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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 13:56

C’est réjouissant de savoir que, week-end prolongé ou pas, certains des lecteurs du blog n’entendent pas laisser sans réponse les questions engendrées par la lecture d’un texte. Et ils me demandent de le faire. Naturellement, en faisant une sorte de synthèse pour rendre les choses plus claires.

 

Pourquoi « canari » ? J’ai utilisé une métaphore : dans le temps jadis les mineurs descendaient avec un canari réputé sentir le grisou bien avant eux et dès qu’il se mettait à « chanter » ils évacuaient les lieux. Bien entendu cela se passait avant que l’on dispose d’analyseurs de gaz ou de dispositifs sensibles au grisou. Pour ce qui est du « canari norvégien » … on aura déjà compris.


Pour vous la Norvège est un pays antisémite ? Le politiquement correct, d’un côté, et l’interdiction éthique de la généralisation instillent une réponse négative. Cependant, tout ce qui s’est passé au 19èmesiècle ou, plus près de nous, pendant la deuxième guerre mondiale crée plus que des interrogations.

 

                                                                                             Norvege---juifs-out.png

 

Mais, l’on sait que la forme moderne, admissible un peu partout dans le monde (et surtout en Europe) de l’antisémitisme est « l’antisionisme » : comme l’essence de celui-ci a été la création d’un état pour les juifs … nous y voilà, de l’antisémitisme au rejet de l’existence d’Israël la logique nous aide a comprendre …

 

Ne cherchez pas un acte positif de ce pays à l’égard d’Israël. Aucune manifestation artistique israélienne, aucun film israélien (même si primé  à Cannes ou à Venise), aucune exposition d’art israélien, absolument rien pendant les dix dernières années. En revanche, interdiction notifiée à Thyssen Krupp Marine qui loue une base maritime en Norvège pour tester des sous-marins, de faire des essais pour de navires destinés à Israël. Ou demandes de boycott des produits israéliens ou de relations universitaires.

 

Ajoutez que la Norvège est un des principaux donateurs de Gaza (dirigée par le Hamas) : l’argent norvégien dont personne ne garde trace peut être aussi utilisé pour acheter des armes et des munitions ou des fusées …. Alors ? Certes, l’ambassadeur norvégien en Israël n’ayant pas hésité à confirmer que pour son pays le terrorisme palestinien est justifié car « c’est la résistance à l’occupation » a été repris ensuite par un vice-ministre norvégien pour atténuer le propos. Mais qui donne de l’argent pour acheter des armes qui sont utilisés contre les juifs d’Israël (Sderot, des souvenirs ?) … va-t-on jusqu'à dire qu’ils sont antisémites ?

 

Nuit de Saint Barthelemy, qu’est-ce-à dire ? Déroulons un peu le canevas de ce qui se prépare (« canari Europe » …). L’état providence, aimant (pas le participe présent du verbe …) ayant attiré (et qui attire encore) des masses d’immigrés non européens est, d’évidence, condamné à terme en Europe (cela prendra, peut-être, un peu plus de temps pour la Norvège …). Il suffit de voir les contorsions actuelles de nos dirigeants pour concilier deux concepts inconciliables : économie de marché et état-providence. Comme il n’existent, nulle part en Europe des groupes musulmans intégrés, assimilés (mariages inter-religions pratiquement inexistants), comme chaque nouvelle de génération de descendants d’immigrés musulmans semble (ou se veut) plus aliénée que ses prédécesseurs, que va-t-il se passer ? Vu l’augmentation exponentielle du pourcentage des populations musulmanes versus les « indigènes » et la tendance des populations « indigènes » à considérer que les relations avec le musulmans sont mauvaises, l’Europe se trouvera, un jour, devant une alternative simple : prise de pouvoir islamique ou « expulsion » (avec ses cortèges d’horreurs) des populations exogènes. D’où l’analogie avec la nuit du Saint Barthelemy.

 

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                                                                                                                                                                                                                           Etude PEW, juillet 2011

 

Scénario catastrophe ? Quelque part entre 2020 et 2030 plus d’un quart de la population européenne sera musulmane. Tensions intra-communautaires aidant, des islamistes (pas modérés …) feront sauter un train (cela s’est déjà vu …), un avion (invention palestinienne …) ou une église (attendons ...).

 

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                                                                                                                      Etude PEW, juillet 2011


 

Des « justiciers » réunis dans des milices d’auto-défense procéderont à des représailles qui, à leur tour, appelleront d’autres actions islamistes (voir ce qui se passe en Irak). Mais ce jour-là, les choses seront claires : soit accepter de devenir dhimmis soit l’expulsion des fauteurs de troubles, autant dire de populations entières. Cela aussi s’est déjà vu : les tchéchènes ou les tatares transférés par Staline par centaines de milliers, environ 3 millions de sudètes « évacués » vers l’Allemagne à la fin de la deuxième guerre mondiale, des millions de musulmans de l’Inde conduits au Pakistan, des transhumances chinoises vers le Tibet, le monde en a vu d’autres !

 

Des « canaris » en Europe n’ont pas manqué : Bat Ye’or (Eurabia) ou Bernard Lewis (2007) « L’Europe est déjà, je pense, une cause perdue »

 

Pourquoi trouvez-vous nécessaire de parler d’Israël quand il s’agit de la Norvège ? Pourquoi ? Parce que là nous avons le « canari » mondial ! Tout ce qui se passe aujourd’hui autour d’Israël n’est qu’une préparation à ce qui se passera en Europe.

 

Ce qui n’empêche pas, encore hier et avant-hier, après la mort de 38 soldats des Etats Unis embourbés en Afghanistan, la dégradation de leur note AAA , les émeutes des villes anglaises (des « djeunes » de deuxième et troisième génération de musulmans nés en Angleterre) -nonobstant l’immonde « extrait » de A2 qui a montré une « indigène » ayant participé aux pillages mais pas un seul « cagoulé »-, pendant la crise financière et économique de l’Europe, de voir le State Department, le Foreign Office, le Quai d’Orsay et l’ineffable baronne Ashton protester contre et condamner la construction de 277 appartements dans une banlieue de Jérusalem. J’ai oublié la condamnation de la Norvège.


 


 


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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 18:48

 

Mon ami André Grjébine, Directeur des Recherches au CERI (Sciences Po), économiste distingué et, entre autres, spécialiste des pays nordiques -en particulier la Norvège- vient d’être sollicité par, pratiquement, tous les journaux pour éclaircir le mystère de la tuerie perpétrée par Anders Behring Breivik. On se souvient, après une préparation de plusieurs années (et la rédaction d’un opus de 1.518 pages en anglais – car fils d’un ancien membre de la diplomatie norvégienne en poste en Angleterre et plus tard à Paris) il s’est attaqué aux deux principaux responsables, selon lui, de l’acceptation par le pays de « l’invasion » musulmane : le gouvernement socialiste (de forte tendance tiers-mondiste) et le parti socialiste coryphée de la vulgate « accepter la différence ». Le parti socialiste, et ce n’est pas fortuit, en se prenant aux jeunes militants, en grande majorité pro-palestiniens et, naturellement, pro-immigrés.

 

AG écrit « Curieusement, en Norvège comme ailleurs en Europe, tout le monde s'interroge sur la responsabilité de l'extrême droite dans les tueries que vient de connaître la Norvège. Plus rares sont ceux qui tentent de cerner les raisons de la montée du populisme » et souligne le fait que des sociétés aussi ouvertes et démocratiques que celle norvégienne«peuvent être oppressantes pour tous ceux qui ne partagent pas les vues de la majorité, le conformisme ambiant » pour apporter, en guise d’aliment de réflexion (mon interprétation) la conclusion « Le risque, c’est que ce renforcement compréhensible du consensus va rendre plus difficile encore toute discussion sur le multiculturalisme et toute réflexion sur les modalités d’intégration des immigrés. Toute opinion qui ne sera pas conforme au politiquement correct sera soupçonnée d’émaner de l’extrême-droite et donc condamnée. »

 

La Norvège : une population d’un peu moins de 5 Millions d’individus, un PIB supérieur à 60.000 €/habitant (2ème au monde après le Luxembourg et deux fois plus grand que celui français …), ayant une « religion d’état » (eh oui, l’Eglise évangélique luthérienne), disposant d’énormes ressources financières (pactole pétrolier permettant à n’utiliser que les intérêts y relatifs …) et se plaçant au 55èmerang pour la faiblesse de la dette de l’état … Ajoutez un vrai « état providence » entretenu par les gouvernements socialistes qui se succèdent depuis des lustres et vous avez une photo instantanée de ce pays de cocagne. Qui a, naturellement et opportunément, oublié une partie de son histoire pendant la deuxième guerre mondiale (essayez de trouver sur le portail de l’Ambassade norvégienne en France le nom de Quisling …) comme ses politiques antisémites, maintenues avec constance, depuis le 19èmesiècle. Sur une population de 4 Millions au commencement de la guerre 10.000 personnes seulement  (!?) sont mortes à cause de la guerre. Mais 45% de la population juive de l’époque est partie en fumée dans les camps allemands pendant que la « résistance » norvégienne regardait ailleurs … L’influence, sans doute, de l’église luthérienne dont le créateur est considéré, à raison, par d’aucuns comme précurseur attitré de la Shoah. Politiques antisémites qui, à la fortune des changements ethniques de la Norvège deviennent de plus en plus « anti-israéliennes » car politiquement plus correct. En effet, selon AG (et la démographe Michèle Tribalat) les immigrés seraient en proportion de 16% pour le pays, de 33% pour Oslo et de 46% dans une classe d’âge de moins de 17 ans … avec une majorité non européenne et, surtout, musulmane.

 

Revenons à Anders Behring Breivik et a ses actes inexcusables. Certains (les gauches réunies) mettent en avant ses accointances avec « l’extrême droite » tandis que d’autres insistent sur l’aspect « malade mental ». Bien sûr, le cumul n’est pas interdit mais, la vraie question que l’on doit se poser est de savoir s’il ne s’agit pas d’un « canari » … En clair, si « l’explosion » de ce norvégien au dessus de tout soupçon n’est annonciatrice d’un avenir qui se prépare sous nos yeux.

 

Question d’autant plus légitime que la réaction de la classe politique norvégienne, synthétisée par le premier ministre a été formulée comme « nous irons vers plus de démocratie, plus d’ouverture vers les autres, plus d’efforts d’intégration des immigrés » Bigre, est-ce à dire que rien de ce que cet illuminé assassin dit n’est à regarder de plus près ? Car si une société qui se définit par la volonté du « consensus » se trouve devant une de ses composantes qui veut, insiste, veut faire prévaloir son propre « consensus » que doit-elle faire ? D’un côté, croire, avec les socialistes (et les élites) norvégiens qu’il suffit d’être ouvert et respectueux vis-à-vis d’eux pour que des musulmans renoncent à leur religion (ou mode de vie) et adoptent les concepts évangélistes luthériens (autre que l’antisémitisme latent, ouvert ou occulté, bien entendu) c’est prendre des vessies pour des lanternes. Et, d’un autre côté, imaginer que des pakistanais pur sucre, des somaliens fuyant peut-être les pirates de leurs mers ou autres yéménites se transformeront en vikings avec des cheveux blonds et des yeux bleus … quelle galéjade !

 

Et si l’on descend au niveau des pâquerettes, que voit-on ? La même composante de la population est, sans doute, consommatrice de PIB mais beaucoup moins productrice. Certes, pour la Norvège la chose passe, pour l’instant, sans problème car le PIB est crée à plus de 60% par les revenus du pétrole. On dirait un pays arabe du Golfe … Mais si l’on regarde un pays comme la France, les bons auteurs s’accordent pour dire que « l’immigration » est responsable d’un tiers du déficit chronique du pays (somme algébrique de la contribution des 4/6Millions immigrés non européens au PIB du pays moins la consommation des mêmes -économique, sociale, etc.,). Pour l’instant, les socialistes (et les élites) norvégiens peuvent dormir tranquilles, les immigrés non européens ne dérangeront pas leur sommeil. Pour un temps.

 

Rien, dès lors, n’est plus simple à synthétiser : devant la déferlante musulmane, l’Europe de l’Ouest ne sachant pas (ou ne voulant pas) comment s’y opposer pour défendre ses valeurs et la pérennité des états modernes, ouverts et démocratiques, de plus en plus de « canaris » feront peser sur elle le poids de l’annonce. L’annonce de nuits du Saint Barthélemy qui pourraient dépasser en horreur ce que l’on a connu il y a plus de 450 ans en France.

 

D’où la question lancinante, évidemment, lesquels des « intégristes » prendront le dessus ? Les Anders Behring Breivik et ses futurs semblables partent avec un énorme handicap : ils ont devant eux des masses (ou leurs "minorités agissantes") ayant un but et une stratégie. Le but c’est la conquête du monde, la stratégie c’est la démographie : « C'est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire » - Boumédiène, 1974, discours à l’ONU. Il y avait, à l’époque, moins de 5 Millions d’immigrés non européens dans toute l’Europe de l’Ouest. Par vagues de colonisation (« immigration de travail », « immigration de population » -réunion des familles, etc.,) et par une démographie galopante (1,7 enfants par femme « indigène », 3,7 enfants par femme de l’immigration en France) on s’accorde pour dire que le seuil de 10% de la population européenne des pays de l’Europe de l’Ouest a été franchi. En attendant le basculement démographique en leur faveur, les populations en question grignotent les espaces de droit laïque dans les pays de l’Europe pour les transformer en espace de droit de la « sharia » en utilisant (profitant ?) de tout ce qui est permis sans que l’on consente des contreparties. En clair, pour la plupart, vivre en profiteur des sociétés ouvertes et de l’état providence.

 

Quo vadis Domine ? Depuis que l’histoire est histoire on sait que tout groupe a (besoin ?) tendance à repousser sur « l’autre » la responsabilité de ses propres difficultés. Les changements du monde, la disparition de « l’empire du mal » et de son imposture sociale, éthique et idéologique, les facilités de la mondialisation et des transhumances du Sud, pour l’essentiel, musulman vers le Nord (simplifions) judéo-chrétien, l’association du rêve révolutionnaire « changeons le monde » avec une doxa revigorée par la transfusion du « sang économique » des pays occidentaux (plus de mille milliards d’euros transférés annuellement des économies de l’Europe de l’Ouest vers les pays arabes pétroliers) nous ont amenés à ce que l’on sente aujourd’hui : il n’y a plus de ticket de retour. Mais pour s’offrir une distraction, que ce soit la Norvège ou la « communauté internationale », on s’évertue à vilipender un « juif » tout trouvé, Israël. Et pendant que les bourses dégringolent, que BHO préside (après avoir contribué à) la perte de la crédibilité de la valeur de la dette américaine, que l’économie de l’Europe est en train de dévisser, on s’occupe de quoi ? Créer un état palestinien, première étape pour la destruction de ce pelé, ce galeux qui n’arrête pas d’emmerder le monde par sa volonté de ne pas se suicider. L’alpha et l’oméga de tous les malheurs du monde concentrés sur Israël.

 

Regardez la photo du camp d’été des jeunes socialistes norvégiens et du ministre des affaires étrangères de ce pays juste avant que la tuerie commence : dommage que la société consensuelle norvégienne n’a laissé à Anders Behring Breivik d’autres moyens de s’exprimer. D’autant plus dommage car s’il a été le premier « canari » il est peu probable qu’il sera le dernier …

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 17:26

Honneur aux lecteurs : ils ne se laissent pas conter, ils veulent des réponses : cela fait suite au texte "Contre les Palesiniens".


« Vous parlez de « palestiniens », pourquoi pas du « peuple palestinien » ? On devrait dire « être palestinien n’est pas une nationalité, c’est une profession … ». J’ai repris les trois caractéristiques principales qui sont attachées à la notion « peuple » : unité de langue, unité d’histoire, unité géographique. On s’accorde, généralement, qu’au moins deux de ces caractéristiques sont nécessaires pour parler, non pas d’un groupe ethnique, d’un peuple par rapport à un autre. Les « Syriens du Sud », populations migrantes venant de Syrie vers le territoire appelé par les Romains « Palestine » (pour rompre la relation « Hébreux – Royaume d’Israël) n’ont jamais disposé de ce qui est une condition nécessaire pour constituer un peuple. D’ailleurs, Zuheir Mohsen, au nom de l’OLP, en 1977 (déjà …) donnait un interview au journal hollandais Trouw :

Le peuple palestinien n'existe pas.La création d'un Etat palestinien n'est qu'un moyen pour continuer notre lutte contre l'Etat d'Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd'hui, il n'y a aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. Nous parlons aujourd'hui de l'existence d'un peuple palestinien, uniquement pour des raisons politiques et tactiques car les intérêts nationaux arabes exigent que nous affirmions l'existence d'un peuple distinct palestinien à opposer au sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un Etat souverain avec des frontières définies, ne peut pas réclamer Haïfa et Jaffa, mais moi comme Palestinien, je peux réclamer Haïfa, Jaffa, Beer-Shev’a et Jérusalem. Toutefois, quand nous aurons acquis notre droit à toute la Palestine, nous n'attendrons pas même une minute pour unir la Palestine et la Jordanie.

Tant et si bien que ce n’est qu’à partir de la création par Yasser Arafat de l’OLP (Organisation de la Libération de la Palestine) que le mot « palestinien » a été forgé pour les Syriens du Sud. En effet, jusqu’en 1948, les juifs installés dans le territoire en cause étaient considérés comme « palestiniens » … Cela étant, comparez avec les Kurdes : unité de langue, unité d’histoire et unité géographique, les trois caractéristiques sont là et les font se différencier et des turcs et des iraniens et des irakiens et des syriens. Leur territoire se trouve « occupé » par la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie et bien qu’ils soient presque 30 millions personne ne veut leur « donner » un état. Réunis au Sud de la Turquie, récemment, 850 délégués kurdes venus de Turquie, Irak, Iran, Syrie viennent de déclarer leur « autonomie ». Avez-vous entendu quelque chose ? Curieux, non ?


Le groupe de « personnes déplacées » en 1948 où se trouve-t-il ? Au moment du partage du territoire par l’ONU en 1947/8 la communauté internationale avait décidé de la « création de deux états, un arabe et l’autre juif ». Remarquez, on ne parlait pas de « peuple palestinien » mais de « peuple juif » … tandis qu’aujourd’hui on ne parle que du « peuple palestinien » et quand Israël demande qu’elle soit reconnue comme « état juif » non seulement les arabes ne le veulent pas mais … le ministre des affaires étrangères de la France souligne, in petto, qu’il y a des arabes en Israël ! Expulsés ou partis, env. 600.000 personnes on quitté le territoire destiné à l’état juif. Les deux raisons majeures sont connues mais occultées car elles ne peuvent pas supporter la « narrative » arabe. La première : les pays arabes (Egypte, Syrie, Liban, Jordanie, Irak pour l’essentiel) n’acceptant pas le partage ont décidé de régler la chose par les armes : cinq armées, à l’époque toutes armées et instruites par les anglais, se sont lancées dans une guerre qui allait « jeter les juifs à la mer » (c’est une obsession qui a cours encore aujourd’hui …) et pour préserver leurs frères des affres de la guerre leurs ont demandés de partir pour revenir ensuite quand les juifs ne seraient plus là. La deuxième : les exactions de la guerre (de deux côtés) ont fait qu’une partie des populations arabes du territoire assigné aux juifs a trouvé sain de s’enfuir (« les expulsés »). On occulte cependant le fait que des groupes entiers ont fait confiance aux «juifs » et sont restés sur place en ne le regrettant pas : Haiffa ou Abu Gosh (près de Jérusalem) sont des exemples connus. Et ils ont eu raison car leur nombre a été multiplié par trois en 60 ans et ils représentent aujourd’hui 20 % de la population d’Israël disposant de 12 % des députés à la Knesset. Mettez en parallèle le sort de ceux qui sont partis (ou expulsés) : ils croupissent depuis 60 ans dans des camps de refugiés au Liban, Syrie ou Jordanie, sans d’autres droits que ceux d’utiliser la mendicité internationale pour survivre. Certes, sans travailler, ce qui, là où il fait très chaud n’est pas déplaisant. Groupe ethnique recevant, (ad vitam æternam ?), dix fois plus d’aide internationale par tête que tout autre, pourquoi voudraient-ils renoncer à cela ? Ils laissent parler les journalistes du monde entier qui viennent verser une larme sur les souffrances du peuple palestinien à Gaza avant de rentrer dans les hôtels 4 et 5 étoiles du front de mer et prendre un excellent diner dans un restaurant de poissons …

On en compte aujourd’hui entre 4 et 5 millions d’êtres dont le seul mérite devant l’éternel (à l’exception des contributions au terrorisme) c’est leur patience « un jour les juifs seront tous tués et ils récupéreront leurs possessions anciennes » Vaste programme mais … quand on a derrière soi 1,5 Milliards de musulmans, on peut croire que cela sera ainsi.


« Vous parlez de « territoire légué par Allah » mais le Fatah est laïque » Oui, le Fatah se présente comme « laïque » mais il suffit de voir que, chaque vendredi, ses dirigeants se déchaussent et écoutent attentivement le prêche de l’imam. Il suffit, d’ailleurs, de lire la carte du Fatah (qui n’a jamais été modifiée nonobstant les mensonges et les mises en scène d’Arafat pour François Mitterrand et Bill Clinton) pour avoir une vue claire de son objectif : « libérer la Palestine par étapes » - langage codé disant « destruction d’Israël et instauration (Hamas dixit) d’un califat islamique.

Israël a un gouvernement de « droite », pourquoi « le camp de la paix » (Shalom Achshav) a-t-il disparu ?

Tout d’abord, il faut relativiser : quand on parle de « droite » en Israël c’est comme parler des radicaux-socialistes chez nous. D’un autre côté, il s’agit d’un gouvernement élu qui représente, certes, une dérive de la société israélienne par rapport au « centre » ou au « centre-gauche ». Mais, souvenons-nous, Ariel Sharon, qualifié d’extrême droite, (« l’assassin », « le boucher de Sabra et Chatilla », j’en passe et des meilleures) a été encensé comme pas un quand il a fait évacuer Gaza de toute présence israélienne (civile et/ou militaire). Toutes les chancelleries ont applaudi et pour un (court) moment on s’est arrêté de crier « Sharon assassin » sur le pavé de Paris. Le gouvernement actuel, moins enclin que ses précédents à faire des concessions pour rien et plus fort car disposant d’une légitimité inattaquable (deux tiers du parlement, plus de 60% d’opinions favorables) que ses adversaires internationaux (BHO, « le Quartette », la Suède, la Norvège et autres coryphées de la paix) ont du mal à contester. Et comme aucune des tentatives faites depuis Oslo (plans de paix multiples, initiatives diverses et variées) n’a reçu la moindre approbation de la part des palestiniens, « le camp de la paix » israélien (qui n’a jamais eu de pendant du côté des palestiniens) a fondu comme beurre au soleil : cela a pris du temps mais, eux aussi, ont compris que le conflit n’est par territorial mais existentiel. Et sont, sans doute, convenus qu’en disparaissant ils arrêtaient de contribuer à la disparition de l’état qui est le leur aussi.


En lisant votre texte on se pose la question « Israël a-t-elle un avenir au Proche-Orient ? »

D’autres que moi sont mieux à même de faire la démonstration de l’impossibilité de faire disparaître Israël du Proche Orient. Même si son allié unique, sous l’impulsion d’un président « post-moderne, tiers-mondiste, décidé à rogner les ailes de son pays » le laisse tomber. Même si l’Europe, en voie d’être colonisée par les ennemis irréductibles de ce petit pays passe des menaces feutrées à une hostilité ouverte. Israël est une des grandes puissances militaires du monde actuel capable non seulement de défendre son territoire mais de projeter des éléments de force à très grande distance. Par delà sa puissance militaire Israël est un pays « post-industriel » : aucune des technologies de pointe (électronique, biologie, chimie, environnement) ne lui est étrangère, au contraire, le pays tient un rang de premier ordre dans le développement du monde technique et industriel. Auto-suffisant pour ses besoins alimentaires ce pays a développé une des agricultures les plus évoluées. Reste les sources d’énergie. A point nommé, après une dizaine d’années d’explorations terrestres et maritimes, Israël a mis à jour des gisements de gaz en Méditerranée dont les dimensions vont la placer à égalité avec les principales réserves prouvées du monde. Jugez-en : Tamar, Dalit, Léviathan, un total prouvé de presque 1.000 Milliards de m3soit plus que l’Iran et l’Arabie Saoudite réunies …

 

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Et se lance dans l’exploitation des schistes bitumineux dont ses sous-sols d’Israël sont gorgés et qui vont lui ouvrir des capacités pétrolières d’un ordre de grandeur équivalent à celles de l’Arabie Saoudite … L’Europe dédaignera-t-elle l’existence de ces sources d’énergie à sa porte ? Peu probable, même si le Liban (gouverné par le Hezbollah) s’est réveillé, non pas pour faire des prospections mais pour contester la propriété d’Israël (et de Chypre) sur une partie des sites.

Mais, je crois, que rien n’explicite mieux le propos : en 1967 la France remboursait à Israël le prix des 50 Mirages commandés à Dassault (embargo décidé par De Gaulle). La France les a vendus ensuite à la Libye ... Et 44 ans après, la France achète des avions à Israël (c'est déjà fait pour d'autres modèles). Sic transit gloria mundi...

The French Defense Ministry decided last week to purchase unmanned aerial vehicles from Israel, thereby bringing an end to a 44-year-old embargo on weapon purchases imposed by President Charles de Gaulle. The approved sale of Heron TP, or Eitan, will be the first time the drone is sold to a foreign country.

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Alors ? Israël survivra dans un environnement hostile aggravé par l’indolence, le parti-pris et l’hostilité -presque- universelle, que d’aucuns assimilent à une nouvelle forme d’antisémitisme. Dommage que le monde ne comprend pas qu‘Israël n’est que le canari des mines de charbon … mais qui ne veut pas disparaître …

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 09:29


Voilà plus de 60 ans que « les palestiniens » emmerdent le monde et l’empêche de tourner en rond. Depuis que l’ONU a décidé le partage d’un territoire, d’une dimension réduite comme une peau de chagrin par les actes du perfide Albion, « les palestiniens » on refusé toute solution pacifique à leur conflit contre les juifs. Qui, eux, ont accepté les décisions de la communauté internationale et n’ont pas arrêté depuis de créer et développer leur état. Ils ont absorbé la majorité de leurs coreligionnaires expulsés des pays arabes, obtenu l’autosuffisance alimentaire par une agriculture performante inexistante ailleurs en géographie (presque) désertique et se sont placés parmi le premiers pays au monde par leurs réalisations techniques et scientifiques.


Tous les conflits, armés ou pas, qui se sont cristallisés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, partout dans le monde, ont trouvé des solutions. Même ceux dont l’ignominie faisait douter de l’humain de l’humanité. Les Balkans ? Le Cambodge ? Le Vietnam ? Angola ? Le Sentier Lumineux ? La guerre froide ? Tous, sauf ceux dans lesquels des musulmans, pays ou forces ténébreuses, étaient parties prenantes. Et parmi ceux-là celui dont « les palestiniens » sont (à) l’origine.


Pour commencer il faudrait finir de les appeler « palestiniens ». Ils ont usurpé une qualité dérivée du nom romain du territoire (« Palestine ») mais n’ont jamais été un peuple : unité de langue, unité géographique, unité d’histoire, aucune des trois caractéristiques ne leur convient. Même avant qu’ils commencent à se déplacer vers les plaines bordant la Méditerranée entre le Liban (crée par la France via les accords Sykes-Picot), la Syrie (crée par l’Angleterre via les mêmes accords) et la Jordanie (territoire dépecé par l’Angleterre -pendant qu’elle détenait un mandat de la Société des Nations sur un grand territoire- pour créer de toutes pièces un royaume pour des descendants du Prophète …) ils se sont considérés toujours comme « syriens du Sud ». Et si leur nombre n’a pas arrêté de grandir cela a été au départ, le résultat du développement par les juifs d’une terre acquise patiemment et transformée à partir du 19èmesiècle. Il s’agit d’une croissance générique, produit d’activités productives. Mais ils ont réussi aussi, ce qu’aucun groupe ethnique au monde n’a réussi : partis (ou expulsés, c’est selon) à 600.000 en 1948 ils se sont multipliés jusqu’à se compter aujourd’hui dans la fourchette de 4 à 5 millions. Parqués, pour croupir, dans des camps de « refugiés » par leurs frères arabes du Liban, Syrie, Jordanie et d’ailleurs ils émargent encore aujourd’hui aux budgets d’aide de la communauté internationale. Qui a accordé un statut de « refugié », à répétition, à quatre générations qui se sont succédées pour bénéficier d’une vie, certes, peu glorieuse mais dépourvue du besoin de travailler. Des centaines de milliards de $ leur ont été affectés depuis 60 ans et tout ce qu’ils ont produit se résume à l’introduction du terrorisme dans les relations mondiales, les détournements d’avions et les attentats suicides. Aurait-on oublié quelque chose ?


Chaque fois qu’ils ont eu devant eux une offre sérieuse pour mettre fin au conflit qu’ils ont initié et pérennisé, ils ont dit non. Commission Peel et Livre Blanc dans les années 30 ? Partage décidé par l’ONU en 1947/8 ? Autonomie au moment des accords Israël – Egypte en 1977 ? Accords d’Oslo en 1993 ? Barak et Bill Clinton en 2000 ? Evacuation de Gaza par Sharon en 2005 ? Offres de Tzipi Livni et Olmert en 2008 ? Non, non et non. Sauf à prendre à la lettre leurs chartes (Hamas et Fatah) qui considèrent que « la Palestine est un territoire légué aux musulmans par Allah » et en tirer les conséquences, on peut toujours se demander pourquoi ils ne se décident pas à mettre fin au conflit. Peut-être parce que d’une certaine manière, ce conflit les fait vivre. Leurs dirigeants, Husseini qui s’était compromis avec les nazis auxquels il a offert une division musulmane pour le front de l’Est, Choukeiry qui avec Nasser voulait « jeter les juifs à la mer » (citation littéralement exacte), Arafat chouchouté par le monde mais artisan en chef du terrorisme palestinien ou le dernier en date, Mahmoud Abbas – président en manque d’élection vivant en paix à l’ombre des baïonnettes israéliennes qui assurent la paix en Judée et Samarie (je veux dire la Cisjordanie …), pas un seul dirigeant de la stature d’un Bourguiba ou d’un Ben Gourion : des défenseurs de leur peuple mais ayant su faire les compromis nécessaires pour vivre et laisser vivre les autres.


Et non seulement ce groupe, ce « peuple » se complaît dans la mendicité permanente mais, de plus, fait semblant de vouloir disposer d’un état. Dernière lubie, embrassée naturellement par le monde éclairé qui est arrivé (le diable sait comment) à considérer que ce conflit est l’alpha et l’oméga des dysfonctionnements du monde actuellement. Le régler, en tordant les poignées d’Israël pour assurer, in fine, sa disparition en faveur des palestiniens c’est devenu la vulgate dominante, naturellement occultée par un vocabulaire politiquement correct, « la paix contre la terre, deux états vivant côte à côte, en paix et sécurité » et autres fariboles qui font passer le temps aux diplomates sur les rives du Potomac, de la Tamise, de la Seine ou d’ailleurs.


Et pourquoi faudrait-il qu’ils aient un état ? Les kurdes sont presque 30 millions repartis entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie : personne n’a pris la tête d’une revendication mondiale pour leur « créer » un état. Serait-ce parce qu’ils n’ont pas derrière eux 56 pays musulmans comme les palestiniens ? Et si les kurdes ne « méritent » pas un état pourquoi les palestiniens devraient-ils voir leur soi-disant « lutte nationale » (qui n’est rien d’autre qu’un combat religieux de l’islam contre les infidèles, cette fois-ci, juifs) couronnée de succès ?


Et de plus, quel genre d’état voudraient-ils créer ? On a trop l’habitude de se référer au Hamas qui a mis en place les prémices d’un califat à Gaza quand Israël s’est retiré de ce territoire et, après les applaudissements du monde entier, à commencé à recevoir des milliers de fusées, au départ artisanales, ensuite de plus en plus perfectionnées. Mais quand on regarde du côté du dernier dirigeant, Mahmoud Abbas, « homme de paix » (dixit BHO) on apprend quoi ? Il réclame, à corps et à cris, le retour des « refugiés » (les 4 à 5 millions …) en Israël mais déclare, au vu et au su du monde entier (qui s’en fiche …) « pas un seul juif ne sera autorisé à vivre dans l’état palestinien » Vous avez dit « apartheid » ? Le Hamas, à Gaza est plus tolérant, lui, qui y fait vivre un juif. Certes il est otage depuis plus de cinq ans mais on ne s’arrête pas à ce genre de broutilles … Tant qu’il s’agisse de juifs, passons. Mais qu’ils aient réussi à transformer Bethlehem en ville musulmane par sa population actuelle, cela ne devrait pas dessiller les yeux du monde chrétien ?


Soit, avant les dernières crises économiques le monde occidental pouvait se permettre quelques fantaisies. Allez, récompenser les arabes en leur donnant plus que les mille milliards de dollars tous les ans pour leur pétrole tant que cela ne touchait que les juifs (Israël), pourquoi pas. Ceux-là aussi emmerdent le monde depuis plus de deux mille ans (mais ils ont apporté quelques petites choses à l'humanité …) mais les crises financières, à répétition, devraient changer la donne : l’Europe donnant 500 millions d’euros tous les ans aux palestiniens, est-ce raisonnable ? Il y a quelques jours, Bruxelles a décidé de donner quelques millions d’euros aux agriculteurs palestiniens pour compenser « le déficit pluviométrique récent ». La monnaie unique européenne donne des signes qui montrent qu’elle pourrait s'effondrer. Plusieurs pays européens (les « PIIGS ») risquent, à plus ou moins long terme, la faillite. L’Italie, oui, l’Italie doit relancer un nouveau plan d’austérité pour ne pas subir le sort de la Grèce. L'État-providence, modèle social européen est en ruines. Des millions d'Européens forment des armées de chômeurs. L’Europe (avec la France à sa tête) est en train de perdre la guerre commencée en Libye (sans savoir exactement pourquoi elle a été déclenchée). Et tout ce que Bruxelles trouve à faire c’est donner des sous aux palestiniens ? N’y a-t-il personne pour réveiller l’Europe pour lui dire que ces palestiniens n’ont que ce qu’ils méritent et qu’ils ne méritent, surtout pas, un état !

Le monde occidental, les vrais peuples libres, fortes de leurs traditions judéo-chrétiennes et de l’héritage des Lumières devraient se lever contre la mainmise rampante des musulmans (oh, bien sûr, pas les modérés …) sur l’avenir du monde et, surtout, contre les palestiniens. Car il ne faut pas être devin pour imaginer qu’une fois qu’ils auront eu, à cause de la veulerie des « prêts à apaiser en rond » leur succédané d’état, ils ne feront que continuer, encore plus, à emmerder le monde tout en lui soutirant des milles et des cents pour pouvoir continuer une vie de parasites. C’est fantastique, rien n’y fait : crise économique, accident nucléaire et tsunami au Japon, tremblement de terre pour les élites françaises (DSK et comment le défendre), le Pakistan ayant abrité Ben Laden, les "révolutions démocratiques" dites « printemps arabes » (qui se transforment à vue d’œil en froid hiver), la guerre de Bernard et Nicolas en Libye, rien n'y fait : le monde occidental veut régler le conflit israélo-palestinien.  Personne pour faire comprendre que cela n’est pas possible ?

On croit rêver. Pourquoi croire que continuer à imposer « la terre contre la paix » fera déposer les armes aux islamistes (Hamas, Hezbollah, Fatah et tutti quanti) dont la raison d’être est la disparition d’Israël ? Pourquoi, quand depuis 1948 ils n’ont pas arrêté d’inculquer à des générations d’enfants la haine du juif et la volonté de les détruire pour leur prendre, comme dans d’autres pays (arabes, mais pas seulement) ce qu’ils ont créé ?

A point nommé, les résultats d’une enquête d’opinion (américano-palestinienne) parmi les palestiniens : 34 % acceptent la solution « deux états » mais comme étape vers « la disparition d’Israël » (66 %) avec l’apparition d’un état palestinien dont la capitale devrait être Jérusalem (92% mais … 1% accepteraient une capitale d’Israël aussi). Bonne nouvelle, seulement 73 % acceptent le « hadith » du Coran (repris intégralement par la charte du Hamas) « tuez les juifs qui se cachent derrière des pierres et des arbres »…

Les palestiniens emmerdent le monde ? Eh bien, laissons-les s’arranger par la loi du Talion avec Israël. Un jour, peut-être, ils comprendront leur malheur. Et si ce n’est pas le cas pourquoi faut-il que le monde entier doive passer par leurs fourches Caudines ?

Sauf Israël qui, fort de l’enseignement du Roi Salomon (vous vous souvenez, les deux femmes qui réclament le même enfant et dont une seule est prête à le découper en deux …) « celui qui accepte de partager perd le droit à tout » n’accepte pas, de bon cœur, de se suicider : pouvons-nous la condamner ?

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 10:41


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Martine Aubry, the chair of the French Socialist Party and a leading contender for the party’s presidential nomination, went on the offensive over the weekend against what her camp and the mainstream French press have described as “rumors” concerning her husband’s closeness to Islamist circles. Aubry also took the opportunity to hit out at longstanding rumors regarding a drinking problem, as well as supposed rumors about her sexual orientation and state of health. But it is clear that the focus of the highly-publicized offensive were not the latter rumors, but rather what are in fact detailed reports concerning the defense of Islamist causes by Aubry’s husband, the lawyer Jean-Louis Brochen.

An article published on Friday evening on the website of the French daily Le Parisien ascribes the alleged rumor-mongering to internet sites that are close to Marine Le Pen’s National Front or to “ultra-Zionist groups.” “For some time now,” the paper writes,

internet sites suspected of being close to the National Front or to ultra-Zionist splinter groups have been conducting a fierce campaign of    denigration on the web, accusing the Socialist’s husband of being an “Islamist” lawyer, a “lawyer for the bearded guys [barbus – a colloquial allusion to Islamists],” or a “halal lawyer.”

In a similar vein — although without the allusion to “ultra-Zionists” — the website of the weekly Le Journal du Dimanche (JDD) wrote already on June 28 of “attacks” on Brochen’s professional activities emanating from “various sites that are close to the Far Right.” The JDD returned to the theme in a front page story this weekend, adding that Aubry and her camp suspect members of Nicolas Sarkozy’s presidential majority of spreading some or all of the “rumors.”

As an example of the attacks from websites “close to the Far Right,” the JDD links a nearly year-old post on the Observatoire de l’islamisation or “Islamization Monitor” blog. Much of the post in question, however, consists of a lengthy citation from Caroline Fourest’s 2005 book La tentation obscurantiste [The Obscurantist Temptation]. Far from being “close to” the National Front or the “Far Right,” Fourest is in fact a left-wing feminist critic of Islamic fundamentalism whose latest book is a would-be exposé of Marine Le Pen. The book (which is co-authored by Fiammetta Venner) has been described by France Inter radio as a “combat manual” for fighting against the National Front. Fourest and her anti-Le Pen “combat” were recently the subject of a glowing profile in the pages of none other than the JDD.

The Fourest passage cited by the Observatoire de l’islamisation concerns Brochen’s representation of a Roubaix-based “study center” named “Encounter and Dialogue” [Rencontre et dialogue].  As Fourest explains, the essential purpose of the center is to host lectures in order to bring the youth of Roubaix into contact with [Islamic] fundamentalist preachers, such as Tariq Ramadan and Hassan Iquioussen. “To the great displeasure of secular North African immigrants,” Fourest continues:

... who no longer want to put up with having to bear the consequences of this propaganda. One of them, Messaoud Bourra, no longer sees his children because his wife considers that he is not a “sufficiently good Muslim.” He has been fighting against the influence of Islamists in his town and he played a leading role in a campaign opposing Encounter and Dialogue’s invitation of Hassan Iquioussen. The preacher [Iquioussen] describes Jews as “tops in felony.” … In a local newspaper, Messaoud Bourras condemned the municipal government’s support for “an association that thus indulges in negationism.” As a consequence, he is today being sued by Encounter and Dialogue and their lawyer, Jean-Louis Brochen.

As Joachim Véliocas, the author of the Observatoire de l’islamisation blog, has pointed out in a post published Monday, it was in fact Caroline Fourest who in La tentation obscurantiste described Brochen as the “lawyer of the Islamists.”  “Lawyer of the Islamists for many years now,” the full citation reads, “Brochen was the official in charge of cultural affairs in the municipal government of Lille when Martine Aubry succeeded Pierre Mauroy [as the city’s mayor]. Brochen is Aubry’s husband.”

In addition to Brochen’s representation of Encounter and Dialogue, Fourest also cites his defense in 1994 of female students who had been expelled from a local high school for wearing the Islamic headscarf and his representation of “one of the accused members of the Roubaix Gang.” The Roubaix Gang was a criminal-Islamist gang, several of whose members had fought with mujahideen forces during the Bosnian civil war.

In another post published Monday, Joachim Véliocas accuses Martine Aubry herself of maintaining “very cordial relations” with the Union of Islamic Organizations of France (UIOF). Véliocas describes the association as being affiliated with the Muslim Brotherhood. This analysis is shared by Fiammetta Venner, a close collaborator of Caroline Fourest. In 2005, Venner published a book on the subject.

As the JDD notes, already in January 2009, Fadela Amara accused Aubry of “getting mixed up with Islamists” [fricoter avec les Islamistes]. Amara is an urban activist of Algerian origins who in 2007 was named by Nicolas Sarkozy to a sub-ministerial post in the French government.

According to Joachim Véliocas, Aubry’s husband, Jean-Louis Brochen, has also defended the rap group Sniper, which made a name for itself by glorifying urban violence. The title of Sniper’s newest release, “Fadela,” refers to Fadela Amara. In the song, the group accuses persons of immigrant background who have succeeded in French society of “forgetting their race” and being “traitors.” The lyrics also accuse the supposed immigrant social-climbers of drinking “Beaujolais and [having] pig on the plate.”

John Rosenthal writes on European politics and transatlantic security issues. You can follow his work at www.trans-int.com

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 18:45

 

 

La Corée du Nord a assumé, pendant quatre semaines, la présidence de la Conférence des Nations unies sur le désarmement, l'organisme mondial chargé de l’interdiction de la course aux armements nucléaires et de la prévention d'une guerre nucléaire.


Le régime qui viole en permanence les contrôles nucléaires de l'ONU, qui est la cible de sanctions de l'ONU, qui est le premier proliférateur de la technologie nucléaire (aides connues à l'Iran et à la Syrie) a été en charge de l'organisation responsable de la négociation des accords multilatéraux de contrôle des armes de destruction massive telles que biologiques et chimiques et/ou des matières fissiles.


Le symbolisme de la Corée du Nord ayant en charge le désarmement mondial, pour quatre semaines, est monstrueux et cela en dit long sur l'ONU, ses processus de décision et sur son Secrétaire général Ban Ki-moon.


Ban Ki-moon qui a salué la « Conférence internationale sur la lutte mondiale contre le terrorisme » organisée par l'Iran, et qui a accueilli des représentants de la Corée du Nord et de la Syrie ainsi que le président soudanais Omar el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale car accusé d’avoir organisé un génocide.

 

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les juifs ne seront pas autorisés à vivre dans l’Etat palestinien dont il demande la reconnaissance à l’ONU. La communauté chrétienne palestinienne arabe a diminué de façon spectaculaire dans les dix-huit dernières années depuis que l'Autorité palestinienne contrôlée par l'OLP gère une partie de la Cisjordanie (Accords d’Oslo). Aujourd'hui, Beit Jalla, une fois une banlieue chrétienne de Jérusalem, n’a plus de population chrétienne et à Bethléem, ville à majorité chrétienne depuis toujours en Terre sainte, est désormais peuplée d'une majorité musulmane. De plus, les chrétiens palestiniens ont à faire face à une campagne déterminée de conversion forcée à l'Islam par le gouvernement du Hamas à Gaza. Par ailleurs, le seul Juif autorisé à résider dans la bande de Gaza est l’otage franco-israélien, captif depuis cinq ans, Gilad Shalit. Tout cela n’empêche pas que la Norvège, d’autres pays nordiques et, naturellement, les bien pensants de notre continent stigmatisent Israël en tant qu’état coupable d’apartheid.

 

Un responsable politique égyptien, vice-président du parti libéral Wafd a remis en cause la Shoah, le livre d'Anne Frank et les attentats du 11 septembre à New York. "la Shoah est un mensonge, le livre d'Anne Frank un faux et les attentats du 11 septembre, made in USA", a déclaré Ahmed Ezz El-Arab. "Les Juifs sous occupation allemande étaient 2,4 millions, donc s'ils ont tous été exterminés, où sont les 3,6 millions restants", s'est interrogé ce politicien égyptien alors qu'il était en Hongrie pour la Conférence sur la Démocratie et les Droits de l'Homme... Le printemps arabe se prépare à un hiver de longue durée.

 

Pendant ce temps, comble d'ironie, les gauches de toute l’Europe ont décidé de « forcer » le blocus de Gaza pour aider les « pauvres palestiniens ». Non pas avec des biens mais avec leur apport moral, montrer au monde qui mérite d’être vilipendé et qui mérite d’être aidé. Du mauvais côté, Israël, du bon côté, le régime islamiste instauré par l’organisation terroriste Hamas à Gaza suite à un coup de force sanglant contre l’Autorité Palestinienne.

 

La monnaie unique européenne donne des signes qui montrent qu’elle pourrait s'effondrer. Plusieurs pays européens (les « PIIGS ») risquent, à plus ou moins long terme, la faillite. L'État-providence, modèle social européen est en ruines. Des millions d'Européens forment des armées de chômeurs. L’Europe (avec la France à sa tête) est en train de perdre la guerre commencée avec la Libye (sans savoir exactement pourquoi elle a été déclenchée).

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Eberluée par ce qui se passe en Syrie l’Europe ne sait pas à quel saint se vouer et laisse le boucher de Damas trucider son peuple comme son père l’avait fait il y a presque trente ans. L'immigration musulmane en Europe est devenue, pratiquement, incontrôlable. La loi islamique (charia) s’installe en catimini ou à visage ouvert dans de nombreuses parties du continent. L’Union des organisations islamiques françaises (UOIF), liée aux Frères Musulmans, a émis des fatwas qui encouragent les musulmans français à rejeter toute autorité (naturellement, laïque), qui ne trouve pas de justification dans la charia.

La France, qui a la plus grande population musulmane de l’Europe, vient de mettre en place une série de modifications fiscales et législatives pour stimuler le secteur de la finance islamique. Les banques françaises sont incitées, par le gouvernement français, de prendre une part du secteur bancaire islamique en France et de ne pas négliger le marché financier islamique mondial qu’il estime être d'une valeur de 120 Milliards d’euros et dont Paris voudrait prendre 10% en 2020.

 

On peut, donc, oublier un peu l’Iran qui est en train de dépasser la Chine pour le nombre d’exécutions capitales pendant qu’il prépare la bombe

 

 

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Mais nonobstant tout ce qui précède, les gauches européennes (mais pas seulement elles) considèrent que la seule cause qui vaille c’est Gaza.

 

On vit une époque formidable et on n’a pas encore tout vu …

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 15:02

 

Une nouvelle flottille d’aide aux « pauvres palestiniens de Gaza » devait partir de Turquie, Grèce et Chypre à la fin du mois de juin. La Turquie, dont la politique « arabe » est en train de partir en lambeaux – abandonne, in fine,  le « colonel-guide » qui pourtant avait décerné à M. Erdogan le « Prix de la Paix » (suite à sa prise de distances avec Israël) a interdit au bateau de l’IHH (organisateur de la précédente flottille) de prendre la mer. La Grèce (pourtant l’année dernière encore très critique à l’adresse d’Israël pour, pratiquement, tout sujet) a non seulement interdit à tous bateaux d’appareiller des ports grecques vers Gaza mais a fait arraisonner, par des commandos de mer, le bateau américain (« Audacity of hope » - titre du bouquin phare de BHO) qui a essayé de partir de Pirée. Chypre a interdit aussi tout départ vers Gaza. Et, et ce n’est pas rien, Ban Ki-moon et les gouvernements anglais, français et américain ont pris position contre la nouvelle provocation : d’évidence la marine israélienne n’allait pas laisser le blocus de Gaza être violé par les pourfendeurs de son pays. Fussent-ils des députés irlandais, sénateurs français, députés européens, activistes trotskistes et/ou islamistes. Et même pas par le postier Besancenot qui vient de se découvrir une soudaine mais profonde compassion pour les malheurs de la pauvre population de Gaza.

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Le postier scrute la mer pour voir les pauvres de Gaza

 

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Crise humanitaire à Gaza : dernier centre commercial, ouvert en avril.

 

Mais que s’est-il passé pour que le ban et l’arrière ban du monde diplomatique s’oppose, cette fois-ci, à une nouvelle provocation ? N’aurait-elle pu, à répétition, laisser à Israël le rôle du maudit, rôle qui lui sied si bien depuis que l’alliance mondiale des gauches diverses et variées et de l’islamo-fascisme militant se sont donnés la main ?

 

Tout d’abord les mouvements de foule dans certains pays arabes/musulmans. Personne n’a d’idée, aucune, de ce que l’avenir sera que ce soit pour l’Egypte, la Tunisie ou autres pays du Maghreb ou du Golfe. Ce que l’on sait c’est que les dictateurs « soft » (l’égyptien et le tunisien) ont été remerciés sous (l’absurde ?) pression de Etats Unis. Tandis que ceux qui n’ont pas hésité à tirer sur leur peuple (de milliers de morts en Libye ou Syrie ou à Bahreïn ou au Yémen mais qui n’ont produit aucune condamnation, protestation ou manifestation chez nous de la Bastille à la République) sont toujours sur des « sièges éjectables » mais la distinguée communauté internationale prend son temps. C’est-à-dire elle fait la guerre en Libye (sous prétexte qu’à Benghazi le colonel « aurait pu faire un massacre ») mais assiste sans broncher aux massacres réels commis en Syrie par le président, par filiation, d’une république qui encore il y a trois ans était à l’honneur en France. On ne sait pas de ce que l’avenir sera fait mais … on craint que des régimes pires s’installeraient dans ce pays. Régimes pires ? Les Frères Musulmans sont en train de tisser leur toile pour prendre le contrôle de l’Egypte, remarquez, avec -de nouveau- la complicité de l’Amérique de BHO, tandis que les islamistes tunisiens (bannis du pays depuis le temps de Bourguiba) ont la haute main sur la rédaction d’une nouvelle constitution. De plus, l’Arabie Saoudite (et les pays dont elle a pris la tête) s’est détachée -pour l’essentiel- de la politique américaine au Proche Orient : attitude envers Moubarak et tolérance vis-à-vis de mullahs et de leurs projets nucléaires en sont les raisons.

 

Alors ? Personne ne sait sur quel pied danser mais … pour tous les acteurs principaux des drames du Proche et Moyen Orient il est urgent de ne rien faire. De plus, pour un temps, reporter tous les malheurs sur le coupable originel -Israël- ne semble pas être porteur de bénéfices pour un éventuel sponsor. Ajoutez que l’imposture de Mohamed Abbas (« on va demander à l’ONU de reconnaître un Etat Palestinien ») semble faire long feu. Les pays arabes (l’Arabie Saoudite et ses vassaux, dont la Jordanie) ne pardonnent pas à M. Abbas son « pacte » avec le Hamas (suppôt de l’Iran) tandis que les principaux pays occidentaux commencent à en avoir assez de subventionner l’Autorité Palestinienne qui, d’évidence, ne veut pas d’un accord négocié avec Israël.

 

Mais s’il y a une force qui ne veut pas rester en attente de ce qui va se passer … c’est la gauche mondiale et ses alliés islamistes : d’où la nouvelle flottille pour Gaza (comme, dans un autre registre, Durban III – une autre occasion de tirer à boulets rouges sur Israël), pour que l’on n’oublie pas « ce pelé, ce galeux d’où vient tout leur mal » (Jean de la Fontaine). Manque de chance, on peut tout dire de Gaza et de son blocus naval (comme de ceux territoriaux mis en place par Israël et l’Egypte) sauf qu’elle a besoin de l’aide humanitaire qu’un ramassis de barcazes de fortune apporterait en accostant à Gaza.

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Nouveau parc aquatique inauguré à Gaza en mai 2011.

 

Quelques faits, occultés par la presse bien pensante qui a les yeux de Chimène pour tous et toutes ceux qui feraient du tort à Israël (et, en passant, aux juifs … car, on a beau vouloir l’oublier, Israël est, majoritairement, peuplé de juifs …).

 

Pour commencer il faudrait montrer les clips vidéo montrant les divers quartiers, les immeubles du "gouvernement", les voitures (en partie de luxe) dans les rues, etc., Juste pour se remettre les idées d'aplomb : la contribution internationale annuelle au bonheur des gazaouïs (comme de leurs autres frères palestiniens) est actuellement de 762 $/ tête de pipe : faites le calcul, 1,5 millions (Gaza) x 762 $ = env. 1, 2 milliard de $ et env. deux fois plus pour la Cisjordanie ; alors ... quand on dit qu'il y a plus de 50% de chômeurs à Gaza, il faut relativiser ... En Egypte (ou, presque, tous travaillent) les gens vivent avec moins de 15$ par jour ce qui est moins que les revenus des palestiniens ... Il faudrait se souvenir que "UNRWA" depuis 60 ans les entretient pour un coût total de plus de 250 milliards de $ ("les réfugiés" = ils sont partis -ou ont été expulsés, c'est selon- à 750.000 et sont aujourd'hui, quatre générations après env. 4,5 millions) et si l’on ajoute ce que l'Europe leur donne (500 millions $ bon an, mal an ...) on comprend que les palestiniens n'ont rien à fiche d'un état ...  Sans compter, pour Gaza, les revenus de la contrebande (Israël envoie 250 camions de marchandises tous les jours et, maintenant, la majorité des "tunnels" (sauf ceux qui "importent" des armes) fonctionnent dans le sens contraire - les marchandises israéliennes sont commercialisées en Egypte et jusqu'au Golfe ...) ; les tunnels destinés aux achat d'armes sont toujours actifs -selon le dernier comptage le Hamas disposerait de plus de 12.000 fusées et à 1.500 $ la pièce cela fait une dépense de presque 20 Millions de $ ...). Franchement, qui peut croire que les "flottilles" sont faites pour aider les pauvres palestiniens qui n'ont rien et meurent de faim ? Par ailleurs, les infrastructures médicales laissées par Israël à Gaza ont fait que la mortalité infantile là est inférieure pas seulement à celles des pays arabes mais à celle de la ... Turquie. Tandis que l'espérance de vie et supérieure ...

 

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Alors ? Cui prodest ?

 

Les flottilles pour Gaza – une vraie escroquerie, intellectuelle, émotionnelle qui ne peut avoir -vu aussi ses sponsors- qu’une seule raison : détourner l’attention des médias et, donc, du « bas peuple » des massacres commis en Libye ou en Syrie, des tueries visant des noirs animistes ou chrétiens trucidés au Soudan et de tout ce qui se passe en Irak (la main mise de l’Iran est en cours de réalisation), de l’Afghanistan (retour au pouvoir à terme des talibans) ou de l’Iran est ses intentions nucléaires.

 

Mais quelqu’un devrait dire aux organisateurs des flottilles que s’ils veulent être efficaces ils devraient s’adresser aux professionnels :

 

Le bateau d’une compagnie française transportant des armes syriennes pour le Hamas  a été intercepté par Israël le mardi 15 mars dernier, à 8 h 20.

Des commandos de la marine israélienne ont intercepté dans les eaux  internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie  française CMA-CGM qui transportait des armes syriennes pour le Hamas. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de  bois et de coton, ont a identifié trois, bourrés  d'armes et de munitions de fabrication iranienne, embarquées dans le port syrien de Lattaquié, où  elles avaient été acheminées à bord d’un des deux bateaux de guerre  iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le  Victoria s’est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait  vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté alors qu'il  devait livrer sa cargaison au Hamas.

Depuis 2009,  deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des  tentatives de contrebande d’armes en provenance ou à destination de  l’Iran.

La CMA-CGM avait été renflouée par la France (pour plus d’un milliard d’euros) sous la présidence Chirac avant d’être « vendue » à Jacques Saadé, un Franco-Libanais, protégé de M. Hariri (premier ministre du Liban assassiné par la Syrie et dans l’appartement parisien duquel notre ancien président habite actuellement).

 

Les bateaux commerciaux ont plus de chances de pouvoir transporter des armes (même s’ils se font prendre de temps en temps) que les barcazes des flottilles. Mais ce qui précède explique, mieux qu’un long discours, les raisons du blocus naval de Gaza.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 13:07

 

En septembre 2010 j’utilisais l’exemple de Sisyphe pour mettre en lumière l’inanité des tentatives, répétées, pour arriver à la fin du conflit « israélo-palestinien » (ou israélo-arabe). On sait très bien ce que ce mythe souligne : il faut avoir la volonté d’arriver même si les tentatives pour ce faire échouent à tour de rôle. Mais, prenons pour raisonner, l’hypothèse selon laquelle Sisyphe aurait réussi à pousser l’énorme pierre jusqu’au sommet de la montagne : on suppose, implicitement, qu’en la posant, il allait obtenir un équilibre stable pour maintenir la pierre. La référence à Sisyphe n’était pas fortuite, il s’agissait du conflit israélo-palestinien. Un texte relatif à ce qui se passe dans certains pays arabes, mis en ligne récemment, a conduit des lecteurs à poser la question « quid d’Israël ». Question légitime car, d’un côté, des changements importants ont eu lieu dans ces pays et parce que, d’un autre côté, les Etats Unis (mais pas seulement eux) recommencent, avec une vigueur retrouvée mais d’autant moins justifiée car pernicieuse, vouloir « trouver une solution » à un conflit qui dure depuis plus de 100 ans.

 

Faisons court. Il n’est plus possible d’ignorer que le conflit « israélo-palestinien » n’est pas et n’a jamais été un conflit territorial. Il s’agit d’un conflit existentiel alimenté par deux narratives irréconciliables, l’attachement d’Israël à son caractère juif et aux terres qui ont vu la naissance de son peuple et, symétriquement, l’impossibilité (religieuse, politique, culturelle) des palestiniens (des musulmans) d’accepter l’existence indépendante d’un état non musulman dans le territoire, vaste, qu’Allah leur a légué. Occulter cette vérité d’évidence ne peut qu’obscurcir les éléments de toute discussion sérieuse. De plus, faire cela, ne peut par les temps qui courent -qui attestent de la volonté renouvelé de l’islam de conquérir le monde pour y imposer sa loi- cacher que l’on prend partie, en réalité, en faveur d’une des narratives en présence. Laquelle ? Je vous laisse choisir.

 

Cela étant, pour faire triompher une des narratives, soyons clairs, l’arabe, on n’arrête pas depuis des décennies de vouloir forcer Israël à « faire des concessions ». Elle en a fait. Israël a rendu, deux fois, la totalité de la péninsule du Sinaï, conquise dans des guerres défensives, à l’Egypte. Elle a rendu au Liban la totalité des territoires occupés pendant 18 ans suite aux actions agressives des palestiniens conduits par Arafat qui, expulsés de la Jordanie (où ils ont essayé de prendre le pouvoir contre le roi Hussein) avaient transformé ce pays en « Fatah land » en facilitant l’arrivée de l’Iran et de son supplétif, le Hezbollah. Elle a quitté, entièrement Gaza en laissant, pour la première fois dans leur histoire, aux palestiniens la possibilité de montrer ce dont ils devaient être capables : créer un mini état et assurer son développement comme celui de ses habitants. Pour cette dernière cession, vu les risques que l’on pouvait imaginer, la seule superpuissance existant encore lui a donné des garanties quant aux autres territoires gérés par Israël, territoires disputés depuis leur acquisition à la suite d’une autre guerre de défense. Mais, plus on en donne, plus on en demande … Ce qui précède semble démontrer que le conflit qui perdure n’est vraiment pas un conflit que le ban et l’arrière ban du monde occidental veut pouvoir régler selon la formule miracle, « la paix contre la terre »

 

Il n’est pas difficile de voir que l’on a tout essayé. On a tout essayé, du partage du territoire par l’ONU en 1947 aux accords Sadate-Begin de 1977, de Madrid et l’autonomie de certains territoires en 1991 à Oslo en 1993, de la « feuille de route » à l’évacuation de Gaza. On sait les résultats. Céder des territoires acquis pendant des guerres défensives. Une « intifada » ayant fait des milliers de morts. Des hommes et des femmes se faisant exploser au milieu de foules aussi nombreuses que possible. L’intrusion des grandes puissances pour essayer de régler le conflit. Des résolutions de l’ONU à tire larigot. La création du « quartette » qui a au moins compris qu’une condition sine qua non était (est) constituée par la nécessité, pour une des parties, de reconnaître l’existence de l’autre et de renoncer à la violence. Rien n’y fait.

 

Mais les choses se décantent et aujourd’hui on comprend enfin que, par delà le territoire, par delà des sujets à caractère émotionnel (« Mosquée Al Aksa » vs « l’année prochaine à Jérusalem ») le conflit se résume à deux concepts irréconciliables : l’existence d’un état juif dans le monde musulman et l’inimaginable retour des « réfugiés palestiniens » (et de leurs descendants jusqu’à la fin des générations) sur le territoire de l’état dont l’existence n’est pas acceptée.

 

Pourtant, on continue. Mais pourquoi ne pas accepter l’évidence ? Ce conflit ne peut pas trouver de solution, on devrait s’habituer à laisser les choses en l’état. Chacun devrait vaquer à ses occupations et laisser le temps faire son oeuvre .Et comprendre que tous ceux qui ont essayé de pousser à la roue pour avancer vers une situation acceptable et stable (« l’existence d’un état palestinien à côté d’un état juif, vivant en paix et sécurité ») n’ont fait qu’aggraver les choses. Le dernier en date, le président actuel de la seule superpuissance. Certes, rien ne l’a préparé à être sensible à la narrative israélienne. Musulman dans sa première enfance, éduqué dans un milieu communiste ensuite, nourri de concepts tiers-mondistes et pro-palestiniens, il a chaussé les sabots de tous ses précurseurs ayant eu des cursus identiques ou équivalents1. Et tout ce qu’il a réussi jusqu’ici a été de faire dérailler, un peu plus, le fameux « processus de paix » qui de moribond est devenu mort. Pour ce faire il a mis en avant des demandes que les palestiniens n’ont jamais exprimé, en les rendant dès lors encore plus résistants à tout éventuel progrès (le « gel des colonies » et les « frontières de 1967 » explicitent le propos).

 

Alors ? Comme toute action devrait, doit, avoir un sens, quel est celui de l’obstination du monde occidental à vouloir trouver une solution à un conflit qui ne peut pas en avoir une ? Et à supposer que l’on torde les bras des deux protagonistes en leur faisant avaler, aux uns de renoncer au caractère juif de leur état et, aux autres, le renoncement aux droit au retour de quelques millions d’êtres, en supposant, donc, que Sisyphe est arrivé en haut de la montagne, obtiendra-t-on un équilibre stable ?

 

Rien ne permet d’imaginer cela car, d’un côté, le « jamais plus » des héritiers de l’holocauste perpétré en Europe ne les fera renoncer à ce qu’ils sont, juifs dans un état juif sur un territoire ayant appartenu pendant des millénaires à leurs ancêtres et, de l’autre côté, l’impossibilité existentielle de renoncer à ce qui fait leur être collectif depuis 1.400 ans, l’idée de la suprématie de leur religion et de leur droits sur tous territoires à eux légués par Allah.

 

Mais voilà que des importants mouvements de foules sont apparus, pour la première fois dans l’histoire moderne, dans des pays musulmans. Ces mouvements, que d’aucuns qualifient de « révolutions » et même « démocratiques » (!?!) ont démontré clairement que les raisons de mécontentement desdites foules n’avaient rien à voir avec l’existence d’un état juif au sein du monde musulman. Certes, il n’a pas fallu attendre longtemps pour comprendre que des forces organisées et puissantes sont en train de changer la nature des « révolutions » et que, probablement, le caractère islamique (avec son cortège de joyeusetés) prendra le dessus en imposant à l’Occident médusé la seule vérité qui vaille : l’islam, système fermé politico-religieux, n’est pas soluble dans la démocratie. Ce qui n’empêche pas, le même Occident, à faire la guerre en Libye en faveur d’un ectoplasme méta ou proto-islamique dont les desseins, en cas de victoire sur le colonel fou (très récemment encore ami du Perfide Albion ou de la France) sont parfaitement claires : imposer la création d’un califat.

 

Quelle importance peut avoir ce qui se passe dans les pays arabes ou, même, les conséquences de ces évènements sur la marche du monde ? Ce qui importe c’est le conflit israélo-palestinien. Et on va changer de « braquet ». La « communauté internationale » se prépare à reconnaître en septembre l’existence d’un « état palestinien » sur un territoire disputé depuis plus de 40 ans. On voit tout de suite que le pauvre Sisyphe n’est pas au bout de ses peines : à la place d’un conflit entre des palestiniens « occupés » et des israéliens « occupants » on aboutira à un conflit entre deux états … Dont, un, n’aura que peu des attributs qui vont avec l’existence d’un état (contrôle du territoire, appareil politique et administratif, collecte des impôts et redistribution, contre-pouvoirs, souveraineté reconnue, etc.,) tandis que, l’autre se dégagera de tout ce qui lui incombait auparavant car « puissance occupante ». Et le conflit perdurera sous d’autres formes mais, sans doute, encore plus irréconciliables. Croire ou vouloir faire croire que les grands de ce monde qui sont impatients de régler ce conflit ne comprennent pas ce qui va se passer c’est prendre des vessies pour des lanternes. Et imaginer que la pierre poussée par Sisyphe a trouvé un équilibre stable.

 

Cela étant, en apparence tout du moins, encore et encore, BHO veut faire croire que les protagonistes pourraient troquer le « droit de retour » des refugiés palestiniens contre la cession de la Cisjordanie par Israël. Aussi absurde que grotesque. Naturellement, les palestiniens refusent en espérant qu’un jour ils auront et le territoire et le retours de millions d’entre eux en Israël. En espérant. Il ne faut pas être grand clerc, cependant, pour comprendre qu’ils n’auront ni un état ni le retour de leurs populations en Israël. Car autant Israël peut accepter un état palestinien autant elle n’acceptera jamais que des millions de musulmans détruisent ce qui est unique, l’état du peuple juif. Jamais plus

 

  1. Pour comprendre l'impossible compréhension de l'un par l'autre, de BHO et "Bibi", il suffit de regarder leurs photos quand ils avaiient un peu plus de 20 ans : l'un défendant son pays (avec un frère mort au combat) et, l'autre, discutant nonchalamment les thèses d'un Frantz Fanon ou un autre guide des pauvres ...BibiObama-copie-1.jpg

 

 

 

 


 

 


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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 13:07


 

Après de longues années, les Palestiniens ont finalement conclu un accord de paix il y a trois semaines.  Malheureusement, ils n’ont pas fait la paix avec Israël mais … avec eux mêmes. Et comme on ne fait la paix qu’avec ses ennemis, après avoir traité le Hamas d’assassin (voir ce qui s’est passé à Gaza en 2007), de terroristes et de suppôts de l’Iran, voilà Mahmoud Abbas « tourner la page » avec Khaled Meshaal, le chef du Hamas, au Caire sous les auspices des militaires égyptiens, nouveaux gardiens de la marche vers la démocratie de leur pays …


Certes, l’Europe (mais pas seulement) considère l’événement comme ayant une portée insoupçonnée car, maintenant, les palestiniens réunis sentiront, eux aussi, le changement de climat sous les vents du printemps arabe. Printemps arabe ? Méthode Coué oblige mais essayons de regarder de plus près.

 

Assister au retour accéléré de la république turque laïque à l’islam et vers un Iran dont la marche vers la bombe ne surprend plus personne, voir le Liban soumis aux volontés d’un Hezbollah aux ordres de l’Iran, supputer la position de premier plan que les Frères Musulmans s’évertuent à obtenir en Egypte sans oublier le reste des pays de Tunisie au Bahreïn  en passant par la Lybie, la Syrie ou le Yémen conduit l’observateur à (se) poser des questions multiples.

 

  

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Der Spiegel suggère que la situation actuelle, six mois après le commencement du « printemps arabe » (remarquez, six mois après le printemps on est en pleine   automne …) devrait conduire à des effets différents en fonction des pays. Trois pays (Lybie, Syrie, Yémen) ont délibérément ignoré les appels de l’Occident en faveur de transitions démocratiques, les régimes en place et leurs dirigeants n’ayant pas hésité à faire donner les armes, peu sensibles au nombre de morts ou aux appels répétés des parangons  de la démocratie occidentale. Mais le journal allemand, prenant sans doute ses vœux pour des réalités, veut faire croire que cinq pays (le Maroc, l’Algérie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et l’Union des pays du Golfe) se trouvent sur la (bonne) voie des reformes maîtrisées : en oubliant l’intervention militaire massive et décisive de l’Arabie Saoudite au Bahreïn pour y arrêter un soulèvement chiite (fomenté par l’Iran). Mais Der Spiegel n’hésite pas à faire croire que "la démocratie peut se développer" en Tunisie et en Egypte. Diantre !

 

Pour ce qui est des pays qui utilisent la manière forte pour oppresser ses populations il n’y a pas grand’chose à dire. Sauf de remarquer que l’on a décidé (sous l’impulsion de la France, d’ailleurs) de faire la guerre en Lybie (depuis trois mois, de milliers de sorties d’aviation pour détruire les installations et les équipements militaires du colonel, des tentatives de mettre en selle un « conseil représentatif » de l’insurrection qui ne représente aucun de grand 13 tribus qui constituent la pays) parce qu’il y avait danger d’un massacre de civils à Benghazi. Tandis que l’on ne fait rien, mais absolument rien, pour la Syrie où la dictature du fils Assad vient de mettre à son tableau de chasse un millier de morts en quelques semaines et environ 10.000 arrestations. Certes, ce n’est rien par rapport au massacre de 20.000 civils perpétré à Hama par le père Asad … Deux poids, deux mesures ? Trop simple … En réalité le colonel ou le prince héritier (la Syrie étant une république monarchique …) voyant comment l’Amérique (mais pas seulement) a traité Moubarak au bout d’une semaine de protestations populaires, ont compris que pour se maintenir il n’avaient qu’à faire le choix des armes. Ils l’on fait et l’Occident n’en peut mais …

 

Si l’on peut espérer un avenir démocratique pour la Tunisie (le plus civilisé, sans doute, des pays arabes) l’on doit en même temps se souvenir que les « islamistes » ont été pourchassés de ce pays depuis Bourguiba et pendant tout le règne de Ben Ali. Et ne pas occulter le fait qu’ils reviennent en force et qu’ils commencent à avoir pignon sur rue. Mais supposer une « extension » de la démocratie (comme si elle y était déjà présente …) en Egypte c’est aller vite en besogne. L’Egypte est aujourd’hui dirigé par un conseil militaire qui conduit le pays vers la démocratie … en organisant des élections présidentielles et pour une assemblée nationale. Laissons de côté la contradiction « régime de généraux » et « démocratie ». Tous ceux qui regardent la scène égyptienne constatent deux choses : (a) la seule force organisée est constituée par le Frères Musulmans et (b) le probable élu à la présidence n’est autre que le secrétaire général de la Ligue Arabe poste auquel il a été nommé par Moubarak, des années auparavant, excédé par sa haine d’Israël et son anti-américanisme virulent. Rien dans ce qui est visible actuellement en Egypte ne peut faire croire que ce pays est en train d’opérer une transition démocratique. D’ailleurs, si pendant le soulèvement contre Moubarak aucun slogan anti-américain, anti-occidental ou, même, anti-israélien (sauf en Lybie, regarder le colonel marqué de l’Etoile de David) ne fleurissait Place Tahrir, les choses on changé depuis : l’influence des Frères Musulmans se fait sentir de plus en plus et de jour en jour (destruction d’églises coptes, reprise des vociférations anti-israéliennes, promesses d’aide au Hamas – filiale palestinienne des Frères Musulmans, etc.,). Et ce qui ne ment pas c’est les affirmations répétées, aujourd’hui faisant florès, de la « classe politique » égyptienne selon lesquelles le traité de paix avec Israël (qui tient depuis plus de trente années) devrait être soit dénoncé soit, au minimum, revu.

 

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Dans tout ce qui se profile à l’horizon il semblerait que l’Occident ne prend pas la mesure du détachement de l’Arabie Saoudite de l’orbite américaine, voir occidentale. Meurtris par le traitement infligé à Moubarak, les rois des divers pays, mais surtout celui de l’Arabie Saoudite, ne croient plus au vieux pacte (Abdallah – Roosevelt) « pétrole contre sécurité » et ont décidé de prendre leur avenir entre leurs mains. Riches (Arabie Saoudite, les pays du Golfe, etc.,) de milliers de milliards de dollars que l’Occident leur consent pour assouvir sa soif de pétrole, ils consacrent des centaines de milliards de dollars à l’acquisition d’armements (que le même Occident leur vend …) et à la constitution d’armées dotées d’un double objectif : assurer leur maintient mais aussi, mais surtout, faire pièce à l’Iran bientôt devenu nucléaire. Car ils ont compris qu’après plus de dix années de discussions futiles l’Occident n’aura pas le courage de mettre à genoux l’Iran s’il n’arrête pas sa marche vers la bombe. Mais d'ici à parler de "réformes" en Arabie Saoudite  ... it's a long way to Tipperary" ...

 

Nos dirigeants ont la bouche pleine pour nous vanter la fantastique révolution arabe qui serait, à les croire, eux ou ceux qui « parlent dans le poste » à peine différente de la Renaissance et des Lumières.  Ils vont sans doute un peu trop loin. On pourrait se demander pourquoi. Et, aussi, si cela ne fait partie de ce qui est devenu le mode opératoire des élites qui nous gouvernent. Elites bureaucratiques qui, dans le cadre du modèle social-démocrate  de l’état-providence, maintiennent le consentement de la majorité des citoyens en les conditionnant par  un nombre croissant d'avantages sociaux payés grâce à une absurde redistribution des revenus mais qui devient de plus en plus problématique. En effet, l’apparition dans les pays de l’Europe d’une population radicalement différente de l’autochtone car sa contribution au produit national est significativement inférieure tandis que sa consommation des richesses est significativement supérieure rend de plus en plus difficile le maintient de l'état-providence. Population qui commence à influencer , politiquement,la marche des pays de l’Europe mais qu’il faut « brosser dans le sens du poil », par exemple, en lui vantant les exploits de ses frères de l’autre côté de la Méditerranée.

 

Psychologue et pharmacien, Emile Coué de la Châtaignairie demandait à ses patients de répéter, vingt/trente fois par jour « Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux » En nous parlant du « printemps arabe » c’est ce que nos dirigeants font, vingt, trente fois tous les jours. En attendant, l’hiver arabe arrivera sans doute, préparons-nous à un hiver froid.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 11:40

« Islam, religion de tolérance, de paix et d’amour, 

dévoyée par quelques extrémistes »

(BHO – Bombay, 07.10.11)

 

Dans un texte précédent je citais Samuel Huntington (Le Choc des Civilisations) qui, dans les années 90 (après 1900 et après … Jésus-Christ) écrivait, d’une manière prophétique «  Le problème de fond pour l'Occident n'est pas l'intégrisme islamique. C’est l'islam, une civilisation différente dont les gens sont convaincus de la supériorité de leur culture » Ceci a eu l’air de troubler certains des lecteurs du blog qui trouvent que jeter l’opprobre sur une religion, monothéiste de surcroît, n’est pas justifié. On connaît le leit motiv « tous les musulmans ne sont pas des terroristes » qui permet à BHO de dire ce qu’il y a dans le motto de ce texte.

 

Peut-être a-t-on tort de s’en prendre à l’islam. Peut-être, réellement, il n’y a que quelques extrémistes qui lui rendent un mauvais service. Peut-être que les masses musulmanes désapprouvent lesdits extrémistes. Peut-être qu’elles ne se sont jamais enflammées pour l’affaire des caricatures du prophète. Peut-être. Beaucoup de « peut-être ».

 

Quatre exemples pourraient, peut-être, jeter un peu de lumière sur le comportement de musulmans d’origine géographique différente vivant dans des pays différents.

 

Un prêtre catholique a été tué par balles en 2006, un dimanche quand il officiait la messe à Trébizonde, dans le nord de la Turquie, à la sortie de la messe dominicale.
Selon l'agence turque Anatolie, l’assassin (présumé … il faut être politiquement correct …) est un jeune de 16 ans « influencé par des islamistes ». Les assassinats de chrétiens en Irak ou des coptes en Egypte ne font plus la « une » de la presse mondiale car ...

 

Interview du Dr. Arieh Elad, membre de la Knesset (Israël) en novembre 2008 : « J’ai été actif dans la création de la banque de peau d’Israël, la plus importante qui existe dans le monde et qui se trouve à l’hôpital Hadassah à Jérusalem. On m’a demandé de livrer de la peau pour une jeune arabe de Gaza qui se trouvait à l’hôpital Soroka de Beersheva car sa famille l’a brulée la soupçonnant d’avoir une liaison amoureuse. On a livré ce qu’il fallait, elle a été traitée avec succès et … elle est retournée à Gaza. Convoquée pour des visites médicales périodiques, un jour elle a été trouvée à la frontière portant une ceinture d’explosifs. Elle était sensée la faire exploser dans la salle d’attente de l’hôpital : sa famille lui avait promis le pardon si elle se faisait exploser »

 

Au Pakistan, province du Penjab, en 2010, une femme, Asia Bibi, 45 ans, a été condamnée à mort après avoir été accusée de blasphème contre le prophète Mahomet.  Le “crime” dont les habitants de son village d’Ittanwali l’accablent remonte au 14 juin 2009. Ce jour-là, Asia Bibi travaille au champ. Deux ouvrières agricoles la somment d’aller chercher de l’eau. A son retour, ses collègues musulmanes refusent de boire sous prétexte que le liquide est devenu impur aux contacts de ses mains.

 

Le 4 janvier 2010, Salman Taseer, le gouverneur du Penjab a été abattu en plein jour par un policier du commando d’élite chargé de sa protection. L’assassin a expliqué son geste par le fait que le gouverneur avait pris la défense d’Asia Bibi. Ce policier est depuis soutenu régulièrement par des manifestations de Pakistanais réclamant sa libération.

Les derniers mots de Hena Akhter 14 ans, ce lundi 1er février 2011, à sa mère ont été « je suis innocente » Ce qui n’a pas sauvé la jeune fille, violée par un de ses cousins âgé de 40 ans, de la fatwa prononcée par les villageois de Shariatpur (Bangladesh, pays islamique « modéré » …) qui la condamnait à 101 coups de fouet, sentence à exécuter en public. Elle est tombée après le 70ème coup, admise à l’hôpital, décédée une semaine après. L’autopsie n’a trouvé aucune trace de violence et la mort a été enregistrée comme suicide.

Certes, on dira que des exemples ne justifient pas de condamner une religion embrassée par plus d’un cinquième de la population mondiale. Certes, on continuera de dire que « l’islamisme » ne représente pas l’islam. Sans vouloir même concéder que c’est la banalisation de « l’islamisme » au sein des populations musulmanes qui pose problème. Qui pose problème car il s’agit des signes évidents des moyens mis en œuvre par cette religion pour s’assurer de la soumission de ses fidèles à ses rituels, condition essentielle pour aboutir un jour à ce qu’elle vise, la domination du monde.

Alors ? L’islam « religion de paix, de tolérance et d’amour » ? Pourquoi BHO ne demande-t-il pas l’avis de Asia Bibi ou de la famille de Hena Akhter ? Mais pourquoi le ferait-il ? Regardez l’Eurabia (et la marche forcée de l’islam dans ses pays) qui n’a rien à dire sur ce qui se passe à Bruxelles, à Malmö ou dans le Nord de la France et qui se complaît dans la même tolérance vis-à-vis d’une religion intolérante. Et qui attend que nous soyons tous des dhimmis …ZZ763FEEB4.jpg

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