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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 09:07

Au son des tambours, avec la caisse de résonance constituée par les radios et les télévisions de France et de Navarre, on est obligé de suivre les péripéties de la droite et de la gauche qui, bientôt, se disputeront les suffrages des électeurs pour choisir un président.

Un million de chômeurs supplémentaires depuis l’élection de F. Hollande, six millions au  total et quatre millions de français assistés,  une dette à 100%  du PIB. Pourtant ce n’est pas ce qui chagrine les élites qui nous gouvernent quand on assiste, médusés, par exemple, au débat des sept ténors de la droite dont chacun espère devenir calife et remplacer l’actuel qui s’est tellement déprécié qu’il n’a aucune chance de faire un deuxième mandat. D’ailleurs, on est encore à se demander comment un obscur « apparatchik » dont la charge la plus importante a été de présider le conseil général d’un département où ce qu’il faut savoir c’est, surtout, comment caresser les culs des vaches et renifler les fromages de la région et pas tellement comment équilibrer ses comptes, comment est-il devenu président de ce beau pays de France ? Devant un Nicolas Sarkozy dont la compétence et le courage étaient unanimement reconnus ? Mais qui n’était pas sympathique. Et qui ne sortait pas des pépinières des élites françaises (ENA, etc.,).

Pas de miracle, le peuple préfère les démagogues. Il est instructif de lire les auteurs de gauche (si, il en reste, des intellectuellement honnêtes comme J-P. Le Goff –« Malaise dans la démocratie » ou Marcel Gauchet « Comprendre le malheur français)  ou de droite  E. Zemmour «Le suicide français ») pour se rendre compte que le déclin, aujourd’hui visible, de la France est non seulement inexorable mais que dans les circonstances actuelles (Europe, globalisation, totalitarisme islamique, collusion « impérialiste » des trois pays –Russie, Chine, Etats Unis) la France n’a aucun moyen de s’en sortir c’est-à-dire revenir à sa position d’antan sur l’échiquier mondial.

Ce que l’on ne peut plus faire semblant de ne pas voir c’est le résultat de l’accumulation de choix absurdes, choix dont l’origine se trouve pour l’essentiel dans la vulgate de gauche. Donner tout à tout le monde tout de suite (surtout pour éviter que le peuple se rebiffe …) et prétendre que l’on vit dans une économie de marché c’est de la schizophrénie.  La France de François Hollande est figée dans une situation qu’elle ne comprend ni ne contrôle pas.

Cette situation, dont les prolégomènes étaient visibles il y a plus de 40 années (destruction de l’appareil industriel, acceptation d’une immigration de masse non assimilable, destruction de l’appareil éducatif « cogéré » avec les syndicats d’enseignants, etc.,) s’est encore détériorée pendant le dernier mandat présidentiel. Souvenons-nous d’un membre de l’anaphore qui a tellement impressionné les téléspectateurs en 2012 : « Moi, président, Pour maîtriser et diminuer l'endettement de la France, que la droite a doublé en dix ans, je ramènerai les finances publiques à l'équilibre, en respectant l'engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013 ».

On est obligé d’être cruel : après avoir pu éviter, à répétition, le couperet de Bruxelles, son ministre de l’économie admet que les déficits ont évolué (vont évoluer) selon le tableau :

 

L'inexorabilité du déclin.

De plus, comme (élections obligent) son gouvernement a eu la main légère pour plusieurs catégories socio-professionnelles ce qui aura ajouté aux dépenses de l’état encore 10 à 13 milliards d’euros en 2016.  Il semble, donc, que l’on a totalement abandonné le fameux « plan de 50 milliards d’économies ». Et comme les hypothèses de croissance (1,3% en 2016 et 1,1% en 2017 – CO-REXECODE) sortent déjà du cercle du réel, il est fort probable que le déficit de la France sera supérieur à celui du début du mandat de M. Hollande.

On pourrait prendre d’autres promesses pour les passer à la paille de fer du réel. Ce que l’on trouvera c’est que M. Hollande a menti à ceux qui l’ont élu -les fonctionnaires, l’intelligentsia de gauche (il n’y a d’ailleurs pas une de droite …), les bobos de gauche habitant les beaux quartiers de Paris ou ses banlieues chic, la « diversité », et d’autres. Certes, les promesses faites n’engagent que ceux qui les écoutent : les fonctionnaires qui doivent se serrer la ceinture, l’intelligentsia de gauche qui se trouve maintenant approuver ses actions militaires (néocolonialistes ?), les bobos de gauche (classe moyenne) qui croyaient que les hausses d’impôts étaient réservées à Mme Bettencourt ou  aux Messieurs Pinault ou Arnault. Quant à la « diversité » elle a reçu « dans les dents » le mariage pour tous et la théorie du genre … La conséquence de la trahison de ses électeurs a été simple : il a fait perdre à la gauche la quasi-totalité des régions de la métropole et réduire, ainsi les prébendes des caciques socialistes vivant autour d’elles … le Sénat et constituer ainsi un pôle de résistance à l’aventurisme juridique et/ou constitutionnel … et a transformé le parti socialiste (cette réminiscence d’un passé glorieux commencé par la séparation d’avec les communistes en 1921 …) en quasi-secte qui reviendra après les prochaines élections législatives laminée et réduite à autant de députés que ceux du FN (ou peut-être un peu plus nombreux …).

Mais la promesse qui avait créé une espérance parmi les moins bien rémunérés et les chômeurs, « inversion de la courbe du chômage » est celle qui démontre que l’on ne peut pas, en économie de marché, faire n’importe quoi.  Non seulement il n’y a pas eu « inversion de la courbe » mais depuis 2012 le nombre total des chômeurs est passé de 4,25 millions à 5,3 millions : 1.000.000 chômeurs de plus (soit presque deux fois plus que pendant le mandat Sarkozy et de la crise connue). Et ce nonobstant les dizaines de milliers d’emplois fictifs (appelés « aidés » ou « d’avenir » ou autres ejusdem farinae …). Et quand on sait que la France ne peut stabiliser le chômage que si elle dispose d’une croissance de son économie d’au moins 1,9% (productivité augmentant de 1,5% l’an, population active augmentant de 1% l’an - voir la loi d’Okun…) on ne risque pas de se tromper en disant qu’à la fin du mandat de François Hollande la France aura dépassé les 6,0 millions de chômeurs. Ne le savait-il pas ? Son cabinet plein d’énarques distingués ne lui a rien dit ? Peu probable, il le savait, il a menti.

Le résultat de ses mensonges est l’accélération du déclin du pays. Aussi parce que des forces vives le quittent. « Un indicateur frappant de ce qui se passe aujourd’hui est l'émigration massive que le pays a connu au cours de la dernière décennie, avec près de 2 millions de citoyens français qui ont choisi de quitter leur pays pour tenter leur chance en Australie, Brésil, Canada, Chine, États-Unis et dans d'autres lieux. Le dernier exode collectif de France s’est produit pendant la Révolution française, quand une grande partie de l'aristocratie attendait (en vain) le retour du roi. L’émigration d'aujourd'hui n'est pas politiquement motivée, elle est économique. Cette population se compose de façon disproportionnée (sic) de jeunes - 70% des migrants ont moins de 40 - et d’individus hautement diplômés, qui font leurs études en France mais offrent leurs compétences ailleurs » (Pascal Bruckner, Antidoxe, mars 2014). On n’a pas à s’étonner quand on sait qu’environ 30 millions de français groupés dans env.12 millions de foyers fiscaux reçoivent plus de 65 milliards d’euros via 15 types d’allocations familiales et subventions diverses (https://www.caf.fr/sites/default/files/cnaf/Documents/DCom/Presentation/comptes_financement/Comptes%20combin%C3%A9s%20de%20la%20branche%20Famille_2015.pdf). Pourquoi rester en France quand l’état prend env. 57% du PIB (13% de plus qu’en Allemagne) pour entretenir sa boursouflure et abonder les revenus de ceux qui ne contribuent pas, proportionnellement, à ce même PIB ?

 

 

 

 

 

(http://www.cnis.fr/files/content/sites/Cnis/files/Fichiers/colloques/2016/documents_complementaires/DC_2016_colloque_cnis_depenses_publiques_france_strategie.pdf).

Et toujours la vulgate socialiste. Prendre l’argent là où il se trouve (chez les riches) : (a) un peu plus de la moitié des français ne payent pas d’impôt sur le revenu (19 millions vs 37 millions, presque 2 millions de foyers ont été ajouté par le gouvernement de  M. Hollande), (b) presque la moitié des français perçoivent une allocation, (c) le total de l’impôt sur le revenu collecté par l’état est d’environ 75 Milliards d’euros et (d) … le total des aides versées est de 67 Milliards d’euros ... En clair, l’état français subventionne 12 Millions de foyers fiscaux à raison d’environ 6.250 €/an et y consacre presque  la totalité de l’IRPP !

La promesse de M. Hollande était simple et claire : redresser les comptes du pays en deux ans. Redresser la France en deux ans ? N’importe quoi. Pendant ces quatre dernières années on a appauvri encore le pays car tant que la moitié des foyers fiscaux sont exemptés de payer quoi que ce soit (mais on parlera de patriotisme aux autres …) détruisant ainsi le lien entre le citoyen et la société, tant qu’il y aura dans le pays plus de 6 millions de chômeurs, des assistés divers et plus de 2 millions de personnes émargeant aux budgets d’associations (presque, exclusivement de gauche) tant qu’il y aura 7% d’absents permanents à l’Education Nationale ou parmi le tiers des employés de certaines entreprises (voir les services piste et/ou bagages de l’Aéroport de Paris) qui se portent pales pendant le ramadan mais prennent leurs vacances ensuite … tant que le service de la dette absorbe, pratiquement, le total de l’impôt sur le revenu … rien ne changera.  Si, quand même : le déclin s’accélérera.

Ce qui précède nous fait comprendre pourquoi les ténors de la droite ont préféré discuter l’autre soir des choses et d’autres et, surtout, transformer le débat en réquisitoire contre  N. Sarkozy. Ce qui est hallucinant c’est de voir cinq ténors, tous ayant été nommés ministres par ledit Sarkozy faire montre d’un toupet sans borne : il faudrait, disent-ils, leur faire confiance, à eux, pour redresser le pays. A qui ? A la confédération des mous -Juppé qui a baissé son pantalon en 2005 quand  2 millions de français ont manifesté contre la réforme de la retraite, Bayrou –nommé la girouette- qui a contribué à la victoire de François Hollande en 2012, Bruno le Maire qui a présenté un programme de plus de 1.000 pages et dont le slogan de campagne est « je serai un président honnête » (ce qui en dit long et révèle que l’on croit vivre dans une république bananière …), à Fréderic Poisson, député de base dont le seul mérite est d’être allé deux fois à Damas pour voir le bourreau du coin ? A qui faire confiance ? Au peuple ? Marine Le Pen et Jean-Louis Mélenchon (les deux « hors système ») cumulent 40 à 45 % des intentions de vote : faut-il changer le peuple ? (Brecht).

Le déclin du pays est écrit sur les murs. Alors ? Y a-t-il moyen d’échapper à l’inexorable décomposition qui, par une spirale descendante, risque de conduire non seulement à la disparition de l’économie de la France mais de la France tout court ? Selon la deuxième loi de la thermodynamique, il n'y a pas de processus réversible dans la nature. Rien ne peut revenir exactement à son état d'origine. Le dernier homme providentiel (De Gaulle) avait remis la France sur les rails du progrès. Ses épigones, de droite mais surtout de gauche, ont détruit systématiquement ce qu’il a fait et, à part de s’accrocher au pouvoir  s’illustrent par l’imposture d’occuper les fonctions qu’ils accaparent (MB, juin 2016). Et, aujourd’hui, celui qui s’accroche au pouvoir c’est celui qui a menti tant et plus aux français et qui ne le lui font plus confiance (neuf sur dix).

L'inexorabilité du déclin.

Mais qui sait … ce bon peuple de France, il ira encore à la Bastille, cette fois-ci pour la détruire à nouveau au lieu de fêter son départ pour le pays de cocagne qu’on lui avait promis, là où règne la justice et l’égalité, où on prend aux riches pour donner aux pauvres et où chaque jour ont dit que demain on va raser gratis …

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 08:24

Mideast peace was my religion, I’m an atheist now.”

(Aaron David Miller, 2010)

 

Depuis six jours toute la « media-sphère » de la plus petite chaîne de TV et jusqu’aux radios les plus écoutés, ont présenté comme événement de l’année les obsèques de Shimon Peres, un des pères fondateurs d’Israël. Prenant exemple sur Mr. Obama, le ban et l’arrière ban du monde politique international s’est précipité à Jérusalem pour assister à la mise en terre de celui qui incarnait la face « paix » d’Israël tout en ayant contribué, plus que tout autre, à rendre ce pays invincible dans toutes les guerres que les pays arabes lui ont portés. Tout le ban sauf les gens sérieux : les dirigeants de la Russie, de la Chine, du Japon et/ou de l’Inde. Tout le ban sauf les dirigeants des pays avec lesquels Israël a des traités de paix.

 

Ils sont venus, ils sont tous là … y a même Giorgio, le fils maudit … Le fils maudit ? On avait le choix entre Obama et Abbas. Mais pourquoi sont-ils tous venus ? Pour Shimon Peres ou pour Israël ?

 

Ils sont venus pour Shimon Peres mais aussi, mais surtout, pour faire comprendre à Israël qu’ils avaient chéri le pacifisme du défunt. Et souligner, ainsi, leur souhait de voir Israël se départir de sa politique tenace de refus d’envisager un suicide. Car, faire ce que la « communauté internationale » souhaite, c’est à dire accepter les conditions génocidaires des palestiniens, n’est rien d’autre que préparer le suicide d’une nation, la disparition à terme du seul pays démocratique du Moyen Orient.

 

A tout seigneur toute honneur : M. Obama dont les premières paroles notaient la présence de Mahmoud Abbas pour dire que « le travail n’est pas encore fini ». L’homme qui, dans une thèse de doctorat passée à l’Université Patrice Lumumba à Moscou (haut lieu de la formation des cadres étrangers nécessaires à une révolution mondiale ou à la destruction des pays capitalistes) mettait en doute le nombre de victimes de la Shoah en assurant qu’il y a eu collusion entre certains juifs représentatifs et les nazis. L’homme qui, plus tard, a assuré la logistique financière de l’assassinat des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich (1972). L’homme devenu Président d’une Autorité Palestinienne avec un mandat de quatre années et qui dure depuis onze ans. L’homme qui préside à l’inauguration de rues et places à Ramallah en leur donnant des noms des « martyrs » (terroristes palestiniens morts en action contre Israël). L’homme qui a déclaré que les palestiniens ne reconnaîtraient jamais Israël comme «état juif ». L’homme qui, tout en réclamant la création d’un « état palestinien » a prononcé d’avance qu’il sera « judenrein ». M. Obama, un idéaliste soixante-huitard nourri aux concepts philosophiques d’un mentor communiste (Franck Marshall Davis) et d’un prédicateur antisémite (Jeremiah Wright) a utilisé sept années de ses deux mandats à tenter de tordre les bras d’Israël pour qu’elle fasse des « concessions pour la paix ». Concessions contre lesquelles, Shimon Peres s’est opposé sa vie durant. Contradiction ? En état de président « lame duck » sa présence à Jérusalem a relevé ce qu’il voulait : donner à Mahmoud Abbas ce qu’il souhaite. Un état ? Les palestiniens auraient pu l’avoir entre 1948 et 1967 si les pays arabes l’avaient voulu. Ou après la signature de l’accord de paix entre Israël et l’Egypte. Ou cinq années après « Oslo » Ou pendant les négociations de Camp David en 2000. Ou  en 2008 – l’offre dite « Olmert » M. Obama fait semblant de ne pas comprendre que ce que M. Abbas souhaite c’est plutôt la disparition d’Israël que la création d’un Etat. Au fait, il y a déjà un à Gaza, on voit ce qu’il est devenu. Et les funestes accords d’Oslo (négociés par Shimon Peres, au départ, sans que Itzhak Rabin, premier ministre soit au courant) ont accordés aux palestiniens de M. Abbas une autonomie complète dans une zone de la Judée et la Samarie (zone A) et une autonomie partagée dans une autre zone (zone B). Tant et si bien que plus de 90% des palestiniens de la « Cisjordanie » vivent sous l’autorité de M. Abbas.

 

Mais il n’y avait pas que M. Obama. Il y avait le Prince Charles délégué aux enterrements en Israël : deux visites pendant les 68 années d’existence d’Israël, la première pour les obsèques de Rabin, la deuxième pour celles de Shimon Peres. Mais ces deux visites font infiniment plus que pour le reste de la famille royale britannique : zéro visites, aucun membre de cette famille n’a mis ses pieds sur la terre sainte depuis le renouveau d’Israël. Pourquoi est-il venu ? Mystère.

Il y avait aussi Mme Mogherini, ancienne membre des jeunesses communistes italiennes, devenue « ministre des affaires étrangères de la communauté européenne » Et qui, à ce titre, n’a jamais perdu une occasion de condamner Israël pour ceci ou pour cela ni de prendre la défense des pauvres palestiniens auxquels la communauté dispense, bon an, mal an, plus d’un demi-milliard d’euros. Argent dont une partie se retrouve dans les coffres de la direction corrompue de l’Autorité Palestinienne. Et de M. Abbas.

 

Et puis les autres. Ceux qui se sont pressés à Téhéran pour signer des contrats après que l’on ait accepté que l’Iran dispose, dans dix ans ou plus tôt, de la « bombe ».

Regardez la Ségolène, à Téhéran, attifée comme il se doit quand une femme rencontre des hommes …

Le bal des faux-c..s

Et aussi le couple Hollande – Sarkozy qui semble s’être retrouvé avec une certaine complicité.

Le bal des faux-c..s

Et ils sont venus tous pour dire et redire que le «statu quo est insoutenable» entre Israël et les Palestiniens. Ce qui se révèle comme étant le contraire. Israël prospère économiquement et noue des relations avec des pays arabes qui ne considèrent plus la « question palestinienne » comme l’alpha et l’oméga de leurs préoccupations. Les Palestiniens qui souffrent encore et toujours l'absence d’un leadership honnête, démocratique et compétent. Tant que cela se perpétue, le statu quo convient très bien à Israël.

 

Ce que les cerveaux d’acier du monde qui donnent des conseils à Israël ne comprennent pas (ou ne veulent pas admettre) c’est que M. Obama a été nul en politique étrangère, et que M. Netanyahu est un Premier ministre israélien dont les succès sont multiples et certains même extraordinaires. En Asie, en Afrique, en Amérique latine, la diplomatie d'Israël conquiert des positions de première main. Pratiquement tous les leaders du Moyen Orient pensent qu’Israël est plus intelligent et plus fiable que M. Obama. Et comme le prestige américain à travers le Moyen-Orient s’est réduit come une peau de chagrin pendant la présidence de  M. Obama, le prestige d'Israël - même parmi les gens qui la détestent - a augmenté. Le « reset » d’Israël avec la Russie, contrairement à celui d’Obama, est effectivement opérationnel. L’orientation vers l'Asie, pivot d’une orientation parallèle qui garde Israël prisonnier de la volonté  de l’Europe (pro-palestinienne, anti-israélienne, parfois antisémite) se matérialise de jour en jour : la Chine et l’Inde offrent à Israël des territoires d’expansion sans équivalent. De plus, Israël est plus crédible que l’Amérique de      M. Obama : ses « lignes rouges » sont prises comme telles et par la Russie et par les forces antagonistes à l’œuvre au Proche Orient. A comparer avec les « lignes rouges » de  M. Obama qui se sont révélées n’être que des vœux pieux dont personne n’a l’air d’en tenir compte. L’essentiel de ces succès est l’œuvre de M. Netanyahou qui, comme il se doit, est vilipendé, en veux-tu en voilà, par toute l’Europe et par une partie d’Israël.

 

Ils sont venus … tous des faux-c…s assurant Israël de leur solidarité et qui, dès qu’une guerre provoquée par les palestiniens appelle une réaction forte d’Israël, la condamne car la force utilisée est « disproportionnée ».

 

Ils sont venu … ils étaient tous là. Pourquoi ? Pas un mot des 500.000 morts en Syrie (à 200 km de distance …). Pas un mot pour Alep qui n’est rien d’autre que la Guernica du 21ème siècle. Plus de 5.000 résolutions de l’ONU depuis sa création dont une majorité concernant Israël, pas une seule condamnant des pays arabes. M. Asad fait comme M. Poutine à Grozny, en Tchétchénie : pas une pierre au dessus d’une autre et tout syrien mort est un bon syrien.

 

Quant à l’Europe … lisons ce qu’écrit Yousef Al-Qaradawi, un des leaders de l'UOIE (Union des organisations musulmanes en Europe) dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations musulmanes en France) : «Avec vos lois démocratiques, nous vous colonisons. Avec nos lois coraniques, nous allons vous dominer. "

 

Puisque tous les donneurs de conseils qui sont venus pour enterrer Shimon Peres n’y pensent ni à Grozny ni à ce que dit M. Al-Qaradawi, imaginez ce que cela donnerait si Israël perdait une guerre.

 

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 19:54

 

 

 

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 19:33

La France, médusée, vient d’apprendre que son président normal « n’a pas eu de bol » avec le chômage. Sa boîte à outils et les astuces dignes d’un garçon de coiffeur (profession, par ailleurs, éminemment respectable) consistant à distribuer larga manu des subventions et des emplois aidés, surtout dans la fonction publique, n’ont pas encore réussi à « inverser la courbe du chômage ». Certes, il en avait fait de cette promesse une condition sine qua non pour une nouvelle candidature aux élections présidentielles de 2017. Mais, comme un de ses prédécesseurs nous l’a appris, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent … ». En se donnant un peu de mal, il pense qu’il pourra faire oublier aux français que pendant les quatre premières années de son mandat on a ajouté plus d’un million de chômeurs pour le prix de plusieurs milliards, dont la France ne dispose pas et qui donc ont fait, entre autres, exploser la dette du pays. 2.137 milliards d’euros, les quatre premières années du mandat du président normal étant responsables de plus de 300 milliards d’euros. Et on compte… à raison de 2.655 €/seconde autant dire 230 milliards d’euros tous les ans pour culminer (actuellement) à 97,5 % du produit national brut. Ce qui  a fait dire à l’homme « à la marinière » que le bilan de Monsieur Hollande n’est pas défendable et qu’il ferait mieux de retourner à ses fonctions de secrétaire du parti socialiste … Bigre ! On va entendre l’autre héraut de la gauche (Monsieur Melenchon) dire lui aussi pis que pendre de notre ouvrier qui trainaille sa boîte à outils ne sachant pas quoi faire avec.

Parce que gestion socialiste, parce que « problème de l’intégration », parce que attentats multiples faits par des enfants de la République, une des sources des richesses de la France se tarit à grande vitesse : les nouveaux investissements directs étrangers (IDE) en France ont chuté de 77 % en 2013 (première année de mandat socialiste), pour tomber à 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d'euros à l’époque, selon les données publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) ; la tendance est restée la même pour 2014 et 2015, le nombre de projets étrangers ayant diminué d’environ 5% l’an. Regardez le graphique qui suit :

Pauvre France

Si en 2010 le nombre de projets d’investissements étrangers était identique en France et en Allemagne, en 2014 il était en France inférieur de 7% et en 2015 d’au moins 12%. Pendant la même période l’Union Européenne voyait les investissements étrangers augmenter plus de 40%. Gestion socialiste, « problème d’intégration », attentats multiples faits par des enfants de la république. Mais il y a eu pire : le nombre d’emplois créés par les investissements étrangers qui étaient de l’ordre de 30.000 en 2010 s’est réduit, comme une peau de chagrin, à environ 12.500 en 2015. En clair, les entreprises étrangères semblent encore prêtes à investir en France, mais pas à embaucher.

On va encore me taxer de « déclinologue » … Ce qui est hallucinant c’est de voir que le président normal (il est passé par HEC, cependant …) laisse le pays sans direction forte ni projet d’importance. Il gère le quotidien et son quotidien est surtout composé des chicaneries « Macron,Valls, et autres » auxquels s’ajoute maintenant l’homme à la marinière dont le programme pour changer la situation de la France commence par la nationalisation d’une banque qui devra faire des investissements. Bon Dieu, ils ont donc oublié Mitterrand et le Crédit Lyonnais qui a coûté à la France pas loin de 150 millions d’euros ? Quant au reste des mesures qu’il propose, on les croirait tirées d’un programme rédigé par M. Chevènement à la fin des années 1970.

Mais, comme il faut choyer la base socio-professionnelle des socialistes, on augmente le nombre de ceux qui émargent au budget de l’Etat : 6.179.000 à fin 2013 (SIASP, DADS, INSEE, etc.,) quelques 3% en plus pour fin 2015 soit 25% du total des emplois du pays : quand vous marchez dans la rue sachez que un sur quatre de ceux que vous croisez est un fonctionnaire et ajoutez encore un sur 5 qui est un chômeur. Et on voudrait que la France s’en sorte … Sisyphe n’avait pas réussi … Il y aurait peut être une raison à cela : de 2012 à 2015 le nombre de salariés du secteur marchand est resté constant mais le nombre de ceux qui émargent au budget de l’Etat a augmenté de quelque 250.000 soit 4% du total 1% tous les ans …

Pauvre France


Il y aurait, peut-être une autre raison à tout cela. Les rares études (universitaires ou pas) qui sont publiées depuis quelques années, disent toutes la même chose : la « diversité » consomme plus de produit national brut que ce qu’elle produit. Maurice Allais (prix Nobel …) estimait que, « lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop »

 De plus, une partie de l'islam déteste tout ce qui touche à notre culture. Il estime que nous sommes corrompus, que nos femmes se promènent à moitié nues, que nos libertés conduisent à la licence. Il veut détruire nos idoles, nos libertés, et tous ce que nous représentons. A la lumière de ce qui précède on comprend qu’il tiendrait du miracle que ceux avec lesquels les socialistes nous imposent de « vivre ensemble » ne représentent pas un poids énorme pour les comptes du pays. Ce n’est pas une coïncidence. Vos avez dit Sisyphe ?

Depuis janvier 2015 il y aurait une autre raison au peu d’empressement des étrangers pour créer de emplois en France. Tant que nos gouvernants refusent obstinément d’admettre que le terrorisme qui sévit dans les rues de Tel-Aviv et ce qui arrive à Orlando, San Bernardino, Madrid, Londres, Mumbai, Paris ou Nice ont la même racine et s’est doté des mêmes moyens pour conquérir le monde, rien ne changera pour nous en France. La « logique » absurde et dangereuse selon laquelle dans le pays ou « coule le lait et le miel » il suffirait d’un "processus de paix", pour que la paix s’installe tandis que les autres actes de terrorisme doivent être acceptés et vive avec (Manuel Valls) se voit tous les jours s’opposer un démenti sanglant. Mais il y a pire. Tant que le taux de natalité dans l'Union européenne est de 1,6 enfants par famille « indigène », tandis que le taux de natalité musulman moyen est de 3,1 par famille. Il ne faudra donc pas long temps pour que l'Union européenne ait une majorité musulmane. Oui, le ventre des femmes musulmanes est une bombe à retardement pour la laïcité et le progrès économique de l’Europe. Vivre ensemble ? Comme si l'Europe pourrait être à la fois une démocratie et un continent laïque », Ce qui après l’attentat de Nice a conduit d’aucuns à imaginer une solution : nous pourrions peut-être proposer de diviser l'Union Européenne en deux régions: l'une, européenne laïque et l’autre un califat islamique. C’est au fond ce que l’on propose de mieux à Israël …

 

 

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 08:59

Le Pape François a dit : «Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je ne vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. C'est comme dans la macédoine, il y a de tout… Il y a des violents de cette religion…»

Nonobstant le respect que l’on doit au saint Père on ne peut s’abstenir de qualifier sa réponse non seulement d’absurde mais aussi de totalement irresponsable eu égard à ce qui se passe aujourd’hui en Europe (et surtout en France). Prétendre à l’équivalence entre la « violence domestique » et les assassinats immondes perpétrés au nom de l’islam c’est accepter une forme de soumission résignée. De plus, quand il s’agit -dernier en date- de l’égorgement d’un prêtre pendant qu’il officiait la messe, on reste pantois devant l’inconscience du propos papal. Mais s’agit-il vraiment d’inconscience ?

Commençons par ce qui crève les yeux d’un aveugle : nous assistons à la reconquête de l’Europe par l’islam. Et face aux moyens, surtout démographiques, utilisés par « les minorités agissantes » qui, tout en prêchant la « religion de paix et d’amour » tuent, égorgent, massacrent, on devrait voir, normalement, se soulever les peuples d’Europe pour défendre leurs valeurs judéo-chrétiennes comme ils l’ont fait à Poitiers (732) ou devant les murs de Vienne (en 1529 et 1683).

Mais on ne le voit pas. L’islam va conquérir l’Europe parce que l’Europe a décidé que la paix (espérée) en tant que dhimmi vaut mieux qu’une guerre « de religion ». Et pour cela, à commencer par le Pape et jusqu’au dernier acteur des media, on montre que la « collaboration » est non seulement possible mais souhaitable. Et c’est ainsi qu’à chaque attentat on commence par instiller l’idée que l’auteur est un déséquilibré avec des antécédents psychiatriques mais qui, néanmoins, était un bon garçon, sur la foi de ses amis et de sa famille. Nice : dès premiers jours, avec 84 personnes assassinées et 200 blessées, ce qui a constitué les premiers « éléments de langage » résonnait sur tous les média « ce fut un acte d’un déséquilibré, « loup solitaire » sans liaison avec Al-Qaida ou l’état islamique ». On essaye d’amener les gens à ne pas voir la réalité à un tel point que la police allemande, au moment d’un des cinq attentats commis en une semaine, a déclaré « aucune liaison avec des groupes terroristes n’est soupçonnée » La police allemande doit avoir raison : un musulman avec une machette qui crie Allahu Akbar en tuant un « infidèle », on n’a jamais vu cela … 

Voilà qu’au nom d’une religion « de paix et d’amour » on a apporté au monde du 20ème et 21ème siècle le bonheur du détournement des avions, les attentats suicides, l’éradication de communautés chrétiennes en Orient, la destruction de plusieurs états, la mort de plus de 450.000 personnes en Syrie et Irak et, en tout, 40 pays musulmans sur un total de 57 qui sont en guerre, entre eux ou avec des voisins. Vous avez dit « religion de paix » ? Avez-vous pensé, quand vous passez des heures dans un aéroport avec des contrôles divers et multiples que cela est dû à la contribution des soldats de l’islam au bonheur de l’humanité ? Avez-vous pensé que cela coûte des milliards et des milliards au monde qui n’a pas les moyens d’en faire disparaître la faim ou les maladies les plus graves ?

Le fait que l’Europe ait décidé de ne pas se battre contre l’envahisseur donne la possibilité à ce dernier de conquérir sans coup férir … C’est ce qui fait dire à Victor Orban (premier ministre hongrois, vilipendé par une bonne partie de l’Europe, car ce n’est pas un parangon de la démocratie) que « la cause du problème de la repopulation de l’Europe par des musulmans ne se trouve pas à Mecque mais à Bruxelles » C’est le moment où il faut dire « tous les musulmans ne sont pas des terroristes » Certes, mais la dernière enquête d’opinion de PEW indique que dans une population musulmane quelconque (en Asie, au Proche Orient, en Europe) on peut compter que 5 à 7% soutiennent les « thèses » de Al-Qaida ou de l’Etat Islamique. Dans cette proportion tous les individus ne passent pas à l’acte. Mais cela crée un terreau sur lequel prospèrent les cohortes disposées à détruire le monde dans lequel ils vivent et dont ils ont profité (éducation, santé, logement, etc.,).

On devrait aussi réfléchir à ce que d’aucuns appellent « la règle des nombres de l’islam » - plus le nombre de personnes d’une communauté augmente, le % de ceux qui constituent le « terreau » augmente et, statistiquement, le nombre d’actes de folie ne peut qu’augmenter. Le drame c’est que même si l’on arrête l’immigration de musulmans dans un territoire donné, la croissance naturelle d’une population existante conduit aux mêmes effets. Surtout parce que le taux de fécondité en Europe (moyenne) est 1,6 enfants par femme « indigène » tandis qu’il est de plus de 3 pour les femmes musulmanes. Souvenons-nous de la prophétie apocalyptique de feu M. Boumediene qui en 1974 déclarait à la tribune de l’ONU « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire » ou de celle de M. Kadhafi (grand ami de la France pendant un temps) qui en 2006 éructait « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! » Car, pour lui, il y avait déjà 50 millions de musulmans en Europe – sans compter l’éventuelle adhésion de la Turquie. La conclusion est écrite sur le mur : au fur et à mesure de la croissance des populations musulmanes en Europe le nombre d’attentats individuels ou massacres collectifs ne pourra qu’augmenter. Ce qui amène à un constat simple : l’islam ne terrorise pas l’Europe en raison de sa force mais parce que on le lui permet.

Mais, démographie aidant, viendra un jour où la population musulmane sera majoritaire en Europe : la démocratie -un homme, un vote- conduira sans doute à des gouvernements dominés par l’islam. Et la démocratie ? Souvenons-nous de la profession de foi de l’éminent démocrate turc, Monsieur Erdogan (2010) : « La démocratie est comme un tramway, il va jusqu'où vous voulez aller, et là vous descendez » Le reformatage en cours de l’état turc dont l’héritage laïc de Kemal Pacha est détruit méthodiquement pour être remplacé par la loi de l’islam est là pour préfigurer l’avenir de l’Europe. Monsieur Erdogan descend du tramway de la démocratie.

En attendant, en France plus que dans tout autre pays, des musulmans tuent au nom d’Allah des infidèles : des caricaturistes, des militaires, des enfants parce que juifs, des clients d’un hyper marché (ces deux catégories naturellement oubliées dans les messages de solidarité des représentants des musulmans de France), des spectateurs à des manifestations culturelles et/ou nationales. La violence, qui dans tout Etat de droit est son monopole exclusif, est confisquée par les épigones du prophète. Tandis que l’Etat se rend complice en essayant de laver les cerveaux des gens jusqu’à leur intimer de « vivre ensemble » le temps d’une manif, le temps d’une nuit à la République. En attendant le prochain attentat. « Vivre ensemble » ?  Le tout sur fond de déliquescences avancées. L’Etat ? Sérieusement ? Lisons François Kersaudy (le Point) : « François Hollande était fait pour être président comme DSK pour être archevêque ; le Premier ministre contrôle mal ses nerfs, ses ministres, sa majorité, sa politique, son ambition et sa communication ; la ministre de l'Éducation est aussi fâchée avec l'enseignement qu'avec les accords du participe ; le ministre des Affaires étrangères est très mal à l'aise dans ses nouvelles fonctions, au point de confondre Bachar el-Assad et Saddam Hussein ; la ministre du Travail connaît bien mal un Code du travail qu'elle va pourtant enrichir de 400 pages supplémentaires ; le ministre de l'Intérieur, piqué au vif, se met à porter plainte contre une policière placée sous ses ordres …. l'ancienne compagne du chef de l'État n'a pu devenir ministre de l'Écologie qu'à la faveur du remplacement de la deuxième maîtresse du souverain par une troisième maîtresse en titre ; le ministre délégué au Budget cachait son propre budget à l'étranger ; la ministre de la Justice avait autant d'antipathie pour les prisons que de sympathie pour les prisonniers ; une partie des députés socialistes étant idéologiquement hostile à l'autre partie, la majorité parlementaire s'est montrée hors d'état de légiférer rationnellement sur les questions essentielles de sécurité, du travail, de l'immigration et de l'incontinence budgétaire … »

Et on voudrait que l’Etat empêche les attentats …  Vivre ensemble ? Avec des morts vivants qui se font exploser au milieu de groupes d’infidèles pour tuer un maximum ? Ce qui est, de plus, affolant, c’est de voir que l’on ne veut pas admettre que les attentats d’Orlando, de San Bernardino, d’Istanbul, de Madrid, de Londres, de Tel Aviv, de Bombay, Paris ou Nice ont une racine commune qui s’appelle l’islam. On a beau vouloir ignorer la réalité, on a beau vouloir endormir les gens avec les fadaises des gouvernements qui ont abdiqué de leur tâche première (assurer la sécurité des populations), rien n’y fait. L’islam, avec la complicité des élites qui ont commencé par construire « l’Eurabia » (Bat Ye’or) avance en Europe d’une manière implacable.

L’Europe (la France) file un mauvais coton.

Youssef al-Qaradâwî, prééminent théoricien de l’islam ayant le droit d’émettre des fatwas en a publié une (2003) – « L'islam retournera en Europe en conquérant et en vainqueur après avoir été expulsé deux fois. ... L'avenir appartient à l'islam et la religion d'Allah vaincra toutes les autres religions. » En attendant que la nation musulmane soit victorieuse et conquière le monde entier. Jusque là (Manuel Valls) « on doit vivre avec le terrorisme islamiste »

 Et pour que l’on ne l’oublie pas, l’état islamique rappelle ses exploits récents : si vous ajoutez les attentats en Irak, en Syrie, vous trouverez plus de 2.000 personnes trucidés en moins d’un an. Au nom de la religion de paix et d’amour en route pour la conquête du monde.

Le pape a dit ...
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 07:45

 

Ce que l’on sait et ce que l’on sait moins : le BREXIT, la guerre des « toilettes multi-genre » qui occupe M. Obama, sa plus parfaite mauvaise foi pour justifier l’interdiction de lier le terrorisme actuel à l’islam, l’Europe de Mme Merkel, qui a sous-traité le problème de l’immigration de plus d’un million de personnes venant des états faillis arabes au dictateur turc, bref, les grands soucis de l’humanité.

Cela étant, il faudrait se souvenir du mot de Charles Péguy « Il faut toujours dire ce que l'on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit. (Pensées, p.45, Gallimard, 1934).

Tout d’abord le BREXIT : en moins d’une semaine on a dit tout et son contraire. Pas seulement les « pisseurs de copie » spécialistes en toutes choses et qui se pavanent sur les écrans de télévision ou sur les ondes des radios pour laver  les cerveaux de ceux qui les regardent (ou les écoutent) encore. En résumé, on nous explique que c’est les « vieux croutons, les petits blancs » des campagnes éloignées des villes multiculturelles qui ont eu la majorité. Sans doute, des millions d’anglais « de souche » en ont marre de voir les immigrés de Madame Merkel qui ne restent pas en Allemagne venir dans le pays de Thackeray et de Shakespeare  et qui, sans même parler le patois local, obtiennent des avantages matériels que les générations montantes ne peuvent même pas imaginer. Des millions voient un système de santé qui se délite à grande vitesse dans la contradiction évidente entre le nombre grandissant de ceux qui obtiennent des droits et la maigreur des fonds disponibles au gouvernement. C’est sans doute une des raisons majeures pour le vote favorable au BREXIT. Ce faisant, on aurait tort à ne comprendre le sursaut anglais devant une construction européenne oppressive, imposant des normes et des contraintes, dirigée par des élites restant à l’abri de fonctions non électives et sur lesquelles les citoyens européens n’ont aucun pouvoir. Certes, c’est vrai pour tous les citoyens européens, il suffit de voir ce qui se passe en Autriche, au Pays-Bas, en Pologne ou en Hongrie. Mais les anglais … une race à part. Quand l’Europe entière s’est donnée au Troisième Reich, les seuls à dire non on été les anglais. Et cela est resté gravé dans le ADN de l’Angleterre : « Chaque fois qu'il nous faudra choisir entre l'Europe et le grand large, nous choisirons le grand large» (Churchill, 4 juin 1944). Voilà les deux causes majeures du vote d’une majorité d’anglais en faveur du BREXIT.

 Le monde brûle, l’infâme politique de M. Obama en Syrie est la deuxième cause majeure de la mort de plus de 400.000 personnes et le déplacement de plus de 8 millions de personnes. La première cause étant constituée par la barbarie propre à l’islam, religion dans laquelle on se tue depuis presque mille-cinq-cents ans entre shiites et sunnites. Et l’Administration américaine, adepte de la « politique du genre » n’a pas de sujet plus important à traiter que l’obligation pour des lieux publiques  (écoles entre autres) de faire disparaître la séparation homme-femme. Et voilà, sur le territoire américain, la « guerre des toilettes » qui fait rage. Sujet d’une importance extrême pour M. Obama. En revanche, après le massacre d’Orlando perpétré par encore un « soldat du califat » (comme à Fort Hood, comme au marathon de Boston, comme à San Bernardino) M. Obama, avec les contorsions dialectiques et les questions à caractère rhétorique dont il a l’habitude de fleurir ses discours a démontré (croit-il) qu’il n’est pas nécessaire d'accoler « islam » ou « islamiste » au mot terroriste car cela, d’abord, ce n’est pas vrai et, ensuite, cela ne règle en rien le problème. Et, avec l’hypocrisie qui lui est coutumière il a martelé haut et fort que le vrai problème est la facilité d’acquérir des armes aux Etas-Unis. Son « combat » contre le 2ème Amendement (le droit de chaque citoyen de détenir une arme pour se défendre, y compris face au gouvernement) étant un cause perdue depuis bientôt huit ans, il continue à faire feu de tout bois. Jusqu’à donner la possibilité à de plus en plus de gens de comprendre que non seulement il ne veut pas lutter contre le terrorisme islamiste (quelque soit l’endroit où il sévit) mais que chaque fois que cela lui été possible il a pris son parti : son aide à l’accession des Frères Musulmans au pouvoir en Egypte est l’exemple le plus clair.

Mais le cancer du « politiquement correct », du « non dit » pour ne pas s’aliéner les masses musulmanes a métastasé. L’Europe, sous les coups de butoir d’un dictateur qui réussit à détruire le caractère laïque d’un pays de 75 millions d’habitants, d’un côté, dans les conditions « objectives » de la présence de millions et des millions de musulmans, d’un autre côté, dont le souhait d’intégration est négatif (« à Cologne des femmes ont été agressées sexuellement car provocantes pour les jeunes immigrants venant du Moyen Orient ») pense trouver son salut dans une Eurabia qui se crée à marche forcée. Peu importe ses fondements « judéo-chrétiens » - on les jette à la rivière. « C’est une mentalité nouvelle qui a vu le jour pour qui la démocratie est devenue synonyme de relativisme culturel, la nation de xénophobie et de racisme, l’Europe et l’Occident étant eux-mêmes considérés, peu ou prou, comme les responsables de toux les maux de l’humanité » (J-P. Le Goff, Malaise de la Démocratie, 2016).

Et on est prêt a sacrifier, pour la deuxième fois, pendant que les pays du Moyen-Orient glissent sous des vagues de conflits sectaires impitoyables, le seul peuple (endroit) où des minorités diverses vivent en paix. Pendant que l’Europe dit pis que pendre sur Israël, l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite  et les Émirats arabes unis se commettent de plus en plus avec ce pays, souvent même devant les caméras. Israël et la Russie se courtisent assidûment ; encore plus loin, les relations d'Israël avec la Chine et l'Inde sont en plein essor. Alors que l'Europe chancelle sous le poids des immigrés musulmans indésirables, Israël accueille des dizaines de milliers d'immigrants juifs d'Europe. Pendant que les pays méditerranéens luttent avec leur dettes et le chômage pour ne pas parler des guerres civiles, Israël bénéficie d'une économie en pleine croissance et d’un taux de chômage inférieur à 5%. Cette Europe, qui suit l’exemple de Monsieur Obama, n'a pas hésité de se compromettre en votant à l’ONU en faveur d’une résolution qui efface trois millénaires d’appartenance juive en Terre Sainte tandis que  son parlement, en présence de son président M. Schulz et du « commissaire en chef » M. Juncker, applaudit un discours du « président » Abbas dans lequel, entre autres, il assurait que « des rabbins en Israël avaient demandé au gouvernement d’empoisonner les puits d’eau potable des palestiniens » De longs applaudissements.

Pendant ce temps, chez nous, un président vomi par 85% de la population laisse apparaître sa décision de s’accrocher au pouvoir : son seul réservoir de voix (comme en 2012) étant constitué par nos concitoyens musulmans, il a décidé lui aussi de ne plus accoler « islam » ou islamiste » quand il parle des « terroristes » Concitoyens qui, en tant que groupe, reçoivent plus d'argent qu'ils paient en impôts. Qui apparaissent parmi les premiers dans les statistiques criminelles. Certes, des exemples de succès en intégration ne manquent pas mais il faudra bien un jour accepter de « voir ce que l’on voit » c’est à dire les tendances lourdes décevantes. Comme la radicalisation. Et quand les élites appuient l’idée que la xénophobie européenne a atteint des niveaux insupportables on devrait se poser la question de savoir pourquoi des musulmans choisissent de rester dans les sociétés occidentales. Serait-ce parce qu'ils se rendent compte qu'un citoyen chômeur dans un État-providence européen géré par les infidèles a une bien meilleure vie matérielle qu'un citoyen employé dans n’importe lequel pays arabe ? Et cela sur fond d’incompétence, amateurisme, voltefaces multiples et diverses, en tout, une incapacité évidente de gouverner. « On a l’impression à chaque fois de toucher le fond avant que de nouveaux faits délétères enfoncent un peu plus le pays dans la spirale du délitement et de la mésestime de soi » (J-P. Le Goff, idem)

Nos lendemains qui chanteront … et on sera aussi émus que M. Obama « l'un des plus beaux sons de la Terre au soleil couchant, l'appel à la prière du muezzin (B.H.Obama, 27.09.09). Et si on n’est pas émus … on payera l’impôt des infidèles !

 

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 16:16

Le dernier texte mis en ligne se terminait par une phrase qui a fait bondir plusieurs  lecteurs du blog. La voilà, elle se référait à Charles de Gaulle : « Ses épigones, de droite mais surtout de gauche, ont détruit systématiquement ce qu’il a fait et, à part de s’accrocher au pouvoir (n’est-ce-pas Monsieur Hollande ?) s’illustrent par l’imposture d’occuper les fonctions qu’ils occupent.»

 

Depuis les derniers attentats (dont les auteurs principaux sont tous nés en France et passés par l’école de la République) la France a peur. On utilise comme antidote un « état d’urgence » qui ferait rire un enfant de 5 ans, car on a accepté (même avec une appréciation positive – F. Hollande, 14.04.16) que des hurluberlus, surtout d’extrême gauche, restent des nuits entières Place de la République, à l’instigation d’un « philosophe et économiste » (F. Lordon) dont l’essentiel des écrits se retrouve dans un programme de recherche « spinoziste » en « sciences sociales » et en « sociologie économique » Il vise à rapprocher étroitement la science économique de la sociologie. Le tout, naturellement, financé par l’Etat via le CNRS. Pour ne pas parler de son bouquin « Capitalisme, désir et servitude ». Et voilà ses suiveurs qui occupent la Place de la République depuis fin mars, voilà les déprédations presque journalières qui exaspèrent les commerçants de ce lieu touristique, voilà les manifs qui y vont, voilà les flics tabassés par la fleur de la jeunesse quand on n’incendie pas leurs voitures, avec eux dedans. Mais, selon M. Hollande, il s’agit là d’un « mouvement légitime » (14.04.16). Décréter « l’état d’urgence » et laisser la « chienlit » s’installer dans le pays n’est-ce pas une imposture ?

 

Mais, comme si l’état d’urgence n’était pas suffisant pour gêner l’économie du pays voilà les syndicats (représentatifs de 3% des salariés français, avec une majorité employée directement ou indirectement par l’Etat) qui décident des grèves reconductibles. Grèves qui, à la fin, représenteraient une perte de PB de 0,1 à 0,2 % quand la croissance espérée est de moins 1,5%. En grève pourquoi ? Contre une loi dont le projet du mois de février 2016 a été vidé de l’essentiel des « avancées nécessaires pour reformer la France ». Et qui a été portée, sans doute à dessein, par un ministre mineur (Mme El-Khomri) pour que l’on n’entende pas dans les manifs qu’il s’agirait d’une loi de M. Hollande ou Vals. Annoncer la reforme et renoncer devant la pression d’une centrale syndicale, auparavant « courroie de transmission du parti communiste », n’est-ce pas une imposture ?

 

Mais en fait de grève, voilà la SNCF : env. 140.000 salariés et … env. 280.000 retraités (dans un régime spécial…). L’âge moyen du départ à la retraite est de 55 ans, ce qui n’empêche pas, pendant l’état d’urgence, de bloquer le pays en réclamant de nouveaux droits. Et comme les revendications sont toujours légitimes… naturellement, on renégocie ce qui a été négocié depuis des lustres et le gouvernement ouvre, en grand, les vannes des subsides. Mais en laissant les millions de français qui doivent travailler se morfondre des jours entiers pour savoir comment ils pourraient faire moins de trois heures pour aller au travail et revenir chez eux. Parler de la réforme des retraites et accepter la palinodie à laquelle on assiste n’est-ce pas une imposture ?

 

Et (sans que cela soit de la responsabilité du « président-pluie ») voir le pays sous l’eau car incapable de créer les structures nécessaires (pour faire face à de inondations décennales ou tri-décennales) par faute de moyens (utilisés pour des buts moins importants), n’est pas une imposture ? Regardez le 5ème bassin de rétention pour la Seine qui n’en finit pas d’être construit …

 

Mais il y a mieux. Etat d’urgence, manifs, grèves, tout doit s’effacer devant l’organisation du Euro-foot. Car on attend plus de 2 millions de spectateurs, surtout étrangers. Et ils verront non seulement le football mais aussi l’état lamentable de la propreté de Paris : grève des éboueurs ! Et pour que les touristes étrangers ne viennent pas tous voir l’état de Paris, les pilotes d’Air France (salaires annuels supérieurs à 200.000 € pour 700 heures et 45 jours de congés …) ont annoncés leur grève à commencer par le week-end qui vient. Quand on est incapable d’assurer le fonctionnement normal du pays tout en s’imposant pour que Euro-foot se passe en France, n’est-ce pas une imposture ?

DECOMPOSITION II

Mais il y a mieux. Sure d’elle-même, la France de M. Hollande a décidé de résoudre le conflit israélo-arabe qui dure depuis 100 ans (Déclaration Balfour, Mandat de la Société des Nations, offres de partage toutes rejetées par les arabes, partage 1948 avec Israël ressuscité, cinq guerres inter-états et quatre avec des organisations terroristes, et on continue à compter…). Pour ce faire, legs de l’ancien ministre des affaires étrangères (L. Fabius, grand ami du Qatar – comme F. Hollande et avant lui N. Sarkozy et avant lui J. Chirac et…), on a convoqué à Paris une conférence avec 30 ministres des affaires étrangères des pays intéressés. Mais pas Israël. Le russe, l’allemand et l’anglais ne sont pas venus et l’américain a souligné qu’il était là pour écouter… Tout compris, accueil, conférence, communiqué (insipide et totalement elliptique de quelque nouvelle idée que ce soit) et photo (que diable…) cela a pris exactement trois heures. Annoncer au monde entier que l’on veut résoudre un tel conflit et pour cela faire venir à Paris 30 ministres pour trois heures… ce n’est pas une imposture ?

DECOMPOSITION II
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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 09:23

Certes, une commande de trois paquebots confirme le savoir faire des chantiers navals français qui viennent de mettre à l’eau le plus grand paquebot jamais construit. Certes, ayant pris la tête du projet « Airbus » on a réussi a damer le pion à Boeing et souvent à le dépasser en nombre de commandes ou de ventes. Certes, courant 2015, un paquet de Rafale ont été commandés. Même si les clients sont l’Egypte et le Qatar… ne boudons pas notre plaisir : conçus il y a plus de 40 années, fabriqués depuis, presque, 30 années, la France a eu un mal fou à en vendre et tous les contrats mirifiques (Brésil, Inde, etc.,) annoncés à grands coups de tambour quand un de nos présidents se déplaçait dans un pays prospecté ont fini en queue de poisson.

Qu’importe. S’il y a une leçon à tirer, elle est claire : la France n’aurait-elle pas sacrifié des pans entiers de son industrie elle serait encore aujourd‘hui une des premières économies du monde. Mais pourquoi sommes-nous arrivés dans la situation où plus de 75% des marchandises techniques commercialisées en France viennent de l’étranger ? Et, à part les tentatives comiques pour changer la face des choses (A. Montebourg, « marinières ») y a-t-il moyen de redorer notre blason et faire du pays une terre de richesse industrielle ? Y a-t-il moyen de ne plus être classé au 26ème rang pour le PIB par habitant en PPA (Parité du pouvoir d'achat) ?

Commençons par le commencement : pour créer quelque chose il faut des hommes, des idées et de l’argent. Les hommes ? Population instruite, 16% disposent d’un diplôme d’études supérieures dépassant le bac+2. C’est vrai, la France ne se trouve pas parmi les 10 premiers pays au monde, elle fait beaucoup moins bien que le Canada (51%) ou Israël (46%) ou le Japon (45%) les trois premiers classés au palmarès mondial, mais les hommes sont là. Et, pour les ingénieurs, pas tellement loin du champion mondial (Israël, 140 pour 10.000 habitants), on en a en France environ 100/10.000 habitants. Des idées ? Souvenons-nous du « La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » (Giscard d’Estaing, 1976). Et effectivement, depuis la période entre deux guerres (Moulinex, par exemple) et, ensuite, pendant les 30 glorieuses, le pays secrétait des idées, en veux-tu, en voilà. Toutes ne se transformaient pas en succès industriels/économiques (« télé couleur SECAM » Henri de France ou « plan calcul » ou « Concorde ») mais toutes assuraient au pays une position de premier plan dans la compétition mondiale. Reste l’argent.

L’investissement public en France, depuis la fin des 30 glorieuses se traîne à environ 2,1% du PIB. Comparez avec la Finlande (environ 4%) ou, de nouveau, avec Israël (environ 6%). La France n’a-t-elle donc pas d’argent ?

Si on regarde à la loupe, on comprend vite que trois secteurs ont absorbé l’essentiel des disponibilités de la France, secteurs dont la charge a évolué d’une manière divergente par rapport à l’augmentation du PIB (la moyenne sur les 40 dernières années est d’environ 1% l’an !). Quels trois secteurs ?

Tout d’abord le coût de l’Etat. Quand l’Allemagne finance 50 fonctionnaires pour 1.000 habitants, la France en finance environ 90 (sans tenir compte des « emplois aidés » dont la plus grande partie se trouve dans les administrations, associations, etc., à l’exclusion de l’économie marchande). Tant et si bien que, globalement, quand « le coût de l’Etat » est de 100 en France il n’est que 80 en Allemagne. Avec des salaires (les enseignants, par exemple) qui sont, en moyenne 15% supérieurs en Allemagne. Mais plus de fonctionnaires, quand leur coût diverge par rapport à l’augmentation du PIB, veut dire emprunter (s’endetter) pour payer des frais de fonctionnement ce qui, par ricochet, réduit les disponibilités pour des investissements publics. Et l’endettement… qui était inférieur à 30% du PIB à l’arrivée du premier gouvernement socialiste (1981 – Mitterrand) va se trouver à environ 97% à la fin du dernier (on espère) gouvernement socialiste (Hollande). La « boursouflure » de l’Etat français trouve ses racines dans la disparition des industries créatrices de richesses : maintenir le chômage à environ 10% de la population active, s’est traduit par des dépenses de fonctionnement de l’état.

Ensuite « l’Etat providence » et sa volonté implacable de donner tout, à tout le monde, tout de suite. Naturellement, par souci de « justice », donner aux pauvres. Mais les pauvres sont de plus en plus nombreux ce qui fait que tous les RSI, RSA, allocations familiales, etc., -les dépenses sociales- consomment un pourcentage important du PIB et il reste moins d’argent pour les investissements publics. Et parmi les postes les plus importants de ces dépenses sociales il y a le « coût de la santé ». Entre 12 et 14% du PIB en France, de l’ordre de 10-11% en Allemagne pour une espérance de vie quasi-identique (81 ans vs 80,3 pour les hommes). Le delta entre les deux totaux est de l’ordre de 10 milliards d’euros, autant d’argent non disponible pour l’investissement public.

Et naturellement, le coût de la « différence » du « vivre ensemble », bref, le coût de l’échec de la politique d’intégration sur les 40 dernières années. Coût qui se mesure par la différence entre la contribution au PIB des populations en question et leur consommation de PIB. Il y a plus de 25 ans, Maurice Allais (Prix Nobel d’économie) écrivait «… lorsqu'un nouveau travailleur immigré entre en France, il est nécessaire de réaliser certaines infrastructures de logements, d'hôpitaux, d'écoles, de réseaux de transport, d'installations industrielles, etc. Il estimait que ces dépenses publiques représentaient "une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur". Et de poursuivre "si ce travailleur arrive avec sa femme et trois enfants, l'épargne nécessaire sera égale à vingt fois son salaire annuel, ce qui manifestement représente une charge très difficile à supporter".» De multiples études (universitaires pour la majorité, le Rapport Milloz-1990, Christian Saint-Etienne, Jacques Bichot, Gérard Lafay, ou Hernig Birg et l’Institut Max-Planck en Allemagne, etc.,) s’accordent à dire qu’il s’agit, pour la France, de quelque 35% du déficit budgétaire soit environ 30 milliards d’euros. Autant d’argent non disponible pour l’investissement public.

Les trois aspects évoqués expliquent, pour l’essentiel, les raisons de la décomposition actuelle de ce qui a été la 4ème puissance économique du monde. Mais ce qui empêche notre pays de revenir à ce qu’il était c’est l’incapacité de « vivre ensemble » au plans éducation & culture (le pays étant en voie de « halalisation » G. Kepel – Quatre-vingt-treize, 2012) mais aussi, mais surtout, l’incapacité des élites (de droite et de gauche) qui gouvernent la France depuis 40 ans de faire accepter au peuple l’économie de marché –d’évidence incompatible avec l’Etat providence. Regardez ce que l’on fait aujourd’hui : on est au 36ème dessous mais on distribue larga manu de l’argent -dont nous ne disposons pas : aux agriculteurs, aux camionneurs, aux enseignants, aux cheminots – il suffit de bloquer un dépôt de carburants et les vannes des subsides gouvernementaux s’ouvrent à grande vitesse. Car il suffit que « Staline » (Ph. Martinez) fasse donner les troupes de la CGT pour que le pays soit mis à feu et à sang. Mais il faut sauver l’Euro Foot…. Panem et circenses

Alors ? Il y a-t-il moyen d’échapper à l’inexorable décomposition qui, par une spirale descendante, risque de conduire non seulement à la disparition de l’économie de la France mais de la France tout court ? Selon la deuxième loi de la thermodynamique, il n'y a pas de processus réversible dans la nature. Rien ne peut revenir exactement à son état d'origine. Le dernier homme providentiel (De Gaulle) avait remis la France sur les rails du progrès. Ses épigones, de droite mais surtout de gauche, ont détruit systématiquement ce qu’il a fait et, à part de s’accrocher au pouvoir (n’est-ce-pas Monsieur Hollande ?) s’illustrent par l’imposture d’occuper les fonctions qu’ils occupent.

Pauvre France …

 

 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 13:04

 

Une partie de l’histoire de France est en train de s’écrire pendant que le pays est mis « à feu et à sang » par des ennemis extérieurs et des forces réactionnaires de l’intérieur. Pour ce qui est des forces réactionnaires il est facile de les identifier et de comprendre leurs motivations : tous ceux qui s’opposent à toute réforme à caractère économique – des syndicats, aujourd’hui non représentatifs, comme la CGT mais risquant leur survie. Des visionnaires d’extrême gauche qui croient encore « au grand soir » mais en attendant veulent « prendre tout au riches » Bref, tous ceux qui risquent de perdre soit leurs rêves de gauchistes retardés soit leurs rentes de situation accumulées pendant les longues années de « l’état providence » Les ennemis extérieurs – « les minorités agissantes de l’islam » commodément appelées « islamistes radicaux » qui prospèrent dans un terreau propice fourni par une petite fraction de la population musulmane du pays (selon les statistiques non confirmées 1% de cette population, ce qui veut dire, quand même, quelque 60.000 individus). Leurs actions, aussi nocives sur le plan économique que celles des forces réactionnaires de l’intérieur, ajoutent la barbarie qui endeuille le pays tous les six ou douze mois.

 

Mais l’histoire présente du pays devrait prendre (prendra) en compte un autre acteur : un pays « confetti » situé à 5.000 km de Paris, peuplé de 2,2 millions d’habitants dont seulement 300.000 sont des nationaux, les autres -en très grande partie- des esclaves étrangers sans protection aucune. Il s’agit du Qatar, pays dont le PIB est de plus de 200 Milliards de $.

 

En 2007, ce « pays » s’est décidé de prendre comme « test pilote » sur la scène internationale, pour des raisons économiques, politiques et religieuses, un des « grands » européens : le choix de la France s’imposait, car bien que déjà en déclin économique, vu son rôle en Europe et sa place au Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Qatar a commencé à « draguer » l'État français, s'achetant des consciences de politiciens de gauche et de droite : Dominique Villepin est le plus connu mais il ne faut pas oublier Sègolène, Jack Lang, Arnaud Montebourg et autres. Pour qu’ensuite il s'offre des clubs de foot, finance des « succursales » du Louvre et obtienne l’installation d’une annexe de Normal’Sup à Doha, se faisant accepter au club de la Francophonie (pas plus de quelques dizaines de milliers de francophones– Israël qui dispose de plus d’un million de gens connaissant notre langue n’a jamais pu en faire part …) le tout pour devenir populaire. Et, accessoirement racheter ou devenir actionnaire important  de l’essentiel des fleurons de l’industrie française: 12,8% de Lagardère qui contrôle EADS (premier actionnaire) Vivendi – 2% - Vinci  - 5,5% soit 2ème actionnaire du groupe, LVMH – 1% ORANGE 1% - Le Tanneur - Total 3%, premier actionnaire - Veolia 5% - GDI Informatique 51% (11.000 personnes) - Paris Saint Germain - Hôtels Royal Monceau + Peninsula + Evreux (place Vendôme) + du Louvre + Lambert (Ile Saint Louis) + Coislin – (Place de la Concorde) +Regency (Porte Maillot) +Siège HSBC (Champs Elysées) + Le Printemps Haussmann - Immeuble Virgin Mégastore Champs Elysées – Cannes,  Gray d’Albion et Majestic + Carlton + Martinez - Monaco – Société des Bains de Mer (actifs multiples hôtelleries) Course Hippiques – Prix de l’Arc de Triomphe

Le tout commencé sous l’œil bienveillant du Président de l’époque :

La France vassale, le Qatar suzérain.

Mais aussi du Président suivant qui, non seulement est allé quatre fois à Doha en deux ans  mais a invité l’émir propriétaire du Qatar à la tribune de la fête du 14 juillet 2008. Et qui a fait que le Qatar soit exempté de l’impôt sur les plus-values immobilières réalisées en France :

La France vassale, le Qatar suzérain.

Mais aussi du Président suivant, nonobstant le changement de l’émir  par une « révolution de palais » :

La France vassale, le Qatar suzérain.

France au Qatar  : M. Eric Chevallier et le Consul M. René Daher ont remis la nationalité française à  10 résidents lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Résidence de France le 19 avril. Personne ne sera surpris d’apprendre qu’il s’agit de proches de l’émir qui, ainsi, n’auront plus à demander des visas Schengen (www.ambafrance-qa.org).

Jusqu’en 2011 la France ne jurait que par l’Arabie Saoudite (contrats, armement, etc.,) mais à partir du « printemps arabe » le Qatar s’est engagé dans le soutien de tous les insurgés du monde arabe. Et d’abord en Libye – on connaît le rôle de la France dans l’aventure libyenne qui a transformé un territoire maitrisé par un dictateur fantasque en territoire où ont proliféré les cellules de Al-Qaïda, de l’Etat Islamique et de plein d’autres groupes islamiques, les uns faisant la guerre aux autres. La France a « gagné » dans cette pitoyable aventure le droit d’avoir à envoyer des troupes pour défendre le Mali et le Nigéria voisins …

Ensuite la France, bien que le Qatar soit soupçonné de financer le terrorisme, tout d’abord en Syrie, s’y est associé pour demander le départ de Assad en menaçant d’intervenir militairement.

Vu le « partenariat » de la France et du Qatar, on s’explique plus facilement ce qui s’est passé pendant la dernière guerre Israël – Hamas en 2014. Pour sauver le Hamas, (dont le Qatar est le plus important fournisseur d’aide) la France a essayé d’obtenir un  cessez-le-feu que ni Israël ni l’Egypte ( ?!) ne pouvaient accepter.

Et puis, la France, sur intervention décisive de M. Fabius, a vendu au Qatar le palais exceptionnel qui abrite l'Institut français de Vienne – Institut Culturel Français – Palais Clam-Gallas (3.000 m2 et 5Ha) le plus bel Institut Français à l’étranger pour 30M€ sans appel d’offres.

C’est ainsi que la France, dotée d’une « politique arabe » et d’un partenariat avec un des principaux sponsors du terrorisme islamique, est devenue le principal ennemi d’Israël en Europe. Tant et si bien qu’il n’a été que normal qu’elle vote en avril 2016 en faveur d’une résolution de l’UNESCO qui effaçait plus de trois milles ans d’histoire juive à Jérusalem, en déclarant que tout appartenait au « patrimoine palestinien ». Et en appelant le Mur de Lamentations « La place de Al-Burat » d’après le nom de la jument de Mohamed. Ce qui est pathétique c’est le spectacle offert par MM. Cazeneuve, Ayrault, Valls et Hollande (dans l’ordre d’entrée en scène) qui se sont « excusés » d’être allés à l’encontre du concept « Lieux Saints propres au trois religions monothéistes ». Sans condamner d’aucune manière le fait que l’histoire juive était ridiculement niée en faveur du négationnisme palestinien. Pour cet acte immonde la France s’est associée, bien sûr au Qatar (un des promoteurs de la résolution), mais aussi à l’Algérie, au Liban, au Maroc, au Pakistan et à d’autres ejusdem farinae. Plus le deuxième plus important ennemi d’Israël en Europe, la Suède.

« Ce qui vient de se passer à l'UNESCO tient du meurtre symbolique, ce qui n'est pas rien car c'est une fois qu'on a déshumanisé quelqu'un qu'on peut l'abattre en toute moralité, avec, ici, la garantie de la supposée «communauté internationale» et de l'agence chargée de prendre soin du «patrimoine de l'humanité»... » S. Trigano (Le Figaro, 02.05.16)

C’est ainsi que la France, via Laurent Fabius, a fait connaître au monde qu’elle entendait convoquer 20 pays pour qu’ils décident des paramètres d’un règlement du conflit Israël – palestinien.

La France vassale, le Qatar suzérain.

Sans qu’Israël soit présent. Et convoquer en suite une conférence avec les deux protagonistes : si elle n’était pas couronnée de succès, la France allait reconnaître « l’état palestinien ». Naturellement, le Qatar est associé à cette nouvelle manœuvre de la France visant la création d’un 27ème pays arabe tandis qu’au moins sept de ceux qui existent soient en train de disparaître après avoir fait un demi-million de morts (plus de 450.000 en Syrie seulement) …

Et c’est ainsi, alors que la France qui répète qu’il faut soutenir l’Autorité palestinienne, accepte que son partenaire, l’émir, de son côté, fasse des chèques au Hamas (la faction rivale de l’Autorité palestinienne, émanation des Frères Musulmans, « organisation terroriste » pour l’Union européenne).

Dans tout cela, en gros de trahir Israël chaque fois que cela a été possible, qu’a-t-elle gagné, la France ? Vendre 24 Rafales au Qatar plus d’autres contrats d’armement. Certes, un peu plus que les 30 pièces d’argent …

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 21:34

Devant les  66 627 602 français le Président Hollande a déclaré « Ca va mieux » et « Nous avons bien redressés les comptes de la nation ». Certes, c’était le mensonge minimum à faire à une population médusée avant de lui faire savoir, implicitement, qu’il va tenter de se représenter aux élections présidentielles de mai 2017.

Mais, parmi les 66 millions de français il doit bien en avoir quelques uns qui se sont dit avoir un doute. Quelques-uns qui, croyant encore ce que dit le Président (il a bien 13% d’appréciations positives dans l’opinion …) se sont dit qu’il y aurait comme un doute quant aux affirmations péremptoires que 86% de l’opinion réfute. Mais comment mettre en doute la parole du Président ? Il est étonnant que parmi tous les énarques qui l’entourent (un grand nombre de la promotion Voltaire, la même que celle du Président) on n’en ait pas trouvé un pour lui dire qu’il serait sage de vérifier ses affirmations avant de les rendre publiques.

Alors, pour couper le nœud gordien … je me suis proposé de vérifier (avec l’aide des bases de données INSEE ou Eurostat) l’essentiel des affirmations du futur candidat à l’élection présidentielle 2017.

Commençons par le commencement, par ce qui -Monsieur Hollande dixit- constituera une des conditions pour la prise de sa décision de candidature, l’évolution du chômage en France de 2012 à ce jour. L’évolution du nombre d’inscrits au Pôle emploi (en milliers) a été :

La France ne va pas mieux.

soit une augmentation de 1.329.000 personnes entre fin 2011 et mars 2016. Il s’agit, donc, d’un premier constat : le chômage non seulement ne s’est pas réduit, au contraire, il a cru dans des proportions supérieures à ce qui s’est passé pendant le quinquennat précédent : la France de Monsieur Hollande a créé en 3,5 ans plus de chômeurs que celle de Monsieur Sarkozy en cinq années de mandat. Non, la France ne va pas mieux pour ce qui est de nos compatriotes chômeurs.

Pour ce qui est du IRPP, une des recettes importantes, on constate que de fin 2011 à fin 2016 (prévision) cette recette a laissé dans les caisses de la nation un supplément d’environ 75 Milliards d’euros. Autant d’argent qui a été obtenu par des accroissements d’impôts, taxes et autres moyens.

Montant annuel IRPP

La France ne va pas mieux.

Naturellement, l’argent ainsi obtenu a été pris aux foyers fiscaux qui payent l’impôt sur le revenu. En clair, cela veut dire une réduction du pouvoir d’achat pour une grande parie de la population. Et comme notre Président avait déclaré qu’il « n’aime pas les riches » non seulement il leur a pris plus d’argent mais il a exempté de l’IRPP plus de la moitié des foyers fiscaux. Tant et si bien que l’on est arrivé à exempter de l’IRPP 19,5 Millions de foyers fiscaux en laissant une charge augmentée au 17,6 millions de foyers fiscaux qui payent l’IRPP. En faisant de la France le seul pays en Europe qui prend de plus en plus à un nombre de moins en moins important. Regardez qui et combien assurent le paiement de l’IRPP :

La France ne va pas mieux.

En clair, 1 pour mille des foyers fiscaux payent 10,2% du total de IRPP, 1 pour cent payent 30% et 10% payent 67%. Ou autrement, 10% des foyers payent 67% du IRPP et 90% seulement un tiers du total de l’IRPP. Tout observateur de bonne foi conclurait que les départs à l’étranger (en Europe surtout) d’une partie de la classe moyenne supérieure trouve sa raison principale dans ce qui est devenu une absurdité : ne pas payer l’impôt -aussi faible soit-il- veut dire rompre la relation du « citoyen » avec l’état « régalien » qui lui assure l’éducation, la santé et la sécurité. Non, la France ne va pas mieux pour ce qui est de la relation"citoyen-état" qui doit être appuyée par une contribution de chacun aux besoins de l'état.

 

Naturellement, l’IRPP ne peut assurer, seul, les besoins de l’état. D’autres recettes viennent à la rescousse, la TVA, le TIPP (carburants), impôts sur les sociétés, etc. Et tout aussi naturellement, puisque la France n’a pas montré un budget à l’équilibre pendant plus de 40 ans, elle a besoin de s’endetter (en se créant une fragilité importante via les taux d’intérêt qui sont prépondérants dans la service de la dette).

La France ne va pas mieux.

La dette de la France a été augmentée (va être augmentée) pendant le mandat de Monsieur Hollande d’environ 7% du PIB : se souvient-on qu’un des critères de Maastricht (imposé par la France …) interdisait que la dette d’un pays qui adhère à l’euro dépasse 60% ? Quoi qu’il en soit, la France montre un accroissement de la dette pendant le mandat de Monsieur Hollande d’environ 145 Milliards d’euros (PIB France 2015 – 2085 Milliards d’euros). Et si l’on tient compte seulement de l’accroissement de la recette IRPP, la France a dépensé (dépense) 220 Milliards d’euros supplémentaires, milliards dont elle ne dispose pas. Et, ainsi, le service de la dette (coût de la dette) est devenu le principal poste de dépenses du budget du pays. Et la fragilité évoquée avant est évidente : avec un montant du service de la dette d’environ 45 Milliards d’euros, une augmentation du taux moyen de l’argent emprunté de 1% créera un surcroit de plus de 20 Milliards d’euros. Non, la France ne va pas mieux et ses comptes non seulement n’ont pas été redressés mais comportent un élément de fragilité important dans la mesure où plus de 65% de la dette est détenue par des non résidents.

Mais pourquoi la France n’a-t-elle pas pu redresser ses comptes? Pourquoi traîne-t-elle un déficit structurel entre 4 et 3% de son PIB quant tous les autres pays de l’Union Européenne  auront des budgets en équilibre en 2017 (sauf le Portugal) ? Et qu’a-t-elle fait de tout l’argent évoqué plus haut ? Tout d’abord elle n’a fait aucune des réformes urgentes qui auraient pu changer la face des choses. De plus elle s’est mise à distribuer des sous car « les comptes ont été redressés ». Aucun lien, bien sûr, avec Monsieur Hollande candidat supputé à l’élection présidentielle de 2017. Ce qu’elle a fait avec l’argent ? 200.000 d’emplois aidés pour « inverser la courbe du chômage » dont on n’a pas encore vu le point d’inflexion. Augmentation des salaires des fonctionnaires sans se souvenir que notre pays dispose de 5,6 millions de fonctionnaires, soit 20% du nombre total de salariés, quand la moyenne européenne (et OCDE) est de 15%. 600 millions d’euros aux agriculteurs, environ 1 Milliard d’euros pour augmenter les fonctionnaires, environ 100 millions d’euros annuellement (directement ou via l’Europe ou via UNRWA) à l’Autorité Palestinienne … Non, la France ne va pas mieux et pendant le mandat de Monsieur Hollande elle n’a réglé aucun de ses éléments structurels.

Et, cerise sur le gâteau, des éléments « phares » dont l’initiative appartient à Monsieur Hollande ont vu leur sort « going down the drain » : la modification de la constitution ? Annoncée solennellement à Versailles en novembre 2015, mise de côté le 30 mars 2016 – pour la première fois dans l’histoire de la Vème République une telle palinodie a vu le jour. La Loi Macron ? Emasculée entre le projet annoncé et ce qui a été voté. La Loi Khomri ? 3 mois de discussions pendant lesquelles le Gouvernement a raboté le texte initial : pas de primauté (réelle) des accords d’entreprise, le Code actuel si pas d’accord d’entreprise (?!) mais mandatement obligatoire  par un Syndicat si pas de syndicat dans l’entreprise, licenciement économique si soumis au juge (!), barème indicatif au lieu  du plafonnement des indemnités décidées par les prud’hommes, Compte Personnel d’activité (embauches de gens avec  les droits anciens dont ils disposent) et a été quand même  obligé d’utiliser un passage en force via l’article 49-3 de la constitution vu qu’il ne disposait pas d’une majorité à l’Assemblée Nationale pour approuver un texte qui n’avait plus grande chose à voir avec le texte initial. Non, la France ne va pas mieux car pendant le mandat de Monsieur Hollande il n’y a eu aucune ligne directrice stable et aucun projet d’envergure pour justifier les efforts d’un peuple n’ont été proposés par un gouvernement dont le seul souci, actuellement, c’est de refaire élire Monsieur Hollande. Si toutefois Monsieur Macron ne fait pas défection …

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