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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 20:30

Juin 2021 – le Président Biden, pour rallier les alliés européens, leur déclare « America is back ! » Ils sont ravis et le font savoir. De retour à quoi ? Essayons voir.

Quelques semaines après (le 8 juillet), devant ce qui commençait à être vu comme le nez au milieu de la figure, devant les signes précurseurs d’un retour vers le pouvoir des talibans en Afghanistan, avec l’inconscience que seule la méconnaissance du sujet pouvait expliquer, il répondait à la question : « la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans est-elle, maintenant inévitable ? » « Non, elle ne l’est pas » Et pour montrer sa maîtrise du sujet, il ajoutait : « Parce que les troupes afghanes ont 300 000 hommes, sont bien équipées – aussi bien équipées que n'importe quelle armée dans le monde – et disposent d’une force aérienne contre quelque 75 000 talibans. Non, ce n'est pas inévitable »

          AK47, sandales, scooters contre des F-35, Humvees et satellites

20 ans après (non, ce n’est pas Alexandre Dumas), la première super puissance, aidée par une coalition des plus grands pays du monde, quitte (presque, comme au Vietnam en 1975) un pays qu’elle espérait amener au concert des nations. Suivant le concept acquis pendant la deuxième guerre mondiale, après avoir vaincu son ennemi, « rester, aider, éduquer, démocratiser ». Cela a marché tellement bien avec l’Allemagne et le Japon (aujourd’hui, sans doute plus démocrates que certains pays de l’Europe – je ne dis pas lesquels mais suivez mon regard). Mais l’Irak, la Somalie, le Yémen ? Qu’il y a-t-il de différent ? Oserions-nous dire l’islam ?

20 années de présence, plus de 775.000 américains déployés dans ce pays (et 15 à 20.000 d’autres nationalités), 2.300 morts (comptés à fin 2019), 20.589 blessés (« Afghanistan Papers – DOD) le tout pour des dépenses directes de 934 à 978 milliards de $ (ajustés pour l’inflation – Brown University) et, probablement, encore autant pour des dépenses indirectes (l'argent dépensé par d'autres agences telles que la CIA et le ministère des Anciens combattants, qui est responsable des soins médicaux pour les anciens combattants blessés). Qu’a-t-on obtenu pour ces milliards ? Environ 157.000 morts et selon les statistiques de la guerre moderne (8 blessés pour un mort) plus d’un million de blessés. Pas mal, non ?

Et après vingt années de présence, d’aide, d’éducation et formation, l’Afghanistan a fourni l’année dernière 82% de la production mondiale d’opium (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) à 95% exportés via la frontière avec l’Iran (produits dérivés morphine, héroïne, opiacés, etc.,).

Certes les « occupants » ont essayé d’arrêter la chose mais s’ils donnaient des sous aux fermiers pour ne plus produire du pavot ceux-là prenaient les sous et produisaient plus de pavot l’année d’après. Et si on brulait leurs champs de pavot ils s’alliaient avec les talibans et il fallait leur donner des sous avec lesquels ils reprenaient la production de pavot !

Oui, mais on a créé de toutes pièces une armée de 300.000 hommes (NYT-13.08.21) en dépensant quelques 88 milliards de $. Selon certains, en réalité, l’armée ne comptait que 60.000 hommes, les autres fantômes pour prendre de l’argent. Armée qui s’est laissée corrompre, qui sachant que les Etats-Unis allaient partir à brève échéance, ne pouvait rien faire de mieux (pour survivre) que de s’arranger avec les talibans, sans qu’une seule cartouche ne soit tirée.

Mais ce n’est pas tout : des bandes de guerriers religieux (talibans), chevauchant des véhicules militaires américains capturés, vainc une armée entraînée par les États-Unis, qui renonce à son pouvoir sans combattre. Explication ? L’islam. Comment croire autre chose ?

Comment ont-ils pu être naïfs au point de penser que n'importe quelle nation musulmane pourrait être transformée en un sosie de démocratie occidentale, dans le laps de temps d'une génération ou même deux ? Plus de 1.000 milliards de $ dépensés en 20 ans alors que le plan Marshall = 13 milliards de dollars (l'équivalent de 150 milliards d'euros aujourd'hui) de prêts, mais surtout de dons, en nature ou en argent ont suffi pour transformer l’Europe après la deuxième guerre mondiale. La Grande-Bretagne, avait récupère 26 %, et la France 23 % (merci l’Amérique) principaux bénéficiaires mais l’Allemagne est devenue la première puissance industrielle de l’Europe et, probablement, aussi démocrate que le pays du habeas corpus. Allons-y : l’islam, système oppressif politique et religieux (ou l’inverse) n’est pas soluble dans le jus démocratique ayant résulté des Lumières dont le fondement a été une civilisation judéo-chrétienne. 20 ans de présence américaine (occidentale) en Afghanistan ? Ce que les Afghans voulaient c’est que leur émirat islamique (perdu en 2001) revienne au pouvoir « Ils veulent leur vision de la loi islamique. Ils ne veulent pas de parlement. Ils ne veulent pas de politique électorale. Ils ont un émir et un conseil de mollahs, et c'est la vision qu'ils considèrent comme la meilleure pour l'islam » (WAPO, RC- Stanford University – 16.08.21). Mais pas seulement : Al-Qaida et l'État islamique se préparent à récupérer leurs centres de commandement et leurs installations d'entraînement, prêts à lancer leurs prochains assauts. On sait déjà qu'Al-Qaïda s'installe dans 15 villes de province sous le contrôle des talibans depuis quelque temps.

Les talibans ont attendu 20 ans car « Nous ne sommes pas pressés » vient de déclarer le porte-parole des talibans à CNN annonçant la poursuite du djihad jusqu’à la sharia pour le monde entier. Capito ?

Et, cerise sur le gâteau, ce que les médias occidentaux ne semblent pas noter c’est que les talibans se sont emparés dans les deux dernières semaines non seulement du territoire du pays (presqu’autant que la France) mais aussi d'un grand nombre de drones américains ScanEagle (drones d'observation, collecte d'infos – 1Million+$ l'unité) et de tonnes d’armement perfectionné et des véhicules itou, le tout représentant des proies faciles à acheter pour les pays qui entourent l’Afghanistan (Chine, Iran, Pakistan, anciennes républiques de l’URSS). Certes, pour l'Iran, qui revendique le leadership du monde musulman chiite, une victoire des talibans sunnites à Kaboul représente le retour d'une menace haineuse à sa porte arrière. Leur frontière commune de 950 km de long, traversant un terrain hostile et accidenté, ne peut pas être scellé de manière impénétrable et a longtemps permis aux talibans d’offrir aux terroristes afghans un conduit illicite majeur vers l'Europe.

Allez, n’ayons pas peur des mots : ce qui vient de se passer est un échec retentissant pour l'Occident et un, très sérieux, embarras pour Joe Biden. America is back, certes, mais à ce qu’elle a fait il y a 20 ans. Sans doute plus que le Vietnam, l’Afghanistan restera dans la mémoire des américains (mais pas seulement) comme exemple de ce qu’il ne faut pas faire : surtout avec un pays islamique. Car, à la fin, qu’a-t-on obtenu pour les milles milliards de $ et les millions de blessés ?

L'étonnant blitz des talibans en Afghanistan a changé l'équilibre des pouvoirs sur un territoire (voir la carte) allant du sous-continent indien jusqu’à la Méditerranée. Comme le renouveau de la menace terroriste au Moyen-Orient. Le retour des talibans à Kaboul et la réintégration inévitable des terroristes d'Al-Qaïda et de l'État islamique dans leurs anciens repaires est un régal pour le monde arabe et musulman, un danger pour l'Iran et une porte ouverte à l'intervention turque. La sécurité d'Israël serait menacée ainsi que la stabilité des partenariats régionaux forgés dans le cadre des accords d'Abraham. (MB - Nopera news – Debka 16.08.21).

Et partant, accélère le djihad mondial. Vous ne le croyez pas ?

Regardez l’avenir du monde et allez leur parler de la liberté d’expression, des droits de l’homme et, surtout, des droits des femmes …

     J’oubliais : l’Europe de 450 millions d’habitants s’est exprimée via la voix de M. Borell, le czar des affaires étrangères : The European Union (E.U.) on Thursday warned the Taliban terror group it would be isolated by the international community if it seized power through violence and imposed Islamic rule. Ineffable M. Borel : cause toujours, parler d’isolation diplomatique aux talibans !

 

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 11:10

Pour répondre à la demande de ceux qui m'ont interpellé concernant une partie du dernier texte mis en ligne, j'ai trouvé utile de mettre à la disposition des lecteurs un article couvrant le sujet. Le voilà :

Iranians slam Macron for congratulating 'Butcher of Tehran' Raisi

French President Emmanuel Macron drew criticism from Iranian activists after he congratulated Iran's new president, Ebrahmin Raisi, also known as the “Butcher of Tehran.”

By BENJAMIN WEINTHAL  

JP - AUGUST 10, 2021 17:38

Prominent Iranian human rights activists blasted French President Emmanuel Macron for his Monday congratulatory statement to the Iranian regime’s new president Ebrahmin Raisi.

Masih Alinejad, Iranian-American journalist and women’s rights activist, tweeted “We the people of Iran will never forget this historical betrayal . President of a democratic country congratulates a mass murderer like Raisi, who's ordered the execution of more than 5000 political prisoners in the 80s. He also approved the execution of a French-Iranian journalist.”

She added that "France's President has today called to congratulate Ebrahim Raisi, Iran's new president who has committed crimes against humanity.        Mr. Macron: did you ever think of calling the family of Ruhollah Zam, French-Iranian who was kidnapped by Islamic Republic and executed?”

Delbar Tavakoli, an award-winning Iranian journalist, tweeted  “President Macron, did you ask him why they kidnapped Ruhollah Zam, and why did he approve the execution of a journalist? Ruhollah Zam was under French officials' protection, was he?@EmmanuelMacron.”

Iranians use the moniker “Butcher of Tehran” for Raisi due to his role in the mass murder of Iranians in 1988 and 2019. The US sanctioned Raisi for his grave human rights violations.

Jason M. Brodsky, senior Middle East analyst at Iran International, a London-based news organization, told The Jerusalem Post on Tuesday that ” I think it was telling that the French readout of the conversation between Macron and Raisi didn’t reference a congratulation but the Iranian readout did. Western leaders days into Raisi’s tenure are already treading carefully in attempts to build relationships with the new Iranian presidential administration. It will be harder to engage with Raisi than Rouhani because Raisi’s ascendance represents Iran’s deep state becoming its elected state.

He added that ” It’s the first time in the history of the Islamic Republic that a Chief Justice has become President. Someone with a blood stained record like Raisi will have a more difficult time on the world stage than Rouhani did. And the costs of engagement will increase under this presidency.

Macron has opposed banning the Iranian regime’s chief strategic partner, Hezbollah, in France and within the European Union.

The conversation between Raisi and Macron lasted an hour and covered the floundering nuclear talks in Vienna and an attack on a tanker off Oman in Gulf carried out by Iran’s regime, according to the US, UK and Israel. Iran's regime denied the attack.

The Post sent a press query to the French government about Macron’s congratulatory comment to Raisi. The Post reported that two additional Western leaders, the presidents of Switzerland and Austria, have congratulated Raisi.

So …. how can Europe (how can France - MB) pay homage to a country that has made the destruction of the Jewish state and hatred of America its principal banner? How can it celebrate a government that invites and honours those who plan the murder of women and children on buses and pizzerias and supplies them with money?

 

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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 15:46

On devrait commencer par se souvenir que M. Macron n'a tenu aucune promesse substantielle de son programme de réformes mais qu’il a démontré son incapacité à faire face à une sécurité qui se détériore, qu’il a régenté, seul, la crise de la Covid-19 en vertu de sa décision de jouer les Jupiter et qu’il est obsédé par une idéologie européenne qui consiste, en résumé, à abandonner la souveraineté de la France entre les mains d’un « machin » (dirait le Général) qui se trouve ailleurs et n’est élu par aucun des 450 millions d’européens. Son bilan, ainsi résumé, ne rencontre, il semble, aucune approbation des électeurs qui ont voté pour lui, et qui, en majorité, selon les enquêtes d’opinion (multiples et variées) savent avec certitude qu’ils ne lui accorderont plus leurs suffrages.

Mais cela n’a pas empêché nos concitoyens des Marquises de l’appeler Te Hakaki Taha’Oa (Grand Chef qui marche et va loin). Car, nonobstant ce qui se passe en métropole (et Dieu sait que les choses ne vont pas bien) il a trouvé le temps d’aller se faire fleurir aux Marquises (mais il ne s’est même pas recueilli sur la tombe de Jacques Brel, un Belge…).

 

Fichtre ! Grand Chef qui marche et va loin. Serait-ce vrai et nous ne saurions rien ?

Essayons de trouver réponse en regardant les dossiers majeurs qui préoccupent aujourd’hui la France. Non, pas l’immigration, ni l’assimilation ratée, ni ce qui se passe, au jour le jour, quand de ses membres sortent, en pointe, un, qui met le feu à une cathédrale dont la construction s'est étalée sur 457 ans, de 1434 à 1891 (Nantes) et, pour se faire pardonner, trucide le prêtre qui y officiait, ou, un autre, qui mécontent de la manière dont un prof d’histoire évoque la liberté d’expression, décide, toutes affaires cessantes, de le décapiter. Non, ce genre d’évènement ne trouve pas sa place sur le bureau Louis XV du Président de la République. Alors quoi ?

Tout d’abord, le Liban. Création de la France, ce pays est en train de revenir à l’âge de pierre. Otage d’un système politique et financier frauduleux maîtrisé par des anciens chefs de guerre et de familles féodales, prédatrices, mafieuses, il y a un an déjà, a vu exploser une partie de sa capitale faisant des centaines de morts et des milliers de blessés. 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium (appartenant à qui ?) mal protégé ont mis le dernier clou au cercueil de ce qu’a été l’Etat Libanais. Notre Président, toutes affaires cessantes, y est allé, a proféré moult menaces et encouragements, a fixé des objectifs à atteindre et a ouvert le portefeuille (rempli de reconnaissances de dettes pour ceux qui nous prêtent des sous). Il a refait la même chose en septembre 2020 et comme rien ne se passe là-bas depuis, il vient de convoquer une nouvelle « conférence » pour aider le Liban et a promis 370 millions de $, la France y étant pour 100 millions d’euros. 100 millions d’euros – les infirmières et autres personnels soignants, que l’épreuve de la Covid-19 a mis à genoux, peuvent toujours attendre pour avoir un supplément de rémunération, n’est-ce pas ?

Ce qui est poignant c’est que sans gouvernement depuis l’explosion de l’année dernière, les mafieux de la place se sont entendus pour nommer comme premier ministre un milliardaire libanais, Najib Mikaty, dont la fortune (estimation Forbes) est égale à 5% du PIB libanais (52 milliards $ - 2019, Wikipedia). Autant dire que nos 100 millions d’euros, le monsieur pourrait les mettre lui même. Mais ce n’est pas tout. Ce pays est devenu un pion avancé de l’Iran qui le maitrise via l’organisation terroriste Hezbollah que seule la France, parmi les pays du monde occidental, considère - en partie - comme interlocuteur valable (en donnant crédibilité à la fiction d’une partie militaire/terroriste et une partie engagée dans la vie civile du pays). Hezbollah qui se vante de disposer de plus de 150.000 fusées, toutes disponibles pour assurer l'éradication d’Israël, le jour venu, sur ordre de l’Iran. Des peccadilles pour notre Président car Israël…

J’ai évoqué l’Iran. Qui vient de se faire remarquer par l’envoi d’un drone suicide sur un bateau, propriété japonaise, exploité par une société britannique appartenant à un homme d’affaires israélien. Le capitaine du bateau et un membre de l’équipage ont été tués. L’UE et le G7 (c’est rare…) ont condamné l’acte et donc l’Iran. Mais voilà qu’en même temps, un nouveau Premier Ministre iranien est « élu », frauduleusement d’après certains. Spécialiste des droits de l'homme et de la hauteur morale y relative, l’UE qui a tant donné des leçons à Israël et à d'autres, nonobstant la condamnation évoquée de l’Iran, a trouve bon d’envoyer un représentant à Téhéran, pour assister à la nomination d’un mollah, appelé « le boucher de Téhéran » responsable de la condamnation à mort de plusieurs milliers d’iraniens en 1988. Et on a envoyé qui ? Tout naturellement, le No. 2 des Affaires Etrangères de l’UE qui coordonne, aussi, les discussions avec l’Iran à Vienne pour revenir au JCPOA de triste mémoire.

Et notre Président ? Il donnait l’impression de garder le silence sur l'élection frauduleuse d'un homme qui était personnellement responsable de l'exécution  de plus de 1.500 prisonniers politiques ce qui est malheureux, c'est un euphémisme. Mais laisser Bruxelles envoyer un émissaire pour célébrer l'élection de Raisi, constitue une pure complicité. (Amnesty International a accusé E. Raisi d'avoir joué un rôle clé en tant que procureur de la "commission de la mort "qui a envoyé des milliers de prisonniers à la mort en 1988, action qualifiée de crime contre l'humanité par le groupe de défense des droits de l'homme –AI, 19.06.21). Et, il y a mieux… voilà que le 9 août, il téléphone au nouveau PM pendant une heure « Pour sa part, le président français a félicité Raisi pour son investiture en tant que président et lui a souhaité du succès. Macron a ajouté : « L'Iran et la France peuvent jouer un rôle dans l'établissement de la paix et de la stabilité dans la région grâce à leur coopération. (Teheran Times, 09.08.21) » On croit rêver. Le Liban ? L’éradication d’Israël figurant sur le frontispice de la République Islamique ? Les attentats organisés par l’Iran en Europe, en Amérique Latine, la guerre en Syrie et ses 500.000 morts et les millions de déplacés devenus réfugiés dont une partie se retrouvent en Europe, les piratages suicidaires en Mer d’Oman, les Houthis contre l’Arabie Saoudite ? C’est oublié ? Balayé ? On se fout du passé ? (Edith Piaf).

Et puis la Covid-19. Comme le canard de Robert Lamoureux, elle est toujours là. Pas la peine de revenir sur le passé, sur les palinodies y relatives sur ce que l’on a fait mal ou bien (si, il y en a). Le drame (parce que, pour moi c’est un drame quand un quart de nos concitoyens ne croient pas un mot de ce qu’on leur dit – vu que l’on leur a dit tout et son contraire), aujourd’hui, est relatif au refus de se faire vacciner. Peut-être parce que nos gouvernants, forts de ce qu’ils apprenaient des décisions de Jupiter, n’ont pas su les convaincre. Pourtant c’est aussi simple que ce qui va suivre : deux graphiques (TOI, 10.08.21- variant delta inclus) :

  • le premier montre que les cas graves sont 5 fois plus nombreux parmi les personnes non vaccinées que pour celles complètement vaccinées
  • le deuxième montre que les cas graves pour les gens au delà de 80 ans sont 8 fois plus réduits pour les vaccinés par rapport au non-vaccinés.

Je serais à la place de ceux de nos dirigeants qui parlent dans le poste (radio ou TV) je placarderais les deux graphiques dans toutes les mairies de France et de Navarre. Et je tiendrai compte de la loi de Bardolini « (bullshit asymmetry principle en anglais, langue dans laquelle cette expression est plus connue), un adage ou aphorisme énonçant que « la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire »

Je tiendrai compte, en la popularisant, pour que ceux qui inventent n’importe quoi pour s’opposer à la vaccination en prennent pour leur grade.

 

 

 

 

 

 

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 12:43

Donc, essayons de jeter un coup d’œil sur les deux sujets dont l’évolution semble intéresser certains lecteurs.

Tout d’abord « le scandale Pegasus ». On découvre que des chefs de gouvernement, d’Etats et même un roi ont fait l’objet d’un espionnage via leurs téléphones portables. Que des acteurs importants de la vie des nations soient espionnés, c’est vieux comme le monde. Que ce soit via les outils informatiques les plus utilisés aujourd’hui par tous ceux qui comptent dans le monde, quoi de plus normal. Mais ce que les « découvreurs » de ce nouveau scandale ont mis en exergue, ne soyons pas surpris, c’est que des journalistes aient été espionnés et que la technologie utilisée est le produit d’une société israélienne. Les mots importants – société israélienne. Certes, il est fort probable que plein de services secrets (des grandes ou des petites puissances) s’évertuent à espionner les adversaires de leurs pays fussent-ils d’autres états ou des « critiques » internes. Comme, par exemple, des journalistes qui, en vertu du secret des sources, peuvent publier n’importe quoi et son contraire. Dont le contenu, de plus en plus, penche vers la gauche intègre, juste et généreuse. Cela n’a dérangé personne jusqu’ici et n’a pas conduit un Président de République (France) à téléphoner illico au Premier Ministre d’Israël. Mais c’est fait.

Et oui. La technologie israélienne, semble-t-il, dépasse tout ce que d’autres ont pu développer jusqu’ici. En paraphrasant, le besoin crée l’instrument, on doit se souvenir qu’Israël vit entouré d’ennemis qui, jusqu’à récemment, voulaient tous, ouvertement, provoquer sa disparition. Après cinq guerres inter-états et plusieurs guerres asymétriques toutes gagnées par Israël, les choses ont changé. En cela que la volonté, ouverte, de faire disparaître Israël n’est plus celle de plusieurs états arabes mais qu’elle a été reprise par d’autres acteurs étatiques ou entités ennemies. Pour ne pas parler, à ce sujet, de la complicité, ouverte ou occulte, mais grandissante d’une partie de la communauté internationale, en premier lieu des états de l’Europe Occidentale : l’Irlande, la France, la Belgique et l’Union Européenne (Bruxelles) pour ne citer que les plus actifs. « Chaque année, l'UE dépense des millions d’euros pour financer les opérations d'organisations non gouvernementales qui mènent une guerre politique contre Israël, souvent en coopération avec des organisations terroristes. Ces ONG financées et dirigées par l'UE mènent des campagnes de boycott ciblant les entreprises israéliennes, les ressortissants, les sympathisants juifs à l'étranger et les entreprises qui font des affaires avec Israël. Ils diabolisent Tsahal et ses soldats. Ils sabotent les opérations gouvernementales et militaires par le biais de la justice devant les tribunaux israéliens et les organismes internationaux. Ils cherchent à saper la cohésion sociale d'Israël en radicalisant les Arabes israéliens et d'autres groupes minoritaires. Certains des groupes financés par l'UE sont contrôlés par le groupe terroriste du FPLP. (Israël Hayom, 16.07.21- MB). Et voilà pourquoi votre fille… Visionnaires, les militaires et les scientifiques israéliens se sont dotés, depuis des années, d’outils et de ressources humaines capables de déjouer les intentions les plus nocives de tous ceux qui, ouvertement ou pas, acteurs ou complices, lui voulaient du mal. C’est ainsi que « l’Unité 8200 » de Tsahal est devenue non seulement son bras scientifique et opérationnel, mais aussi la pépinière qui a produit (et produit encore) ce qu’il y a de plus développé dans le monde de la High Tech ce qui se traduit par l’apparition de moult « licornes » (sociétés dont la valeur boursière dépasse 1 milliard de $ - aujourd’hui une soixantaine enregistrées aux Bourses américaines).

Parmi ces sociétés, NSO créatrice du Pegasus : produit capable de « prendre la main » sur votre portable et obtenir tout ce qu’il y a dedans plus la capacité d’utiliser son microphone pour écouter ce que l’on dit et sa caméra pour voir qui le dit et l’environnement. De la magie ! On semble oublier l’épisode de 2016 quand « Une juge américaine exige que le groupe Apple aide le FBI à déchiffrer le téléphone d'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino, qui a fait 14 morts début décembre aux États-Unis. (Le Figaro, 17.02.16). Et comme Apple a refusé de le faire (on a su ensuite qu’ils ne le pouvaient pas) le FBI s’est adressé à Israël : oh, miracle, le FBI a pu ouvrir ledit téléphone. Cela étant, on chercherait mauvaise querelle à NSO : elle n’a fourni le produit qu’à des Etats acceptant de se soumettre à un code de conduite préétabli. Ce que les États ont fait avec… Allez, on va oublier la chose, les Services Secrets du monde libre entretiennent d’excellents rapports avec leurs homologues israéliens et se rendent mutuellement des services. Quant aux journalistes, Edwy Plenel, par exemple, chez nous, on me permettra de ne pas être trop offusqué. Et pour ce qui est des boycotts d’Israël comme celui qui fait, lui aussi, la une de journaux (Ben & Jerry) promu par le BDS américain… Lorsque le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions a vu le jour lors de la tristement célèbre Conférence de Durban en 2001, le Produit Intérieur Brut d'Israël s'élevait à 130,8 milliards de dollars. Vingt ans plus tard, le PIB estimé d'Israël pour 2021 sera de 446,7 milliards de dollars soit trois fois plus. Les exportations israéliennes ont augmenté de 260% et les investissements étrangers dans les entreprises israéliennes ont triplé pendant la même période. Tout cela s'est passé malgré le mouvement BDS enregistrant de temps à autre de petites victoires : désinvestissement par un fonds de pension scandinave, boycott des universités israéliennes par certains universitaires, refus de certains musiciens de jouer en Israël. Alors que chacune de ces petites victoires piquait à sa manière, elles ressemblaient à des piqûres de moustiques : elles démangent temporairement mais n'affectent pas la santé globale du corps. Israël en 2021 prospère économiquement d'une manière dont il n'avait jamais rêvé en 2001. » (JP-22.07.21- MB). Au fait : Durban IV se tiendra à New York le 21.09.21 : « Il se trouve que des pays tels que la République tchèque, l'Autriche, l'Australie, Canada, la Hongrie, Israël, les Pays-Bas, Royaume-Uni et les États-Unis et samedi l'Allemagne ont décidé de ne pas participer à cette cochonnerie, alors que la participation de la France est toujours prévue. Le président de la République va-t-il en conséquence cautionner l'antisémitisme et le racisme anti-Blanc en même temps qu'il les dénonce? Prier pour la France en même temps que participer à une messe qui la maudit? Il pourrait s'en mordre les doigts. » (Figaro Vox, 26.07.21)

Et la Covid. 58.282 décès chez nous à mi-décembre 2020 contre 22.634 en Allemagne. Pourtant l’Allemagne est le pays le plus peuplé d’Europe : 81 millions d’habitants contre 68 millions en France. Si on rapporte la mortalité à 100 000 habitants, celle-ci a été d'env. 86 pour la France contre 27 pour l’Allemagne. Plus de 3 fois plus. Était-ce dû au traitement HCQ+ (que l’Allemagne n’avait pas interdit) ou au « dépistage massif, de traçage et d'isolement des cas » ou à l'effet combiné, difficile à trancher. Mais que s’est-il passé depuis ? Entendre nos gouvernants (ceux qui parlent mais qui ne décident pas et celui qui décide ne parle pas beaucoup, non ?) nous avons fait mieux que beaucoup d’autres et nous sommes très contents d’avoir réussi (non pas pour les masques ni pour les tests) la vaccination, on reste un peu sur notre faim. Tout d’abord pour la vaccination (une dose) nous sommes le 11ème pays :

Six pays européens font mieux que nous et du train où ça va il ne semble pas que l’on réussisse mieux dans l’avenir immédiat. Car par delà les aspects logistiques (approvisionnement, distribution, ressources humaines, etc.,) on arrive aux « anti-vaccins » tranche de la population qui refuse de se faire vacciner pour telle ou telle raison vaseuse. Au pays de Pasteur. Et, pratiquement sur tous les plateaux de TV, on a vu et entendu pendant des mois des « influenceurs » plaider un obscurantisme de bon aloi mélangé d’un « complotisme » insidieux. Même des médecins. Pendant que nos gouvernants nous rappelaient combien tout ce qui a été fait était bien fait et on allait continuer car on était mieux lotis que d’autres. Est-ce vrai ?

Regardons, de nouveau, l’Allemagne, notre étalon dans tout. Le nombre de décès au 26.07.21, cumulé depuis le départ, est de 91.534 pour l’Allemagne et de 111.812 pour la France. A l'heure actuelle (juillet 2021), le nombre de décès par million d'habitants est de 1.130 pour l'Allemagne et de 1.664 pour la France.

Autrement dit, la France compte, proportionnellement (faites le calcul), 36.244 décès de plus que l'Allemagne. Ceci étant dit, John Hopkins indique aussi que la France compte 6.056.833 personnes infectées alors qu'en Allemagne elles n'étaient que 3.763.316. Certes, le virus a circulé différemment, mais la population française est plus jeune que celle de l'Allemagne (40 ans contre 44 ans) mais beaucoup moins disciplinée… Alors oui, la performance globale de la France est sensiblement inférieure à celle de l'Allemagne et non comparable à celle d'Israël (environ 2,5 fois moins). Et c’est sur ce fonds d’opportunités perdues pour sa population que la France persiste et ne veut prendre aucune mesure coercitive pour sauver les milliers de décès qui s’imputent à son organisation hiérarchique (Jupiter qui décide de tout et le fait savoir au peuple, par la voix de ses séides).

Ne dites pas tout cela au gouvernement français : la ligne du parti est toujours « nous sommes mieux lotis que beaucoup d'autres » et il continue de faire ce qu'il a fait depuis le début (y compris le fait que le traitement de la maladie n'est pas, aujourd'hui, un sujet d'intérêt - dussait - il être avec HCQ ou Ivermectine ou un autre médicament). Quousque tandem abutere Macron patientia nostra ?

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 18:20

Donc, nous étions 22 millions (un Français sur trois) à suivre le discours de notre Président. Pour commencer, l’habituel passage consacré aux succès récents concernant l’excellente maîtrise de la pandémie Covid-19 et à la comparaison flatteuse de nos réalisations au reste de l’Europe (ou du monde ou de la planète…). Nous avons eu droit ensuite, d’un côté, à un catalogue d’actions/projets décrivant ce que notre pays allait faire à l’avenir pour retrouver son statut de puissance industrielle perdu depuis des lustres. Et naturellement… in cauda venenum la douche froide absolument nécessaire pour éviter une nouvelle vague d’infection se développant plus vite que les précédentes.

Je laisse de côté les lauriers que l’on se tresse tant cela me paraît en décalage avec le réel. Remarquez, c’est une habitude dont on ne peut pas se défaire, ceci est et restera vrai tant que nous n’aurons pas le courage de régler les comptes de notre histoire récente. Vous voulez un exemple ? Le 6 juin on évoquait, par ci, par là, le débarquement d’il y a 77 ans en soulignant qu’il marquait le commencement de la libération du pays. Comme depuis la fin de la guerre 39-45, on oublie de rappeler qu’ils étaient 156.177 à débarquer sur les côtes normandes. Dont 133.177 à arriver par la mer (59.000 Américains, 54.000 Britanniques, 21.000 Canadiens et 177 Français), et 23.000 par air (13.000 parachutistes américains et 10.000 Britanniques). CNews 06.06.19 Le génie de De Gaulle nous avait fait croire que la France s’est libérée elle-même et qu’elle avait, donc le droit d’être à la table des vainqueurs de la deuxième guerre mondiale. Passons.

C’est la deuxième partie de son discours qui mérite attention car elle parle, non pas du passé mais de l’avenir. On ne peut que se féliciter du fait que l’on explique au pays ce qu’il faudrait faire pour que la descente sur la spirale du déclin commencée il y a plus de 40 ans s’arrête et que l’on inverse le signe de la pente. Proposer des objectifs ambitieux à la nation, aux jeunes à la recherche d’un avenir aussi radieux que possible, c’est d’évidence ce que l’on doit faire pour nous sortir du pétrin. Cela étant, ce qui serait désespérant c’est de découvrir qu’il s’agissait de paroles verbales, de promesses qui - comme on le sait depuis longtemps - n’engagent que ceux qui les écoutent. Le mot essentiel du discours a été « ré-industrialisation » Et l’exemple choisi pour clarifier ce que la France fait (fera) : construire des usines pour fabriquer des batteries pour les voitures électriques. On apprend, presqu’en même temps, que c’est « Bruxelles » qui a décidé que l’on ne fabriquera plus des voitures à moteur thermique dans l’Union Européenne à partir de 2035. Je laisse de côté la perte évidente de souveraineté que constitue l’acceptation par la France d’une décision qui lui fait mettre à la poubelle plus 100 ans d’expérience et l’emploi d’un demi-million de personnes. La justification de cet oukase – réduire l’empreinte carbone pour retarder le réchauffement de la planète. La France qui n’est responsable que de 0,9% de la pollution mondiale par dioxyde de carbone (20-ème pays en 2017, la Chine étant responsable de 29,8%) est obligée de participer à une course qu’elle serait en droit d’éluder. Des batteries pour des voitures électriques. Qui devront être chargées (mettons - selon des moyennes actuellement connues)  3 fois/mois pour faire annuellement 10.000 km, chaque charge assurant, mettons, 200kw. Mais, actuellement, il y a en France env. 40.000.000 voitures. Si elles disparaissent pour laisser la place à, mettons, 20.000.000 voitures électriques... calculer la charge qu’elles représenteraient pour les 56 réacteurs nucléaires (puissance 900 à 1.500 MW). Qui, d’ailleurs, devraient être réduits de moitié après 2025 ! Résumons, car on nage en plein cauchemar : on augmente la consommation, on réduit la production en espérant que les éoliennes et les panneaux solaires assureront ce que le nucléaire ne produira plus. Attendez, ce n’est pas fini.

Les Etats-Unis sont en train de développer de nouveaux types de réacteurs nucléaires : « Selon Terra Power, le projet sera une centrale électrique entièrement fonctionnelle de 345 MW démontrant sa technologie Natrium, qui stockerait l'énergie excédentaire dans des réservoirs de sel fondu pour aider à compléter l'énergie éolienne et solaire, qui sont variables, dans les périodes de forte demande. Le réacteur sera refroidi par du sodium liquide. » Washington Examiner 03.06.21. Bingo ! Exactement Super Phénix (Creys-Malville) - réacteur surgénérateur à neutrons rapides (RNR), d'une puissance de 1.240 MW mis en service en 1980 et qui a fonctionné jusqu’en 1997 quand on l’a abandonné… son démantèlement a couté env. 17 milliards de F.

Compris ? La France a conduit un projet révolutionnaire (pour les années 70, je sais de quoi je parle car j’ai dirigé la filiale française d’AEG qui a eu la charge du système contrôle-commande dudit réacteur) mais… des esprits savants ont considéré qu’il ne s’agissait pas d’une voie d’avenir et on l’a abandonnée. Quarante années après les États Unis se se lancent dans la construction (trois prototypes en cours d’érection, voie d’avenir par rapport aux réacteurs PWR et même EPR -nouveaux modèles français) de ce type de réacteurs.

Batteries oui, électricité nucléaire non. Comme dans le dicton populaire, je te ferai bien une omelette au lard si j’avais des œufs mais je n’ai pas du lard.

Ce qui peut nous faire dire que, très probablement, on n’aura pas les voitures électriques prévues pour 2035 ou on ne démantèlera pas la moitié des réacteurs nucléaires qui sont un des seuls joyaux restant du pays : avec une capacité installée de près de 61,4 GW, le parc nucléaire français est le deuxième plus important parc au monde en puissance, derrière celui des États-Unis. En 2019, il a produit 379,5 TWh d'électricité, soit 70,6% de la production électrique totale en France métropolitaine.(1 juil. 2020 – Wikipédia). Autant dire que la crédibilité de ce qui a fait le corps du discours de notre Président…

Réindustrialisation ? Oui, absolument nécessaire. Mais on devrait commencer par régler les comptes pour ce qui a été fait depuis les septennats de F. Mitterrand quand on a commencé tout ce dont on voit les résultats depuis. C’est à dire stagnation suivie de déclin. Et pour lequel les trois autres Présidents partagent aussi la responsabilité. Au moins pour que 30 ans après un autre auteur de blog ne trouve pas de raison pour rappeler le passé.

Aurais-je oublié quelque chose ? Oui, oui. La douche froide : après l’euphorie de deux (ou trois) derniers mois (les réas non encombrées, nombre d’infections et facteur R en réduction exponentielle, abandon des masques en extérieur, ouverture de presque tout - avec quelques contraintes) on pensait, ça y est, on a échappé au mauvais virus. Mais… comme dans la fable de La Fontaine, on n’a pas eu le courage d’imposer la vaccination obligatoire (au moins pour les personnels médicaux, les aides-soignants, tous les plus de 60 ans…) voilà que l’on craint une nouvelle vague d’infections. C’était écrit sur les murs, le courage a manqué à nos dirigeants qui… vont imposer maintenant ce qui aurait dû être fait pendant les trois derniers mois. Au total, 120.000 morts soit env. 2% de la population quand, en Israël, par exemple, on n’a eu que 0,7% - trois fois moins.

Comment ne pas être peiné quand 22.000.000 de nos compatriotes acceptent de se voir laver le cerveau pendant 28 minutes pour comprendre le lendemain que, bon, on parle, avec beaucoup de conviction mais, faut pas tout croire. Ils ont pris l’habitude, les français sont las de voir que M. Macron n'a réussi aucun volet substantiel de son programme de réformes, a démontré son incapacité (ou son manque de volonté) à faire face au problème de la sécurité dans le pays qui se détériore, a tâtonné la crise de la Covid par une approche « cut and try » et est obsédé par une idéologie (de soumission) européenne qui ne résonne pas du tout auprès de ceux qui l’écoutent encore. Allez, on en a vu d’autres, que diable, on n’est pas nés hier !

 

 

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19 juin 2021 6 19 /06 /juin /2021 07:09

Peu de semaines ont été aussi riches en évènements d’importance nationale ou géopolitique que les trois dernières que nous venons de vivre. Sans ordre hiérarchique aucun, on peut citer les rencontres de MM. Biden et Poutine, celles de l’Otan où M. Biden a repris et fait savoir la position de primus inter pares des Etats Unis, la mise en accusation par Bruxelles devant la Cour Européenne de la Justice de l’Allemagne, le changement de gouvernement en Israël et le départ de B. Netanyahou après 12 ans, presque ininterrompus, à la direction des affaires du pays, le voyage de notre Président en France - une sorte de campagne subliminale en faveur des Régionales, sorte de primaire pour les Présidentielles de l’année prochaine, aurais-je oublié quelque chose d’importance ? Bon, une sorte de pot-pourri, je vais grappiller un peu de ceci et un peu de cela pour satisfaire les interrogations des lecteurs qui ont bien voulu les expliciter.

Prenons trois évènements pour commencer. MM.Poutine et Biden, le changement de gouvernement en Israël et le périple de notre Président en France.

Les Etats Unis et la Russie, dans le cadre d’une rencontre de leurs No.1 qui rappelle celle de MM. Reagan et Gorbatchev il y a plus de 30 ans, se déroulant sur le terrain neutre de Genève pendant plus de 4 heures, sont arrivés à deux conclusions qui ont fait les titres des gazettes : ils ont confirmé leur position selon laquelle ils sont d’accord qu’ils ne sont d’accord sur aucun grand problème du monde actuel et/mais qu’ils vont, chacun, réciproquement réinstaller leurs ambassadeurs absents depuis presque deux ans. Un pessimisme distingué s’est installé parmi les grands blocs de puissance du monde en concluant que les Etats Unis considèrent l’Europe comme quantité négligeable et la Russie (dont le PIB est inférieur à celui d’Italie mais l’armée, sans doute, la deuxième du continent après celle de la France) une proie qui ne pourra que choisir son prédateur (la Chine ou les Etats Unis). Il suffit de lire les journaux anglais, du Nord de l’Europe ou de l’Allemagne pour prendre la mesure du genre de spleen qui s’étale sur l’Union Européenne (Europe de l’Ouest, un peu moins celle de l’Est) consécutif au sentiment de sortir de l’histoire nonobstant son marché de 450 millions d’habitants et son PIB de troisième économie du monde. Réalisant aussi que pour des raisons qui tirent leurs racines dans ses politiques (immigration par exemple) elle se trouvera, de plus en plus, à la merci d’une occupation exogène dans la mesure où l’Afrique (200 millions d’habitants en 1955, 1,25 Milliard actuellement et probablement 2 milliards à la fin du siècle) ne pourra qu’envoyer des contingents de plus en plus nombreux de ses ressortissants en Europe. Le grand remplacement dont parlait Renaud Camus n’est pas « si » mais « quand » Et, cerise sur le gâteau, la disparition à terme de la civilisation judéo-chrétienne.

Changement de gouvernement en Israël. Quatre élections pendant les deux dernières années n’ont pas réussi à départager les douze partis  à cause d’un système électoral imbécile (proportionnelle intégrale avec un seuil à 3,5% des votants). Certes, en théorie, le système électoral israélien (qui tire sa légitimité de la Bible car « tout un chacun a le droit à la parole ») est le plus juste possible. Mais son corollaire évident est l’impossibilité d’obtenir un régime stable car il n’y a pas d’autre moyen pour diriger le pays que par une coalition. A tel point que pour faire partir B. Netanyahou (son parti ayant obtenu le plus grand nombre de députés à la Knesset (Assemblée Nationale) il a fallu que 8 (huit) partis se coalisent : de l’extrême gauche (Meretz) à l’extrême droite (Yamina). Cela aurait donné chez nous des ligues trotskistes au Front national (et encore plus à droite). En réalité (nonobstant les « casseroles » qu’on s’est évertué à attacher à B. Netanyahou depuis des années), on aura tout vu - la seule chose qui les unit c’est la haine de BN, fallait bien que cela arrive un jour. Bien sûr, tous les grands de ce monde ont congratulé celui qui sera Premier Ministre pendant… deux ans car les ténors de la coalition se sont entendus pour changer de poste à mi-mandat. Croire qu’ils pourront combler ou mettre de côté les divergences béantes entre les huit partis – trois de droite, deux centristes, deux de gauche et un arabe cela tient du wishful thinking La quatrième République en France est ce qui se rapproche de plus du système israélien.

Mais… le pessimisme est de mise là-bas, aussi, car le Hamas n’avait pas envoyé 4.350 fusées vers Israël en dix jours en mai parce qu'il cherchait une solution à deux États, mais parce qu'il n'accepte pas Israël, quelle que soit sa taille. Il a accepté un nouveau cessez-le-feu afin de pouvoir profiter du calme pour se réarmer. Les sondages suggèrent que les Israéliens ne sont pas ravis du cessez-le-feu - parce qu'ils savent que le Hamas ne va pas disparaître. C'est parce qu’il s’agit d’un problème chronique qui persiste. Et comme personne (AP, Egypte, Israël) ne veut une intervention terrestre à Gaza (seule à pouvoir détruire le Hamas…).

Pourtant, Israël se porte bien. Champion toutes catégories pour la manière dont ce pays a géré la crise de la Covid-19 (un des grands mérites de B. Netanyahou) ce pays a réussi :

  1. Installer en Europe 912 sociétés employant plus de 24.000 personnes (https://ilstartupmap.eu/, https://urlz.fr/fO7u
  2. obtenir pour les sociétés du secteur Médical/Numérique des investissements de plus de 700 millions de $ pendant les quatre premiers mois de l’année quand pour toute l’année 2020 les investissements ont été de 800 millions de $
  3. obtenir des investissements dans les secteurs prometteurs de plus de 10,5 Milliards de $ de janvier à juin cette année (autant que toute l’année record de 2018) ;
  4. avoir inscrit au Nasdaq (New York) quelques centaines de sociétés, beaucoup plus que toute l’Europe réunie.

« Il y en a plus dans le pipeline. La société de cyber sécurité SentinelOne a récemment déposé le prospectus d'une offre qui pourrait valoriser la société à 10 milliards de dollars. La société de monétisation d'applications ironSource devrait lever jusqu'à 2,3 milliards de dollars pour une valeur d'environ 11,1 milliards de dollars dans le cadre d'une fusion SPAC qui serait la plus grande offre publique jamais réalisée par une société israélienne. La plateforme de trading eToro prévoit une offre SPAC à une valorisation estimée à 10,4 milliards de dollars. La plate-forme de publicité Web native Taboola devrait devenir publique avec un SPAC à la Bourse de New York valorisant l'entreprise à environ 2,6 milliards de dollars. Et OrCam, qui développe une technologie pour aider les personnes aveugles et malvoyantes, prévoit de lever 300 millions de dollars pour une valorisation de 3 milliards de dollars. La société israélienne d'aide visuelle OrCam évaluée à 1 milliard de dollars a créé un appareil qui lit les textes, les codes-barres des supermarchés et reconnaît les visages tout en prononçant les informations dans l'oreille de l'utilisateur ». (JP – 17.06.21).

15 entreprises israéliennes ont atteint le statut de « licornes » l'année dernière, toutes sauf une ont des bureaux en Israël et ont rejoint les 45 autres entreprises israéliennes existantes évaluées à plus d'un milliard de dollars. (BT Consultants). Deux sociétés (Waze et MobilEye) ont été rachetées par Google (1,5 milliards de $) et INTEL (15 miliards de $) en argent sonnant et trébuchant.

Ce qui précède nous permet d’arriver au voyage de notre Président. Je laisse de côté sa rencontre avec Fabrice Lucchini (que j’aime beaucoup) dans l’Aisne (Hauts de France, danger, terres du Rassemblement National). Parmi d’autres escales : VIVATECH – expo consacrée à l’innovation. Et, avec la morgue (ou l’inconscience) qui lui est propre on l’entend dire qu’il souhaite (depuis 2019) « pour 2025, 25 licornes, ces start-up valorisées plus d'un milliard d'euros. » (bfmtv.com) pour la France et 10 sociétés, en Europe, valorisées plus de 100 milliards d’euros en 2030. Israël a aujourd’hui plus de 65 licornes et une bonne douzaine de sociétés valorisées plus de 10 milliards de $ chacune. Ce n’est pas ce qu’empêche la France, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères de déclarer « Si d'aventure on avait une autre solution que la solution à deux Etats, on aurait alors les ingrédients d'un apartheid qui durerait longtemps » (Le Monde 30.05.21). Accuser Israël d’aller vers l’apartheid quand dans ce pays il y a des juges arabes à la Cour Suprême, des ministres, des ambassadeurs druzes ou arabes (une minorité de 20,9% de la population de 9,2 millions – FlashInfo- 27.04.21) et, depuis quelques semaines, un parti politique arabe soutenant un gouvernement qui n’aurait pas pu voir le jour autrement. Pays dans lequel on compte (presque) la moitié du personnel de santé - de l’infirmier ou ambulancier au Prof de Médecine ou directeur d’hôpital - comme étant d’origine arabe ou druze : pardonnons-le lui, il ne sait pas de quoi il parle. Mais il parle, ce qui me rappelle le mot d’A. Lincoln – « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

… Et le Hamas vient reprendre le tir de ballons incendiaires sur le Sud d’Israël ce qui conduira à des frappes aériennes israéliennes sur Gaza qui seront condamnées par tous les bien-pensants car disproportionnées par rapport aux agissements du Hamas.

Sic transit gloria mundi…

 

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26 mai 2021 3 26 /05 /mai /2021 07:28

Aurais-je dû choisir un autre intitulé pour le blog ? C’est vrai, « France-Israël géopolitique » impose la contrainte de tout dire sur Israël mais pas tout sur la France. Les raisons sont multiples, je vous laisse le soin de les imaginer. Pour l’instant… je dois me conformer aux demandes des lecteurs et passer en revue les derniers évènements en essayant, tant qu’à faire, de leur donner une explication logique.

Tout d’abord, essayons de résumer ce qui s’est passé avant le cessez-le-feu à Gaza. Les actions du Hamas (et du Jihad Islamique) ont provoqué

 et du pdv d’Israël le résumé est

Il me semble que tenter déterminer qui peut crier « victoire » n’a pas beaucoup de sens. Si le coût pour Israël - humain et économique - est d’évidence marginal (rapport au PIB ou aux décès de la pandémie Covid-19) tel n’est pas le cas pour le Hamas. Tout ce qui a été construit pendant les sept années de la dernière guerre (2014) a été détruit et plus. Il semblerait (officier IDF) que l’armée israélienne a fait dans les 50 premières heures de la guerre plus que ce qu’elle avait fait dans les 50 jours de la dernière guerre (2014). On évalue à un milliard de $ (donations Union Européenne, Etats Unis et d’autres pays) les fonds utilisés, essentiellement, pour créer et développer les capacités militaires du territoire pendant cette période [tunnels, missiles, sous-marins (?!), drones, munitions, etc.,] – le tout perdu car détruit et inutilisable. Et en premier lieu les centaines de km de tunnels qui sont devenus des sépultures pour les « militants » qui s’y abritaient. On doit, légitimement se demander « cui prodest ? »

Loin de s’agir d’un exercice en futilité, dont le résultat pouvait être supposé en se référant à un passé récent, l’agression décidée par le Hamas (nonobstant les « raisons » qui sont avancées pour l’expliquer rationnellement) n’est qu’une étape de sa stratégie, inscrite en lettres de feu dans sa charte. Il s’agit de détruire l’Etat Juif, libérer le territoire « du fleuve (Jourdain) à la mer (Méditerranée) » et de tuer les juifs qui ne réussiront pas à quitter les lieux. Dit comme ça… on provoque, d’habitude, un sourire convenu des bienpensants qui pensent à une petite exagération. Fichtre !

Écoutons Mousa Abou Marzouk, Vice-Président du Bureau Politique du Hamas déclarer : Ce n'est pas la guerre finale. Ce n'est pas comme si c'était au Vietnam et ailleurs, où les choses se sont terminées par des négociations. C'est juste l'une d'une [série] de guerres, et la guerre finale viendra lorsque nous négocierons avec eux la fin de leur occupation et leur départ de Palestine. Israël disparaîtra comme il est apparu, et notre peuple palestinien retournera dans ses foyers… Le jour viendra où les gens se poseront la question: «Où est Israël?» interview Russia Today TV Gaza, 17.05.21. Et donc, tirer 4.360 roquettes sur la population civile d’Israël, n’est qu’un moyen justifié par la fin souhaitée. Si on a du mal à le croire, écoutons Mahmoud Zahar (un des fondateurs du Hamas) déclarer à Sky News (24.05.21) dans un anglais guindé « la « victoire » du Hamas est le résultat de la capacité du groupe à tirer des roquettes sur des zones civiles israéliennes densément peuplées » N’ayez crainte, personne ne criera au « crime de guerre », la Cour Internationale de Justice n’en fera rien et… M. Castex, à l’Assemblée Nationale, dans un discours qui devrait lui faire honte (à lui ou au pays), demande à Israël de ne pas utiliser pour sa défense des moyens « disproportionnés » Là nous commençons à voir plus clair : le Hamas n’a aucunement l’intention d’ouvrir un dialogue ou d’arriver à un compromis sur un quelconque sujet.

Puisque c’est ainsi… l’alternative qui se trouve devant ceux qui veulent comprendre ce qui se passe à Gaza (mais pas seulement) est claire : existence d’Israël ou défense du Hamas. Personne n’a osé le dire aux manifestants pro-palestiniens Place de la République à Paris. Pas de troisième voie, le choix est impossible à éviter et devrait s’imposer (à ceux qui dirigent le monde, à nos dirigeants en premier lieu). Mais, non, il ne s’impose pas car :

- on traite les deux parties comme deux états belligérants en mettant un signe d’égalité et/ou en occultant le pédigrée d’un d’entre eux (Hamas, organisation terroriste, nommée telle par tout l’Occident) – le tweet de notre Président en est l’illustration ; de plus, il oublie qu’il y a en Israël plus de 500.000 citoyens français (en 2010 l'Ambassade de France a délivré 250.000 passeports, -double nationaux- et on compte 20% de la population totale "francophone" -Français à l’Étranger, 31.05.2020- bien qu'Israël n'est pas membre de la "Francophonie" car la France s'est pliée au boycott/opposition des pays arabes membres) que l’Ambassade de France enregistre comme tels. Et qui sont majoritaires dans des villes comme Natanya, Ashdod ou Ashkelon (réceptrice de plus de 800 roquettes) – aucun mot de réconfort ne leur a été adressé

- on sent l’obligation, pour qu’il y est égalité dans l’admonition, de déclarer illico presto « Israël devrait arrêter la colonisation des territoires palestiniens que la France condamne fermement » (J. Castex, AN – 17.05.21). Que dire ? Pas inutile de rappeler les choses : Le 14 mai 1948 marque la création de l'État d’Israël ; trois mois après l'annexion militaire de la Cisjordanie par la Transjordanie lors de la guerre provoquée par cinq pays arabes, le Parlement du Royaume de Transjordanie approuve officiellement l'union des deux rives du Jourdain en un seul État, la Cisjordanie devient jordanienne. Fast forward – guerre de six jours (1967), la Jordanie (qu’Israël supplie, via les Etats Unis de ne pas l’attaquer) attaque Israël et perd la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem; 1988 - la Jordanie renonce à l’annexion de la Cisjordanie ; Israël considère dès ce moment-là les territoires en question comme territoires disputés (car ils n’appartiennent à personne) et aucune décision juridique internationale ne dit le contraire; on s’habitue, pourtant, à appeler ces territoires « palestiniens » ils ne le sont pas, jusqu’à un règlement définitif du conflit en cours. Monsieur Castex (ou ceux qui lui préparent les discours) ne devrait pas mettre ses pieds dans un magma qui préoccupe la « communauté internationale » depuis plus de 50 ans ni donner l’impression qu’il épouse la thèse du Hamas quant à la conquête du territoire du Jourdain à la mer (donc la disparition d’Israël).

- et on ajoute, suprême injure, « La possibilité d'une solution à deux États commence à disparaître » «Le risque d’apartheid est fort si nous continuons d’adopter une logique d’État ou de statu quo.» Monsieur Le Drian au Grand Jury 23.05.21 – argument utilisé par tous ceux qui se déclarent « antisionistes » en jurant qu’ils ne sont pas antisémites. Le Point, 24.05.21 - Qu'est-ce que l'antisionisme ? Le rejet, dans son principe même, d'une autodétermination juive. Il dénie donc aux seuls juifs l'accès à un droit qui est pourtant, selon tous les textes internationaux, universel. L'antisionisme s'inscrit ainsi dans la droite lignée de ce qu'a toujours été l'antisémitisme : le rejet aux seuls juifs de droits d'existence collective strictement équivalents aux autres ; Monsieur Le Drian dénie, en toile de fond, à Israël le droit aux territoires disputés en vertu de sa conception du monde et lui prédit l’apartheid comme seule possibilité d’existence ; un peu outrecuidant, vous ne trouvez pas ?

 

Voilà, tout se tient – tout procède d’une logique blindée, à l’épreuve des balles ! La seule chose qui me turlupine c’est que fait notre pays, surtout son Président, dans cette mare de boue et de sang qu’une organisation terroriste (qui tient en otage deux millions d’habitants à Gaza), stipendiée par le terroriste mondial, l’Iran, alimente périodiquement via des guerres qu’elle n’a aucune chance de gagner. Et pas seulement, cela, mais surtout pourquoi ? Quels comptes la France a-t-elle à régler avec Israël (ou avec le peuple juif ?). Et pourquoi ne peut-elle pas faire comme les Etats Unis qui, par la voix de J. Biden, déclare, haut et fort, « Il n'y a pas de changement dans mon engagement pour la sécurité d'Israël, point à la ligne. Pas de changement du tout. Mettons les choses au clair: tant que la région n'aura pas reconnu, sans équivoque, le droit d'Israël d’exister en tant qu'Etat juif indépendant, il n'y aura pas de paix » White House 24.05.21

 

 

 

 

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 20:11

Dix jours après les premières fusées tirées par le Hamas et le Jihad Islamique - env. 3.700 depuis - on arrive à ce qui est toujours le cas, à savoir le souhait du Hamas - et des grands bienfaiteurs de l’humanité que sont les membres de la communauté internationale, d’obtenir un cessez-le-feu. La férocité des tirs de fusées des terroristes palestiniens (appelés « militants » par la presse de chez nous et d’ailleurs) ne semble pas gêner les gardiens de l’humanité progressiste préoccupés comme ils sont uniquement par les ripostes d’Israël. Cette guerre, sept ans après la celle de 2014 a vu (voit) les terroristes de Gaza montrer ce qu’ils ont fait avec les milliards d’euros/dollars qui leur ont été gracieusement donnés, sous prétexte « d'aide humanitaire ». Sans parler de ce que l’Iran a pu leur donner, en permanence mais surtout après les années Obama pendant lesquelles ce pays a obtenu la restitution de milliards pour qu’ils acceptent un « accord » qui leur facilitait aussi le chemin vers la bombe vers 2025. Regardez une synthèse sommaire :

Résumons : des terroristes, disposant d’un territoire et de milliers de fusées (artisanales, fournies par l’Iran, perfectionnées) tirent sur les populations civiles (pas une seule sur une base militaire) d’un état, membre de l’ONU. Mais on appelle cela une guerre « Israël-Palestine ».

Israël-Palestine ? Quelle Palestine ? Hamas est « la Palestine » ? Non, il s’agit d’Israël, un état membre de l’ONU (vomi par plus de 150 états membres aussi… parce que certains d’entre eux bénéficient des largesses des pays arabes pétroliers et traité en paria par la « communauté internationale » d’états du monde libre – en particulier l’Union Européenne ou les pays du Nord de l’Europe où l’antisémitisme s’est transformé en antisionisme depuis des lustres) et d’une organisation terroriste islamique, pourtant considérée comme telle par les mêmes, y compris par des pays arabes, Arabie Saoudite, UAE, etc., Rien (sauf les décapitations d’otages) ne les distingue du fameux Etat Islamique ou du Boko Haram ou d’autres entités islamiques contre lesquelles des dizaines de pays (et le nôtre en particulier) ont réuni leurs efforts militaires pour les détruire. Si, quelque chose d’essentiel : Hamas veut détruire Israël, l’état des juifs et ces derniers, aussi, pour « libérer la Palestine ». Ah, là, c’est différent car… comme on n'a pas totalement réussi avec les 6 millions transformés en fumée en Europe… bon, faut quand même pas que les juifs la ramènent de trop. Vous ne le croyez pas ? Ecoutez le sultan qui lui, sait : Le président turc, qui s'est érigé en défenseur de la cause palestinienne, a critiqué lundi avec virulence les dirigeants d'Israël pour les frappes engagées dans la bande de Gaza. «Ce sont des meurtriers, à tel point qu'ils tuent des enfants âgés de cinq ou six ans», a-t-il dit, ajoutant: « il n'y a que sucer le sang qui les assouvit ». http://letemps.ch 19.05.21. Membre de l’OTAN, la Turquie frappe à la porte de l’Union Européenne pour en faire partie. Réussira-t-elle ? En faisant appel aux poncifs antisémites du moyen âge ?

 

Et le contexte est favorable : les Etats Unis reviennent aux années d'Obama... Le parti démocrate et son aile gauche considèrent l'Iran et les terroristes de Gaza (ou ceux cachés en Cisjordanie) comme une sorte de version du Black Live Mater au Moyen-Orient, combattant le racisme systémique, le colonialisme, l’apartheid et l'impérialisme des Israéliens – qui jouent de manière prévisible leur rôle habituel de responsables de tous les maux des pauvres peuples ou des peuples pauvres.

Revenons au Hamas, à Gaza. Les Palestiniens reçoivent, bon an mal an, environ 1 milliard de $ (moitié Europe, moitié Etats Unis) via l’Autorité Palestinienne et aussi des aides directes des pays comme la France, l’Allemagne, le Nord de l’Europe d’un total que dépasse le quart de milliard d’euros. Une partie de cette manne qui leur est accordée car « victimes de la création d’Israël » (n’ayons pas peur des mots) arrive à Gaza et est utilisée par le dictateur local (Hamas) non pas pour le bien des 2 millions d’habitants du territoire mais pour préparer la prochaine guerre contre Israël. Vous ne le croyez pas ? Pendant les sept années depuis la dernière guerre (2014) le Hamas et le Jihad islamique palestinien ont creusé plus de 1 000 kilomètres (621 miles) de passages sous la minuscule enclave, utilisés pour des bunkers, le stockage des armes et pour déplacer les combattants et leurs commandants à travers la bande de Gaza sans que l’on puisse le détecter par les moyens de surveillance classiques (drones, satellites, etc.,) www.TOI - 16.05.21. Et que devrait faire un état, attaqué ainsi, par une organisation terroriste ?

Pas de surprise, comme la dernière fois, Israël « mowed the grass » Comment ? Tout d’abord par une connaissance inimaginable de ce qui se passait à Gaza. Ensuite par la création de technologies et équipements adaptés à la découverte de ce qui ne se voyait pas. Des tunnels ? Qu’à cela ne tienne. Israël a réussi à déterminer les trajets des principaux tunnels et a créé des instruments (bombes) pour les détruire. Exemple : en 40 minutes 160 avions ont attaqué 450 cibles (admirez la performance…) détruisant plus de 100 km de tunnels et rendant inutilisables deux à trois fois plus de km. Avec quoi ? Deux types de munitions, BLU (Bombe Live Unit) - thermobaric (une première explosion libère une poudre / liquid inflammable, deuxième explosion enflamme le mélange oxygène de l'air / produit inflammable le tout finit par une énorme explosion/pression incendiaire) ou JDAM (Joint Direct Attac Munition - guidage GPS, 4,2 tonnes) pouvant percer jusqu'à 2,5m de béton armé).

Et dans la nuit de dimanche, 110 de ces bombes ont été utilisées pour une troisième attaque contre le réseau de tunnels, détruisant 15 km en 20 minutes. Un nombre indéterminé de « militants » et de commandants palestiniens ont trouvé que leur abri sûr était devenu un piège mortel. Et les tunnels qui, d’après les évaluations des spécialistes, ont couté plus d’un milliard de $… ont duré ce que durent les roses.

Allez, on va s’arrêter car on pourrait passer des heures pour apprendre, voir, comprendre ce qu’Israël a détruit à Gaza. Naturellement … il y a aussi des dommages collatéraux. Mais sur les 218 morts annoncés par le Hamas Israël considère que 130 font partie de ses troupes. Et puis la litanie d’avocats pro-palestiniens qui incriminent la « disproportionalité » des ripostes israéliennes. J’avais déjà posé cette question, « c’est quoi proportionnel aux milliers de fusées » ? Pas encore de réponse à ce jour. Et voilà Le Figaro 17.05.21 : Médias bombardés à Gaza : Gabriel Attal appelle Israël à «la modération» dans ses «répliques». La liberté de la presse est sacro-sainte surtout quand il s’agit d’Israël. Le cœur de tous ses défenseurs s’insurge (même J. Biden demande des explications à B. Netanyahou). Le comble, le Président de Associated Press dont le traitement anti-Israël des nouvelles n’est pas à rappeler, qui prétend que ses troupes ne savaient pas que des unités et de l’équipement du Hamas s’abritaient dans un immeuble détruit (après mise en garde israélienne). Même le Ministre des Affaires Etrangères de J. Biden déclare, premièrement, qu’il n’a pas reçu des preuves quant à la présence de Hamas dans l’immeuble détruit par l’aviation israélienne. A Copenhague, hier, il a rectifié sa première déclaration. Mais pour se rendre compte de la capacité d’une désinformation visant uniquement Israël (pourquoi ?) trois faits :

- le 30.11.2014 (dernière guerre avec Gaza) The Atlantic publiait un texte de MF dont j’extrais « When Hamas’s leaders surveyed their assets before this summer’s round of fighting, they knew that among those assets was the international press. The AP staff in Gaza City would witness a rocket launch right beside their office, endangering reporters and other civilians nearby—and the AP wouldn’t report it, not even in AP articles about Israeli claims that Hamas was launching rockets from residential areas. (This happened.) Hamas fighters would burst into the AP’s Gaza bureau and threaten the staff—and the AP wouldn’t report it. (This also happened.) Cameramen waiting outside Shifa Hospital in Gaza City would film the arrival of civilian casualties and then, at a signal from an official, turn off their cameras when wounded and dead fighters came in, helping Hamas maintain the illusion that only civilians were dying. (This too happened; the information comes from multiple sources with firsthand knowledge of these incidents.). Colford, the AP spokesman, confirmed that armed militants entered the AP’s Gaza office in the early days of the war to complain about a photo showing the location of a rocket launch, though he said that Hamas claimed that the men “did not represent the group.” ;

- le propriétaire de l’immeuble en « négociant » (?!) avec un militaire israélien un bout de temps supplémentaire pour que des gens récupèrent des choses dans l’immeuble, n’a aucun moment mis en cause la raison pour laquelle l’immeuble allait être détruit (présence de Hamas), regardez - https://urlz.fr/fEUA

- connaissant l’importance d’une action pouvant être considérée comme contraire à la liberté de la presse les conseillers juridiques des militaires israéliens qui, en cas de guerre, regardent les actions en « live » et donnent ou donnent pas le droit  d’agir (?!) ont eu, sans doute, les preuves qui justifiaient la destruction.

Comme d’habitude, on va imposer un cessez-le-feu, des gens comme notre Président (il n’a pas d’autres sujets plus importants pour s’occuper) font des pieds et des mains pour y parvenir. Il a même parlé à M. Abbas, l’homme qui ne représente plus rien mais… il n’a pas trouvé bien de parler à B. Netanyahou jusqu’à maintenant. Il n’a même pas remarqué qu’un des grands donateurs d’argent arabes pour la construction à Gaza des infrastructures nécessaires pour le bien être de la population (UAE) vient dé déclarer pour admonester Hamas : Nous sommes toujours prêts et désireux de promouvoir des projets civils en coopération avec l'Autorité palestinienne et sous la direction de l'ONU [à Gaza], mais la condition nécessaire est le calme », a déclaré le responsable anonyme. « Si le Hamas ne s'engage pas à un calme complet, il condamne les habitants de la bande de Gaza à une vie de souffrance. Ses dirigeants doivent comprendre que leurs politiques nuisent avant tout à la population de Gaza. »TOI 15.05.21. L’Europe, la France, n’ont pas le courage de dire des choses équivalentes, occupés comme ils sont de vilipender Israël, de mettre le signe égal entre elle et le Hamas et de parler d’arrêter « le cycle de violences ». S’il y a un cycle c’est celui de leur incapacité (ou leur manque de volonté) d’appeler un chat, un chat.

Et Israël ? Israël ne voit actuellement aucune alternative viable pour Gaza en dehors de laisser le groupe terroriste brutal Hamas au pouvoir, lui permettant de diriger l'enclave et de servir d'adresse commode pour le punir chaque fois qu'une attaque contre Israël est lancée depuis la bande de Gaza. Cela est jugé préférable que de laisser l'enclave dans un état de chaos potentiel, si le Hamas devait être renversé. À la suite de cette réflexion, le meilleur résultat d’Israël dans cette campagne est d’affaiblir considérablement le Hamas militairement afin de l’empêcher de mener de nouvelles attaques. JAG - TOI - 16.05.21.

Ne me demandez pas à quand la prochaine guerre. Mon espérance de vie me fait croire que je ne la verrai pas…

 

 

 

 

 

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 18:03

J’avais promis de revenir au sujet « Gaza » pour proposer quelques éclaircissements concernant les fusées du Hamas. A ce jour, 2.200 ont été tirées contre des villes d’Israël, y compris vers sa capitale, Jérusalem, et sa plus grande ville, Tel Aviv. Certes, ce n’est qu’une répétition de la dernière « guerre » de 2014 mais… les progrès réalisés par le Hamas pour ce qui est de sa dotation en armement laissent rêveur. Si les fusées (anciennement) « artisanales » (Qassam) coûtent 500/1000$ l’unité, les anti-char se trouvent dans une fourchette de 5 à 10.000$ et les autres, fonction de la distance qu’elles doivent parcourir, valent de 2.000 jusqu’à plus de 15.000$ pièce pour une Farj-5 (fabriquée en Iran,) qui fait presque 3m. de long et est remplie de presque 100kg d’explosif. Vous avez déjà fait un calcul rapide, en regardant combien de fusées tirées étaient longue distance (entre un tiers et la moitié - ils ont tiré une visant un objectif situé à 280km !), combien à moyenne distance (40/50km, env. un tiers) et combien à 10/15km : les 2.200 fusées tirées (à ce matin) ont dû couter entre 15 et 25 millions de $. Sans compter le coûts de lanceurs… Pas mal, au moins tous ceux qui aident « les Palestiniens » (Europe plus de 450 millions d’euros tous les ans, les États Unis de J. Biden idem et la France, en aide directe « plus de 500 millions d’euros sur la période 2008/2017 - https://urlz.fr/fEGK) savent à quoi sert leur argent. Car une partie de l’argent, via l’Autorité Palestinienne, va à Gaza. Et on assiste, médusés aux (a) protestations du monde bien pensant contre Israël qui utilise des « moyens disproportionnés » pour se défendre, (b) aux conseils des mêmes pour une « désescalade » ou pour l’arrêt du « cycle de violence » entre les deux parties considérées équivalentes, (c) incantations pour « une solution deux états vivant en paix et sécurité ». Franchement, ils devraient se renouveler dans leurs éructations car, comme par le passé, cela ne sert à rien de prendre des vessies pour des lanternes.

Quand on voit notre Président tweeter

on ne peut pas ne pas se demander s’il vit sur la même planète que ses sujets. Faut-il qu’on lui rappelle que le Hamas à Gaza c’est exactement l’équivalent de l’Etat Islamique contre lequel la France a contribué, avec une coalition d’une quinzaine de pays, jusqu’à sa disparition des confins de l’Irak et de la Syrie, à des actions militaires de grande envergure ? Qu’il s’agit de terroristes qui ont réussi à disposer d’un territoire sur lequel ils sont les maîtres ? Faut-il qu’on lui explique que le désengagement de Gaza d’Israël en 2005/6 - applaudi par tous - a conduit à la création d’un « simili » état terroriste que, malheureusement, la « communauté internationale » a défendu et défend encore, bec et ongle, car il y a là quelques 2 millions de pauvres êtres ? Et comment apprécier le fait que notre Président s’adresse à ce vieillard cacochyme, Mahmoud Abbas, stéréotype de la corruption d’une « Autorité Palestinienne » qui ne représente plus personne sauf la corruption des leaders palestiniens, pour lui parler du conflit en cours ? Et que dire de LCI qui titre DIPLOMATIE - Le président Emmanuel Macron s’est entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Hamas, jeudi 13 mai. Il lui a signifié condamner fermement les tirs vers Israël revendiqués par le Hamas. LCI – 14.05.21 à 08h01. C’est dire le sérieux des medias français. Et, réellement, notre Président ne comprend pas que Hamas = Etat Islamique = Terroristes islamistes (pour ne pas dire « islamiques ») qui assassinent en France depuis une dizaine d’années ? Sans doute, il comprend. Mais trop tard, car l’existence d’un terreau propice à l’apparition des monstres, qui, criant « Allahu Akhbar », veulent, finalement, imposer leur loi dans ce beau pays de France, l’empêche d’appeler un chat, un chat. Car le terreau a toujours voté pour la gauche et comme il a pris la place de la gauche… il ne veut pas le contrarier vu les élections de 2022. Croyez-vous que j’exagère ? Avez-vous une autre explication pour son attitude indigne d’un défenseur du monde, encore, libre ? Regardez l’Autriche (?!), regardez Prague, la décision de leurs Présidents qui on fait monter le drapeau israélien, dit plus que des mots :

Bon, laissons Israël « couper l’herbe » à Gaza, comme elle le fait tous les quatre ou cinq ans quand le Hamas se croit en mesure de vaincre Israël. Si non militairement, au moins via les caisses de résonnance antisionistes (essentiellement antisémites) que sont devenus les principales média. De France, aussi. Il suffit de lire les commentaires de l’(i)Monde pour s’en rendre compte. Couper l’herbe veut dire détruire tout ce que l’on peut détruire à Gaza, infrastructures du Hamas, moyens de production, tunnels (des km et des km) sous la ville, « militants » (car on ne veut pas nommer autrement l’armée de 40.000 terroristes du Hamas ou les 8.000 du Jihad Islamique). Certes, il y aura des dégâts « collatéraux » et on fera remarquer qu’il y a dix fois plus de morts à Gaza qu’en Israël. De qui se moque-t-on ?

Donc, allons voir ce que sont devenues les fusées artisanales du Hamas que les journalistes, de partout et de chez nous, considéraient comme de simples jouets. Les estimations des services de renseignement israéliens - basées sur des morceaux de roquettes précédemment tirées sur Israël ou des roquettes capturées par l'armée israélienne en mer alors qu'elles se dirigeaient vers Gaza - indiquent que le Hamas possède des dizaines de roquettes d'une portée de 100 à 160 km. Qui peuvent couvrir la plupart du pays même jusqu'à Haïfa et plus au nord. Ces fusées comprennent le R-160, le M-302D et le M302-B. Le Jihad Islamique peut également avoir un très petit nombre de roquettes Buraq-100, qui ont une portée de plus de 100 km. Le Hamas a des centaines de roquettes d'une portée de 70 à 80 km, qui auraient la portée nécessaire pour atteindre trois cibles critiques: Tel Aviv et les villes situées dans son couloir, l'aéroport Ben Gourion et Jérusalem. Ceux-ci comprendraient le J-80, le M-75, le Fajr-5 et un M-75 de deuxième génération.

Surpris ? Avez-vous remarqué les fusées produites par le Hamas (avec l’aide de l’Iran) à Gaza ? Remarquable. Résultat de toutes les interventions (de la France aussi) auprès d’Israël pour laisser entrer dans le territoire des tubes d’acier de grande diamètre (corps des fusées), des engrais (pour l’agriculture mais… matière première pour faire des explosifs), des machines-outils pour travailler le métal (travaux mécaniques normaux) et des tas d’autres produits à double utilisation…

Selon les mêmes sources, au commencement de la guerre lundi 10 mai, Hamas disposait d’environ 6.000 fusées de tailles différentes et le Jihad Islamique de quelques 2.000 exemplaires. Suffisant pour faire plier Israël jusqu’aux injonctions/conseils/demandes des « amis » d’Israël pour accepter un cessez-le-feu quand le protagoniste terroriste allait pouvoir crier victoire et obtenir l’aide de leurs caisses de résonnance pour cela. Tous les jours, depuis, ils ont tiré env. 400 fusées sur les villes proches et lointaines. Au prix le plus bas cela leur a couté 400.000$/jour. Au prix moyen (un tiers logue distance, un tiers moyenne, un tiers courte) probablement 2 à 3 millions $/jour. Et attendez, ce n’est pas tout. Pour tirer des fusées on a besoin de ce qu’on appelle « un pas de tir »). Pour les petites fusées une rampe de lancement suffit :

 

Pour les fusées moyennes il s’agit d’un dispositif à multiples logements pour que l’on puisse tirer des salves, à intervalle court, répété :

Fusées et pas de tir d’origine russe obtenu via la Syrie et introduits par les tunnels (des centaines) sous la frontière de l’Egypte avec Gaza. Et le bouquet… pour les fusées d’une portée supérieure à 100km (à partir de la Fajr-5 (Iran) :

pas de tir monté sur camion Mercedes (prix du camion 200 à 500.000€ selon modèle). Surpris ? Demandez à l’Allemagne combien de camions a-t-elle offert gratuitement aux palestiniens pour les aider.  Dont certains sont arrivés tout à fait légalement à Gaza.

Et voilà. L’arsenal du Hamas est calibré pour bien couvrir le territoire israélien :

Le Jihad Islamique (deuxième acteur à Gaza, lui, directement sous les ordres d‘Iran - MB) dispose d’un petit nombre de roquettes Buraq-100, qui ont une portée de plus de 100 km. Le Hamas doit avoir des centaines de roquettes d'une portée de 70 à 80 km, qui auraient la portée nécessaire pour atteindre trois cibles critiques: Tel Aviv et les villes situées dans son couloir, l'aéroport Ben Gourion et Jérusalem. Ceux-ci comprendraient le J-80, le M-75, le Fajr-5 et un M-75 de deuxième génération.

Le niveau suivant pour le Hamas est le Fajr-3 et le Sejjil-55, qui ont la portée nécessaire pour atteindre les grandes villes de la côte et du centre, notamment Rishon Lezion, Rehovot et Beit Shemesh. En dessous de ce point, le volume de roquettes du Hamas et du JIP tire vers le haut. Les services de renseignement israéliens estiment que la plupart de l’arsenal du Hamas de 5 000 à 6 000 roquettes peut frapper quelque part entre les communautés frontalières de Gaza et 40 à 55 km. un moyen. À environ 40 km, différentes versions de la fusée Grad peuvent atteindre Beersheba et Ashdod dans le sud. Le Badr-3 de PIJ a une portée similaire. À environ 10 km, différentes versions de la roquette Qassam peuvent atteindre Ashkelon et tout le couloir de Gaza. (D’après Jérusalem Post, 11.05.21)

Et tout cela évolue car, vu son arsenal, le Hamas s’est concentré sur trois types de fusées qui lui donne la possibilité de couvrir ce qui est essentiel pour Israël, soit Jérusalem, Tel Aviv, Beersheba.

Voilà pour les fusées du Hamas. Ils vont en perdre la moitié ou plus, des dizaines d’immeubles construits depuis 2014 avec les sous des donateurs (le Qatar, jusqu’à cette année, leur apportait 15 millions de $, pratiquement tous les mois). Ils n’ont toujours pas de centrale électrique, ils n’ont toujours pas d’usine de traitement d’eau potable, ils n’ont toujours pas d’installations pour ne pas déverser les eaux usées dans la mer. Ils n’en ont pas car… pour des raisons humanitaires Israël leur fournit l’électricité, l’eau, d’autres produits de première nécessité. Avez-vous compris ? Israël leur fournit tout ce dont ils ont besoin pas seulement pour vivre mais pour vivre et pour s’armer pour détruire Israël.

De la folie furieuse. Jusqu’à quand ?

 

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12 mai 2021 3 12 /05 /mai /2021 10:41

Israel Erupts: Cutting through the Misinformation Surrounding Part of This Conflict

By Elliott Abrams (National Review) 12.05.21

May 11, 2021 7:14 PM

Israeli police walk near a burning barricade during clashes with Palestinians at Jerusalem’s Old City, May 8, 2021. (Ronen Zvulun/Reuters) The eviction cases being blamed for Jerusalem violence are rooted in a basic principle, no matter what the critics say.

It is now 75 years since the Second World War ended and nearly 80 since the Nazi period began. Yet year after year, justice is done when works of art seized from Jews who were killed, driven from their homes, or forced to sell their possessions at small fractions of their value are restored to their real owners — or to the descendants of those owners.

The principle is not controversial: Title to the property in question was not legally obtained, and just compensation was not paid. Governments and courts in the United States and Europe year after year decide these cases, giving title to the original owner.

This principle is simple, and widely acknowledged, but seems to be willfully ignored when it comes to the eviction cases that are now before Israel’s Supreme Court. These cases have been cited repeatedly as a key instigator for the violence right now in Jerusalem, which has quickly expanded beyond the holy city to include Hamas rockets raining down over Tel Aviv and elsewhere — and though they’ve mostly been intercepted, there have been severe injuries and deaths.

These cases involve the neighborhood known as Sheik Jarrah or Shimon Ha-Tzaddik in Jerusalem. Land in this neighborhood was purchased in 1874, in Ottoman-ruled Jerusalem, by groups of Jews. Jews lived there until Israel’s war of independence began in 1947. In December 1947, the neighborhood came under attack. As an account written in 2005 noted,

Jews were driven out by Jordan early in the 1948 war, becoming Jewish refugees before there were Arab refugees. The Arab “squatters” who dispossessed the Jews and usurped their homes in 1948 have continued to live in them even though Israel took control of the eastern part of Jerusalem in 1967. . . . Residents fled or were compelled by Arab and British forces to evacuate all three Jewish neighborhoods early in the war. . . . All but one of the Jewish families fled Shimon haTsadiq on the night of 29 December 1947. The remaining family fled on 7 or 8 January 1948…. Shimon haTsadiq became the first neighborhood in the country from which the population was driven out and did not return after the War. Jews had likewise fled south Tel Aviv in December 1947, but returned after the War, whereas Shimon haTsadiq remained under Arab control . . .

Now, some of those Arab families have been living in the neighborhood for over 70 years — but without title to the land or apartments. Jordan, which ruled East Jerusalem from 1948 to 1967, did give out titles to many properties — but not these. The legal owners are now seeking to assert their rights to this property.

The Kohelet Policy Forum in Israel explained:

The current dispute in Sheikh Jarrah involves several properties with tenants whose leases have expired, and in a few cases squatters with no tenancy rights at all, against owner-landlords who have successfully won court orders evicting the squatters and overstaying tenants. The litigation has taken several years, and the owners have won at every step. . . . The tenants in these disputes acquired their leasehold rights through a chain from the Jordanian Custodian of Enemy Property in the 1950’s. Their rights as leaseholders (not owners) were reaffirmed in several court rulings culminating in 1982, when Israel’s civil courts issued rulings adopting settlement agreements between the leaseholders’ predecessors in title and the owners. The rulings and settlement agreements established that the tenants had “protected leaseholds” under Israeli law (a status superior to ordinary leaseholds under Israeli, Jordanian and British law) but that the owners still had good title ownership. The tenants enjoyed and continue to enjoy the benefits of the protected tenancies until today; this is why their leaseholds continued uninterrupted for more than half a century, until the recent expiration of the leases (in some cases due to serious breaches of the terms of the lease, in others due to the natural expiration of the lease rights). The squatters, of course, possess no legal rights at all.

It does seem, here as so often, that no good deed goes unpunished. These Arab families jumped in when Jews were forcibly driven from their homes in 1948. When Israel returned in 1967, these families might have expected to be evicted — but were not. Those to whom Jordan had given titles found that Israel would respect those titles. Those who had no title found that Israel

What then happens when some of the leases are up, some of the tenants refuse to pay rent, or some of the properties are occupied not by tenants but by squatters? That is what’s before Israel’s Supreme Court, in a case involving several Palestinian families who could ultimately be evicted.

Note again this line in the Kohelet analysis: “The litigation has taken several years, and the owners have won at every step.” Israel’s courts, sometimes viewed as too sympathetic to — or indeed part of — the Israeli “Left,” have consistently applied standard property law, as would courts in any Western country, and consistently found that the rights of ownership have not been obliterated just because people moved into these homes when the Jews who lived in them were driven out.

Now let’s return to the paintings forcibly seized from Jews by the Nazis. There is widespread sympathy for the owners of those paintings, and it is visible in newspaper accounts and in court decisions and international conventions. Why is there so little sympathy for those who own the properties in contention in Jerusalem? Why the bias in most accounts of these eviction proceedings? Even media generally sympathetic to Israel have produced tendentious reporting (see this analysis of Fox News’ reporting).

Good questions. Is the criticism of Israel here explained by the bitter old conclusion that the world likes dead Jews (and their paintings) more than living Jews who are fighting for their rights? Is it the context of Arab complaints about the “Judaization of Jerusalem,” as if that city were somehow naturally an Arab capital where all Jewish presence is alien? Is it the Palestinian propaganda, which makes cases like this part of the battle to protect the Al-Aqsa mosque from imagined Israeli depredations?

Here’s a theory: Israel’s critics here don’t care about law and rights. Yesterday, before his meeting with Secretary of State Antony Blinken, the Jordanian foreign minister spoke of “provocative measures against . . . the peoples of Sheikh Jarrah” to describe court cases in which ownership rights are being asserted. The theory seems to be that the Jews were downtrodden by the Nazis, so the Jews can recover their stolen paintings — but the Palestinians are downtrodden by the Israelis, so the stolen properties cannot be recovered. In other words: forget rights, forget courts.

Blinken, by the way, commended Israel for postponing those court decisions. But they will come, soon enough, and that will be an interesting test for the Biden administration and many other governments. Will they uphold the rule of law and say Israel has every right to enforce a ruling for the owners (if that is the court’s decision)? Or does the rule of law apply only in Europe, when it comes to old Nazi cases where there’s no political risk in siding with the Jews?

Elliott Abrams is a senior fellow in Middle Eastern Studies at the Council on Foreign Relations and a former deputy national-security adviser.

 

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