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9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 17:52

La « diversité » est (mal) évaluée depuis 2010 dans une fourchette de 8 à 10% du nombre total d’habitants (EUROSTAT, INSEE, Trajectoires et Origines – Enquête sur la diversité des populations en France - INED 01.2016- aujourd’hui 67,3 millions). Comment en est-on arrivé là ? En 1950 on comptait en France, peu ou prou, moins de 100.000 habitants originaires du Maghreb, de l’Afrique Sub-Saharienne ou de Turquie (Michèle Tribalat – Une estimation des populations d’origine étrangère en France – 1999, INSEE). Par solde migratoire, « regroupement des familles » accroissement naturel et par « régularisations » (répétées, d’immigrés illégalement entrés en France), lesdites populations ont depuis, presque, doublé par période de dix ans. Même si la progression se ralentit, la « diversité » représentera plus de 20% de la population dès 2030. Rien à faire, les dés en sont jetés, la démographie est là pour nous dire que le résultat est inexorable.
Une grande partie de la « diversité » n’est pas assimilée et ne semble pas avoir envie de l’être. C’est pourtant la condition sine qua non du « vivre ensemble ». Force est de reconnaître que l’inclusion de millions d’êtres d’une culture, d’une religion et d’un mode de vie totalement différents de ceux des indigènes européens a été un échec. Mais on ne veut pas arrêter, il est tellement facile de prendre aux classes moyennes en voie de paupérisation pour donner aux pauvres non assimilés. Cela contribue au déchirement du tissu national car les ouvriers non ou peu qualifiés, agriculteurs, etc., se considèrent à juste titre désavantagés par rapport aux populations exogènes. Cela ne s’est pas fait par « erreur » mais par la volonté de ceux qui nous dirigent, de droite comme de gauche.
Suite aux attentats de janvier 2015, Le Monde écrivait « Au contraire, que ces assassinats ignobles renforcent notre solidarité nationale et notre détermination à faire qu’avec l’islam nous construisions la civilisation capable de réunir demain le meilleur des humanismes d’Orient et d’Occident. La France doit être le lieu de cette réunification, avec ses musulmans qui désormais font ici partie de sa destinée ». Le Rapport Tuot ( La grande nation pour une société inclusive, 02.2013) évoquait « une politique sociale (qui) vise à apporter à chacun, selon son besoin, équitablement, les outils, les appuis, qui corrigeront les dysfonctionnements sociaux » Le lecteur a bien compris, « tout pour la diversité » Bigre ! Ce même rapport mettait en exergue « la vocation arabo-orientale de la France, équivalence des langues et des cultures, la permission du voile à l’école, améliorer l’attribution des logements sociaux ( ?!), la remise à plat de l’histoire de France pour parler de l’esclavage, de la traite négrière, apprendre une langue africaine dès le collège, etc., ». Suivre ce rapport, au détriment des indigènes, a conduit à exacerber le déchirement du tissu national. Il semble que nos gouvernants aient oublié les paroles prémonitoires de M. Boumediene à l’ONU en 1974 « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire ». Nous y sommes, nos gouvernants les aident, autant qu’ils peuvent, assistant en spectateurs au déchirement du tissu national. Et ignorant la fin implacable. Lisez Soumission de Michel Houellebecq.
Les attentats, les Merah, Nemmouche, Coulibaly, les prêtres assassinés (Rouen, Lyon), Samuel Paty ou la policière de Rambouillet, œuvres, presqu’en totalité, de descendants de la deuxième ou troisième génération d’immigrés arabo-musulmans, tous passés par l’école gratuite de la République, occupant des logements sociaux gratuits ou presque, mais qui ne se considèrent pas français, quand ils ne s’affichent pas ouvertement, violemment, anti-français, ne sont que l’expression d’un prurit. L’existence de millions d’êtres, non assimilés, a permis la constitution d’un terreau propice à l’apparition de monstres comme ceux qui nous frappent depuis 2012. Des projections indiquent qu’en 2050 la France fera partie des huit pays qui auront vu leur majorité « catholique » devenir minorité (PEW, Projected Change in World Populations, 26.03.2015). « La France se trouve dans une circonstance historique exceptionnelle : l’implantation sur son sol d’une nouvelle religion. Du point de vue de l’histoire, cela n’était pas arrivé depuis la chute de l’Empire romain et l’installation du christianisme. L’islam d’Europe, de son côté, est confronté à un lourd défi, celui de vivre en situation de minoritaires » (L. Bouvet, L’insécurité culturelle – Sortir du malaise identitaire français, 01.15). Pauvre « pays des Lumières », et anciennement de culture judéo-chrétienne, qui a pourtant assimilé des millions de polonais, d’italiens, d’espagnols, de juifs d’Europe Centrale qui sont tous devenus « d’excellents français » parce qu’ils le voulaient, ardemment, sans rien attendre en retour… On entend le cœur des biens pensants invoquant « l’islamophobie », comme on invective Michel Houellebecq qui craint, en le prévoyant, le glissement de la « fille aînée de l’église » vers un régime de dhimmis.

Le déchirement du tissu national apparaît ailleurs aussi. Depuis que l’antisémitisme existe (depuis la nuit des temps…) tout pic dans son évolution est l’équivalent du « canari dans les mines de charbon ». « Entre 2000 et 2017, 55 049 juifs ont fait leur alyah » (Libé, 27.04.18) et si l’on ajoute les, environ, 10.000 depuis, on constate qu’un peu plus de 10% des français juifs on quitté leur pays. Les assassinats de juifs, car juifs, ont réussi à faire peur, surtout quand on réalise ce que des assassinats comme ceux d’Ilan Halevi ou de Sarah Halimi rappellent des temps qu’on croyait révolus dans le pays des droits de l’homme.

Nos gouvernants sont dans le déni de réalité, ils n’ont pas le courage d’appeler un chat un chat, que ce soit pour les tares du « modèle économique français » ou pour le « modèle social français ». Lisez Michel Onfray (Le Point-10.01.15) « Même s'ils crient "Allah Akbar" avant d'égorger un policier, ça n'a rien à voir avec l'islam. Les familles des tueurs en rajoutent en protestant de la gentillesse de leur fiston criminel et l'on passe en boucle leur témoignage. »

Mais il y a plus.

Par souci de « justice », on doit donner aux pauvres. Mais les pauvres sont de plus en plus nombreux ce qui fait que tous les RSI, RSA, allocations familiales, etc., - les dépenses sociales - consomment un pourcentage important du PIB et il reste de moins en moins d’argent pour les investissements publics. Ce qui nous amène au coût de la « différence » du « vivre ensemble », bref, le coût de l’échec de la politique d’intégration/assimilation des 40 dernières années. Coût qui se mesure par la différence entre la contribution au PIB des populations en question et leur consommation de PIB. Il y a plus de 33 ans, Maurice Allais (Prix Nobel d’économie) écrivait « Lorsqu'un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement, pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités...), une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur. Si ce travailleur arrive avec sa femme et trois enfants, l'épargne supplémentaire nécessaire représentera de dix à vingt fois le salaire annuel de ce travailleur… ce qui manifestement représente une charge très difficile à supporter". » De multiples études (universitaires pour la majorité, le Rapport Milloz-1990, Christian Saint-Etienne, Jacques Bichot, Gérard Lafay, ou Hernig Birg et l’Institut Max-Planck en Allemagne, etc.,) s’accordent à dire qu’il s’agit, pour la France, de quelque 30-35% du déficit budgétaire public (qui est lui, env. 9,2% du PIB) soit environ 70 milliards d’euros, chiffre de 2020 (INSEE, 26.03.21). Autant d’argent non disponible pour des investissements publics.

Pourtant, ce que l’on ne peut plus faire semblant de ne pas voir c’est le résultat de l’accumulation de choix absurdes, choix dont l’origine se trouve pour l’essentiel dans la vulgate de gauche. Donner tout à tout le monde tout de suite (surtout pour éviter que le peuple se rebiffe …) et prétendre que l’on vit dans une économie de marché c’est de la schizophrénie.

Cette situation, dont les prolégomènes étaient visibles il y a plus de 40 années (destruction de l’appareil industriel, acceptation d’une immigration de masse non assimilable, destruction de l’appareil éducatif « cogéré » avec les syndicats d’enseignants, etc.,) s’est encore détériorée pendant le dernier mandat présidentiel.

On doit inférer qu’il s’agit d’une des raisons du déclin actuel de ce qui a été la 4ème puissance économique du monde il y a 40 ans pour devenir, pour l’instant, la 6ème économie mondiale (ou la 5ème ou ex-aequo avec la Grande Bretagne). De plus, ce qui empêche notre pays de revenir à ce qu’il était c’est l’incapacité de « vivre ensemble » au plans éducation & culture (le pays étant en voie de « halalisation » G. Kepel – Quatre-vingt-treize, 2012) et aussi, mais surtout, l’incapacité des élites (de droite et de gauche) qui gouvernent la France depuis 40 ans, de comprendre qu’ils se sont rendus complices des causes dont les effets sont visibles aujourd’hui : on est au 36ème dessous mais on distribue larga manu de l’argent dont nous ne disposons pas : l’urgence sanitaire a bon dos mais il n’y a pas qu’elle. Nous assistons à l’accélération du déclin du pays. Aussi parce que des forces vives le quittent. « Un indicateur frappant de ce qui se passe aujourd’hui est l'émigration massive que le pays a connu au cours de la dernière décennie, avec près de 2 millions de citoyens français qui ont choisi de quitter leur pays pour tenter leur chance en Angleterre, Australie, Brésil, Canada, Chine, États-Unis et dans d'autres lieux. Le dernier exode collectif de France s’est produit pendant la Révolution française, quand une grande partie de l'aristocratie attendait (en vain) le retour du roi. L’émigration d'aujourd'hui n'est pas politiquement motivée, elle est économique. Cette population se compose de façon disproportionnée (sic) de jeunes - 70% des migrants ont moins de 40 ans - et d’individus hautement diplômés, qui font leurs études en France mais offrent leurs compétences ailleurs » (Pascal Bruckner, Antidoxe, mars 2014). C’était en 2014, aujourd’hui ils sont 2.500.000 (Vie Publique, 28.01.20). On déchire le tissu national et on laisse (on oblige) une partie de l’avenir de partir pour trouver son futur ailleurs. Du futur faisons table rase… Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base… (L’Internationale). Pourquoi rester en France quand l’État prenait, déjà à fin 2016, env. 57% du PIB (13% de plus qu’en Allemagne) pour entretenir sa boursouflure et abonder les revenus de ceux qui ne contribuent pas, proportionnellement, à ce même PIB ? (Vocation Service Public, 19.07.17). Pendant ces dernières années on a appauvri encore le pays car la moitié des foyers fiscaux sont exemptés de payer quoi que ce soit (mais on parlera de patriotisme aux autres…) détruisant ainsi le lien entre le citoyen et la société. Tant qu’il y aura dans le pays plus de 5 millions de chômeurs (statistiques officielles 4,2 millions mais…), des assistés divers et plus de 2 millions de personnes émargeant aux budgets d’associations (presque, exclusivement de gauche), tant qu’il y aura 7% d’absents permanents à l’Education Nationale (parmi le personnel de plus d’un million) ou le tiers des employés de certaines entreprises (voir les services piste et/ou bagages de l’Aéroport de Paris) qui se portent pâles pendant le ramadan mais prennent leurs vacances ensuite… tant que le service de la dette absorbe, pratiquement, le total de l’impôt sur le revenu… rien ne changera. Si, quand même : le déchirement du tissu national et le déclin s’accéléreront.
 

La France, en 1968, ne comptait presque pas de jeunes de 18 à 24 ans d’origine maghrébine, sub-Saharienne ou turque. En 2005 ils étaient 4,5% du total de ses jeunes (M. Tribalat – Les yeux grands fermés – Denoël 2010). Si l’on suit la courbe de l’évolution, ils devraient être aujourd’hui autour de 16%. Une partie s’assimileront mais pas la grande majorité. Deux effets nocifs pour le présent et pour l’avenir : d’un côté, une ségrégation auto-induite (les territoires perdus de la République et la volonté de vivre comme dans le pays d’origine de leurs ascendants et… ), de l’autre, l’accélération du non-remplacement d’acteurs productifs. Les deux contribuant au déchirement du tissu national et, partant, au déclin du pays.

Qui ne voit que nous sommes en train de parcourir une spirale descendante, et qui risque de conduire non seulement à la disparition de l’économie de la France mais de la France, telle qu’elle était, tout court ? Selon la deuxième loi de la thermodynamique, il n'y a pas de processus réversible dans la nature. Rien ne peut revenir exactement à son état d'origine. Le dernier homme providentiel (De Gaulle) avait remis la France sur les rails du progrès. Ses épigones, de droite mais surtout de gauche, ont détruit systématiquement ce qu’il a fait faire et, à part de s’accrocher au pouvoir (n’est-ce-pas Monsieur Macron ?) ne s’illustrent que par l’imposture d’occuper les fonctions qu’ils occupent.

     Pauvre France …

 

 

 

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4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 16:48

La vieille formule du Père Marx, selon laquelle l’infrastructure (économique) conditionne la superstructure (culture, politique, lois) a été battue en brèche, et avec quelle vigueur, par la vulgate socialisante, dominante dans notre pays. En effet, c’est la somme des principes « socialistes » - quant au fond - assaisonnés par le savoir-faire national pour la forme, qui semble conduire depuis une quarantaine d’années la descente du pays vers les abîmes du sous-développement. En clair, à l’inverse de Marx, la « superstructure a imposé l’infrastructure ». Cela avait été déjà essayé : 70 ans de communisme en Russie, « le nazisme plus le mensonge » disait Jean-François Revel, avec le succès que l’on connaît. (écrit en 2016, une sorte de plagiat…)

Il me semble que ce qui s’est, d’évidence, cristallisé comme facteur majeur de l’évolution négative du pays pendant les 40 dernières années passées, « de Giscard à Macron » s’énonce simplement : l’économie, l’éducation et la destruction en marche du tissu national.

  1. L’économie

Selon l’INSEE, le nombre total d’actifs employés est passé de 22,6 millions (en 1980) à 28,5 (en 2019) soit un surplus de 5,9 millions tandis que le nombre de chômeurs passait de 1,27 millions à 5,5 millions, soit 4,2 millions de plus (HelloWorkPlace). Pendant la même période, la population française passait de 53,7 millions à 67,1 millions : solde naturel et immigration. La population immigrée passait, elle, de 3,5 millions en 1980 à 6,7 millions en 2019 (INSEE -07.04.21, 29.06.20). Après avoir augmenté de plus d’un million entre 1960 et 1980. Pour l’augmentation de la population de 13,4 millions, la composante immigration (3,2 millions) a représenté 24%. Parallèlement, le nombre de chômeurs avait augmenté de 4,2 millions d’individus. Une première conclusion semble s’imposer quand on regarde les données indiquées par INSEE (et analogues) : les sources d’emploi en France s’asséchaient pendant que sa population augmentait, surtout, par la contribution d’une composante immigrée.

D’un autre côté, « De Mitterrand à Hollande, le nombre de fonctionnaires a augmenté de 40% » (Le Figaro, 29.01.2019). Traduit en chiffres, le titre du document publié, veut dire que le nombre de fonctionnaires en 2019 était de 5,5 millions quand il n’était que de 3,9 millions en 1980. Le nombre de fonctionnaires était équivalent à 7,3% de la population et pour une augmentation de la population de 13,4 millions on a crée 1,6 millions de fonctionnaires soit 12% de plus. Tant et si bien que si en 1980 les fonctionnaires représentaient 7,3% de la population, ils représentaient 8% en 2019, 10% de plus. Une deuxième conclusion semble s’imposer quand on regarde les données indiquées par INSEE (et analogues) : la France a créé, proportionnellement, plus de fonctionnaires que des actifs employés ce qui ne pouvait conduire qu’à une régression de sa croissance économique (toutes choses égales par ailleurs). Effectivement, le PIB a augmenté d’une moyenne de 1,25%/l’an pendant les 40 dernières années (5,5% pendant les 30 glorieuses… de 1950 à 1974) pendant que sa population augmentait d’environ 2,5%/l’an et le nombre de ses fonctionnaires augmentait, au total de 10% (calculs, approximatifs, éléments origine INSEE).

Voilà, donc, un pays qui d’évidence produit moins que ce dont il a besoin pour faire vivre sa population et maintenir son rôle dans le monde. Naturellement, il doit s’endetter et comme ses « actifs » (terre, pierre, musées, équipements) assurent une garantie à toute épreuve, il n’a pas de difficulté pour trouver des prêteurs (de plus, dans une période, un peu anormale, d’existence de liquidités mondiales importantes disponibles avec des taux d’intérêt proches de zéro ou même négatifs). Et vas-y donc… l’endettement de la France passe de 589 milliards de francs (1980) à 2.650 milliards d’euros (soit 17.400 milliards de francs de l’époque…). Ou, par rapport à son PIB, de 21% de son PIB en 1980 à 115% du PIB en 2020. Une étude rapide des pays équivalents nous confère le titre de champion toutes catégories. Si on exclue la Grèce… Une troisième conclusion semble s’imposer quand on regarde les données indiquées par INSEE (et analogues) : ce qui précède doit être le résultat non seulement de ce qu’elle consomme (population, composantes ne contribuant pas autant que les actifs du secteur privé ou les « souchiens » au PIB, dépenses liées à des guerres entretenues ou subsides pour des pays en état de faillite, etc.,) mais aussi de ce qu’elle ne produit plus. S’agirait-il de l’industrie ?

Oui, la principale explication c’est l’industrie. De 1980 à 2019 la part de l’industrie manufacturière est passée de 21% du PIB à 11,2% du PIB :

Naturellement, il faut comparer notre situation à celles des principaux pouvoirs économiques de l’Europe :

Pour constater que (a) nous sommes sensiblement moins bien lotis que la moyenne européenne et (b) que par rapport à nos principaux partenaires (Allemagne et Italie) à part le Royaume-Uni, nous sommes mal placés. Remarquez, il semblerait que nous sommes un pays à la dérive qui occupe, presque pour la majorité des critères, la 26ème place dans une Europe de 27 pays. Mais qui, naturellement, donne des leçons au monde entier, un pays qui détient le record mondial des journées de grève (1.997.000 jours en 2005, la Suisse 1.392- BFMTV.com, 04.12.19). Une quatrième conclusion semble s’imposer quand on regarde les données indiquées par INSEE (et analogues) : la destruction de l’industrie manufacturière française est, sans doute, la raison majeure de ce qui convient, de plus en plus, d’appeler « le déclin » de la France. Raison majeure : délocalisations, charges sociales et d’autres natures, incompétence grandissante des gouvernants devenus (grâce à l’ENA) des administrateurs qui ont remplacés les techniciens (Polytechniciens, membres de plein droit des Cabinets Ministériels depuis M. Debré) capables de soutenir/promouvoir des changements profitables pour le pays « leap changes » – nucléaire, télécommunications, aviation, etc.,).

Mais le Père Marx avait, d’une certaine manière, raison : quand l’économie va mal, tout va mal. Les cerveaux d’acier qui nous gouvernent ont pensé qu’avec des réformes « sociétales », introduites à marche forcée, ils allaient endormir le bas peuple. Mais le mariage pour tous, l’épuisante tentative de la PMA, les absurdités visant à « améliorer la mixité pour le vivre ensemble » n’ont rien fait d’autre que contribuer au déchirement du tissu national, aujourd’hui visible et impossible à nier.

 

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 16:30

Les médias du monde entier nous ont habitués à croire que les données relatives aux conséquences de la Covid-19 produites par la Chine et la Russie (mais pas seulement) étaient loin de la vérité. Rien d’exceptionnel, régimes totalitaires avec une longue expérience dans la propagande mensongère qui tient (encore !) leurs peuples loin de la réalité locale ou mondiale. Russie : statistiques officielles 103.000 décès (Moscow Times) », Libé (14.04.21) 410.000. Rien à dire, c’est normal !

Le même jour, Le Monde nous apprend : « Covid-19 : la barre des 100 000 morts en France est déjà franchie depuis des semaines. Les données du centre d’épidémiologie sur les causes de décès de l’Inserm, plus fiables car établies à partir des certificats de décès, confirment que le bilan officiel de Santé publique France est largement sous-estimé.» Lisez le texte et vous comprendrez que, depuis 2013 (canicule, 15.000 morts) on aurait dû utiliser pour les statistiques les certificats de décès électroniques (renseignés pour le motif du décès) mais… huit ans après les données réelles sont collationnées en scrutant, un par un, manuellement, lesdits certificats. Nos concitoyens ont le droit, il me semble, d’exprimer un sentiment de colère. Certes, ce n’est pas nouveau ni unique : il y a des années, deux ministères ont fusionné pour donner le Ministère des Finances actuel, on a « simplifié » à tour de bras pendant trois quinquennats, il n’y a (pratiquement) plus rien qui ne soit numérisé et… le nombre de fonctionnaires a augmenté de plus de 10% sur les dix dernières années : exemple – en 2019 le nombre de fonctionnaires (statut) a diminué de 0,3% mais celui des contractuels a augmenté de +5,2% (INSEE PREMIERE, 1842).
Faisons simple : je prendrai les mêmes paramètres que ceux regardés depuis le commencement de la pandémie et qui comparent les résultats de cinq pays, dont le nôtre :
  • le nombre de décès vs le nombre de personnes infectées – moins bien qu’aux États Unis et… trois fois plus qu’en Israël (?!)
  • le nombre de décès par million d’habitants (les deux graphiques corrigés selon les informations données par le Monde) – (un peu) plus qu’en Allemagne, deux fois plus qu’en Israël.

Ce que les deux graphiques mettent en lumière c’est que (a) la « stratégie » choisie pour lutter contre le Covid-19 –essentiellement, faire en sorte que les capacités de réanimation ne soient pas excédés (car elles étaient au commencement de la pandémie insuffisantes et sont restés telles quelles, 15 mois après) n’était pas la bonne et (b) que le système de santé français (« le meilleur au monde ») a été pris en défaut par rapport à un pays tel qu’Israël. Et alors ? Quand ils entendent que chez nous c’est mieux que chez les autres… (ça dépend lesquels) nos concitoyens ont le droit, me semble-t-il, d’être en colère.

Et puis… on nous avait dit que la vaccination nous sortira de la panade et que, pour cela, on s’est mis sous l’aile protectrice de l’Europe qui - comme on nous le sérine depuis des années - nous rend plus forts et nous protège. Y croit-on encore ?

Faisons toujours simple. La population de l’Union Européenne (450 millions) représente 5,7% de la population mondiale (7,83 Milliards). On compte en Europe (04.04.21) 630.100 décès dus au Covid-19 tandis que l’on compte 2.947.846 (Le Figaro) pour le monde entier : pour 5,7% de la population on a 21,4% du total des morts. L’Europe qui rend plus forts les 27 pays qui la constitue. Et chez nous, puisque la vaccination doit nous sortir de la panade… on constate (à la même date) que l’on a vacciné env. 12.500.000 personnes (env. 75% une dose, env. 25% deux doses). Soit une vaccination moyenne depuis le 01.01.21 (103 jours) de… 121,4 milliers/jour. Et, encore, on a accéléré depuis deux semaines (pas encore pour le week-end) et on a ouvert même le sous-sol du Stade de France pour vacciner 10.000 personnes… par semaine. La même moyenne indique 1,04 million aux Etats Unis (dont la vitesse actuelle dépasse 4 millions/jour ! soit 15 à 20 fois plus que chez nous). La France, 6ème économie du monde, puissance nucléaire, pays qui n’avait pas d’équivalent pendant les 18ème et 19ème siècle et qui, tel le Phénix, a su recouvrer (pour un temps) son rang après la dernière guerre mondiale. Le pays de Pasteur, le seul parmi les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, à ne pas avoir de vaccin propre. Et être réduit au rôle de sous-traitant, en bas de la chaîne alimentaire (so to speak) pour d’autres. Et n’ayant même pas honte car… on raconte partout que la France « produira » 250.000.000 de vaccins ! Nos concitoyens ont le droit, me semble-t-il, d’être en colère.

Colère ? Oui, je crois que l’on doit l’exprimer car on nous a pris pour des demeurés auxquels on peut dire n’importe quoi en le répétant, souvent, pour que les mensonges deviennent vérités.

La colère...C’est peut-être l’émotion la plus importante de la vie publique..

Au volant, comme en politique, nous éprouvons une indignation civique irrésistible face à tous les idiots qui nous entourent. (Prendre la route, Matthew B. Crawford).

 

 

 

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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 19:17

Nous étions presque 31 millions mercredi soir pour entendre notre Président nous expliquer ce que nos avions bien fait pendant la pandémie Covid-19 et pourquoi il faudra refaire, en partie, la même chose. 12 mois et trois semaines après son allocution du 12 mars 2020 quand nous n’étions que 22,6 millions à l’écouter. Un tiers de plus témoigne non pas de l’intérêt mais de l’inquiétude de nos concitoyens quant à ce que l’on considère comme un échec patent intervenu dans le cadre de l’abandon de notre souveraineté sanitaire entre les mains de l’entité (qui s’est révélée) incompétente et irresponsable qu’est « Bruxelles ».

Sa première phrase partageait le monde entre « nous » et « vous ». « Nous » (à moins qu’il ait pu s’agir du pluriel de majesté…) c’étaient les élites qui nous gouvernent et « vous » c’était nous, les sujets qui cherchent auprès d’elles protection et bienveillance, le tout pour notre bien. Et pour que nous soyons rassurés, dès l’année dernière il nous a assené le fameux « quoi qu’il en coûte » assorti de promesses (plusieurs fois répétées, comme par exemple passer de 5.000 lits de réanimation à 12.000 voir 15.000 -O. Véran, 20.07.2020). Pas besoin de le rappeler, il n’en a rien été.

Bon, ce qui m’a été demandé c’est de jeter un coup d’œil à ce qui semble commencer à passionner le « microcosme » soit « la France est-elle en train de vivre un déclin ?» Je vais, donc laisser de côté le Covid-19 mais non sans mettre, avant, en exergue, quelques données qui pourraient nous faire penser que ce que notre Président nous a dit mercredi soir ne correspond pas au réel vécu par nos concitoyens. Mais qui, en essence pourrait être un marqueur important pour le sujet « déclin ».

Allons-y. Tout d’abord l’objectif qui a été clairement défini : vacciner l'ensemble de la population adulte (52 millions de personnes) d'ici à août 2021. Covid Tracker a fait le calcul (le 30.03.21), pour cela il faudrait injecter 567.678 doses chaque jour. Au rythme actuel (moyenne des 7 derniers jours env. 140.000), l'objectif de vacciner l'ensemble de la population adulte serait atteint le 30 mars 2022. Ce qui est pour moi inexplicable c’est de voir notre Président utiliser des chiffres que n’importe lequel d’entre nous peut vérifier et à partir de là… Pourquoi sommes-nous loin des performances d’autres pays ?

Selon Bloomberg, le déploiement aléatoire et lent de l’Europe n’a permis de couvrir jusqu’ici qu’environ 10,8% de la population, contre 44% au Royaume-Uni, 38% aux Etats Unis et/ou plus de 60% en Israël. Cela a érodé l’avantage supposé de l'obtention précoce de près de 2 milliards de doses dans des contrats commerciaux, et provoque la montée des instincts protectionnistes : l'Italie a bloqué une expédition de vaccins vers l'Australie en mars, tandis que les dirigeants de l'UE étaient sur le point d’utiliser des pouvoirs d'urgence pour saisir le contrôle de la production et de la distribution et cela, dans un système que l’on veut ouvert, globaliste, universaliste. Depuis le début de la crise Covid-19 on a constaté que notre pays n’était pas préparé, loin s’en faut, à supporter une pandémie : pas de masques, aucun moyen pour tester en masse, pas de moyens pour isoler les malades, absence (criminelle ?) de moyens de réanimation. Soit. Mais ce que notre Président a occulté, en utilisant des phrases qui ne voulaient rien dire, c’est que quinze mois après le début de la pandémie, pour l’essentiel, nous sommes toujours en manque. Mais avec (presque) 100.000 morts comptés, une propagation du virus qui défie l’entendement (positivité de ceux qui sont testés 10 fois plus grande qu’aujourd’hui en Israël – 0,9%) et des services de réanimation en train d’exploser par manque de lits :

Je sais. On va me dire « faut pas tirer sur une ambulance » Soit. Mais il faut bien que l’on ait conscience de ce dont il est question : chez nous, 1.426 décès par million d’habitants, Israël à réussi de descendre, à l’heure actuelle, à 60 décès/million d’habitants.

Conclusion ? Notre Président peut nous dire ce que bon lui semble, utile, pour nous faire dormir tranquilles, 31 millions de français ne dorment pas bien depuis mercredi soir. Mais on leur a enjoint d’être unis, solidaires et… « Parce que l’irresponsabilité de quelques-uns ne doit pas ruiner les efforts de tous, les contrôles, les sanctions seront renforcées sur la voie publique pour limiter les rassemblements, parce que c’est là que le danger existe, et pour encadrer la consommation d’alcool. ». Non, je n’invente pas, c’est vrai - (dernière phrase de l’allocution) le Président de la cinquième économie du monde, détenteur d’une force nucléaire, demande à ses sujets de limiter la consommation d’alcool. Pas de bière sur la plage ! Pathétique.

Mais revenons à notre sujet principal. Le Point vient de publier (29.03.21) les résultats d’une (simili) enquête d’opinion :

et publie sous la signature de FOG (Frantz-Olivier Giesbert) un texte qui voit Jacques de Larosière (ancien Gouverneur de la Banque de France) souligner le déclin du pays.

Certes, ce n’est, probablement, pas un échantillon statistiquement valide ni par le nombre ni par l’inconnue de sa composition. N’empêche, que le ratio entre ceux qui disent OUI et ceux qui disent NON soit de 8 à 1, cela veut signaler quelque chose. Plusieurs classements, certains ayant une valeur statistique difficilement contestable, nous décrivent une France qui n’est plus ce qu’elle était. Il est intéressant de regarder de plus près quelques unes de ces statistiques. Vu d’avion, le sentiment de bonheur d’y vivre pourrait nous donner une idée, en tant qu’indicateur synthétique, de ce à quoi nous assistons aujourd’hui :

Vingtième place dans ce classement synthétique devrait nous faire réfléchir, non ?

La période que nous traversons (pandémie Covid-19) est propice a « mesurer » la capacité de résilience du pays :

Se trouvant en 25ème position, parmi les pays dont le nombre de morts par million d’habitant dépasse, significativement, le seuil de 1.000, notre pays a perdu 5 places depuis l’année dernière.

Le niveau des élèves de 15 ans en France continue à stagner en 2019. Avec une note globale de 493 points à l'enquête-PISA 2018, comparé à 487 points pour la moyenne des 36 pays de l'OCDE, la France se classe cette année 23e sur 79 pays évalués. Une des raisons du mauvais classement ses élèves de la France tient, sans doute, à l’implication de leurs maîtres : quand 90% des enseignants hollandais dans le premier cycle du secondaire (pour ne pas parler de ceux qui tiennent le haut du pavé – Australie, Autriche…) participent à des actions de formation continue, ils ne sont que 10% en France. Pourquoi ? On a l’habitude d’invoquer tout de suite « l’absence de moyens » Pourtant, en 2019 notre pays a consacré 161 milliards d'euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB (https://education.gouv.fr.) et le budget du Ministère de l’éducation (plus de 70 milliards d’euros en 2019) continue à être depuis le Gouvernement Jospin -1997 soit 24 ans- le premier poste de dépenses annuelles.

Moyens ? On dépense en France plus pour les écoles (moins bien administrées qu’en Allemagne, par exemple), plus pour les enseignants (bien que moins bien payés que la moyenne de l’Union Européenne), plus pour les institutions de recherche (le CNRS est un exemple de fossilisation prouvé par le maigre résultat - inexistant, diraient certains - de ses programmes de recherche) et ainsi de suite. Déclin ? Vu la dégringolade, année après année, de la position du pays dans les classements, OCDE ou mondiaux, on doit bien admettre qu’il s’agit d’un indice de déclin.

Comme pour le reste de l’éducation, la France occupe les dernières places dans des classements qui veulent dire quelque chose. Et on ne se gène plus que de dire qu’un quart (ou un cinquième) des enfants qui sortent de l’école élémentaire ne savent ni écrire ni calculer ce qui conditionne, d’évidence, leurs résultats dans les lycées ou les collèges où ils sont admis. Comme on ne se gène plus de dire, avec un sourire, que les examinateurs ne corrigent plus les fautes d’orthographe, de syntaxe ou de grammaire des licenciés qui présentent une thèse de troisième cycle (doctorat).

Et puis les medias. Que dire ? En totalité (ou presque) ce ne sont plus des canaux d’apport d’informations mais des officines de distribution d’une pensée unique teintée d’une coloration politique unique aussi. Le tout en utilisant dans l’indifférence générale, un volapük de bas étage qui se veut le français courant.

Façonnée pendant des siècles, ciselée comme un objet d’art, enrichie non par des barbarismes mais surtout par des concepts, la langue française constitue la première richesse de la communauté culturelle à laquelle on se rattache. Comment imaginer créer, d’abord en France, un foisonnement culturel de nature à enrichir ceux qui s’y associent sans un outil de qualité première, la langue. Cette exigence a été jetée aux cochons par l’incapacité de ceux qui sont devenus des fonctionnaires de l’éducation, presque toujours plus préoccupés de leur bonheur personnel que de l’avenir de ceux qui leurs étaient confiés. Et si on n’utilise aujourd’hui, dans les medias, qu’un maximum de 250 mots c’est une cause et l’effet d’une dégradation constante du niveau intellectuel du pays. On a beau incriminer les conditions matérielles, le modèle social, que sais-je encore, sans vouloir admettre que c’est la tolérance inadmissible vis-à-vis des masses d’immigrés de cultures différentes qui a permis la bâtardise de la langue. Quand l’école disparaît d’un paysage borné par le chômage (rémunéré) de père en fils, une contrainte religieuse exogène et le foot devenu le panem et circenses de notre temps, l’évolution de la langue nous apporte le rap. Non pas pour l’enrichir mais comme preuve de l’incapacité de manier la langue de Bossuet ou Stendhal, de Proust ou Malraux ou celle de De Gaulle, François Mauriac ou Raymond Aron.

Déclin ? Population vieillissante (60 ans et plus – env. 20%, moins de 15 ans – env. 15%), économie dégradée (industrie contractée, seulement 12,4 % du PIB (un peu plus que le tourisme…), pour 20,3% en Allemagne -  www.lemagdeleconomie.com), rayonnement européen/mondial en berne (le français n’est plus la première langue dans la diplomatie mondiale même pas dans l’européenne), état boursouflé et impotent, incapacité de réformer, non respect des contraintes sociales (championne incontestée du nombre de jours de grève ou des « jacqueries » comme les Gilets Jaunes), voilà un résumé rapide des indices (concordants ?) qui indiqueraient le déclin actuel de notre pays.

Notre pays traverse une période difficile avec la pandémie de la Covid-19 et la lutte contre le terrorisme. Devant l’impuissance des autorités à endiguer ces deux crises majeures, on peut se demander si la perte d’autorité et l’impuissance de l’État ne sont des signes du déclin de la France. https://www.7x7.press

 

 

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 09:43

Alors ? Par quoi commencer, surtout, après la dernière pantalonnade de notre Premier Ministre, jeudi soir ?

Le 17 mars 2020, en annonçant le premier confinement du pays, notre Président nous a prévenu : « Nous sommes en guerre » et pour que cela rentre dans nos têtes, déjà malades, il a répété six fois la formule dans son allocation solennelle diffusée par toutes les chaînes de télévision et les postes de radio.

Un an après (plus un jour), jeudi soir, son Premier Ministre a tenu nous convaincre de la justesse de toutes les mesures qui ont été prises depuis un an et de la nécessité d’en prendre d’autres, du même catalogue, vu que, pour l’instant, le résultat est un échec indubitable, ce qu’il a bien sur occulté.

Un nouveau confinement (le mot n’a été utilisé qu’une seule fois) pour un tiers du pays a été annoncé : la continuation de l’échec par d’autres moyens comme la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens.

Premier échec, les masques. Vous vous en souvenez ? Elles ne servaient à rien car… on n’en avait pas et on devait mentir. Ensuite les tests, abandonnés pour un temps en rase campagne, car on ne savait ni obtenir rapidement les résultats, ni les enregistrer ni quoi faire avec. Le temps passait et, enfin, on nous a montré le bout du tunnel : il y aura la vaccination massive de la population et dès que l’on arrivera à l’ « immunité de masse » on pourra, enfin, revivre normalement.

Pour vacciner il faut avoir des vaccins. Heureusement, le pelé, le galeux, qui habitait la Maison Blanche à Washington, avec son impudence habituelle de parvenu milliardaire… à mis sur la table 10 milliards de dollars en mars 2020 et invité les grands laboratoires pharmaceutiques à s’en servir pour créer un (ou plusieurs) vaccin(s) avant la fin de l’année. Oh, miracle, quatre vaccins ont pris de l’avance (Pfizer, Moderna, Astra-Zeneca et Johnson&Johnson) en s’échelonnant deux en décembre 2020 et deux autres au premier trimestre de 2021. On savait que cela arrivera depuis le deuxième trimestre 2020. Qu’a fait notre pays ?

Oublions le fait que la France est le seul pays, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU qui ne dispose pas d’un vaccin propre, bien que Sanofi et Pasteur ont été toujours présentés comme tenant le haut du pavé dans la recherche et l’industrie pharmaceutique. Ce que la France a décidé (le Général a dû se retourner dans sa tombe) c’est simple : elle a abandonné sa souveraineté sanitaire au profit du « machin » de Bruxelles. Avec une justification à la clé : on négociera au nom de 27 pays… suivez mon regard, on aura les prix les plus bas et on sera aux premières loges pour l’approvisionnement en doses de vaccin.

Cerise sur le gâteau, le vaccin européen Oxford-AstraZeneca a été annoncé être commercialisé au prix coutant, Bruxelles a, donc, donné la priorité des premières (très grandes) commandes (presque fermes) a ce fournisseur. Et naturellement, depuis le mois de décembre 2020 on se gaussait en soulignant combien l’Europe (et donc la France) a su tirer son épingle du jeu. Effectivement, le prix des vaccins variait de (presque) 1 à 10 :

Patatras ! Quatre mois après le commencement de la vaccination dans le monde     (400 millions de doses déjà utilisées- AFP, 18.03.21) AstraZeneca, qui avait fourni des dizaines de millions de doses à l’Angleterre (Oxford, où l'étude a été faite pour/avec AstraZeneca n’est pas loin ... de Londres) annonçait des difficultés de fabrication majeures et… ne pouvait livrer à l’Europe qu’environ un tiers de ce qui avait été promis. Et bien sûr, les grands (Pfizer, Moderna, Johnson&Johnson) ne peuvent pas pallier les difficultés d’AstraZeneca. Qui plus est (cherchez la raison, les complotistes vous la trouveront sans doute) on a commencé à susurrer que le vaccin AstraZeneca était responsable des 37 cas de caillots sanguins trouvés parmi les 17 millions de vaccinés ! Si, en effet, 37 personnes sur 17 millions ont développé des caillots sanguins après avoir reçu le vaccin AstraZeneca, cela signifie que les chances d’une personne vaccinée avec AstraZeneca de développer des caillots sanguins sont de 1 sur 459.459, soit 0,00002%. À titre de comparaison, le risque d'être frappé par la foudre est de un sur 500.000 (CDC, Etats Unis), le même.

Mais la France, qui pendant la semaine du 8 mars nous faisait savoir que le vaccin AstraZeneca était parfait, a annoncé sa suspension lundi 15 mars, en attendant l’avis de l’Agence Européenne de la santé. Qui est arrivé jeudi 18 … bon pour le service ! Et un biologiste allemand fait savoir « Il est probablement 100.000 fois plus probable de mourir de Covid-19 qu'à cause d'un vaccin AstraZeneca » (European Paranoia stalls a Covid vaccine – Financial Times, 16.03.21). Et voilà pour les vaccins.

Mais revenons à jeudi soir quand, avec l’arrogance coutumière, on nous a expliqué que tout ce qui a été fait c’était bien et que nous allons continuer à faire de même. Donc un nouveau confinement, pour un mois pour un tiers de la France. La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » (apocryphe, Albert Einstein). On aurait dû, il me semble, commencer par se souvenir que nous sommes parmi les derniers pays de l’OCDE pour la vaccination. Et que jusqu’à la semaine dernière on ne vaccinait pas pendant le week-end. Et que la moyenne des vaccinations journalière ne dépassait pas 100.000 (plus de 2.500.000 aux Etats Unis où, à ce jour, on avait utilisé plus de 110.000.000 doses - seulement 7.927.771 chez nous -14 fois moins qu’aux Etats Unis pour une population 5 fois moindre !).

Que faire ? Que croire ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni réussir pour persévérer » disait Guillaume d’Orange. Alors, le sieur Castex nous fait savoir que ses trois chiffres magiques sont : 10 millions de vaccinés à mi-avril, 20 millions à mi-mai et 30 millions à mi-juin. Bon, oublions que le Président nous avait promis que la France proposera un vaccin à tout volontaire avant la fin août et que M. Véran s’était engagé devant le Sénat (21.01.21) à ce que « nous serons en mesure d’assurer la vaccination de 70 millions de français à fin août » (peu importe que nous ne soyons que 67 millions…). Quel est le planning de réception des doses ? Au 21.02.21 on prévoyait (Min. Santé) :

Mais pour l’instant (20.03.21) nous ne disposons que de 9.350.845 doses et on sait qu’en mars la France recevra seulement 2/3 de ce qui était prévu et pas plus de 10 millions de doses en avril et en mai. Pour vacciner (une dose ? deux doses ?) les livraisons (si elles sont respectées) sont loin de satisfaire les ambitions de M. Castex. Quant aux 70 millions de M. Véran, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, n’est-ce-pas ?

D’évidence, nous sommes en train de vivre le troisième échec du pays, la vaccination. Mais on s’était mis à espérer dans la vaccination pour ne plus apprendre que les services de réanimation des hôpitaux étaient débordés. Et bien, non. Et dès lors, recours au moyen moyenâgeux (utilisé pendant le 14ème siècle pour arrêter l’épidémie de peste noire).

Confinement ? Un prof universitaire de droit (Le Monde 16.03.21) conteste son utilisation en vertu des libertés garanties aux citoyens par l’état de droit et note que « le nombre de morts du Covid-19 par million d’habitants (1 370) était, au 10 mars, supérieur à celui de la Suède (1 291) et même à celui du Brésil (1 263), où, pourtant, des stratégies sanitaires diamétralement opposées à la nôtre ont été mises en œuvre. »

Faisons court : confinement, car nombre de lits de réanimation insuffisant. Pas d’autre explication. Mais preuve de l’impéritie de notre bureaucratie qui n’a pas ajouté un lit pendant la dernière année aux 5.000 existants au début de la pandémie.

Ainsi va la vie. Mais nous progressons, car on pourra sortir dans une zone de 10 km autour de nos domiciles mais en ayant (quel progrès !) une nouvelle attestation sur l’honneur que l’on doit télécharger illico. C’est-y pas beau ?

 

 

 

 

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 22:12

Recommençons. Il le faut car « les deux comiques troupiers » de jeudi soir continuent de diffuser deux messages qui veulent rassurer le peuple, bien que pas totalement. D’un côté, il faut que les gens aient peur si l’on veut commencer à voir le bout du tunnel, promis maintenant pour fin avril ou début mai au plus tard. Et, d’un autre côté, en même temps, assurer le même bon peuple que chez nous on fait mieux qu’ailleurs.

Chaque analyse de la situation française compare ce que l’on fait avec ce que font les « champions » de la vaccination. Une fois n’est pas coutume, on remarque que le champion toutes catégories est Israël. Mais on ajoute, tout de suite, c’est un petit pays… OK, je vais comparer ce petit pays et un très, très grand, les Etats Unis, avec le nôtre :

Israël a vacciné (au 14.03.21) 108,3% de sa population (l’excédent est représenté par les doses fournies aux palestiniens) selon :

ce qui veut dire (population 8,6 millions) 60,06% de la population a reçu au moins une dose et 48,94% deux doses. Ce qui probablement veut dire que l’immunité de masse a été atteinte. Le pays continue à vacciner à plus de 200.000 vaccinations/jour et pense que courant avril toute la population aura été vaccinée. Depuis quelques jours tout est ouvert, les liaisons aériennes et l’aéroport principal commencent à viser des niveaux d’activité comparables avec celles d’avant l’arrivée de la pandémie. Petit pays mais ayant pris conscience du danger représenté par la pandémie et ayant décidé à tout faire pour ne mettre le genou à terre. Ni laisser à d’autres le soin de l’aider.

Les Etats Unis ont vacciné 32,0% de leur population (338.000.000) soit env. 108.000.000 personnes dont 57% de la population prioritaire. Et, on commence à espérer de voir le bout du tunnel (plusieurs états ont déjà tout ouvert) vers mai/juin.

Voilà le décor. Chez nous, on nous dit que l’on va rattraper notre retard -10,7% de la population vaccinée selon :

Et on annonce que 10 millions de français seront vaccinés jusqu’à fin avril avec une inconnue car les laboratoires font quelques misères dans les délais de livraison (J. Castex, 13.03.21). Une dose ? Deux ? On n’en sait rien mais les chiffres au 13.03.21 montrent que l’on dispose encore d’au moins  3,5 millions de doses. Bien évidemment, la stratégie choisie pour la vaccination oblige de garder (toutes ou presque toutes) les trois millions de doses pour la deuxième piqure… En quoi sommes-nous mieux lotis que « les autres » ? M. Castex ne nous l’a pas dit mais, résumons :

- un petit pays (Israël) est en train de sortir de la crise Covid-19 ayant vacciné à plus de 250.000 vaccinations/jour et en disposant de toutes les doses qui étaient nécessaires ;

- un grand pays (Etats Unis) a vacciné l’équivalent d’une France et demi (plus de 100.000.000 d’habitants) avec un rythme qui dépasse les 2,5 millions/jour et est en cours de faire revenir son économie à ce qu’elle était avant la crise (modèle K ou modèle V) ;

- la France espère vacciner (deux tiers/un tiers, une dose, deux doses)    10 millions d’habitants à la mi-avril sauf si les laboratoires ne lui font pas des misères ; certes le rythme des vaccinations a progressé mais jusqu’à la semaine dernière on ne vaccinait pas pendant le week-end (?!) – comparez avec la vaccination en Angleterre (38% de la population, choix délibéré d’une seule dose) pendant un mois, du 11 janvier au 7 février) :

Au rapport des populations Etats Unis-France, on devrait vacciner en France au rythme de 500.000/jour mais… jusqu’à la fin février on était aux alentours de 80.000/jour !

On s’accorde, en général, pour ne pas condamner trop sévèrement nos gouvernants pour à la gestion de la pandémie. La raison en est simple, on a navigué « à vue », aucune expérience précédente n’a produit d’enseignements pour faire mieux et, la bureaucratie de l’Administration française aidant, ils ont dû se livrer à une course de haies. Il ne faut pas leur jeter la pierre… mais on a le droit de se révolter contre l’arrogance qui domine tout ce que nos gouvernants nous disent et font : on en a marre d’entendre que chez nous c’est mieux que chez les autres et que si on ne va pas plus vite c’est la faute des laboratoires, des personnels qui ne veulent pas se faire vacciner et plein d’autres causes, aucune ne leur incombant !

Deux graphiques devraient les empêcher de dormir la nuit :

  • le pourcentage de décédés vs nombre d’infectés -qui pourrait être une mesure de la performance du système de santé– trois fois supérieur à celui d’Israël et 50% de plus qu’aux Etats Unis

 

  • le nombre de décès par million d’habitants, -mesure de la réaction globale du pays face à la pandémie– deux fois plus qu’en Israël, 50% de plus qu’en Allemagne ; les lits de réanimation ? Depuis le départ on savait que nous n’en avions pas suffisamment (5.000 quand l’Allemagne disposait de 25.000) – en juin/juillet 2020 on nous a expliqué que des efforts allaient être faits pour monter vers 15.000 – 12 mois après on a toujours 5.000, on déprogramme les interventions pour des pathologies autres que la Covid-19 et on fait des transferts, en avion spécialement équipé, d’Ile de France vers Bordeaux… gouverner c’est prévoir ?

Et souvenez-vous : avec un langage alambiqué, jeudi dernier on nous a dit qu’en principe cela ira mieux mais qu’un nouveau confinement n’est pas à exclure ! Comprenne qui pourra !

 

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21 février 2021 7 21 /02 /février /2021 19:21

 

Il s’agit, donc, de suggérer ce qui pourrait advenir si certaines choses suivaient un développement raisonnable et si les choses s’éloignaient un peu des mauvaises nouvelles qui nous sont déversées toutes les semaines à 18h00 par MM. Castex & Véran et, de temps à autre, par notre président. Car, à force de n’entendre que des mauvaises nouvelles, il y a un moment où nos concitoyens commencent à refuser d’écouter ce que l’on nous sérine, quand ils ne sont plus disposés à prendre pour argent comptant les racontars et leurs contraires comme cela se passe chaque semaine que Dieu nous a laissé encore vivre.

Je suis arrivé à la conclusion qu’il serait utile, pour nous tous, d’instiller, aussi, de temps en temps quelques bonnes nouvelles. En faisant le pari qu’elles ne seront pas plus démenties que les mauvaises qui nous font voir l’avenir en noir et qui conduisent au désespoir de nos concitoyens.

Deux exemples me conduisent à faire quelques calculs pour échafauder, si non une prévision, au moins une des branches de l’alternative que nous confrontons : à quel moment pourra-t-on, raisonnablement, commencer à desserrer l’étau actuel qui s’appelle confinement, distanciation, interdictions de toute nature pour (presque) toutes les catégories sociales.

Tout d’abord, l’exemple d’Israël : ce pays vient d’ouvrir hier, pratiquement, tout ce qui était fermé pendant le troisième confinement. Première observation : les confinements en Israël ont été spécifiques, pour des catégories de population bien choisies, pour des entités géographiques déterminées et pour des endroits de grande probabilité de multiples rencontres. En parallèle, depuis le mois de décembre, une campagne de vaccination agressive a conduit à obtenir, au 19 février, que 82,4% de la population (donc toutes les populations à risques) soit protégée par au moins une dose (vaccin Pfizer, efficacité prouvée 75% face à l’annonce initiale de Pfizer de 65/75%).

 Le 19.02 Israël = 7,13M (au 20.02.21 4.310.415 une dose, 2.937.458 deux doses, total 7.247.873) doses injectées parmi lesquelles 30% de la population ont eu 2 doses ; jusqu’à fin mars (encore 41 jours) ils pourront (moyenne vaccination 150.000/jour) vacciner 6,15 millions soit… environ 90% de la population aura reçu 2 doses. Tout porte à croire qu’Israël sera sortie de la misère du Covid-19 à fin mars, début avril. Mais… cela veut dire que c’est possible, et qu’il faut trouver ce qu’il faut faire, chez nous, par exemple, (sans copier, car impossible, ce qui a été fait en Israël). Remarquez, avec 7,13 millions de vaccinés (certes, une dose pour la majorité) Israël a atteint le niveau généralement considéré de l’immunité de masse et les résultats commencent à se faire visibles : nombre de cas dans les 7 derniers jours en réduction, pourcentage d’infection en réduction, cas graves (hospitalisation/ réanimation) en réduction, nombre décès dans les 7 derniers jours en réduction. (STATISTA).

 Deux études, Dr. Makary (professeur à la John Hopkins School of Medicine, 18.02.21, WSJ) et NYT (20.02.21) nous permettent d’entrevoir un avenir moins noir que celui qui nous est proposé chaque semaine par nos dirigeants.

Je vais suivre la logique, simple, du Professeur Makary qui conduit à croire que l’immunité de masse aux States pourrait être atteinte en avril/mai de cette année) en utilisant les données connues à ce jour pour la France.

Pour arriver à l’immunité de masse on considère, généralement, qu’il faut que 60% de la population adulte (y inclus les personnes fragiles, les comorbidités, etc.,) aient développé des anticorps suite à une infection ou à une vaccination.

Pour la France, la population adulte est de 52.000.000, le nombre de personnes infectées mais guéries est de 3.445.878, le nombre de personnes vaccinées (au moins une dose) est de 3.670.000 et, donc, il s’agirait d’arriver à avoir vacciné 0,6 x (52.000.000-3.445.000-3.670.000) = 27.530.473. Aujourd’hui le nombre de vaccinations journalières est d’environ 150.000 (j’oublie, pour l’instant, que pendant le week-end il n’est que d’environ la moitié, j’ai laissé de côté les décès aussi car marginaux…), bref, on devrait atteindre l’immunité de masse en 27.530.473/150.000=183 jours soit au mois d’août ! Sonnez trompettes, résonnez musettes, la lumière au bout du tunnel commence à être visible !

L’étude NYT permet de voir, pour les États Unis (27.787.075 infectés, 491.000 décès, 61.290.000 vaccinés) que les 0,6x(0,8x338.000.000) -27.787.075-61.290.000-491.000) de population adulte seront atteints en vaccinant 1.5 millions/jour (rythme actuel 1,6-1,7)) en 72 jours soit en mai 2021.

Regardez le graphique publié par NYT : l’immunité de masse (60% de la population adulte corrigé des infectés, des vaccinés et des morts) serait atteinte en avril/mai, pratiquement au même moment que l’étude du Professeur Makary. Un faisceau d’indices concordants… me fait croire que le résultat du calcul pour la France ne devrait pas être loin de la réalité.

Il nous reste à attendre, tout en espérant que l’on tiendra un rythme de vaccinations au moins égal à celui d’aujourd’hui. Mais aussi que l’on devrait donner la primauté à la vaccination avec au moins une dose et laisser la deuxième, pour l’essentiel, après l’atteinte de l’immunité de masse. Mais qui suis-je pour donner des conseils à nos gouvernants ou à leurs conseils payés des dizaines de millions d’euros en 2020 (l’OBS, 08.01.21 – Mc Kinsey 2millions/mois) * ? Seule consolation pour nous tous… je ne demande rien pour mes écrits !

*Le travail pour le secteur public représentait près de 10% des revenus chez les sociétés de conseil en 2018, pour un montant de 657 millions d'euros, selon la Fédération européenne des associations de consultants en management (FEACO). Le double pour 2020 ?

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 21:01

C’est rare, ce n’est pas ma tasse de thé mais… pour une fois, un texte d’un rabbin a attiré mon attention car il met en exergue deux faits, apparemment sans liaison mais qui, quand on réfléchit, pousse à l’analyse. Les deux faits : (a) le succès d’Israël dans la vaccination des gens âgés (80% de ceux au delà de 60 ans déjà vaccinés) et (b) le taux de fécondité qui dépasse tout ce que l’on trouve dans les pays occidentaux (plus de 3 enfants/femme en âge de procréer en Israël, moins de 1,8 - en deçà du taux nécessaire pour renouveler la population - dans presque tous les pays de l’Europe, par exemple).

En guise introduction : résumé de la démographie israélienne

Before old age shalt thou rise; and thou shalt honour the presence of thy elders.
LEVITICUS

Therefore, choose life, that thou and thy children shall live.
DEUTERONOMY

Commentary – February 2021

by Meir Y. Soloveichik

We have discovered how to hit the Jews where they are the most vulnerable. The Jews love life, so that is what we shall take away from them. We are going to win, because we love death, and they love life.” So proclaimed Hassan Nasrallah, the secretary general of Hezbollah. His pathetic prediction aside, Nasrallah had Jews pegged pretty well; we do love life so. The Hebrew word for life, chayim, is the essence of our aspiration on the High Holy Days: We beseech Almighty God, the melekh chafetz ba-chayim, the king who desires life, to remember us for life, and to write us in the sefer ha-chayim, the book of life. And of course, as many Gentiles (and not a few Jews, alas) learned from Fiddler on the Roof, the traditional toast of Jews at moments of celebration is l’chayim: to life.

And yet, Tevye’s translation notwithstanding, the standard rendering of l’chayim is not exactly correct. As Rabbi Jonathan Sacks noted, chayim in Hebrew exists only in the plural, so technically l’chayim could be understood as toasting “to lives.” The meaning, perhaps, is that life becomes truly meaningful when it is shared, when it is about something larger than ourselves: This, for Jews, is most fully realized in the joining of generations. We do indeed toast l’chayim, but we do so at the circumcisions of our sons and at the weddings of our daughters. What we are celebrating is not our own atomistic existence, but rather the linking of past and posterity.

It is with this in mind that we may approach two striking sets of statistics that have caught the attention of the media and social scientists, trends that seem unconnected but perhaps are intertwined. The first relates to the current pandemic. As countries around the world dithered, Israel administered the COVID-19 vaccine at a rapid rate, focusing singlemindedly on the elderly and all citizens over 60. Reaching a rate of 150,000 vaccinations a day, Israel in early January was on track to vaccinate all its seniors within weeks. It is a stunning embodiment of the exhortation in Leviticus to honor one’s elders, of the biblical obligation to revere those whose sacrifices brought the younger generation into being.

The second statistic relates not to the oldest members of Israeli society, but to its very youngest. As the birth rate plummets in most Western-style democracies, Israel is the only such country that continues to have children in increasing numbers. This striking fact has most recently attracted the attention of Ross Douthat, whose fascinating book The Decadent Society describes the stagnation that our wealth and achievements have produced. “Amid all of our society’s material plenty,” he reflects, “one resource is conspicuously scarce. That resource is babies.”

Our technological sophistication allows us to perpetuate atomistic existences, to live virtually rather than to truly live, producing a society in which “young singles turn into middle-aged bachelors and divorcees, and then into isolated retirees.” The result is a society that does not focus on its future, whose own success is a source of stagnation.

But there is, Douthat notes, one society that has defied decadence. Israel is “the only rich, highly educated country where birth rates levelled off well above replacement instead of just below it, and then actually rose again.” Douthat theorizes that the constant endangerment faced by Israel is the cause of its demographic strength: “Israel’s distinctive identity, history, and geopolitical position—perpetually threatened, perpetually mobilized—creates very different attitudes toward the self-sacrifice involved in parenthood than the less existentially shadowed culture of other rich societies.”

Perhaps Douthat is right about the geopolitics. But perhaps his explanation places the sociological cart before the horse. Perhaps Israel has resisted its enemies who worship death precisely because of a deeply ingrained love of life. If the Jewish people have persevered, it is because of its stubborn clinging to perpetuation. Perhaps there is a deep connection between a society’s devotion to its elderly and to its newborns. A country that expresses reverence for those who come before will seek the perpetuation of the society their predecessors helped create.

This lesson is the essence of Jewish identity. Rabbi Joseph Soloveitchik noted that “Israel,” the name given by the Bible to the chosen nation, originally belonged to the patriarch also known as Jacob. This, he argued, is no coincidence: Jacob, he pointed out, is the only biblical progenitor who is seen interacting not only with children but grandchildren. Drawing Joseph’s sons Ephraim and Menashe to him, the patriarch blesses them in the name of Abraham and Isaac, linking ancestors to descendants. We are all named for Israel because the original Israel, in joining generations, is our polestar; a nation that emulates his life cannot die.

With the coming of the vaccine, our forefather Israel was imitated in modern Israel. As Israeli seniors swarmed the vaccinations centres, one of them, Amnon Frank, expressed to the Israeli media what drew him there. “A grandchild without a hug is half a grandchild,” he reflected. “We haven’t hugged them since March.” This single succinct sentence captures the meaning of l’chayim; life is truly life when it is shared.

These two Israeli sets of statistics—the vaccination of the old and the perpetuation of the young—are two trends that are wholly connected with each other. A country that toasts l’chayim, a society that desires life, illustrates what life truly means. It ensures that grandfathers and grandmothers are written in the book of life, so that they are thereby able to embrace their grandchildren once again.

In one of the most famous of Talmudic tales, a group of rabbis beheld a Jerusalem devastated by Rome and wept, while one of their colleagues, Rabbi Akiva, laughed and stubbornly cited the prediction of the prophet Zachariah: “There shall yet old men and old women dwell in the streets of Jerusalem, and every man with his staff in his hand for very age. And the streets of the city shall be full of boys and girls playing in the streets thereof.” The story is cited as an example of profound faith, as indeed it is. But perhaps Akiva’s insight also is that the prophetic verse, joining grandparents and grandchildren, contained the secret of Jewish survival: A nation that reveres its elders and celebrates new life would outlast an empire that glorified war and death. In Israel today, Akiva’s seemingly preposterous prediction has come true, as the world discovers new meaning in the mantra am Yisrael chai—the nation of Israel lives.

 

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 08:45

 

Donc, la question est « pourquoi » ? Pourquoi, quoi ?

Des lecteurs, qui suivent ce qui se passe dans le pays, ce que nos gouvernants nous disent et, plus modestement, mes écrits, se posent cette question lancinante car rien de ce qui se passe ne correspond à ce qu’on nous dit. Affirmation péremptoire ? Que nenni.

Trois épisodes pour le démontrer, quelques graphiques pour comprendre où nous nous trouvons le 05.02.21.

  • Olivier Véran, deux déclarations le même jour, résumées par une photo reconstituée :

     

  • Emmanuel Macron - On pourra offrir un vaccin à  tous les français qui le souhaitent avant fin août (02.02.21).
  • Jean Castex : La France vaccine à un rythme soutenu et fait mieux que beaucoup de pays en Europe - Conférence de Presse le 04.02.21.

Ce qui précède justifie au mieux la question qui est posée car (a) l’incongruité des affirmations ne peut pas ne pas être remarquée, (b) la contradiction flagrante entre les déclarations de ceux qui sont les premiers responsables de la lutte anti- Covid- 19 réduit à presque rien la crédibilité des premiers responsables de l’Etat et (c) la méfiance  coutumière des français envers leurs dirigeants politiques conduit le pays à douter de lui-même. Qu’en est-il ?

Le Figaro (05.02.21) vient de vérifier l’affirmation de Jean Castex et écrit « Peut-on parler d'un rythme soutenu ? Non, en aucun cas. Il n'est soutenu ni par rapport à l'évolution de la seule courbe française, ni par rapport aux objectifs fixés par le président de la République, ni par rapport aux autres pays, d'Europe ou d'ailleurs … Plutôt que des valeurs absolues, donnons des valeurs relatives : la France a vacciné 1,8 fois moins que le Danemark, 3,8 fois moins que les États-Unis, 5,8 fois moins que le Royaume-Uni et 22,0 fois moins qu'Israël»

Restons sur cette ligne et regardons (Covid Tracker) la situation de la vaccination dans le monde :

Hier, onze pays en Europe faisaient mieux que la France pour ce qui est du pourcentage de la population vaccinée (une dose). Parmi elles, la Turquie (?), la Roumanie (?), la Serbie (?), Malte (?). Je laisse de côté le Danemark ou l’Allemagne ou l’Italie ou l’Espagne et je remarques que tous ces pays ont été traités de la même manière que le nôtre pour la fourniture des doses (je sais, on susurre que l’Allemagne, en plus des doses obtenues via Bruxelles en a eu d’autres). Alors, qu’est-ce qui justifie l’affirmation de M. Castex ? D’où sorte-t-il pour ne pas comprendre que la transparence instaurée ou imposée par la dissémination des nouvelles ne peut que conduire nos concitoyens à douter de ce que l’on nous raconte ad nauseam ?

Les deux déclarations, contradictoires, de M. Véran, du même jour montrent une volonté manifeste de mentir au peuple en occultant ce qu’il avait dit au Sénat. Parce qu'entre « les personnes fragiles » soit env. 9 millions et tous les français – de 52 à 67,5 millions (voir plus loin) il y a un kilomètre. D’où sorte-t-il pour ne pas comprendre que la transparence instaurée ou imposée par la dissémination des nouvelles ne peut que conduire nos concitoyens à douter de ce que l’on nous raconte ad nauseam ?

Quant à notre  Président, lui aussi, soit il ne savait pas de quoi il parlait soit ce qu’on lui avait dit était frappé du sceau de la contre-vérité. Le Figaro fait, lui aussi, la démonstration de l’inanité de l’affirmation, et je me suis, déjà, livré à des calculs arithmétiques pour montrer ce qui est possible/probable ou ce qui ne l’est pas. Reprenons.

Monsieur Castex dit que l’on vaccine à un rythme soutenu et le Président  nous assure que tout va bien par   rapport à la « stratégie » de vaccination de la France (d’ailleurs, dit-il, « identique aux grands pays de l’Europe »). Rythme soutenu ? Aux States on vaccine 1 million par jour, on devrait (rapport populations) vacciner chez nous 200.000/jour. Mais c’est un grand pays. En Israël on vaccine 200-250.000/jour pour une population de 9 millions, petit pays. Et chez nous  rythme soutenu ? J’ai calculé la moyenne mobile sept jours de vaccination, tous les jours de la dernière semaine (29.01 au 04.02).

 

Le graphique le montre clairement, (1) le rythme non seulement n'est pas soutenu mais (2) la moyenne mobile sept jours a baissé de 23% sur la semaine dernière. Soit. Il y a mieux (ou pire) : la moyenne des moyennes mobiles sur sept jours se trouve à 65.484 vaccinations/jour. Deux approches pour démontrer l’absurdité de ce qui nous est dit :

  • Avec une moyenne journalière de 65.484 vaccinations pendant les 207 jours jusqu’au 31 août on pourrait vacciner 13.580.000 personnes (une dose) ; mais quand on dit «à tous les français qui le souhaitent» on veut dire quoi ? 67.500.000 ? Uniquement ceux plus âgés que 18 ans et qui n’ont pas été infectés et soignés, soit 52.000.000 (moins les 1.772.000 vaccinés et 3.310.000 infectés soit 46.918.000)? Par rapport à ce dernier nombre il y a un facteur de 3,5 – on pourra injecter 3,5 fois moins de français que ce que le Président nous dit ;
  • Naturellement, on peut (on doit) envisager que le rythme de vaccinations (nombre de centres, nouveaux intervenants comme les pharmaciens, médecins de ville, infirmières) pourra (devra) augmenter ; à combien par jour pour les 207 jours ? Faites la division – 226.650 vaccinations/jour soit, de nouveau, 3,5 fois plus qu’aujourd’hui ; mais, ATTENTION, si ce rythme n’est atteint que dans dix jours ... il faudra ensuite arriver à vacciner les 46.918.000 en 197 jours soit un rythme de 238.160/jour et ainsi de suite.

Les jours passent et nos dirigeants nous racontent, impavides, des « craques » Pourquoi ? Trois explications : (i) ils se contentent de dire ce qu’on leur dit de dire sans faire vérifier ce que l’on leur dit, (ii) ils tirent de ce qu’on leur dit ce qui correspond à ce qu’ils veulent que nous croyions, (iii) leurs egos leur dictent ce qui correspond à ce qu’ils croient que nous croirons parce qu’ils nous l’on dit. Mais il y a, peut-être, d’autres explications plus miséricordieuses : en avez-vous ?

On s’est occupé de la vaccination. Regardons, un peu, où on en est de l’épidémie et de ce que notre système de santé (le meilleur du monde, nous dit-on) en fait.

La France s’approche du seuil de 80.000 morts (79.111 au 07.02.21) et le nombre de morts par million d’habitants est de 1.187 (04.02.21) ; le graphique indique la situation de quelques autres pays : 65% de plus qu’en Allemagne, 2,2 fois plus qu’en Israël, 20% de moins qu’en Italie (qui a « deconfiné » massivement).

Quant aux sorts des infectés on constate (voir graphique) que le ratio entre décédés et infectés est de 2,35% en France mais de 1,70% aux Etats Unis et 0,74% en Israël. Et nous sommes les meilleurs au monde ? Quelle galéjade

On va suivre ce qui va arriver mais, je fais le pari que l’on me demandera, de nouveau, « pourquoi ». Pas certain que je trouverai d’autres explications

 


 
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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 18:54

Depuis le début de la pandémie on a mis en exergue le besoin impérieux de protéger les plus fragiles. En laissant de côté ceux touchés par des maladies graves ou multiples, il s’agit de gens dont l’âge dépasse les 75 ans.

Ce à quoi nous assistons, pendant la pandémie actuelle, oblige l’observateur à tirer une conclusion évidente : « protéger » les gens âgés va à l’encontre de l’avenir de la société telle que nous la connaissons et qui mériterait d’être celle de nos enfants et de nos petits-enfants. En clair, tout en faisant partie des gens fragiles (par l’âge) et sans un gramme d’hypocrisie, je crois que le choix que le pays fait en faveur des gens âgés est rédhibitoire pour son avenir. Je crois que les ressources dont l’état (la société) dispose encore auraient (devraient) être affectées aux jeunes qui sont son avenir. La Suède, pays social-démocrate, s’il en fut, a fait ce choix et ses malheurs induits par la pandémie ne sont pas plus sérieux que ceux que nous connaissons chez nous. Mais, ils ont sauvé leur économie et n’ont pas insulté l’avenir, le contraire de ce qui a été fait chez nous.

Je vais m’efforcer de démontrer qu’il s’agissait là, qu’il s’agit encore aujourd’hui, d’une décision contraire à l’avenir de la société dans laquelle nous vivons. Qu’il s’agit d’une décision contraire aux fondements de l’état providence existant dans une économie de marché. Et que les décisions prises pour juguler la pandémie exacerbent ses effets nocifs pour l’avenir du pays.

  1. Les progrès de la médecine ont eu comme conséquence directe l’augmentation de l’espérance de vie des habitants du pays.

Sur les 50 dernières années (1970-2020 l’espérance de vie des hommes (à la naissance) a été augmentée de 13 ans (67 à 80) et celle des femmes de 10 ans (75 à 85 ans). L’âge de la retraite (pour la majorité de la population adulte), fixé depuis 1981 à 60 ans s’est déplacé vers 62, 63 voire 65 ans pour les besoins de pérennité du système de retraite choisi par le pays (répartition). L’augmentation de l’espérance de vie a conduit à accentuer le qualificatif « vieux » du potentiel humain du pays. Mais d’évidence, plus de gens de grand âge, plus grandes les dépenses de santé les concernant. L’état providence (d’origine social-démocrate) s’étant installé dans le pays comme suite à une marche vers le progrès social, est obligé de consacrer, aujourd’hui, plus de 30% de son budget annuel (741 milliards d’euros soit 31,5% du PIB) au « social/-santé » les bénéficiaires étant, surtout, les classes âgées.

  1. A l’autre bout du volet de la population on constate deux choses qui vont dans le même sens : (a) la taux de fécondité (nombre d’enfants en vie pour 100 femmes en âge de procréer) est passé dans les 15 dernières années de 2,25 à 1,83 ce qui a eu comme corollaire une réduction du nombre de nouveaux nés pendant la même période, d’env. 90.000 nouveaux nés en 2019 par rapport à 2009.

Il n'est pas difficile de conclure, d’une manière intuitive, prenant en compte les lignes de force des deux variations, que s’il y a moins d’enfants nés et plus de gens âgés un processus divergent s’installera au fil du temps. L’état providence aura de plus en plus de mal à subvenir aux populations âgées car il y aura de moins en moins de jeunes entrés dans le potentiel humain nécessaire pour créer les richesses pouvant subvenir aux besoins de tous. En clair, il y a une incompatibilité totale entre l’augmentation du nombre de personnes âgées et les ressources de l’état providence. Il y a 50 années on  comptait en  France   un retraité pour quatre personnes travaillant, aujourd’hui on compte un retraité pour 1,48 personnes travaillant (2020) et, on comptera, probablement, 1,2 en 2050.

Les ressources de l’état providence n’ayant pas évolué selon la même proportion, il les remplace par un endettement de plus en en plus élevé, laissant aux générations futures le soin d’en prendre la charge.

  1. Les choses se compliquent un peu chez nous car pour des raisons diverses (que je n’évoque pas car le risque d’être considérées teintées de racisme est important, par les temps qui courent) les nouveaux nés ne sont plus, tous, issus de la population indigène du pays. En clair, si les enfants des indigènes représentaient 73% du total d’enfants nés en 2009 ils ne sont que 68% en 2019.

En chiffres, regardez le tableau, le nombre d’enfants dont les deux parents sont nés en France a baissé de 11,7% tandis que le nombre des enfants (de la diversité) a augmenté, lui de 19% du total à 32% du total : un enfant sur trois venant de la diversité (population évaluée à 9,9% du total - INSEE), on n’a pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que deux choses concomitantes auront lieu (ont lieu) : un certain remplacement de la population indigène, à terme, et - vu les écarts sociaux, culturels, éthiques, etc., - des ressources amoindries par une contribution plus faible à la richesse du pays.

oooo

Je sais, certains de mes lecteurs vont trouver moyen de déprécier mon propos (si, si, si) considéré soit éminemment hypocrite ou, pire, réactionnaire et rétrograde autant par son contenu que par sa forme. J’en prends le risque, et je présente mes excuses aux jeunes qui sont, selon moi, maltraités pendant cette triste période, plus que d’autres fois. Quant aux personnes âgées... qu'elles réfléchissent à ce que nous laissons comme héritage aux jeunes ...

 

 

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