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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 11:49

On vient d’apprendre que le Préfet de Paris avait autorisé trois manifestations :

 

  • de la Bastille à la République – en solidarité avec le peuple syrien qui a vu 180.000 des siens été tués par les forces du régime Assad et/ou par les « rebelles » islamistes de toutes variétés ; au jour et à l’heure prévue il n’y avait à la Bastille que les forces de police, le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos se trouvant ailleurs ;

  • de la République à l’Opéra – en solidarité avec le peuple irakien soumis à une guerre fratricide sunnites contre shiites qui a fait plus de 150.000 morts depuis 2003 et qui subit, toujours, des massacres pratiquement journaliers ; au jour et à l’heure prévue il n’y avait Place de la République que les forces de police, le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos se trouvant ailleurs ;

  • de Denfert Rochereau aux Invalides – en solidarité avec le peuple palestinien menacé à Gaza d’un génocide perpétré par l’état terroriste Israël ; le NPA, le Parti Communiste, le Front de Gauche et les Ecolos et aussi des députés socialistes ont annoncé leur présence à cette manifestation ; l’autorisation de cette manifestation, considérée non souhaitable par 65-75 % des « sondés » (Le Point et Le Figaro), ayant été accordée comme récompense pour les scènes de guerre à Barbès et les destructions antisémites à Sarcelles par les tenants du « vivre ensemble » qui comprennent la colère des « djeuns des quartiers » et leur solidarité avec les pauvres de Gaza.

ooo

 

Les faits : les pauvres palestiniens de Gaza ont commencé une guerre contre Israël et pendant les 14 premiers jours ils ont tiré plus de 1.800 fusées sur ce pays soit -si vous faites le compte- environ 130 tous les jours, soit presque une fusée toutes les 10 minutes. Et comme environ 20% de la population israélienne est constituée d'arabes, les pauvres palestiniens de Gaza ont fait savoir à ces derniers que les fusées envoyés sur Israël et tombant dans des régions où ils se trouvent, étaient conçues pour ne tuer que des juifs : la Norvège, pays grand ami d’Israël, a décidé de proposer Gaza au prix Nobel pour le humour (noir …).

 

Forte de l’approbation initiale unanime des grandes puissances formulée comme « Israël a le droit de se défendre », forte de son acceptation dans l’heure d’une proposition de cessez-le-feu initiée par l’Egypte (et adoubée au départ par la Ligue Arabe à l’unanimité et par l’Autorité Palestinienne itou) et de sa décision « au calme on répondra par le calme » Israël a eu la surprise de voir les pauvres de Gaza rejeter l’offre de cessez-le-feu et continuer à envoyer des fusées. Et Israël a commencé par répondre, actions de son aviation au départ, intervention terrestre ensuite.

 

Depuis deux choses importantes se sont passées :

  1. a. Israël a découvert (ou a eu la preuve …) qu’il y avait, en réalité, deux Gaza, une ville en surface et une ville souterraine traversée de moult tunnels dont une grande partie avaient des bouches de sortie en territoire israélien ; lesdits tunnels ont permis aux pauvres de Gaza d’y installer des centres de command-control, des dépôts de munitions et des lanceurs de fusées ; robustes, car ayant utilisé les milliers de tonnes de ciment dont Israël avait permis le transfert vers Gaza, à la demande expresse des facilitateurs d’un autre cessez-le-feu en 2009, demande justifiée par le besoin de reconstruire les maisons détruites pendant la guerre (toujours initiée par les pauvres de Gaza) cette année là ; surprise qu’elle a été de constater que pendant cinq années les pauvres de Gaza ont affecté plus de cinq cents millions de dollars (évaluation difficile mais pouvant aller au milliard de dollars) pendant que le territoire ne dispose pas d’un système d’égouts et que l’eau distribuée est rarement potable, Israël a décidé de détruire les dizaines de tunnels qui représentaient (qui représentent) une menace exceptionnelle pour la population du Sud du pays ; détruire … bardés de « boucliers humains » ces tunnels (comme les autres « forteresses » des pauvres de Gaza) ont commencé à produire des cadavres, presque 600 comptés à ce jour ;

                                                                                                                  Gaza---metro-copie-1.jpg

  1. b. Israël a découvert aussi que l’approbation initiale de tous ceux qui avaient un mot à dire (ou d’autres qui auraient pu s’abstenir …) était assortie d’une réserve « à condition qu’Israël agisse proportionnellement et que les morts civils ne soient pas légion » ; en clair, il eut fallu soit envoyer 1.800 fusées sur Gaza pendant la même période et sans guidage aucun pour qu’elles essayent de tuer autant de civils que possible [ce qui était (est) l’objectif des pauvres de Gaza tirant de fusées sur Israël] soit ne rien faire et surtout pas se défendre.

 

Mais Israël, pays « génocidaire » s’il en fut, pays dont le « terrorisme d’état » n’est plus à soupçonner, dont les dirigeants, dans leur dépravation sans limite tuent les enfants des pauvres de Gaza (comme le montre un dessin publié par Washington Post) n’avait rien compris à ce qui lui était permis ou pas.

 

WaPo.jpg

 

Et, selon le dicton « mieux vaut que ce soit sa mère qui pleure que la mienne », Israël a décidé de faire fi des quolibets de la presse de gauche de tous les pays (… unie comme elle quand elle déguise son antisémitisme viscéral sous les oripeaux de « l’antisionisme » post-moderne…) et de se faire justice pour défendre, réellement, son territoire et sa population. Et vogue la galère …

 

On le sait, « les pauvres de Gaza » ont élu par des élections libres le Hamas pour qu’il les gouverne et ce depuis 2006. Israël est en guerre avec le Hamas et ce depuis le jour où le Hamas a été créé, et sera en guerre avec le Hamas jusqu'à ce que l'un d'entre eux cesse d'exister. La Charte du Hamas ne prévoit pas autre chose et les grands de ce monde qui font semblant de ne pas comprendre cette donnée de base veulent ainsi ignorer que ce qui se passe avec Israël n’est que les prolégomènes de ce qui se passera avec l’Occident tout entier. Certes, pour le Proche Orient la chose est aggravée parce que les israéliens, en majorité, sont juifs … mais détruire Israël n’a rien à voir avec le fait que ses habitants sont, en majorité, juifs. C’est vrai, le Coran demande instamment de tuer les juifs mais … ce serait une extrapolation irresponsable que de dire que les musulmans sont antisémites. Même si dans les manifestations (autorisées ou pas) de solidarité avec les pauvres de Gaza on n’oublie presque jamais de crier « mort aux juifs »

 

La conclusion de ce qui précède semble inéluctable: il est temps de détruire le Hamas ou, à tous le moins, le rendre inoffensif. Et c’est ce qu’Israël a commencé à faire, il sera intéressant de voir si les grands de ce monde réussiront, ou pas, à l’empêcher de le faire.

 

De plus, Israël pense que les pays qui veulent « sauver » les pauvres de Gaza ont tort : lors d'une réunion avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mercredi dernier au Caire, Moussa Abou Marzouk, chef adjoint du bureau politique du Hamas, a rejeté les demandes d'Abbas concernant l’acceptation du cessez-le feu proposé par l’Egypte, expliquant "que sont 200 martyrs par rapport notre demande de lever siège de Gaza? » Depuis le nombre de martyrs a sérieusement augmenté mais Monsieur Abou Marzouk, n’a pas changé d’opinion. Certes, il réside au Caire, loin de la menace de frappes aériennes israéliennes. C’est peut-être pour cela …

 

Les jours passent, Hamas tire toujours des fusées sur Israël qui démolit des tunnels et transforme parties de Gaza en ruines. Mais la « communauté internationale » ne voit qu’une seule partie de ce qui se passe : Israël doit agir avec soin pour éviter les morts civils. Ce qui est remarquable (et remarqué) c’est qu’il n’y a aucun « combattant » mort du côté des pauvres de Gaza, à croire que toutes les fusées tirées le sont uniquement par télécommande comme avec un jeu vidéo  : on nous dit qu’il s’agit uniquement des civiles, surtout des femmes et des enfants. Puisque c’est l’ONU qui le dit par la voix de ses représentants sur place …

 

Il est aussi intéressant de voir que si personne n’est indigné par les atrocités qui se produisent chaque jour en Syrie et en Irak, en revanche tout le monde déplore (condamne) le fait qu'Israël répond militairement à la pluie de roquettes visant ses villes remplies de civils. Trois explications possibles : (i) des arabes tuent des arabes, c’est des fanatiques sous-développés, pas la peine de s’en faire, (ii) les critères de jugement appliqués à Israël sont ceux d'une démocratie occidentale (qui est en paix avec ses voisins comme la Suisse avec l’Autriche ou le Danemark avec la Suède …) qui a oublié ce que se défendre veut dire, (iii) ou que l'antisémitisme qui a été ressuscité par les « gaucho-islamistes » sous tend la rage qui, elle, est disproportionnée devant les actions décidées d’Israël.

 

Mais, un jour il y aura un cessez-le-feu. Trois groupes s’y consacrent : l’Egypte, Israël et les pays arabes sunnites (qui souhaiteraient la destruction du Hamas – création des Frères Musulmans) ; la Turquie (dont l’antisémitisme officiel a dépassé les bornes depuis longtemps sans que cela affecte beaucoup BHO qui considère l’islamiste en chef de la Turquie comme « un ses plus proches amis ») et le Qatar (qui après avoir acheté tout ce qu’elle pouvait acheter en France entend que ce pays suive ce qu’elle veut …) ; et les Etats Unis de BHO (qui voudraient « sauver » le Hamas (comme ils l’ont fait à l’occasion du cessez-le-feu précédent de 2012 …) et l’ONU qui fort de ses succès en Syrie essaye d’en obtenir un à Gaza.

 

J’ai oublié Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de la France qui collecte les « miles » d’Air France avec le succès que l’on connaît et qui est allé à Doha pour voir ce que le Qatar voulait. France, qui est gênée aux entournures par la vente de deux bateaux militaires de « cinquième génération » Mistral, à la Russie qui, directement ou indirectement (par ses suppôts en Ukraine) vient d’assassiner les 295 personnes du vol MH17 de la Malaisie Airlines. Mais que représentent 295 personnes par rapport à la vente d’un Mistral …

 

Et Israël qui fait siens les mots de Patton avant une bataille pendant la deuxième guerre mondiale : « que Dieu ait pitié de mes ennemis, car moi, je n’en aurai pas ".

 

 

 

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 16:12

 

 

Blasés ? Déjà vu le film ? Attendez, il y a toujours quelque chose de nouveau même si, pour les mêmes raisons, suivant la même ligne de pensée, le Hamas a décidé de lancer une troisième guerre contre Israël. Ligne de pensée ? Une mentalité du 7ème siècle qui essaye de faire la guerre contre une armée décidée du 21ème siècle.

 

Mais … il y a comme une erreur : si l’aviation israélienne qui a effectué plus de 1.500 sorties avant qu’une incursion terrestre soit décidée et dont l’objectif était « un génocide » (M. Abbas, partenaire pour la paix d’Israël) n’a réussi a tuer « que » 220 palestiniens « en grande majorité des femmes et des enfants » c’est que ses pilotes ne valent pas grand’chose….  !

 

Trois observations à ce stade. Pendant la deuxième guerre mondiale, dans tous les pays qui y ont pris part on a constaté, en moyenne, un ratio de 9 civils tués pour un soldat. Ce ratio a été sensiblement plus élevé en Irak et en Afghanistan quand les « agresseurs » étaient ceux qui donnent des leçons à Israël. Si on accepte un tel ratio et si « la grande majorité des tués sont des civils et des enfants » (selon l’ONU qui prend, sans aucune vérification, pour argent comptant, les chiffres données par le Ministère de la Santé de Gaza) ceci voudrait dire que le Hamas n’aurait perdu que 22 « militants » … Ensuite, on devrait se souvenir que le Hamas installe ses batteries et ses lanceurs de roquettes dans les maisons des habitants et utilise comme dépôts de munitions les mosquées, les écoles ou le hôpitaux. Quels que soient les soins de l’aviation israélienne pour avertir les habitants -utilisés par le Hamas comme boucliers humains- il n’est pas anormal qu’il y ait des victimes civiles. Une différence importante, mentionnée par Ibrahim Kairishi, représentant palestinien au Conseil des Droits de l’l’Homme de l’ONU (interview pour la télévision de l’Autorité Palestinienne) : « Chaque missile lancé depuis Gaza contre Israël constitue un crime contre l'humanité, si elle tue ou pas car les éventuelles victimes ne sont pas prévenues. Et la différence par rapport aux frappes israéliennes vient du fait qu’Israël prévient les possibles éventuelles victimes : « Dans un tel cas, si quelqu'un est tué, la loi considère la chose comme une erreur plutôt qu’un meurtre prémédité » En voilà pour M. Abbas et l’Autorité Palestinienne qui, comme souvent, menacent d’intenter un procès à Israël devant la Cour Internationale de Justice. La troisième observation concerne les enfants tués. Passons sur le fait que des parents qui laissent leurs enfants jouer ou simplement être présents dans des endroits proches des militants du Hamas (et de leurs armes) pourraient se comporter différemment. Sauf si, le fait que les femmes de Gaza, qui en moyenne, ont sept enfants rend lesdits parents un peu insoucieux ou parce que le Hamas leur demande de faire cela. Ou parce que Gaza qui compte 1,8 millions de personnes a un taux de mortalité 3,51 pour mille. Soit 6.300 morts de causes naturelles/an, soit environ 125/semaine. Alors … les morts « au combat », pour « la résistance à l’occupation » …

 

La guerre étant ce qu’elle est, il ne peut y avoir des « spectateurs » pendant qu’elle se déroule. Et Israël, volens-nolens, tue des enfants. Il y a plus de 40 ans Golda Meïr, avant la Guerre du Kippour, disait « Nous pouvons leur pardonner de tuer nos enfants. Mais nous ne leur pardonnerons jamais de nous forcer de tuer leurs enfants »

 

Malheureusement, il y aura encore des morts. Remarquez, en février 2014, plus de 2.000 civils palestiniens ont été tués dans la guerre civile syrienne, (la plupart du temps) par les forces d’Assad et par les forces rebelles dans les camps de réfugiés palestiniens. Alors, ceux qui font l’apologie du Hamas et qui saturent la presse et les télévisions occidentales consentantes (pourquoi ?) d’affirmations «crimes de guerre», «apartheid», «droits des Palestiniens », « génocide » n’ont à se mettre sous la dent (so to speak …) que 250 Palestiniens dans un conflit commencé par le Hamas ? Plus de 170.000 morts en Syrie. Tous les jours de la semaine, une moyenne de 75/80 tués à Bagdad, Fallouja ou ailleurs en Irak. Après les plus de 200.000 morts (civils …) depuis la fin de la deuxième guerre du Golfe jusqu’au moment où l’Irak a eu des « élections libres » qui ont amené au pouvoir des supplétifs de l’Iran … Allez, on oublie. Mais on n’oublie pas la déclaration ignoble de l’antisémite notoire, en charge des affaires étrangères de l’Union Européenne, la baronesse Ashton, qui a comparé « le meurtre d’enfants juifs à Toulouse à ce qu’Israël fait à Gaza » Et qui fait toujours semblant de ne pas comprendre qu’Israël n'est pas l'unique objectif du jihad mondial. Que la cible visée est le monde libre. Mais comme elle est de « gauche » et que la « gauche » a décidé de s’allier avec le fascisme islamiste … ceci explique, peut-être, cela.

 

Mais tous ces morts, pourquoi faire ? Que veut le Hamas ? Cela n’a aucun sens. À moins que ce qu’ils veulent (depuis toujours…) c'est de attirer les représailles israéliennes.
Cela produit des Palestiniens morts pour la télévision internationale. C'est pourquoi le Hamas exhorte ses gens de ne pas rechercher la sécurité quand, par exemple, Israël jète des tracts avertissant d'une attaque imminente. Le mouvement islamique pense qu'il peut obtenir les concessions qu'il veut de la part d'Israël et de l'Égypte en organisant le meurtre de son propre peuple via les contre-attaques israéliennes. Hamas calcule probablement que plus de morts inciteront les gouvernements occidentaux de faire pression sur Israël pour accepter ses exigences. Et de BHO aux (certains) dirigeants européens, on les voit tous, souligner fallacieusement « le droit d’Israël de se défendre » tout en lui demandant « de faire plus pour éviter des victimes innocentes » On devrait dire « consentantes » car le Hamas a été élu par ces populations pour gouverner le territoire. 

 

Pour pousser le paradoxe, les bonnes âmes de l’Occident qui - dès qu’il y a un mort palestinien – réclament un cessez le feu immédiat … deviennent adversaires du Hamas qui risque de ne pas avoir les morts souhaités, si possible chaque jour avant les journaux télévisés du soir. Mais voilà, Israël qui satisfait leur souhaits et au-delà ……

 

C’est sans doute la raison pour laquelle le Hamas a rejeté le cessez-le-feu proposé par l’Egypte (repris à son compte par la Ligue Arabe à l’unanimité) et accepté dans l’heure par Israël.

 

« Si le Hamas avait accepté la proposition égyptienne il aurait pu sauver au moins 40 vies » (Sameh Choukri, Ministre égyptien des affaires étrangères qui a accusé le Hamas de « comploter avec le Qatar et la Turquie pour mettre en échec le rôle régional de l’Egypte »). Et après le déclenchement de l’action terrestre d’Israël, le même ministre déclare : « Hamas est responsable de ce qui arrive. Aurait-il accepté la proposition égyptienne il n’y aurait pas eu besoin pour Israël d’entrer à Gaza » Et pour enfoncer le clou, il a ajouté « les islamistes palestiniens sont en train de nuire non seulement aux intérêts des Palestiniens, mais aussi à la sécurité nationale de l'Egypte en s’associant avec les turcs et les qataris pour saper les efforts du Caire pour un cessez-le feu à Gaza » Gardez présent à l’esprit ce paragraphe, il va éclairer la fin du texte.

 

Et voilà le journal officiel égyptien (la liberté de la presse y est ce qu’elle peut être…) écrire sous la signature de Azza Sami « Merci Monsieur Netanyahu, que Dieu nous donne plus de gens comme vous, pour détruire le Hamas »

 

Résumons. Au bout d’une douzaine de jours on nous dit qu’il y aurait plus de 300 morts palestiniens et deux civiles et deux soldats israéliens. Ce n’est pas anormal quand « le Hamas utilise les civils pour défendre ses fusées tandis qu’Israël utilise ses fusées pour défendre les civils » (B. Netanyahu). Mais, attendez, les Palestiniens ont un gouvernement d'union qui aussi tôt créé a été adoubé et par BHO et par l’Europe. Alors, chaque crime commis par le Hamas est un crime commis par l'Autorité palestinienne, non ? Ne partagent-il pas au moins la responsabilité morale ?

 

 

Mais les 300 morts (la « grande majorité des femmes et des enfants », ne l’oublions pas …) produisent le résultat escompté par le Hamas : regardez les séquences de nos chaînes de télévision et vous aurez du mal à comprendre que le conflit a été voulu, déclenché et entretenu par le Hamas. Ce que vous comprendrez c’est qu’Israël tue des innocents à Gaza. Et, pour faire la « mouche du coche » l’ineffable ministre des affaires étrangères de la France s’agite pour … « essayer de casser la spirale de la violence et arriver le plus rapidement possible à un cessez-le-feu » (déclaration hier au Caire). Pour ce faire il va « joindre les Turcs et les Qataris avec lesquels la France a de bonnes relations » Tout en sachant depuis jeudi qu’Israël a refusé toute intervention du Qatar. Qatar qui avait obtenu, après le cessez-le-feu de décembre 2012 d’Israël de laisser passer vers Gaza des milliers de tonnes de ciment : utilisé non pas pour construire des maisons mais … faire des tunnels. Quant aux dirigeants de l’Egypte, il suffit de parler de la Turquie (qui a soutenu le Frère Musulman Morsi) pour qu’ils se ferment comme des huîtres. Non pas qu’Israël accepterait la Turquie de cet islamiste déguisé en « démocrate » qui est M. Erdogan, un des meilleurs amis de BHO … Et qui vient d’initier une vague antisémite de proportions non encore observées en Turquie avec une conclusion pour le moins curieuse : le journal, presque officiel de l’AKP (parti de M. Erdogan) demandant à la communauté juive de Turquie de « demander pardon pour les enfants palestiniens qu’Israël assassine à Gaza ».

 

Mais, enfin, notre ministre (anti-israélien depuis toujours) s’agite au Proche Orient. Il ferait, peut-être mieux de s’occuper de ce qui se passe chez nous : Nemouche – Bruxelles, cela vous rappelle quelque chose ? La Bulgarie vient d’identifier l’auteur de l’attentat de Burgas, Mohamed Hassan El Husseini, né au Liban mais ayant aussi la nationalité française. Et pour la manif (interdite) d’aujourd’hui à Paris, les appels explicites, sur Twitter et Facebook éructant « monter à Paris pour casser du juif » se diffusent depuis vendredi. Laurent Fabius à l’aide du Hamas avec la « complicité » du Qatar et de la Turquie … on croit rêver. Mais non, on ne rêve pas, simplement, comme toute l’Europe, on dort …

 

On dort, car on ne veut pas voir « What went wrong » (Bernard Lewis). On dort, car on n’a pas voulu comprendre ce que « Euarabia » (Bat Ye’OR) annonçait. Et surtout on ne veut pas voir que l’islam (arrêtons de nous bourrer le mou avec les  « modérés », « les islamistes », les « extrémistes » - tous, ou presque, s’identifiant, plus ou moins, plutôt plus que moins … avec une croyance créée de toutes pièces au cul des chameaux il y a 1.500 ans et qui s’est fossilisée depuis le 10ème siècle - la fermeture des portes) c’est la raison majeure pour laquelle les pays arabes ont si lamentablement échoué à créer la démocratie, le bonheur ou (à part de la manne du pétrole pour certains d’entre eux) de la richesse pour leurs 350 millions d’êtres.

 

Et, tout en regardant par dessus l’épaule, on ne veut pas voir que le seul pays au monde où les juifs sont en majorité est aux premières loges de l’innovation et de la contribution au progrès de l’humanité : médecine ou irrigation ou traitement de l’eau, nombre de brevets, nombre de publications scientifiques, téléphones portables, ordinateurs portables, l’ADSL, casques de pilotes ou drones, systèmes anti-missiles (le Dôme de Fer …) choisissez un domaine et vous trouverez Israël à l’une des premières places. Pays jugé par, presque, tout l’Occident néanmoins comme analogue à l’Iran, le Pakistan ou la Corée du Nord …

 

Les exportations les plus chères en provenance d'Israël, selon le poids, plus précieuses que l'or pur sont les graines de tomates cerises - $ 350 000 par kilogramme. Le pays était un désert il y a 100 ans. Le Hamas ? Laurent Fabius ? BHO ? Les juifs "antisionistes" (Norman Mailer, Shlomo Sand, Michel Warschawski, et tant d’autres) ? Les gaucho-islamistes français ? Les champs de ruines s’étendront non seulement au Proche Orient et à la surprise de tous Israël sera la seule a rester debout. Et tout en reconnaissant que chaque pays a le droit de se défendre ceux qui jugent Israël le font avec des critères uniquement appliqués à ce pays. Ce qui est permis pour eux (combien d’assassinats par drones commandés par BHO au Pakistan ? combien « d’islamistes » tués par l’opération Serval au Mali ?) est un crime de guerre pour Israël. Ce qui revient à dire que, pour eux, Israël aurait dû accepter la pluie de 1.500 fusées du Hamas sans réagir. Ou en attendant que Monsieur Fabius obtienne un cessez-le-feu …

 

Hier, la Croix-Rouge Internationale a été informé par le Hamas qu’il ne veut pas accepter des offres de sang en provenance d'Israël, malgré le fait que leurs blessés pourraient mourir sans transfusions. Cela rappelle les soldats SS nazis grièvement blessés pendant la Seconde Guerre mondiale qui demandaient aux médecins américains « y a-t-il du sang juif dans les flacons ? » Lorsque les médecins ne pouvaient pas répondre, ils refusaient le sang et mourraient. Un commentaire ?

 

Depuis le second mandat de Bill Clinton on a compris que les Palestiniens  n’accepteront jamais de faire la paix avec Israël. A moins qu’ils conquièrent (« libérer de l’occupation ») ce pays. De plus, trop de causes internationales ont été construites autour de la résistance palestinienne, d'une part tandis que de l'autre part, la gauche occidentale considère le conflit israélo-arabe comme le paravent parfait pour se cacher derrière pendant qu’elle s’efforce à propager le chaos à travers le monde. Regardez ce qui se passe en Libye, en Irak, en Syrie, au Soudan pendant qu’elle pleure pour Gaza.

 

Laissons les chiens aboyer … Israël ne pourra jamais se permettre de perdre une guerre. Il n'y a pas de marge d'erreur.

 

 

 

Tomates cerises

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 14:47

 

Rien n’est plus drôle que le malheur,

c’est la chose la plus comique du monde

Samuel Beckett

 

Vous ne le croyez pas ? Regardez notre « moi, président », co-Prince d’Andorre où il est allé affirmer la grandeur de la France quand des irresponsables ont lancé le pays dans une des actions dont la France a le secret, la grève, cette fois-ci celle des taxis et celle des cheminots.

 

 

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Toujours avec sa cravate de côté, son pantalon tirebouchonnant et une manche de sa veste plus courte que l’autre, il a fière allure … C’est drôle parce que, depuis qu’il a réussi à se faire élire (avec le complément de 90% des électeurs de la « diversité » à ne pas oublier), le pays est dans le malheur.

 

Malheur ? Comment appeler autrement la détresse d’un pays qui ne croit plus en rien, qui n’a plus de projet et qui voit, jour après jour, son déclin et son incapacité de se reformer ?

Certes, le gouvernement socialiste a fait des réformes : toutes, jusqu’ici, sans aucun impact sur l’économie du pays mais donnant satisfaction au « peuple de gauche » : mariage pour tous, encadrement des loyers, réforme pénale « visant à prévenir la récidive et à renforcer l'individualisation des peines » (et qui fera que des délits mineures ou majeurs ne seront plus sanctionnés par de la prison …), j’en passe et des meilleurs. Et il a beaucoup annoncé aussi : réforme de la « simplification », « pacte de responsabilité », « inversion de la courbe du chômage » sans que des mois après les annonces quelque chose soit visible.
Mais il a fait mieux. Incapable de réduire les dépenses d’un état boursouflé qui ne sait que les augmenter, il a promis (« Je constituerai autour de moi un conseil stratégique de défense qui se réunira chaque mois » 14.01.14 – Conférence de presse) de faire en sorte que le pays réduise ses dépenses de 50 milliards d’euros. Chic alors … Mais, (presque) six mois après on n’a rien appris dudit « Conseil » et des 50 milliards d’euros on n’a réussi a identifier qu’une vingtaine. Réfléchissez une seconde : le budget annuel de la France est d’environ 300 Milliards d’euros. Sur les trois années du mandat présidentiel qui restent (putain … encore trois ans…) sur un total d’environ 1.000 milliards d’euros on a trouvé des économies à faire de 20 milliards, soit, mettons, 2% ! De qui se moque-t-on ? Oublions Maastricht et ses 3% de déficit annuel et les 60 % du PIB à ne pas dépasser comme dette totale (bien que les deux critères ont été fixés à la demande expresse de la France de M. Mitterrand …), oublions les promesses répétées faites à Bruxelles quant à la mise en ordre des comptes de la France par des réformes structurelles et reportées d’année en année, oublions tout pour nous interroger : en cas de coup dur, est-il impossible de faire des économies de plus de 2% de notre budget familial ? La réponse ne peut être que négative mais … pas pour le gouvernement de « moi, président ».
C’est 50 milliards que l’on veut trouver. Et maintenant regardez les chiffres de l’INSEE publiés en avril 2014 : en 2012 seulement, à partir de l’élection de FH, l’administration territoriale a créé 31.000 postes de fonctionnaires. Les fonctionnaires territoriaux statutaires ont la garantie de l'emploi à vie, de jure, et les fonctionnaires contractuels presque la même chose, de facto. Sachant qu’un fonctionnaire coûte à l’état, en moyenne, (études, période d’activité salariale, 21 de retraite et 10 de réversion pour le conjoint vivant, soit 31 ans de non activité …) environ 2,5 millions d’euros c’est une charge totale de 77,5 Milliards d’euros que les administrations des régions (22 sur les 24 de la France métropolitaine étaient dirigées par des socialistes en 2012) viennent de mettre sur le dos de la nation.

 

                                                                                                                                                               Sans titre

Lorsque l’Education Nationale recrute 60.000 agents pour « le mammouth » elle engage l'État sur la somme colossale de 210 milliards d'euros (60 000 multiplié par 3,5 millions- coût complet pour un enseignant compte tenu de sa carrière) et elle augmente d'autant la dette de la France au long terme. Comme « moi, président » a annoncé qu’il va embaucher 12.000 enseignants tous les ans de son mandat ceci fait une charge totale sur 5 ans de 8,8 Milliards d’euros soit une moyenne de 1,7 Milliard d’euros annuellement. Ajoutez les deux et vous en avez pour 3,0 Milliards d’euros par an. Mais ce n’est pas encore tout :l'augmentation "mécanique" de la masse salariale annuelle de tous les fonctionnaires, malgré un point d'indice bloqué, est de l'ordre de 20 milliards d’euros par an !

Résumons : ne pas mettre en question des décisions passées ajoutées aux nouvelles de « moi président » se traduit par un coût annuel de presque 25 Milliards d’euros.

La raison ? Selon la Cour des Comptes, depuis 30 ans le nombre de fonctionnaires est passé de 3,8 millions à 5,3 (ou 6,9 si l’on compte tous les salariés rémunérés avec l’argent public sans avoir le statut de fonctionnaires). Va-t-on trouver les 50 milliards de réduction des dépenses ? On peut parier que non. Car les comptes de gribouille des gouvernants actuels de la France ne laissent même pas l’ombre d’une possibilité. Pourtant ils ont commencé par liquider le défiscalisation des heures supplémentaires, la réduction des niches fiscales dont certaines alimentaient presque 2 millions de personnes (aide/service emploi), le maintien de la TVA (quand l’ancien gouvernement a voulu l’augmenter) et d’autres joyeusetés pour ponctionner de plus de 30 milliards d’euros les ménages.

Pour faire quoi ? Pour embaucher des fonctionnaires et, ensuite, annoncer que, somme toute, on augmente la TVA, on reviendra sur les heures supplémentaires, on reviendra sur certaines niches … bref, on défait pour faire, comme le Sapeur Camembert et le temps passe … Aussi pour faire, ce qui est le comble de l’absurdité dans un pays où le sens civique (en grande partie à cause de l’inclusion de la « diversité ») se dégrade à vue d’œil, exempter de l’impôt sur le revenu presque 2 millions de foyers fiscaux en sus de ceux (grosso-modo, la moitié des 36,5millions de foyers ficaux) qui n'étaient pas assujettis à l'IRPP. En disant, ainsi, aux 31 millions de français qui, d’une manière ou d’une autre, reçoivent des subventions « ne vous en faites pas, pas besoin de sang ou des larmes, nous vivons à crédit et cela ne coûte pas trop cher en ce moment » …

En langage "normal", comment appelle-t-on cela ? De l'inconscience ? De la mégalomanie ? De l'irresponsabilité ? De l'incompétence ? Ne s’agit-il pas d’un véritable crime contre l'économie ? (Le Point).

Le comble ? Regardez la SNCF : en 2012 - Nombre de cotisants : 156.405. Nombre de retraités: 342.117. Statuts des employés ? Embauche à vie, retraite entre 50 et 55 ans, passe droits pour voyages de la famille. Rappel : en 2011 pour libérer la SNCF du poids de la dette liée à l'infrastructure ferroviaire (env. 44 milliards d’euros) on sépare les activités commerciales de celles liées aux infrastructures. Naturellement, les cheminots sont contre – grève … Trois ans après, le gouvernement socialiste (pourquoi ?) revient sur la réforme et décide de réunir les deux morceaux sous un seul parapluie. Naturellement, les cheminots sont contre – grève … Vous avez dit Kafka ?

Pendant ce temps, amateur de football (et lecteur assidu de l’Equipe comme il sied aux gens instruits et cultivés -une des raisons de certains de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy car il s’agissait d’un inculte …) « moi, président » commente les matchs de l’équipe de France sans donner le sentiment qu’il comprend ce qui se passe dans le pays.

Sans me vanter, il fait joliment chaud disait un des personnages de Labiche (29° à l’ombre). Regardez-le avec son sourire béat ...

 Notre personnage ne réalise même pas qu’il fait chaud ne voyant pas que le pays brûle autour de lui … mais il s’étonne que le FN puisse obtenir 25% des voix exprimées aux élections européennes.

                                                                                                                                      Notre président

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 12:46

 

Le 11 mai Manuel Valls annonce que 650.000 foyers fiscaux seront exempts cette année de l’IRPP (Impôt sur le revenu des personnes physique). Même pas une semaine après, le 16 mai, le même annonce que le nombre de foyers fiscaux exempts de l’IRPP cette année sera de 1.800.000 soit, presque, trois fois plus. C’est vrai, dix jours après il y aura les élections pour le parlement européen, alors …

 

Sur les 36,5 Millions de foyers fiscaux en 2012/2013 seulement 19,5 Millions payaient l’IRPP soit 53,5%. En ajoutant 1,8 Millions de foyers exempts de l’IRPP on inverse les proportions et on constate que 52,8% des foyers fiscaux ne payent pas l’IRPP. Regardez le graphique, il est éloquent :

 

 

--de-IRPP.jpg

 

et il montre que 1% des foyers fiscaux (les plus riches) payent 38% du total de l’IRPP et que 10% du total des foyers fiscaux payent deux tiers du total collecté (Commission des Finances du Sénat, Projet Loi des Finances 2012).

 

Enfin, l'impôt sur le revenu a rapporté à l'Etat français 59 milliards en 2012.

 

Le 5 juin, le Bureau National des Caisses d’Allocations Familiales publie les chiffres pour 2013 : 31 millions de français (soit presque la moitié de la population - 47%) groupés dans 11,7 Millions de foyers, ont perçu une allocation : RSA, aide au logement, allocations familiales, etc., et le total versé a été de 66,9 Milliards d’euros.

 

Résumons : (a) un peu plus de la moitié des français ne payent pas d’impôt sur le revenu, (b) presque la moitié des français perçoivent une allocation, (c) le total de l’impôt sur le revenu collecté par l’état est de 59 Milliards d’euros et (d) … le total des aides versées est de 67 Milliards d’euros … En clair, l’état français subventionne 11,7 Millions de foyers fiscaux à raison d’environ 5.700 €/an et y consacre plus que la totalité de l’IRPP !

 

Cela étant, poussons un peu l’analyse. Le foyer fiscal français comporte, en moyenne nationale, 1,8 personnes (je sais 0,8 personne .. mais … on parle statistiques …). Les foyers aidés comportent, en revanche 2,65 personnes/foyer. Sans être grand clerc, on peut inférer que parmi ces foyers, ceux qui comportent 5, 6, 7 ou même 10 personnes sont légion. Doit-on les identifier ou le lecteur l’a-t-il fait déjà ?

 

Sur un plan général, exempter de l’impôt sur le revenu la moitié de la population est une absurdité civique évidente : une population qui ne donne rien mais qui reçoit, n’est pas naturellement tentée à être enthousiaste pour aider le pays quand il en a besoin. Cette absurdité, qui ronge le consensus citoyen national, a été possible de perpétuer uniquement parce que, la droite comme la gauche, pour « faire justice » ont pris « l’argent là où il se trouve » (slogan de la CGT pendant ses bonnes années d’influence). Tant et si bien qu’on a besoin de riches pour payer l’IRPP (voir graphique) pour distribuer ce qui est collecté à une population devenue assistée. Et qui n’a aucune volonté de changer de statut. Les avantages acquis …

 

Mais l’effet pernicieux du système fiscal  français est mis en évidence quand on le compare avec ce qui existe dans les autres pays de l’Europe. En effet, l’impôt sur le revenu est réclamé dans une fourchette de revenus minimum par foyer fiscal allant de 3.600 €/an (Autriche) jusqu’à 7.600 € (Allemagne) tandis qu’en France le seuil est de 15.300 €. (Wikipedia, Etat des lieux des politiques fiscales en Europe). Pays dont le caractère « social » n’est plus à questionner, au Danemark 94% de la population paye l’impôt sur le revenu !

 

L’impôt sur le revenu représente globalement 10 % du PIB et le quart des recettes fiscales des pays de l’UE. En France, l’IRPP représente seulement 2,7% du PIB car son assiette (population) est absurdement réduite. Pourtant il s’agit de l’impôt le plus important psychologiquement parlant puisque c’est le plus transparent : le contribuable ressent directement le prélèvement sur ses revenus ; il voit combien lui coûtent les dépenses publiques, autant dire quelle est sa contribution aux dépenses de la société dans laquelle il vit et qui le protège. L’impôt sur le revenu est ainsi celui qui symbolise le plus nettement le lien citoyen. En lui refusant ce rôle, la France fait fi de l’adhésion du citoyen au destin de la nation. Faut-il ensuite être surpris par toutes les jacqueries de natures diverses allant des «faucheurs d’OGM» jusqu’aux syndicats non représentatifs défilant de la Nation à la République ? Où par tous ceux, de l’enseignement à la recherche, des hôpitaux aux infirmières, des gardiens de prisons aux magistrats, qui réclament, tous, «plus de moyens» ? Faut-il ensuite être surpris de la nonchalance coupable d’un quart des votants pour l’Europe qui ont choisi le Front National ?

 

Non, il ne faut pas être surpris. Ce qui s’est passé est le résultat de l’action de dirigeants atteints d’une sorte d’anomalie chromosomique qui les a fait (les fait) vivre dans un déni constant de la réalité depuis des décennies. Pas seulement les dirigeants, le « quatrième pouvoir » marqué à gauche (toute …) car composé, pour l’essentiel, d’incultes et d’ignares (le cumul n’étant pas interdit) et qui occupent, 24 heures sur 24 les radios, les télévisions, les rédactions de la presse, bref, tous les outils nécessaires pour laver les cerveaux des 66 millions de français. Je suis trop dur ? Réfléchissez à tous ces « journalistes » qui ont tout fait en leur pouvoir, pendant les dernières décennies pour dissimuler l’impossible intégration des "nouveaux immigrants" de pays islamiques, les taux de criminalité et la violence y associés, l’incitation permanente des imams, l'oppression des femmes ou les actes de viol dans les « quartiers ». Pour les voir maintenant choqués par les résultats des élections et sortir des titres hystériques «tremblement de terre», «catastrophe», «la France régresse de plusieurs décennies " ou d’autres ejusdem farinae. Même Noah, le chouchou des élites françaises s’y est mis «j’ai honte d’être français» …

 

Mais pas seulement les journalistes. Universitaires et personnalités culturelles de gauche ou de gauche extrême, qui pendant des années n'ont pas cessé de récuser, en le condamnant, le nationalisme «fauteur de guerres» et qui sont obligés maintenant d’avaler ce que la Russie a fait en Crimée et en Ukraine. En justifiant la chose par de rappels historiques (Crimée) ou par des remontrances (historiquement justes) concernant l’Ukraine. Tous ceux qui ont singé les autruches, en faisant une profession du «politiquement correct» et qui maintenant sont obligés de remarquer qu’un quart du parlement européen est occupé par des partis anti-européens …

 

Un gâchis qui conduit de plus en plus de français et d'Européens à considérer que quand l'épée de l'Islam pèse sur l’économie, la démographie ou l'identité culturelle de leur continent, voter pour des éléments d'extrême droite, et même pour des néo-nazis, n'est plus une option indécente.

 

IRPP ? Redistribution ? Intégration ? Pourquoi «tout mélanger» ?

 

Car tout est dans tout et … réciproquement. Certes, certains de mes bons amis n’auront pas de difficulté à me laisser à « mes certitudes arithmétiques » forts comme ils sont d’une connaissance du monde bien supérieure à la mienne ou de me reprocher de « critiquer la France »…

 

Tout cela nous éloigne de l’essentiel. L’essentiel (et urgent) c’est de réduire de moitié le nombre de régions en France. Sujet «clivant» s’il en est, mais utile pour ne plus parler du déclin industriel, du chômage dont la courbe ne s’inverse pas car endémique et structurel, des 15% des gosses qui sortent de l’école primaire sans savoir écrire ou compter (j’exagère à peine …), j’en passe et de meilleurs.

 

Quelle importance … On vient de commémorer le débarquement anglo-américain qui a libéré la France (in petto, des voix autorisées et bien intentionnées, vous expliquent que «sans Stalingrad les alliés n’auraient pas pu gagner la guerre») ce qui a donné la possibilité à notre président normal de dîner avec Monsieur Obama et de souper avec Monsieur Poutine le même soir. En recommençant le lendemain avec un dîner de 220 personnes en honneur de la dame au chapeau … Et vous voulez qu’il n’ait pas l’air d’un bibendum dans son costume étriqué avec un pantalon tirebouchonné ? Allez, je deviens vulgaire … mais c’est peut-être pour cela aussi que sa côte de confiance est descendue en deçà de 16%. Putain (comme disait JC le deuxième, celui de 2000 et quelques …) … encore trois ans …

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 08:49


 

Nous sommes en mai 2014 et les Français n'ont pas encore digéré la Révolution Française, 235 ans après celle-ci.

Ils ont supprimé les privilèges mais se sont dépêchés de les remplacer par les avantages acquis. Ils ont d'ailleurs tellement développé le principe de ces avantages qu'ils ne cessent pas d'en créer de nouveaux. Une partie d'entre eux est rassemblée dans une vaste encyclopédie nommée humoristiquement "code du travail", mais ce n'est sans doute que la partie émergée de l'iceberg.

Qu'un gouvernement, de droite ou de gauche, tente timidement d'en supprimer un et c'est une levée de boucliers soutenue par les syndicats avec menace constante de grève.  Ces menaces s'exercent même parfois de façon préventive si une ébauche de rumeur sans fondement vient à l'oreille de ces messieurs.

Même les nombreux compatriotes qui sont venus de l'étranger depuis 1789 ont assimilé ce système du fromage inépuisable, ce qui me fait dire que s'ils ne peuvent pas se targuer d'avoir des ancêtres gaulois (qui en a d'ailleurs, à part une infime minorité de Français ?), ils sont les héritiers directs des sans culotte.

On pourrait penser que l'incapacité de nos gouvernements successifs à réaliser les réformes en profondeur qui seules pourraient nous sortir du purin dans lequel nous nous enlisons, pourrait être rattrapée par un gouvernement très dur qui serrerait la vis aux récalcitrants,  d'où la tentation de l'extrême droite.

Mais il ne faut pas se leurrer: une extrême droite au pouvoir ne ferait que transférer certains privilèges d'une catégorie à une autre et en créerait de nouveaux pour avoir la "paix sociale".

Ces réflexions me laissent bien désabusé. A 75 ans, je ne crains plus grand chose, mais je pense à nos enfants et petits enfants.  J'ai la chance qu'un de nos deux fils soit allé vivre aux USA. Quant à l'autre, la vie n'a pas voulu qu'il puisse avoir d'enfant. Il en souffre encore mais il s'en réjouira peut-être demain.  Mais mes autres parents et amis, où vont ils aller ?

Tout cela est bien triste.

Ralbol94 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:42

 

 

29 avril : au terme de neuf mois, l’initiative américaine visant la conclusion d’un accord mettant fin au conflit israélo-palestinien (souhait initial) ou, tout au moins, d’un accord « cadre » définissant les « sujets de fond et leur traitement » (souhait réduisant l’objectif initial) se termine en queue de poisson. Du déjà vu … car ce qui s’est passé était claironné dès le départ par tous ceux qui, de près ou de loin, se sont occupés de ce conflit et qui par des arguments logiques démontraient qu’il n’y a aucune chance de trouver, actuellement (on essaye depuis au moins 20 ans ..) les termes et les conditions d’un accord. Depuis des lustres on a compris que ce que les palestiniens veulent (en réalité, la disparition d’Israël) Israël, qui n'est nullement suicidaire, ne peut pas offrir.

 

L’on savait que le «président Abbas» (élu il y a dix ans pour un mandat de quatre années …) a réitéré, chaque fois qu’il a eu l’occasion de le faire, ces trois NON (qui rappellent les trois NON de Khartoum après la guerre de 1967) : non -à la reconnaissance d’Israël comme état juif, non -à l’abandon du « droit des réfugiés » à retourner en Israël, non -à un accord mettant fin au conflit. Et on savait aussi que pour Israël (et pour tous les partis politiques, de gauche, de droite ou du centre) les trois refus ne sont pas acceptables. En réalité, les palestiniens n’ont jamais accepté le partage de ce qui restait de la Palestine de la Déclaration Balfour en deux états, un, JUIF et l’autre, ARABE (les « palestiniens » ce peuple qui a donné au monde, entre autres contributions, les détournements d’avion et les bombes humaines, n’existait pas encore). Et tout découle de cela en y ajoutant leur conviction coranique selon laquelle le temps joue pour eux. Ce qui fait qu’ils sont prêts d’attendre mille ans convaincus qu’ils sont qu’à la fin ils tueront les juifs et ils récupéreront, sans négociation aucune, le territoire qui leur a été légué par Allah, béni soit son nom …

 

Mais avec l’arrogance que seule une grande puissance peut montrer, l’Amérique de BHO a confié à Monsieur Kerry la tâche de réaliser ce qu’aucun président américain n’a réussi pendant les 25 années précédentes. De George Bush père en passant par Bill Clinton et George Bush fils, ils ont tous essayé et ils ont tous échoué. Et c'est pour la quatrième fois pendant cette période que les palestiniens ont rejeté une offre de paix israélienne comportant la création d’un état indépendant. Mais … naturellement, on va blâmer Israël pour n’avoir pas fait suffisamment de concessions. Du déjà vu mais … un petit changement, quand même : BHO déclarant à Manille « les deux parties sont également responsables de l’arrêt des négociations » Certes, l’incroyable fausseté de l’équivalence saute aux yeux. Mais … il y a du progrès, Israël n'est pas seule responsable.

 

La faillite de la politique étrangère de l’Amérique de BHO est visible, non seulement au Proche Orient mais partout dans le monde : l’Afghanistan où le retrait des forces américaines laisse le pays entre les mains des talibans, l’Irak où sans troupes américaines le pays est retombé dans la série d’attentats suicide, l’Iran qui, cahin-caha, va vers la bombe avec l’acceptation tacite de BHO, la Syrie et ses 200.000 morts et quelques millions de réfugiés, l’Ukraine en cours de démembrement (comme la Géorgie il y a quelques années) ou les tensions créées en Asie par la Chine. On a du mal à comprendre pourquoi BHO et Monsieur Kerry ont « joué » (et perdu …) le conflit israélo-palestinien à quitte ou double en espérant sa résolution et … éventuellement, encore un prix Nobel … Il n’est pas exclu que BHO -que d’aucuns soupçonnent d’être un crypto musulman ou cryptocommuniste (le cumul n’étant pas interdit pour d’autres …)- s’étant donné la mission de détruire le standing international des Etats Unis (il réussit pas mal …) ait compris que le point de résistance majeur à l’islamisme rampant étant Israël, il fallait lui faire rendre gorge par tous moyens. C’est ce qu’il a fait depuis 2008 et ce n’est pas l’abondance de relations militaires qui change quoi que ce soit sur ce plan. La preuve : son opposition totale à une action israélienne contre l’Iran.

 

Mais pas seulement. En décrétant M. Abbas comme « meilleur dirigeant modéré » pouvant faire la paix avec Israël BHO et John Kerry savaient, pertinemment, qu’il s’agissait d’un leurre. Ce vieux bonhomme de 79 ans n’a ni la volonté ni la capacité de signer quelque accord que ce soit avec Israël. De plus, sa « Weltanschauung » a été formalisée depuis le début des années 80 : son doctorat à l’Université Patrice Lumumba de Moscou (là où étudiaient les « cadres » choisis par le KGB pour devenir des acteurs de la « révolution » dans leurs pays d’Afrique, Asie ou Amérique Latine) démontrait sur 160 pages « la relation secrète entre le nazisme et le sionisme » et « le mensonge des  6 millions de juifs anéantis par les nazis  dans ce que l’on appelait un holocauste». Publiée en tant que livre en 1984, sa thèse affirmait aussi « Le mouvement sioniste a mené une vaste campagne d'incitation contre les Juifs vivant sous le régime nazi, à susciter la haine d'eux par le gouvernement allemand, pour alimenter la vengeance contre eux et d'étendre l'extermination de masse ". Tout cela pour qu’après la guerre les juifs puissent s’installer en Palestine … Il avait à l’époque 45 ans et il était déjà membre des instances suprêmes du Fatah. Ce n’était, donc, pas une « erreur de jeunesse ». Ses connaissances et sa capacité d’analyse d'alors ont été appréciées par le Directeur Scientifique de l’université, Vladimir Kiselyov. A la soutenance de sa thèse, le « contradicteur » était un académicien (Alexey Vassiliev) qui a conclu « Le travail est très inattendu et intéressant car auparavant on était au courant que la doctrine officielle nazie était l'antisémitisme mais on apprend qu’en dépit du rejet mutuel, nazisme et sionisme avaient les mêmes intérêts stratégiques ». La Russie de M. Brejnev avait adoubé M. Abbas et, avec lui, ses camarades du Fatah.

 

Mais, bonnes gens, tout le monde change, n’est-ce-pas ? A l’occasion du jour de la Shoah 2014 il vient de déclarer « l’Holocauste a été le crime le plus odieux de l'histoire moderne » déclaration tout de suite reproduite par la presse mondiale et les autorités américaines qui se sont empressées de noter l’importance du message du modéré M. Abbas. Certes, le message n’a pas encore été transmis par la radio ou la TV palestiniennes ni publié en arabe dans les journaux de Ramallah. Déjà vu … début avril M. Abbas déclarait à une délégation israélienne (reprise par la presse bien pensante européenne + New York Times) pour consommation occidentale « il n’envisage pas un afflux de réfugiés palestiniens en Israël et il accepterait que l’ONU (?!) désigne Israël comme « état juif » ; tandis que pour la consommation arabe il déclarait, en même temps, « le rejet d’Israël comme état juif » et « droit individuel pour tous réfugiés de s’installer en Israël ». Mister Mahmoud et Docteur Abbas …

 

Si le monde, l’Europe en particulier, pense que les belles paroles récentes de M. Abbas sur l'Holocauste sont plus importantes que sa réconciliation récente avec le Hamas (qui, lui, est entièrement voué à la destruction d’Israël) ou même ses embrassades de terroristes ayant du sang juif sur les mains, libérés par Israël sous la pression des Etats Unis pour qu’il accepte de négocier …, alors peut-être il est temps de commencer à se poser des questions quant aux tendances actuelles qui semblent élever la commémoration de l'Holocauste au plus haut tout en ne s’occupant pas des droits de Juifs encore en vie habitant Israël. Exagération ? Comment comprendre autrement le fait que les gouvernements occidentaux, jouant le rôle « d’idiots utiles » ont alimenté pendant les 50 années d'existence de l'OLP (une organisation corrompue et violente dont la raison d'être unique est de détruire Israël) les coffres palestiniens de plus de 50 milliards d’euros ? Et accepter que, seuls aux monde, les « réfugiés » palestiniens gardent l’appellation et les « droits » pendant cinq générations sans que l’on mette fin à cette mascarade encore aujourd’hui ?

 

Mais le monde n’en a cure. Les palestiniens sont les victimes, Israël est l’oppresseur. Et pour montrer, fallacieusement, ses craintes quant à la survie d’Israël on s’évertue à démontrer que la situation actuelle n’est pas tenable. Et que, le temps passant, si les palestiniens n’obtiennent pas leur état (naturellement, en obtenant tout ce qu’ils demandent à Israël) Israël deviendra un « état d’apartheid » Dernier en date à proférer cette insanité (avec l’espoir, peut-être qu’il s’agisse d’une prévision auto-réalisatrice …) le bon apôtre M. Kerry. Bien sûr, les déclarations répétées de M. Abbas quant au fait que dans le futur état palestinien aucun juif n’aura le droit de s'installer … ne veulent pas dire qu’un état « Jüdenrein » soit « apartheid » On croit rêver …

 

Mais tous ceux, qui depuis 1948, ont prédit l’impossibilité pour Israël de survivre se sont trompés. Bien au contraire. L'Etat juif n'a cessé d’être de plus en plus fort par rapport aux pays arabes et aux Palestiniens. Technologiquement innovant (plus d’ingénieurs par 100.000 habitants que, presque, partout dans le monde) et démocratiquement stable, ayant supporté cinq guerres (et devenant le quatrième exportateur mondial d’équipements militaires …), fort d’une agriculture entièrement suffisante et maîtrisant les nouvelles énergies (photovoltaïques) tout en devenant un des plus grands producteurs de gaz naturel (bassin méditerranéen déjà et gaz de schiste bientôt), Israël est aujourd’hui, sans discussion possible, une puissance régionale majeure et unique. Il n'y a aucune raison de croire que sa marche en avant va s’arrêter ou que les tendances vont s’inverser. Israël est aujourd’hui le 25ème pays au monde pour le PIB/habitant (37.035 $ en 2013 – 43.000 $ pour la France…). Alors, les « craintes » des bonnes âmes, qui après avoir assisté sans lever le plus petit doigt à l’anéantissement d’une partie du peuple juif en Europe, quant à son avenir en Israël … on les laissera de côté. Ceux qui pensent que les succès d’Israël ne sont pas un gage d’avenir devraient changer leur point de vue : la vérité qui dérange est claire – l’avenir prévisible se trouve du côté d’Israël. Et l’autre faribole « la bombe démographique » s’avère (voir les statistiques) tous les jours de moins en moins probable quant à une explosion.

 

Certes, Israël n’est pas seule entre la mer et le Jourdain. Certes, contrôler une population dont la haine conduit aux actes les plus barbares (comme d’assassiner de nouveaux nés dans leur berceau, nouveaux nés appelés par la presse européenne « colons ») n’est pas sans danger quant au « psyché » d’un peuple. Mais Israël pense (avec raison) qu’il vaut mieux vivre avec cet inconvénient que de faire confiance à un Mahmoud Abbas et à ses cohortes, même s’il est soutenu par les Etats Unis et l’Europe. Bruxelles se trouve à 3.236 km et Washington à 9.462 km. Tandis que Ramallah, siège actuel de M. Abbas, se trouve à 29 km de l’Aéroport de Tel Aviv … Et quand Mme Ashton salue la réconciliation en cours entre le Fatah de M. Abbas et les terroristes du Hamas de Gaza , Israël sait que le Hamas à Ramallah veut dire des fusées, fussent-elles « artisanales » sur l’aéroport. Depuis 2005 quand Israël a quitté Gaza, les camarades de M. Abbas on tiré plus de 10.000 fusées sur le Sud d’Israël.

 

L’initiative américaine a vécu ce que vivent les roses … E finita la comedia ? Mais non, le « processus de paix » continuera avec plein de processus et pas beaucoup de paix. Tant de diplomates et leurs accompagnateurs qui utilisent tant d’avions en première classe et des hôtels 5 étoiles … comment arrêter cela ? Et de plus, Guillaume d’Orange est là pour dire « Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ». 

 

Faire confiance aux palestiniens ? Prendre des risques pour la paix ? Oui, quand on est à Bruxelles ou à Washington il est facile de prendre des coups de pieds dans le derrière d’un autre …

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:50


 

C’était une tragédie annoncée, ce n’est que le prologue, les paris sont ouverts pour imaginer le script, mais ce qui est certain c’est que le dénouement sera tragique pour le pays.

 

François Hollande s’est fait élire autant en raison de la haine de Nicolas Sarkozy, haine propagée par le «quatrième pouvoir» (mais pas seulement …) que pour les promesses faites concernant le redressement économique du pays.

 

Certes, il a crée un « ministère du redressement productif » mais ses promesses sont non seulement restées lettre morte, elles se sont révélées mensongères. Il a été élu en promettant davantage de droits sociaux, l'augmentation des dépenses de toutes sortes et a mis en avant une taxe de 75 % qui, comme l'exil des Huguenots il y a plus de trois siècles, a eu comme effet de faire partir des citoyens français parmi les plus entreprenants vers des rivages plus cléments pour la création de valeur. Et Londres est devenue la sixième ville française avec plus de 300.000 de nos concitoyens heureux d'être installés là-bas.

 

Classée avant dernière de l’Union Européenne sur les principaux paramètres économiques, la France se distingue -surtout depuis les deux années de présidence Hollande- par un décrochage évident qui prend les allures d’un déclin implacable. N’ayant à la bouche (comme tous les caciques socialistes) que la « justice sociale » le président et son gouvernement semblent avoir oublié que la justice sociale en France (plus avancée que dans le reste des pays de l’Europe sauf ceux du Nord) est payée en endettant le pays. On a inventé, surtout pendant les périodes de gouvernement socialiste et encore plus depuis 2012, la justice sociale à crédit …

 

Que n’a-t-on fait au nom de cette justice sociale ? On a augmenté les impôts de plus de 30 Milliards d’euros en deux années tout en promettant une pause fiscale … On a « créé » plus d’une centaine de milliers d’emplois «d’avenir » dont l’avenir probable ne peut être que la création de nouveaux postes de fonctionnaires au bout de quelques années. On a assommé de taxes et impôts nouveaux plus de deux millions de petites entreprises auxquelles on a promis un crédit d’impôt pour la compétitivité économique … Aussi en promettant une réforme des procédures diverses dans le cadre d’une « simplification » censée apporter des marges nouvelles aux entreprises et aux personnes physiques … Et on a fait savoir, urbi et orbi que la croissance allait revenir et que la courbe du chômage allait être inversée avant la fin de l’année 2013 … Pendant ce temps on a promis, deux fois, à « Bruxelles » de revenir dans les « clous » économiques que les autres pays respectent (ou sont sur le point de respecter) après avoir fait des efforts remarquables – voir l’Espagne, l’Irlande et, même, l’Italie.

 

Malheureusement, le chômage a continué à augmenter, dépassant les 11% pour le pays et presque 25% pour les moins de 25 ans. Qu’à cela ne tienne, on continue à accepter de n’avoir que 38% de la population qui travaille (25 millions actifs, 3 millions au chômage) soit entre 10 et 15% de moins que l’Allemagne, le Danemark ou la Suisse. Et significativement en deçà de la moyenne européenne.

 

C’est ainsi que l’on se retrouve avec plus de 5 millions de gens au chômage et/ou bénéficiant de toutes les inventions socialistes comme RSI, RSA et autres ejusdem farinae. La conséquence est évidente : ne créant pas de valeur (0,3% de croissance en 2013) on s’endette pour subvenir aux besoins de ceux qui ne travaillent pas. Sans oublier les contingents nouveaux de retraités car, par justice sociale, on a compris aussi le fait de revenir à la retraite à 60 ans pour certaines catégories et de ne pas toucher aux « régimes spéciaux » qui -comme pour la SNCF- donnent la possibilité de partir à la retraite entre 50 et 55 ans … Mais notre pays détient un autre record -dont l’influence sur la croissance du PIB n’est pas nulle- les jours perdus de production industrielle, suite à des grèves et autres mouvements de revendication (justes et légitimes, n’est-ce-pas ?) sont annuellement en nombre de 27 pour mille personnes au travail quand ils ne sont que 3,4 en Allemagne. Mais, comme les syndicats fournissent les cohortes de partisans des socialistes on laisse faire tout en réclamant de prendre l’argent de ceux qui gagnent trop …

 

La «justice sociale à crédit» est devenue une sorte de drogue dont  l’accoutumance est indiscutable. Pour détourner l'attention on invente les réformes « sociétales ». Cela on sait faire : en deux années, le mariage pour tous, des réformes dans la justice, le changement des rythmes scolaires, j’en passe et des meilleures. Bien sûr elles sont «clivantes» (le volapuk socialisant …) mais ceux qui ne sont pas d’accord de toute manière ne voteront pas socialiste … Là, il y a eu comme une erreur, on y reviendra.

 

Sur ce, les élections municipales. Faisons court : le désaveu de la politique conduite par le président Hollande a été franc et massif, il est lié à trois causes principales (dont la traduction a été l’absence du « peuple de gauche » dans les bureaux de vote …).

 

La première cause, difficilement récusable, est d’avoir érigé le mensonge en discours de l’état. Personne n’a cru que le chômage pouvait être réduit à fin 2013, il continue d’augmenter et on ne voit pas ce qui pourrait le réduire au cours de cette année, soit après trois années de gestion socialiste.

 

La deuxième cause, difficilement récusable, est d’avoir dilapidé les milliards d’euros obtenus par de nouveaux impôts et taxes en les consacrant à des dépenses improductives sans réduire l’endettement du pays même pas d’un euro. Au contraire, pendant la gestion socialiste, la dette du pays a augmenté (jusqu’au 31.03.14) d’environ 350 Milliards d’euros pour se situer à presque 2.000 milliards € (ou 4.100 milliards € si l’on tient compte des « hors bilan » – dette concernant les retraites des fonctionnaires).

 

La troisième cause, difficilement récusable, est constituée par le rejet massif de ceux dont l’apport en votes a été essentiel pour l’élection du président Hollande, des réformes sociétales. Les membres de la « diversité » ont vomi le mariage pour tous et/ou l’enseignement du «genre» à l’école primaire. Voilà l’erreur évoquée plus haut.

 

Que faire ? Du déjà vu ...

 

Toutes affaires cessantes, le président vient à la télévision pour dire (a) qu’il comprend le message, (b) que ce qu’il a fait (ou fait faire) n’a pas produit suffisamment rapidement des résultats, (c) que l’héritage qui lui a été laissé par l’ancien gouvernement était encore plus mauvais que ce qu’il pensait (pendant combien de temps va-t-il encore utiliser ce couplet ?) mais que (d) qu’il croit à ses décisions (?!) qui sont les meilleures possibles pour la France et que (e) il nomme un gouvernement de combat dirigé par Manuel Vals qui devra redresser la situation de la France tout en donnant une place éminente à la justice sociale … Le changement dans la continuité …

 

Ce qui dépasse l’entendement c’est la stupidité -l’irresponsabilité- des nouvelles promesses : entre autres, pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés … on va réduire les charges sociales supportées par les mêmes salariés. En oubliant que ces charges sociales financent pour partie la SECU et qu’une autre partie est un « salaire différé » (retraite). En oubliant aussi que les entreprises abondent les retenues salariales en les multipliant par deux ou par trois en supportant le coût. Réduire les charges supportés par les salariés revient à réduire le financement de la SECU (?!) et, aussi, le salaire différé des salariés.

 

Vous avez dit justice sociale ? C’est plutôt le Sapeur Camembert qui creuse une fosse pour y mettre la terre prise de la fosse qu’il vient de creuser …

 

A peine a-t-il fini son discours que l’on annonce que le déficit de la France ne sera pas celui auquel on s’est engagé auprès de « Bruxelles » Quand on regarde à la loupe on constate que la dette du pays est passée de 86% du PIB en 2011 à 93% du PIB à a fin 2013. Mais en anticipant la chose, il a promis de faire admettre à l’Europe (à l’encontre des engagements pris et en faisant fi des efforts que les autres pays ont pu faire) qu’il faut laisser du temps à la France pour qu’elle utilise la croissance qui ne tardera pas à revenir …

 

Le Front National avait fait élire 60 conseillers municipaux en 2008 sous le gouvernement Sarkozy. Il vient de faire élire plus de 1200 conseillers au cours des dernières élections sous le gouvernement Hollande.

 

Bon courage, Monsieur Vals. On admire votre sens de la loyauté car, à moins d’un miracle, vous serez « carbonisé » en moins de deux ans comme votre mentor Michel Rocard l’a été pendant les années Mitterrand. Les mêmes causes auront les mêmes effets, soyez-en sur.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 14:09

 

 

 

L’écume des jours : les comptes de Jean-François Copé, les enregistrements de M. Buisson, les écoutes de N. Sarkozy … feu à volonté sur la droite …

 

Mme Taubira qui ment (elle ne savait rien des écoutes …), Monsieur Vals dont le silence est assourdissant (lui non plus ne savait rien), M. Ayrault qui 24 heures après dit qu’ils savaient mais … qu’ils ne connaissent pas le contenu des écoutes, « moi, président » qui aurait dit le 31 janvier en recevant un groupe de députés socialistes à l’Elysée (ce qu’il s’est engagé à ne pas faire pendant la campagne électorale) au sujet de N.Sarkozy (citation apocryphe) « Ne vous inquiétez pas, je le surveille. Je sais exactement ce qu'il fait». Et la main sur le cœur, ceux qui nous gouvernent vous parleront de l’état de droit, du fait qu’ils sont irréprochables (Cahuzac, Guérini, Kucheida, etc.,), du fait que ce n’est plus comme du temps de N. Sarkozy et autres balivernes. Et des bonnes âmes, en utilisant une dialectique ad hoc, vous démontreront, par l’absurde, que l’état de droit de la France d’aujourd’hui est bien meilleur que celui d’il y a 45 ans (De Gaulle). Comme il est sans doute meilleur que celui de l’occupation, de la Nuit du Saint Barthélemy ou de la guerre des Cathares … L’essentiel c’est de faire feu de tout bois contre la droite jusqu’à lui ôter, même, l’espoir d’une alternance. Et, très probablement, ce n’est pas tout, les tombereaux sont pleins, les immondices continueront à être déversées sur la droite. Pourquoi ?

 

Un observateur lucide -qui ne prendrait pas nécessairement parti- serait fondé à justifier ce que le pouvoir actuel (pratiquement genre « parti unique » car disposant de tous les leviers de l’état, régions, assemblée nationale, sénat, gouvernement, président de la république, une partie des magistrats et plus de 80 % de la presse) est en train de viser deux objectifs : le premier politique – aider le FN à prendre des positions dominantes et le deuxième, masquer, autant que faire se peut, l’échec évident de la gestion socialiste de la France.

 

L’objectif politique est simple : faire en sorte que Marine Le Pen soit au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017. Avril 2002 à l’envers, FH serait élu avec 80 % des voix comme … J. Chriac, son compère corrézien, l’a été alors.

 

Ce n’est pas un rêve, ce sera le cauchemar de la droite (sauf si elle se refait une santé en attendant) et, surtout, celui du pays pour encore cinq années. Pour y arriver tout est bon, y compris mentir, transgresser des procédures judiciaires (dans les écoutes on a écouté, pendant 10 mois, deux avocats -N. Sarkozy étant inscrit au barreau de Paris depuis 1981) : tous les clients, relations familiales, amicales, professionnelles de Me. Herzog et N. Sarkozy ayant fait l’objet d’une surveillance comparable seulement à celle que Tonton avait mise en place pour protéger sa « deuxième famille » entretenue avec les fonds de l’état …).

 

Le deuxième objectif est économique : la gestion socialiste de la France depuis deux années a cumulé tous les écueils possibles et les résultats, occultés pour un temps, sont maintenant visibles. Une note de synthèse résumant les rapports des préfets et destinée au gouvernement qualifiait la situation du pays comme suit : «….. le même constat d'une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère». Sur la fiscalité, les préfets évoquent le caractère «fédérateur» de la «contestation de l'action gouvernementale» auprès des professionnels et des particuliers. «Lorsque les uns dénoncent la “volatilité et la lourdeur des règles fiscales qui freinent le développement des entreprises”, les autres remettent en cause la légitimité de l'impôt».

 

Si l’on regarde de plus près on est obligé de constater que -par delà les aspects conjoncturels de la crise économique qui se font encore sentir- ce qui est en cause c’est, d’un côté, la divergence grandissante entre les promesses du socialiste qui voulait gouverner la France « dans la justice » et le réel et d’un autre côté, la divergence grandissante entre la situation de la France et celle (pas seulement de l’Allemagne) de la moyenne européenne. Souvenez-vous, « moi, président », n’avait à la bouche que « la justice ». Comme tout socialiste. Dommage qu’ils n’ont pas retenu ce que Winston Churchill disait « le socialisme c’est la philosophie de l’échec, le crédo de l’ignorance et l’évangile de l’envie, sa mission étant de distribuer la misère de manière égalitaire au peuple ».

 

Mais trêve de propos généraux, regardons les faits :

 

- premier objectif économique mis en avant par le candidat FH a été la réduction du déficit du pays – regardez le graphique

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qui montre que les promesses du candidat FH étaient soit mensongères soit irresponsables mais en tout état de cause, fausses ; sur ce que l’on sait aujourd’hui (deux années passées, l’année en cours et l’année à venir – données Commission Bruxelles, Cours des Comptes et même Banque de France) la gestion socialiste se traduit par un écart cumulé (en augmentation) de 5,1% du PIB : faites le calcul, avec un PIB de env. 2.060 Milliards d’euros, cela fait plus de 100 milliards d’euros !

- non seulement le déficit augmente mais, corrélativement, la dette publique de la France augmente jusqu’à des niveaux jamais imaginés (certainement pas du temps de Maastricht quand Tonton avait insisté sur le seuil de 60% du PIB …), regardez :

                                                                                                                      Promesse-deficit---reel-copie-1.jpg

 

 

de 2012 (première année de gestion) et jusqu’à fin 2015, la dette publique de la France passe de 90,2% du PIB à 97,3% du PIB ; non seulement elle n’a pas diminué d’un fifrelin mais elle s’accroit de presque 150 Milliards d’euros ;

 

- mais ce qu’il y a de plus grave c’est que la dette publique augmente plus vite que le PIB …

                                                   La-dette-de-la-France.jpg

 

Autant dire que ce qui s’est passé depuis deux années et ce qui va encore se passer jusqu’à la fin de 2015 (« les coups sont partis » …) font que la France s’endette d’environ 5.000 € par seconde soit d’environ 438 Millions d’euros par jour … soit de 159 Milliards d’euros par an ! Naturellement, à supposer que le déficit budgétaire reste constant à la valeur actuelle …

 

Ah, mais le pouvoir a pris conscience que l’on va directement dans le mur … et a sorti deux lapins de son chapeau, « le pacte de responsabilité » et la promesse d’une réduction des dépenses de 50 Milliards d’euros pour les trois années 2014 à 2016.

 

Pour ce qui est du pacte de responsabilité personne n’est capable, pour l’instant, de dire ce qu’il va apporter. Ce qui le sous-tend c’est encore une idée sortie du cerveau d’acier de ceux qui nous gouvernent : puisqu’il faut améliorer la compétitivité de l’industrie française qui croule sous des charges salariales dépassant tout ce que l’on connaît en Europe, on va les réduire (les charges) mais … on va demander à la même industrie de s’engager à faire des embuches … Faut-il, comme notre président, être un haut fonctionnaire qui n’a jamais créé quoi que ce soit ou travaillé en entreprise pour s’imaginer que ledit pacte de responsabilité résoudra le problème du chômage en France. On s’est évertué à convaincre les gens que le CICE (une vraie usine à gaz, qui, en réalité, profite uniquement aux entreprises de main d’œuvre peu qualifiée – la poste en premier lieu) va redonner « des marges » … à l’industrie française. Ces gens-là non même pas lu Joseph Schumpeter (La destruction créatrice) ni le prix Nobel Hayek ni même le prix Nobel français, Maurice Allais … Alors, il ne faut pas s’étonner qu’un ministre se fait photographier avec une marinière, ayant à la main un mixer Moulinex et voulant sauver les emplois des Lejaby … Mais on avait déjà juré que l’on allait garder Florange …

 

Tandis que pour les 50 milliards d’économies, la Cours des Comptes, remarque avec cruauté qu’il ne s’agit pas de réduction des dépenses mais d’une moindre augmentation (les dépenses de l’état devant augmenter d’encore de 70 Milliards d’euros pendant la période considérée au lieu de 120 milliards d’euros initialement prévus …).

 

Ce qui devient dramatique pour le standing de la France en Europe (elle se place, déjà, sur tous les paramètres importants dans les trois dernières positions sur les 27 pays de l’Union …) c’est le mensonge permanent élevé au rang de politique de l’état vis-à-vis de Bruxelles. Bruxelles qui ne croît plus à ce qu’on lui raconte depuis 2012 et qui est sur le point de mettre en place les pénalités qui sont de rigueur pour les « mauvais élèves ». Le Gouverneur de la Banque de France trouve utile de déclarer, pour ce qui est des dernières promesses du Gouvernement "La France a engagé sa crédibilité là-dessus. Si elle donnait l'impression qu'elle ne tient jamais ses objectifs, qu'elle les reporte indéfiniment, la qualité de sa signature sur les marchés et sa crédibilité tout entière pourrait être remise en cause" (Christian Noyer, Gouverneur Banque de France). Et cela pendant que les effets de la crise de 2008/2009 commencent à disparaître en Europe où, pratiquement tous les pays (et surtout ceux du « Sud ») ont fait des efforts méritoires. Jugez-en.

 

Les dépenses totales de la France représentent 57/58% de son PIB par rapport à une moyenne européenne de 42 %. Jusqu’en 2011 seule le Danemark affichait un pourcentage supérieur, la France tient maintenant la première place (sans avoir, et de loin, une protection sociale et une gouvernance comme celle du Danemark …).

                                                                                           Depenses-administrations-publiques.jpg

 

Pour comprendre l’inanité du concept « pacte de responsabilité » il est suffisant de comparer les prélèvements pesant sur le travail en France et en Europe : championne toutes catégories, la France veut obtenir par une réduction des charges pesant sur le travail une augmentation du nombre d’embauches … ce qui revient à voir un chien tourner autour de lui pour se mordre la queue …

 

                                                                                                   Prelevements-sur-le-travail.jpg

 

Ces nouvelles contorsions de nos dirigeants pour « sauver l’économie de la France » sont pathétiques par leur inadaptation au temps qui est le nôtre aujourd’hui et par l’incompétence et l’amateurisme qu’ils traduisent. Car s’il ne s’agit pas d’incompétence ou d’amateurisme comment peut-on interpréter ce qui s’est passé en 2012/13 au plan des impôts ?

 

On le sait, l’assiette de l’impôt sur le revenu en France est étroite (moins de 50% des foyers y sont soumis et une foultitude de « niches » réduit les rentrées). Mais … parce que la France est « juste » on avait introduit au budget de 2013 une tranche de 75% applicable aux revenus dépassant 1 Million d’euros. Au delà de l’effet négatif sur la capacité de la France d’attirer des investissement étrangers cette tranche d’impôts aurait dû apporter 0,02% du PIB … Heureusement, elle a été invalidée par le Conseil Constitutionnel. Mais le mal a été fait : les investissements étrangers en France ont chuté de 77% en 2013 (données CNUCED) quand ils ont augmenté d’environ 38 % en Europe ! Mais « moi, président » prodigue le 17 janvier 2014 aux ambassadeurs de France réunis à l’Elysée « Si vous connaissez des entreprises qui hésitent entre plusieurs pays, je vous fais confiance pour leur direr que c'est en France qu'il faut venir » Réalisons-nous ce que cela veut dire ? Ce que cela comporte comme méconnaissance des ressorts décisionnaires pour des investissements ? 


ooooooooo

Nous a-t-il menti ? Etait-il incapable d’offrir au pays une autre perspective que celle qui allait se révéler impossible à réaliser ? Une citation : « Les 60 engagements de Hollande ont eu, en vérité, un petit côté décalé et ringard car ils faisaient penser aux 110 mesures promises par François Mitterrand en son temps : une rhétorique partageuse, des paris sur la croissance et des chiffres fumeux.Les questions brûlantes noyées dans des formules incantatoires sur une très hypothétique capacité à faire bouger les Allemands sur l’organisation de l’Euroland. Ne reste que l’image sur fond de France profonde d’un candidat qui renvoie aux mirages de 1981. La France de Hollande est figée dans cette époque, dans ce passé qui ne parle plus qu’à un parti sans idées neuves »

Parce que l’idée était (est) toujours de faire du socialisme. Encore une citation : « Le socialisme, c’est une attaque tantôt directe, tantôt indirecte mais toujours continue aux principes mêmes de la propriété individuelle ; c’est une défiance profonde de la liberté, de la raison humaine ; c’est un profond mépris pour l’individu pris en lui-même, à l’état d’homme ; ce qui caractérise [les systèmes qui portent le nom de socialisme], c’est une tentative continue, variée, incessante, pour mutiler, pour écourter, pour gêner la liberté humaine de toutes les manières ; c’est l’idée que l’État ne doit pas seulement être le directeur de la société, mais doit être, pour ainsi dire, le maître de chaque homme – que dis-je ! son maître, son précepteur, son pédagogue … » (Alexis de Tocqueville)

Mais nous avons le privilège d’être conduits vers la justice du socialisme en France par « un crétin boursouflé qui n’arrive même pas à cacher un adultère de vaudeville banlieusard » (citation apocryphe). Bonne gens, tout n’est pas perdu : 83% des français ne lui faisant pas confiance c’est que nous sommes des somnambules, surtout il ne faut pas nous réveiller …

                                                                                                                                          FH---Cameron.jpg



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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:27

 

Un document confidentiel est réalisé tous les mois par le secrétariat général du ministère de l'Intérieur et adressé aux plus hautes autorités de l'État, l'Élysée y compris. Il compile les observations des grands commis de l’Etat que sont les préfets, dans chacun des 101 départements français. Voilà quelques extraits de la note datée 25 octobre 2013 que des journaux ont publié à fin novembre 2013 :

 

Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d'une société « en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère ». … dénonçant la “volatilité et la lourdeur des règles fiscales qui freinent le développement des entreprises, la fiscalité étant devenue le principal moteur de la contestation de l’action gouvernementale", le tout créant un «climat douloureux et même un sentiment d'accablement qui empêchent de se projeter dans un avenir meilleur» ce climat de pessimisme et de défiance alimente le discours des extrêmes sur l'impuissance des pouvoirs publics et « C’est sur ce terreau que prospèrent les ferments d’une éventuelle explosion sociale »

 

Le constat est amer, il est indiscutable. Et le « moi, président », prenant la mesure de ce qui attend la France vient d’impulser plusieurs reformes. Tout d’abord les plus importantes : les « sociétales ». Car il y eu urgence que la loi sur l’IVG soit changée pour ne plus restreindre son champ d’actions qu’aux « femmes en détresse » : elles n’auront plus besoin d’être en détresse pour bénéficier de l’IVG. Ensuite vient une loi qui va changer dans le Code Civil le libellé « en bon père de famille » car avec la loi du mariage pour tous il n’y a plus nécessairement de pères dans les familles et de toute manière pourquoi se référer uniquement aux pères et pas aussi aux mères ? Et puis, sous l’impulsion du ministre de l’Education Nationale, changer la langue. Il vient de déclarer « Il revient à l'école française de contribuer à bâtir du commun » tandis que le fameux rapport sur l’intégration (maintenant un peu dénigré et mis de côté car municipales obligent …) parle du « le nous inclusif et solidaire » (traduction=société française) avant de noter que les couples homosexuels qui ne sont plus dans l’impossibilité de procréer sont confrontés à « l’infertilité sociale ». Le volapuk de gauche est là pour « confusionner » le peuple auquel il sera dès lors plus facile de comprendre ce que l’on fait pour son bonheur …

 

Ensuite tout ce qui touche à l’école car, n’est-ce pas, on manque de moyens et il faut embaucher 60.000 enseignants pendant le mandat de cinq ans. Qui se souvient du fait que l’engagement financier de la France -si le programme est réalisé- représentera (avec une charge annuelle -salaire et charges sociales- d’environ 50.000€/enseignant, 12.000 chaque année et une carrière de, mettons, 36 ans plus une retraite d’encore, mettons 17 ans – en prenant l’âge d’entrée en fonction à 26, la retraite à 62 ans et l’espérance de vie à 83 ans) 180 Milliards d’euros d’aujourd’hui -presque le budget annuel de la France, sans compter l’inflation pour l'avenir) ? Mais, comme chaque ministre de l’éducation doit faire « sa » reforme, M. Peillon a commencé par chambouler la vie des parents et les finances des communes avec le changement de rythme scolaire. Reforme absolument urgente car … l’excellence de l’école française est en question.

 

Regardons, premièrement les universités. Le classement « Shanghai » fait maintenant référence bien qu’il ne s'agit que d'un classement selon des critères que les pays développés sont disposés à prendre en compte (d’aucuns pensent que les critères avantagent les pays anglo-saxons). Naturellement, les critères étant les mêmes pour tous, la comparaison est possible et, donc, fiable. Certes, aurait-on choisi d'autres critères, la comparaison aurait donné d'autres résultats. Mais ... que faire ? "L'exception culturelle française" oblige de récuser lesdits critères car la France n'inscrit parmi les 100 premières universités que trois (Pierre et Marie Curie - 37, Normale Sup - 71, et Strasbourg -97) : à égalité avec le petit Israël (Hebrew University - 59, Technion - 77 et Weizmann - 92). Dans les 100 premières universités il y en a 33 qui ne sont pas anglo-saxonnes et on peut trouver des suisses, des suédoises, des allemandes, etc., devant les françaises. Un universitaire distingué de mes amis vient de me dire « les "gogos" seulement suivent ce type de classement » : l’arrogance du commentaire en dit long du mépris pour ceux, tellement nombreux, qui prennent des décisions à caractère économique ou autre et qui se fient  à ce classement aussi. Un aspect important du travail des universités étant la recherche (fondamentale ou appliquée), trop souvent, on monte en épingle je ne sais quel « projet » français et tout d’un coup on instille l’idée que la recherche française est (si non la meilleure du monde) parmi les meilleurs du monde. Peut-être.

 

La recherche scientifique est concentrée dans deux entités : le CNRS qui compte plus de 25.000 salariés (à vie ... jusqu'à la retraite ce qui n'est pas incitatif pour de jeunes chercheurs …) et l'INSERM plus de 5.000 salariés disposant d'un budget de presque 1.000 millions d'euros en 2012 (200.000 €/salarié, tout compris mais … ils manquent de moyens …) et on peut continuer comme cela pour, à la fin, comprendre que les rigidités du système français sont peut-être plus responsables de ce que l'on ne crée pas que "les moyens" financiers ou autres. Mais les "moyens" sont toujours mis en avance, pour l'éducation nationale, pour la SNCF et la RATP et ... souvent aussi pour la recherche scientifique.

 

Cependant, il faut se souvenir que les chercheurs qualifiés d'aujourd'hui (dans la force de l'âge, entre 35 à 55 ans) sont entrés à l'école  28 à 48 ans auparavant. Deux choses sont dès lors d'importance : (a) y a-t-il eu dérive (vers le bas) ces dernières dizaines d'années pour ce qui est des études primaires, secondaires et universitaires ou non et (b) les générations récentes produiront-elles des chercheurs de la même qualité que ceux d'aujourd'hui, d'ici 20 ou 30 années ? Pour ce qui est de la première question la dérive est connue car évidente. A-t-elle été causée par le fait que "l'élève" n'a plus été au centre du système d'enseignement (cogestion partis politiques/syndicats, reformes à l'arrivée de tout nouveau ministre, déqualification des enseignants, taux d'absentéisme deux fois plus grand -6,8%- que pour le reste des populations au travail, etc.,) ? Peut importe, le résultat est là. Mais il y a plus grave.

 

Avec un taux d'alphabétisation 93% en 2012  (il était de 99% en 89 et de 95+ en 2009 la France occupe le 40ème rang sur 200 pays, elle a perdu 8 places entre 2010 et 2012 ; la « méthode globale » pour apprendre à lire et celle des « ensembles » pour apprendre les maths quand elles ont été utilisées ont fait que plusieurs générations de gosses sont incapables d’écrire correctement ou de faire du calcul mental ou des maths de première nécessité (une règle de trois par exemple). Voilà le détail des 140.000 gosses qui sortent sans rien du « machin » appelé "l'éducation nationale":

 

 

EDNAT-copie-1.jpg

 

7% de la population française qui ne sait ni écrire ni compter : environ 4,5 millions d’individus dont on ne veut pas connaître l’origine mais qui sont les bien venus pour voter à gauche …

 

Et pour l'avenir ? Le constat de PISA donne froid dans le dos car, d'évidence les choses ne changeront pas.

 

Le classement PISA fait par l'OCDE (la France fait partie des 35 pays qui le constitue) est le résultat de l’étude d’une population de 510.000 élèves d’Europe d’un âge de 15 ans et trois mois et 16 ans et trois mois, échantillon d’une population de 28 millions : il n'y que sept pays sur les 65 du classement où l'origine socio-économique conditionne autant les destins scolaires (plus de 20 %). Un chiffre qui vaut à la France la triste réputation de pays le plus inégalitaire de l'OCDE. Son système en laisse beaucoup sur le bord de la route, puisque seuls 22 % des jeunes les plus défavorisés « confinent à l'excellence », contre 26 % en moyenne dans l'OCDE, et contre plus de la moitié dans les pays asiatiques. Certains pays – Allemagne, Italie, Pologne, Turquie … – ont su, en dix ans, améliorer l'équité sociale de leur système scolaire. La France pas. Ce qui fait que, bon an, mal an, 140.000 gosses sortent de l'enseignement sans rien. En France (nous sommes plus intelligents que tous les autres), on préfère avoir 90% des étudiants inscrits en universités qui font des études de sociologie ou autres "humanités" et seulement 10% qui font des études techniques (d'ingénieur) : rapport excellent pour reconstruire l'industrie productive française, non ? Il faut se souvenir que l'on a toujours méprisé en France "l'apprentissage" d'un métier. Mais nous avons les meilleures élites : sait-on qu'un patron de Daimler Benz (Mercedes +) a commencé comme apprenti chez Mercedes ? Le drame de nos élites : ils vivent dans un monde en déni de la réalité et qu'ils voudraient, à tout moment, façonner selon leurs schémas appris à l'ENA (en même temps que le précis de marxisme et la sociologie de Bourdieu ...).

 

Que faire ? Annoncée avec moult tambours et trompettes, une conférence de presse de notre « moi, président » allait « fixer le cap, décider la méthode pour y parvenir et, par cela même, faire avancer la France sur le chemin de son renouveau ». Sabotée par la publication des aventures amoureuses rocambolesques de notre « président normal » elle a réunit selon la formule régalienne « le roi parle, les sujets écoutent » (des journalistes triés par un « majordome » qui distribuait les micros, sans droit de suite pour les questions posées) le gouvernement dans sa totalité et 600 journalistes venus du monde entier. On croyait rêver, mais non : (a) on nous a appris que le président était un « social-démocrate » (b) qu’il voulait « une économie de l’offre » et (c) que pour, enfin régler le problème douloureux du chômage, il allait instaurer un « pacte de responsabilité ». Devant les yeux hagards de l’assistance il a fait son « outing » : 58 ans après les allemands et leur Bad-Godesberg il a eu le courage de se déclarer social-démocrate. Cela tombe bien, plus personne n’en parle de la « social-démocratie » car les changements mondiaux intervenus (en particulier la mondialisation) l’ont rendue caduque. La seule chose qui distingue maintenant les états est l’acceptation (avec toutes ses contraintes) de l’économie de marché ou son refus. Pour ce qui est de l’économie de l’offre (traduite par les partenaires sociaux en « cadeaux aux patrons » car elle vise la réduction des charges affectant le coût du travail) on ne voit pas comment la France pourrait s’opposer à l’invasion en cours des produits industriels venant de partout et produits avec des coûts 5 à dix fois inférieurs aux nôtres. Certes, il y avait eu une idée « la TVA » dite sociale (augmentation jouant surtout sur les produits d’importation) mais elle a été passée à la trappe car ayant été proposée par le gouvernement  Sarkozy. D’un  autre  côté, pour  ne  pas perdre ses  troupes  (bien que    M. Melenchon et ses camarades communistes s’y emploient), il a annoncé que le « pacte de responsabilité » comportera des contreparties à assurer par les « patrons ». Faut-il ignorer, d’une manière crasse, le b.a.-ba de l’économie de marché pour s’imaginer que si réduction de charges (transfert des cotisations familiales) il y a, il y aura des engagements de création d’emplois … Aucun entrepreneur (ou société fût-elle anonyme ou à responsabilité limitée ou autre) quand il décide de mettre de l’argent dans le commerce ne le fait dans une autre optique que de gagner de l’argent. Si pour cela il faut, à un moment ou à un autre, créer des emplois il le fera mais uniquement pour cela. Des lors le « marché » du président est doublement un marché de dupes :

 

  • (d) il ne donne rien aux « patrons », il leur en prends moins – ce qui n’est pas du tout la même chose et de plus, il leur en prend moins car le taux de prélèvement français est les plus élevé de l’Europe, conséquence directe de trois facteurs –la boursouflure de l’état, l’impossibilité pour les élites qui nous gouvernent depuis 40 ans de « gérer » l’économie du pays comme elles l’auraient fait du temps de Colbert et l’impossible maîtrise des flux migratoires avec leur cortège d’inconvénients pernicieux (intégration, éducation, contribution nette au produit national brut, etc.,) ;

  • (e) il veut faire croire au peuple que s’il donne quelque chose il obtiendra quelque chose en retour … dans un pays ou 90% de la population (sondages ...) ne croient pas un mot de ce qu'on  leur raconte mais ... dont 64% (sondages ...) considèrent que Dieudonné M'Bala M'Bala les fait rire ...

 

Oui, il a aussi mentionné le fait que « sans les entreprises on ne s’en sortira pas » - d’où la nécessité de créer un environnement propice pour que tous ces salauds de (« riches ») patrons investissent et créent des emplois pour qu’enfin le chômage soit réglé.

 

Ceux qui sont aptes à investir regardent de près si l’on se trouve dans un pays de liberté économique. Et les décisions sont prise à l’aune d’un examen sérieux qui comporte des critères (mon ami universitaire français, voudra bien m’en excuser …) qui sont, en substance l’état de droit, un gouvernement limité (liberté fiscale, dépenses de l’état), liberté d’entreprendre (affaires, travail, monétaire) et marchés ouverts (liberté d’investir, de commercer et financière). Tous les ans on publie l’index de la liberté économique pour 200 pays. Regardez le graphique de la France comparé avec celui de l'Allemagne : depuis 1997 et jusqu’à ce jour l’indice pour la France touche la catégorie « MOSTLY UNFREE » tandis que son premier partenaire, l’Allemagne est depuis le même moment: « MOSTLY FREE ».

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Deux critères placent la France dans des positions peu recommandées quand il s’agit d’y créer de nouvelles activités (industrielles ou de service) :

 

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130ème pays pour la liberté du travail (code du travail comportant 3.200 pages auxquelles on ajoute, en moyenne, une page tous les jours …) 168ème pays pour la fiscalité et 171ème pays pour la liberté fiscale … « Pacte de responsabilité » entre des entrepreneurs proches de leurs sous et des irresponsables qui pensent « gouverner » l’économie comme bon leur semble … Quelle galéjade !

 

oooo

 

On m’a déjà fait le reproche de ne voir que ce qui va mal. Le jour quand on me montrera ce qui va bien … j’écrirai autre chose. Mais déprécier la critique ("cracher sur ce qui se fait chez nous") n'est pas, il me semble, le meilleur moyen de faire prendre conscience à ceux qui peuvent faire quelque chose pour changer ce qui ne va pas.

 

J’avais écrit que la fameuse conférence de notre « président normal » a été sabotée. On se demande pourquoi la publication par Closer de photos compromettantes a fait un tel bruit. Regardez la photo parue dans The Times en 2011 et le commentaire (auteur inconnu) qui va avec.

 

Pauvre président … il n’a comme excuse que d'être l’héritier d’une longue lignée d’hommes politiques français libidineux …

 

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 09:21

 

Vous ne le saviez pas ? Le 23 décembre, Mahmoud Abbas président (depuis neuf ans car il a oublié depuis cinq années qu’il y aurait dû y avoir de nouvelles élections …) a envoyé au monde (comme le Pape …) son message de Noël : « A Bethléem, il y a plus de 2000 ans, Jésus Christ est né, un messager palestinien, un de nos frères, qui deviendra un phare pour des millions à travers le monde. »

 

Laissons de côté le fait que Bethlehem n’est que l’endroit supposé où Jésus (dont la famille était de Nazareth) aurait vu le jour. Laissons de côté aussi que le nom de l’endroit veut dire, en hébreu, « la maison du pain » et que cela pourrait faire croire qu’il s’agissait d’une ville juive (l’hébreu, successeur de l’araméen, n’a jamais été parlé par d’autres que les juifs). Ce que le « modéré » Mahmoud Abbas -partenaire d’Israël dans la négociation « la terre contre la paix » que le ban et l’arrière ban de la communauté internationale a imposé à Israël- infère et continuera à le faire … c’est que les juifs n’existaient pas à l’époque et qu’ils n’ont, donc, aucun lien avec la Terre Sainte.

 

Ce n’est pas très différent de ce que Yasser Arafat avait déjà commencé -négation de l’existence des temples et de leur destruction par les perses et les romains- et ce n’est qu’un pas de plus vers la dé-légitimation d’Israël. Tandis que les « nouveaux historiens » et ceux qui considèrent « le renouveau d’Israël comme erreur historique » s’efforcent de le faire avec de arguments qui tiennent à de périodes récentes, Monsieur Abbas va directement à la source et dit, haut et fort  « Jésus était palestinien », point barre. Certes, on peut imaginer qu’il joue sur les mots : les Romains ayant appelé, officiellement, à partir de 135 (quand ils ont vaincu la révolte conduite par Simon bar Kochba – un autre « palestinien » …) le territoire d’où les juifs ont été expulsés (bien après la destruction du deuxième temple en 73 après J-C …) « la Palestine » on pourrait dire que Jésus est devenu « palestinien » à postériori. Mais l’essentiel pour Monsieur Abbas c’est que sa famille et ses concitoyens (si l’on peut utiliser le terme …) n’étaient pas juifs mais palestiniens. Et si on « connecte les points » « palestiniens d’alors, palestiniens d’aujourd’hui » c’est du kif au pareil et cela justifie la conviction de beaucoup « les juifs venus d’on ne sait pas où ont volé les terres des palestiniens ».

 

Donc, ceux auxquels on veut donner un état aujourd’hui ne sont que les descendants de ceux qui peuplaient la Terre devenue Sainte, à la naissance de Jésus, laisse comprendre M. Abbas. On avait cru que la Vierge Marie était juive et que, son fils ne pouvait pas être autre chose que juif, quelque fût son géniteur … Bien que « l’immaculée conception » ne soit devenue un dogme de l’église qu’en 1854 (par la bulle Ineffabilis Deus – Pie IX, bien après le Concile de Trente du 16 siècle qui en a discuté pour la première fois) et n’a pas manqué de poser quelques questions, on est conduit à croire que, selon M. Abbas, la Vierge Marie était elle aussi palestinienne, aussi par anticipation. Soit. Acceptons ce qu’on nous dit et essayons de voir quelles sont les conséquences de la découverte de M. Abbas.

 

Pour commencer on devrait réécrire une partie de l’histoire des populations qui habitaient le territoire et ce au moins depuis la conquête de Jérusalem par les perses et revoir tout ce que l’on croyait vrai concernant Nabuchodonosor et Cyrius. Mais, ne cherchons pas querelle pour le passé, d’avant la naissance de Jésus, regardons seulement ce qui s’est passé depuis avec le pauvres « palestiniens » dont Jésus était, déjà, nous dit-on.

Les peuplements juifs sur le pourtour de la Méditerranée depuis 70 après J-C (destruction du deuxième temple par les Romains) et jusqu’au 4ème siècle -par exemple ceux de la péninsule ibérique dès la destruction du deuxième temple ou ceux du Maroc où ils sont attestés depuis le 2ème siècle, ou les « communautés helléniques » pour s’arrêter à Saint Paul de Terse qui, partant de la Terre Sainte a prêché l’évangile jusqu’à ce qui est aujourd’hui la Turquie (Grèce antique) et la destruction de l’empire romain- n’étaient donc que des peuplements « palestiniens ». Ce qui est drôle c’est que lesdites communautés ont laissé pour leurs héritiers des synagogues … qui souvent ont été transformées en églises avant de l’être en mosquées comme à Cordoue, par exemple. Et Flavius Josèphe, de son vrai nom Joseph ben Matityahu s’est lourdement trompé en écrivant « La guerre des Juifs » car il aurait dû écrire « La guerre des palestiniens ». Pour ce qui est de l’Espagne, les preuves historiques de l’église catholique sont incontestables quant à l’importance des communautés juives : les décrets du Concile d’Elvire qui s'est tenu au début du IVe siècle (305 ou 306). Quatre des 81 décrets concernent les Juifs : N°16 interdit aux chrétiens d'épouser des femmes juives, sous peine d'excommunication de cinq ans, N° 49 menace les chrétiens qui font bénir leurs champs par des Juifs d'excommunication à vie, N° 50 interdit aux membres des deux religions de s'assoir à la même table et le N° 78 rend passible de cinq ans d'excommunication, l'adultère avec une femme juive. Voilà, donc, l’église qui a commencé de se tromper depuis le 4ème siècle car il n’y avait aucune raison d’interdire aux bons chrétiens des relations normales avec de « palestiniens ».

Sautons quelques siècles et regardons les persécutions des « palestiniens » en Europe : 13ème siècle expulsion d’Angleterre, idem (Philippe le Bel) de France, bis repetita 14ème siècle (Charles VI dit le Fou), 15-ème siècle d’Espagne par Isabelle la Catholique -les « palestiniens » pris pour juifs, pauvres d’eux !

Sautons encore quelques siècles pour arriver à l’antisémitisme pré-moderne. En France, Voltaire en est le fer de lance qui reproche aux juifs (pardon, aux « palestiniens ») d’avoir inventé Dieu et le monothéisme, la pire chose qui soit jamais arrivée à la civilisation. Les philosophes allemands, Fichte et Hegel, par exemple, ne sont pas en reste, eux aussi vouaient aux gémonies les juifs … auraient-ils su qu’il s’agissaient non pas de cette race maudite mais de palestiniens persécutés par des juifs … ils n’auraient pas proféré leurs critiques et/ou accusations. Sans oublier Schopenhauer, Nietzsche et Karl Marx au 19ème siècle. Pauvre père Marx, lui, qui a écrit « Sur la question Juive » quand il aurait dû écrire « sur la question palestinienne » et, « by the same token » Jean-Paul Sartre aurait dû lui aussi éviter de réfléchir sur la question juive quand il s’agissait de réfléchir sur la question palestinienne ! Quel imposteur, ce « peuple inventé » -S. Sand (historien porté au pinacle par tous ceux qui veulent la disparition d’Israël qui a prétendu que les Romains n’ont pas pu « disperser » les juifs car … il n’avaient pas la logistique nécessaire ; aussi imbécile qu’une telle justification puisse être, elle a été reprise par une grande partie de l’intelligentsia de gauche) – il a usurpé l’identité palestinienne et non content de supporter persécutions et pogromes a fait perpétuer son ancienne croyance, son système de valeurs et ses capacités de se renouveler comme les phénix … L’antisémitisme moderne et contemporain qui se nourrit entre autres d’une certaine prédominance des juifs dans des domaines très différents (plus de  20 % des Prix Nobel accordés à des juifs, laissons de côté Einstein ou Freud) se trompe totalement : il s’agit en réalité, selon Monsieur Abbas, de palestiniens. C’est eux qui contrôlent les finances du monde entier, la presse, le cinéma, j’en passe et des meilleurs.

Bref, je me trompe : ce n’est pas les juifs que l’on persécutait, c’est les « palestiniens ». Tant et si bien qu’arrivés au milieu du 20ème siècle le bras séculier de l’Europe, les nazis allemands, ont transformé en fumée six millions d’entre-deux.

Mais là nous avons (Monsieur Abbas, je veux dire) deux problèmes : (a) le leader des arabes de la Terre Sainte, Mohamed Amin al-Husseini, devenu allié des allemands, était réfugié à Berlin et applaudissait à « l’extermination des juifs » qui en réalité (selon M. Abbas) n’étaient que des descendants des « palestiniens » frères de Jésus et (b) la thèse de doctorat à l’Université P. Lumumba de Moscou en 1980 de M. Abbas niant la Shoah était un coup de poignard dans le dos de l’histoire de ses frères …

oooo

Que faire ? Pourquoi est-il important de démonter les fariboles d’un Mahmoud Abbas, interlocuteur préféré du monde libre (et du celui qui ne l’est pas …) ? Regardez les prémisses fondamentales qui sous-tendent depuis des dizaines d’années la lutte contre l’existence d’Israël.

- L’Organisation de la Libération de la Palestine – créée en 1964 quand « le peuple palestinien » n’était pas encore inventé et quand il n’y avait pas d’occupation de « terres palestiniennes » par Israël ; ce dont il était question de « libérer » c’était (ce l’est encore …) une partie du territoire assigné aux juifs par la Déclaration Balfour à la disparition de l’empire ottoman, déclaration entérinée par la Société des Nations en 1922 (en indiquant que les langues officielles sur le territoire devaient être l’anglais, l’arabe et l’hébreu …) et reconfirmé par le partage opéré par l’ONU en 1948. La vulgate dominante (suite à la répétition ad nauseam de vérités qui n’en étaient pas) demande à Israël de rendre des territoires dits « palestiniens » que des états arabes avaient conquis pendant la guerre israélo-arabe de 1948 et/ou perdus pendant celle de 1967 ;

- le monde entier s’est habitué à parler de « palestiniens » quand il s’agissait « d’arabes de Palestine ». Arabes venus de Syrie, Irak, Egypte et d’ailleurs, au fur et à mesure que le peuplement juif en Terre Sainte se développait. Des discours, des écrits, des preuves incontestables attestent une vérité simple : à aucun moment avant les années 70 (après J-C et après 1900 … naturellement) les arabes de Palestine n’ont revendiqué une autre appartenance qu’à celle de la « nation arabe » ; la vulgate dominante (suites à la répétition ad nauseam de vérités qui n’en étaient pas) demande à Israël de considérer comme bénéficiaires de sa spoliation (terre) des populations qui étaient à l’origine des citoyens des pays environnants ;

- le monde entier (à quelques exceptions près) incite Israël à accepter une « paix » qui reconnaîtrait les « droits des palestiniens » sur une partie de ses terres. Israël, fort de son inégalée expérience de promesses non tenues, d’expulsions et de pogromes, de la Shoah et des guerres arabes lancées pour récupérer les 0,5% des terres qu’Allah a légué à l’ouma, des menaces actuelles concernant son éradication exprimées par les illuminés qui attendent « le douzième imam » refuse de se suicider. Et la vulgate dominante (suites à la répétition ad nauseam de vérités qui n’en étaient pas) a fait croire au monde entier que « si seulement Israël faisait quelques concessions » non seulement elle aurait la paix mais la concorde mondiale serait effective et toutes les guerres de par le monde s’arrêteraient illico.

 

Evacuation du Sud Liban en 1982 contre la promesse des grandes puissances de désarmer le Hezbollah. A l’heure actuelle cette organisation terroriste (supplétif de l’Iran) dispose, selon les dires de ses dirigeants de plus de 100.000 fusées … Israël s’est fait avoir avec les accords d’Oslo de 1994. Il y a eu plus de morts depuis que pendant les 45 années précédentes. Evacuation de Gaza 2005, transformation du territoire en Gazahstan … deux interventions militaires israéliennes en 2009 et 2012, totalement justifiées (y compris dans les yeux de certains pays arabes, en catimini …) mais vilipendées par, presque, tous les pays du monde. Le temps que l’auteur du fameux rapport M. Goldstone se rétracte et réduit à, presque, zéro la crédibilité des 500 pages écrites avec du fiel par les membres d’une commission des Nations Unies. Qui, tous, sans exception, bien avant les faits avaient condamné Israël pour avoir fait de Gaza une « prison à ciel ouvert ».

 

Et nous voilà aujourd’hui quand M. Kerry, dont le seul but imaginable logiquement serait d’obtenir un Prix Nobel, essaye de tordre les bras d’Israël et de lui faire rendre gorge. En clair, accepter toutes les demandes du « partenaire modéré » palestinien sans que celui-ci ait à faire la moindre concession. Et le monde entier ne trouve rien à y redire. Il s’agit d’Israël, ce monde sait qu’il s’agit de juifs alors … Comment expliquer que personne, mais vraiment personne, n’ait réagi à la dernière faribole de M. Abbas ou, pire encore, quand les P5+1 se congratulaient à Genève en embrassant et en serrant les mains des génocidaires de Téhéran (s’il ne s’agit pas d’un génocide en Syrie, merci de me le dire) qui, par la voix du mollah en chef déclarait un jour plutôt « Israël est un chien qui a la rage et il doit être éradiqué » ?

 

La quête du Graal de M. Kerry ne se terminera pas par un « accord final » entre les juifs (Israël) et les « palestiniens » (qui étaient, selon M. Abbas, il y a plus de 2000 ans les habitants du territoire en question). Mais, il aura, au moins, une compensation : les miles accumulées dans le cadre du programme « passager fréquent » sur la ligne Washington – Tel Aviv.

 

 

 

 

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