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17 août 2025 7 17 /08 /août /2025 10:26

Des accusations infondées de génocide sont lancées contre Israël dans sa guerre juste et éthiquement menée contre le Hamas, cette bande de terroristes qui utilisent leur propre peuple comme boucliers humains. Comme l’a si bien dit le rédacteur en chef du magazine Commentary, Abe Greenwald : « Le Hamas est le seul gouvernement dans l’histoire à dire : Nous allons faire souffrir notre propre peuple jusqu’à ce que tout le monde qui regarde ne puisse plus le supporter. » Les progressistes, qui disent ne pas croire vos yeux menteurs, condamnent Israël.

L’ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN, Kurt Volker, a déclaré à Newsmax dimanche 10.08.25 « Nous devons reconnaître que le Hamas ne va jamais libérer ces otages » « Ils considèrent cela comme leur seule monnaie d’échange. Donc, tant que nous laissons cela nous dissuader ou dissuader Israël, alors cette guerre continuera. »

Sachant reconnaître leurs bienfaiteurs, les dirigeants du Hamas déclarent sur tous les médias leur reconnaissance à des pygmées pour leur décision de leur offrir, sur un plat d’argent, la possibilité d’avoir un état au cœur même de l’Israël actuel.

 

 

Pygmées ? M. Macron, et ceux qui sont maintenant tentés de le suivre, se considèrent comme des pacificateurs. En vérité, ils allument des allumettes près d’une poudrière. La reconnaissance de la « Palestine » sans les conditions préalables d’un véritable État n’est pas un raccourci vers la paix, c’est une longue route vers des dommages involontaires et irréversibles. A les voir, dans une sorte de convulsion épileptique, condamner Israël au moins chaque semaine, on y décerne une sorte de masturbation politique. Et venant de la France, un pays qui, avec la Grande-Bretagne, a aidé à dessiner les frontières post-Ottomanes - qui ont semé un siècle d’instabilité au Moyen-Orient - cette soudaine ruée pour redessiner la carte par fiat n’est pas seulement malavisée. C’est irresponsable. On veut refaire la carte du Proche-Orient. Regardons-là :

Israël=22.000 km2 (la fine ligne noire à côté du Sinaï), le monde arabe 13.000.000 km2. Israël 600 fois plus petit que le territoire occupé par le monde arabe doit accepter que des territoires en dispute (depuis 1967, la Judée/Samarie, appelée aussi Cisjordanie) soient affectés à un « état palestinien » pour « vivre en paix et sécurité » avec elle ?

 

Pygmées ? Qu’ont-ils fait les Macron, Starmer, Carney (pour ne pas parler d’un Sanchez ou d’un technocrate de Bruxelles) pour leurs pays ou leurs peuples ? Il serait, vraiment, pitoyable de détailler les cadences de la descente de leurs pays vers le déclin absolu, cadences dont ils ont eu la responsabilité. N’a-t-on pas le droit de se demander, y a-t-il une autre démocratie occidentale dont les citoyens aient vécu dans une peur chronique pendant 77 ans, au cours desquels ils auraient dû soutenir, en gros, dix ou douze guerres avec cinq ou six armées différentes et quelques entités terroristes et auraient quand même réussi à prospérer, pour progresser, pour avancer, contre toute attente ? Près de ce pays, vous en avez un de 110 millions d’habitants dont le PIB/habitant est de 3.338 $ (PIB total 390 Milliards $) tandis que celui d’Israël est de 54.176 $ (PIB total 540 Milliards)  ou 16,2 fois plus. Une valeur qui a été le résultat d’une multiplication par environ 3 au cours des 30 dernières années pour la porter à environ 20% au-dessus de celle de la France. Il se pourrait qu’à part l’antisémitisme (car Israël est pleine de juifs), quelque chose d’autre soit en cause. Israël prospère dans l’innovation militaire, la médecine, la sécurité, la technologie, l’agriculture, le renseignement et dans une volonté pure et incassable. Elle intercepte des fusées en plein vol, transforme des déserts en terres agricoles, sauve des otages avec des missions impossibles et gagne des guerres qu’elle est censée perdre. Ils contribuent au monde hors de toute proportion dans tous les aspects de la réussite humaine (Prix Nobel). Au fil des siècles, ils ont créé une civilisation spirituelle et intellectuelle qui a survécu à chaque empire qui a essayé de les détruire. Une nation aussi petite ne devrait pas être si forte, doivent-ils se dire, les pygmées. L’anormalité ne doit pas être acceptée…

 

Et ce sont ces dirigeants de pays européens, incapables de suivre la marche du monde – les Etats Unis ont multiplié par env. 3 leur PIB/habitant de 1995 à 2024 et il est maintenant 2,5 fois plus grand que celui de l’Europe- qui demandent (sous peine de sanctions) à Israël de faire ceci ou cela ? Pourquoi aucun d’entre eux ne demande, clairement, sous peine d’une action punitive, au Hamas de déposer les armes et libérer les otages ? Incapables de conduire leurs peuples vers des horizons économiques compatibles avec un développement humain souhaité, ils condamnent, jour pair et jour impair, Israël pour ce qu’elle fait en revanche de ce qu’elle a subi : le plus grand pogrome depuis la Shoah. Mais ils décident d’arrêter la fourniture d’équipements militaires à Israël (France, UK, Allemagne).

 

Des dirigeants européens. Ils sont dépassés même par la Ligue Arabe, symbole de la « résistance » des pays qu’elle regroupe (on se souvient des trois NON de Khartoum – 1967) qui vient la semaine dernière, de condamner le 7 octobre et appeler le Hamas à désarmer et à libérer les otages. Qui semble comprendre que Gaza ne serait pas là où elle en est maintenant s’il n’y avait pas eu le Hamas, et que Gaza ne peut pas être plus qu’elle ne l’est maintenant tant que le Hamas conserve son contrôle effectif. Gagner la reconnaissance internationale semblerait être une victoire pour la diplomatie palestinienne -un succès stratégique remporté malgré la défaite sur le champ de bataille aux mains d’Israël. Beaucoup ont critiqué les Canadiens, les Français et les Britanniques pour ces mêmes raisons, arguant que la reconnaissance récompense effectivement le Hamas, leur accordant ce qu’ils voulaient malgré le fait qu’ils aient commencé la dernière guerre avec leur incursion sanglante en Israël en octobre 2023. Mais il n’est pas possible d’éviter le fait simple qu’il n’y a pas de Palestine indépendante à reconnaître. Son éventuel territoire est divisé entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, avec Israël coincé entre les deux. Gaza a été réduite en ruines et sa population épuisée, déracinée et déplacée, tandis que la Cisjordanie est ravagée par les sympathisants du Hamas qui attaquent les peuplements israéliens et les infrastructures défendues par les armées israéliennes. Dans la mesure où il reste une quelconque autorité palestinienne à Gaza, ce sont les restes du Hamas qui se cachent dans des tunnels souterrains sous la ruine apocalyptique du dessus. Après avoir détruit le Hamas en tant que force militaire, le gouvernement israélien n’est pas loin d’envisager maintenant de réoccuper la bande de Gaza dans son intégralité.

 

Accorder une reconnaissance diplomatique à la Palestine dans de telles circonstances est pire qu’une erreur ; c’est une faute, créer des illusions, offrir aux Palestiniens le mirage d’un état. La tragédie en cours à Gaza ne peut être arrêtée moyennant des projections politiques insuffisamment élaborées et portant sur des enjeux complexes et multidimensionnels. Le conflit israélo-palestinien dans sa dimension propre bute sur des apories multiples qui s’articulent sur les enjeux de la reconnaissance du droit à l’existence de l’État d’Israël et de l’éventuel droit des Palestiniens à un État national. Des guerres successives ont été menées sur la base de la négation du droit de l’État d’Israël à l’existence, et chacune des victoires de l’État d’Israël s’est soldée par une défaite du projet palestinien. Combien de temps faudra-t-il encore aux pygmées européens pour comprendre/admettre que le projet palestinien ne consiste en rien d’autre que la disparition d’Israël ? Bien que… ils n’hésitent pas à reconnaître ouvertement qu’ils ne sont pas contre. J’exagère ? Regardez un passage de la déclaration des pays participant à la Conférence de New York (29.07.25, https://urls.fr/zeY2dK) consacrée à la « solution à deux états » par. 39 : «… apportant une aide appropriée au règlement de la question des réfugiés, tout en réaffirmant le droit de retour. 5 millions de descendants des 750/800.000 partis (ou expulsés) en 1948 qui devraient revenir en Israël et, naturellement, faire disparaître le caractère juif de l’État d’Israël.

 

Au fait, il y a une autre question flagrante, que reconnaissent-ils exactement ? L’Autorité palestinienne, qui gouverne actuellement la Cisjordanie qui est notoirement corrompue et antidémocratique ? Gaza qui est de facto contrôlée par les terroristes du Hamas ? En demandant à Israël de renoncer au territoire disputé de la Judée/Samarie ? Ces pygmées européens sont-ils incapables de se souvenir qu’Israël a plusieurs fois renoncé à des terres ? Que cela n’a jamais rien changé ? Chaque fois qu’ils l’ont fait, les Israéliens ont eu moins de terres et, aussi, moins de paix. En clair, une « solution » dans laquelle Israël renoncerait à des terres dans l’espoir de la paix n’a aucune chance d’apparaître, surtout à la suite des attaques terroristes du 7 octobre 2023, lancées depuis Gaza, dont Israël s’était retiré il y a 20 ans, en 2005.

 

Mais comment arrivent-ils à escamoter le fait qu’il ne s’agit pas seulement de Gaza mais des Palestiniens ? Ceux de Gaza n’ont rien à faire du sort des otages et soutiennent la destruction d’Israël. N’a-t-on pas le droit de demander en vertu de quoi les Israéliens (Juifs) leur doivent-ils de l’aide ? Mettons les pieds dans le plat et disons la vérité. Le vrai problème ici est double. L’un semble être basé sur l’idée erronée selon laquelle le conflit n’est qu’entre Israël et le Hamas (comme n’a pas arrêté de l’a affirer notre Président), et non avec le peuple palestinien. Cela est manifestement erroné.

 

Il convient de rappeler que beaucoup de ceux qui ont traversé la frontière entre Gaza et Israël le 7 octobre et ont pris part à l’orgie de meurtres en masse, de viols, de tortures, d’enlèvements et de destructions gratuites étaient des civils palestiniens ordinaires (le nombre varie de 3 à 5.000 selon les enregistrements réalisés par eux-mêmes). Les membres armés du Hamas et du Jihad islamique palestinien se sont avérés être une minorité de ceux qui ont commis les atrocités innommables qui ont eu lieu dans le sud d’Israël ce jour-là. Les civils palestiniens ont non seulement soutenu le Hamas mais ont applaudi aux actes terribles commis en leur nom. Même depuis lors, ils n’ont pas seulement été les boucliers humains du Hamas, bien qu’ils aient été utilisés de cette manière. Presque tous les otages israéliens qui ont été secourus ou libérés dans le cadre d’accords de cessez-le-feu impliquant la libération de terroristes palestiniens emprisonnés, rapportent que leurs ravisseurs, qui les ont sexuellement agressés, affamés et torturés, étaient des gens ordinaires et pas seulement des cadres armés. Il convient également de noter que pas un seul civil palestinien n’a aidé un Israélien à s’échapper, pas même pour collecter la récompense de 5 millions de dollars qu’Israël a offerte pour obtenir des informations sur leur localisation. Il n’y a eu pas un seul « juste » comme on en avait trouvé des milliers en Europe pendant le Shoah. Ces pygmées d’Europe et d’ailleurs devraient, enfin, comprendre que le monde sait maintenant que le Hamas et les Palestiniens ne peuvent pas être achetés avec de l’argent ou de la nourriture. Leur cause n’est pas la lutte pour une vie meilleure mais la destruction Israël. Israël a essayé pendant des années à les aider directement (des dizaines de milliers travaillant en Israël pour des salaires 10 ou 20 fois supérieurs à ceux des pays limitrophes) et indirectement (argent du Qatar) laissant entrer des millions de $.

 

Jour après jour on nous sérine qu’Israël perdu le sens moral, qu’elle ne respecte pas le droit international, qu’elle fait de la famine une arme de guerre, qu’elle tue des enfants et autre ejusdem farinae. Ils disent cela à l’armée qui fait ce qu’aucune autre armée, dans l’histoire du monde, n’a jamais fait en combattant : prévenir la population civile pour qu’elle ne s’y trouve pas dans une zone de combat, prévenir les gens habitant des immeubles (cibles) pour qu’ils ne s’y trouvent pas car ils seront bombardés. Les témoignages de spécialistes de la guerre moderne, anglais et américains (J. Spencer et R. Kent, par exemple), sont là pour le témoigner. Ce haut niveau moral découle de ce que E. Cioran indiquait (avec une certaine jalousie philosophique) « Les idées messianiques, les valeurs du judaïsme ont prouvé dans une telle mesure, leur fécondité et leur authenticité que nul ne saurait sérieusement les négliger. Et c’est à ce pays des juifs que des épigones de civilisations, toutes, apparues bien après le judaïsme font la morale ? * Un premier ministre Anglais ? Un autre Canadien ? Un autre du pays « down under » et son voisin de la Nouvelle Zélande ?  Ne me demandez pas pourquoi je ne dis rien de notre président. L’annonce par la France de sa reconnaissance d’un État palestinien a saboté la paix, prolongé la guerre et peut-être signé les arrêts de mort des otages israéliens à Gaza. C’est un moment qui devrait être enseigné dans les cours de relations internationales pour les décennies à venir ; une histoire édifiante.

*Judaïsme. A tel point que UJA-(United Jewish Association) - Federation of New York- vient de faire une donation de 1 million $ à Gaza. Folie ou pire ? Ni l’un, ni l’autre pour des juifs qui considèrent qu’il faut aider quelqu’un qui souffre. En vertu de

" Traiter nos ennemis avec humanité nous rend humains."

 

Et tout ce qui est anti-Israël va via l’ONU où un bloc de 143 pays votent toujours, quel qu’il soit le sujet, contre Israël. Ils l’ont fait dix fois plus que pour toutes les autres condamnations du monde entier. Bien que, la population juive d’Israël n’est que moins de 1 pour 1.000 de la population mondiale. Organisation dont le Secrétaire Général s’est arrogé le droit de dire du mal d’Israël quel que soit le moment, l’endroit où le sujet ? Qui n’a jamais fait rapport au Conseil de Sécurité du fait que l’Iran déclarait vouloir éradiquer Israël ce qui était prohibé par la Charte de l'ONU et pouvait justifier son exclusion de l’ONU. Un dernier exemple : au bout de, presque, deux ans il va présenter au Conseil de Sécurité un rapport que la commission de l’ONU sur le Droit des Femmes lui a remis concernant les agressions sexuelles faites par les terroristes de Gaza le 7 octobre 2023. Il a fait des pieds et des mains pour mettre dans le même rapport un chapitre sur les soi-disant agressions sexuelles dont seraient victimes des terroristes condamnés se trouvant dans des prisons israéliennes.

 

Et ils ont tous « Gaza » à la bouche ou sur les premières pages des gazettes du monde. Le 7 octobre est un jour qui restera à jamais dans l’infamie. C’était la fête juive de Sim’hat Torah. Il a commencé comme un jour parfait. Pas un nuage dans le ciel. Des milliers de jeunes Israéliens célébraient lors d’un festival de musique en plein air. Et soudain, à 6h29 du matin, alors que les enfants dormaient encore profondément dans leurs lits dans les villes et les kibboutzim à côté de Gaza, soudainement le paradis se transforma en enfer. Trois à cinq mille terroristes du Hamas ont envahi Israël. Ils ont massacré 1.200 personnes de 41 pays, dont 39 Américains et 42 français. Et ces monstres, ils ont violé des femmes, ils ont décapité des hommes, ils ont brûlé vif des bébés, ils ont tué des parents devant leurs enfants et des enfants devant leurs parents. Ils ont traîné 255 personnes, vivantes et mortes, dans les sombres cachots de Gaza....

La guerre à Gaza pourrait se terminer demain si le Hamas se rend, désarme et rend tous les otages. Mais s’ils ne le font pas, Israël se battra jusqu’à ce que nous détruisions les capacités militaires du Hamas et son règne à Gaza et ramenions tous nos otages chez eux.    B. Netanyahu, Congrès américain, 25.07.24

 

Depuis la semaine après le 7 octobre on n’a pas arrêté de mettre en exergue « la famine à Gaza ». Je me suis rapproché de IPC (Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire - https://www.ipcinfo.org/famine-facts/) et j’ai regardé ses rapports sur Somalie 2011 - Soudan 2017, Soudan 2024. Pour ce qui est de Gaza du 11 mai à la fin de septembre 2025, l’ensemble du territoire est classé en urgence (phase 4 de l’IPC), avec toute la population susceptible d’être confrontée à une crise ou à une insécurité alimentaire aiguë aggravée (phase 3 de l’IPC ou supérieure).

 

Mais... pendant les deux années on n’a pas dépassé la phase 3... eh bien, pour le dernier rapport IPC, insoupçonnable... The Washington Free Beacon rapporte que le IPC " a discrètement changé l’une de ses métriques clés de reporting... pour qu’il soit plus facile de déclarer officiellement qu’il y a une famine dans le territoire contrôlé par le Hamas." Le niveau 3 (état de 30% de la population), sans prévenir  personne, a été changé à 15%. Comme l’a souligné le Free Beacon, l’IPC a simplement adapté ses métriques pour répondre à l’accusation... Le rapport inclut également un seuil abaissé pour la proportion d’enfants qui doivent être considérés comme mal nourris pour que l’IPC déclare une famine, passant de 30 à 15 pour cent. (https://freebeacon.com, 12.08.25).

 

Mais les pygmées ne veulent pas écouter Israël. Ils se cachent derrière l’ONU, essentiellement anti-israélienne (147 pays votant contre Israël quel que soit le sujet). L'ONU a une longue histoire de positionnement anti-israélien. Le regretté diplomate israélien Abba Eban a, un jour, observé que si un État arabe présentait à l'Assemblée générale une résolution déclarant que la Terre était plate et qu'Israël l'avait aplatie, cette résolution serait adoptée par 164 voix contre 13, avec 26 abstentions. Parmi les 13 il mettait les pays de l’Occident, pays des Lumières. La suite ne lui a pas donné raison sur ce point. Ces pays des Lumières qui condamnent Israël en vertu de leurs propres turpitudes, veulent récompenser les Palestiniens (ou punir les juifs qui ont un seul état au monde) en leur reconnaissant un état.  Ce qui n’est que le reflet de leur antisémitisme viscéral quel que soit le voile avec lequel ils essayent de le cacher. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour imaginer qu’Israël s’opposera.

 

Peut-être, même, elle annexera la Judée-Samarie. Lui feront-ils la guerre ? Appliqueront-ils des sanctions réelles ? Dans un de ces cas, qui assurera le SAV des systèmes anti-missiles de l’Allemagne, la Finlande ou la Roumanie construits par Israël ? Ou des systèmes d’artillerie uniques dans le monde ? Qui fournira aux armées européennes les drones (invention israélienne, on l’oublie) d’observation ou de combat ? Dassault (pour les Rafales) ou l’ancienne Sagem ou Thales pourront-ils continuer à utiliser les licences de fabrication pour les casques de pilotes conçues par Israël ? Ou pour la fabrication des tomates-cerise (le poids d'une graine de tomate est de 0,000004 kg – Google, 4 mai 2015 ; pour dix graines on paye plus de 7€ et le kg, un peu d’arithmétique, vaut plus de 300.000€, (modification génétique israélienne, brevetée, pour savoir ce que nous mangeons) ?

 

Le conflit meurtrier à Gaza touche à une fin qui pourrait s’avérer aussi dramatique que les diverses séquences qui ont scandé cette guerre, où le nihilisme et la criminalité la plus abjecte illustrée par la stratégie des boucliers humains furent à l’origine d’une tragédie propulsée au-devant de la scène par la secte terroriste, le Hamas. La politique intentionnelle de victimisation et l’instrumentalisation des écosystèmes au service d’une stratégie nihiliste qui faisait entièrement fi de la distinction entre les théâtres opérationnels et les zones civiles, rendent compte des effets dévastateurs de cette guerre asymétrique. L’instrumentalisation des questions du ravitaillement par le Hamas et l’ambiguïté du rôle des agences onusiennes expliquent la perversité des politiques discrétionnaires de la faim.

 

J’oubliais. Ils viennent de condamner Israël, pour avoir tué un « journaliste palestinien » -NYT, WAPO, L’(i)Monde et MM. Starmer, Macron et d’autres. Ensuite ils se sont tous tu sans publier des corrections. Comme pour les enfants morts soi-disant de sous nutrition. Car il n’a fallu qu’un jour au Tsahal pour apporter les preuves (état civile, affiliation Hamas, notes de salaire, etc.,) que ledit « journaliste » était aussi responsable d’une unité de combat du Hamas.

Et qu’il a accompagné le 7 octobre les terroristes qui opéraient en Israël pendant la durée des exactions, en le faisant savoir (et comment !) par Télégramme. (traduction MB).

 

Bon. Je dis pygmées, mais on ne peut pas occulter que ceux qui sont condamnés, vilipendés, ceux contre qui on proteste du Pôle Sud au Pôle Nord et dans l’Ouest (beaucoup plus nuancé dans l’Est et/ou Asie) ceux contre lesquels on a inventé le slogan « from the river to the see, Palestine will be free » sont tous juifs habillés en israéliens. Effectivement, il y a 2 millions de citoyens arabes en Israël (chrétiens et musulmans) on espère pour eux qu’ils auront droit à un traitement de faveur. Comme on ne peut pas occulter les sentiments de ceux pour lesquels le monde entier semble avoir de la commisération.

 

Mais nous pouvons avoir une idée du sentiment palestinien grâce au travail du Centre palestinien pour la recherche politique par sondage, un groupe de réflexion basé à Ramallah. Sa dernière grande enquête a été menée en mai. La taille de son échantillon était de 1.270 personnes, dont 830 ont été interrogées en face à face en Cisjordanie (dans 83 lieux résidentiels) et 440 dans la bande de Gaza (dans 44 endroits).

 

L’enquête offre un tableau sombre d’un futur État palestinien. Parmi ses conclusions :

Lorsqu’on a demandé si le Hamas avait commis des atrocités telles que tuer des femmes et des enfants chez eux, une majorité écrasante (87%) a répondu qu’il n’en était rien. Seulement 9 % ont dit que c’était le cas.

• Lorsqu’on a demandé s’ils soutiennent ou s’opposent au désarmement du Hamas à Gaza, une majorité écrasante (77%) s’y oppose. Seulement 18% soutiennent le désarmement du Hamas pour arrêter la guerre.

• Lorsqu’on a demandé s’ils soutenaient ou s’opposaient à l’expulsion des dirigeants militaires du Hamas, 65 % ont répondu qu’ils s’y opposaient. Seulement 31 % soutiennent l’expulsion.

• Lorsqu’on a demandé s’ils soutenaient les récentes manifestations demandant au Hamas d’abandonner le contrôle de la bande de Gaza, 67% ont répondu qu’ils s’opposaient à ces manifestations. Seulement 28% les soutiennent.

• Lorsqu’on a demandé qui ils soutiendraient pour la présidence d’un État palestinien, Mahmoud Abbas du Fatah ou Khalid Mishal du Hamas, 68% ont soutenu le candidat du Hamas. Seulement 25 % favorisaient Mahmoud Abbas (traduction MB).

 

Mais il y a mieux. L’enquête montre que le sentiment pro-Hamas est en fait plus fort en Cisjordanie qu’à Gaza. Par exemple, plus de personnes interrogées en Cisjordanie (85%) s’opposent au désarmement du Hamas que les personnes interrogées à Gaza (64%). Plus de personnes interrogées en Cisjordanie (59%) estiment que le Hamas a pris la bonne décision en lançant son attaque du 7 octobre que les personnes interrogées à Gaza (38%). Et tandis que 48% des répondants de Gaza soutiennent les manifestations anti-Hamas, seulement 14% des répondants de Cisjordanie le font.

 

Les promoteurs occidentaux de l’état palestinien n’ont jamais expliqué comment ils peuvent concilier leur croyance en l’autodétermination des Palestiniens dans l’État qu’ils disent reconnaître, avec leur soi-disant opposition à un rôle pour le Hamas, un rôle que la majorité des Palestiniens semblent favoriser. Et promettre qu’il apportera la paix et la sécurité à Israël. Faut-il être totalement menteur ou absolument idiot, le cumul n’étant pas interdit, pour croire ce genre de balivernes.

 

Peut-être que la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et tous les autres partisans de l’état palestinien pourraient mieux utiliser leur énergie en se concentrant sur des peuples apatrides plus méritants. Par exemple, les Kurdes et les Tibétains. Contrairement au Hamas, les Kurdes ne réclament pas publiquement l’extermination des Turcs, des Syriens, des Irakiens et des Iraniens qui gouvernent leurs terres ancestrales. Les Tibétains n’appellent pas à l’extermination des Chinois. Convenons que, peut-être, s’ils le faisaient, ils attireraient l’attention et la sympathie de tous ces convertis moralement douteux à la cause de l’État palestinien.

 

Bon. Les pygmées s’en sont pris aux juifs. C’eut été curieux que les générations de juifs d’après la Shoah ne soient pas traitées de la même manière dont on traite les juifs depuis 3.800 ans. On croyait au « never again » en oubliant qu’il s’est toujours agi de « ever again » Certes, pour des pays comme la France, l’Angleterre ou même l’Allemagne c’est compréhensible, vu la pression locale du deuxième peuple qui s’y installe. De même pour les pays dont la réputation d’antisémitisme n’est plus à contester (Espagne, Irlande, Norvège, etc.,) Beaucoup moins pour le Canada ou l’Australie ou la nouvelle Zélande.  Curieux, non ? Surtout quand on relit E. Cioran « Les idées messianiques, les valeurs du judaïsme ont prouvé dans une telle mesure, leur fécondité et leur authenticité que nul ne saurait sérieusement les négliger. » Certes, nous sommes en 1933 quand -mais avec quel sens prémonitoire- a-t-il dit, aussi, Dans les conditions historiques dans lesquels ils vivent, les Juifs sont trop doués pour pouvoir être vaincus et trop doués pour être un jour victorieux. (Apologie de la barbarie, 1933/2015).

 

Le dernier mot pour Israël : elle a gagné son droit à la sécurité avec des rivières de sang et des lacs de larmes. Les pygmées devraient le comprendre.

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