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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 19:02

 

Nous y voilà, au seuil d'un tremblement de terre que la France, comme souvent dans son histoire, a initié avec les meilleures intentions. Napoléon voulait convaincre l’Europe (et il a eu Waterloo et la France la révolution …), Daladier proposait à Hitler « la paix pour notre temps» et la France a eu la guerre, et voilà que maintenant JLM propose au peuple de faire la révolution pour prendre le pouvoir dans dix ans …

 

Deuxième économie du continent, premier « état-providence » du monde (56% du PIB dépensé par l’état qui n’ayant pas les ressources nécessaires s’est endetté de plus de 2.000 Milliards d’euros – en comptant aussi la dette pour les retraites des fonctionnaires), donneur de leçons au monde entier, voilà notre pays au seuil de la décision, peut-être, la plus importante qu’il a eu à prendre pendant les derniers cinquante années. Et les conséquences de sa décision ne se limitent pas, uniquement, à la France, elles feront des métastases en Europe. Savoir si cette dernière s’en sortira ou si l’euro survivra ou si ni l’une ni l’autre des possibilités se réalise … c’est une autre histoire.

 

Mais quelles sont les raisons profondes de ce peuple, cartésien par ailleurs, de se lancer, de nouveau, dans une aventure qui ne pourra que mal se terminer ? Qu’est ce qui fait que des bateleurs de foire comme JLM, des démagogues comme MLP et des illuminés comme Nathalie Artaud, Philippe Poutou, Dupont-Aignan ou Jacques Cheminade, à eux cinq ont obtenus plus de voix au premier tour des élections présidentielles (34%) que chacun des principaux candidats dont un dirigera la France pendant cinq ans (28,6 et/ou 27,2) ? Peut-on croire que les votes pour des gens en dehors du « système » et à ce titre (au moins …) irresponsables, ont le caractère d’un vote « raisonné » ? Y a-t-il quelqu’un pour croire qu’il s’agit, encore du débat théorique « Keynes » (stimuler la demande, pour faire court) et "Milton Friedman" (libéraliser tout ce qui peut l’être, déréguler autant – pour faire court aussi) ? Dans un pays qui vit depuis plus de 30 ans à crédit et qui se targue d’avoir mieux réussi à traverser la dernière crise économique et financière (qui est loin d’être terminée) en oubliant de souligner que cela a été fait au coût d’un surcroit d’endettement (selon les auteurs, depuis cinq ans env. 200 Mrds€ service de la dette, le reste se partageant entre les déficits habituels -état surdimensionné- et des douceurs pour atténuer les effets de la crise à un grand nombre). Et quand vous entendez « le peuple n’est pas responsable de la crise » (juste avant que l’on vous parle du « bouclier fiscal » …) trop peu sont ceux qui comprennent que ce qui s’est passé en Grèce (et qui nous pend au nez) est la preuve évidente que « le peuple » est responsable : d’avoir élu des incompétents prêts à satisfaire ses demandes d’une vie meilleure pour laquelle il (le peuple) ne payait pas le prix.

 

Ce qui nous amène au deuxième tour de l’élection présidentielle. Personne ne peut prendre au sérieux les rodomontades d’un éminent énarque, qui n’a jamais rempli une mission ministérielle et qui, comme président d’un Conseil Général a multiplié par trois l’endettement de la région …

 

Lui, qui pendant les 11 années de secrétariat général du PS a couvert les affaires Andrieux à Marseille, Guérini à la « Fédé 13 », Navarro dans l'Hérault, du Pas-de-Calais, de DSK avec les femmes (comment ont-il pu imaginer propulser à la magistrature suprême un monstrueux obsédé sexuel ?), la honteuse fraude du scrutin du congrès de Reims (en 2008), comment un tel impétrant peut prétendre à la magistrature suprême ? Et comment les plus de 20 millions de français qui l’ont adoubé pour l’élire président de la république ont-ils décidé, en leur âme et conscience de voter pour lui ?

Mais lui, il est convaincu qu’il suffira de se montrer à Berlin ou Bruxelles pour qu’avec la force donnée par le « peuple » il obtienne la renégociation de ceci et la modification de cela ! Mais aussi, avec la complicité de, pratiquement, tous les médias français qui travestissent la vérité en disant que la Banque Centrale Européenne se rapproche dudit énarque en voulant promouvoir la « croissance » quand, en réalité, elle demande (comme Bruxelles) une plus grande dose de libéralisation et de dérégulation.

 

L’imposture de FH n’est plus à démontrer. L’exemple le plus évident : le coût des 60.000 fonctionnaires évalué à 2,5 Mrds € quand il sera de 7,5 Mrds. Imposture devant laquelle personne ne se lève : un éminent économiste de mes connaissances me disant que s’il attirait l’attention sur cela on ne lui publierait pas un éventuel écrit …

 

Regardez ce qui se passe de par le monde. L’Iran avec sa quête du Graal (je veux dire de la bombe) contre laquelle la « communauté internationale » se fait ridiculiser depuis plus de dix ans de « négociations constructives » pendant que les centrifuges tournent à Natanz et bientôt à Qom. Quand le sauveur du monde, Prix Nobel de la Paix (dix jours après avoir été élu président des Etats Unis …) a pris le pouvoir, l’Iran disposait de 1.200 kg d’Uranium enrichi à 3,5% - il en a maintenant plus de 5.000 kg dont une partie est enrichie à 19,5%. Un monde arabe en ébullition et qui, nonobstant les illusions de tous ceux qui « grouillent, gribouillent et scribouillent » est en train de devenir la proie d’un islam pas tellement modéré et qui, par delà la charia, veut faire revivre l’islam d’origine, celui inventé aux cul des chameaux dans le désert d’Arabie. Cela donne en Egypte un projet de loi autorisant le mari veuf de faire l’amour à sa femme morte pendant six heures après son décès. C’est beau n’est-ce pas ? Une Asie qui se prépare à un taux de croissance de 6% pour cette année et qui (Japon, Corée du Sud, Chine même Vietnam) laisse les « barbares blancs » se détruire dans leurs chimères socio-libertaires. Et la France ? C'est un peu comme en 1935, quand on préparait le Front Populaire et les congés payés pendant que l'Allemagne, en autarcie économique, se réarmait et préparait la seconde guerre mondiale. On n'a rien fait et on a eu la guerre. Aujourd'hui (lisez tous les journaux économiques du monde) on est dans le déni de la réalité, on va embaucher 61.000 fonctionnaires et augmenter la dépense publique en attendant que la croissance arrive. Comme on attendait Godot. Et pour se rassurer on traite tous ceux qui voient l’avenir de la France en noir … d’être anti-français !

 

Mais notre pays a toujours pensé que son avenir était l’Europe. Tout en repoussant sur Bruxelles la responsabilité de tout ce qui ne marche pas bien chez nous. Et, c’est le comble, si effectivement FH est élu … l’alternative déjà évoquée sera la destruction de l’Europe et/ou celle de l’euro. Car FH trouvera aussi des « complices » (Irlande ? Grèce ? Portugal ? Espagne ? pays tous dirigés par des socialistes avant de les voir balayés par la crise) pour réclamer « croissance » tout en faisant comprendre aux marchés et aux investisseurs potentiels (français ou étrangers) qu’il n’auront aucune chance d’obtenir un retour suffisant sur l’investissement dans un pays où il ne fait plus bon de gagner de l’argent … Posez-vous la question, en supposant que vous êtes à l’étranger (français ou pas) et que vous disposez de grands moyens financiers : investiriez-vous vos sous en France, pays qui va avoir un président socialiste, un chef de gouvernement socialiste, un Sénat à majorité socialiste, (probablement) un parlement socialiste et 22 des 26 régions du pays dirigés par des socialistes ? Merci, j’ai entendu la réponse …

 

Et si tel est le cas, comment pense-t-on que l’on « produira français » sans investir dans la création de nouvelles branches industrielles ?

 

Dommage qu’un bonhomme comme Bayrou, le plus sérieux de la bande (car intellectuellement honnête) n’a pas réussi, n’a pas voulu se mettre du côté de celui qui devrait être le moindre mal. Quand vous l’entendez dire « produire français » et ne pas rejeter tout ce qui fait que des investisseurs ne risqueront pas un fifrelin pour financer la logorrhée économique d’un FH ou de son acolyte JLM, on reste sans voix. Qu’il annonce son ralliement à FH ou qu’il ne dise rien il sera complice de ce qui va suivre.

 

Dans quelques mois la France aura plongé dans la crise : une crise européenne, une crise financière et l'explosion du chômage. Premièrement, par sa faute. Un cas parmi d’autres, les intermittents du spectacle.

 

Selon le dernier rapport de la Cour des Comptes le régime de l'Unedic, d'assurance-chômage est parti à la dérive. 2,5 Mds€ de déficit en 2011 et plus de 11 Mds€ de déficit cumulé. La faute à la crise et à la hausse du chômage? Pas si vite ! En 2010, les intermittents ont représenté 1/3 du déficit du régime pour... 3% des demandeurs d'emploi. Le déficit lié aux intermittents du spectacle a représenté 1 Mds€ de perte chaque année sur la décennie 2000-2010. Tant et si bien qu'à fin 2010, le déficit cumulé du régime (9,1 Mds€) est dû presqu’en totalité aux intermittents. 270.000 personnes ont accumulé 9 Mds€ de déficit alors que plus de 20 millions d'actifs salariés étaient à l'équilibre. En 2010, les intermittents ont cotisé 232 M€ pour recevoir 1.263 M€ de prestations. En gros, pour 1€ versé, 6€ de reçus ! Et pour faire bonne mesure … le nombre d’intermittents est en augmentation constante :6a012875b1d4bc970c016764cd4016970b.gifPourquoi ai-je pris cet exemple ? Pierre Arditi, Jacques Weber, Yannick Noah voilà quelques amis de FH qui, souvent, « chauffent » ses salles : pendant que l’on parle du cumul des mandats, on ne fait pas attention à ceux qui, parmi eux, cumulent les subventions et les avantages fiscaux suisses, belges ou luxembourgeois.

 

Un cas parmi d’autres : avez-vous déjà entendu FH donner des exemples clairs, précis, d’économies à faire ?

Merci, j’ai entendu votre réponse.

ooooooooo

Que faire ? La révolution, avec JLM, NA, PP, EJ et Jacques Cheminade ?

 

« Tu t’imagines que la révolution est belle ? Je l’ai vu la révolution de près. Et de près, elle est nauséabonde » (M. Bakounine, 1876).

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 21:11

 

 

 

Celui qui aime indûment un dieu, contraint les autres à l’aimer, en attendant de les exterminer s’ils s’y refusent. Point d’intolérance idéologique ou de prosélytisme qui ne révèlent le fond bestial de l’enthousiasme.

E. Cioran, Précis de décomposition.

 

Nous voilà arrivés en phase cinq. Un peu elliptique de sujet, n’est-ce-pas ? Bon, commençons à dérouler les phases qui deviennent classiques dès qu’un attentat terroriste se passe en France.

 

Phase 1– des militaires ou des enfants sont trucidés en plein jour. La presse, avec une unanimité qui confine à l’instinct grégaire mais aussi les autorités qui ne savent pas sur quel pied danser commencent par dire qu’il s’agit de faits divers, sans liaison entre eux, ayant à l’origine, sans doute, un « tueur en série » Elle ne dure pas longtemps cette phase car elle risque de faire peur aux gens. Mais comme nos journalistes font de l’investigation (n’est-ce pas ?) on arrive à la phase 2.


Phase 2– apprenant, surtout, l’origine ethnique des victimes (deux paras musulmans et trois enfants et un adulte juifs) on décrète qu’il s’agit d’un crime de l’extrême droite et de ses suppôts néo-nazis. Et on oriente vite le courroux des populations et les efforts des enquêteurs des diverses polices vers tous ceux qui de près ou de loin peuvent être reliés à ces mouvances. Et quand on apprend que trois paras ont été exclus du régiment auquel appartenaient les premières victimes (militaires) trois ans auparavant … la piste des néo-nazis prend de l’importance. Mais, comme les victimes suivantes ne sont que des enfants juifs … les commentaires des journalistes qui savent tout commencent à changer et on les entend, de plus en plus, bredouiller des formules qui mélangent tout. Pendant ce temps, la gente policière commence à se poser des questions et s’interroge sur la possibilité d’avoir affaire à un jihadiste. Il y en a pas mal dans notre pays car le terreau le permet -5 millions de musulmans dont la très grande majorité, tout en espérant devenir majoritaire en Europe et en France un jour, est en instance d’intégration, comporte, comme dans tous les pays où PEW a fait des enquêtes quelques 5 à 7% de gens qui supportent et apprécient Al-Qaida.


Phase 3– les autorités (non pas les journalistes d’investigation …) font savoir que le « suspect » est un citoyen français d’origine algérienne, musulman bien sûr. C’est le moment quand l’intelligentsia française, de gauche comme il se doit, s’insurge quant au fait que l’on parle de « l’origine » du tueur présumé. Certes, ni les intégristes de Monseigneur Lefebvre, ni les « haredim » juifs portant kipa et papillotes, ni les hindous portant turban n’ayant jamais tué personne en France, on ne rappelle pas leur origine … mais c’est injuste, n’est-ce-pas ? Effectivement, rappeler l’origine de parents nés à l’étranger dans la république laïque française cela peut paraître curieux. Mais … comment faire pour détecter les inclinaisons profondes de citoyens français sans couler sous les quolibets de tous ceux qui défendent les droits de l’homme et … la démocratie ? C’est le moment de passer à la phase 4.


Phase 4– Les ordres sont donnés pour prendre vivant le « suspect ». Il est toujours « suspect » bien qu’il vient de faire savoir aux policiers qui le cernent dans son réduit qu’il a tué les militaires et les enfants juifs car il voulait venger les « enfants de Gaza ». Explication (et excuse) parfaitement recevable qui est popularisée à satiété par tous les organes de presse, les radios et les télévisions et même par le ministre en charge de la conduite des opérations. Pour ce qui est de militaires assassinés come ils étaient musulmans eux aussi … cela n’a pas beaucoup d’importance. En Irak, en Afghanistan, des musulmans tuent des musulmans tous les jours de la semaine sans que personne (ni les musulmans « modérés », ni les élites intellectuelles françaises ou européennes) soit gêné … Une étude récente rappelle qu’en 2010 des musulmans ont tués 29.831 musulmans (en Irak, Afghanistan, Afrique, Asie ou ailleurs). Et nous voilà en phase cinq.


Phase 5– le politiquement correcte prend le dessus et on voit se dérouler la vulgate connue depuis les premiers attentats en France : le « suspect » (pas encore le « terroriste », pas encore « l’assassin ») n’est qu’une "petite frappe" oui, il est parti faire quelques voyages touristiques au Pakistan et en Afghanistan mais … on le connaît comme « un gentil gars » et on publie une photo riante du monstre qui a tiré par les cheveux une fillette de 8 ans pour lui loger trois balles à bout pourtant dans la tête parce qu’elle était juive et puis … il ne fait pas partie d’un groupe … il s’est « auto-radicalisé » et autres fariboles ejusdem farinae… Tout cela parce que les élites qui nous gouvernent, de droite et surtout de gauche, depuis des lustres ne veulent pas admettre qu’une partie de l’islam n’est qu’une fabrique de terroristes. Et comme on ne voit pas les masses de musulmans « normaux » sortir défiler de la Bastille à la République pour crier leur dégoût et désapprobation on laisse passer l’orage et la justice passera. Elle mettra dix ans, en respectant scrupuleusement les droits de assassins sans penser aux droits des victimes. Et pendant ce temps on n’osera pas dire que c’est le fondement de l’islam (« tue l’infidèle ») que tout le monde s’évertue à escamoter qui est responsable d’une grande partie de ce qui nous arrive. Les mots de Cioran étaient prémonitoires.


La réalité cristallisée par ce que la France vient de vivre à Montauban et à Toulouse est et sera de plus en plus difficile à mettre sous le tapis : des enfants de la république deviennent ses fossoyeurs sous la chape du silence tirée par ceux qui ont détruit l’enseignement et le consensus social par les métastases de l’état providence. Et quand un enseignant demande à ses élèves de garder une minute de silence pour l’assassin de Toulouse, le Syndicat SGEN-CFDT de Haute Normandie prend sa défense déclarant que « Ce n'est pas du tout un acte politique d'une extrémiste, mais d'une collègue qui a des soucis de santé, qui est fragile et qui fait l'objet d'un suivi psychologique» D’évidence il sera de plus en plus difficile de lutter contre ce qu’on espère n’être que des « loups solitaires » car depuis de lustres on nie ou on cherche des raisons qui passent la rampe pour justifier les actions des assassins qui sont parmi nous. Aussi longtemps que nous avions affaire à des terroristes islamistes qui arrivent en Europe occidentale du Moyen-Orient et ne font pas partie des  sociétés indigènes, il était possible de les surveiller et de déjouer leurs intentions terroristes. Ils étaient des étrangers. Ce que l’on ne peut plus cacher aujourd’hui, ce que l’on voit, c’est que les terroristes sont des citoyens français ou européens mais d'origine musulmane. Et quand l’assassin de Toulouse et Montauban vit dans trois appartements différents, dispose d’une BMW et d’une Clio (à part le scooter avec lequel il a commis ses méfaits) et d’un arsenal évalué à quelques 30.000 euros tout en bénéficiant du RSA après avoir été condamné 15 fois par la justice … n’arrivera-t-il pas un moment quand on devra demander des comptes ? Car rien de ce qui se passe n’est apparu par « génération spontanée ».


Un exemple ?


En Janvier 2002, lorsque les grands éruptions antisémites en France avait déjà eu lieu depuis plus d'un an le socialiste Hubert Védrine justifie l'empathie pour la violence des Musulmans contre les Juifs en France en déclarant :«On ne doit pas nécessairement être choqué que les jeunes Français d'origine immigrée ont de la compassion pour les Palestiniens quand on voit ce qui s’y passe" - Hubert Védrine, était ministre des Affaires Etrangères à l’époque. Il a fait des émules, l’assassin de Toulouse a justifié ses assassinats par le sort qui est fait aux enfants de Gaza.


Supposer, dans cet environnement intellectuel que le terrorisme des déjections du monde musulman français disparaîtra de lui-même c’est ne rien comprendre à la marche historique du monde. Mais, un jour, peut-être, on demandera des comptes aux têtes pensantes de notre république, aux consciences qui décident ce qui est politiquement correcte et ce qui ne l’est pas. Encore que … on n’a rien demandé à Sartre ou à Simone de Beauvoir qui, jusqu’à la fin, ont nié les crimes d’un Staline ou d’un Mao Tse Tung mais on a persécuté Albert Camus qui avait vu juste …


Quant aux feuilles de choux de la république, celles qui lavent et formatent les cerveaux de leurs lecteurs, n’en parlons plus. Réaliser que Libé (« des milliers de personnes ») est plus honnête que Le Figaro (« des centaines de personnes ») …

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 13:01

 

 

Il y a des moments quand on ne peut pas rester de glace devant ce qui risque être un danger crucial pour un pays. Laisser ceux qui par soif de vengeance, par volonté d’arriver « en haut du sommet » pour se repartager les douceurs de la république ou ceux qui par une « politique du pire » voudraient faire la démonstration au pays que les socialistes, une fois au pouvoir, risquent de le ruiner (encore plus …), laisser tutti quanti occuper le terrain de la « communication » pour laver les cerveaux des gens, cela nous sera reproché un jour : vous qui le saviez, pourquoi vous n’avez rien dit ou fait ?

 

Depuis des mois et des mois on n’arrête pas de vouloir transformer l’élection présidentielle en « référendum anti Sarkozy ». Tout est bon pour montrer (a) l’échec de NS par rapport aux engagements de 2007, (b) que ses nouvelles propositions auraient dû être réalisées pendant les cinq dernières années et (c) que le « standing » de la république a été détérioré par le comportement d’un président ne méritant pas les honneurs de la charge.

 

Cinq candidats se partagent le devant de la scène. Parmi eux, trois n’ont aucune chance d’arriver au deuxième tour. Marine, dont une partie du discours mérite attention mais dont le volet économique est aussi absurde que non réalisable, Mélenchon dont le discours et la stratégie ont l’avantage d’une forte cohérence mais qui vise des utopies ayant déjà fait la preuve de leur coût destructeur pour le plus grand nombre et Bayrou dont la sincérité est évidente mais dont la position « centriste » ne suffit pas pour faire de lui autre chose qu’une force d’appoint. Quand il aura à décider s’il est de droite ou de gauche … Nous aurons, donc, à choisir entre NS et FH, il y va de l’existence de la France telle que nous la connaissons que de ne pas choisir FH.

 

Le fer de lance pour les socialistes « les 60 propositions » du candidat Hollande. FH qui, pour répondre aux critiques relatives à l’absence d’expérience gouvernementale rappelle qu’il a été conseiller économique de François Mitterrand et, comme secrétaire général du parti socialiste, associé aux décisions prises par le gouvernement de Lionel Jospin. Puisque c’est ainsi, rappelons pour les lecteurs quelques « faits d’armes » majeures des deux périodes :

 

  • Septennat Mitterrand :

  • nationalisations à 100 % de la plupart des entreprises visées avec un coût exorbitant pour l’état,

  • trois dévaluations affectant le franc de 45% vs le mark allemand de 1981 à 1987,

  • nombre de chômeurs passant de 1,8 millions (Giscard d’Estaing) à 3,3 Millions en 1995 (fin septennats Mitterrand), soit de 5% à plus de 10% de la force de travail,

  • retraite à 60 ans sans étude de coût pour l’économie du pays ;

  • Gouvernement Jospin :

  • les 35 heures, invention sans équivalent dans le monde, justifiée par l’idéologie absurde du « partage du travail »

  • l’utilisation d’une « cagnotte » fiscale induite par des recettes en augmentation (croissance de l’économie mondiale et, par ricochet, française) pour augmenter les dépenses au lieu de l’affecter à la réduction de la dette,

  • effectifs de l’ensemble de la fonction publique augmentés de plus de 30% de 1981 à 1995 et de 1997 à 2002 ; 5,3 millions de fonctionnaires dont une partie en très forte augmentation (collectivités territoriales).

 

FH semble avoir oublié ces « faits d’armes » auxquels, selon ses dires, il a été « associé ». Comme il semble oublier que, président du Conseil Général de la Corrèze, il a laissé la dette de la région dériver de 50,9 millions d’euros de boni (présidence Bernadette Chirac) vers 375 millions d’euros aujourd’hui (chacun des 250.000 habitants portant maintenant une dette de 1.500 euros …). Certes, c’est moins que le « succès » de Mme Aubry qui est à la tête d’une dette de 1,2 Milliards d’euros ! Alors, quand il met en avant ses « 60 propositions » il semble ne pas comprendre que certaines sont de vraies absurdités au plan arithmétique (voir les 60.000 enseignants qui devraient coûter, selon le programme, 1,9 Milliards € ou, selon les meetings » 2,5 Milliards € mais qui coûteraient en réalité 7,5 Milliards …) et que leur total ne fera qu’accélérer la croissance de la dette du pays et, partant, sa descente aux enfers. Mais regardez le chiffrage de son programme (Synthèse du chiffrage des propositions du projet socialiste - Débat & Co, Institut de l'entreprise, http://www.debatco.fr).

 

Pour montrer le sérieux du travail fait (on croît rêver car rien que le « pacte éducatif » aurait dû faire tiquer tous ceux qui se sont infligés la peine de lire le programme de FH, comme aussi les 200.000 contrats de génération coûtant tous les ans plus de 7 milliards d’euros, nouvelle marotte socialiste que personne ne sait  expliquer) FH annonce qu’il financera les dépenses avec des impôts « équitables » soit, moitié, moitié (ou presque) entreprises et ménages le tout faisant quelques 30 milliards d’euros … Le croire ? Le président de la Cour des Comptes, socialiste bon teint, (lisez le dernier rapport) ne peut pas le croire. Et le président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, socialiste aussi, ne sait pas où se mettre quand on lui pose des questions qui dérangent ou quand il apprend, par les journaux, le souhait de FH de taxer « les riches qui gagnent plus d’un million d’euros par an de 75 % de ce qui dépasserait ce seuil » Sauf quelques artistes ou des sportifs, surtout ceux qui participent aux meetings socialistes. Au dernier meeting il était entouré des ténors socialistes de l’Europe. Parmi eux ceux qui on accompagné la ruine de la Grèce ou de l’Espagne … De vraies références !

Mais pour alimenter le « référendum anti Sarkozy », par delà la mise en avant de chiffres dont les lecteurs peuvent réaliser l’inanité, on fait appel aux «comportement » de NS non digne de la fonction. Le Fouquet’s, le yacht Bolloré. FH et sa garde rapprochée oublient-ils les séjours gratuits en Egypte de François Mitterrand offerts par le sieur Moubarak? L’entretien par la République pendant des années d’une deuxième famille du même ? Les voyages sur les yachts de MM Kashoggi (ventes d’armes) ou Traboulsi (Péchiney) des ministres socialistes ? Certes, le Carlton de Lille n’a pas la « gueule » du Fouquet’s … mais que dire de tous ceux qui faisaient partie du Comité Exécutif du Parti Socialiste et qui, parfaitement au courant des frasques de DSK n’hésitaient pas à vouloir le propulser « comme le meilleur d’entre eux » à la fonction suprême de la république ? Et le Secrétaire Général du parti ne savait rien ? Le préposé à la sécurité des cadres (un corse …) ne lui avait rien dit ? Et son directeur de campagne actuel (Pierre Moscovici), premier lieutenant de DSK ne savait rien, non plus ? Bonnes gens, réalisez que la candidature de FH n’a été, n’est, qu’un pis aller, une candidature de substitution, pour remplacer DSK … Avec la complicité de la plus grande partie de la presse, des journalistes du Figaro et du Monde et du Libé ou La Croix ou des chaînes de télévision … complicité dont il avait besoin car ni François Mitterrand ni Lionel Jospin n'ont envisagé de lui donner des responsabilités ministérielles : ils avaient bien jugé les faiblesses et l'incapacité du protagoniste. Ce qui a fait que Lionel Jospin lui a confié la direction du parti socialiste : et François Hollande en a fait une magnifique machine pour faire perdre à Jospin, honteusement, les élections présidentielles de 2002 en ne passant pas le barrage du premier tour …

A tel point ce qui précède est vrai qu’il est instructif de se souvenir de quelques déclarations :

  • Arnaud Montebourg (mai 2007) – «Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut, c'est son compagnon.» ;
«Hollande, c'est le principal défaut du Parti Socialiste.» (Juin 2010) ;

  • Laurent Fabius (avril 2011) - 
«Franchement vous imaginez François Hollande Président de la République? On rêve!» ; «Une fraise des bois peut-elle cacher un éléphant?») (Juin 2011) ;

  • Manuel Valls – « Quelqu’un qui me dit qu’il est normal, je commence à me méfier » (Juin 2011) ;

  • Ségolène Royal (septembre 2011) – « Le point faible de François Hollande c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisé en 30 ans de vie politique?» Non, personne ne peut répondre positivement …

  • Martine Aubry (octobre 2011) – «Quand on veut diriger la France, il faut dire ce que l'on va faire. On ne peut pas rester dans le flou…………. François Hollande a changé trois fois d'avis en trois jours». Ce qu’il continue de faire actuellement …

  • J-P. Mélenchon – « C'est un capitaine de pédalo pendant la tempête»

 

Bonnes gens, ceux qui l’ont connu viennent d’effacer leur mémoire pour pousser FH à la magistrature suprême (et pour  obtenir, eux aussi, quelques maroquins ...) Mais vous, vous le voyez un jour - si c’est nécessaire – « appuyer sur le bouton » ? Aurions-nous tous oublié que la France est une puissance nucléaire ? Fort de son expérience de dix années de secrétariat général du parti socialiste il fera quoi ? Une commission pour faire une « synthèse » ?

 

Le parti socialiste fût inconscient et irresponsable pour avoir voulu propulser un des siens (un ignoble personnage, détraqué sexuellement, nonobstant ses qualités d’économiste) à la fonction suprême. Mais est-il normal qu’il réessaye avec un ectoplasme dont le seul mérite jusqu’ici est de crier sa haine de Sarkozy  (dont il ne veut même pas prononcer le nom) dans tous les meetings (en copiant la gestuelle de François Mitterrand) où les salles sont « chauffées » par des Yannick Noah (qui ne paye pas des impôts en France …), « l’indigne » Stéphane Hessel, les communistes Pierre Arditi ou Jacques Weber ou la fille Mazarine ?


 


 


 


 


 


 


 


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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:57

 

Loin de LA, de ses Oscars et du succès (bravo !) d’un film français obtenant, pour la première fois dans l’histoire du cinéma français cinq Oscars, des lecteurs du blog ne se laissent pas conter … Et les questions qu’ils posent méritent, il me semble, réponse. J’essaye de synthétiser (pour ne pas trop ennuyer …).

 

Pourquoi les Etats Unis veulent-ils arrêter Israël de détruire (toute ou partie) le programme nucléaire militaire iranien ?

 

a.     ayant tourné le dos aux craintes d’Israël depuis que BHO est président, les EU affichent clairement une nouvelle doctrine fondée sur deux concepts : (i) aucune projection de force (et encore moins une activité « cinétique ») si leurs intérêts ne sont pas directement menacés et (ii) le rapprochement avec le monde arabo-musulman (une force mondiale car nombre, ressources et retards géopolitiques – le tout pouvant être utilisé pour le renouveau des EU) ; l’illustration est venue en 2011 – le « printemps arabe » et, en particulier l’Egypte : les EU ont sacrifié Moubarak aux intégristes Frères Musulmans (les assassins de Sadat …) que des responsables américains ont qualifiés de « laïcs » … et dont ils ont fait l’allié principal des EU au Proche Orient ; qui l’eut cru ? « Une organisation qui représente l'un des plus fanatiques et dangereux des groupes islamistes, pour qui la violence et le terrorisme sont ancrés dans leurs gênes. Farouchement anti-occidental, anti-chrétien, antisémite, engagé à imposer la charia pour arriver au califat mondial - et prêt à employer tous les moyens pour atteindre ses objectifs " (IL – JP)

b.     les soucis d’Israël ont, pour l’essentiel, comme sujet l’Iran : en arrivant, BHO a proposé à Israël un marché – Israël fait la paix avec les palestiniens et les EU s’occupent de l’Iran (« toutes les options sont sur la table ») ; quatre ans après, nonobstant la tentative de BHO de réduire Israël aux lignes d’armistice de 1948 (en changeant ainsi une politique vieille de plus de 40 ans fondée sur une résolution de l’ONU ayant mis fin à la guerre de 1967), les EU ne se sont pas occupés de l’Iran laissant ce dernier continuer son programme nucléaire militaire à la faveur de « négociations et sanctions » qui n’ont rien apporté ; les soucis d’Israël sont de nature existentielle car les mollahs répètent tous les jours de la semaine leur volonté de détruire Israël ;

c.      BHO veut arrêter Israël de lancer une opération militaire contre l’Iran car (x) ceci « enflammera » le monde arabe (bien que certains états seront prêts a applaudir en cachette) et ceci sera contraire au deuxième concept de base de sa politique étrangère, (xx) ceci pourrait faire grimper le prix du pétrole à des niveaux inconnus (mais pouvant créer des contraintes économiques aux  EU avant les élections présidentielles …) et (xxx) parce que cela démontrera encore plus clairement l’échec de la politique proche orientale de BHO depuis quatre années.

 

Les EU ne s’opposent-ils pas parce que leurs informations montrent que l’Iran ne veut pas « la bombe » ? Et aussi parce qu’ils ne croient pas à la capacité d’Israël de réussir ?

 

d.     certes, les informations des uns et des autres peuvent ne pas dire la même chose mais, enfin, comment peut-on croire que ce pays accepte d’être mis au ban du monde, subir des sanctions « de plus en plus mordantes » s’il n’a pas quelque chose à cacher ? Si son programme nucléaire est uniquement civil qu’est-ce qu’il empêche d’ouvrir toutes les portes de tous les sites « nucléaires » (il en a deux douzaines) et montrer urbi et orbi que l’on lui fait un mauvais procès ?

e.     le faisceau d’indices concordants accumulé par l’AIEA est tel que plus personne ne croit les iraniens, sauf -en apparence tout au moins- les EU ;

f.      non, les EU s’opposent parce que (deuxième concept de la politique étrangère de BHO) leurs intérêts pourraient être menacés (pétrole, présence au Proche Orient, etc.,), intérêts devant lesquels le sort d’Israël n’a pas beaucoup d’importance (sauf pour amadouer les donateurs juifs démocrates, première force de frappe pour l’élection présidentielle …) ;

g.     oui, à entendre L. Panetta ou le Général Dempsey (qui considère les mollahs fanatiques qui attendent le Mehdi … comme un acteur rationnel !), une action militaire israélienne ne pourra pas faire grande chose,  sauf d’avoir des conséquences incommensurables ; il y a, d’évidence, une action concertée de pratiquement tous les échelons décisionnaires américains pour faire en sorte que l’on décrédibilise une action israélienne tout en montrant aux iraniens que les EU ne sont pas solidaires d’Israël ; la mémoire des décideurs est courte … la guerre de six jours quand Israël a détruit les armées arabes de cinq pays en moins de six jours ? Entebbe ? la destruction de l’Osirak (1981, 2000km aller/retour), la destruction des postes de commandement de l’OLP à Tunis (un raid aérien de 4.600 km aller/retour en 1985 …) ; la destruction du réacteur syrien/Nord coréen ? Quelques exemples qui devraient faire réfléchir les gens quant à ce qu’ils savent sur les capacités d’Israël … Et dans le concert des « ce ne sera pas possible » voilà une voix différente : Hans Rühle, un des experts les plus réputés du temps de la « guerre froide » vient de publier dans Die Welt un papier avec le titre révélateur « Comment Israël peut détruire le programme nucléaire iranien ». Fort de ce qu’il sait, il prédit qu’Israël est capable de détruire le programme militaire iranien sans qu’il puisse être repris pendant dix ou vingt ans … Et les EU ne le savent pas ? Allons …

h.     le drame qui se prépare si l’Iran n’est pas arrêté dans sa course vers la bombe se résume en quelques constats simples : Israël devra vivre avec une épée de Damoclès sur sa tête (ce qu’elle n’acceptera pas), l’Arabie Saoudite, la Turquie et peut-être l’Egypte se doteront de moyens nucléaires militaires car ils ne pourront pas faire autrement devant leur ennemi de 1400 ans (chiite contre sunnites …), le traité de non prolifération volera en éclats et le monde se trouvera avec de possesseurs de moyens nucléaires dont la prise de décisions ne sera pas, réellement, rationnelle …

 

Si Israël lance une opération militaire contre l’Iran que feront les EU ?

 

i.       en ce moment, les EU font tout ce qu’ils peuvent pour qu’il ne se trouvent pas devant une telle éventualité ; deux théories ont cours déjà (y) BHO a de nouveau écrit au « Guide Suprême » iranien en lui offrant de laisser l’Iran enrichir de l’uranium (soi disant pour des besoins civils … et ce en dehors des obligation de l’Iran contractées dans le cadre du Traité de Non Prolifération …) à condition que l’Iran ouvre ses sites aux inspecteurs de l’AIEA qui rapporteront ensuite que le programme iranien n’est que civil et (yy) BHO ne fait rien pour la Syrie (on se souvient que l’intervention en Libye a été décidée car « il y avait danger d’un massacre » … tandis qu’en Syrie on compte déjà plus de 7.500 morts …) car il espère que la Russie de M. Poutine le suive dans son approche pour l’Iran s’il laisse en place le boucher ophtalmologue de Damas – vous allez voir, bientôt M. Poutine proposera de laisser l’Iran enrichir de l’uranium ce à quoi la « communauté internationale » s’est opposée depuis des lustres et lancer des mises en garde à Israël ….;

j.       si, un jour, à « 3 heures du matin » BHO apprend qu’Israël a lancé une opération militaire contre l’Iran, il se trouvera devant le champ de ruines de sa politique étrangère :

 

Ø  si, comme il est probable, l’Iran s’en prend à des intérêts américains (troupes en Afghanistan, bases militaires un peu partout, voie maritime Détroit d’Hormuz, etc.,) il ne pourra que réagir ;

Ø  il ne pourra que réagir car la grande majorité du peuple américain se sentant solidaire d’Israël, BHO perdrait autrement toute chance d’être réélu en novembre ;

Ø  et si les supplétifs de l’Iran (Hezbollah, Hamas, Syrie) entrent dans la danse il assistera à la destruction du Liban et, sans doute de la Syrie – avec des pays arabes come l’Arabie Saoudite lui disant « on vous l’avait bien dit » …

 

Est-on sûr qu’Israël lancera une opération militaire ? Il semblerait que leurs services de renseignement et une partie des militaires ne le conseille pas.

 

Oui, c’est vrai ; Entebbe ? déconseillé, destruction de l’Osirak, déconseillée, OLP à Tunis ? déconseillé, Dar-el-Azur ? déconseillé … On oublie qu’en Israël les décideurs sont les politiques … Et les politiques, aujourd’hui, les deux ayant la plus grande importance sont – un de droite et un de gauche, les deux ayant la conviction que leur pays ne peut pas vivre avec un Iran nucléaire. Et sauf les respect qu’ils doivent à BHO (enfin, ce qu’il en reste …) ils feront ce que leur conscience et les possibilités de leurs militaires leur diront de faire.

Téhéran, Avenue Kargar

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 20:05

 

 

Pas un jour ne passe sans que l’on n’entende (derrière le brouhaha créé par les vitupérations réciproques des candidats aux élections présidentielles, amplifiées par les caisses de résonance constituées par de     « journalistes »     (à 90% marqués à       gauche …) « les cercles autorisés » prédire une attaque imminente des installations nucléaires iraniennes par Israël.

 

C’est vrai, le gouvernement israélien (on oublie souvent qu’il est le résultat d’élections libres …) prend au sérieux les menaces iraniennes répétées par ses plus grandes autorités quant à leur décision « d’éradiquer Israël de la face du monde ». Certes, le monde occidental a l’habitude de croire qu’il s’agit, simplement, de postures exagérées pour faire peur à ses ennemis probables. Cependant, après une douzaine d’années (en réalité plus de deux douzaines d’années) le monde occidental comprend qu’en laissant l’Iran se doter d’un arsenal nucléaire c’est l’équilibre mondial qui sera menacé.

 

Une course à l’armement nucléaire commencera, les principaux protagonistes seront l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Turquie – au moins au départ … Et cela dans une des régions du monde qui concentre l’essentiel des réserves connues d'hydrocarbures. En clair, le monde occidental, après des années d’atermoiements, après s’être laissé mené par le bout du nez par des iraniens rompus aux techniques idoines pour gagner du temps, il a compris que le problème dépasse largement le cadre d’un conflit que l’Iran souligne comme étant religieux (« tue le juif », dit le Coran et, surtout, pour que le Mehdi puisse venir et assurer une paix mondiale sous la bannière de l’islam). Dès lors, on se trouve dans une alternative simple : l’Iran, et ses dirigeants dont le fanatisme n’est plus à démontrer, disposera d’un armement nucléaire ou quelqu’un fera le nécessaire d’une manière militaire. Certes, il se pourrait aussi qu’une fois en possession d’une arme nucléaire, les mollahs décident de ne pas l’utiliser. Il s’agit cependant de jouer à la « roulette russe » avec des gens qui mettraient cinq balles dans le barillet du revolver ce qu’Israël n’a pas, vraiment, tendance à accepter. Israël a d’autant moins tendance a accepter cela que les exemples historiques ne manquent pas : la Chine de Mao disait dans les années 60 qu’elle pouvait supporter une attaque nucléaire car des 600 millions de chinois (population à l’époque) il resteraient quand même au moins 400 millions tandis qu’il n’y aurait plus d’Etats Unis … Et Staline pour lequel les trente millions de morts russes des années trente n’étaient que des statistiques, n’arrêtait pas de menacer le monde occidental d’une destruction nucléaire. Alors, quand les dirigeants iraniens disent qu’avec une seule bombe sur Tel Aviv il ne restera plus de juifs au Proche Orient (pas d’arabes musulmans non plus mais … ce sera des victimes collatérales …) tandis que l’Iran continuera à exister avec au moins la moitié de sa population actuelle (71 million) Israël tend l’oreille.

 

Pourtant, ce n’est pas le monde occidental qui se prépare à mettre fin aux velléités iraniennes par la force, il voudrait que ce soit Israël (à tout prendre, les Etats Unis) qui fasse le sale boulot. Regardons une comparaison rapide des deux pays :

 

Comparaison-Iran---Israel.jpg

 

C’est vrai, Israël avec une population dix fois plus petite que celle de l’Iran dépense plus de 6,5% de son PIB (env. 217 Mrds $ pour sa défense soit 1.200 €/ habitant/an tandis que l’Iran dépense 2,5% de son PIB (331 Mrds$) soit env. 75 €/habitant/an. Ceci veut dire, en clair, qu’Israël doit être mieux préparé pour une guerre que l’Iran. Et que le fait de disposer (selon les sources occidentales, jamais confirmées par les dirigeants d’Israël) d’un arsenal nucléaire et d’une capacité de première frappe (fusées) et de deuxième frappe (sous-marins) devrait rendre ce pays serein. Est-ce à dire que ce pays doit faire le sale boulot ?

 

Le gardien du monde, la seule super puissance actuellement, pourrait faire le travail. Comparez ce qu’Israël devrait faire pour arriver en territoire iranien :

 

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avec les bases militaires américaines au Proche et Moyen Orient :

 

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      Chaque étoile = base américaine … et BHO a eu le Prix Nobel pour la paix

 

Bien sûr Israël n’est pas serein. Surtout parce qu’à jouer au chat et à la souris comme le monde occidental le fait avec l’Iran n’est pas rassurant pour elle. Continuer comme on le fait aujourd’hui, on risque d’apprendre que l’Iran a la bombe un jour quand Tel Aviv disparaîtrait … Et peu lui chaut que ce jour là l’Iran cessera d’exister, quoi qu’ils en disent ses dirigeants …

 

Rien n’est clair dans ce qui se passe entre (a) la décision de l’Europe de ne pas s’en mêler quitte à jouer le sort d’Israël aux dés, (b) la volonté des Russes de laisser les occidentaux prendre des risques et supporter les conséquences, surtout, si elles se révèlent désastreuses pour eux, (c) la décision des Etats Unis de BHO de « jeter sous le bus » Israël dans la perspective d’un rapprochement définitif avec le monde musulman.

 

Alors ? Effectivement, il semblerait que la paix du monde est suspendue à la décision qu’Israël va prendre. Comme elle ne peut pas vivre avec une épée de Damoclès constituée par une arme nucléaire entre les mains de mollahs fanatiques (que le soldat No1 des Etats Unis, le Général Dempsey, considère comme « acteurs rationnels » …) il n’est pas exclu qu’elle fasse ce qu’elle a fait en 67 (guerre de six jours), à Entebbe, en détruisant l’Osirak (fourni par la France au dictateur sanguinaire Saddam Hussein) ou en détruisant le réacteur nord-coréen installé en Syrie (sans que personne ne sache comment cela a été fait) : prendre l’initiative et détruire toute ou partie du programme nucléaire iranien.

Mais sachant que le silence est d’or, ce pays suit le conseil de Tuco (Le Bon, la brute et le truand) : When you have to shoot: shoot. Don’t talk.

 

Et Israël ne parlera pas. Mais résumons :

 

  • la France «l’Iran avec la bombe, Iran bombardé »

  • l’Allemagne « la sécurité d’Israël est consubstantielle à l’existence de l’Allemagne » mais est le premier partenaire commercial européen de l’Iran ;

  • la Russie « premier fournisseur d’armes de l’Iran »

  • les Etats Unis (BHO) « toutes les options sont sur la table » mais n’arrête pas de tenter d’amadouer les mollahs en envoyant missive après missive au « guide suprême »

 

et tout ce beau monde (j’ai oublié la Perfide Albion) donne des conseils à Israël, conseils à travers lesquels on voit clairement qu’ils s’en fichent comme d’une guigne de son sort, comptables anxieux comme ils sont du nombre de barils de pétrole qui passent par le Detroit de Hormuz.

 

N’insultons pas l’avenir. L’élection présidentielle américaine verra peut être la fin d’un règne pendant lequel rien n’a compté que le monde musulman. Et peut être l’Oncle Sam reviendra à son chapeau ancien …

 

 

 

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:21

 

C’est drôle, le dernier texte mis en ligne s’occupait, essentiellement, de ce qui se passe au Proche Orient, pourtant la majorité des commentaires reçus a trait à la France. Et on peut soupçonner les préférences politiques des lecteurs qui ont réagi au texte en cause car deux questions posées prennent le pas pour la plupart : (a) pourquoi dites-vous qu’il s’agit d’un « ectoplasme, inconsistant » et (b) « qu’est-ce qui vous fait dire que son programme manque de sérieux ? »

 

A tous ceux qui m’écrivent je dois réponse. Allons-y.

1. FH n’a jamais rempli de fonction ministérielle ni participé à une quelconque action d’éclat au plan industriel, financier, culturel ou même de gestion administrative dépassant son propre budget personnel. A tel point que celle qui l’a connu le mieux, SR, de conserve avec Martine Aubry n’a pas arrêté de mettre en garde les militants socialistes, et par delà eux, la France entière, quant au fait qu’il n’était pas (et sans doute il n’est pas) un homme d’action déterminé quand il s’agit de prendre une décision importante. En charge du PS pendant presque dix ans, son crédo était simple : « faire la synthèse ». Faire la synthèse quand il s’agit des courants du PS … ne doit pas réclamer les mêmes talents que celui de diriger la cinquième puissance industrielle du monde qui, de plus, dispose d’un « bouton » nucléaire. Vu son cursus qui peut lui faire confiance pour prendre la décision imposée par « le coup de fil de trois heures du matin » ? C’est pour cela, en résumé, que l’on peut considérer FH comme un ectoplasme, inconsistant. Cela étant, notre pays se donne, de temps en temps, le droit de jouer avec son avenir à quitte ou double : cela donne les 14 années de Mitterrand, ses trois dévaluations (1981, 1982 et 1983 – réévaluation du DM et Florin), la retraite à 60 ans et le cortège de douceurs de l’état providence financées à crédit. Cela donne les 12 ans de J. Chirac dont le premier discours comme président affirmait qu’il ne touchera pas aux « avantages acquis » … et qui a laissé, en période de cohabitation, imposer les 35 heures qui ont ébahi le monde entier. Alors, après 26 ans d’immobilisme pendant lesquels l’appareil industriel français a été démantelé, en raison premièrement d’un coût du travail affligé par des charges sociales absurdes, quand le pays croule sous sa dette extérieure dont le service deviendra bientôt insupportable, eh bien, qu’à cela ne tienne il se prépare (selon les sondages) à élire un autre visionnaire dont les 60 propositions (il a fait un rabais de 45% sur les 110 propositions de F. Mitterrand de 1981 …) auront comme effet non pas de redresser la France mais, au contraire d’accélérer son déclin. FH inconsistant ? Regarder Georges Papandreou, leader socialiste grec, qui a gagné les élections il n’y a pas très longtemps avec un programme comme celui de FH. FH inconsistant ? Qui peut le prendre au sérieux quand il dit qu’il va « renégocier » un traité européen que la France va signer début mars ? Sans parler du respect qu’il suggère aux 16 autres cosignataires de la zone euros de montrer dorénavant à la signature de la France …

 

2. Je me suis infligé la lecture intégrale du programme de FH. Je ne mettrai en exergue qu’une petite sélection de perles qui, même pour ceux qui n’ont que des notions élémentaires d’arithmétique, posent problème.

  • une proposition « forte » (je ne discute pas sa justification, uniquement son coût) consiste dans « l’embauche de 60.000 enseignants, 12.000 chaque année du quinquennat » ; au départ (duel télévisé avec Martine Aubry), il s’agissait d’un coût total de 1,9 Mrd d’euros ; depuis quelque temps le coût est indiqué « 500 millions d’euros par ans, donc 2,5 Mrds au bout du quinquennat » que vous avez dû entendre, à profusion chaque fois que les radios et les télévisions lui ont donné la parole ; arithmétique : si 500 millions première année, la deuxième aura à supporter 500 millions pour les 12.000 enseignants embauchés la première année et 500 millions pour ceux de la deuxième année donc 1 Mrd : continuez et vous trouverez un coût pour le quinquennat de 7,5 Mrds d’euros, trois fois plus que ce qu’il raconte ; personne autour de lui pour lui expliquer cela ? le président de la commission de finances de l’Assemblée Nationale ou le président de la Cour des Comptes, les deux socialistes pur sucre et en même temps compétents ? Une seule conclusion : coupable (car il ment) ou incapable (car il ne sait pas de quoi il parle) ;

  •  

  • pour « accompagner la croissance » il annonce des mesures (pas de jugement de valeur sur ce qu’il met en avant – les emplois jeunes, le contrat génération, etc.,), d’un coût de 20 Mrds d’euros qui sera financé par des augmentations d’impôts « surtout sur les plus riches » de 29 Mrds d’euros, la différence étant utilisée au désendettement du pays ; regardons, voir : les 29 Mrds seront composés de 17,3 Mrds d’augmentations et prélèvements divers sur les entreprises (cela réduira le coût du travail déjà insupportable …) et de 11,7 Mrds d’euros sur les familles dont 11 Mrds en rabotant les niches fiscales pour être obtenus avant le 31.12.2013 (engagement auprès de Bruxelles de revenir au 3% de déficit annuel) ; mais augmenter les charges des familles devrait se faire, aussi, par la modification du quotient familial : valse hésitation, on ne sait pas que croire, sera modifié ou pas ? c’est quand même important car il s’agit de prendre aux « plus riches » 700 millions d’euros par une tranche supplémentaire de 45% « au-dessus de 150.000 € par part » alors, modification du quotient ou pas ? La solution dans le prochain numéro … Quoi qu’il en soit, comparez les 700 millions avec notre dette de 1.700 milliards (sans compter les provisions pour les retraites de fonctionnaires …) ; alors, coupable (car il ment, il a peur de prendre aux riches car, on l’a déjà vu, les départs vers la Suisse ou la Belgique ou vers Londres commencent à faire peur) ou incapable (car le jeu ne vaut vraiment pas la chandelle »

  •  

  • mais il faut faire feu de tout bois : il va prendre 2,6 Mrds sur les avantages sociaux de l’épargne salariale (8 millions de salariés qui disposent d’un intéressement dans leur société) et 3,2 Mrds d’exonérations sur les heures supplémentaires ; là il s’agit d’idéologie pure : les socialistes n’en veulent d’aucun à côté aux salaires (pas d’intéressement, pas de stock options – devenu un mot obscène …) et, surtout, en vertu d’une idée absurde, pas d’heures supplémentaires (car il faut « partager le travail », justification des 35 heures …) ; prendre aux riches ? les salariés ? C’est vrai, FH disait, encore il y a quelques années « je hais les riches » et quand on lui a demandé « à partir de quel niveau on est riche » il a répondu « à partir de 4.000 € » (sous entendu par mois, revenu individuel) ; savez-vous que ses émoluments actuels sont de 30.397 €/mois dont une partie défiscalisée ? Ce n’est pas étonnant, dès lors, de le voir montrer sa magnanimité en disant « je réduirai le salaire du président de la république de 30% » sans dire que ce salaire est déjà 30 % inférieur au sien … ; prendre aux riches ? Soyons sérieux, il va prendre aux mêmes, les membres des classes moyennes qui constituent 10% du total des foyers fiscaux mais supportent 50% du total de l’IRPP ! Coupable (car il ment, il sait que ce qu’il faudrait faire c’est renoncer à l’absurdité bien française qui fait que 50% des foyers fiscaux ne sont pas assujettis au IRPP) ou incapable (si, d’aventure, il ne sait pas ce qui se passe en France et en Navarre) ;

  •  

  • il prévoit l’augmentation du taux de prélèvements obligatoires de 45,1% en 2012 à 46,9 en 2017 – en apparence une augmentation de 1,8% du taux mais … le diable est dans les détails ! Comme il indique un taux de croissance du PIB qui va de 0,5% en 2012 et à 2,5% sur les trois dernières années du quinquennat, l’accroissement de 1,8% du taux de prélèvements obligatoires représenterait un surcroît fiscal de 14% du PIB de 2012 à 2017 ! Et si la croissance n’est pas au rendez-vous (c’est déjà vu car tous les gouvernements, de droite et de gauche l’ont attendue comme on attend Godot …) et bien, on voit qu’il est coupable (car il ment en ne disant pas tout) ou incapable (car il ne mesure pas ce que, réellement, le pays aurait à subir).

oooo

 

Epigone de François Mitterrand, comme lui, il veut vendre à la France l’idée du partage (car la solidarité s’impose …), un pari sur une croissance que personne ne voit se dessiner à l’horizon et des évaluations (dans un sens ou dans l’autre) que rien ne vient corroborer.

 

« Ectoplasme inconsistant », vendeur d’illusions, élu à la présidence de la république il n’aura certainement pas une année devant lui avant d’appeler à l’aide Christine Lagarde et le FMI, comme G. Papandreou l’a fait avant lui. Mais Papandreou l’a fait avec le parti socialiste grec, FH va tout faire tout seul : lisez son programme, vous trouverez 182 fois « JE ».

 

Certes le pire n’est jamais sûr mais … le scénario le plus probable devant nous, si nous nous payons « le voyage Hollande » est l’arrivée du FMI et la descente aux enfer de ce beau pays de France.

 

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 Son « pote » qui votera pour lui                        Ici on vend du poisson frais …

 

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Crédible ? Allons … il n’a jamais gagné un euro autrement qu’en émergeant au budget de l’état, d’une collectivité territoriale ou de son parti …

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 11:23

 

 

Accrochés aux radios et au télévisions qui nous font vivre, par anticipation, l’élection d’un ectoplasme inconsistant promettant « une autre politique, juste, prenant aux riches pour donner aux pauvres … et autres ejusdem farinae » mais soutenu par les deux ou trois partis trotskistes qui survivent encore et par la « secte » du Colonel Fabien dont le secrétaire général a été nommé pour des raisons héréditaires, nous n’avons plus la capacité de voir ce qui se passe dans un des endroits du monde devenus le plus important sujet de géopolitique.


Ce dont il est question c’est de constater la présence de trois approches visant la destruction du seul pays démocratique (j’aurais voulu dire « civilisé » mais se référer aux civilisations1… n’est plus en odeur de sainteté depuis récemment …) de la région : (a) la plus rapprochée – celle des « partenaires pour la paix » i.e., M. Abbas, (b) à moyenne distance celle de certains pays européens (Suède et Norvège, en premier lieu, mais loin d’être seuls en Europe) et (c) au loin, le pays de mollahs qui a inscrit sur le frontispice de sa politique étrangère l’ardente obligation de la destruction de l’état juif, Israël.


(a) Seul peuple dans l’histoire du monde à « lutter » pour l’établissement d’un état que lui même a rejeté six fois (Commission Peel dans les années 30, partage de la Palestine en 1947/8, traité de paix israélo-égyptien en 1977, Camp David 2000, paramètres Clinton – Taba 2001 et projet Olmert en 2008), il n’arrive pas à faire comprendre au monde entier que ce qu’il veut n’est pas un état à soi mais l’état qui s’appelle Israël : soit par sa destruction démographique soit par sa conquête militaire. Les palestiniens n’arrivent non plus à comprendre que ce qu’ils veulent n’est ni à leur portée ni à celle de ceux qui les soutiennent. Et, comme disait Abba Eban, « ils ne ratent pas une occasion de rater une occasion » : en refusant dernièrement des pourparlers de paix avec Israël sous la pré-condition fallacieuse de « l’arrêt de constructions en Judée et Samarie » et en répétant, ad nauseam qu’ils ne reconnaîtront jamais le caractère juif de l’état nation des juifs, Israël, ils sont en train de démontrer au monde entier que la solution « deux états pour deux peuples » n’est pas de mise. Et plus le temps passe, moins de chances ils auront à avoir leur état … Et ils feront quoi ensuite ? Peut-être quitteront-ils le Proche Orient comme les arabes ont fait partir les chrétiens du Liban, de l’Irak et … même de Bethleem ! En attendant, les « modérés » du Fatah se rabibochent avec les terroristes du Hamas, voué, lui, corps et âme, ouvertement, à la destruction d’Israël, devant un monde occidental ébahi qui ne sait plus à quel saint se vouer … sauf à se déjuger, une fois de plus, en renonçant aux trois conditions sine qua non pour tout « gouvernement » palestinien : renoncer à la terreur, reconnaître Israël et accepter tous les accords conclus par Israël avec l’OLP et l’AP.

 

(b) parlons-en du monde occidental – les tentatives visant le boycott des produits israéliens apparues premièrement en Suède et Norvège d’une manière ouverte, se diffusent de plus en plus surtout dans les pays qui, naguère, n’avaient rien fait pour défendre « leurs » juifs de la barbarie allemande ; certes, on oublie que si on veut boycotter les oranges et les avocats israéliens on devrait aussi boycotter les ordinateurs dotés de wifi (Centrino d’Intel crée, développé et fabriqué en Israël), les téléphones portables, les équipements militaires comme les drones, les casques de combat des pilotes d’avions supersoniques, la protection des avions civiles contre les tirs de missiles2, les mesures actives pour la protection des véhicules blindés et un tiers de médicaments génériques vendus en France, le tout d’origine israélienne ! Content de subvenir aux besoins des palestiniens (« réfugiés » après quatre générations …) le monde occidental (essentiellement les Etats Unis et l’Europe) en faisant d’eux les récipiendaires de la plus grande aide par tête (environ 1.000 $/an) s’enfiche comme de l’an quarante de savoir que (enquête d’opinion récente) 66% des palestiniens acceptent la solution « deux états » seulement comme première étape avant la disparition d’Israël ou que 73% d’entre eux sont d’accord avec le précepte islamique selon lequel, un jour, tous les juifs seront tués …   


Alors ? Faut-ils croire l’allié américain quand (vu l’élection présidentielle qui s’approche) il jure être garant de la sécurité d’Israël mais n’arrête pas de « tendre la main » aux mollahs depuis quatre années et fait des Frères Musulmans son interlocuteur principal dans le monde arabe ? Ou Madame Merkel qui, la main sur le cœur, dit que la sécurité d’Israël est consubstantielle à l’existence de l’état allemand mais … laisse ses industries devenir le principal partenaire commercial de l’Iran avec des produits « à double usage » (civil et militaire) ? Ou même la France qui assure qui veut l’entendre quelle ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël ?


Ecoute Israël ! Dès que la première bombe atomique de l’Iran (que tous ces pays lui permettent d’avoir vu leur manque de volonté à s’y opposer) tombera sur Tel Aviv, ils viendront à ton aide ! Des bateaux hôpitaux en rade de Haiffa et d’autres pour évacuer des survivants miraculés, s’il en reste …


(c) et puis l’Iran – au moins ce pays ne tourne pas au tour du pot : depuis 1979 et l’avènement de la « république islamique » de Khomeiny l’Iran n’a cessé de prôner l’éradication d’Israël de la carte du monde. Et pour tous ceux qui pensent que le temps arrange les choses (ils sont nombreux à considérer que les menaces de l’Iran, du Hezbollah et/ou autres Hamas ne sont que des paroles verbales et que, tous comptes faits, il suffit d’attendre et faire preuve de générosité pour qu’elles changent …), depuis 2005 et son fameux discours, le clown Ahmadinejad répète à satiété ce que Khomeiny a inscrit en lettres de feu dans la politique étrangère de l’Iran : « Israël doit être rayé de la carte ». Voilà plus d’une vingtaine d’années depuis que l’Iran joue au chat et à la souris avec le monde occidental au sujet de son programme nucléaire militaire lancé en violation de ses obligations de signataire du traité de non prolifération nucléaire. Plus de 20 ans perdus (pas pour l’Iran …) en discussions stériles doublées de sanctions qui « vous allez voir, seront terriblement efficaces … », période pendant laquelle, à répétition, l’Iran prend l’initiative tous les deux ou trois ans et fait de « nouvelles propositions » … qui, discutées pendant quelques années ne font pas avancer les choses d’un iota. Mais pendant ce temps, le locataire de la Maison Blanche, Prix Nobel de la Paix (on n’arrête pas à se demander pourquoi …) a pris l’initiative de provoquer une réunion internationale pour raffermir les stipulations du traité de non prolifération nucléaire et … demande à Israël d’en devenir membre ! Au seul pays au monde menacé de disparition par des fanatiques religieux en quête d’un Graal atomique, pays ayant une superficie égale à 0,5% des territoires du monde arabe, seul parmi 23 pays arabes et 57 pays musulmans dont le seul facteur de cohésion, à part l’islam, est la haine du juif, on demande de renoncer à son arsenal (supposé) de moyens nucléaires militaires …

ooooo


Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'il n'y a que deux catégories de gens dans le monde : ceux qui (ouvertement ou pas) veulent voir la disparition de cet état des juifs, et des juifs eux-mêmes, et ceux qui, tout en ignorant les raisons de la survie et de l'existence de ce peuple après deux diaspora (Babylone et Rome) et deux millénaires de persécutions ayant culminées avec la Shoah, n'entendent pas lui faire défaut dans sa défense. Aucune tentative des uns vers les autres n'a réussi, jusqu'ici, à accorder les deux positions, il est fort peu probable que l'on réussira à l'avenir. La tentation de la neutralité doit être prise en compte mais … elle ne change pas substantiellement la compréhension du sujet.


Dès lors, rien de mieux que de se souvenir du 614-ème commandement de la liturgie juive (E. Fackenheim) "Thou Shalt Not Give Hitler a Posthumous Victory" qui est aujourd'hui, peut-être, plus important que tous les autres. Comme de rappeler le passage de la Haggadah lu à la Pâque juive, tous les ans, depuis des millénaires : « Il n'y pas eu qu'un seul tyran qui ait essayé de détruire le peuple d'Israël, dans chaque génération des tyrans se sont levés pour tenter d'en faire autant »


Les derniers - Hitler, Nasser, Arafat et maintenant le clown dangereux Ahmadinejad ...


1 « Si tout se vaut, le cannibalisme n’est qu’une question de goût culinaire ». (L. Strauss).

2 Elbit C Music : http://www.youtube.com/embed/uVlERTFVSpo?rel=0

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 16:34

 

Même Dieu ne peut modifier le passé mais

les historiens le peuvent.

 

L’épigone de l’empire ottoman, « islamiste modéré » qui est en train de détruire les fondements laïques et démocratiques de la république née de la volonté de Kemal Atatürk, après avoir gagné des élections parlementaires deux fois va tenter de changer la constitution pour accéder (peut-être à vie …) à la fonction suprême. A laquelle il a fait nommer, il y a quelques années, un de ses complices : qui a copié sur qui ? Poutine sur Erdogan ou vice-versa ?

 

Mais sa volonté ne se résume pas à faire revenir la Turquie au califat. Il a comme ambition de reconstituer l’empire ou, à tout le moins, chevaucher le monde arabo-musulman pour redevenir le décideur d’une région qui va du Golfe Persique aux confins de l’Atlantique. Pour cela, le régime avait inventé une politique simple : zéro problèmes avec les voisins proches ou éloignés. Elle était censée amadouer tous les pays arabes du pourtour de la Mare Nostrum avant d’aller plus loin. L’existence d’Israël au beau milieu des pays musulmans du pourtour de la mer posant problème, il a utilisé toutes les occasions pour se détacher de ce pays, ancien allié, depuis des dizaines d’années. Jusqu’à y compris le menacer d’un guerre … La mise en place de la politique évoquée était en progrès quand, patatras, des convulsions de type « jacquerie » se sont déroulés dans des pays arabes sur le pourtour de la Méditerranée. Convulsions, très rapidement, considérées par le « politiquement correct européen » comme des révolutions démocratiques, les choix des rappels ne manquant pas mais le plus utilisé étant « c’est 1989, l’implosion du système socialiste de l’Est européen ».

 

En un temps record la politique « zéro problèmes » s’est transformée en « plein de problèmes » avec pas mal de pays : laissons de côté Israël mais la Syrie voisine (plus de 5.000 morts à l’actif de M. Asad, ami intime de M. Erdogan car ils passaient des vacances ensemble …) devenue un tonneau de poudre ; menace d’attaque par l’Iran dès que la Turquie (membre de l’OTAN …) a accepté la demande américaine d’installer un radar sur son territoire (tout en refusant de partager avec Israël les informations pouvant être obtenues) ; menace de guerre contre Chypre (et, partant, contre la Grèce, un autre membre de l’OTAN …) car s’opposant à l’exploitation de champs gazifières découverts par Israël et Chypre après des travaux de prospection multi-annuelles ; rupture diplomatique avec l’Arménie (car la Turquie n’a jamais mis en place la « commission historique jointe » pourtant promise pour faire lumière sur le génocide turc des arméniens en 1915) ; et, pour finir en beauté rupture diplomatique avec la France interdite dorénavant de survoler le territoire turc ou de faire accoster des bateaux de guerre dans les ports turcs. Ce qui est, cependant, curieux voire incompréhensible c’est le fait que l’administration BHO s’est acoquiné avec la Turquie de M. Erdogan en lui concédant un rôle majeur au Proche Orient bien que contradictoire avec la relation (auparavant) d’alliance avec Israël.

 

L’ami turc a essayé de prendre pied en Tunisie, en Lybie et en Egypte tout au long de l’année 2011. Il a jeté aux chiens, rapidement, le Ben Ali et le Moubarak mais seulement en fin de compte son ami Kadhafi qui lui avait décerné en 2010 « Le prix Kadhafi des droits de l’homme» (vous avez bien lu, ce n’est pas une galéjade …). Il a cru, comme les jean-foutre européens, que les jacqueries arabes allaient lui donner la possibilité de montrer un modèle « d’islam modéré soluble en démocratie ». Il n’a pas cru (comme l’Europe ou l’Amérique n’ont pas cru) que les Moubarak, Ben Ali voire Kadhafi avaient raison quand ils disaient être le rempart face aux islamistes. Et lui, comme tous les autres, ont eu à déchanter : gouvernement islamiste en Tunisie, majorité de 2/3 pour les islamistes (Frères Musulmans et Salafistes) en Egypte pour ne pas parler de la Lybie ou la première déclaration du « président du comité transitoire » (adoubé par BHL et, naturellement, par Nicolas Sarkozy) a annoncé la couleur : l’instauration de la charia …

 

Mais ce que la Turquie fait avec les pays arabes c’est son affaire (en oubliant qu’elle fait partie de l’OTAN et qu’une solidarité minimum est de mise entre les pays de l’alliance). Mais ce n’est pas son affaire quand il s’en prend à la France : menaces et chantages avant la discussion d’une loi par l’Assemblée Nationale, « représailles » politiques, militaires et, probablement, commerciales après la décision des représentants du peuple français de rendre pénalement répréhensible toute négation d’un génocide. Le sieur Erdogan n’aurait rien eu à dire s’il s’agissait de la Shoah ou du Cambodge ou du Rwanda mais … parler du génocide arménien, non ! Et il aurait eu la même réaction si on parlait des dizaines de milliers de Kurdes qu’il fait assassiner ou de l’occupation de la moitié du Chypre (5.600 chypriotes grecs morts et 160.000 personnes déplacées ayant fait place à une force d’occupation qui aujourd’hui encore dénombre 35.000 soldats) depuis bientôt 40 ans à l’encontre de toutes les résolutions de l’ONU (contraignantes …). Ou du fait que des centaines de milliers de grecs orthodoxes qui vivaient en Anatolie il n’en reste même pas un. Mais, naturellement, il ne manque pas une occasion de parler de « l’occupation » israélienne de Gaza (d’où Israël est partie il y a cinq ans …) ou des territoires disputés depuis 1967 et que lui, comme l’Europe, voudraient voir se transformer en un 22ème état musulman, si possible, en éradiquant par là même l’Etat Juif. Mais, les bien pensants de l'Occident sont toujours indifférents à l'épuration ethnique des non-musulmans, quand ils ne la soutiennent activement, comme au Kosovo.

 

Monsieur Erdogan ? C’est « (l’ir)résistible ascension d’Arturo Ui ». Un ancien vendeur de voitures, bateleur de foire, auteur présumé d’une pièce de théâtre inspirée des « Protocoles des Sages du Sion », ayant fait de la prison pour avoir insulté (trahi ?) la République Turque, manœuvrier politicien ayant réussi à démembrer le haut commandement militaire turque (garant de la laïcité du pays depuis Kemal Atatürk) en voilà un qui n’a pas froid aux yeux. Menacer la France ? Pour qui se prend-t-il ? Il devrait s’occuper à temps complet pour que son peuple (mortalité infantile de 25/1000 naissances normales soit quatre fois plus qu’en Israël …) ait suffisamment de baklava et de halva … pour adoucir son sort de pays en voie de développement qui, pour l’instant, s’en sort en ayant crée une énorme bulle immobilière !

 

Et c’est devant un tel personnage que les majors de nos élites, de droite et de gauche, trouvent moyen de s’excuser … Cela fait vomir que d’entendre Alain Juppé dire « à titre personnel, considère la loi votée comme non opportune » et l’ectoplasme inconsistant de gauche, je veux dire le « normal » François Hollande, dire que « l’on aurait pas dû voter la loi car manœuvre électorale de Nicolas Sarkozy » En oubliant que les députés socialistes l’ont votée presque tous …

 

Résumons : un personnage indigne de représenter un peuple (encore, que … chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite …), en train de rater le rayonnement de son pays, allant à l’encontre de ce qui faisait perdurer la paix sur le pourtour de la Méditerranée, trouve dans notre pays, parmi ceux qui -un jour- pourraient le diriger, des voix pour, en somme, l’approuver. Fût un temps quand cela s’appelait la trahison (… des clercs …).

 

Mais, en paraphrasant Caton le Censeur … il faut détruire Israël. Car Israël est l’ennemi, non pas le jihad ou l’impérialisme islamique.

Et tout le monde s’y met : BHO, directement ou via M. Erdogan, l’Europe qui n’a pas de mots trop durs pour ce pays tout en laissant passer sans réagir le vrai danger pour elle, à l’extérieur l’Iran et à l’intérieur la démographie galopante des populations d’origine musulmane. Et en laissant ses historiens apporter les preuves de l’absence de relation entre le peuple juif et le territoire duquel les musulmans (avec l’aide de tous ceux qui veulent bien les aider – Norvège, Irlande, Islande les premiers …) veulent l’expulser de nouveau … comme les perses, comme les Romains l’on fait dans d’autres temps

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 11:55

Do the Palestinians really support a two-state solution ?

 

The region we now call the Middle East is an elaborate mosaic. Among its peoples are the Arabs, denizens of the desert who became great conquerors and colonists. The Persians possessed a mighty empire in antiquity — and will again if Iran’s current rulers have their way. The most vibrant city of the Turks is Istanbul, the Christian capital known as Constantinople until it fell to Sultan Mehmed II in the 15th century. The Middle East also is home to such ethno-religious groups as Maronites, Druze, and Alawites; to powerful clans such as the Hashemites and the House of Sa’ud; to Kurds, a nation without a state, and to Jews, reestablished as a nation in their ancient homeland.

The other day, Newt Gingrich waded into this historical labyrinth, setting off a minor brouhaha by noting that only recently did Arabs on the eastern shore of the Mediterranean claim to constitute a distinct nation called “Palestine” — the name given to the area by Imperial Rome. On this basis, he referred to Palestinians as an “invented” people.

The accuracy of his statement is beyond dispute. In the wake of the Second World War, when the United Nations recommended partitioning Palestine into two states, it did not use the term “Palestinian” to refer to Arab-speaking residents. At that time, pan-Arabism, the idea of forming a single, united Arab nation, was far more compelling than any parochial identification. The question was how to divide what, for 400 years, had been a corner of the Ottoman Empire between the Arabs of Palestine and the Jews of Palestine. Of the two, the latter were, at that time, more commonly referred to as Palestinians. Their newspaper was the Palestine Post (now the Jerusalem Post), their contributions to the performing arts included the Palestine Orchestra (now the Israel Philharmonic), and their American-based charitable organization was the United Palestine Appeal.

From 1948 until 1967, Gaza and the West Bank were under Egyptian and Jordanian control respectively. No serious demands for a Palestinian state were heard. Only after Israel took possession of those territories in a defensive war against Egypt, Jordan, and other Arab states did Palestinian nationhood become the central issue in what had been, until then, the Arab- Israeli conflict. 

Gingrich was attacked from many quarters, among them the New York Times, where foreign-affairs columnist H. D. S. Greenway acknowledged that the former Speaker “is right that there has never been a state called Palestine” and that “Palestinian nationalism grew up as a mirror image of Israeli nationalism.” So what’s the problem? Greenway charges that Gingrich intended to “imply that the Palestinians are not worthy of a country of their own.”

Gingrich insists he meant no such thing. Anyone familiar with his thinking would not doubt that. After all, Americans are an invented people. Can you imagine Gingrich arguing that makes Americans less worthy of nationhood than, say, the Japanese?

Like most of us, Gingrich favors a two-state solution similar to the one the Palestinians were offered in 1948 and at Camp David in 2000. In these and other instances, the Palestinians said no. What does that imply? Perhaps that Palestinians — or at least those who lead them — are themselves insufficiently nationalistic.

That’s indisputably true of Hamas, the Iranian-backed Muslim Brotherhood group that rules Gaza. The Hamas Covenant invokes “the best nation that hath been raised up unto mankind.” But that nation is not Palestine. It is the Islamic nation which is to be revived as a caliphate, an empire of which Palestine would be only a province.

The Hamas Covenant asserts without equivocation that “the Palestinian problem is a religious problem,” adding that there can be “no solution . . . except through Jihad. Initiatives, proposals and international conferences are all a waste of time and vain endeavors.” As for Israel, the Covenant minces no words: “Islam will obliterate it, just as it obliterated others before it.”

Okay, but what about Hamas’s rival, Fatah, and the Palestinian Authority? In recent years, Western diplomats have placed much hope in Palestinian Authority prime minister Salaam Fayyad, who, I think it fair to say, has made a serious attempt to build institutional and economic foundations upon which an independent and viable Palestinian state might rest.

But as my colleague Jonathan Schanzer last week pointed out in Foreign Policy magazine, Palestinian Authority president Mahmoud Abbas has been methodically undercutting and marginalizing Fayyad. And Washington, Schanzer observes, instead of providing Fayyad “the support he needs to weather the storm, has chosen to stand on the sidelines.”

It gets worse. Abbas has been refusing to meet with Israelis until and unless they make major concessions in advance. Over the weekend, Khaled Abu Toameh, the distinguished Israeli (and Arab and Muslim) journalist reported that, in addition, “Abbas’s Fatah faction has declared war on all informal meetings between Israelis and Palestinians.” The Abbas/Fatah objection to such meetings, Toameh reports, is that they promote “the culture of peace” and are designed to “‘normalize’ relations between Israelis and Palestinians.”

Despite all this, there are many people who persist in the belief that the main obstacle to settling the Israeli-Palestinian conflict is Israeli intransigence, the unwillingness of Israeli leaders to “take risks for peace.” Such delusions are perhaps unavoidable when a “peace process” is predicated not on verifiable history and observable reality but on myth, wishful thinking, and willful blindness.

What would be an alternative? To say straightforwardly to the Palestinians: “If you want to develop as a nation and live in a state of your own, we will help you. But our support is not unconditional: You must be willing to compromise. You must be willing to make peace with the Israelis, who will be your neighbors. If, however, it is not Palestine to which you are committed but to a new anti-Western caliphate, and if building a Palestinian state is less important to you than ‘obliterating’ the State of Israel, we’re going to leave you on your own.”

What happens after that would be for Palestinians to decide and history to record.

— Clifford D. May is president of the Foundation for Defense of Democracies, a policy institute focusing on national security and foreign policy.

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 17:16

 

 

On n’aime pas les « je vous l’avais bien dit » car ils nous rappellent que ce qui était écrit sur les murs et que nous ne voulions pas voir est réellement arrivé. J’ai l’avantage, comme d’autres, d’avoir dit et répété à l’orée du printemps arabe qu’il se transformera dans un hiver plus dur que ce que l’on avait connu avant ledit printemps.

 

La prévision était facile : on ne passe pas directement d’un régime dictatorial à la démocratie décrite par Tocqueville. Les preuves sont multiples et l’on a toujours constaté que seules les forces préexistantes, organisées, prenaient le dessus sur l’élan des « masses » voulant changer l’ordre existant – ceci semblant être un postulat. La révolution provoquant la chute des tzars en Russie a conduit à un régime encore plus dictatorial que le précédent. Même le « modèle » célébré par le monde entier, la révolution française, a commencé par instaurer la « terreur » et ce n’est que plus de 100 ans après que l’on a commencé à pouvoir parler d’une démocratie en France. Plus près de nous, l’implosion de l’empire soviétique, n’a conduit à la démocratie que les pays de l’Est de l’Europe et les Pays Baltiques car des « gènes » démocratiques préexistants ont pu se développer rapidement. Pour les autres territoires, qu’il s’agisse des républiques d’Asie Centrale, de l’Ukraine ou de la Biélorussie ou même de la Russie, des simulacres de démocratie (avec de élections à un seul candidat ou des présidents à vie) existent mais sans plus. La Russie (et les dernières élections sont là pour prouver ce que j’avance) a donné l’impression d’avoir commencé sa marche vers la démocratie, ce n’est plus le cas vu les dernières élections truquées et la préparation de l’installation, là aussi, d’un « président à vie ».

 

Tunisie, Libye, Egypte. Trois pays salués par un Occident toujours bienveillant quand il s’agit de « positiver » ce qui se passe dans les pays arabes. Trois pays où des mouvements de masse ont conduit au changement de régimes dictatoriaux en faveur de structures de gouvernement sorties d’élections libres. Il n’est pas difficile de voir que le postulat évoqué est démontré dans les trois cas.

 

Tunisie – le parti majoritaire sorti des urnes qui formera le gouvernement est un parti islamiste « modéré » (qualificatif accolé par l’Occident uniquement et qu’aucun mouvement se réclamant de l’islam ne prend à sa charge). Il s’agit d’une organisation politique, bannie en Tunisie depuis Bourguiba mais qui a continué une existence souterraine jusqu’à la « révolution ». La Tunisie séculaire fière d’avoir accordé aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes, la Tunisie qui interdisait le port du nikab, se trouve maintenant en situation de régression rapide : des étudiants et/ou des « forces extérieures » vont imposer l’autorisation du nikab, la non mixité des cours et des cantines universitaires séparées (homme – femme). Au plan extérieur, un des premiers signes de ce que sera la politique du pays est le fait de refuser toute «forme de normalisation avec l’Etat sioniste» décision que d’aucuns réclament d'inscrire dans la nouvelle Constitution selon le «pacte républicain» adopté par la Commission de reforme politique tunisienne. Et pour qu’il n’y ait pas de malentendu, A. Kahlaoui, le président du Comité tunisien de lutte contre la normalisation avec Israël, a « menacé de mort tout Tunisien essayant de nouer des liens avec l’Etat hébreu » Seul pays arabe a avoir noué de relations, presque, amicales avec Israël (datant du temps de Bourguiba et bien avant les traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie) il se voit, suite à une révolution « démocratique » énoncer des exclusives qui n’annoncent rien de bon au plan international. Et pour ce qui est de l’intérieur, la réduction massive du tourisme (pas seulement israélien ou juif) car par delà le niqab aux universités il y a tendance à vouloir demander aux femmes occidentales aussi de porter un voile (certes, seyant, comme les journalistes de France 2 portent quand elles vont dans certains pays dont la tolérance religieuse est ce que l’on sait) met à mal profondément et significativement les finances du pays. Ajouter à cela que l’un des principaux secteurs des exportations tunisiennes, le textile, a bénéficié d’une contribution commerciale, non négligeable, des commerçants juifs tunisiens installés en France pour comprendre la baisse des exportations du secteur qui est déjà de plus de 25% cette année par rapport à l’année passée. Et les investissements étrangers dans le pays montrent, déjà pour 2010, une chute de 50% par rapport à 2006, par exemple. Ce qui va se passer est écrit sur les murs : les « islamistes modérés », au départ gentiment, ensuite par intimidation, vont imposer l’exclusion des « infidèles » et de certaines règles tirées de la charia car … ce qui sera inscrit sur le frontispice de la nouvelle constitution c’est que la Tunisie est une république démocratique dont la religion est l’islam » Les paris sont ouverts : nonobstant le crise économique actuelle, le tourisme -principale source de revenus du pays- se contractera encore plus, les exportations diminueront, l’indépendance agro-alimentaire n’étant pas assurée, ce pays auparavant relativement prospère viendra allonger la liste des bénéficiaires de l’aide de la communauté internationale …

 

Libye à peine le colonel trucidé que le « Président du Comité de Transition » déclare "En tant que nation musulmane, nous avons adopté la 'charia' islamique comme source du droit, donc n'importe quelle loi contredisant les principes de l'islam est légalement nulle". Hein, vous avez dit charia ? C’est pour cela que la France (et les pays de l’OTAN moins l’Allemagne) a envoyé le porte-avions Charles de Gaulle et des dizaines de Rafales pour bombarder les forces du colonel ? C’est pour cela que l’on a mis à sac ce qu’il y avait comme infrastructures du temps du colonel ? C’est pour que l’homme fort, actuellement, de Tripoli soit un ancien de Al-Qaida prisonnier, un temps, des américains ?

 

Et oui, pays dont l’essentiel de la gouvernance était constitué par les décisions des treize plus importants tribus et par la police secrète du colonel, la Libye aura montré, elle aussi, que la transition de la dictature d’un clown pris de folie (mais que tout l’Occident, notre pays étant parmi les premiers, ont cajolé et brossé dans le sens du poil) vers une démocratie ne peut être que le rêve d’un cerveau malade. Et peu importe que des BHL (seul parmi l’intelligentzia française, quand même) ont convaincu notre président de se lancer dans ce qui sera un de plus percutants exemples de l’inconscience occidentale (française de surcroit). Non seulement ce pays appliquera la charia, non seulement il est devenu déjà le pourvoyeur d’armes de toutes sortes et de tous calibres pour les terroristes de partout (et en premier lieu ceux du Hezbollah au Liban et du Hamas à Gaza) mais il y a là-bas aujourd’hui 10.000 hommes en armes (des milices) qui, compte tenu de la rivalité des tribus et de l’instauration progressive de la charia, feront éclater, sans doute, son unité. Par delà la vision romantique et idéaliste (merci BHL) ce pays est condamné à rester sur la liste des fauteurs de troubles pendant les années à venir. Surtout si la répartition entre les tribus du pactole pétrolier n’est pas celle que le colonel avait imposée pendant son règne bouffonesque.

 

L’Egypte – on change de catégorie, le postulat de la transition est encore plus brillamment démontré. Voilà un pays de 80 millions d’êtres où la seule force organisée –et adoubée par Monsieur Obama1- le Frères musulmans, était créditée d’une position majoritaire dans les élections qui devaient se dérouler sous le contrôle des militaires. On en a vu mieux, mais, passons. Elections faites les « islamistes modérés » (les Frères musulmans, selon les Etats Unis) et les salafistes (musulmans non modérés, selon tout le monde) obtiennent 65 % des voix et vont avoir le contrôle de la confection d’une nouvelle constitution, du gouvernement et du parlement.

 

Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, un porte-parole des Frères musulmans a fait valoir que le renversement du président Moubarak et de son régime a été principalement alimenté par le désir « de retour de l'Egypte à ses racines islamiques, et non par l’idéal occidental de la démocratie ». Ce pays dont seulement 5% du territoire est exploité par l’agriculture, qui importe plus de 50% de ses besoins en produits agricoles et alimentaires mais où 34% de sa population vit dans l’agriculture …, où 96% des femmes sont excisées et ou 82% de la population soutiennent l’exécution par lapidation des femmes adultérines tandis que 77% sont d’accord pour fouetter et couper les mains des voleurs et que 84% sont pour l'exécution de tout musulman qui change de religion ... ce pays ne pouvait voter autrement qu’en propulsant au pouvoir les islamistes, modérés ou pas. Les enquêtes PEW étaient connues, mais les Etats Unis de Monsieur Obama avaient décrété que la « Frères musulmans sont des modérés » et, par conséquent, ont poussé de tout leur pouvoir pour faire partir l’ancien quasi-dictateur, Moubarak. Mais on est maintenant à la fin d’une année après la «révolution ».

 

Les trois sources principales de revenus de ce pays, le gaz (vendu, principalement, à Israël et à la Jordanie), le tourisme et les exportations accusent des chutes difficiles à compenser. Avant de devenir une décision gouvernementale pour mettre fin à la livraison de gaz à Israël le gazoduc a été saboté (par des « islamistes extrémistes ») sept fois -en attendant la huitième- et les revenus y relatifs ont fondu comme neige au soleil. Le tourisme, qui se nourrissait de la visite de 13 millions de personnes chaque année, dont 600 000 Français, a pratiquement cessé. Les exportations du pays se sont contractées de 40% cette année. Le tout ? 41% de la population vit sous le seuil de la pauvreté (env. 640 Livres Egyptiennes mensuellement, soit 80 €), des travailleurs agricoles embauchés à la journée payés 3€/jour, désertification des terres agricoles et des réserves actuelles de 13 milliards de $ pour payer des importations (surtout agro-alimentaires) au rythme de 1,3 Milliard de $ par mois. Un dessin pour ce qui va se passer ?D’ici peu, on risque de voir une « Somalie-sur-le Nil » pour le grand bonheur des gens du Hamas (filiale palestinienne des Frères musulmans égyptiens). Avec le cortège d’actions connues dont la principale … l’aide de la communauté internationale. Et naturellement, le dernier G8 a promis  une  aide  de    20 Milliards de $ que notre président (Cannes, 3 novembre) voudrait augmenter d’autant. Heureusement la crise de l’euro retarde l’aide promise …

 

Alors …si pendant le soulèvement contre Moubarak aucun slogan anti-américain, anti-occidental ou, même, anti-israélien ne fleurissait Place Tahrir, les choses on bien changé depuis : l’influence des Frères Musulmans se fait sentir de plus en plus et de jour en jour (destruction d’églises coptes, reprise des vociférations anti-israéliennes, promesses d’aide au Hamas). Et ce qui ne ment pas c’est les affirmations répétées, aujourd’hui faisant florès, de la « classe politique » égyptienne selon lesquelles le traité de paix avec Israël (qui tient depuis plus de trente années) devrait être soit dénoncé soit, au minimum, revu. Avis à tous ceux qui demandaient (demandent) à Israël de « prendre des risques pour la paix »

 

ooooo

 

Trois pays, trois « révolutions démocratiques » tous, maintenant, avec des gouvernements islamistes. Comme on sait (Bernard Lewis l’a démontré depuis longtemps) que l’islam et la démocratie en font deux, il n’y a pas grand risque de se tromper si l’on escompte une régression majeure dans le développement des trois pays. La chape de l’islam se remettra en place comme avant les dictatures de Ben Ali, du colonel fou ou de Moubarak, pour la grande satisfaction de nos amis de l’Arabie Saoudite ou de nos ennemis perses.

 

Et ça continuera car l’Afrique Noire n’est pas encore tout à fait conquise par l’islam. Mais faisons confiance à l’Occident, il aidera comme il pourra, comme il l’a fait pour les musulmans de Nigéria contre les chrétiens de là-bas ou comme il l’a fait pour la victoire du musulman Ouattara contre le chrétien Gbagbo en Côte d’Ivoire. A part leur religion, l’un ne valait pas plus que l’autre …

 

Et ça continuera car l’Europe n’est pas encore conquise mais les demandes d’avoir la charia comme loi dans certaines villes, cités ou banlieues se multiplient, comme d’imposer la construction de mosquées au coût de contribuables, comme d’imposer les restrictions du halal dans les cantines des écoles de la république, comme … en Grenade, Espagne, que les musulmans de l’endroit réclament comme leur territoire.

 

 

 

1 « Une force politique non séculaire mais qui doit faire partie du paysage politique égyptien » (Ph. Crowley, porte parole de la Maison Blanche).

La France ne pouvait pas être en reste : Alain Juppé fait un saut au Caire et déclare « Le dialogue que j'ai eu avec l'ensemble de cette délégation, et en particulier avec les membres des Frères musulmans, a été intéressant, et m'a permis de bien mesurer que la présentation qui est faite parfois de ce mouvement mérite d'être éclairée et approfondie »

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