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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 15:30

 

Sur fond de guerre à Gaza des manifestations populaires « anti Israël » se sont déroulées partout en Europe (de l’Ouest …)  les plus importantes ayant eu lieu en France, Angleterre et Allemagne. D’aucuns n’ont pas eu de difficulté d’interpréter les « Israël assassin » et « Mort aux juifs » comme des signes d’un antisémitisme nouveau, rapport aux populations d’origine musulmane - les communautés les plus importantes se trouvant dans les trois pays mentionnés.

 

Les dirigeants de ces pays, sensibles à ce que l’histoire du continent leur a appris ont pris, presque tous, position contre l’expression d’une maladie (« le socialisme des imbéciles » disait le camarade Lénine après un autre socialiste, Auguste Bebel). Et comme le prurit est apparu pendant la guerre d’agression du Hamas contre Israël, les 28 ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne ont déclaré le 22 juillet, haut et fort, que « les tirs aveugles de roquettes sur Israël par le Hamas et les groupes militants dans la bande de Gaza, visant directement les populations civiles constituent "des actes criminels injustifiables". »

 

Mais le caractère fallacieux des positions exprimées et des déclarations faites s’est révélé rapidement : quand La Commission des Droits de l’Homme a décidé de lancer une enquête « sur les crimes d’Israël dans les territoires palestiniens occupés » (cela ne vous rappelle pas « le Rapport Goldstone » ?) tous les pays de l'UE sont restés silencieux, en s’abstenant, face à une décision qui affirmait une équivalence morale entre une organisation terroriste et un État démocratique reconnu par le monde comme tel. Si les dirigeants européens sont incapables de faire cette distinction, pourquoi s’en prennent-ils aux masses de l'Europe? Changer le peuple, le vieil adage de Berthold Brecht, était la solution du Comité Central …

 

La déclaration du 22 juillet (comme celles des américains, canadiens, australiens et autres) affirmait le droit à Israël de se défendre. Attendez, on n’en est pas encore là.

 

Nathan Sharanski, le « refuznick » le plus connu, aujourd’hui à la tête de l’Agence Juive pour Israël vient de dire « Je crois que nous voyons le début de la fin de l'histoire juive en Europe. Ce qui rend la situation en Europe unique dans l'histoire, c'est le fait que l'Europe est devenue très intolérante des identités dans un environnement multiculturel et post-nationaliste. Ce nouvel antisémitisme est très connecté à Israël -la diabolisation, la dé-légitimation et les doubles standards- sont si profondément encrés dans l’esprit des dirigeants politiques et intellectuels européens que l’on demande, pratiquement, à chaque Juif de choisir entre être fidèle à Israël ou fidèle à l'Europe. » Le pourquoi ? Par delà la « composante musulmane » (entre 15 et 20 millions à l’Ouest de l’Europe) il y a ce que psychiatre israélien Zvi Rex a remarqué (1986) : « Les allemands ne pardonneront jamais aux juifs Auschwitz » Remplacez « allemands » par « européens » et demandez comme un jeune allemand « pourquoi grand-père a-t-il tué les juifs ? Regarde ce qu’ils font à Gaza, lui dit-on, ce à quoi le jeune répond –maintenant j’ai compris ». En clair, les juifs sont les témoins de la faillite morale de l’Europe ce qui conduit à projeter la culpabilité sur Israël et les juifs encore en Europe. Mais ils se souviennent d’Edmon Fleg « Je suis juif parce qu'en tous temps où crie une désespérance, le juif espère »

 

Regardez la couverture du dernier numéro de Newsweek :

Newsweek.jpg

Les « partenaires de la paix » d’Israël reprennent la mantra européenne sous une forme encore plus claire :

 

Jibril-Rajoub.jpg

 

Jibril Rajoub, Secrétaire Général Adjoint du Fatah et … président du Comité pour le Sport et la Jeunesse de l’Autorité Palestinienne …

 

Bon, mais l’Europe qui est le premier donateur de l’Autorité Palestinienne (et indirectement du Hamas pour Gaza) ne peut pas rester de marbre quand tout ce qui a été construit avec son argent est de nouveau détruit (troisième fois …). Pas plus quand elle comprend, enfin, qu’avec ses sous on a construit non pas des maisons, des écoles ou des infrastructures pour la population mais une ville souterraine avec plus de 70 tunnels d’une longueur moyenne de 5 km pour lesquels on a dû utiliser entre 600 et 800.000 tonnes de ciment et qui ont couté (les tunnels) plusieurs centaines de millions d’euros. Accessoirement, depuis 2012, l’Europe sait que dans les premières années de la construction des tunnels plus 160 enfants sont morts : ils creusaient … pour le bonheur de leurs bienfaiteurs, le Hamas (N. Pelham, Institut d’Etudes Palestiniennes).

Donc, l’Europe (qui ne sait plus comment se défaire de ses juifs ou d’Israël …), d’un côté souligne le droit d’Israël de se défendre face à une organisation, qu’elle même considère, terroriste mais, d’un autre côté, lui demande de faire cela d’une manière « non disproportionnée ».

Tunnel-Gaza.jpg

 

Les bombardements de nuit et de grande altitude Dresde – en deux jours 1.300 avions ont dévérsés 3.900 tonnes de bombes, Tokyo – bombes incendiaires détruisant la moitié de la ville ou Hiroshima & Nagasaki étaient « proportionnels » ? A quoi ?

 

En essence, Israël est confrontée à une réalité que l’Europe (pour les raisons évoquées) fait semblant de ne pas comprendre : qu’il s’agisse de la Charte du Fatah (jamais modifiée) ou celle du Hamas ou de l’actuelle agression de Gaza, il s’agit du droit d’Israël d’exister en tant qu'état nation du peuple juif. Le nombre de juifs tués parce que juifs est difficile à compter depuis que ce peuple a été le bouc émissaire non seulement du christianisme pendant 2000 ans mais de tous les autres « ismes ». Et l’apparition de l’islam revanchard qui, de tout temps, a voulu avoir les juifs comme dhimis ou de les tuer n’a fait qu’accentuer les menaces auxquelles Israël a à faire face. Le Qatar (qui a acheté la moitié de la France … j’exagère … et que M. Fabius a convié à Paris vu qu’il est notre ami et qu’il a de l’influence sur le Hamas – en clair c’est le bailleur de fonds des terroristes …) : le sermon de sa télé officielle du 18 avril est limpide :

 

 

QATAR.jpg

 

Alors, sachant tout cela, de quel droit l’Europe demande-t-elle à Israël de « faire attention » et d’utiliser « une force proportionnée » ? L’Europe sait qu’il s’agit d’une sorte de « quadrature du cercle » mais néanmoins, avec les Etats Unis de BHO, avec les « gôches » du continent et d’ailleurs, avec le Cuba, la Bolivie et le Venezuela …. elle demande l’impossible. L’Amérique a montré la voie quand le mode de vie des démocraties occidentales a été menacé par les hordes nazies : aucune pitié jusqu’à la capitulation totale, définitive, des agresseurs. Pourquoi Israël ferait-elle autre chose ?

 

Au lieu de demander à Israël de se battre avec une main liée dans le dos, on devrait l’encourager à raser jusqu’à la terre nue les entités ennemies fussent-elles Gaza ou au Sud Liban (où Hezbollah dispose de plus de 50.000 fusées depuis que la France et autres pays ont sponsorisés la résolution 1701 et se sont engagés à interdire le réarmement de cette autre organisation terroriste qui se distingue maintenant en contribuant à l’assassinat de plus de 180.000 syriens*).1 Et on devrait, tous, dire en chœur « Gaza delenda est ».

 

Pendant la Coupe l’Allemagne a battu le Brésil 7 à 1 : avez-vous entendu quelqu’un dire « attendez, ils ont utilisé une force disproportionné ! » Et Gaza ce n’est pas du football : il s’agit d’une guerre dont le but n’est pas d’avoir des pertes identiques. Il s’agit d’infliger le maximum de pertes à son ennemi et de minimiser autant que faire se peut les siennes comme dans toute guerre. Et pour ce qui est de Gaza le nombre de pertes palestiniennes (sûr, que des civils … tout l’armement du Hamas étant télécommandé …) est accru parce que le Hamas utilise la population comme bouclier humain.

 

En se gargarisant des morts civils on fait semblant de ne pas savoir ce qui se passe. Regardez : la moitié des morts « civils » sont des hommes entre 16 et 35 ans d’après les statistiques palestiniennes elles-mêmes (analyse au 24.07.14). Plus que probablement des soldats du Hamas.

 

Stats-Gaza.jpg

Des gens dont le cynisme vise à encourager la mort de leurs enfants (afin de perpétuer un climat de haine et d'agressivité) se déclarent amoureux de la mort. La vulgate islamique: «Nous aimons la mort plus que vous aimez la vie" Ils devraient remercier Israël car il les aide à réaliser leur idéal …

 

Mais l’Europe ne veut pas comprendre ce qui se « joue » à Gaza pour une raison simple : elle ne veut plus se battre, elle a décidé (Eurabia) simplement de réduire la vitesse de ce qui arrivera inexorablement, de retarder la fin.

 

Never again ! Allez, une dernière fois …


1 A ceux qui s’indignent du fait que les manifs en Europe ne se préoccupent pas du tout de cela le « cerveau » socialiste de la géopolitique, P. Boniface, répond « Il y a par ailleurs une différence de taille entre la Syrie et Israël-Palestine. La Syrie ne s'est jamais proclamée comme étant la seule démocratie du Proche-Orient et n'a jamais proclamé qu'elle était à l'avant-garde de la promotion des valeurs occidentales. L'armée syrienne n'a jamais été présentée comme "l'armée la plus morale du monde".» La perversité « intellectuelle » n’a pas de limites …

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 19:38

 

Je suis à Jérusalem après une semaine de chagrin à la suite de l’assassinat des trois jeunes, suivie par deux semaines de sirènes, explosions et, enfin, des funérailles de jeunes soldats de Tsahal dont un tiers étaient des étudiants qui auraient dû passer leurs derniers examens au lieu de risquer leur vies. Et je lis sur internet qu’en tant qu’israélien et juif je suis une horrible personne vivant dans un pays terriblement immoral.

 

Toutes ces critiques proviennent principalement de la presse européenne : The Guardian, la BBC, les journaux d’Italie, de Norvège, de France sans oublier le New York Times ou CNN des Etats Unis.Et je pense : l’Angleterre devrait comprendre. Après tout, ils ont vécu le blitz des nazis qui faisaient pleuvoir aveuglément des bombes sur ​​eux, comme le Hamas fait pleuvoir de roquettes sur nous. Et quand les pilotes courageux de la RAF ont bombardé Dresde tuant 300.000 hommes, femmes et enfants, ils n’avaient pas jeté des tracts auparavant disant aux gens, poliment, d'évacuer les lieux ; et on n’envoyait pas des soldats frapper aux portes pour s’assurer qu’on avait suivi les avertissements (comme CNN a reproché à Israël de ne pas l’avoir fait pour une école de l'UNRWA, qui a été probablement touchée par un projectile du Hamas, de toute façon).

 

Et je pense aux pays de l'Europe, qui ramassèrent nos grands-parents et nos parents, hommes, femmes et enfants, pour les envoyer à être gazés, sans se poser de questions.

 

Et je me dis : les voilà maintenant devenus les arbitres moraux du monde libre. Qui disent aux descendants des gens qu’ils ont assassinés comment se comporter quand d'autres antisémites veulent les tuer.

 

Et aussi à l’Amérique, représentée par le New York Times, ce bastion de la noble hypocrisie et du journalisme médiocre mais qui parade comme «journal de référence». Il suffit de lire l'article du professeur Auerbach dans le New York Observer (Deux semaines de superficialité, l’équivalence morale du New York Times) pour voir comment Jodi Rudoren et autres apparatchiks du Times ont appris à bloquer leur cerveau et à aimer le Hamas. Après tout, disent-ils, il y a des enfants qui meurent. Peu importe que les Palestiniens ont éduqué toute une génération pour être des petits aspirants nazis, qui cultivent la mort et la haine des Juifs, en meurtrissant leurs âmes, et mettent leurs corps en danger pour réaliser des séances de photos. Touchantes. On ne devrait pas être choqué par le Times. Après tout, le New York Times a été l'un des derniers journaux à porter à l'attention du public américain les atrocités nazies en Europe. Lisez le Times des années de cauchemar, et voyez si ce n’est pas le modèle de celui d’aujourd’hui.


Alors, comme Israélien, élevé avec les valeurs juives etcomme Américain, auquel on a enseigné d’aimer la liberté, la justice, la démocratie et le fair-play, je me dois de vous dire à tous, Européens, Américains et au dernier de tous les sympathisants des terroristes musulmans et autre barbares, que ce que vous dites ne touche plus aucun homme intelligent qui dispose d’un jugement moral normal. La crise actuelle à Gaza est tellement moralement claire, tellement un cas de légitime défense absolue, que je dois vous dire, comme quelqu’un l’a dit au Sénateur McCarthy: "Monsieur, n’avez-vous pas honte?"


Je préfère que vous- les auteurs de tant de mensonges et de calomnies nous haïssiez, moi et mon pays si cela vous permet de verser vos larmes pour les morts d’autres peuples. Nous ne sommes pas avides de sympathie. Après tout, nous en avons eu tellement après l'Holocauste, que nous préférons que d'autres aient leur part maintenant. Aujourd’hui, nous préférons vivre, plutôt que voir des gens pleurer sur notre sort et sur les injustices qui nous sont faites.

 

Donc, de grâce, pleurez pour le peuple palestinien - hommes, femmes et enfants, dont le leadership dûment élu les a laissés cyniquement sans protection contre le châtiment de leurs crimes terroristes. Qui a pris l’argent de l'aide qui leur été destiné pour vivre au Qatar dans des hôtels cinq étoiles et pour construire là-bas des centres commerciaux qui leur rapportent de bons revenus. Leadership qui a fait construire des tunnels terroristes sous leurs maisons, sous des mosquées, sous des hôpitaux ou sous des écoles et recrutés leurs fils pour mourir pour Allah, alors qu'eux attendent tranquillement dans des bunkers que l’ONU vienne les sauver.


Ne pleurez pas pour nous, ou pour nos familles, nos enfants, ou petits-enfants. Pas cette fois-ci. Non, plus jamais.

 

Parce que maintenant, Dieu merci, nous avons un pays. Nous sommes armés. Cette fois-ci, avec l'aide de Dieu, nous savons comment nous protéger des nazis et de leurs nobles animateurs des medias.

 

Je voudrais terminer ce texte avec un juron et un geste de la main adressés aux gens auxquels je m'adresse. S'il vous plaît choisissez celui que vous pensez être approprié. Il y en a pas mal …

 

Mise en ligne permise par NR, traduction MB

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 12:46

 

 

 

Cela n’a pas duré très longtemps : même pas trois semaines depuis que le Hamas a provoqué la nouvelle guerre avec Israël et, toutes affaires cessantes, Syrie, Afghanistan, Irak, Soudan, le « Califat Islamique » mis à part car non essentiels … la France (mais pas seulement …) commence à se détacher de ce qu’elle avait clairement souligné au départ : Israël a été attaqué par le Hamas, Israël a le droit de se défendre. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Quel est le contexte ?

*

Le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, en conférence de presse pour les journalistes friands de nouvelles pour condamner Israël, mais qui s’étonnent de la décision prise par son organisation de lancer une nouvelle guerre vu les destructions qui allaient survenir, résume la situation : « Nous (le Hamas) ne menons pas notre peuple à la destruction. Nous les conduisons à la mort."

*

Intervention terrestre d’Israël.

 

Des soldats voient un âne chargé venant à leur rencontre : il lui tirent dessus, il est chargé d’explosifs suffisants pour détruire un pâté de maisons, il explose. D’autres soldats voient une femme s’approcher d’eux : à distance, il lui demandent de s’arrêter ce qu’elle ne fait pas. Ils lui tirent dessus, sa veste explosive explose. Son cadavre sera compté parmi les « morts civils » selon les comptes du Hamas, pris tels-quels par l’ONU. Un âne et une femme.

 

L’ONU trouve, dans deux écoles différentes des dizaines de fusées à plus ou moins longue portée. Une protestation est élevée et les fusées transmises à la police du Hamas. D’une troisième école (plusieurs dizaines de personnes s’y abritent) un tir de RPG vers un char israélien. Les soldats ripostent, 15 personnes tuées, autant de cadavres à compter comme civils pour le décompte des journaux télévisés du soir. Et pour montrer la barbarie de la soldatesque israélienne qui tire sur des civils.

*

Mercredi dernier, les 28 ministres de l’Union Européenne se rencontrent à Bruxelles et, entre autres, une déclaration est publiée :

 

« Les 28 ministres des affaires étrangères condamnent fermement les tirs aveugles de roquettes, par le Hamas contre Israël et les groupes militants de la bande de Gaza, qui visent nuire aux populations civiles. Ce sont des actes criminels injustifiables. L’Union Européenne appelle le Hamas de mettre fin immédiatement à ces actes et de renoncer à la violence, tous les groupes terroristes de la Bande de Gaza devant être désarmés »1

 

Le site du Quai d’Orsay résume la déclaration :

 

Proche-Orient : «  les ministres ont appelé toutes les parties à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat et à permettre un accès humanitaire complet et sûr à Gaza. Ils ont condamné les tirs de roquettes et la perte de centaines de vies humaines. Ils ont rappelé que l’opération militaire israélienne doit être proportionnée et respecter le droit international humanitaire. L’Union européenne a également fait part de sa disponibilité à réactiver la mission d’assistance au contrôle des frontières EUBAM Rafah » Sept mots uniquement correspondent à ce que les 28 ministres (le français inclus) ont déclaré. Comment s’étonner ensuite que la presse est totalement en faveur du Hamas ?

 

La France : Laurent Fabius qui s’est agité pendant trois jours pour obtenir que les « amis » de la France -le Qatar et la Turquie- obtiennent du Hamas qu’il accepte un cessez le feu proposé par l’Egypte et accepté par Israël. Sans succès aucun. Mais la Turquie ? Dirigée aujourd’hui par un clown islamiste dont l’antisémitisme transpire par tous les pores. Un violeur en série de droits humains qui accuse cyniquement Israël de commettre un «génocide » et qui est la tête d’une mafia. Qui a créé des structures financières, sociales, religieuses et juridiques parallèles à celles constitutionnelles pour maintenir son organisation mafieuse. Comme il n'était pas en mesure de contrôler le pouvoir judiciaire, il a créé un nouveau système de tribunaux extraordinaires qui sont remplis de fidèles et des juges partisans, tous à sa botte. Ami de la France selon Monsieur Fabius. Kemal Attaturk doit se retourner dans sa tombe.

 

La France qui veut avoir un rôle de conciliateur compte tenu de ses relations. « Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. » Winston Churchill.

 

La France qui commence par interdire des manifestations pro-palestiniennes mais qui les autorise ensuite. En sous-traitant au service de l’ordre de la CGT l’organisation et la tâche d’éviter de « débordements ». Débordements, car à Barbès la chienlit (comme disait le Général) a jeté son masque : les manifs ont comme objet de soutenir le Hamas, non pas « le peuple palestinien » quoi qu’ils en disent. Il suffit de rappeler que l’Autorité Palestinienne a commencé par condamner le Hamas pour le lancement de fusées et qu’en Cisjordanie (Judée et Samarie, c’est selon …) le 2,4 millions de palestiniens n’ont pas été (trop) solidaires de leurs frères de Gaza. Barbès ? Plutôt Place Tahrir, Djénine ou Bamako.

 

 

Sans titre1-copie-2

Manifestation pour le Hamas à Paris : 700 morts pendant le dernier week-end en Syrie. Rien. Aucune manifestation pour les 270 filles kidnappées par le Boko Haram. Le jour de l’arrivée des unités françaises à Bangui (opération Serval) 1000 morts – qui se souvient de Sabra et Chatila et de la condamnation d’Israël pour avoir « fermé » les yeux ?

« C'est un sale coup que sont en train de faire les rejetons de notre siècle à leurs ancêtres. Marx, Lénine, Staline, Trotsky, frayant avec Goebbels. Hitler dans le même lit que son ami palestinien Amin El Husseini, et que Hassan El Banna, fondateur des Frères Musulmans. Sans parler de Mohammed, le Prophète lui-même, au nom duquel on vient de s'emparer de la République! Tous derrière le drapeau du Hamas brandi, chantant la nouvelle Internationale: ''C'est le Djihad final, groupons-nous et demain, le Khalifat sera le genre humain''...(HUFFINGTON POST).

 

Manifestation “nous sommes tous des Hamas”. Le Hamas qui ne veut pas reconnaître Israël, même pas accepter un cessez le feu, qui ne reconnaît pas les arrangements passés par l’Autorité Palestinienne et qui vise ouvertement à la destruction d'Israël. Le Hamas qui opprime une population entière, traite les femmes comme des objets de qualité inférieure et persécute les chrétiens tout en construisant un donjon de la terreur et une armée de combattants dédiés à la guerre sainte. Tous civils.

 

Et surtout “ne pas importer le conflit” Mais comment ne pas voir l’analogie : la France coupable d’avoir raté l’intégration de la « diversité », Israël coupable car pas d’état palestinien, des immigrants (ou descendants) criminels exonérés (voir dernières condamnations par une justice curieuse, mais celle du peuple en France) – des terroristes palestiniens excusés (ou « compris »), la sharia à Gaza – des quartiers (cités) interdits aux « souschiens ». Ceux qui excusent tout aux palestiniens depuis plus de 65 ans sont les mêmes qui excusent la criminalité (d’une partie) de la « diversité » car colonisation, chômage, discrimination, contrôle au faciès, etc., Ce n’est pas par hasard que l’on appelle les terroristes palestiniens « militants » (en oubliant qu’ils militent pour la destruction d’un état et un nouveau génocide pour un peuple …). Comme on appelle les voyous des banlieues qui sont les premiers à venir « casser du juif » des « jeunes ». On a arrêté récemment dans une action violente un « jeune » d’une banlieue de Paris. Il avait 36 ans mais pour la presse qui a son agenda ou celui de ses journalistes, c’est un jeune

 

La France qui tient le pompon des agressions antisémites en Europe. On nous explique que c’est normal car la France compte la plus grande communauté musulmane au Nord de la Méditerranée (France, premier pays musulman de l’Europe … cela doit faire tourner le Général dans sa tombe …) soit entre 5 et 10 millions d’êtres (fourchette large car les statistiques concernant l’origine de la population sont interdites. Comme les recherches sur le gaz de schiste … pauvre France) et aussi la plus grande communauté juive de l’Europe, quelques 500.000 âmes.

 

La France qui, sous des gouvernements de droite comme de gauche, tout en se gargarisant avec le « vivre ensemble », la laïcité et/ou la lutte contre le communautarisme, a laissé prospérer un antisémitisme notoire que la gauche voudrait mettre au compte de l’extrême droite et non pas à celui de la « diversité ». La preuve ? On se rappelle le sujet seulement quand il y a un Ilan Halimi, ou un ignoble Merah ou un non moins ignoble Nemmouche.

 

« Tous les gens prudents et politiques ont beau désavouer catégoriquement l'antisémitisme proprement dit, cette prudence et cette politique ne sont pas dirigées contre le sentiment antijuif lui-même, mais seulement contre ses dangereux excès Nietzsche (Des préjugés des philosophes).

La France qui veut oublier que le sort des juifs a toujours été le test infaillible de la santé morale d’une nation. Et quand on sait qu’en 2013 l’émigration de juifs de France vers Israël a représentée 65 % de plus qu’en 2012, quand en 2014 plus de 5.000 juifs quitteront la France pour Israël (soit 1% des juifs de France) on devrait commencer à comprendre que ce que la France permet ne pourra conduire qu’a des situations comme celles auxquelles Israël a à faire face. Cela prendra 20 ou 50 ou 100 ans mais tant que la France aura oublié la Nuit de la Saint Barthélémy l’avenir sera écrit sur ses murs.

 

1 C’est tellement grotesque que l’on ne peut même pas en rire … Qui assurera la démilitarisation de Gaza? L’OLP? Les casques bleus? Ou des contingents français et italiens ? La résolution 1706 pour le désarmement du Hezbollah en 2006, vous vous en souvenez ? Aujourd’hui le Hezbollah dispose de plus de 50.000 fusées acquises, installées et prêtes à l’usage sous le nez et la barbe des contingents français, italien et autres présents pour assurer son désarmement …

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 11:49

On vient d’apprendre que le Préfet de Paris avait autorisé trois manifestations :

 

  • de la Bastille à la République – en solidarité avec le peuple syrien qui a vu 180.000 des siens été tués par les forces du régime Assad et/ou par les « rebelles » islamistes de toutes variétés ; au jour et à l’heure prévue il n’y avait à la Bastille que les forces de police, le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos se trouvant ailleurs ;

  • de la République à l’Opéra – en solidarité avec le peuple irakien soumis à une guerre fratricide sunnites contre shiites qui a fait plus de 150.000 morts depuis 2003 et qui subit, toujours, des massacres pratiquement journaliers ; au jour et à l’heure prévue il n’y avait Place de la République que les forces de police, le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos se trouvant ailleurs ;

  • de Denfert Rochereau aux Invalides – en solidarité avec le peuple palestinien menacé à Gaza d’un génocide perpétré par l’état terroriste Israël ; le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos et aussi des députés socialistes ont annoncé leur présence à cette manifestation ; l’autorisation de cette manifestation, considérée non souhaitable par 65-75 % des « sondés » (Le Point et Le Figaro), ayant été accordée comme récompense pour les scènes de guerre à Barbès et les destructions antisémites à Sarcelles par les tenants du « vivre ensemble » qui comprennent la colère des « djeuns des quartiers » et leur solidarité avec les pauvres de Gaza.

ooo

 

Les faits : les pauvres palestiniens de Gaza ont commencé une guerre contre Israël et pendant les 14 premiers jours ils ont tiré plus de 1.800 fusées sur ce pays soit -si vous faites le compte- environ 130 tous les jours, soit presque une fusée toutes les 10 minutes. Et comme environ 20% de la population israélienne est constituée d'arabes, les pauvres palestiniens de Gaza ont fait savoir à ces derniers que les fusées envoyés sur Israël et tombant dans des régions où ils se trouvent, étaient conçues pour ne tuer que des juifs : la Norvège, pays grand ami d’Israël, a décidé de proposer Gaza au prix Nobel pour le humour (noir …).

 

Forte de l’approbation initiale unanime des grandes puissances formulée comme « Israël a le droit de se défendre », forte de son acceptation dans l’heure d’une proposition de cessez-le-feu initiée par l’Egypte (et adoubée au départ par la Ligue Arabe à l’unanimité et par l’Autorité Palestinienne itou) et de sa décision « au calme on répondra par le calme » Israël a eu la surprise de voir les pauvres de Gaza rejeter l’offre de cessez-le-feu et continuer à envoyer des fusées. Et Israël a commencé par répondre, actions de son aviation au départ, intervention terrestre ensuite.

 

Depuis deux choses importantes se sont passées :

  1. a. Israël a découvert (ou a eu la preuve …) qu’il y avait, en réalité, deux Gaza, une ville en surface et une ville souterraine traversée de moult tunnels dont une grande partie avaient des bouches de sortie en territoire israélien ; lesdits tunnels ont permis aux pauvres de Gaza d’y installer des centres de command-control, des dépôts de munitions et des lanceurs de fusées ; robustes, car ayant utilisé les milliers de tonnes de ciment dont Israël avait permis le transfert vers Gaza, à la demande expresse des facilitateurs d’un autre cessez-le-feu en 2009, demande justifiée par le besoin de reconstruire les maisons détruites pendant la guerre (toujours initiée par les pauvres de Gaza) cette année là ; surprise qu’elle a été de constater que pendant cinq années les pauvres de Gaza ont affecté plus de cinq cents millions de dollars (évaluation difficile mais pouvant aller au milliard de dollars) pendant que le territoire ne dispose pas d’un système d’égouts et que l’eau distribuée est rarement potable, Israël a décidé de détruire les dizaines de tunnels qui représentaient (qui représentent) une menace exceptionnelle pour la population du Sud du pays ; détruire … bardés de « boucliers humains » ces tunnels (comme les autres « forteresses » des pauvres de Gaza) ont commencé à produire des cadavres, presque 600 comptés à ce jour ;

                                                                                                                  Gaza---metro-copie-1.jpg

  1. b. Israël a découvert aussi que l’approbation initiale de tous ceux qui avaient un mot à dire (ou d’autres qui auraient pu s’abstenir …) était assortie d’une réserve « à condition qu’Israël agisse proportionnellement et que les morts civils ne soient pas légion » ; en clair, il eut fallu soit envoyer 1.800 fusées sur Gaza pendant la même période et sans guidage aucun pour qu’elles essayent de tuer autant de civils que possible [ce qui était (est) l’objectif des pauvres de Gaza tirant de fusées sur Israël] soit ne rien faire et surtout pas se défendre.

 

Mais Israël, pays « génocidaire » s’il en fut, pays dont le « terrorisme d’état » n’est plus à soupçonner, dont les dirigeants, dans leur dépravation sans limite tuent les enfants des pauvres de Gaza (comme le montre un dessin publié par Washington Post) n’avait rien compris à ce qui lui était permis ou pas.

 

WaPo.jpg

 

Et, selon le dicton « mieux vaut que ce soit sa mère qui pleure que la mienne », Israël a décidé de faire fi des quolibets de la presse de gauche de tous les pays (… unie comme elle quand elle déguise son antisémitisme viscéral sous les oripeaux de « l’antisionisme » post-moderne…) et de se faire justice pour défendre, réellement, son territoire et sa population. Et vogue la galère …

 

On le sait, « les pauvres de Gaza » ont élu par des élections libres le Hamas pour qu’il les gouverne et ce depuis 2006. Israël est en guerre avec le Hamas et ce depuis le jour où le Hamas a été créé, et sera en guerre avec le Hamas jusqu'à ce que l'un d'entre eux cesse d'exister. La Charte du Hamas ne prévoit pas autre chose et les grands de ce monde qui font semblant de ne pas comprendre cette donnée de base veulent ainsi ignorer que ce qui se passe avec Israël n’est que les prolégomènes de ce qui se passera avec l’Occident tout entier. Certes, pour le Proche Orient la chose est aggravée parce que les israéliens, en majorité, sont juifs … mais détruire Israël n’a rien à voir avec le fait que ses habitants sont, en majorité, juifs. C’est vrai, le Coran demande instamment de tuer les juifs mais … ce serait une extrapolation irresponsable que de dire que les musulmans sont antisémites. Même si dans les manifestations (autorisées ou pas) de solidarité avec les pauvres de Gaza on n’oublie presque jamais de crier « mort aux juifs »

 

La conclusion de ce qui précède semble inéluctable: il est temps de détruire le Hamas ou, à tous le moins, le rendre inoffensif. Et c’est ce qu’Israël a commencé à faire, il sera intéressant de voir si les grands de ce monde réussiront, ou pas, à l’empêcher de le faire.

 

De plus, Israël pense que les pays qui veulent « sauver » les pauvres de Gaza ont tort : lors d'une réunion avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mercredi dernier au Caire, Moussa Abou Marzouk, chef adjoint du bureau politique du Hamas, a rejeté les demandes d'Abbas concernant l’acceptation du cessez-le feu proposé par l’Egypte, expliquant "que sont 200 martyrs par rapport notre demande de lever siège de Gaza? » Depuis le nombre de martyrs a sérieusement augmenté mais Monsieur Abou Marzouk, n’a pas changé d’opinion. Certes, il réside au Caire, loin de la menace de frappes aériennes israéliennes. C’est peut-être pour cela …

 

Les jours passent, Hamas tire toujours des fusées sur Israël qui démolit des tunnels et transforme parties de Gaza en ruines. Mais la « communauté internationale » ne voit qu’une seule partie de ce qui se passe : Israël doit agir avec soin pour éviter les morts civils. Ce qui est remarquable (et remarqué) c’est qu’il n’y a aucun « combattant » mort du côté des pauvres de Gaza, à croire que toutes les fusées tirées le sont uniquement par télécommande comme avec un jeu vidéo  : on nous dit qu’il s’agit uniquement des civiles, surtout des femmes et des enfants. Puisque c’est l’ONU qui le dit par la voix de ses représentants sur place …

 

Il est aussi intéressant de voir que si personne n’est indigné par les atrocités qui se produisent chaque jour en Syrie et en Irak, en revanche tout le monde déplore (condamne) le fait qu'Israël répond militairement à la pluie de roquettes visant ses villes remplies de civils. Trois explications possibles : (i) des arabes tuent des arabes, c’est des fanatiques sous-développés, pas la peine de s’en faire, (ii) les critères de jugement appliqués à Israël sont ceux d'une démocratie occidentale (qui est en paix avec ses voisins comme la Suisse avec l’Autriche ou le Danemark avec la Suède …) qui a oublié ce que se défendre veut dire, (iii) ou que l'antisémitisme qui a été ressuscité par les « gaucho-islamistes » sous tend la rage qui, elle, est disproportionnée devant les actions décidées d’Israël.

 

Mais, un jour il y aura un cessez-le-feu. Trois groupes s’y consacrent : l’Egypte, Israël et les pays arabes sunnites (qui souhaiteraient la destruction du Hamas – création des Frères Musulmans) ; la Turquie (dont l’antisémitisme officiel a dépassé les bornes depuis longtemps sans que cela affecte beaucoup BHO qui considère l’islamiste en chef de la Turquie comme « un ses plus proches amis ») et le Qatar (qui après avoir acheté tout ce qu’elle pouvait acheter en France entend que ce pays suive ce qu’elle veut …) ; et les Etats Unis de BHO (qui voudraient « sauver » le Hamas (comme ils l’ont fait à l’occasion du cessez-le-feu précédent de 2012 …) et l’ONU qui fort de ses succès en Syrie essaye d’en obtenir un à Gaza.

 

J’ai oublié Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de la France qui collecte les « miles » d’Air France avec le succès que l’on connaît et qui est allé à Doha pour voir ce que le Qatar voulait. France, qui est gênée aux entournures par la vente de deux bateaux militaires de « cinquième génération » Mistral, à la Russie qui, directement ou indirectement (par ses suppôts en Ukraine) vient d’assassiner les 295 personnes du vol MH17 de la Malaisie Airlines. Mais que représentent 295 personnes par rapport à la vente d’un Mistral …

 

Et Israël qui fait siens les mots de Patton avant une bataille pendant la deuxième guerre mondiale : « que Dieu ait pitié de mes ennemis, car moi, je n’en aurai pas ".

 

 

 

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 16:12

 

 

Blasés ? Déjà vu le film ? Attendez, il y a toujours quelque chose de nouveau même si, pour les mêmes raisons, suivant la même ligne de pensée, le Hamas a décidé de lancer une troisième guerre contre Israël. Ligne de pensée ? Une mentalité du 7ème siècle qui essaye de faire la guerre contre une armée décidée du 21ème siècle.

 

Mais … il y a comme une erreur : si l’aviation israélienne qui a effectué plus de 1.500 sorties avant qu’une incursion terrestre soit décidée et dont l’objectif était « un génocide » (M. Abbas, partenaire pour la paix d’Israël) n’a réussi a tuer « que » 220 palestiniens « en grande majorité des femmes et des enfants » c’est que ses pilotes ne valent pas grand’chose….  !

 

Trois observations à ce stade. Pendant la deuxième guerre mondiale, dans tous les pays qui y ont pris part on a constaté, en moyenne, un ratio de 9 civils tués pour un soldat. Ce ratio a été sensiblement plus élevé en Irak et en Afghanistan quand les « agresseurs » étaient ceux qui donnent des leçons à Israël. Si on accepte un tel ratio et si « la grande majorité des tués sont des civils et des enfants » (selon l’ONU qui prend, sans aucune vérification, pour argent comptant, les chiffres données par le Ministère de la Santé de Gaza) ceci voudrait dire que le Hamas n’aurait perdu que 22 « militants » … Ensuite, on devrait se souvenir que le Hamas installe ses batteries et ses lanceurs de roquettes dans les maisons des habitants et utilise comme dépôts de munitions les mosquées, les écoles ou le hôpitaux. Quels que soient les soins de l’aviation israélienne pour avertir les habitants -utilisés par le Hamas comme boucliers humains- il n’est pas anormal qu’il y ait des victimes civiles. Une différence importante, mentionnée par Ibrahim Kairishi, représentant palestinien au Conseil des Droits de l’l’Homme de l’ONU (interview pour la télévision de l’Autorité Palestinienne) : « Chaque missile lancé depuis Gaza contre Israël constitue un crime contre l'humanité, si elle tue ou pas car les éventuelles victimes ne sont pas prévenues. Et la différence par rapport aux frappes israéliennes vient du fait qu’Israël prévient les possibles éventuelles victimes : « Dans un tel cas, si quelqu'un est tué, la loi considère la chose comme une erreur plutôt qu’un meurtre prémédité » En voilà pour M. Abbas et l’Autorité Palestinienne qui, comme souvent, menacent d’intenter un procès à Israël devant la Cour Internationale de Justice. La troisième observation concerne les enfants tués. Passons sur le fait que des parents qui laissent leurs enfants jouer ou simplement être présents dans des endroits proches des militants du Hamas (et de leurs armes) pourraient se comporter différemment. Sauf si, le fait que les femmes de Gaza, qui en moyenne, ont sept enfants rend lesdits parents un peu insoucieux ou parce que le Hamas leur demande de faire cela. Ou parce que Gaza qui compte 1,8 millions de personnes a un taux de mortalité 3,51 pour mille. Soit 6.300 morts de causes naturelles/an, soit environ 125/semaine. Alors … les morts « au combat », pour « la résistance à l’occupation » …

 

La guerre étant ce qu’elle est, il ne peut y avoir des « spectateurs » pendant qu’elle se déroule. Et Israël, volens-nolens, tue des enfants. Il y a plus de 40 ans Golda Meïr, avant la Guerre du Kippour, disait « Nous pouvons leur pardonner de tuer nos enfants. Mais nous ne leur pardonnerons jamais de nous forcer de tuer leurs enfants »

 

Malheureusement, il y aura encore des morts. Remarquez, en février 2014, plus de 2.000 civils palestiniens ont été tués dans la guerre civile syrienne, (la plupart du temps) par les forces d’Assad et par les forces rebelles dans les camps de réfugiés palestiniens. Alors, ceux qui font l’apologie du Hamas et qui saturent la presse et les télévisions occidentales consentantes (pourquoi ?) d’affirmations «crimes de guerre», «apartheid», «droits des Palestiniens », « génocide » n’ont à se mettre sous la dent (so to speak …) que 250 Palestiniens dans un conflit commencé par le Hamas ? Plus de 170.000 morts en Syrie. Tous les jours de la semaine, une moyenne de 75/80 tués à Bagdad, Fallouja ou ailleurs en Irak. Après les plus de 200.000 morts (civils …) depuis la fin de la deuxième guerre du Golfe jusqu’au moment où l’Irak a eu des « élections libres » qui ont amené au pouvoir des supplétifs de l’Iran … Allez, on oublie. Mais on n’oublie pas la déclaration ignoble de l’antisémite notoire, en charge des affaires étrangères de l’Union Européenne, la baronesse Ashton, qui a comparé « le meurtre d’enfants juifs à Toulouse à ce qu’Israël fait à Gaza » Et qui fait toujours semblant de ne pas comprendre qu’Israël n'est pas l'unique objectif du jihad mondial. Que la cible visée est le monde libre. Mais comme elle est de « gauche » et que la « gauche » a décidé de s’allier avec le fascisme islamiste … ceci explique, peut-être, cela.

 

Mais tous ces morts, pourquoi faire ? Que veut le Hamas ? Cela n’a aucun sens. À moins que ce qu’ils veulent (depuis toujours…) c'est de attirer les représailles israéliennes.
Cela produit des Palestiniens morts pour la télévision internationale. C'est pourquoi le Hamas exhorte ses gens de ne pas rechercher la sécurité quand, par exemple, Israël jète des tracts avertissant d'une attaque imminente. Le mouvement islamique pense qu'il peut obtenir les concessions qu'il veut de la part d'Israël et de l'Égypte en organisant le meurtre de son propre peuple via les contre-attaques israéliennes. Hamas calcule probablement que plus de morts inciteront les gouvernements occidentaux de faire pression sur Israël pour accepter ses exigences. Et de BHO aux (certains) dirigeants européens, on les voit tous, souligner fallacieusement « le droit d’Israël de se défendre » tout en lui demandant « de faire plus pour éviter des victimes innocentes » On devrait dire « consentantes » car le Hamas a été élu par ces populations pour gouverner le territoire. 

 

Pour pousser le paradoxe, les bonnes âmes de l’Occident qui - dès qu’il y a un mort palestinien – réclament un cessez le feu immédiat … deviennent adversaires du Hamas qui risque de ne pas avoir les morts souhaités, si possible chaque jour avant les journaux télévisés du soir. Mais voilà, Israël qui satisfait leur souhaits et au-delà ……

 

C’est sans doute la raison pour laquelle le Hamas a rejeté le cessez-le-feu proposé par l’Egypte (repris à son compte par la Ligue Arabe à l’unanimité) et accepté dans l’heure par Israël.

 

« Si le Hamas avait accepté la proposition égyptienne il aurait pu sauver au moins 40 vies » (Sameh Choukri, Ministre égyptien des affaires étrangères qui a accusé le Hamas de « comploter avec le Qatar et la Turquie pour mettre en échec le rôle régional de l’Egypte »). Et après le déclenchement de l’action terrestre d’Israël, le même ministre déclare : « Hamas est responsable de ce qui arrive. Aurait-il accepté la proposition égyptienne il n’y aurait pas eu besoin pour Israël d’entrer à Gaza » Et pour enfoncer le clou, il a ajouté « les islamistes palestiniens sont en train de nuire non seulement aux intérêts des Palestiniens, mais aussi à la sécurité nationale de l'Egypte en s’associant avec les turcs et les qataris pour saper les efforts du Caire pour un cessez-le feu à Gaza » Gardez présent à l’esprit ce paragraphe, il va éclairer la fin du texte.

 

Et voilà le journal officiel égyptien (la liberté de la presse y est ce qu’elle peut être…) écrire sous la signature de Azza Sami « Merci Monsieur Netanyahu, que Dieu nous donne plus de gens comme vous, pour détruire le Hamas »

 

Résumons. Au bout d’une douzaine de jours on nous dit qu’il y aurait plus de 300 morts palestiniens et deux civiles et deux soldats israéliens. Ce n’est pas anormal quand « le Hamas utilise les civils pour défendre ses fusées tandis qu’Israël utilise ses fusées pour défendre les civils » (B. Netanyahu). Mais, attendez, les Palestiniens ont un gouvernement d'union qui aussi tôt créé a été adoubé et par BHO et par l’Europe. Alors, chaque crime commis par le Hamas est un crime commis par l'Autorité palestinienne, non ? Ne partagent-il pas au moins la responsabilité morale ?

 

 

Mais les 300 morts (la « grande majorité des femmes et des enfants », ne l’oublions pas …) produisent le résultat escompté par le Hamas : regardez les séquences de nos chaînes de télévision et vous aurez du mal à comprendre que le conflit a été voulu, déclenché et entretenu par le Hamas. Ce que vous comprendrez c’est qu’Israël tue des innocents à Gaza. Et, pour faire la « mouche du coche » l’ineffable ministre des affaires étrangères de la France s’agite pour … « essayer de casser la spirale de la violence et arriver le plus rapidement possible à un cessez-le-feu » (déclaration hier au Caire). Pour ce faire il va « joindre les Turcs et les Qataris avec lesquels la France a de bonnes relations » Tout en sachant depuis jeudi qu’Israël a refusé toute intervention du Qatar. Qatar qui avait obtenu, après le cessez-le-feu de décembre 2012 d’Israël de laisser passer vers Gaza des milliers de tonnes de ciment : utilisé non pas pour construire des maisons mais … faire des tunnels. Quant aux dirigeants de l’Egypte, il suffit de parler de la Turquie (qui a soutenu le Frère Musulman Morsi) pour qu’ils se ferment comme des huîtres. Non pas qu’Israël accepterait la Turquie de cet islamiste déguisé en « démocrate » qui est M. Erdogan, un des meilleurs amis de BHO … Et qui vient d’initier une vague antisémite de proportions non encore observées en Turquie avec une conclusion pour le moins curieuse : le journal, presque officiel de l’AKP (parti de M. Erdogan) demandant à la communauté juive de Turquie de « demander pardon pour les enfants palestiniens qu’Israël assassine à Gaza ».

 

Mais, enfin, notre ministre (anti-israélien depuis toujours) s’agite au Proche Orient. Il ferait, peut-être mieux de s’occuper de ce qui se passe chez nous : Nemouche – Bruxelles, cela vous rappelle quelque chose ? La Bulgarie vient d’identifier l’auteur de l’attentat de Burgas, Mohamed Hassan El Husseini, né au Liban mais ayant aussi la nationalité française. Et pour la manif (interdite) d’aujourd’hui à Paris, les appels explicites, sur Twitter et Facebook éructant « monter à Paris pour casser du juif » se diffusent depuis vendredi. Laurent Fabius à l’aide du Hamas avec la « complicité » du Qatar et de la Turquie … on croit rêver. Mais non, on ne rêve pas, simplement, comme toute l’Europe, on dort …

 

On dort, car on ne veut pas voir « What went wrong » (Bernard Lewis). On dort, car on n’a pas voulu comprendre ce que « Euarabia » (Bat Ye’OR) annonçait. Et surtout on ne veut pas voir que l’islam (arrêtons de nous bourrer le mou avec les  « modérés », « les islamistes », les « extrémistes » - tous, ou presque, s’identifiant, plus ou moins, plutôt plus que moins … avec une croyance créée de toutes pièces au cul des chameaux il y a 1.500 ans et qui s’est fossilisée depuis le 10ème siècle - la fermeture des portes) c’est la raison majeure pour laquelle les pays arabes ont si lamentablement échoué à créer la démocratie, le bonheur ou (à part de la manne du pétrole pour certains d’entre eux) de la richesse pour leurs 350 millions d’êtres.

 

Et, tout en regardant par dessus l’épaule, on ne veut pas voir que le seul pays au monde où les juifs sont en majorité est aux premières loges de l’innovation et de la contribution au progrès de l’humanité : médecine ou irrigation ou traitement de l’eau, nombre de brevets, nombre de publications scientifiques, téléphones portables, ordinateurs portables, l’ADSL, casques de pilotes ou drones, systèmes anti-missiles (le Dôme de Fer …) choisissez un domaine et vous trouverez Israël à l’une des premières places. Pays jugé par, presque, tout l’Occident néanmoins comme analogue à l’Iran, le Pakistan ou la Corée du Nord …

 

Les exportations les plus chères en provenance d'Israël, selon le poids, plus précieuses que l'or pur sont les graines de tomates cerises - $ 350 000 par kilogramme. Le pays était un désert il y a 100 ans. Le Hamas ? Laurent Fabius ? BHO ? Les juifs "antisionistes" (Norman Mailer, Shlomo Sand, Michel Warschawski, et tant d’autres) ? Les gaucho-islamistes français ? Les champs de ruines s’étendront non seulement au Proche Orient et à la surprise de tous Israël sera la seule a rester debout. Et tout en reconnaissant que chaque pays a le droit de se défendre ceux qui jugent Israël le font avec des critères uniquement appliqués à ce pays. Ce qui est permis pour eux (combien d’assassinats par drones commandés par BHO au Pakistan ? combien « d’islamistes » tués par l’opération Serval au Mali ?) est un crime de guerre pour Israël. Ce qui revient à dire que, pour eux, Israël aurait dû accepter la pluie de 1.500 fusées du Hamas sans réagir. Ou en attendant que Monsieur Fabius obtienne un cessez-le-feu …

 

Hier, la Croix-Rouge Internationale a été informé par le Hamas qu’il ne veut pas accepter des offres de sang en provenance d'Israël, malgré le fait que leurs blessés pourraient mourir sans transfusions. Cela rappelle les soldats SS nazis grièvement blessés pendant la Seconde Guerre mondiale qui demandaient aux médecins américains « y a-t-il du sang juif dans les flacons ? » Lorsque les médecins ne pouvaient pas répondre, ils refusaient le sang et mourraient. Un commentaire ?

 

Depuis le second mandat de Bill Clinton on a compris que les Palestiniens  n’accepteront jamais de faire la paix avec Israël. A moins qu’ils conquièrent (« libérer de l’occupation ») ce pays. De plus, trop de causes internationales ont été construites autour de la résistance palestinienne, d'une part tandis que de l'autre part, la gauche occidentale considère le conflit israélo-arabe comme le paravent parfait pour se cacher derrière pendant qu’elle s’efforce à propager le chaos à travers le monde. Regardez ce qui se passe en Libye, en Irak, en Syrie, au Soudan pendant qu’elle pleure pour Gaza.

 

Laissons les chiens aboyer … Israël ne pourra jamais se permettre de perdre une guerre. Il n'y a pas de marge d'erreur.

 

 

 

Tomates cerises

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 14:47

 

Rien n’est plus drôle que le malheur,

c’est la chose la plus comique du monde

Samuel Beckett

 

Vous ne le croyez pas ? Regardez notre « moi, président », co-Prince d’Andorre où il est allé affirmer la grandeur de la France quand des irresponsables ont lancé le pays dans une des actions dont la France a le secret, la grève, cette fois-ci celle des taxis et celle des cheminots.

 

 

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Toujours avec sa cravate de côté, son pantalon tirebouchonnant et une manche de sa veste plus courte que l’autre, il a fière allure … C’est drôle parce que, depuis qu’il a réussi à se faire élire (avec le complément de 90% des électeurs de la « diversité » à ne pas oublier), le pays est dans le malheur.

 

Malheur ? Comment appeler autrement la détresse d’un pays qui ne croit plus en rien, qui n’a plus de projet et qui voit, jour après jour, son déclin et son incapacité de se reformer ?

Certes, le gouvernement socialiste a fait des réformes : toutes, jusqu’ici, sans aucun impact sur l’économie du pays mais donnant satisfaction au « peuple de gauche » : mariage pour tous, encadrement des loyers, réforme pénale « visant à prévenir la récidive et à renforcer l'individualisation des peines » (et qui fera que des délits mineures ou majeurs ne seront plus sanctionnés par de la prison …), j’en passe et des meilleurs. Et il a beaucoup annoncé aussi : réforme de la « simplification », « pacte de responsabilité », « inversion de la courbe du chômage » sans que des mois après les annonces quelque chose soit visible.
Mais il a fait mieux. Incapable de réduire les dépenses d’un état boursouflé qui ne sait que les augmenter, il a promis (« Je constituerai autour de moi un conseil stratégique de défense qui se réunira chaque mois » 14.01.14 – Conférence de presse) de faire en sorte que le pays réduise ses dépenses de 50 milliards d’euros. Chic alors … Mais, (presque) six mois après on n’a rien appris dudit « Conseil » et des 50 milliards d’euros on n’a réussi a identifier qu’une vingtaine. Réfléchissez une seconde : le budget annuel de la France est d’environ 300 Milliards d’euros. Sur les trois années du mandat présidentiel qui restent (putain … encore trois ans…) sur un total d’environ 1.000 milliards d’euros on a trouvé des économies à faire de 20 milliards, soit, mettons, 2% ! De qui se moque-t-on ? Oublions Maastricht et ses 3% de déficit annuel et les 60 % du PIB à ne pas dépasser comme dette totale (bien que les deux critères ont été fixés à la demande expresse de la France de M. Mitterrand …), oublions les promesses répétées faites à Bruxelles quant à la mise en ordre des comptes de la France par des réformes structurelles et reportées d’année en année, oublions tout pour nous interroger : en cas de coup dur, est-il impossible de faire des économies de plus de 2% de notre budget familial ? La réponse ne peut être que négative mais … pas pour le gouvernement de « moi, président ».
C’est 50 milliards que l’on veut trouver. Et maintenant regardez les chiffres de l’INSEE publiés en avril 2014 : en 2012 seulement, à partir de l’élection de FH, l’administration territoriale a créé 31.000 postes de fonctionnaires. Les fonctionnaires territoriaux statutaires ont la garantie de l'emploi à vie, de jure, et les fonctionnaires contractuels presque la même chose, de facto. Sachant qu’un fonctionnaire coûte à l’état, en moyenne, (études, période d’activité salariale, 21 de retraite et 10 de réversion pour le conjoint vivant, soit 31 ans de non activité …) environ 2,5 millions d’euros c’est une charge totale de 77,5 Milliards d’euros que les administrations des régions (22 sur les 24 de la France métropolitaine étaient dirigées par des socialistes en 2012) viennent de mettre sur le dos de la nation.

 

                                                                                                                                                               Sans titre

Lorsque l’Education Nationale recrute 60.000 agents pour « le mammouth » elle engage l'État sur la somme colossale de 210 milliards d'euros (60 000 multiplié par 3,5 millions- coût complet pour un enseignant compte tenu de sa carrière) et elle augmente d'autant la dette de la France au long terme. Comme « moi, président » a annoncé qu’il va embaucher 12.000 enseignants tous les ans de son mandat ceci fait une charge totale sur 5 ans de 8,8 Milliards d’euros soit une moyenne de 1,7 Milliard d’euros annuellement. Ajoutez les deux et vous en avez pour 3,0 Milliards d’euros par an. Mais ce n’est pas encore tout :l'augmentation "mécanique" de la masse salariale annuelle de tous les fonctionnaires, malgré un point d'indice bloqué, est de l'ordre de 20 milliards d’euros par an !

Résumons : ne pas mettre en question des décisions passées ajoutées aux nouvelles de « moi président » se traduit par un coût annuel de presque 25 Milliards d’euros.

La raison ? Selon la Cour des Comptes, depuis 30 ans le nombre de fonctionnaires est passé de 3,8 millions à 5,3 (ou 6,9 si l’on compte tous les salariés rémunérés avec l’argent public sans avoir le statut de fonctionnaires). Va-t-on trouver les 50 milliards de réduction des dépenses ? On peut parier que non. Car les comptes de gribouille des gouvernants actuels de la France ne laissent même pas l’ombre d’une possibilité. Pourtant ils ont commencé par liquider le défiscalisation des heures supplémentaires, la réduction des niches fiscales dont certaines alimentaient presque 2 millions de personnes (aide/service emploi), le maintien de la TVA (quand l’ancien gouvernement a voulu l’augmenter) et d’autres joyeusetés pour ponctionner de plus de 30 milliards d’euros les ménages.

Pour faire quoi ? Pour embaucher des fonctionnaires et, ensuite, annoncer que, somme toute, on augmente la TVA, on reviendra sur les heures supplémentaires, on reviendra sur certaines niches … bref, on défait pour faire, comme le Sapeur Camembert et le temps passe … Aussi pour faire, ce qui est le comble de l’absurdité dans un pays où le sens civique (en grande partie à cause de l’inclusion de la « diversité ») se dégrade à vue d’œil, exempter de l’impôt sur le revenu presque 2 millions de foyers fiscaux en sus de ceux (grosso-modo, la moitié des 36,5millions de foyers ficaux) qui n'étaient pas assujettis à l'IRPP. En disant, ainsi, aux 31 millions de français qui, d’une manière ou d’une autre, reçoivent des subventions « ne vous en faites pas, pas besoin de sang ou des larmes, nous vivons à crédit et cela ne coûte pas trop cher en ce moment » …

En langage "normal", comment appelle-t-on cela ? De l'inconscience ? De la mégalomanie ? De l'irresponsabilité ? De l'incompétence ? Ne s’agit-il pas d’un véritable crime contre l'économie ? (Le Point).

Le comble ? Regardez la SNCF : en 2012 - Nombre de cotisants : 156.405. Nombre de retraités: 342.117. Statuts des employés ? Embauche à vie, retraite entre 50 et 55 ans, passe droits pour voyages de la famille. Rappel : en 2011 pour libérer la SNCF du poids de la dette liée à l'infrastructure ferroviaire (env. 44 milliards d’euros) on sépare les activités commerciales de celles liées aux infrastructures. Naturellement, les cheminots sont contre – grève … Trois ans après, le gouvernement socialiste (pourquoi ?) revient sur la réforme et décide de réunir les deux morceaux sous un seul parapluie. Naturellement, les cheminots sont contre – grève … Vous avez dit Kafka ?

Pendant ce temps, amateur de football (et lecteur assidu de l’Equipe comme il sied aux gens instruits et cultivés -une des raisons de certains de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy car il s’agissait d’un inculte …) « moi, président » commente les matchs de l’équipe de France sans donner le sentiment qu’il comprend ce qui se passe dans le pays.

Sans me vanter, il fait joliment chaud disait un des personnages de Labiche (29° à l’ombre). Regardez-le avec son sourire béat ...

 Notre personnage ne réalise même pas qu’il fait chaud ne voyant pas que le pays brûle autour de lui … mais il s’étonne que le FN puisse obtenir 25% des voix exprimées aux élections européennes.

                                                                                                                                      Notre président

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 12:46

 

Le 11 mai Manuel Valls annonce que 650.000 foyers fiscaux seront exempts cette année de l’IRPP (Impôt sur le revenu des personnes physique). Même pas une semaine après, le 16 mai, le même annonce que le nombre de foyers fiscaux exempts de l’IRPP cette année sera de 1.800.000 soit, presque, trois fois plus. C’est vrai, dix jours après il y aura les élections pour le parlement européen, alors …

 

Sur les 36,5 Millions de foyers fiscaux en 2012/2013 seulement 19,5 Millions payaient l’IRPP soit 53,5%. En ajoutant 1,8 Millions de foyers exempts de l’IRPP on inverse les proportions et on constate que 52,8% des foyers fiscaux ne payent pas l’IRPP. Regardez le graphique, il est éloquent :

 

 

--de-IRPP.jpg

 

et il montre que 1% des foyers fiscaux (les plus riches) payent 38% du total de l’IRPP et que 10% du total des foyers fiscaux payent deux tiers du total collecté (Commission des Finances du Sénat, Projet Loi des Finances 2012).

 

Enfin, l'impôt sur le revenu a rapporté à l'Etat français 59 milliards en 2012.

 

Le 5 juin, le Bureau National des Caisses d’Allocations Familiales publie les chiffres pour 2013 : 31 millions de français (soit presque la moitié de la population - 47%) groupés dans 11,7 Millions de foyers, ont perçu une allocation : RSA, aide au logement, allocations familiales, etc., et le total versé a été de 66,9 Milliards d’euros.

 

Résumons : (a) un peu plus de la moitié des français ne payent pas d’impôt sur le revenu, (b) presque la moitié des français perçoivent une allocation, (c) le total de l’impôt sur le revenu collecté par l’état est de 59 Milliards d’euros et (d) … le total des aides versées est de 67 Milliards d’euros … En clair, l’état français subventionne 11,7 Millions de foyers fiscaux à raison d’environ 5.700 €/an et y consacre plus que la totalité de l’IRPP !

 

Cela étant, poussons un peu l’analyse. Le foyer fiscal français comporte, en moyenne nationale, 1,8 personnes (je sais 0,8 personne .. mais … on parle statistiques …). Les foyers aidés comportent, en revanche 2,65 personnes/foyer. Sans être grand clerc, on peut inférer que parmi ces foyers, ceux qui comportent 5, 6, 7 ou même 10 personnes sont légion. Doit-on les identifier ou le lecteur l’a-t-il fait déjà ?

 

Sur un plan général, exempter de l’impôt sur le revenu la moitié de la population est une absurdité civique évidente : une population qui ne donne rien mais qui reçoit, n’est pas naturellement tentée à être enthousiaste pour aider le pays quand il en a besoin. Cette absurdité, qui ronge le consensus citoyen national, a été possible de perpétuer uniquement parce que, la droite comme la gauche, pour « faire justice » ont pris « l’argent là où il se trouve » (slogan de la CGT pendant ses bonnes années d’influence). Tant et si bien qu’on a besoin de riches pour payer l’IRPP (voir graphique) pour distribuer ce qui est collecté à une population devenue assistée. Et qui n’a aucune volonté de changer de statut. Les avantages acquis …

 

Mais l’effet pernicieux du système fiscal  français est mis en évidence quand on le compare avec ce qui existe dans les autres pays de l’Europe. En effet, l’impôt sur le revenu est réclamé dans une fourchette de revenus minimum par foyer fiscal allant de 3.600 €/an (Autriche) jusqu’à 7.600 € (Allemagne) tandis qu’en France le seuil est de 15.300 €. (Wikipedia, Etat des lieux des politiques fiscales en Europe). Pays dont le caractère « social » n’est plus à questionner, au Danemark 94% de la population paye l’impôt sur le revenu !

 

L’impôt sur le revenu représente globalement 10 % du PIB et le quart des recettes fiscales des pays de l’UE. En France, l’IRPP représente seulement 2,7% du PIB car son assiette (population) est absurdement réduite. Pourtant il s’agit de l’impôt le plus important psychologiquement parlant puisque c’est le plus transparent : le contribuable ressent directement le prélèvement sur ses revenus ; il voit combien lui coûtent les dépenses publiques, autant dire quelle est sa contribution aux dépenses de la société dans laquelle il vit et qui le protège. L’impôt sur le revenu est ainsi celui qui symbolise le plus nettement le lien citoyen. En lui refusant ce rôle, la France fait fi de l’adhésion du citoyen au destin de la nation. Faut-il ensuite être surpris par toutes les jacqueries de natures diverses allant des «faucheurs d’OGM» jusqu’aux syndicats non représentatifs défilant de la Nation à la République ? Où par tous ceux, de l’enseignement à la recherche, des hôpitaux aux infirmières, des gardiens de prisons aux magistrats, qui réclament, tous, «plus de moyens» ? Faut-il ensuite être surpris de la nonchalance coupable d’un quart des votants pour l’Europe qui ont choisi le Front National ?

 

Non, il ne faut pas être surpris. Ce qui s’est passé est le résultat de l’action de dirigeants atteints d’une sorte d’anomalie chromosomique qui les a fait (les fait) vivre dans un déni constant de la réalité depuis des décennies. Pas seulement les dirigeants, le « quatrième pouvoir » marqué à gauche (toute …) car composé, pour l’essentiel, d’incultes et d’ignares (le cumul n’étant pas interdit) et qui occupent, 24 heures sur 24 les radios, les télévisions, les rédactions de la presse, bref, tous les outils nécessaires pour laver les cerveaux des 66 millions de français. Je suis trop dur ? Réfléchissez à tous ces « journalistes » qui ont tout fait en leur pouvoir, pendant les dernières décennies pour dissimuler l’impossible intégration des "nouveaux immigrants" de pays islamiques, les taux de criminalité et la violence y associés, l’incitation permanente des imams, l'oppression des femmes ou les actes de viol dans les « quartiers ». Pour les voir maintenant choqués par les résultats des élections et sortir des titres hystériques «tremblement de terre», «catastrophe», «la France régresse de plusieurs décennies " ou d’autres ejusdem farinae. Même Noah, le chouchou des élites françaises s’y est mis «j’ai honte d’être français» …

 

Mais pas seulement les journalistes. Universitaires et personnalités culturelles de gauche ou de gauche extrême, qui pendant des années n'ont pas cessé de récuser, en le condamnant, le nationalisme «fauteur de guerres» et qui sont obligés maintenant d’avaler ce que la Russie a fait en Crimée et en Ukraine. En justifiant la chose par de rappels historiques (Crimée) ou par des remontrances (historiquement justes) concernant l’Ukraine. Tous ceux qui ont singé les autruches, en faisant une profession du «politiquement correct» et qui maintenant sont obligés de remarquer qu’un quart du parlement européen est occupé par des partis anti-européens …

 

Un gâchis qui conduit de plus en plus de français et d'Européens à considérer que quand l'épée de l'Islam pèse sur l’économie, la démographie ou l'identité culturelle de leur continent, voter pour des éléments d'extrême droite, et même pour des néo-nazis, n'est plus une option indécente.

 

IRPP ? Redistribution ? Intégration ? Pourquoi «tout mélanger» ?

 

Car tout est dans tout et … réciproquement. Certes, certains de mes bons amis n’auront pas de difficulté à me laisser à « mes certitudes arithmétiques » forts comme ils sont d’une connaissance du monde bien supérieure à la mienne ou de me reprocher de « critiquer la France »…

 

Tout cela nous éloigne de l’essentiel. L’essentiel (et urgent) c’est de réduire de moitié le nombre de régions en France. Sujet «clivant» s’il en est, mais utile pour ne plus parler du déclin industriel, du chômage dont la courbe ne s’inverse pas car endémique et structurel, des 15% des gosses qui sortent de l’école primaire sans savoir écrire ou compter (j’exagère à peine …), j’en passe et de meilleurs.

 

Quelle importance … On vient de commémorer le débarquement anglo-américain qui a libéré la France (in petto, des voix autorisées et bien intentionnées, vous expliquent que «sans Stalingrad les alliés n’auraient pas pu gagner la guerre») ce qui a donné la possibilité à notre président normal de dîner avec Monsieur Obama et de souper avec Monsieur Poutine le même soir. En recommençant le lendemain avec un dîner de 220 personnes en honneur de la dame au chapeau … Et vous voulez qu’il n’ait pas l’air d’un bibendum dans son costume étriqué avec un pantalon tirebouchonné ? Allez, je deviens vulgaire … mais c’est peut-être pour cela aussi que sa côte de confiance est descendue en deçà de 16%. Putain (comme disait JC le deuxième, celui de 2000 et quelques …) … encore trois ans …

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 08:49


 

Nous sommes en mai 2014 et les Français n'ont pas encore digéré la Révolution Française, 235 ans après celle-ci.

Ils ont supprimé les privilèges mais se sont dépêchés de les remplacer par les avantages acquis. Ils ont d'ailleurs tellement développé le principe de ces avantages qu'ils ne cessent pas d'en créer de nouveaux. Une partie d'entre eux est rassemblée dans une vaste encyclopédie nommée humoristiquement "code du travail", mais ce n'est sans doute que la partie émergée de l'iceberg.

Qu'un gouvernement, de droite ou de gauche, tente timidement d'en supprimer un et c'est une levée de boucliers soutenue par les syndicats avec menace constante de grève.  Ces menaces s'exercent même parfois de façon préventive si une ébauche de rumeur sans fondement vient à l'oreille de ces messieurs.

Même les nombreux compatriotes qui sont venus de l'étranger depuis 1789 ont assimilé ce système du fromage inépuisable, ce qui me fait dire que s'ils ne peuvent pas se targuer d'avoir des ancêtres gaulois (qui en a d'ailleurs, à part une infime minorité de Français ?), ils sont les héritiers directs des sans culotte.

On pourrait penser que l'incapacité de nos gouvernements successifs à réaliser les réformes en profondeur qui seules pourraient nous sortir du purin dans lequel nous nous enlisons, pourrait être rattrapée par un gouvernement très dur qui serrerait la vis aux récalcitrants,  d'où la tentation de l'extrême droite.

Mais il ne faut pas se leurrer: une extrême droite au pouvoir ne ferait que transférer certains privilèges d'une catégorie à une autre et en créerait de nouveaux pour avoir la "paix sociale".

Ces réflexions me laissent bien désabusé. A 75 ans, je ne crains plus grand chose, mais je pense à nos enfants et petits enfants.  J'ai la chance qu'un de nos deux fils soit allé vivre aux USA. Quant à l'autre, la vie n'a pas voulu qu'il puisse avoir d'enfant. Il en souffre encore mais il s'en réjouira peut-être demain.  Mais mes autres parents et amis, où vont ils aller ?

Tout cela est bien triste.

Ralbol94 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:42

 

 

29 avril : au terme de neuf mois, l’initiative américaine visant la conclusion d’un accord mettant fin au conflit israélo-palestinien (souhait initial) ou, tout au moins, d’un accord « cadre » définissant les « sujets de fond et leur traitement » (souhait réduisant l’objectif initial) se termine en queue de poisson. Du déjà vu … car ce qui s’est passé était claironné dès le départ par tous ceux qui, de près ou de loin, se sont occupés de ce conflit et qui par des arguments logiques démontraient qu’il n’y a aucune chance de trouver, actuellement (on essaye depuis au moins 20 ans ..) les termes et les conditions d’un accord. Depuis des lustres on a compris que ce que les palestiniens veulent (en réalité, la disparition d’Israël) Israël, qui n'est nullement suicidaire, ne peut pas offrir.

 

L’on savait que le «président Abbas» (élu il y a dix ans pour un mandat de quatre années …) a réitéré, chaque fois qu’il a eu l’occasion de le faire, ces trois NON (qui rappellent les trois NON de Khartoum après la guerre de 1967) : non -à la reconnaissance d’Israël comme état juif, non -à l’abandon du « droit des réfugiés » à retourner en Israël, non -à un accord mettant fin au conflit. Et on savait aussi que pour Israël (et pour tous les partis politiques, de gauche, de droite ou du centre) les trois refus ne sont pas acceptables. En réalité, les palestiniens n’ont jamais accepté le partage de ce qui restait de la Palestine de la Déclaration Balfour en deux états, un, JUIF et l’autre, ARABE (les « palestiniens » ce peuple qui a donné au monde, entre autres contributions, les détournements d’avion et les bombes humaines, n’existait pas encore). Et tout découle de cela en y ajoutant leur conviction coranique selon laquelle le temps joue pour eux. Ce qui fait qu’ils sont prêts d’attendre mille ans convaincus qu’ils sont qu’à la fin ils tueront les juifs et ils récupéreront, sans négociation aucune, le territoire qui leur a été légué par Allah, béni soit son nom …

 

Mais avec l’arrogance que seule une grande puissance peut montrer, l’Amérique de BHO a confié à Monsieur Kerry la tâche de réaliser ce qu’aucun président américain n’a réussi pendant les 25 années précédentes. De George Bush père en passant par Bill Clinton et George Bush fils, ils ont tous essayé et ils ont tous échoué. Et c'est pour la quatrième fois pendant cette période que les palestiniens ont rejeté une offre de paix israélienne comportant la création d’un état indépendant. Mais … naturellement, on va blâmer Israël pour n’avoir pas fait suffisamment de concessions. Du déjà vu mais … un petit changement, quand même : BHO déclarant à Manille « les deux parties sont également responsables de l’arrêt des négociations » Certes, l’incroyable fausseté de l’équivalence saute aux yeux. Mais … il y a du progrès, Israël n'est pas seule responsable.

 

La faillite de la politique étrangère de l’Amérique de BHO est visible, non seulement au Proche Orient mais partout dans le monde : l’Afghanistan où le retrait des forces américaines laisse le pays entre les mains des talibans, l’Irak où sans troupes américaines le pays est retombé dans la série d’attentats suicide, l’Iran qui, cahin-caha, va vers la bombe avec l’acceptation tacite de BHO, la Syrie et ses 200.000 morts et quelques millions de réfugiés, l’Ukraine en cours de démembrement (comme la Géorgie il y a quelques années) ou les tensions créées en Asie par la Chine. On a du mal à comprendre pourquoi BHO et Monsieur Kerry ont « joué » (et perdu …) le conflit israélo-palestinien à quitte ou double en espérant sa résolution et … éventuellement, encore un prix Nobel … Il n’est pas exclu que BHO -que d’aucuns soupçonnent d’être un crypto musulman ou cryptocommuniste (le cumul n’étant pas interdit pour d’autres …)- s’étant donné la mission de détruire le standing international des Etats Unis (il réussit pas mal …) ait compris que le point de résistance majeur à l’islamisme rampant étant Israël, il fallait lui faire rendre gorge par tous moyens. C’est ce qu’il a fait depuis 2008 et ce n’est pas l’abondance de relations militaires qui change quoi que ce soit sur ce plan. La preuve : son opposition totale à une action israélienne contre l’Iran.

 

Mais pas seulement. En décrétant M. Abbas comme « meilleur dirigeant modéré » pouvant faire la paix avec Israël BHO et John Kerry savaient, pertinemment, qu’il s’agissait d’un leurre. Ce vieux bonhomme de 79 ans n’a ni la volonté ni la capacité de signer quelque accord que ce soit avec Israël. De plus, sa « Weltanschauung » a été formalisée depuis le début des années 80 : son doctorat à l’Université Patrice Lumumba de Moscou (là où étudiaient les « cadres » choisis par le KGB pour devenir des acteurs de la « révolution » dans leurs pays d’Afrique, Asie ou Amérique Latine) démontrait sur 160 pages « la relation secrète entre le nazisme et le sionisme » et « le mensonge des  6 millions de juifs anéantis par les nazis  dans ce que l’on appelait un holocauste». Publiée en tant que livre en 1984, sa thèse affirmait aussi « Le mouvement sioniste a mené une vaste campagne d'incitation contre les Juifs vivant sous le régime nazi, à susciter la haine d'eux par le gouvernement allemand, pour alimenter la vengeance contre eux et d'étendre l'extermination de masse ". Tout cela pour qu’après la guerre les juifs puissent s’installer en Palestine … Il avait à l’époque 45 ans et il était déjà membre des instances suprêmes du Fatah. Ce n’était, donc, pas une « erreur de jeunesse ». Ses connaissances et sa capacité d’analyse d'alors ont été appréciées par le Directeur Scientifique de l’université, Vladimir Kiselyov. A la soutenance de sa thèse, le « contradicteur » était un académicien (Alexey Vassiliev) qui a conclu « Le travail est très inattendu et intéressant car auparavant on était au courant que la doctrine officielle nazie était l'antisémitisme mais on apprend qu’en dépit du rejet mutuel, nazisme et sionisme avaient les mêmes intérêts stratégiques ». La Russie de M. Brejnev avait adoubé M. Abbas et, avec lui, ses camarades du Fatah.

 

Mais, bonnes gens, tout le monde change, n’est-ce-pas ? A l’occasion du jour de la Shoah 2014 il vient de déclarer « l’Holocauste a été le crime le plus odieux de l'histoire moderne » déclaration tout de suite reproduite par la presse mondiale et les autorités américaines qui se sont empressées de noter l’importance du message du modéré M. Abbas. Certes, le message n’a pas encore été transmis par la radio ou la TV palestiniennes ni publié en arabe dans les journaux de Ramallah. Déjà vu … début avril M. Abbas déclarait à une délégation israélienne (reprise par la presse bien pensante européenne + New York Times) pour consommation occidentale « il n’envisage pas un afflux de réfugiés palestiniens en Israël et il accepterait que l’ONU (?!) désigne Israël comme « état juif » ; tandis que pour la consommation arabe il déclarait, en même temps, « le rejet d’Israël comme état juif » et « droit individuel pour tous réfugiés de s’installer en Israël ». Mister Mahmoud et Docteur Abbas …

 

Si le monde, l’Europe en particulier, pense que les belles paroles récentes de M. Abbas sur l'Holocauste sont plus importantes que sa réconciliation récente avec le Hamas (qui, lui, est entièrement voué à la destruction d’Israël) ou même ses embrassades de terroristes ayant du sang juif sur les mains, libérés par Israël sous la pression des Etats Unis pour qu’il accepte de négocier …, alors peut-être il est temps de commencer à se poser des questions quant aux tendances actuelles qui semblent élever la commémoration de l'Holocauste au plus haut tout en ne s’occupant pas des droits de Juifs encore en vie habitant Israël. Exagération ? Comment comprendre autrement le fait que les gouvernements occidentaux, jouant le rôle « d’idiots utiles » ont alimenté pendant les 50 années d'existence de l'OLP (une organisation corrompue et violente dont la raison d'être unique est de détruire Israël) les coffres palestiniens de plus de 50 milliards d’euros ? Et accepter que, seuls aux monde, les « réfugiés » palestiniens gardent l’appellation et les « droits » pendant cinq générations sans que l’on mette fin à cette mascarade encore aujourd’hui ?

 

Mais le monde n’en a cure. Les palestiniens sont les victimes, Israël est l’oppresseur. Et pour montrer, fallacieusement, ses craintes quant à la survie d’Israël on s’évertue à démontrer que la situation actuelle n’est pas tenable. Et que, le temps passant, si les palestiniens n’obtiennent pas leur état (naturellement, en obtenant tout ce qu’ils demandent à Israël) Israël deviendra un « état d’apartheid » Dernier en date à proférer cette insanité (avec l’espoir, peut-être qu’il s’agisse d’une prévision auto-réalisatrice …) le bon apôtre M. Kerry. Bien sûr, les déclarations répétées de M. Abbas quant au fait que dans le futur état palestinien aucun juif n’aura le droit de s'installer … ne veulent pas dire qu’un état « Jüdenrein » soit « apartheid » On croit rêver …

 

Mais tous ceux, qui depuis 1948, ont prédit l’impossibilité pour Israël de survivre se sont trompés. Bien au contraire. L'Etat juif n'a cessé d’être de plus en plus fort par rapport aux pays arabes et aux Palestiniens. Technologiquement innovant (plus d’ingénieurs par 100.000 habitants que, presque, partout dans le monde) et démocratiquement stable, ayant supporté cinq guerres (et devenant le quatrième exportateur mondial d’équipements militaires …), fort d’une agriculture entièrement suffisante et maîtrisant les nouvelles énergies (photovoltaïques) tout en devenant un des plus grands producteurs de gaz naturel (bassin méditerranéen déjà et gaz de schiste bientôt), Israël est aujourd’hui, sans discussion possible, une puissance régionale majeure et unique. Il n'y a aucune raison de croire que sa marche en avant va s’arrêter ou que les tendances vont s’inverser. Israël est aujourd’hui le 25ème pays au monde pour le PIB/habitant (37.035 $ en 2013 – 43.000 $ pour la France…). Alors, les « craintes » des bonnes âmes, qui après avoir assisté sans lever le plus petit doigt à l’anéantissement d’une partie du peuple juif en Europe, quant à son avenir en Israël … on les laissera de côté. Ceux qui pensent que les succès d’Israël ne sont pas un gage d’avenir devraient changer leur point de vue : la vérité qui dérange est claire – l’avenir prévisible se trouve du côté d’Israël. Et l’autre faribole « la bombe démographique » s’avère (voir les statistiques) tous les jours de moins en moins probable quant à une explosion.

 

Certes, Israël n’est pas seule entre la mer et le Jourdain. Certes, contrôler une population dont la haine conduit aux actes les plus barbares (comme d’assassiner de nouveaux nés dans leur berceau, nouveaux nés appelés par la presse européenne « colons ») n’est pas sans danger quant au « psyché » d’un peuple. Mais Israël pense (avec raison) qu’il vaut mieux vivre avec cet inconvénient que de faire confiance à un Mahmoud Abbas et à ses cohortes, même s’il est soutenu par les Etats Unis et l’Europe. Bruxelles se trouve à 3.236 km et Washington à 9.462 km. Tandis que Ramallah, siège actuel de M. Abbas, se trouve à 29 km de l’Aéroport de Tel Aviv … Et quand Mme Ashton salue la réconciliation en cours entre le Fatah de M. Abbas et les terroristes du Hamas de Gaza , Israël sait que le Hamas à Ramallah veut dire des fusées, fussent-elles « artisanales » sur l’aéroport. Depuis 2005 quand Israël a quitté Gaza, les camarades de M. Abbas on tiré plus de 10.000 fusées sur le Sud d’Israël.

 

L’initiative américaine a vécu ce que vivent les roses … E finita la comedia ? Mais non, le « processus de paix » continuera avec plein de processus et pas beaucoup de paix. Tant de diplomates et leurs accompagnateurs qui utilisent tant d’avions en première classe et des hôtels 5 étoiles … comment arrêter cela ? Et de plus, Guillaume d’Orange est là pour dire « Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». 

 

Faire confiance aux palestiniens ? Prendre des risques pour la paix ? Oui, quand on est à Bruxelles ou à Washington il est facile de prendre des coups de pieds dans le derrière d’un autre …

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:50


 

C’était une tragédie annoncée, ce n’est que le prologue, les paris sont ouverts pour imaginer le script, mais ce qui est certain c’est que le dénouement sera tragique pour le pays.

 

François Hollande s’est fait élire autant en raison de la haine de Nicolas Sarkozy, haine propagée par le «quatrième pouvoir» (mais pas seulement …) que pour les promesses faites concernant le redressement économique du pays.

 

Certes, il a crée un « ministère du redressement productif » mais ses promesses sont non seulement restées lettre morte, elles se sont révélées mensongères. Il a été élu en promettant davantage de droits sociaux, l'augmentation des dépenses de toutes sortes et a mis en avant une taxe de 75 % qui, comme l'exil des Huguenots il y a plus de trois siècles, a eu comme effet de faire partir des citoyens français parmi les plus entreprenants vers des rivages plus cléments pour la création de valeur. Et Londres est devenue la sixième ville française avec plus de 300.000 de nos concitoyens heureux d'être installés là-bas.

 

Classée avant dernière de l’Union Européenne sur les principaux paramètres économiques, la France se distingue -surtout depuis les deux années de présidence Hollande- par un décrochage évident qui prend les allures d’un déclin implacable. N’ayant à la bouche (comme tous les caciques socialistes) que la « justice sociale » le président et son gouvernement semblent avoir oublié que la justice sociale en France (plus avancée que dans le reste des pays de l’Europe sauf ceux du Nord) est payée en endettant le pays. On a inventé, surtout pendant les périodes de gouvernement socialiste et encore plus depuis 2012, la justice sociale à crédit …

 

Que n’a-t-on fait au nom de cette justice sociale ? On a augmenté les impôts de plus de 30 Milliards d’euros en deux années tout en promettant une pause fiscale … On a « créé » plus d’une centaine de milliers d’emplois «d’avenir » dont l’avenir probable ne peut être que la création de nouveaux postes de fonctionnaires au bout de quelques années. On a assommé de taxes et impôts nouveaux plus de deux millions de petites entreprises auxquelles on a promis un crédit d’impôt pour la compétitivité économique … Aussi en promettant une réforme des procédures diverses dans le cadre d’une « simplification » censée apporter des marges nouvelles aux entreprises et aux personnes physiques … Et on a fait savoir, urbi et orbi que la croissance allait revenir et que la courbe du chômage allait être inversée avant la fin de l’année 2013 … Pendant ce temps on a promis, deux fois, à « Bruxelles » de revenir dans les « clous » économiques que les autres pays respectent (ou sont sur le point de respecter) après avoir fait des efforts remarquables – voir l’Espagne, l’Irlande et, même, l’Italie.

 

Malheureusement, le chômage a continué à augmenter, dépassant les 11% pour le pays et presque 25% pour les moins de 25 ans. Qu’à cela ne tienne, on continue à accepter de n’avoir que 38% de la population qui travaille (25 millions actifs, 3 millions au chômage) soit entre 10 et 15% de moins que l’Allemagne, le Danemark ou la Suisse. Et significativement en deçà de la moyenne européenne.

 

C’est ainsi que l’on se retrouve avec plus de 5 millions de gens au chômage et/ou bénéficiant de toutes les inventions socialistes comme RSI, RSA et autres ejusdem farinae. La conséquence est évidente : ne créant pas de valeur (0,3% de croissance en 2013) on s’endette pour subvenir aux besoins de ceux qui ne travaillent pas. Sans oublier les contingents nouveaux de retraités car, par justice sociale, on a compris aussi le fait de revenir à la retraite à 60 ans pour certaines catégories et de ne pas toucher aux « régimes spéciaux » qui -comme pour la SNCF- donnent la possibilité de partir à la retraite entre 50 et 55 ans … Mais notre pays détient un autre record -dont l’influence sur la croissance du PIB n’est pas nulle- les jours perdus de production industrielle, suite à des grèves et autres mouvements de revendication (justes et légitimes, n’est-ce-pas ?) sont annuellement en nombre de 27 pour mille personnes au travail quand ils ne sont que 3,4 en Allemagne. Mais, comme les syndicats fournissent les cohortes de partisans des socialistes on laisse faire tout en réclamant de prendre l’argent de ceux qui gagnent trop …

 

La «justice sociale à crédit» est devenue une sorte de drogue dont  l’accoutumance est indiscutable. Pour détourner l'attention on invente les réformes « sociétales ». Cela on sait faire : en deux années, le mariage pour tous, des réformes dans la justice, le changement des rythmes scolaires, j’en passe et des meilleures. Bien sûr elles sont «clivantes» (le volapuk socialisant …) mais ceux qui ne sont pas d’accord de toute manière ne voteront pas socialiste … Là, il y a eu comme une erreur, on y reviendra.

 

Sur ce, les élections municipales. Faisons court : le désaveu de la politique conduite par le président Hollande a été franc et massif, il est lié à trois causes principales (dont la traduction a été l’absence du « peuple de gauche » dans les bureaux de vote …).

 

La première cause, difficilement récusable, est d’avoir érigé le mensonge en discours de l’état. Personne n’a cru que le chômage pouvait être réduit à fin 2013, il continue d’augmenter et on ne voit pas ce qui pourrait le réduire au cours de cette année, soit après trois années de gestion socialiste.

 

La deuxième cause, difficilement récusable, est d’avoir dilapidé les milliards d’euros obtenus par de nouveaux impôts et taxes en les consacrant à des dépenses improductives sans réduire l’endettement du pays même pas d’un euro. Au contraire, pendant la gestion socialiste, la dette du pays a augmenté (jusqu’au 31.03.14) d’environ 350 Milliards d’euros pour se situer à presque 2.000 milliards € (ou 4.100 milliards € si l’on tient compte des « hors bilan » – dette concernant les retraites des fonctionnaires).

 

La troisième cause, difficilement récusable, est constituée par le rejet massif de ceux dont l’apport en votes a été essentiel pour l’élection du président Hollande, des réformes sociétales. Les membres de la « diversité » ont vomi le mariage pour tous et/ou l’enseignement du «genre» à l’école primaire. Voilà l’erreur évoquée plus haut.

 

Que faire ? Du déjà vu ...

 

Toutes affaires cessantes, le président vient à la télévision pour dire (a) qu’il comprend le message, (b) que ce qu’il a fait (ou fait faire) n’a pas produit suffisamment rapidement des résultats, (c) que l’héritage qui lui a été laissé par l’ancien gouvernement était encore plus mauvais que ce qu’il pensait (pendant combien de temps va-t-il encore utiliser ce couplet ?) mais que (d) qu’il croit à ses décisions (?!) qui sont les meilleures possibles pour la France et que (e) il nomme un gouvernement de combat dirigé par Manuel Vals qui devra redresser la situation de la France tout en donnant une place éminente à la justice sociale … Le changement dans la continuité …

 

Ce qui dépasse l’entendement c’est la stupidité -l’irresponsabilité- des nouvelles promesses : entre autres, pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés … on va réduire les charges sociales supportées par les mêmes salariés. En oubliant que ces charges sociales financent pour partie la SECU et qu’une autre partie est un « salaire différé » (retraite). En oubliant aussi que les entreprises abondent les retenues salariales en les multipliant par deux ou par trois en supportant le coût. Réduire les charges supportés par les salariés revient à réduire le financement de la SECU (?!) et, aussi, le salaire différé des salariés.

 

Vous avez dit justice sociale ? C’est plutôt le Sapeur Camembert qui creuse une fosse pour y mettre la terre prise de la fosse qu’il vient de creuser …

 

A peine a-t-il fini son discours que l’on annonce que le déficit de la France ne sera pas celui auquel on s’est engagé auprès de « Bruxelles » Quand on regarde à la loupe on constate que la dette du pays est passée de 86% du PIB en 2011 à 93% du PIB à a fin 2013. Mais en anticipant la chose, il a promis de faire admettre à l’Europe (à l’encontre des engagements pris et en faisant fi des efforts que les autres pays ont pu faire) qu’il faut laisser du temps à la France pour qu’elle utilise la croissance qui ne tardera pas à revenir …

 

Le Front National avait fait élire 60 conseillers municipaux en 2008 sous le gouvernement Sarkozy. Il vient de faire élire plus de 1200 conseillers au cours des dernières élections sous le gouvernement Hollande.

 

Bon courage, Monsieur Vals. On admire votre sens de la loyauté car, à moins d’un miracle, vous serez « carbonisé » en moins de deux ans comme votre mentor Michel Rocard l’a été pendant les années Mitterrand. Les mêmes causes auront les mêmes effets, soyez-en sur.

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