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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:33

 

 

On se souvient de l’aphorisme de Margaret Thatcher « Le problème avec le socialisme est que très vite vous n’avez plus l’argent que d'autres vous ont prêté. Mais ce qui est plus sérieux c’est quand vous êtes au point où non seulement l'argent qui vous a été prêté a déjà été dépensé, mais l'argent emprunté pour rembourser le premier est dépensé aussi ». Ceci décrit, correctement, le mécanisme du système Ponzi. Système que la France de Monsieur Hollande perpétue tant que l’on trouvera des gens pour prêter à notre pays des sous pour rembourser les dettes contractées depuis des lustres. On se gargarise avec la formule « les intérêts payés sont les plus faibles » au lieu de réduire les dépenses, mais tout n’a qu’un temps.

 

Essayons de voir de plus près les contraintes majeures auxquelles la France fait face pour apprécier ce que le gouvernement actuel fait (ou, surtout, ne fait pas) pour améliorer la situation du pays en regardant de près trois sujets phares, compétitivité (coût du travail), éducation et gestion de l’état.

Tout commence avec la création de valeur, autant dire l’industrie sous toutes ses formes. La profitabilité de l’industrie française est maintenant la plus basse de tous les pays de l'OCDE, derrière le Portugal, d’abord à cause de la faiblesse des gains de productivité (pratiquement nuls dans la période récente). De 1998 au premier semestre 2013, le coût salarial unitaire (par unité produite) de l'industrie manufacturière a augmenté de près de 15 % pendant que le prix de vente de l'industrie baissait de 10 % : cela correspond à une baisse de 40 % des marges bénéficiaires de l'industrie. Même avec le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE, soit la réduction en 2014 de 20 milliards d'euros de l'impôt sur les profits des entreprises), les marges de l'industrie baisseront d'un tiers. Ajouter à cela que notre pays n’a pas su maîtriser ses dépenses sociales : comparer avec l’Allemagne (33% du PIB chez nous, 27,4% chez eux).

Dépenses sociales Europe

Et ce qu’il faut savoir c’est que les dépenses sociales sont supportées à 43,6% par les entreprises chez nous tandis qu’en Allemagne elles ne le sont qu’à 34 % !

Tant et si bien qu’une heure de travail dans l'industrie, charges sociales comprises, coûte 22 euros en Espagne et 36 euros en France. Pour continuer à vendre, les entreprises françaises doivent donc baisser leurs prix de vente, d'où l'écrasement des marges bénéficiaires et, à la fin, la "maladie hollandaise" (voir wikipedia). Mais comme cela est plus que difficile, la balance de paiements de la France s’en ressent :

Balance-commerciale-copie-1.jpg
                                                     (J-F. Jamet pour Fondation R. Schuman)

Pour compenser les pertes induites par la réduction de la compétitivité des industries françaises, dans un premier temps, le gouvernement a reporté le choix de la réduction des dépenses en s’appuyant plutôt sur des augmentations d’impôts. En prétextant qu’il allait faire justice, en demandant aux « riches » une contribution à la mesure de leur fortune. Pourtant cela va à l'encontre de tout ce que l’on sait « Les preuves accumulées depuis plus de 40 ans dans la zone OCDE parlent haut et clair :les réductions de dépenses sont moins récessives que les hausses d'impôts » (A.Alesina, Chairman Dept. Of Economics, Harvard). Le FMI a averti la France en soulignant que les différentes taxes qui affectent le coût du travail sont arrivées à un seuil, voisin de 50%, qui se trouve parmi les plus élevés au monde. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement socialiste a fait augmenter les impôts des ménages de 11,3 Milliards d’euros en 2013 et ceux des entreprises de 10,1 Milliards. Et il est toujours à la recherche d’encore 6 à 10 Milliards car Godot ne venant pas … la croissance n’était pas au rendez-vous non plus.

Prelevements---impots.jpgLes Echos

Et comme les modalités nouvelles pour régler les nouveaux impôts -ou pour bénéficier des réductions qui devraient réduire le coût du travail en France- sont ce qu’elles sont, c’est-à-dire compliquées, on vous promet, entre autres, des actions énergiques pour la « simplification ». Pour faciliter la vie des entreprises.

Regardez un bulletin de paye d’un cadre français : d’abord, sa complexité (38 lignes avec des taux différents pour le salarié et pour la société, monument de la bureaucratie à la française) ; mais avant que la promesse de la « simplification » commence à être réalisée, aucune petite société n’est capable de préparer la paye de ses salariés ce qui a induit la création de sociétés de service dont les revenus contribuent au PIB … Ensuite le bas du bulletin : le salarié reçoit 2.951 € mais l’entreprise débourse 5.695 € - presque le double (les charges étant égales à 48,2% du total brut).

 

Bulletin-de-paye.jpg

Mais il y a mieux. Seulement 39.7% des gens âgés de 55 à 64 ans ont un emploi en France, à comparer avec 56.7% en Angleterre et 57.7 % en Allemagne. Un système social absurde qui, pour « faire place au jeunes » a utilisé les départs anticipés en retraite, c’est ce que la vulgate socialisante a imposé à l’économie française. Sans parler des 35 heures, le tout faisant qu’un ouvrier français travaille 1.679 heures annuellement quand un allemand travaille 1.904 heures. Et la conséquence de tout cela : pendant la dernière décennie la France a subi une perte de compétitivité significative par rapport à l’Allemagne car ses coûts salariaux ont augmentés de 20% ce qui lui a fait perdre environ 60.000 emplois industriels annuellement. Ce qui a fait que son secteur manufacturier est descendu à 12% du PIB quand il dépassait 20% il y a dix ans. Certes, tout n’est pas dû au gouvernement socialiste. Mais ce qui lui est dû c’est avoir promis au peuple « un changement indolore » en ne touchant pas les vrais problèmes de la France comme l’importance du secteur public (éducation, fonctionnaires, etc.,) ou celui des retraites.

Et le gouvernement socialiste, pendant 18 mois, n’a pas arrêté d’augmenter les impôts et d’ajouter des taxes nouvelles à un rythme effréné : faites le compte, pratiquement une par semaine … Voilà l’opinion de R. Reagan sur les gouvernements « socialisants » « si l’économie du pays fonctionne – taxez-la, si elle se maintient – il faut la réguler et si elle est en perte de vitesse – subventionnez »

Oublions pour l’instant l’ineptie de la taxe « 75% » pour nous souvenir qu’avant la médecine scientifique, les saignements étaient le remède infaillible pour toutes sortes de maladies. Les médecins avec leurs petits scalpels ouvraient les veines de leurs patients afin de les purger des humeurs toxiques. Si le patient décédait, c’est que l’on n’avait tiré pas assez de sang. Ou, parce que l’on a tiré trop. Le décès était parfaitement expliqué, personne autre que le malade n’était responsable … C’est ce qu’a fait le gouvernement depuis plus de 18 mois : on a commencé par augmenter énormément les impôts des entreprises pour leur donner ensuite le CICE … Vous avez dit Gribouille ? En attendant que le malade (l’économie de la France) retrouve sa santé. Aussi en attendant, comme on attendait Godot, la croissance.

J’ai dit l’éducation. Regardez la comparaison entre le France et l’Allemagne :

Education.jpg

La France dépense 6,3% de son PIB pour l’éducation tandis que l’Allemagne n’en dépense que 5,3%. Mais la France se classe 40ème pour le taux d’alphabétisation et ses 15/19 ans scolarisés ne sont plus que 84% quand ils étaient 89% en 1995. Effet « diversité » ? On va cependant embaucher 60.000 enseignants supplémentaires : voulez-vous évaluer le coût pour la période d’activité de ces enseignants disons 35 ans et encore 20 ans de retraite pour un salaire moyen mensuel de 2.000 € ? Si vous trouvez moins de 130 Milliards d’euros pour l’engagement pris par l’Etat … faites-moi signe !

Les fonctionnaires … base électorale essentielle pour le gouvernement socialiste, les chiffres sont hallucinants : en 1992 la rémunération globale des fonctionnaires français était inférieure de 5 % à celle de l’Allemagne (141 milliards € contre 148). Depuis 1992, les gouvernements allemands  se sont efforcés  de contenir la croissance des effectifs,  des salaires et des retraites de leurs fonctionnaires, tandis que la France  les laissait déraper. En 2008, la rémunération globale des fonctionnaires français était déjà devenue supérieure de 35 % à celle de l’Allemagne. L’Allemagne a bien réduit son nombre de fonctionnaires ensuite : le ratio est de 50 fonctionnaires pour 1000 habitants, contre 90 pour la France (72 en 1998 …), et leurs salaires représentent actuellement 7% du PIB, contre12% soit env. 250 Milliards d’euros en France. Entre 1980 et 2008 la France a augmenté de 36 % les effectifs publics et, pratiquement, de 0,5% de plus tous les ans depuis. Avec 5,7 Millions de fonctionnaires la France a 20 % d’agents publics dans la population active là où l’Italie en a 14 %, la Suisse 11  et l’Allemagne 11,3% (soit4,6 Millions pour une population de 80 millions d’habitants).

Et puis les retraites. Faut-il être vraiment crédule pour croire que ladite « réforme » des retraites concoctée par le gouvernement socialiste en est une. Régimes spéciaux ? Aucun changement. Fonctionnaires ? Aucun changement. Retraités ? Aucun changement. Age de départ à la retraite ? Aucun changement (pour l’instant …). Mais, la main sur le cœur on vous fait croire qu’à partir de 2035 la croissance prendra le relais ! Ou que vu l’excellente démographie de la France, les générations nouvelles compenseront les départs à la retraite (et l’allongement de l’espérance de vie).

On sait pertinemment que c’est la contribution de l’immigration, qui arrange la démographie française. Mais … le ratio « moins de 15 ans vs plus de 65 ans » ne fait que diminuer d’aujourd’hui à 2050 (voir graphique, source Eurostat) ;

15-65.jpgautant dire que la solution du problème des retraites ne viendra pas de la démographie même si l’on suppose, à l’encontre de ce qui est connu, que les jeunes de la « diversité » auront autre chose que des « emplois d’avenir » financés, eux aussi, par l’endettement du pays. Cette population est consommatrice de produit national non pas contributrice. Et les dépenses pour les retraites, en France, n’arrêteront pas d’augmenter en % du PIB.

Il y a 15 Millions de retraités en France aujourd’hui et seulement 27 Millions de gens au travail : ils étaient environ quatre au travail pour un retraité en 1960, il ne sont aujourd’hui que 1,8. Et comme, tous les ans, on ajoute environ 700.000 nouveaux retraités … à l’heure actuelle presque 1,5 Millions de retraités reçoivent une retraite financée par une dette financière.

Dep-retraite.jpg

Pour la bonne bouche, souvenons-nous que François Hollande a fait savoir que « lui, président, il allait réduire son salaire et celui des ministres de 30% ». Il a oublié de dire que le gouvernement Sarkozy comportait 28 postes et le sien 38… Pas mal d’économies, n’est-ce pas ? Et comparez avec l’Allemagne.

Comparaisons.jpg

La France aujourd'hui ? Un taux de chômage de 11 %1 (dont le président veut inverser la tendance cette année en utilisant des emplois subventionnés), une croissance voisine de zéro pas seulement pas seulement à cause de l’Europe mais aussi suite à des mesures imbéciles, économiquement injustifiables (75 % …), une dette extérieure qui continue a croître, un pays qui se désertifie industriellement (surtout à cause d’un code du travail sans égal au monde pour sa complexité et ses interdictions pour la libération des forces productives), une France où une personne sur cinq au travail est un fonctionnaire (et qui va embaucher encore 60.000 enseignants …). Transformée en « république socialiste » par la volonté de quelques centaines de milliers de français qui ont cru (peut-être croient-ils encore) aux illusions mensongères qu’un parti socialiste (le plus rétrograde de l’Europe, comme le Parti Communiste -paix à son âme- l’a été pendant ses dernières années de réelle existence) a seriné, jour après jour, avec l’aide des caisses de résonnance que constituent les radios et les télés où officient, presque uniquement, des « journalistes » de gauche.

ooo

 

Les choix faits par le Gouvernement Socialiste ont été marqués par une forte augmentation des impôts. En 2012, le taux d'imposition égale le niveau record de 1999 à 44.9% du PIB. Mais il va encore augmenter en 2013 pour battre tous les records à plus de 46% (Projet Loi des Finances 2013).

Historique prélèv.

ooo

 

Système Ponzi. Le coût du travail , les dépenses inconsidérées pour l’éducation, un appareil d’état boursouflé qui coûte plus que partout en Europe, tout cela conduit à des déficits qui sont financés par l’endettement. Regardez la dette de la France, surtout sa tendance entre 2012 et 20116. Depuis l’arrivée du Gouvernement socialiste elle augmente, en moyenne, de 36 Milliards d’euros par trimestre, elle s’établit actuellement à 1.870 Milliards d’euros ce qui fait env. 92% du PIB (sans compter la dette « retraites fonctionnaires » évaluée elle à 1.870 Milliards d’euros). Et que fait le gouvernement de Monsieur Hollande ? Il emprunte, de l’argent frais, pour rembourser l’argent dépensé mais qui lui était prêté … Ad calendas graecas ? Ou si vous voulez, en anglais, up to when hell freezes over !

En attendant … la dette française augmente de 4.529 €/seconde. Cher lecteur, si vous avez eu la patience de lire ce texte en -mettons- dix minutes, sachez que notre dette a augmenté de 2.717.400 € !

Notre-president.jpg 

Notre président à la rentrée des classes : après l’avoir publiée, AFP a envoyé un message "Mandatory kill" (effacement obligatoire). Cela rappelle l’encyclopédie soviétique …

___________________

1 Dont les principaux responsables sont les rigidités du marché du travail, le pouvoir des syndicats de la fonction publique, les prestations de chômage élevées, le salaire minimum et son évolution et, naturellement et les impôts.

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 14:20

 

When you have to shoot, shoot, don't talk !

(Le bon, la brute et le truand).

 

Le « guerrier réticent », qui « guide de l’arrière » a encore frappé un grand coup ! Mais il s’est tiré une balle dans le pied …

 

Il y a juste un an, quand il y avait déjà plus de 50.000 morts en Syrie, il a expliqué au monde qu’il avait fixé une ligne rouge au régime syrien : « déplacer et/ou utiliser des armes chimiques ne restera pas impuni »

 

Son ministre des affaires étrangères -bien qu’occupé à faire la paix entre les palestiniens et les israéliens (tout en sachant que les uns n’en veulent pas et que les autres n’y croient pas)- a expliqué au monde entier, il y a 48 heures que le moment de la punition est arrivé. « Plus de six utilisations d’armes chimiques dans les six derniers mois, la dernière ayant fait 1.429 morts dont au moins 426 enfants (notez la précision, sic !) nous obligent à réagir » « Ce que nous avons vu en Syrie la semaine dernière devrait choquer la conscience du monde. Il s’agit de la plus grande obscénité morale »

 

Et, parce que le commandant en chef américain l’a demandé, depuis une quinzaine les armées du Proche Orient sont en état d’alerte rouge en attendant la frappe promise.

 

Mais la vie est compliquée … Hier dans l’après-midi, le « guerrier réticent » a décidé qu’il était urgent d’attendre. Et que, tous comptes faits, il allait demander au Congrès d’approuver, au préalable, la frappe américaine qui allait être limitée en objectifs, de courte durée et sans inclure des troupes au sol. Et, cerise sur le gâteau, ne se proposant pas de faire tomber le régime de Bashar el Assad.

 

On reste pantois devant ce président qui, en prétextant vouloir raffermir la position morale des Etats Unis, détruit, pas à pas, la crédibilité de cette ancienne superpuissance.

 

Première question : si John Kerry savait depuis six mois que la « ligne rouge » avait été franchie pourquoi n’a-t-on rien fait depuis ?

Deuxième question : en quoi les bombardements d’artillerie, les fusées et/ou les bombes ayant fait plus de 100.000 morts sont préférables aux armes chimiques ? La justification de l’intervention (J. Kerry il y a 48 heures) est pour le moins curieuse : ce n’est pas les 100.000 morts qui demandent justice mais les victimes de la dernière attaque chimique …

Troisième question : si une intervention n’a pas comme objet de faire tomber le régime ignoble d’Assad, que se passera-t-il après la «frappe limitée » ? Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que les massacres continueront sans (ou avec …) des armes chimiques !

 

Mais avant que ces questions (et bien d’autres) ne reçoivent des réponses, le « guerrier réticent » se promène (comme Démosthène …) pendant 45 minutes (nous dit-on) dans le parc de la Maison Blanche et fait ensuite savoir hier soir à ses aides, médusés, qu’il a décidé de « donner du temps au temps » et de demander l’autorisation du Congrès avant de faire tonner les cannons. Cela tombe bien, le Congrès est en vacances et ne sera de retour que dans dix jours …

 

Dix jours pendant lesquels il pourra visiter la Suède et participer au G20 de Saint Petersburg ou l’amphitryon, l’ineffable Vladimir Vladimirovitch, l’attend pour lui servir la «soupe à la grimace» en plat de résistance. Car, lui, il s’oppose à toute punition de son affidé Bashar el Assad.

 

Bref, rien ne se passera pendant quinze jours, le « guerrier réticent » pourra faire son golf, dans la quiétude, tous les jours … L’armée syrienne aura tout le temps de se préparer pour une éventuelle frappe, le premier soldat des Etats Unis (le Général Dempsey dont l’opposition à toute action armée contre la Syrie et/ou l’Iran est connue) ayant assuré BHO que le temps n’est pas d’essence : la frappe peut se faire aujourd’hui, demain, dans une semaine ou, même, aux calendes grecques …Et peu importe qu’il ait laissé David Cameron se ridiculiser aux Communes et qu’il laisse notre François national sous la pluie … sans parapluie, gros Jean comme devant.

 

Quatrième question : et si le Congrès n’autorise pas la punition ? Passera-t-il outre ? Si non … tout n’a été que  paroles verbales et la stature du « guerrier réticent » prendra un coup dont personne n’est en mesure de mesurer l’importance. Si oui, l’on comprendra que, la mort dans l’âme, il n’a pas réussi ce qu’il voulait : ne rien faire …

Cinquième question : indépendamment de l’excuse « Congrès » (astuce de garçon de café) comment cette dernière pantalonnade du « guerrier réticent » sera-t-elle perçue par les « alliés » arabes (Arabie Saoudite, Pays du Golfe), par Israël et, même, par la Turquie ? Qui pourra croire encore que si un jour on apprend que l’Iran a franchi une autre « ligne rouge » BHO agira ? Personne ne peut mesurer l’importance de ses atermoiements pour les pays qui pourraient être, bientôt, soumis au chantage atomique iranien.

Sixième question : ne doit-on pas inférer de ce qui vient de se passer que le risque d’une conflagration (Israël – Iran ou Hezbollah-Israël) vient d’augmenter significativement car les protagonistes viennent de comprendre qu’ils n’ont rien à attendre ni à craindre du « guerrier réticent » domicilié avenue of Pennsylvania à Washington ?

 

Il avait reçu le Prix Nobel de la Paix quelques jours après son intronisation avant de faire quoi que ce soit. Il a raté depuis toutes ses démarches de politique internationale : les musulmans, islamistes ou pas, ne lui font pas confiance, les russes l’ont ridiculisé car il n’a pas réussi à les faire bouger d’un poil pour le désarmement nucléaire tout en leur permettant d'empocher ses concessions restées sans contreparties, les israéliens se détachent de plus en plus de leur « ami indéfectible » ayant compris qu’au pied du mur ce maçon ne saura pas manier la truelle et les chinois font la loi en Asie à l’encontre de son désir de « pivoter » les actions des Etats Unis vers cette région du monde.

 

On avait cru que le plus mauvais président des Etats Unis a été le producteur de cacahouètes Jimmy Carter. On s’est trompé … j’ai nommé Barack Hussein Obama !

 

BHO - Nobel

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 12:01

Il y a quelque temps je notais, pour faire comprendre ce qu’Israël représente aujourd’hui :

 

Quant à Israël, ce pays dépense en recherche et développement plus (per capita) que tous les autres pays du monde, tout en ayant supporté plus de guerres que n’importe quel autre pays depuis sa renaissance. Le résultat ? En 2008 Israël a enregistré plus de brevets (1.166) que tous les pays arabes pendant toute leur histoire. Et a assuré ainsi sa place, de choix, parmi les premières nations du monde. Téléphone portable, microprocesseurs Intel (Centrino), clé USB, robots, casques de pilotes pour commander le tir des avions, drones, les inventions « made in Israël » sont légion et se trouvent dans notre univers quotidien. On trouve dans ce pays 140 ingénieurs par 10.000 habitants, presque le double de l'Allemagne (87). L'essor de ses industries de technologie de pointe se traduit par des chiffres inconnus ailleurs : en 1965, elles représentaient 37 % de la production industrielle du pays pour arriver à  58 % en 1985 et avoisiner les 75 % en 2008.Bien que les gauches européennes appellent au boycott des produits israéliens (en envoyant des E-Mails avec leurs ordinateurs portables qui ne marcheraient pas sans les contributions technologiques israéliennes ...).

 

Quelques chiffres méritent d’être ajoutés à ce qui précède :

  • Quand l’Europe investit 7 $/capita en « venture capital », les EU investissent 70 et Israël, premier au monde, en investit 170 !

  • Depuis1999, Israël est classée deuxième, derrière les Etats-Unis, pour les capitaux investis en haute technologie en pourcentage du PIB. Ce pays est aussi le premier au monde quant à la part de la croissance de son économie attribuable à des entreprises high-tech: 70 pour cent ;

  • Il y a aujourd’hui en Israël plus de deux douzaines «d’incubateurs » dont les deux tiers des projets sont relatifs à la recherche et au développement scientifique ;

  • Plus de 70 fonds d’investissement « venture capital » sont présents en Israël et plus de 220 autres, étrangers, investissent via des opérateurs locaux ;

  • Le pourcentage d'Israéliens engagés dans la recherche scientifique et technologique, par rapport à la population, est le plus élevé au monde. Selon l'OCDE, Israël est également classée 1er dans le monde pour les dépenses en recherche et développement (R & D) en pourcentage du PIB.  Israël occupe le quatrième rang dans les activités du monde scientifique mesurées par le nombre de publications scientifiques par million de citoyens. Le pourcentage d'Israël du nombre total d'articles scientifiques publiés dans le monde est presque 10 fois plus élevé que le pourcentage de sa population comparée à celle du monde.

 

Pourquoi rappeler ces données ?


Un bon ami vient de me faire savoir que le journal de référence de l’intelligentsia française, a publié le 23 août un article intitulé « Silicon Aman » avec un chapeau disant :

Aman.jpg

Aman, capitale de la Jordanie, le haut lieu des technologies au Moyen Orient …. Rire ? S'offusquer ? Vomir ? Que la journaleuse qui a commis le papier soit incompétente, inculte ou de parti pris contre Israël (le cumul étant parfaitement envisageable), soit.

 

Qu’un journal comme Le Monde se permette de le publier en l’état, en dit long sur sa dérive anti-israélienne, entre autres, qui l’a amèné à l’état de « torchon » dont la désinformation est maintenant la mantra. Et le trio qui le possède (j’ai écrit un jour «un, qui a fait sa première fortune dans les sexe shops, un autre, qui a exploité sa vie durant son partenaire sexuel et un troisième, énarque passé par les cabinets des ministres socialistes») n’a rien à dire sur sa ligne éditoriale ? C’est vrai, le ridicule ne tue plus dans notre monde. Tant et si bien que même des économistes distingués, auteurs de romans, artistes de première qualité, hommes et femmes politiques, en quête de l’honorabilité immédiate qui s’y attache, encore, à un papier publié par ce journal, se bousculent pour y apporter leur contribution.

 

Mais qu'un peu moins (ou un peu plus) de 100.000 français continuent à payer 1,8 € pour l’acquérir comment l’expliquer ? Besoin d’avoir le cerveau lavé par les épigones de Beuve-Mery ? Les intellectuels trotskistes nostalgiques d’un passé révolu, les « gens du monde » se baladant avec lui sous le bras, les socialistes qui cherchent à quel saint se vouer … y en a-t-il encore tant ?

 

Bonnes gens, faites savoir à ce « journal de référence » qu’à 70 km d’Aman se trouve la capitale d’un état, «start up nation» qui est «le haut lieu des nouvelles technologies» non seulement du Moyen Orient mais du monde et qu’il s’appelle Israël …

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 17:53

 

« Les faits sont têtus » disait le camarade Lénine (Lettre aux camarades, novembre 1917)… 

 

En voilà une sélection, non exhaustive, qui justifie le titre du texte mis en ligne il y a quelques jours.

 

La presse française : Egypte : la France fait pression sur le Qatar et l'Arabie saoudite pour régler la crise.

Décryptage : le Ministre des Affaires Etrangères de l’Arabie Saoudite, Saoud Al-Faiçal, venu à Paris a été reçu dimanche, en urgence, par François Hollande. Langage simple et clair : « Vous arrêtez tout de suite de soutenir les Frères Musulmans et/ou de menacer via Bruxelles les militaires égyptiens ou vous renoncez à tous les contrats civils et/ou militaires conclus ou à conclure avec l’Arabie Saoudite et les Pays du Golfe » Notre président a, bien sûr, obtempéré et a accepté même de faire une déclaration commune adéquate sur le parvis de l’Elysée. Deux conséquences immédiates : (a) Laurent Fabius a mangé son chapeau et ne demande plus « la libération immédiate de M. Morsi » et (b) la France qui a imposé une réunion à Bruxelles (aujourd’hui) pour « revoir les modalités de l’arrêt de l’aide à l’Egypte » fait machine arrière et devra convaincre l’Europe de ne rien faire … C’est-y pas beau ? Mais ne cherchez pas un reflet de tout cela dans la presse française, vous n’en trouverez pas !

 

Capture d’écran 2013-08-20 à 09.33.59


 

Restaurer la démocratie en Egypte : c’est ce que la « communauté internationale » (moins la Russie et la Chine) a demandé aux généraux égyptiens sous la menace de diverses sanctions.

Résultat : (i) dans la longue histoire de plus de 6.000 années, l’Egypte n’a jamais connu la démocratie ; (ii) assimiler les élections qui ont permis aux Frères Musulmans d'usurper tous les rouages de l’état égyptien à une démocratie est une sinistre plaisanterie ; (iii) redonner le pouvoir à M. Morsi conduirait (par delà les vengeances sanglantes qui suivraient comme dans tout bon pays arabe) à la transformation de l’Egypte en état islamiste peut-être plus vite que ce que l’on voit en Turquie1 . Parler de démocratie, via les élections, pour les pays arabes comporte un vice de fond que l’Occident ne veut pas intégrer dans son jugement : dans ces pays les élections amènent, inexorablement, les islamistes au pouvoir ce qui est le contraire de ce que les cerveaux d’acier européens (ou américains) voudraient … En d’autres mots : la démocratie ici porte en elle, comme les nuages la pluie, les résultats que l’on ne veut pas …

 

BHO et l’Egypte : après avoir « forcé » M. Moubarak de quitter le pouvoir, après s’être acoquiné avec les Frères Musulmans (« organisation modérée et largement laïque » J. Clapper – Director of National Intelligence déclaration devant le Congrès Américain en mars 2011), après s’être abstenu de dire quoi que ce soit pendant la main mise des frères sur l’état égyptien et de leur totale incompétence économique, le voilà qu’il demande aux généraux égyptiens de « restaurer le gouvernement civil en incluant les Frères Musulmans ». Et comme il n’est pas entendu, suprême effort, il interrompe un parcours de golf pendant ses vacances pour annoncer qu’un exercice militaire anodin prévu pour le mois de septembre sera annulé … Pas un mot pour les 57 églises coptes incendiées et détruites par les meutes d’islamistes partisans de M. Morsi …

 

Se souvient-on de son discours au Caire en 2009 ? « Je suis venu pour chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans du monde entier, fondé sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel, et reposant sur le postulat selon lequel l'Amérique et l'islam ne s'excluent pas, et ne doivent pas être en concurrence. Au lieu de cela, ils se joignent et partagent des principes communs -des principes de justice et de  progrès, la tolérance et la dignité de tous les êtres humains » La tolérance et la dignité pour tous les êtres humains, sauf pour les Juifs, les Chrétiens et autres infidèles, sans oublier les femmes, les homosexuels, et ceux qui ont été réduits en esclavage par les musulmans. En dehors d'eux, plein de tolérance et de dignité !

 

Mais qu’attendre d’un président qui reçoit un Prix Nobel dix jours après son intronisation à Washington et qui croit qu'il pourrait amadouer les Iraniens pour qu’ils renoncent à leurs ambitions nucléaires et que la pression américaine sur Israël pouvait magiquement créer la paix avec les Palestiniens. Et qui cinq années après il s’efforce toujours d’obtenir des « concessions » d’Israël pour une paix avec des palestiniens qui, de paix, ils n’en veulent pas …

 

Qu’à cela ne tienne, il a nommé un Secrétaire d’Etat qui, il y a deux ans avait décrit Bashar el Assad comme un « modéré » et qui a été contaminé par une maladie chronique, faire la paix entre Israéliens et Palestiniens … Vous vous souvenez des gars qui, pour faire une bonne action, font traverser la rue à une vieille dame qui, elle, n’en veut pas …

 

L’Irak s'effondre sous la double pression de l’Iran qui en est le vrai patron et des attentats journaliers qui font 1.000/1.500 morts tous les mois, l'Égypte dont le chaos sanglant n’augure rien de bon, la Syrie dans une guerre sans fin, la Jordanie suffoquée par le poids d'un demi-million de nouveaux réfugiés, le Qatar qui finance, avec des millions, la prochaine génération d'Al-Qaïda et les islamistes en train de conquérir Afrique du Nord. La réponse? Un secrétaire d'Etat qui court après un prix Nobel comme récompense pour avoir fait la paix entre israéliens et palestiniens … On croit rêver …

 

Cerise sur le gâteau, l’Egypte. L’incompréhensible attitude de BHO pour ce qui est de la Libye, la Syrie et ses 200.000 morts dont une partie par les armes chimiques d’Assad et maintenant pour ce qui est de l’Egypte, en disent long sur la confiance qu’Israël (mais aussi la Jordanie et, par extension, les pays du Golfe et l’Arabie Saoudite) peut lui faire en cas de conflit avec l’Iran.

 

Mais les choses sont compliquées et difficiles pour BHO -notre François national a moins de scrupules pour passer, sous la menace du « tout contre les militaires » à « faut suivre la feuille de route des militaires » … Compliquées et difficiles car, pour le moment, c’est l’armée égyptienne qui fait le sale boulot que l’Amérique ne veut pas faire -supprimer un mouvement islamiste violemment antimoderne, antisémite et antioccidental dont le chef, M. Morsi traitait, il y a moins de deux ans, les juifs, de « descendants des porcs et des singes » Mais gardons présent à l’esprit qu’il faisait cela avec le soutien enthousiaste de plusieurs dizaines de millions d'Egyptiens qui, maintenant, sont descendus dans les rues pour appuyer l'armée contre le même M.Morsi …. Comprenne qui pourra ?

 

Allez, de toute manière, son « ami avec lequel il a établi de relations de confiance » (RT Erdogan …) vient de tirer la conclusion de ce qui s’est passé en Egypte : « Israël est derrière le coup militaire, nous en avons la preuve »

 

Paraphrasons Cicérone - quousque tandem abutere Catilina patentia nostra ? En remplaçant Catilina par « le monde islamique » actuellement un épigone fossilisé d’une civilisation en faillite. Sauf le respect dû à ceux qui nous rabâchent une vérité qui n’en est pas une, « l’islam c’est une chance pour la France » …

___________

1 « La démocratie n'est que le train pour atteindre notre destination » (RT Erdogan). En clair, "on va descendre à la gare de la charria"  - loin d'une civilisation de liberté et d'égalité. C’est pour cela que le dicton « un homme, une voix, une fois » a cours dans les pays où l’Occident a imposé des élections pour faire semblant que l’on installait la démocratie … Certes c'est un moyen moins brutal que le djihad violent, mais un moyen pour la même fin : la charria.

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 16:52

  

 

Une Europe (de l’Ouest) émasculée par des années de dominance d’une vulgate de gauche appuyée (ou renforcée) par des populations exogènes majoritairement musulmanes, l’Amérique de Barack Hussein Obama et de son discours du Caire … «nous ne sommes pas en guerre avec l’islam…», François Hollande, David Cameron et même Angela Merkel, les voilà tous défenseurs de la « démocratie » en Egypte et demandant, avec des nuances, le rétablissement du «gouvernement démocratiquement élu» des Frères Musulmans. Et notre ineffable ministre des Affaires étrangères demandant, en relevant le menton, « la libération immédiate de Monsieur Morsi ».

 

Pendant ce temps, BHO annonce l’annulation d’un exercice militaire annuel car «on ne peut pas continuer à coopérer comme auparavant» tandis que Monsieur Poutine, après avoir tenu une réunion extraordinaire au Kremlin pour "discuter de la situation en Egypte"  annonce, calmement, que «la Russie prendra les mesures nécessaires pour que des moyens militaires russes soient mis à la disposition de l'armée égyptienne» Et pour que tout le monde comprenne bien ce de quoi il s’agit, M. Poutine déclare en outre que «la Russie va organiser des exercices militaires conjoints avec l'armée égyptienne» Quarante années nous séparent de l’éviction de la Russie d’Egypte (par Sadate, après la guerre du Kippour 1973), fait majeur géopolitique (Kissinger et Nixon) qui avait changé la face du Moyen Orient, jusqu’à la politique imbécile (ou l’absence de politique) d’une Amérique déboussolée car dirigée par un président atypique. Les conséquences de cette politique absurde sont déjà visibles : la Russie revient au Proche Orient et se dote d’une deuxième tête de pont pour le cas où celle constituée par la Syrie serait perdue. Dans sa longue histoire, l’Amérique a vu des présidents de deux types : «non interventionnistes» ou défendant (ou imposant) partout la prééminence des Etats Unis touchant ainsi les frontières de l’impérialisme. Mais BHO est le seul (le premier) qui s’est arrogé le droit de transformer son pays en spectateur, de surcroît allié potentiel des mouvements religieux fascisants comme les Frères Musulmans ou, depuis quelque temps, des talibans afghans …

 

Mais de quoi s’agit-il exactement ? L’Egypte, premier pays arabe par sa population, a vu un parti religieux obtenir à des élections (probablement truquées) 24,8% des votants et battre un candidat laïc qui n’a obtenu « que » 23,8% des voix. Démocratie oblige, le président désigné par les Frères Musulmans, s’est installé, et -comme c’était prévisible- a utilisé tous les rouages de l’état égyptien pour avancer la cause de frères : transformer le pays en califat. Une nouvelle constitution en cours d’élaboration mais fondée sur la sharia, nomination de gens bien pensants à tous les postes de responsabilité, changement des têtes de l’armée égyptienne (qui s’est laissée faire car une partie de ses généraux n’étaient que des « crypto frères musulmans »), bref, un pays avançant à grands pas vers l’idéal islamique. Un « hic » cependant … l’économie n’a pas suivi, les touristes (principale source de revenus) non plus et ce qui devait arrivé est arrivé : l’armée a repris le contrôle du pays et a détrôné le président élu démocratiquement …

 

L’on devrait faire deux observations : (a) après les élections de 1932 Hitler a été nommé président en 1933 car « démocratiquement élu » et (b) la tradition islamique ne faisant pas de distinction entre la mosquée et l'État, ce sont les islamistes qui remportent toujours les élections1.Et comme la deuxième force des pays musulmans est l’armée, il en résulte une lutte débilitante entre islamistes et « laïcs »2. Syrie, Egypte, Libye, Tunisie, Irak, Afghanistan, Pakistan – n’y aurait-il pas un lien commun à ces pays ? Regardez les quatre principales capitales arabes : Bagdad, Damas, le Caire et Beyrouth, toutes en feu aujourd’hui, englouties dans des attentats ou des combats en ville, d’une sauvagerie sans bornes et d’une cruauté qui rappellent le Rwanda … Le carnage étant l'œuvre des Arabes, pas des envahisseurs étrangers, colonialistes, sionistes ou autres infidèles.

 

On devrait aussi se souvenir que « la paix civile » n’existe pas dans les pays musulmans sauf s’ils sont gouvernés par des dictateurs à poigne ou des rois, le cumul étant aussi rencontré un peu partout des confins du sous-continent indien et jusqu’aux rives de l’Atlantique.

 

Bref, Mohamed Morsi a été, peut-être, élu démocratiquement, mais il a présidé au quasi-effondrement de l'Etat égyptien en faisant peu de cas des trois quarts des électeurs qui n’ont pas voté pour lui car son agenda était clair : transformer l’Egypte en état islamique, au départ sur le modèle de la Turquie de Monsieur Erdogan (un autre grand démocrate qui, par touches successives mais apparemment indolores, transforme le pays d’Atatürk en «démocratie islamique » …).

 

L’aventure des Frères Musulmans en Egypte a été, entièrement financée par le Qatar. Serait-ce une raison pour que M. Hollande court au secours de M. Morsi ? S’agirait-il d’aligner la politique de la France sur celle de son «partenaire» qui après avoir acheté le PSG et fait des investissements dépassant les 15 milliards d’euros en France promet d’en ajouter encore 10 milliards ? Serait-ce la raison du soutien de la France aux Frères Musulmans contre la «dictature militaire» en Egypte ? Comment comprendre que la France soutient les islamistes (presque toujours terroristes) tout en citant les sempiternels droits de l'homme, la démocratie, les valeurs de la république, le soutien intangible et non négociable aux homosexuels etc., ? Et comment comprendre que la France est allée en guerre au Mali pour éviter à ce pays de devenir un repaire islamiste et défend maintenant ceux qui voudraient faire de même en Egypte ? Certes, par la voie « démocratique » des élections … On en est à admettre que pour flanby il y a deux sortes d’islamistes radicaux : les mauvais au Mali et les bons en Egypte.

 

Et dans tout cela la France, ci-devant « fille aînée de l’Eglise » fait semblant de ne pas savoir ce qui se passe avec les Coptes chrétiens, peuple primaire de l’Egypte d’avant l’arrivée de l’islam : «Les Frères et leurs alliés ont brûlé ces deux derniers jours une cinquantaine d'églises, ils s'en sont pris à des établissements et à des commerces coptes, ils ont agressé des passants qui portaient des croix» (Le Monde). Ignore-t-elle le slogan djihadiste «d’abord samedi, ensuite dimanche» ? Et comme il n’y a plus de juifs en Egypte … le temps des coptes est arrivé ! Églises brûlées, boutiques saccagées, villages attaqués : les Frères Musulmans profitent de la situation pour se venger sur les chrétiens. Mais a-t-on entendu, dans notre beau pays, tolérant, l’imam de Vénissieux s’insurger contre la montée de la « christianophobie » en Egypte et contre les crimes des frères musulmans ? Non ? Me trompé-je ?

 

Allons, donc. L’Ouest ne veut pas admettre que depuis la chute du mur en Allemagne et l’effondrement du « bloc socialiste » le vrai problème du monde est le totalitarisme islamique. Mais ce n’est pas parce que la gauche d’ici ou de là, les compagnons de route et les idiots utiles de partout, le masquent que ce problème sera résolu à son avantage. Ce qui est poignant c’est de voir M. Poutine défendre les militaires égyptiens et la fine fleure de l’intelligentsia européenne (de gauche, naturellement) défendre les islamistes mis à la porte en Egypte …

 

Mais … Dieu reconnaîtra les siens, donc «Ad majorem Dei gloriam…» en oubliant opportunément la deuxième partie du dicton « inque hominum salutem » car sauver le peuple égyptien n’est pas inscrit dans l’agenda de ceux qui sont devenus des complices des islamistes.

 

1   1. Comme si l’exemple du Hamas n’avait pas suffi. Comme si l’on ne savait pas qu’il s’agit de gagner « une » élection car  ensuite … voir le Hamas à Gaza depuis 2006.

2   2. Comme si l’exemple des élections gagnées par les islamistes en Algérie et les 200.000 morts qui s’en ont suivis n'était pas connu …

 


 

 

Capture d’écran 2013-08-18 à 17.28.42

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 11:11

 

 

Il faudrait bien, un jour, tordre le cou à la fiction « la loi internationale ne permet pas ceci ou cela dans les territoires « occupés » (disputés, sous administration israélienne). Deux lecteurs fidèles me signalent :

 

a.     un extrait du Jugement de la Cour d’Appels de Versailles (23 mars 2013 …)

 

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Le Jugement en appel (après un jugement identique en première instance) est relatif à une action en justice (2002 …) intentée par l’Autorité Palestinienne et l’Association France-Palestine concernant la construction par Alsthom et Veolia du tramway de Jérusalem. Il  rappelle aussi que les conventions pertinentes ont été établis entre des états et, déboute, à ce titre les plaignantes car ne représentant pas des états ...

 

b.  un extrait de :

Letter dated 10 April 2002 from the Secretary-General
addressed to the President of the Security Council 

 

We reiterate that there is no military solution to the conflict and call on the parties to move towards a political resolution of their disputes based on UNSCR 242 and 338, and the principle of land for peace — which formed the basis for the Madrid Conference of 1991. We reaffirm our support for the objective expressed by President Bush and spelled out in UNSCR 1397, of two States, Israel and Palestine, living side-by-side within secure and recognized borders

 

Ce qui amène à dire que (c) la dernière decision de Bruxelles contrevient et aux decisions du Quartette et du Conseil de Sécurité, (d) est totalement en contradiction avec la chose jugée en France et réglée définitivement en appel et (e) plus généralement on peut observer qu'il s'agit de territoires disputés, les résolutions 242 et 338 ne parlant d'aucune manière des "frontières de 1967" ....

 

Pour ce qui est de la France, en vertu du principe de subsidiarité, on peut se demander, réellement, si elle ne passe pas outre un jugement de sa justice quand elle s’associe à une décision de Bruxelles dont l’aspect politique et discriminatoire à l’égard d’un état déterminé est patent.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 19:47

 

Ø Pourquoi pensez-vous qu’un accord n’est pas possible ?

 

Vu d’avion : dans le cadre des deux tentatives (Barak/Clinton, 2000/2001 et Olmert, 2008) les palestiniens se sont vus offrir plus que les gouvernements successifs sont disposés a accepter (conditions changées – Hamastan à Gaza, « printemps arabe » dégénérant en tueries et guerres civiles, etc.,).  Des sujets sans solution voilà quelques uns :

 

-   retour des « refugiés » (quelques 4/5 millions …) - sine qua non pour les palestiniens, suicide national pour les israéliens ;

-   démilitarisation du futur éventuel état palestinien et présence d’Israël sur la frontière naturelle avec la Jordanie, le Jourdain sine qua non pour Israël, inacceptable pour les palestiniens ;

-   partage de Jérusalem – sine qua non pour les palestiniens, inimaginable pour les israéliens (le Mur des Lamentations se trouverait dans le territoire du futur éventuel état palestinien) ;

-   reconnaissance par les palestiniens (et le monde arabe) du caractère juif de l’Etat d’Israël – sine qua non pour Israël, impossible pour le monde musulman (territoire légué par Allah à l’oumma …).

 

Ces quelques exemples laissent de côté « la terre » car ce conflit n’a jamais été un conflit territorial, il s’agit d’un conflit à caractère existentiel pour les deux protagonistes.

 

Ø Si vos chiffres (et  les courbes) relatifs à la démographie sont exacts, peut-on expliquer pourquoi même des amis d’Israël disent le contraire ?

 

-  à la recherche de tout ce qui pourrait, éventuellement, amener Israël à résipiscence on s’est appuyé, au départ  -il y a une dizaine d’années- sur des données incomplètes ou fausses (nombre réel d’individus de chaque groupe ethnique, taux de fécondité des populations différentes, changements majeurs dus à des progrès économiques et/ou sociaux, etc.,) ; la peur de la « bombe démographique » devait (doit) conduire Israël à faire des « concessions » (« la terre pour la paix ») ;

-     devenue vulgate dominante (le « camp de la paix », la presse –en totalité, ou presque, de gauche- l’Europe  et BHO) on utilise ses tenants et ses aboutissants sans discernement (comme « les frontières de 1967 » en oubliant, volontairement qu’il s’agit de « lignes d’armistice de 1949  qui ne devaient, à jamais, être considérées comme frontières … ) ;

-     les « amis » d’Israël qui utilisent et propagent cette vulgate ne le sont pas (sauf des rares exceptions) ;

 

Ø Vous rappelez des réalisations d’Israël, pourquoi ne pas créditer les palestiniens de pouvoir faire aussi bien s’ils étaient « libres » ?

 

-     partie intégrante du monde musulman,  les palestiniens feront ce que les autres nations arabo-musulmanes font : de l’anti-création ; une culture millénaire d’exclusion de « l’autre », de haine, qui « célèbre la mort » non pas la vie, qui exclut la moitié de son humanité (les femmes) ne peut pas constituer un terreau propice au progrès par l’innovation ; « anti-création » - détruire, avant de laisser bourgeonner, tout ce qui pourrait venir contester ou changer ce qui est dogme venant des profondeurs du temps ;

-    deux exemples : Gaza, transformée en, presque, califat et tête de pont pour détruire Israël, d’un côté et tous les états arabo-musulmans de l’autre : combien de prix Nobel ou des médailles Field ? quel état arabo-musulman est-il en mesure d’assurer ses besoins alimentaires d’une manière autonome ?  Le climat et la qualité de la terre sont identiques pour Israël (devenue un des grands spécialistes de l’agriculture et étant, presque, totalement autonome pour ses besoins agro-alimentaires) et les pays du Proche Orient mais l’Egypte (jusqu’à récemment, le pays le plus développé du monde arabe) importe plus de 95 % des produits agro-alimentaires (blé, farine de blé, ma¨s, viande, sucre, huiles végétales, etc.,)   nécessaires à sa population … Quant au PNB/capita ... 6000 $ pour l'Egypte, 30.000 $ pour Israël.

 

Ø Si ce que vous dites passe la rampe, comment expliquer cette nouvelle tentative américaine d’obtenir un accord ?

 

-    après les échecs retentissants et répétés de la diplomatie de BHO au Proche Orient (Libye, Egypte, Syrie – en voilà quelques uns mais aussi Bahreïn, Yémen ou les relations avec l’Arabie Saoudite et les pays du Golf) tout au long des cinq dernières années, les Etats Unis ont cruellement besoin d’un succès à la mesure de leurs échecs ;

-    les Etats Unis ne sont plus en mesure (après l’Irak et la main mise de l’Iran sur ce pays, après l’Afghanistan et le retour, jour après jour, de plus de talibans …) d’obtenir satisfaction en raison de leur « puissance » ; de plus, ses militaires, totalement déboussolés, sont devenus « pacifistes » : entendre le plus gradés de leurs généraux dirent « qu’intervenir en Syrie sera difficile, voire impossible vu la fantastique défense aérienne de ce pays » (Général Dempsey) laisse rêveur tout observateur, surtout, arabe qui se demande (Arabie Saoudite) comment, dans ce cas, les américains interdiront à l’Iran d’accéder à la bombe ; le Général Dempsey n’a probablement pas été mis au courant de la destruction d’un réacteur nucléaire en Syrie en 2007 par Israël ou des bombardements récents de grande précision ayant détruit des stocks de missiles perfectionnés d‘origine russe dans la banlieue de Damas ou dans un port sur la Méditerranée … Israël qui n’était, peut-être pas, au courant de la formidable défense aérienne syrienne …,

-    obtenir un accord israélo arabe (palestinien au départ) serait pour les Etats Unis la preuve à fournir au monde entier quant à leur capacité de rester le « gardien de la paix » ; ce qui n’a strictement rien à voir avec Israël, les palestiniens ou leur destin …

 

Ø Pourquoi qualifier la récente décision de l’Europe (boycotte déguisé des produits dont l’origine se trouve  au delà des « frontières de 1967 » d’antisémite ?

 

-  certes, elle est présentée comme cohérente avec « la loi internationale » ; loi internationale qui, pourtant, n’interdit pas à la puissance « occupante » d’un territoire suite à une guerre, la capacité de produire sur place ; l’Europe considère que les territoires au delà des « frontières de 1967 » (sic !) ne peuvent pas faire partie de ceux où Israël produit des biens ; ce faisant, elle considère que lesdits territoires appartiennent aux « palestiniens » mais … la loi internationale (les résolutions idoines du Conseil de Sécurité après la guerre de 1967 et celle de 1973) les considèrent comme des « territoires disputés » ;

-    la décision de l’Europe à un caractère anti-israélien (mais, presque, tous les israéliens sont juifs …) et/ou antisémite car elle a été concoctée pour être uniquement applicable à Israël, puissance occupante de la Cisjordanie ; aucune décision équivalente pour la Chine - qui occupe le Tibet, pour la Turquie - qui occupe le Nord de Chypre, pour le Maroc - qui occupe une partie du Sahara ou pour l’Indonésie - qui occupe une partie de la Papouasie … territoires dont l’occupation n’a jamais été reconnue par la communauté internationale …

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 14:18


 
Pauvre Monsieur Kerry … Il prenait l’avion, vendredi, pour rentrer à Washington en disant, urbi et orbi, « mission accomplie … israéliens et palestiniens vont commencer des négociations … »

 

Pensait-il déjà au Prix Nobel que l’on n’oubliera pas de lui décerner ? Peut-être, mais … pas longtemps : avant que son avion se pose à Washington les palestiniens faisaient savoir que rien n’était sûr et qu’ils maintenaient les « conditions » pour rencontrer les israéliens. Comme d’habitude, ils ne perdaient pas l’occasion de perdre une occasion (Abba Eban). Ou, au moins, donnaient-ils l’impression de cela.

 

La réalité ? Tout d’abord, il est peu probable qu’ils aillent aux Etats Unis autrement que forcés par les menaces américaines (surtout transferts d’argent) et -c’est nouveau- sous l’impulsion de la Ligue Arabe  qui a d’autres chats à fouetter. La Syrie et ses 100.000 morts (continuez à compter), l’Egypte et l’arrêt brutal par l’armée de la mise en place d’un califat par les Frères Musulmans ou, surtout, l’avance à grands pas de l’Iran vers la bombe.


 Ensuite, à supposer que des négociations commencent on sait (a) que tout ce que peut accepter Israël est en deçà de ce que peuvent accepter les palestiniens et que tout ce que veulent les palestiniens est au-delà de ce que les israéliens peuvent accepter ; (b) que les négociateurs de M. Abbas, comme lui-même, ne représentent, en gros, qu’une moitié des palestiniens l’autre moitié (Gaza, Hamas) se destinant corps et âme à l’éradication d’Israël. Qu’il s’agisse des frontières (actuellement lignes d’armistice de 1949 dont une stipulation essentielle des accords y relatifs  indiquait qu’elles ne seront jamais considérées comme des frontières …), des « réfugiés » palestiniens et leurs cinq générations de descendants ayant vécu dans les camps de réfugiés des pays frères depuis 65 ans sans aucun droit civique ou de Jérusalem, rien, absolument rien ne peut passer la barre du possible. Les deux dernières preuves - Barak/Clinton en 2000/1 et Olmert en 2008 sont allés au-delà de ce qu’ils savaient ne pas être acceptable pour la majorité des israéliens –devraient suffire pour comprendre qu’il s’agit d’un conflit sans solution. Tout le monde le sait, tout le monde fait semblant de ne pas le savoir.

Ce qui dépasse l’entendement c’est de voir le ban et l’arrière ban de la « communauté mondiale » pousser les deux protagonistes à négocier (et faire sur eux des pressions qui laissent rêveur …) sachant pertinemment qu’il n’y rien à négocier : d’un côté, les palestiniens qui ne pourront (jamais ?) renoncer à l’idée de faire disparaître Israël et, de l’autre côté, les israéliens qui ne sont pas prêts de recommencer Massada … Même si l’Europe s’y est mise et vient de décider, implicitement, que les territoires sous administration israélienne (Cisjordanie, Jérusalem) sont délimités par les « frontières de 1967 » ; tout cela pour signifier qu’aucun contrat ne sera conclu avec Israël si ledit contrat suppose l’inclusion de personnes ou entités se trouvant dans lesdits territoires. Boycott déguisé ? Savent-ils, ceux qui ont concocté le texte que le Mur de Lamentations se trouve au-delà de la ligne d’armistice de 1949 ? Et que de 1949 jusqu’à la guerre de six jours, initiée par les pays arabes, le site du Mur servait de carrière de pierres pour les latrines de l’armée jordanienne ?  Ils doivent le savoir mais … boycotter, enfin, Israël cela vaut la peine !

Boycotter Israël ? L’Europe vend environ 30 Milliards d’euros de produits à Israël avec une balance particulièrement positive (importations = moitié des exportations) – tandis que ses exportations vers la Chine sont de 36,5 Milliards d’euros et les importations 284 Milliards d’euros (Eurostat 2012). Vendre à Israël autant qu’à la Chine et boycotter Israël  ? Quelle galéjade …

Boycotter Israël ? Les drones de toutes les armées européennes sont d’origine israélienne. Galileo sans Israël, 8ème puissance spatiale mondiale ? « Les Israéliens sont arrivés à un tel niveau de recherche scientifique et d’application industrielle (surtout dans le domaine de l’optique) que leur venue est considérée comme essentielle pour de nombreux pays comme la Chine, l’Allemagne et la France. Israël est l’un des huit pays de la communauté spatiale dans le monde qui a une expérience technologique considérable dans le domaine des programmes spatiaux et qui a réalisé des actions importantes dans les applications, les équipements etc. » (explication pour la participation d’Israël à partir de 2004).

Boycotter Israël ? Aussi les microprocesseurs d’Intel (montés dans les ordinateurs portables) conçus, développés et fabriqués en Israël ? Et Teva – premier producteur mondial de produits pharmaceutiques génériques ? Aussi les phosphates de la Mer Morte (engrais naturels pour une agriculture durable) ?

Boycotter Israël ? Pour promouvoir l’innovation, les « venture capitalists » investissent en Europe 5 € per capita, aux USA 50 € per capita et … en Israël  110 € per capita ! Israël investit 4,5% de son PIB en recherche et développement, le % le plus grand au monde ! Trois Prix Nobel en Physique et Chimie pour la France, 5 pour Israël de 2000 à 2012 !

Mais revenons à nos moutons …

Une goutte de démocratie dans un océan d’intolérance, de haine et de mort. Israël dans le Proche Orient arabe et musulman. Israël dont l’existence est mise en question tous les jours de la semaine. Et puisque, depuis 65 ans, on n’a pas réussi à la détruire par les armes on essaye de le faire par l’économie. Une interprétation facile de l’attitude de l’Europe : Shylock … 

Tout ce qui nous a été dit, depuis des lustres, sur l’impossibilité d’une existence pérenne d’Israël (démographie, entre autres) s’est avoué faux. Regardez l’évolution des populations âgées de 18 à 24 ans (« l’avenir » de tout société qui se développe) et vous comprendrez pourquoi l’avenir est du côté d’Israël :

Capture d’écran 2013-07-23 à 11.38.59

 

La « bombe démographique » (arabes musulmans vs israéliens juifs) n’est qu’une vaste fumisterie utilisée pour faire peur et obtenir de la part d’Israël des « concessions » pour « la paix ». Regardez l’évolution des populations se trouvant entre le Jourdain et la mer, d’un côté les israéliens et de l’autre les « palestiniens » de Cisjordanie et de Gaza …

 


Capture d’écran 2013-06-06 à 11.10.51

Car si, pour maintenir  la  population  d’un pays  il est nécessaire d’avoir un taux de fécondité de 2,1 enfants/femme en âge de procréer, Israël a un taux de 2,65 tandis que celui des populations de Gaza et Cisjordanie descend asymptotiquement vers 1,8 …


Comme la menace d’un état « binational » à majorité arabo-musulmane n’est, elle aussi, qu’une autre fumisterie : à aucun moment (effet de l’augmentation du taux de fécondité des israéliens et de la diminution du même taux pour les populations arabo-musulmanes) l’Etat d’Israël ne sera menacé de perdre son caractère juif.

Quant à la possibilité réelle de forcer sur Israël la construction d’un état binational, qui s’en chargera ?

Tels que les choses sont connues aujourd’hui quelque part entre 2015 et 2020 (c’est demain …) Israël deviendra un des principaux producteurs mondiaux de gaz et pétrole (dépôts sous-marins déjà connus et exploitation du gaz -et pétrole- de schiste). « La Terre Sainte, du point de vue des ressources naturelles, pouce par pouce, est le pays le plus riche en énergie au monde » (Walter Russel Mead).

L’Europe se prépare à en faire un de ses fournisseurs principaux (2020 ?) pour échapper à l’ami Poutine, entre autres. La même Europe qui lance contre Israël un boycott fondé sur des choix idéologiques quand ils ne sont pas, tout crument, antisémites.

Devenu, depuis quelque temps déjà, le pouvoir majeur (le seul ?) du Proche Orient, personne ne pourra imposer à Israël de se suicider pour faire plaisir à l’Europe qui n’a pas trouvé d’autre possibilité pour faire disparaître ses juifs que la « solution finale » ou aux musulmans du monde tous voulant tuer « le juif » car c’est écrit dans le Coran …

Reste l’Iran : au lieu de s’en occuper, l’Europe, d’une manière stupide, s’aliène Israël et ses populations en décidant de boycotter certaines de ses activités économiques.  Sans regarder ce dont elle aura besoin dans quelques années quand seule Israël pourra le lui fournir. Certes, à ce moment-là, l’Europe reviendra sur ses idioties mais … entre temps, au lieu de participer avec Israël au développement d’une partie du monde elle restera à regarder passer les trains …

L’Europe a laissé depuis dix longues années l’Iran avancer vers la bombe. L’Iran qui ne cache pas son intention de «éradiquer » Israël. Entre la capacité destructrice de l'arsenal nucléaire d'Israël et de son système de défense antimissile, on prédit que « un échange à armes nucléaires laisserait Israël endommagée, mais la civilisation iranienne disparaîtra ». «Une reconstruction iranienne n'est pas possible dans le sens habituel du terme» (l'analyste militaire Anthony Cordesman). Aussi hallucinés qu’ils soient, les mollahs, seront-ils prêts à faire disparaître la civilisation perse ?

Israël n’est pas seulement la puissance la plus forte de la région. En une ou deux générations elle sera la seule puissance de la région, le dernier état debout au milieu des ses voisins tous ruinés ou détruits par eux-mêmes. Regardez la Syrie. Regardez l’Egypte en train de devenir « Somalie sur Nil »

Alors ? Monsieur Kerry ? Il avait annoncé au monde que les deux parties allaient commencer des négociations cette semaine : «Le négociateur palestinien Saeb Erekat n’ira pas pour des pourparlers de paix préliminaires à Washington jusqu'à ce que son gouvernement ne reçoit des assurances concernant la volonté d'Israël de négocier un accord sur la base des lignes de 1967 et un engagement à libérer des détenus qui purgent des peines prononcées avant la signature des Accords d'Oslo» (Al-Hayat mardi 23.07.13).
 
Et deux croissants … ils ont fait croire à John Kerry qu’ils avaient renoncé aux conditions préalables qui les ont empêchés de négocier depuis bientôt quatre années mais ils l’ont laissé partir et dire ce qu’il voulait …

Quant aux israéliens « discuter du processus de paix avec les palestiniens c’est comme discuter de la couleur du tee shirt que vous mettrez quand vous arriverez sur Mars » (Politico).


 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 10:02

 

 

 

 

Le séisme politique créé par l’affaire Cahuzac suivie de celle du « trésorier de campagne» a tellement effrayé notre gauche gouvernante -car il montrait clairement qu’elle n’était pas (mais alors … pas du tout) au dessus de tout soupçon- qu’elle s’est précipitée dans des manœuvres de diversion, malheureusement pour elle, trop improvisées.

 

On a commencé par envoyer sur tous les plateaux de télévision et dans tous les studios des stations radio les « cogneurs » pour expliquer au bas peuple qu’il s’agissait d’une « défaillance individuelle », qu’un seul homme était en cause (avant le trésorier …) et que, dès lors, le parti socialiste et son gouvernement n’avaient rien à voir avec. Message concocté par les spécialistes en communication de l’Elysée et répété ad nauseam par des perroquets – les uns moins convaincants que les autres ! Se rendant, vite, compte du fait que cette ligne de défense ne défendait rien, on a sorti le grand tambour pour expliquer que ce qu’il faut faire c’est une « grande loi pour la moralisation ». Bien sûr, chaque fois que l’on a besoin, on fait « une grande loi », une « grande réforme », on nomme « une grande commission » car tout doit être grand. La justification « il faut moraliser la classe politique ». Tout d’un coup, ce n’est plus un homme qui a failli, c’est « toute la classe politique » - manière de mettre les socialistes ayant fauté dans le magma de tous les autres … Ce qui revient à dire (logique, n’est-ce pas ?) qu’en réalité … « ils sont tous pourris » !

 

Loi de moralisation ? Moraliser quoi ?

 

Peut-être le « cas Guérini » de la « fédé » de Marseille ? Peut-être le cas « Kucheida » du Pas-de-Calais ? Peut-être le cas Gérard Dalongeville d’Hénin-Beaumont ? Peut-être le cas « René Teulade » ? Voilà quatre cas dont le président, normal et lisse comme le tefal, a eu non seulement à connaître mais qu’il a couvert pendant qu’il était premier secrétaire du parti. Le « cas Guérini » est de tous connu, il ne mérite pas d’en rajouter.

 

En revanche, Jean-Pierre Kuchéida dont le procès pour abus de biens sociaux est en cours se rappelle à l’attention de notre président en demandant qu’il vienne témoigner à la barre.

 

En revanche, l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Gérard Dalongeville, qui sera jugé fin mai dans une affaire de fausses factures présumées, veut faire citer comme témoin le président François Hollande (selon son avocat) "pour qu'il fasse connaître au tribunal ce qu'il savait comme premier secrétaire du Parti socialiste pendant 11 ans, du financement de la fédération du Pas-de-Calais".

 

En revanche, René Teulade, condamné déjà en 2011 pour abus de confiance et dont le procès en appel s’ouvre ce mois, dispose d’une grande proximité avec François Hollande (dont il a été député suppléant). En octobre 2012, lors de son discours de clôture de la Mutualité française, le président lui a rendu un hommage appuyé avec ces mots : « René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne. » Abus de confiance ? La Mutuelle Retraite de la Fonction Publique lui a versé des indemnités sans raison, lui a loué gratuitement un appartement Rue Solférino (quatre pièces et garage, à deux pas du siège du parti …) et tout cela parce que de 1974 à 1992, comme président de ladite mutuelle il a détourné des fonds de la mutuelle ! François Hollande est nommément cité dans les divers actes du procès, on lui demande aussi de venir témoigner (voir les documents publiés par Le Point du 10.04.13).

 

Moraliser ? Sans excuser les autres tricheurs de droite, du centre ou d’ailleurs, notre président devrait commencer par se moraliser lui-même. Et avant de faire faire de nouvelles lois, il devrait se soumettre, lui aussi, à celles existantes. Par exemple en acceptant de venir témoigner aux deux procès mentionnés (ainsi qu’il s’est engagé de le faire pendant sa campagne présidentielle).

 

Résumons : cas Cahuzac, trésorier de campagne, au moins quatre affaires venant devant les juges ce printemps et tout cela après avoir infligé au pays des punitions sévères sous forme de nouveaux impôts et taxes dont, en réalité, le but n’est pas de réduire l’endettement mais … surtout de pouvoir continuer l’irresponsable marche en avant des dépenses de l’état. Et, aussi, pour pouvoir remercier ceux qui on voté pour lui : retraite à 60 ans pour certains, pas touche au régimes spéciaux, 60.000 nouveaux enseignants, abrogation du jour de carence pour les fonctionnaires, en veux-tu, en voilà !

 

Quo vadis Domine ? « J’ai fixé la cap, l’objectif c’est la croissance » combien de fois avez-vous entendu cette calembredaine (baliverne, faribole, sornette) ? A part lui (et certains de ceux qui l’entourent et qui défendent leurs maroquins) personne ne croit plus ce qu’il raconte.

 

La première preuve : 73 % des français qui ne lui font plus confiance (dire, comme la presse aimable à son égard, que sa côte de confiance est de 27% -au dernier sondage- c’est fallacieux).

 

La deuxième preuve, au moins trois commissaires européens (Bruxelles) rappellent, pratiquement chaque semaine à la France (a) l’absence de réformes sérieuses et immédiates, (b) l’impossibilité de retrouver sa compétitivité si l’on ne réduit pas la charge de l’état et l’ampleur des distributions sociales financées par un endettement croissant, (c) le bilan inquiétant des experts européens quant aux déséquilibres macro-économiques de la France. Et lui disent carrément (Olli Rehn, cette semaine à Bruxelles) «La résistance du pays aux chocs extérieurs diminue et ses perspectives de croissance à moyen terme sont de plus en plus entravées.» Coût du travail, poids de l'impôt et résistance aux réformes ont fait de l'Hexagone le pays «où les marges bénéficiaires des entreprises sont les plus faibles de la zone euro, …. La faible profitabilité des entreprises, en particulier industrielles, couplée à leur endettement, est une menace pour la compétitivité de l'économie française tout entière

 

La troisième preuve - Dominic Moisi dans Financial Times (traduction MB) « Mais, dans la foulée du scandale Cahuzac, le président de la France ressemble de plus en plus à un Louis XVI moderne -le roi guillotiné par les révolutionnaires. Après des années de crise économique et sociale, et sans que l’on voit la lumière au bout du tunnel, les Français perdent patience, non seulement avec les politiciens, mais avec l'ensemble de leurs élites. M. Hollande, comme Louis XVI, pourrait se révéler être un homme qui n'a rien d'exceptionnel en des temps exceptionnels » (Financial Times, 09.04.13).

 

Aussi le graphique de The Economist  qui montre clairement que les ménages se sont serrés la ceinture (comme les sociétés industrielles) tandis que l’état ne fait qu’augmenter sa contribution à la dette du pays en % du PNB !

 

 

Capture d’écran 2013-04-11 à 10.09.59

 

 

La quatrième preuve : Der Spiegel (pourtant à gauche …) : « Les rumeurs qui circulent après le scandale (Cahuzac) ont déclenché la panique dans les différents ministères et à l'Elysée ; en même temps, elles empêchent le gouvernement de promulguer la réforme des retraites impopulaire, mais nécessaire. »

 

Résumons : la France semble être déboussolée, son gouvernement opère des diversions (loi de moralisation après la loi « mariage pour tous » après la mise à mal des mesures judiciaires prises par le gouvernement précédent, etc.,), bref, la maison brûle mais … Jeannette se coiffe !

 

Et, dans ce marasme politique et, surtout économique, tous ceux qui se réclament de Keynes (et d’autres – voir ceux qui pensent comme Von Schacht -de sinistre mémoire- mais n’osent pas le dire …), tous ceux qui n’ont de mots durs que pour l’Allemagne (premier pays en Europe à avoir commencé à raboter les contours de l’état providence) n’arrêtent pas de demander à la France de ne pas s’occuper de son endettement mais … de « produire de la croissance » en se lançant dans des aventures économiques avec des fonds dont elle ne dispose pas. Mais qu’à cela ne tienne … « les boches paieront » ou, à défaut, nos enfants et petits-enfants … jusqu’à la septième génération (comme dans l’Ancien Testament !).

 

C’est beau la France, c’est surtout généreux, la république socialiste irréprochable est en marche, on ne sait pas vers où mais on y va avec une grande conviction, foi de notre capitaine de pédalo qui a fixé le cap mais … sans savoir comment on va revenir.

 

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 11:22

 

 

 

 

Sauf pour François Hollande dont le « Moi, Président … » a réussi à convaincre une petite majorité de français (surtout venant de la « diversité » et du FN) de voter pour lui dans la cadre du référendum anti-Sarkozy.

 

Que s’est-il passé depuis que la gauche est revenue au pouvoir ? Passons sur les premiers mois pendant lesquelles on n’a eu de hâte que pour « détricoter » ce que l’ancienne majorité avait construit. Heures supplémentaires (huit millions de salariés affectés), TVA « sociale » annulée (mais sera remplacée par une TVA augmentée …), 30 Milliards d’euros d’impôts nouveaux en 2012 (dont 20 milliards pesant sur les entreprises mais … 20 milliards d’euros en « crédit-impôt » pour 2013 aux mêmes entreprises …), retour à 60 ans pour la retraite de certaines catégories, « faire payer les riches » (une taxe de 75% retoquée par le Conseil constitutionnel, annoncée ensuite comme « seulement » 66% , menacée d’être de nouveau retoquée, annoncée ensuite comme « seulement 49, 8% et … rendue définitive à 75% à payer par les entreprises pour les salariés touchant plus de 1,0 M€ annuellement), la suppression des tribunaux correctionnels pour adolescents de 16 à 18 ans (dont l’essentiel des « clients » viennent de la « diversité » …) j’arrête d’égrener la longue litanie de tout ce que, pour des raisons uniquement idéologiques, la gauche à infligé au pays. Je sais, comme il s’agit d’une gauche intrinsèquement morale et qui ne peut que contribuer au progrès de la société, on s’est précipité à légiférer le « mariage pour tous avec droit à l’adoption » en attendant la PMA …

 

Une gauche morale. La transformation de la République n’est pas encore visible car … on nomme toujours ses copains dans les postes les plus visibles (et certains les mieux rémunérés) : l’ami Jouyet à la nouvelle Banque pour le Développement Industriel et pour lui trouver une occupation … « l’ex » comme vice-présidente de la même banque, le Directeur Général du CNET l’actuel Directeur de Cabinet de M. Montbourg, la liste est longue … En fait, le « spoils system » existant aux States est depuis longtemps adopté en France. Mais … il s’agit, somme toute, de nominations subalternes. Mais quand il s’agit d’un ministre …

 

Cette gauche morale (et moralisatrice) qui a voulu propulser à la fonction suprême d’un état disposant de l’arme nucléaire un monstre obsédé sexuel n’a eu aucune difficulté à nommer en charge des impôts un des siens qui fraudait le fisc … Car, qui peut croire que l’on ne connaissait pas le pédigrée de M. Cahuzac ? Un enregistrement vieux de 15 ans créait un « un faisceau convergent d'indices » qui ne pouvait pas ne pas retenir l’attention de celui qui nommait les ministres : François Hollande était-il naïf ? irresponsable ? coupable ?

 

Le cumul n’étant pas interdit, il est naïf, irresponsable et coupable. Qui peut croire que FH (ou les services qui auraient dû le lui faire savoir) ne connaissait pas la réputation (relativement) sulfureuse du sieur Cahuzac (conseil au Ministère de la Santé et bénéficiaire des largesses des laboratoires pharmaceutiques, exploitant d’une clinique dont tous les clients savaient qu’ils avaient à payer deux tiers en chèque et un tiers en espèces, qui avec ses maigres émoluments s’est acheté un appartement Avenue de Breteuil, etc., etc.,). Il a nommé ministre du budget M. Cahuzac car c’était quelqu’un de sa garde rapprochée (un de ses camarades de l’ENA, député de l’Oise était, est, le meilleur ami du sieur Cahuzac …). Alors qui peut croire que les « services » du pays pouvaient ignorer ce que Mediapart à sorti le 4 décembre 2012 ou le coup de fil à l’Elysée d’un ancien député du Lot le 15 décembre ? La France, par son président, est devenue la risée de l’Europe : un président auquel on peut mentir pendant quatre mois et qui n’a ensuite que deux lignes de défense – « je ne savais pas, il m’a menti » et « d’autres affaires sont apparues pendant l’ancien gouvernement ». Pour ce qui est de la deuxième justification … « Moi, Président … » annonçait, urbi et orbi, qu’avec lui les choses seront différentes. Et une petite majorité, et beaucoup de nos amis, l’ont cru. N’est-ce pas Renée ? 

 

La gauche morale dont son chef de file clamait devant le peuple disposé toujours à faire chuter une Bastille, que « la finance est mon ennemi » ne voyait aucune raison de ne pas bénéficier des largesses des « trois mousquetaires » nouveaux propriétaires du Monde (l’étendard de la morale publique, le livre de chevet de « l’intelligentsia » nationale) dont un a fait sa fortune initiale dans les sex shops, un autre en « exploitant » son partenaire sexuel pendant des dizaines d’années et le troisième, banquier, bénéficiant de toutes les introductions nécessaires pour obtenir des missions bien rémunérées.

 

Et François Hollande prenait comme trésorier de sa campagne un ami de 30 ans sans savoir que ledit ami disposait de deux sociétés dans un paradis fiscal … François Hollande était-il naïf ? Irresponsable ? coupable ? Le cumul n’étant pas interdit, il est naïf, irresponsable et coupable. Et la ligne de défense est simple comme bonjour « je ne savais rien de ses affaires » tandis que le compère en cause (énarque, ancien inspecteur des finances) se répand dans les studios de télévision pour dire « ce n’est pas moi, c’est mes partenaires chinois et … je n’ai retiré aucun avantage fiscal » Prendre les gens pour des idiots c’est l’apanage de cette élite de gauche dont l’arrogance n’a pas de limites. N’est-ce pas René ?

 

Mais, par delà les hommes (on n’arrête pas de tresser des lauriers à M. Cahuzac – compétent, sérieux, souffrant le martyre, « dévasté » moralement ou à M. Plenel – dont le mérite principal a été uniquement de rendre publique ce qui lui avait été transmis par le détenteur du fameux enregistrement et, qui, en bon ancien « trotzcard » a tiré à boulets rouges contre cette société qu’il aurait tant voulu changer comme ses maîtres à penser lui ont appris quand il était jeune …), ce qui est important c’est ce que la gauche est en train de faire.

 

Nommer aux leviers politiques et économiques ses « copains et coquins » (Mitterrand) sans se soucier du fait que l’on conduit ainsi le pays à la ruine. On ne pourra pas très longtemps faire du « prendre aux riches » une politique d’avenir quand il y aura de moins en moins de riches ! Affaiblir d’une manière constante la position de la France en Europe (jusqu’ici il n’a rien obtenu de ce qu’il avait promis pendant sa campagne), ridiculiser le pays par les positions prises qui ne sont que l’expression de l’ignorance de l’économie de marché qui n’est plus compatible avec « l’état providence » auteur principal de la destruction économique de la France (et d’autres pays de l’Europe), bref, il suffit de lire la presse allemande, anglaise, suisse et … même belge pour voir ce que notre « flanby » national a réussi ; le Général doit se retourner dans sa tombe …). N’est-ce pas André ?

 

Qu’importe, « Moi, président » dont le premier journal lu le matin est l’Equipe a « fixé un cap » et nous y conduit. L’Equipe ? Cela ne te dit rien, Michel, toi qui prenait (prend) Nicolas pour un inculte ?

 

Que faire ? Regardez-les : le sieur Montbourg et sa marinière, M. Peillon et sa reforme de quatre jours et demi, Mme Taubira et sa détermination à conduire des changements qui font que nous ne vivrons pas dans le pays que nous avons connu dans notre jeunesse, Marisol Tourraine et son « nouveau contour de l’hôpital public » (détruire ce qui a été fait pendant le quinquennat précédant pour arrêter l’hémorragie économique).

 

Ah, oui j’oubliais : le Mali. Preuve que notre président sait prendre des décisions. Il a commencé une guerre contre des terroristes islamistes qui étaient en train de conquérir le Mali et menacer comme cela l’approvisionnement en uranium de notre pays (centrales nucléaires et force de frappe) s’ils arrivaient à prendre le contrôle du Niger. Mais … idéologie oblige, essayez de trouver dans ses discours ou dans les interventions de son ministre des affaires étrangères, l’ineffable sieur Fabius, le mot « islamiste » : les 4 ou 6 millions de musulmans de France et de Navarre dont 90% des votants ont voté pour lui pourraient le lui reprocher. Combattre un ennemi dont on ne donne pas son nom, curieux, n’est-ce pas ?

 

A tout pêcheur miséricorde … Mais pas pour François Hollande, pas pour la gauche la plus bête du monde, à peine … pour ceux qui on voté pour eux, nos amis en particulier.

 

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