal Monceau, le Marinez, le Crillon (pour les hôtels …) mais aussi Lagardère, EADS, Total et puis La Maison du Caviar, Lenôtre, Ladurée et que Jean Nouvel construit son musée national et que Guy Savoy a ouvert son restaurant dans leur « The Pearl » on est tenté de le croire. De plus, quand on sait que la Princesse Al-Mayassa, quatorzième fille de l’Emir du Qatar, avait table ouverte chez les de Villepin pendant ses études à Sciences Po … ceci devrait aider le Dominique a mettre du beurre dans ses épinards. Alors … prendre le parti du Hamas, l’obligé du Qatar … quoi de plus normal ? Avec tout son talent, toute sa verve et l’entière absence de toute retenue. L’argent n’a pas d’odeur et … qu’importe que le chéquier est le même pour DDV et pour l’achat de roquettes ou pour payer les terroristes du Hamas.

 

Mais tout cela … des conjectures et des procès d’intention. Fabius et de Villepin se sont des gens de cœur, des justes et qui, selon eux, représentent les vœux du peuple de France. Ou au moins … les vœux de ceux qui ont fait Barbès, la Bastille et la rue de la Roquette … et qui avec force ont jugé « Israël assassin » et, donc, ont pu crier aussi « Mort aux juifs ». Oui, j’ai oublié … les israéliens sont de juifs. Bien sûr parmi ces derniers il y a ceux qui « font partie de l’humanité » et évitent de se reconnaître comme juifs … en espérant qu’eux ils échapperont au crocodile (pour paraphraser W. Churchill).

 

Et puis la presse. Elle sait, pertinemment, qu’aucun reporter ne peut -sans risquer sa vie- raconter ce qu’il voit à Gaza. Un ou deux ont pu, quand même témoigner des tirs du Hamas à partir des cours d’écoles ou d’hôpitaux. Mais vous ne verrez que des photos et des reportages à la télé qui montrent la barbarie de la soldatesque israélienne. Tout cela n’est pas innocent. Désinformation suivie de diabolisation suivie de de-légitimation. Ce serait peut-être différent si les journaleux qui grouillent, gribouillent et scribouillent savaient de quoi ils parlent. Mais ce n’est pas nécessaire : tapez sur Israël, lui il sait pourquoi … Et de toute manière, on ne va pas s’occuper des 180.000 morts en Syrie quand on peut s’occuper des 1.800 morts de la main des juifs. Peu nous chaut que ce n’est que 1% …

 

N’est-ce pas M. Boniface ? Dommage que vous ne sachiez pas le dire avec la verve de M . Erdogan …

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