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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 20:33

Bonjour,

On assiste, ébahi, à ce que le monde nous apporte de nouvelles chaque jour de la semaine. Un jour c’est notre Président qui semble menacer la deuxième puissance nucléaire mondiale de lui faire la guerre avec des troupes européennes, et dans l’heure qui suit se fait corriger par le premier pays industriel de l’Europe et toute la gouvernance du monde libre, Etats Unis y compris. Un autre jour il dîne (comme avec le diable mais sans une longue cuillère…) avec le sponsor d’une organisation terroriste et se montre satisfait d’apprendre que celui-ci investira 10 milliards de $ dans le pays. Pays qui souffre, qui se porte mal, qui se prépare à le montrer dans quelques mois lors d’élections qui ne mèneront à rien.

Bref, à quoi joue-t-on ?

 

Pour faire suite à la demande de certains lecteurs, je me préparais à mettre en ligne un texte qui se propose de comprendre le pourquoi de la situation actuelle du pays et l’avenir qui en résulte. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, une extrapolation des aspects démographiques, économiques et culturels devrait pouvoir nous éclairer. Mais… une phrase prononcée par notre Président il y a 48 heures vient de « mettre le feu » à une partie de la diplomatie mondiale. Bigre !

Voilà la phrase, prononcée en conclusion d’un « sommet » de pays européens en faveur de l’aide de l’Ukraine : « Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu » De M. Scholz au Président de la Pologne et de Mme Meloni au Président des Etats Unis, voilà tous ceux qui aident l’Ukraine et veulent la voir gagner la guerre d’agression que le paranoïaque du Kremlin lui a imposé, tous, sans exception, ont fait savoir qu’ils n’enverront jamais des troupes pour combattre en Ukraine. Combattre les troupes d’une puissance détenant plus de 6.000 têtes nucléaires, soit de quoi faire sauter la planète comme une bille de bilboquet ! Curieux, comme je suis, j’ai consulté le Larousse : Assumer la responsabilité de quelque chose de pénible, prendre à son compte un acte : Endosser les conséquences d'une erreur. Car la proximité des deux mots « assumée et endossée » m’interpelle au niveau du vécu (comme on disait il n’y a pas tellement longtemps). Plongé dans l’incertitude, je me suis dit qu’il y a quelque chose que sans doute les grands de ce monde n’avaient pas compris : une fois que notre Président a pris la responsabilité (assumé) de ce qu’il a dit (« l’envoi de troupes au sol ») il a réalisé qu’il a commis une erreur et il a dit qu’il endossait la responsabilité de l’erreur. Cela vous semble-t-il « tiré par les cheveux » ? J’essaye de faire pardonner notre Président qui, depuis quelque temps, n’en manque pas une et d’importantes : un jour il propose la constitution d’une coalition pour détruire le Hamas (vous vous en souvenez ?), deux jours après il fait savoir à Israël que le Hamas ne pourra être détruit (ou que cela prendra dix ans), un jour il morigène l’ancienne Première Ministre en faisant savoir que le Rassemblement National doit être combattu pour ses idées non pas « diabolisé » pour des raisons historiques ou morales, un autre jour il lance une « guerre totale » contre le même parti et toutes ses troupes, partout où elles ont l’occasion, disent pis que pendre du même. Le ridicule le poursuit, il suffit de voir -pour la première fois de l’histoire du Salon de l’Agriculture- deux compagnies de CRS harnachés comme pour des manifs contre les antifa ou les black bloc, plus moult forces de police en uniforme ou en civile, pour le défendre contre des agressions que personne n’avait envie de commettre.

Alors… bien sûr je souhaitais écrire sur le déchirement du tissu national, sur le déclin du pays aux plans éducation, santé, sécurité, culture : ce sera pour bientôt, je vais couvrir un autre sujet car, fait marquant, notre Président vient d’offrir un « dîner d’apparat » au numéro 1 d’une puissance proche-orientale qui est le financier du Hamas, accueille et abrite, sur son territoire les principaux dirigeants de cette organisation terroriste (qualifiée comme telle par l’Union Européenne et plusieurs pays arabes). Puissance qui, par la complicité d’une classe politique irresponsable (de droite et de gauche) détient les fleurons de l’hôtellerie française, un grand club de football, et détenait en 2013 13 % de Lagardère (premier actionnaire du groupe depuis), premier actionnaire du Groupe Vinci (avec 7 % de son capital), 5 % de Total (depuis 3ème actionnaire du groupe), 4,7 % de Veolia Environnement, 2 % de Vivendi et 1 % de LVMH (LUMNI, 20.02.22). Ad vomitum. Mais qui promet d’investir pendant les six années à venir encore 10 milliards d’euros, sans doute pour avoir encore plus d’influence sur la politique française qui doit regarder avec sympathie et tolérance l’installation en France d’une population d’origine musulmane. Car le Qatar est le principal pourvoyeur de fonds pour les Frères Musulmans qui sont un instrument précieux dans sa stratégie de rayonnement politico-diplomatique (Sciences Po- 08.17).

*****

Mais le dîner d’apparat offert au potentat qatari s’est conclu avec un communiqué conjoint (Gouv.fr – 27.02.24) qui dit, entre autres, « Ils ont souligné leur opposition à une offensive contre Rafah… ils ont réaffirmé que la seule solution viable est celle des deux États, avec l’établissement d’un État palestinien sur les lignes de 1967, Israël et la Palestine vivant côte à côte en paix et en sécurité » Notre Président ne-sait-il pas que les dirigeants du Hamas terroriste sont abrités par son hôte ? Ne sait-il pas que pendant que cet émirat joue aux libérateurs des otages du Hamas il le fait vivre aussi bien que possible ? Ne sait-il pas qu’un seul mot du potentat qu’il vient de recevoir pourrait libérer les otages et faire disparaître le Hamas pour toujours ? Et s’il le sait pourquoi joue-t-il la comédie des deux états ? Son hôte ne lui a pas transmis la déclaration du No.2 de l’organisation terroriste ? (Khaled Mashaal, le 18 janvier 2024 (https://vu.fr/cEhaS) :« L’Occident dit que le 7 octobre a ouvert des perspectives pour une vision politique, alors ils sont revenus pour parler de leur ancienne marchandise, qui est la solution à deux États. Les frontières de 1967 représentent 21% de la Palestine, qui est pratiquement un cinquième de ses terres, donc cela ne peut pas être accepté. Notre projet palestinien, qui a un consensus national quasi palestinien, est que notre droit en Palestine de la mer [Méditerranée] au fleuve [Jourdain] ne peut pas être abandonné »

Certes, l’autre grand ami d’Israël, en mangeant une glace, a fait savoir, urbi et orbi, que « la seule façon pour Israël de survivre… voici le marché, ils doivent aussi… profiter de la possibilité d’avoir la paix et la sécurité pour les Israéliens et les Palestiniens qui sont utilisés comme des pions par le Hamas et d’accepter la solution à deux états » (ToI 27.02.24)

Fichtre ! « En 2000, lorsque le Général Gershon Hacohen était le chef de la division de la formation et de la doctrine de l’état-major général de Tsahal, on lui a demandé de produire un document sur la façon dont Israël pourrait se défendre sans le contrôle de la vallée du Jourdain, qui devait être cédée à un futur État palestinien dans le cadre des plans de paix que le Premier ministre Ehud Barak, ainsi que presque tous les hauts dirigeants de Tsahal et les dirigeants israéliens de la décennie suivante ne pensaient pas irresponsable. « Mon papier a été très court : « C’est comme demander à un pilote de F-15 de décoller sans moteur ». « Pas question. » se souvient-il.  (Tablet, 28.02.24). Comme d’autres, il pensait que céder le contrôle sur la Judée/Samarie (« West Bank » destiné, dans le cauchemar irresponsable de MM Biden, Macron et tutti quanti, devenir l’état palestinien ») c’est plus dangereux que la bombe nucléaire que l’Iran espère avoir.

Et pour que la solution à deux états puisse être mise en place, il faut - pour commencer - arrêter la guerre à Gaza, en clair ne pas détruire le Hamas qui, croix de bois, croix de fer… a juré par la bouche d’un autre de ses dirigeants « que le Hamas continuera, encore une fois et encore une fois… jusqu’à la disparition d’Israël » Qu’importe… M. Biden (et avec lui M. Macron et encore d’autres) demande à Israël d’accepter un cessez-le-feu. Qui laisserait le Hamas continuer à prospérer dans le territoire de Gaza. Remarquez, JB (et/ou ses séides) ayant décidé de quitter l’Afghanistan (31.08.21) toutes affaires cessantes, l’inimaginable, l’impardonnable, l’immonde départ de Kaboul a eu comme résultat immédiat le rétablissement du régime barbare des talibans. En demandant à Israël d’arrêter la guerre contre le Hamas et de quitter Gaza, en réalité, ils ne voient pas pourquoi Israël ne fera de même que les USA. De plus, on fait semblant de croire (et on essaie de le faire admettre à Israël) que le cessez-le-feu est essentiel pour libérer les otages encore détenus par le Hamas. Mais on renverse la table comme si rien n’était : ils pourraient dire au Hamas « libérer les otages, tous, tout de suite » et il y aura l’arrêt de la guerre. Mais non, on préfère de pousser Israël à sauver la peau du Hamas pour qu’il puisse recommencer, de plus beau, les mêmes pogromes. En disant à Israël qu’il y a trop de morts civils à Gaza. En oubliant que pour gagner une guerre il faut que vous tuiez plus d’ennemis qu’ils ne tuent des vôtres. Sans aller jusqu’aux évènements de la deuxième guerre mondiale, les bombardements aériens américaines en Afghanistan et en Irak (plusieurs centaines de milliers de morts), au Pakistan, en Somalie et en Syrie ont fait de nombreuses victimes civiles. Invariablement, l’armée américaine prétend avoir pris les mesures nécessaires pour protéger les civils. Mais elle a donné peu d’explications quant à la façon exacte dont elle a distingué les civils des combattants et pourquoi, si distingués correctement, tant de civils avaient été tués. De toute manière, on le sait, les morts civils de Gaza (dommage collatéral car Tsahal fait tout ce qu’il peut pour minimiser l’effet des bombardements) sont un facteur essentiel dans le comportement du Hamas : « Le nombre élevé de victimes civiles augmentera la pression mondiale sur Israël pour arrêter la guerre, - message de Y. Sinwar, le chef du Hamas à Gaza vers ses camarades au Qatar - WSJ 29.02.24. Tandis qu’un autre dirigeant du Hamas auquel on demandait pourquoi il n’y avait pas des abris contre les bombardements à Gaza (Moussa Abou Marzouk, I24 – 31.10.23) a répondu "C’est à l’ONU de s’occuper de la protection des habitants de Gaza. Les tunnels sont pour nous, ce ne sont pas des abris pour les civils"

Laissons de côté les chiffres évoqués par toute la gente journalistique et qui sont d’une provenance suspecte « le ministère de la santé du Hamas » Mais dites-donc, s’il y a un ministère c’est qu’il y a un gouvernement. Non ? Et s’il y a un gouvernement c’est qu’il y avait un état. Non ? Et de plus, il y avait déjà eu un cessez-le-feu…

En réalité, c’est l’amère leçon de réalisme pour ce conflit. Bien qu’un cessez-le-feu puisse être souhaitable pour soulager les souffrances des civils de Gaza, ce n’est pas une solution diplomatique au conflit. Ce n’est pas parce que ce n’est pas souhaitable ou parce qu’on ne devrait jamais parler aux terroristes - il n’y a tout simplement pas de partie avec qui traiter (sauf d’accepter leur sponsor, le Qatar). Des négociations éventuelles entre Israël et ce qui reste du Hamas après la fin des opérations israéliennes ne produiront pas de solution durable simplement parce que (1) le Hamas ne représente pas la nation palestinienne (disent MM Biden, Macron, etc.,) et (2) il ne le conçoit même pas (voir plus haut). L’idée que la solution à deux États puisse être relancée est le sommet de l’utopie idéaliste, comme les décennies de négociations de paix pendant l’aggravation de la violence auraient dû le montrer clairement. Car cela n’a aucun sens de négocier avec un interlocuteur pour lequel votre disparition est consubstantielle à son existence. Mais, comme ils veulent montrer qu’ils sont logiques, ils promettent que le nouvel état sera dirigé par une Autorité Palestinienne (aujourd’hui, au vu et au su de tous, corrompue, incapable de gérer les milliards de dollars obtenus autrement qu’au profit des dirigeants, tous compromis, aucun élu depuis 18 ans …) réformée, revitalisée : Israël Democracy Institute 21.02.24 : Lorsqu’on leur demande s’il est probable que l’Autorité palestinienne puisse être réformée, la grande majorité des Arabes (70%) et des Juifs (83%) Israéliens pensent que c’est impossible.

Et comme ils ont de la suite dans les idées, ils font miroiter à Israël son intégration dans le monde proche-oriental, y compris via une reconnaissance de jure par l’Arabie Saoudite. Sans comprendre (ou sans vouloir admettre) que l’hypothèse selon laquelle la normalisation entre Israël et l’Arabie Saoudite en échange de l’établissement d’un autre État arabe défaillant et corrompu apporterait la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient est un fantasme mortel. Et pour occulter cet aspect tous ceux qui veulent imposer à Israël la création d’un nouvel état s’abstiennent, naturellement, de répondre aux deux questions qui ont fait capoter toutes les tentatives depuis 50 ans (a) le nouvel état reconnaîtra-t-il Israël comme état juif (libellé de l’ONU 1947) ? Les descendants (plus de 5.000.000) des déplacés (ou expulsés) de 1948 renonceront-ils au « droit de retour » en Israël ? Ajoutez quelques questions mineures comme la nature de l’état (démocratique – il n’y en a aucun parmi les pays arabes), démilitarisé (qui le défendra s’il est menacé ?), quid des 517.000 israéliens qui habitent une partie du territoire qui lui serait destiné ? La vérité est que le projet d’État palestinien a échoué chaque fois qu’il a été évoqué. Alors pourquoi diable, les cerveaux d’acier de Washington et d’Europe restent-ils coincés avec le vieux concept (espoir ?) selon lequel toutes les troubles de la région disparaîtraient une fois qu’un nouveau pays arabe serait établi ? Malgré un consensus croissant, il y a beaucoup de spéculations sur ce à quoi un futur État palestinien pourrait ressembler. Mais on veut le faire admettre, sans savoir ce dont il est  question, à Israël qui n’en peut mais. Et qui devrait demander aux promoteurs « Avec qui dois-je faire la paix ? Qui sont ses alliés ? Qu’elle est la personnalité qui va amener les Palestiniens à abandonner leur haine consubstantielle à leur identité islamique ? Ne pas se souvenir des épisodes récents ? Que ce que l’on a fait pour, soi-disant, avoir la paix et une certaine tranquillité est voué à l’échec. MM. Lapid, Benett et Gantz ne devraient pas dormir tranquilles, responsables comme ils ont été du fameux accord imposé par l’ami américain (l’envoyé de M. Biden, M. Hochstein) pour que le Hezbollah reste tranquille, en cédant au Liban (octobre 2022 !) un territoire marin riche de pétrole et gaz. Regardez la tranquillité que le Hezzbollah assure dans le Nord d’Israël – tout est calme car 80.000 habitants ont été déplacés par Tsahal pour ne pas se faire tuer par les salves de 20 à 60 fusées tirées tous les jours à partir du Liban. Ou par les fusées anti-char tirées sur 500 maisons dans les villages du Nord du pays. La raison est simple : rien, que l’on s’entende bien, rien n’est « cast in concrete » avec des interlocuteurs qui n’ont comme objectif final de vous faire disparaître. Faire semblant de ne pas le comprendre (admettre) c’est de porter le défaitisme au pinacle. Comment comprendre que pendant des dizaines d’années les Etats-Unis (comme d’autres) qui professaient l’idée que l’éventuelle création d’un état palestinien devrait résulter de négociations directes entre les parties ont changé leur politique en voulant imposer à Israël la création d’un état sur un territoire qui, depuis presque 80 ans est un territoire disputé ? Si le lecteur de ce qui vient d’être écrit à une réponse aux deux questions, je suis preneur.

De plus en plus d’israéliens sont convaincus que le salut sera dans l’obtention d’une victoire réelle contre le Hamas, d’un côté et que si le prix de l’expansion des accords de paix régionaux (Abraham) est l’établissement d’un État palestinien, de l’autre côté, il vaut mieux renoncer à l’expansion et à la normalisation des relations avec l’Arabie saoudite. Qui peut les convaincre du contraire ?

Israël va bien se porter après la guerre. Déjà, l’économie israélienne a progressé de 2% en 2023, (Bureau central des statistiques), avec une décroissance du PIB par habitant de seulement 0,1%, en raison de la croissance démographique de l’année dernière. Cela fait suite à une croissance du PIB de 6,5 % en 2022. À l’exception de 2020, lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé, et l’économie d’Israël s’est contractée de 2,5%.

Quant à la survie d’Israël pour laquelle M. Biden veut qu’Israël se suicide… on devrait le rassurer : Israël survivra au déclin de l’Occident. Son peuple juif a survécu aux pharaons, aux rois, aux seigneurs de guerre, aux Babyloniens, aux Assyriens, aux musulmans, aux chrétiens, aux cosaques, à Vatican, à Athènes, à Rome, aux communistes, aux Européens et aux Allemands du XXe siècle. Après 3.500 ans, après avoir traversé des centaines d’empires qui se sont effondrés, les Juifs ont une assez bonne idée de la façon de traiter avec les dirigeants du monde qui sont soit des idiots mal lunés, soit des sauvages qui cherchent leur mort car, par-dessus tout, les Juifs, savent comment survivre dans un monde en évolution. (RH, INN 14.02.24)

 

 

 

 

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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 09:57

 

Mon dernier texte, « la solution à deux états » a conduit plusieurs lecteurs à (1) considérer que les explications données manquaient de substance et (2) que la conclusion implicitement instillée n’était pas suffisamment justifiée.

J’ai donc repris la plume pour ajouter ce qui pourrait contenter lesdits lecteurs.

La solution à deux états (2)

J’essaye de procéder avec un certain ordre, en me disant que les lecteurs qui ont été troublés par certains paragraphes du dernier texte et, aussi, par sa conclusion (implicite, selon eux) de l’impossible réalité s’opposant à une « solution à deux états » le méritent. Car ce dont il est question c’est de comprendre (éventuellement, admettre) que la solution à deux états est irréalisable : maintenant ? plus tard ? jamais ?

Je commence par planter le décor : pour ceux (nombreux) qui n’ont qu’une notion sommaire du paysage qui préoccupe le monde entier, le voilà :

En clair : superficie d’Israël=22.145km2 soit 8.550miles2 soit, environ 600 fois (584) plus petite que celle des 22 états arabes ; la population juive d’Israël est d’environ 60 fois (58,7) moindre que celle des états arabes d’où une densité de population 10 fois supérieur à cette dernière. La superficie de la Judée /Samarie étant de 5.860Km2 -par hypothèse affectée à un 23ème état arabe- réduirait la superficie d’Israël de plus de 25% en augmentant, sensiblement, la densité de sa population. La simple comparaison des deux superficies (pays arabes vs Israël) nous permet de comprendre que le conflit israélo-arabe n’est pas un conflit territorial. Naturellement, on va invoquer la religion (« Allah a donné ce territoire aux musulmans » bien que le Coran indique que le pays est celui des juifs et l’histoire – la soi-disant absence des juifs du territoire jusqu’au partage ONU 1947).

On va laisser de côté le fait que personne ne veut dire quel genre d’état on veut créer pour les palestiniens, ni sur quel territoire (la Judée/Samarie étant un territoire « disputé » depuis 1967), ni avec quelle forme de gouvernement, ni avec quelle souveraineté, ni avec quels moyens de défense ni avec quelles ressources économiques. Un état …

Mais si le conflit n’est pas de nature territoriale qu’y a-t-il dans le paysage qui nous préoccupe ? Pas besoin d’insister, l’apparition de ce conflit en tant que premier sujet de dispute du monde (pas la guerre russe en Ukraine, pas les multiples conflits dans lesquels des musulmans sont engagés comme Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yémen, Birmanie, Nigeria, Syrie, Irak, Indonésie, Philippines, etc., pas dans la future probable agression de la Chine contre Taiwan, etc., etc.,) n’est pas intervenu le 7 octobre 2023. Pourtant, actuellement, il n’y a que deux types de décideurs politiques qui s’occupent du Moyen-Orient : ceux qui croient que le 7 octobre n’était qu’un autre jour d’un cycle de la violence qui dure depuis longtemps et ceux qui comprennent l’impact des attaques, du pogrome sur le peuple israélien, juif de surcroît, les gouvernements non seulement dans la région, mais aussi en Amérique et en Occident.

On sait que l’idée de partager le territoire de l’ancienne Palestine entre un état juif et un état arabe (le libellé de la décision de partage de l’ONU du 29.11.1947) a créé, avec le temps, un « commerce » florissant : des dizaines de milliers de diplomates, des fonctionnaires de différentes agences ONU ou Etats Unis ou Europe qui passent leur vie et leur carrière avec l’objectif de mettre en place une « solution à deux états » : partager, encore une fois, le territoire accordé à des populations juives. Qui intègrent, quand même, plus de 2 millions d’arabes (22% de la population totale) citoyens, comme les juifs, de l’État d’Israël. Ce que le 7 octobre 2023 a changé c’est l’expression claire, sans ambages des deux protagonistes (Israël et les deux factions palestiniennes, Autorité Palestinienne et Hamas - organisation terroriste gouvernant Gaza) du rejet de la solution à deux états.

Les sondages effectués depuis le 7 octobre 2023 montrent que les trois quarts des Israéliens s’opposent à l’établissement d’un État palestinien. 70% des Israéliens qui ont voté pour des partis d’opposition, dont des partis de centre et d’extrême gauche, le parti nationaliste arabe et même le parti islamiste, estiment qu’il n’y a aucune chance de coexistence pacifique avec les Palestiniens. D’un autre côté, comme les sondages directs l’ont révélé le mois dernier, 81% des Israéliens, y compris les Arabes israéliens, disent qu’il n’y a aucune perspective de paix avec les Palestiniens. 88% des Israéliens ne faisant pas confiance aux dirigeants palestiniens. (Direct Polls, 06.02.24). Et du côté palestinien (même enquête opinion) 75 % des Palestiniens soutiennent le Hamas. Un sondage auprès des Palestiniens de Gaza et de Judée-Samarie a révélé que plus de 80% des Palestiniens approuvent les massacres du 7 octobre 2023 (AP, 13.12.23). Il est opportun de noter que si MM Biden, Macron et autres dirigeants politiques affirment régulièrement que le Hamas ne représente pas le « peuple palestinien » le peuple palestinien n’est pas d’accord, tout au moins selon les enquêtes d’opinion faites par des organismes disposant d’une crédibilité certaine. Mais si des deux côtés de l’échiquier on ne veut pas (ni maintenant ni plus tard) de la solution à deux états, pourquoi le ban et l’arrière-ban du monde politique mondial veulent-ils faire avaler cette soi-disant solution aux protagonistes ? Et pourquoi, dans ces conditions, les Etats Unis, l’Union Européenne et tous les bienpensants du monde ne veulent pas laisser Israël gagner la guerre actuelle provoquée par le Hamas via « le plus grand massacre antisémite depuis la Shoah » (E. Macron, 07.02.24) ? On est en droit de se demander « comment et pourquoi des dirigeants internationaux sérieux, y compris le président des États-Unis, le secrétaire d’État, le secrétaire général des Nations Unies et les dirigeants de l’UE, ainsi que des dirigeants et des parlementaires internationaux, peuvent continuer en toute conscience à promouvoir l’absurde « solution à deux États ». Comme si c’était une sorte de panacée magique qui, si elle est répétée assez souvent, sortira en quelque sorte de la sphère de la pensée magique et se matérialisera magiquement dans la sphère de la réalité.

Puisque, clairement, il est inconcevable d’imaginer que les dirigeants de la communauté internationale puissent être si naïfs, irresponsables, et incapables d’imaginer qu’une entité politique palestinienne éprise de paix pourrait se matérialiser à partir du vide des réalités actuelles du Moyen-Orient, alors on peut seulement supposer qu’ils sont soit ignorants de l’histoire et des réalités entourant la vision vague et imaginative des deux États, ou se trompent délibérément. (Alan Baker, JP, 07.02.24). Et ce, surtout quand, au nom du Hamas, Ghazi Hamad membre de la direction du Hamas, a déclaré (trois semaines après le pogrome) : « Nous allons répéter l’attaque encore et encore, jusqu’à ce qu’Israël soit complètement détruit. » (American Greatness, 04.02.2024).

Malheureusement, les mêmes (en fer de lance, le gnome de l’UE – czar des affaires étrangères, J. Borell) devant l’opposition d’Israël (car ils occultent celle des Palestiniens qui depuis 1936 - Le Livre Blanc - et chaque fois qu’un état leur a été proposé - 1948 ONU partition, 2001 - Clinton Barak, 2009 - Olmert, 2013 Kerry - Obama ils ont dit NON) proposent que l’on décide sans les protagonistes et en opposition avec Israël, la création d’un état palestinien. Si l’on regarde bien, ce que l’on veut, en réalité, c’est ce que le Hamas le clame depuis sa création, Arafat le disait en arabe “peu à peu”) c’est de faire disparaître Israël. Tant et si bien qu’être « pro-Palestine » en est venu à signifier, de plus en plus, être anti-israélien. Et c’est parce que the L’OLP a maintenu, depuis 1964 à la suite des pays arabes du Proche-Orient, son emprise mortelle sur les rênes de la cause palestinienne en insistant pour qu’aucun Palestinien ne soit accepté comme citoyen dans un Pays arabe, créant ainsi des réfugiés apatrides permanents que l’on est arrivé aux 5,9 millions de « réfugiés » palestiniens, descendant des 750.000 qui ont quittés (où ont été expulsés en 1948) qui voudraient revenir dans le pays qui s’appelle Israël. On a laissé les vrais réfugiés initiaux rêver au retour tout en se multipliant par progression géométrique. Cela arrangeait les états arabes qui ne voulaient pas accepter Israël (on se souvient des trois NON – aux négociations, à la reconnaissance, à la paix, de Khartoum 02.09.1967).

Et on a créé UNRWA - uniquement pour les Palestiniens, tandis qu’une autre structure existe pour TOUS les réfugiés du monde (quelques 29,3 millions actuellement – UNHCR, 2022).

Mais les pays arabes et les dirigeants palestiniens ont trouvé très pratique de laisser le traitement des Palestiniens aux défenseurs occidentaux de la cause. Pour les pays arabes cela a été une affaire de suprême indifférence. De 1948 à 2023, pendant 75 ans, le monde occidental a dépensé entre 750 et plus de mille milliards de $ pour le bonheur des Palestiniens. La contribution des pays arabes, à la tête des trillions de $ retirés du pétrole et du gaz, a été zéro ou négligeable. Et qu’ont-ils fait des milliards de dollars en Cisjordanie et à Gaza ? La corruption, le déclin du niveau d’éducation, l’effondrement de la sécurité économique, l’endoctrinement islamiste, le meurtre, l’enlèvement et la criminalité, tout cela aux mains de l’AP en Cisjordanie et du Hamas à Gaza, dont Israël s’est retiré en 2005. Blâmer les juifs/Israël pour leur malheur avec la compatission des bienpensants du monde entier, naturellement. Pendant que l’antisémitisme, en récession après 1945, retrouve ses belles couleurs un peu partout dans le monde, surtout là où on trouve des populations musulmanes en nombre. Le 7 octobre 2023 a pu arriver aussi à cause de l’UNRWA. C’est arrivé à cause de l’endoctrinement anti-israélien, anti-juif, que l’UNRWA a laissé promouvoir dans les écoles qu’elle dirigeait. Avec 30.000 employés quand pour les 30 millions d’autres réfugiés l’ONU n’emploie que 19.000. C’est arrivé parce que l’argent des contribuables occidentaux a servi à enseigner aux enfants palestiniens de Gaza qu’ils devraient être des kamikazes, qu’ils devraient poignarder des juifs, qu’ils devraient les écraser avec des voitures, qu’ils devraient les violer et les tuer. On leur a enseigné cela tous les jours dans leurs classes. Pas la peine de se demander pourquoi le 7 octobre est arrivé. C’est à cause de la propagande et du lavage de cerveau administré par des organisations comme l’UNRWA depuis 1948 – en faisant croire à plusieurs générations que le « retour » était au coin de la rue. Israël combat actuellement un Hamas soutenu par la très grande majorité des Palestiniens. Occasion pour tous ceux qui vomissent Israël de l’accuser de « génocide » pour les - disent-ils, fondés sur les chiffres du « Ministère de la Santé du Hamas » plus de 28.000 morts « civils » Ministère … civils … faut-il être totalement idiot ou antisémite notoire pour le croire, non ? Tsahal mène une guerre qu’aucune armée au monde n’a mené. A titre d’exemple, les armées d’une coalition (entre autres américains, anglais et français) ont eu besoin de plus de neuf mois pour vaincre quelques 5.000 membres de l’État Islamique dans une ville de 180 km2 tandis que Tsahal doit vaincre quelques 30.000 combattants du Hamas dans un territoire de 365 km2 doublé par plus de 750 km de tunnels souterrains disposant de quelques 1.500 entrées/sorties. Tsahal a dû développer des méthodes de détection et de combat dans les tunnels, qui, selon l’expert américain Spencer, sont les premières du genre au monde. Dans un article publié dans la revue professionnelle du War Research Institute à West Point (17.10.23), il écrit : "Le rythme de l’avancement de Tsahal au-dessus et au-dessous du sol est historiquement rapide. Le théâtre de Gaza ne peut être comparé à aucun autre dans l’histoire militaire moderne en termes de l’ampleur des défis qu’il pose. La stratégie du Hamas est basée sur le temps et les tunnels - ils espèrent qu’Israël épuisera ses ressources en se concentrant sur les tunnels."

Tant qu’il n’y aura pas de processus de dé-Hamasification et de réparation des dommages moraux, éthiques, matériels, causés par des décennies de propagande et de lavage de cerveau, il ne pourra jamais y avoir de paix sur ce petit territoire du Proche-Orient. Au dernier G7 au Sommet du G-7, le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a ajouté qu’il aimerait voir le contrôle de Gaza confié à « un leadership palestinien pacifique ». L’idée, pour l’instant, est un fantasme. Après plusieurs générations d’endoctrinement, il faudra des décennies pour renverser la culture de haine que le Hamas et l’Autorité palestinienne ont méticuleusement cultivée. Si, pour une fois, le peuple palestinien lui-même était la priorité, plutôt que ses dirigeants terroristes et criminels qui l’ont amené dans la situation d’aujourd’hui ; si, pour une fois, le mouvement de la solution à deux États qui s’est transformé en haine d’Israël aux relents d’antisémitisme, en tant que soutien aux Palestiniens s’ancrait dans la réalité, peut-être que quelque chose pourra être fait. Compte tenu d’un éventuel sursaut de la population, il pourrait y avoir une voie vers un État palestinien viable. À l’heure actuelle, cependant, le peuple palestinien est un pion, un accessoire dans un jeu local, régional et mondial qui met ses intérêts réels en dernier.

Il ne pourra jamais y avoir de solution à deux états, à moins que le processus en cours soit annulé et que les dommages du long endoctrinement de millions d’êtres soient annulés.

Certes, si les États-Unis (pour ne pas disconvenir à la campagne de M. Biden pour son élection en novembre) comme l’Angleterre réussissent, comme ils s’efforcent, à arrêter la campagne militaire d’Israël à Gaza contre le Hamas en le laissant toujours au pouvoir, et pivotent vers la reconnaissance internationale d’un État palestinien, comme le département d’État américain l’a récemment signalé, ce ne sera pas facile à supporter pour Israël. Qui s’y opposera, sans doute, par tous les moyens.

Et les Palestiniens réfugiés, restent les symboles humains de la cause palestinienne. Ils sont par définition misérables parce que les États arabes environnants et le peuple palestinien lui-même veulent qu’ils restent misérables en restant en colère contre le monde entier et voulant vaincre Israël dans une guerre future. Pour avoir la Palestine « du fleuve (Jourdan) à la mer (Méditerranée). Il ne peut pas y avoir un État palestinien jusqu’à ce que le peuple palestinien, par d’autres représentants que ceux d’aujourd’hui, soit forcé d’admettre sa complicité le 7 octobre 2023, sa complicité dans le terrorisme, sa complicité dans les viols, les meurtres et les incendies -le pogrome- qui ont eu lieu ce jour-là. Comme les Allemands et les Japonais l’ont fait après 1945.

Mais tant que l’UNRWA existera (sa disparition est nécessaire mais pas suffisante), il n’y aura jamais d’État palestinien parce que les Palestiniens ne voudront pas d’une solution à deux États, contents comme ils sont de recevoir l’aumône obligée du monde occidental, en rêvant à la solution à un état, le leur, après la destruction d’Israël.

 Solution à deux états ? Franchement, comment diable peut-on encore y croire ? Qu’ont-ils fumé pour … ?

 

 

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 15:06

On attire mon attention sur le deuxième spectre qui hante le monde, pas seulement l’Europe et la France : « la solution à deux états » pour mettre fin au conflit israélo-palestinien. A la pointe de sa diffusion l’alignement de la gauche mondiale avec le Hamas (avant et après le 7 octobre 2023) est la preuve finale de sa faillite morale et intellectuelle. Qui, diable, va faire avancer les valeurs des Lumières ?

Qui veut la solution à deux états ?

Moi, non plus disent les deux concernés.

Le monde entier (et sa mère) a décidé et l’a proclamé haut et fort : Benjamin Netanyahou est la cause de tout ce qui se passe mal avec Israël. Non seulement il est responsable du fait qu’il n’y a pas de paix entre Israël et la « Palestine » mais il est responsable de ce qui s’est passé le 7 octobre 2023, comme de la barbaresque destruction de Gaza. « Lisez les journaux israéliens, regardez la télévision grand public et vous pouvez arriver à la conclusion que tout cela est la faute du Premier ministre Benjamin Netanyahou, pas celle de Yahya Sinwar : Netanyahou prolonge la guerre pour sa propre survie politique, Netanyahou a maintenu le Hamas en vie avec de l’argent qatari, Netanyahou a déchiré Israël au sujet de la réforme judiciaire, Netanyahou met à l’écart les généraux — Benny Gantz, Yoav Gallant et Gadi Eisenkot — dans son propre cabinet de guerre, Netanyahou ruinera nos relations avec les États-Unis, Netanyahou met sa propre carrière au-dessus des intérêts vitaux d’Israël, et ainsi de suite. Ces points de discussion sont parallèles à la campagne de messages de Washington contre Netanyahou, alors que l’administration Biden cherche à imposer son programme à Israël, avec l’aide de ses clients locaux. » Gadi Taub, Tablet 24.01.23

 

On lui en veut surtout pour son opposition, totale, déclarée à « la solution à deux états ». Remarquez, du temps des accords d’Oslo on parlait de « deux Etats pour deux peuples » mais depuis, vu que les palestiniens ne veulent pas reconnaître l’existence d’un peuple juif, on ne parle que de « deux états ».

Personne ne répond à la question « de quel genre d’État s’agit-t-il ? » Au lieu de cela, on imagine simplement un endroit paisible et bien ordonné appelé « Palestine » et on assure à tout le monde qu’il est tout près. Ce faisant, on évite de poser la question la plus importante : un État palestinien autocratique et révanchiste ne serait-il pas une menace pour la paix ? The Two-State Delusion (1) – Elliott Abrams, Tablet, 01.02.24.

Et l'ineffable “czar” des Affaires Étrangères de l’UE, M. Borrell, éructe « Une chose est claire : Israël ne peut pas avoir le droit de veto à l’autodétermination du peuple palestinien » TRTWORLD.com 23.11.23. Comme si Israël est le seul à ne pas vouloir, à côté d’elle un 24ème état arabe, de surcroît géré par le Hamas.

Car que se passerait-il si « ce que le peuple palestinien veut en réalité » était principalement détruire Israël ? Ce qui est espéré par 82% de la population arabe de Judée-Samarie soutenant le Hamas et 57% de la population de Gaza. La raison de vivre du Hamas étant la destruction d’Israël (a), (b) « Si le Hamas remporte les élections, l’Autorité palestinienne laissera le Hamas gouverner (Le vice-premier ministre de l’Autorité palestinienne a déclaré samedi 26.12.23 que le président Mahmoud Abbas serait prêt à céder le contrôle de son gouvernement au Hamas si le groupe terroriste remportait les futures élections générales). Quels sont les points d’achoppement préalables, à supposer que l’AP acceptera un changement de paradigme - elle qui refuse de reconnaître Israël comme « État juif » ou « État du peuple juif » ce qui démontre qu’il ne s’agit pas d’un conflit territorial mais d’un religieux- hautement improbable :

- Les frontières : où vont elles se trouver ? Le territoire ainsi déterminé sera-t-il « judenrein » ? (Annonce faite par M. Abbas plusieurs fois) ;

- Jérusalem : vieille ville ? (Quartiers Arabes ? Chrétien ? Juif ?) Mur des Lamentations ? La Tour de David ?

- Retour des réfugiés ? Tous les 5,5 millions selon UNRWA ? Avec quelles ressources locales (eau, agriculture, énergie, etc.,) ; ne pas oublier qu’ils sont partis (ou expulsés) 750.000 et, comme le disait Maltus … par progression géométrique … ils continuent ;

- Contrainte « état de droit, démocratique » existante ou absente ? Aucun état arabe ne l’étant, comment se singularisera celui-ci ? Pas d’armée ? Uniquement force de police disposant de moyens pour garder l’ordre ? Et qui ne s’armera pas jusqu’à … ?

- Gouvernement « coalition » (Fatah et Hamas – qui veut détruire Israël ?) ? Qui le garantira ? Et si pas respecté qui le fera ? Garanties de sécurité à Israël ? Deux exemples viennent à l’esprit : (1) libre circulation dans l’étroit de Tiran pour qu’Israël rende le Sinaï conquis en 1956, dont le non-respect par USA et UK ont conduit à la guerre de 6 jours et (2) la résolution 1701 mettant fin à la guerre du Liban en 2006 et prévoyant le Hezbollah au-delà du fleuve Litani (40 km de la frontière) – territoire aujourd’hui dans lequel Hezbollah dispose de la plus grande partie de ses 150.000 missiles.

- Et si (comme à Gaza en 2007) Hamas gouverne qui l’empêchera de faire ce qu’il a fait à Gaza ? Par exemple en tirant des fusées de Tulkarem à Netanya (ville franco-israélienne à 16 Km !)

- Si la Judée/Samarie est palestinienne, qui va contrôler les 238 km de la frontière avec la Jordanie ? Et les contrebandes d’armes, explosifs, stupéfiants, etc. ?

La création d’un État palestinien ne mettra pas fin au « conflit israélo-palestinien » parce qu’elle ne mettra pas fin au rêve palestinien et maintenant iranien d’éliminer l’État d’Israël. Au contraire, il peut être un tremplin pour de nouvelles attaques contre Israël et sera certainement considéré comme tel par les ennemis les plus dévoués de l’État juif. Un État palestinien pacifique qui ne représente aucune menace pour Israël est un mirage. C’est une illusion pour les gens de l’Occident qui veulent paraître progressistes et compatissants, et ceux du monde arabe qui craignent de résister aux puissants courants anti-israéliens qui y circulent et qui sont maintenant fortifiés par l’Iran. La sécurité future d’Israël dépend en grande partie de la résistance à la formule à deux Etats pour un conflit sans fin. Ibidem (1).

Bon, supposons qu’un état palestinien voie le jour. Reconnaissons quand même, au moins une des difficultés des paragraphes précédents parait impossible - tout au moins improbable - celle liée à la nature du Hamas. Chaque fois que BN et/ou un autre israélien parlent « d’éradiquer le Hamas » le cœur de ceux qui savent (y compris notre Président « Le président français a prévenu Israël que l'objectif d'une "destruction totale du Hamas" pourrait engendrer "dix ans de guerre" TF1, 02.12.23) dit haut et fort que cela est impossible ou ce sera la guerre de trente ans. Ce qui fait qu’il est, sinon probable au moins possible, que l’on assiste à un nouveau 7 octobre (ce que des dirigeants éminents du Hamas viennent de le dire. Souvenons-nos de ce que le 7 octobre a été pour Israël :

 autant dire l’attentat le plus meurtrier en Israël depuis 1972 et le plus meurtrier par rapport à la population mondiale. Enregistrez bien les chiffres : 8 fois plus meurtrier que le Bataclan (130 morts) soit l’équivalent de 9.600 morts (prorata populations), pour la France et plus de 44.000 pour les Etats Unis (11 septembre 2001). Est-il utile de citer le monstre terroriste qui a présidé au massacre ? Oui, je le crois : "Les dirigeants de l'occupation devraient le savoir, le 7 octobre n'était qu'une répétition", a menacé Y. Sinwar dans son premier discours public depuis le massacre d'aujourd'hui (Maariv, 01.12.2023. Pourtant, on veut nous faire croire qu’en « offrant » un état aux palestiniens tout rentrera dans l’ordre et le bonheur se répandra partout au Proche Orient.

Mais, pourquoi diable, les anglais (Lord Cameron) et les américains (Biden/Blinken) voudraient-ils récompenser les Arabes palestiniens pour les atrocités du 7 octobre du Hamas ? Le ministre des Affaires étrangères, David Cameron, a dit : « Nous devrions commencer à définir ce à quoi ressemblerait un État palestinien. » Le secrétaire d’État Blinken, rapporte Axios, demande au département d’État de « présenter des options politiques sur la reconnaissance possible par les États-Unis et la communauté internationale d’un État palestinien après la guerre à Gaza ». Il est utile de se rappeler l’histoire. 1936 - pogroms arabes palestiniens contre Juifs palestiniens : bien que la révolte ait pu être annihilée, la puissance mandataire, UK, offre en 1939 (Livre Blanc) un état arabe. Et on veut recommencer : 2023 - pogrom arabes palestiniens contre juifs israéliens – Lord Cameron, ministre des Affaires Etrangères de l’UK, annonce que l’UK pense reconnaître un état palestinien. Curieux que le Quai d’Orsay (antisémite depuis toujours) ne se soit pas encore mêlé de l’affaire …

Tout cela quand pour n’importe quel observateur, aussi peu lucide qu’il puisse être, le massacre du 7 octobre a scellé le sort de la solution à deux États du côté israélien. Supposer que la tragédie qui a enlevé la solution à deux États du domaine du réel peut, en fait, être utilisée en lui insufflant une nouvelle vie exige un niveau cosmogénique (formé par les rayons cosmiques …) d’éloignement de l’humeur publique israélienne. Dernière enquête d’opinion, 71,4% de la population (riches/pauvres, laïques/religieux, ashkénazes/sépharades, droite/gauche) sont contre cette perspective à court, moyen et long terme. Les autres 28,6% combinent la majorité de la population arabe (22% de la population d’Israël) et les illuminés d’extrême gauche qui sont encore en vie. Sans compter que du côté palestinien, Gaza ou Judée/Samarie la seule solution souhaitée est un seul état à la place d’Israël – « du fleuve à la mer » Khaled Mashal, No.2 du Hamas vient de jurer, prouvant l’absurdité des appels de J. Biden pour une solution à deux États pour mettre fin à la guerre, que le groupe terroriste n’acceptera jamais aucun accord qui laisse Israël intact.« Nous rejetons cette notion » d’une solution à deux États, car les Palestiniens devraient « reconnaître la légitimité de « L’entité sioniste », arguant que le massacre du Hamas le 10/7 prouve qu’il peut détruire Israël. NYPost.com. 24.01.24

La guerre actuelle est la plus longue de l’histoire d’Israël, 120 jours dont le résumé au 31.12.23 est (selon le portail de Tsahal)

« Faites-moi savoir qu’un Palestinien à Gaza a essayé de sauver un Juif et, peut-être, que je changerai d’avis » vient de dire un adversaire israélien de la solution à deux états.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 janvier 2024 5 26 /01 /janvier /2024 17:00

Un spectre hante l'Europe : celui de l’extrême droite. Toutes les puissances de l’Ouest de l’Europe  se  sont  unies  en  une  Sainte-Alliance  pour traquer  ce     spectre :  le Pape et Bruxelles, Scholz et Macron, les socialistes de France et les policiers de Belgique.

Quelle est l'opposition qui n'a pas été accusée d’être d’extrême droite par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l'opposition qui, à son tour, n'a pas renvoyé à ses adversaires de droite ou de gauche l'épithète infamante d’adversaire du peuple ?

Il en résulte un double enseignement. Déjà l’extrême droite est reconnue comme une puissance par toutes les puissances d'Europe…. (en paraphrasant « Le Manifeste Communiste » - Marx & Engels, 1847).

 

Marx & Engels ont identifié comme racine du communisme la lutte des classes et le sens de l’histoire (via l’imposture du « matérialisme historique » et des emprunts à Hegel), toutes proportions gardées, j’ai essayé d’identifier les racines de l’extrême droite en Europe (avec une attention particulière pour la France).

Convenons du fait que l’objet de l’étude doit avoir des causes réelles et des causes « ressenties ». Mais tout d’abord, qu’est-ce que « l’extrême droite » ? Selon le Larousse « On désigne sous cette appellation l'ensemble des mouvements qui se rattachent à l'idéologie contre-révolutionnaire et qui récusent aussi bien le libéralisme que le marxisme. Considérant comme légitime l'emploi de la violence, ils réclament un régime fort. L'antiparlementarisme et l'anticommunisme sont les deux thèmes essentiels de l'extrême droite. » on commence, déjà, à être mal à l’aise : que ce soit aux Pays-Bas (G. Wilders), en Italie (G. Melloni) ou en France (Marine le Pen) aucun des mouvements qu’ils dirigent ne correspond, par ses statuts, agissements ou projets à la définition du Larousse. Car tous s’inscrivent dans un système électif démocratique en acceptant, même, la superstructure politique de l’ensemble européen. Pourtant…

Deux causes réelles peuvent être identifiées, en Europe, expliquant la mise en exergue de l’extrême droite et son ressenti. Il s’agit (1) d’une immigration massive de personnes venant de civilisations très différentes qui veulent vivre dans des ensembles ethnico-religieux reproduisant ceux d’où elles sont parties et (2) du hiatus de plus en plus grand entre la masse des indigènes et les élites gouvernant les pays de l’Europe.

Ce sont, sans risque d’être démenti, ces deux causes qui ont conduit à l’apparition à la lumière du jour et au développement d’une droite extrême (qualifiée comme telle par ses adversaires politiques). Les exemples qui justifient cette analyse sommaire ne manquent pas : l’arrivée au seuil du pouvoir de la droite extrême en Autriche, idem en Finlande, le déplacement vers la droite extrême des habitants des Pays Bas ou de la France (où aux dernières élections présidentielles le RN a réuni plus de 40% des votants). En effet, l’arrivée massive de populations qui (en majorité) n’apprennent pas la langue du territoire, qui n’intègrent pas les règles (« codes ») y existant et ne se conforment pas aux us et coutumes locaux induit, entre autres, dans les masses indigènes le sentiment de l’inégalité, un ressenti. De plus, en grande partie, les enfants nés en Europe des générations précédentes récentes d'immigrés ne s'intègrent (ne s’assimilent) pas en se référant souvent à l’imaginaire de leur pays d'origine qu’ils n’ont pas connu.

L’Europe bâtie, après une deuxième guerre sur son sol, marquée par la tâche indélébile de la Shoah, pour devenir « un phare pour les nations » (plus de guerres, développement « inclusif », égalité des cultures », etc.,) est passée de la politique d’assimilation au multiculturalisme ce qui a conduit au désastre politique que nous sommes en train de vivre. Désastre politique qui est aggravé par la montée de l'islam militant (qui réduit les échanges intercommunautaires et les opportunités d’assimilation), ou le chômage de masse, maintenant entre 5 et 10 pour cent dans les principaux pays de l’Europe mais qui peut atteindre 50 pour cent dans les quartiers (les villes) les plus désavantagés. Désastre politique auquel les principaux pays de l’Europe n’ont opposé que des « politiques de la ville » qui, pour l’essentiel, ont consisté à dépenser des dizaines de milliards d’euros sans résultat visible. Sauf, à instiller dans les masses indigènes un sentiment accru de l’inégalité, surtout quand lesdites masses sont liées par « le sel de la terre ».

Oui, le sentiment d’inégalité, car ce qui est permis aux nouveaux venus n’a jamais été admis pour les indigènes dans l’histoire millénaire des territoires en cause, est un élément essentiel de l’avènement de ce qu’on appelle (à tort) extrême droite. Essentiel, car il dépasse les clivages droite-gauche.

Bien que, de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre les choses d’aplomb (je laisse de côté ceux considérés comme « crypto-fascistes » - Marine Le Pen, Norbert Hoffer, Nigel Farage, Geert Wilders, etc.,) : Mark Rutte (premier ministre des Pays Bas) – « Quelque chose ne va pas avec notre pays et la majorité silencieuse ne tolère plus les immigrants qui viennent et abusent de notre liberté » ou Viktor Orban (premier ministre de Hongrie, -vilipendé souvent pour ses positions « extrémistes ») qui souligne que « Tous ceux qui viennent ici n’ont pas l'intention d'accepter nos modes de vie. Certains considèrent leurs propres coutumes et leur Weltanschauung, plus forte et plus viable » Mais, à part les voix discordantes (considérées comme telles par l’Europe de Bruxelles, pour simplifier…) quand on veut prendre « le pouls » des masses indigènes on trouve que presque 70% en France et Belgique considèrent que « Toute nouvelle migration des pays principalement musulmans devrait être arrêtée » (plus de 70% en Pologne et une moyenne européenne supérieure à 50%).

Cette attitude est justifiée par le fait que les « codes » pour les masses indigènes étaient ce qui a caractérisé le développement des économies européennes (marché libre, régulation modérée, fiscalité modeste, primauté de l’individualisme) tandis que les masses immigrées tirent leurs avantages de ce qui s’est développé en Europe (état providence, collectivisme, redistribution économique étatique) (…Rise of Populism » - R.F. Inglehart, P. Norris – Harvard Kennedy School, Août 2016). Résumons, au plan économique, les masses immigrées cherchent les avantages d’une sorte de « socialisme ». Mais le socialisme a été essayé dans pas mal de pays de l’Europe : cela n’a marché nulle part.

Et, confusément, les masses indigènes, en voyant ce qui s’est passé depuis – mettons - quarante ans, sentent que le danger vient de ce qui se passera -mettons - dans les trente/quarante années à venir. Entre autres, un consensus s'est dégagé, un peu partout : il faut arrêter l'immigration extraeuropéene.

Car l’on sait, par exemple, (projections démographiques - Global trends – Paradox of Progress - National Intelligence Council, USA – Jan. 2023) que quatre pays d’Afrique pourvoyeurs d’immigrés (Egypte, Nigeria, Ouganda et Ethiopie) « verront leurs populations passer de 416 millions en 2016 à 850 millions en 2050. Et parce qu’elles savent que l'échec des grands États membres de l'UE à mettre en œuvre les réformes économiques nécessaires, l'échec de l'UE à stimuler la croissance dans la région, la non-coordination des politiques d’immigration et le nativisme croissant particulièrement virulent dans ses nouveaux Etats membres, créent des tensions qui pourraient conduire à des ruptures qui vont renforcer le déclin économique et encore plus, démocratique ». Il est instructif de regarder l’évolution démographique du grand ensemble mondial à origine de la majeure partie de l’immigration vers l’Europe (Afrique) :

Réalisez, bonnes gens, que l’Afrique Noire, qui au siècle dernier, a vu sa population multipliée par sept aura doublé son nombre d’habitants entre 2020 et 2035 pour qu’il devienne 2 milliards et, selon les projections démographiques actuelles disposera de 3,5 milliards d’êtres à la fin du siècle. Ceci peut vouloir dire que l’Europe se trouvera telle une citadelle assiégée d’une immigration pouvant dépasser largement ses 450 millions d’habitants actuels. Accessoirement, l’immigration dont on parle vient avec sa culture et sa religion - pour l’essentiel l’islam. L’Afrique, probablement instable (Égypte-Éthiopie, Soudan, Yémen-Arabie Saoudite, etc.,) ne pourra que continuer d’envoyer un nombre considérable de réfugiés et de migrants en Europe, ce qui mettra à rude épreuve la capacité des gouvernements nationaux et des institutions de l’UE à réagir, créant des tensions entre les États membres et avec les institutions de l’UE et alimentant le soutien aux partis qui, en s’opposant, seront affublés de l’étiquette « d’extrême droite ». Dans le même temps, le vieillissement des populations européennes existantes créera un besoin croissant de nouveaux travailleurs. Les institutions de l’UE et les gouvernements nationaux continueront de rechercher des limites à la migration mais les moyens de mieux intégrer les immigrés et leurs enfants leur feront défaut car ils continueront d’arriver comme les escargots, avec leur rites, valeurs, culture, religion sur leur dos. Et les pauvres indigènes pensaient (pensent) que l’Europe fera, quand même, ce qui est nécessaire pour les protéger. Détrompez-vous : Hans Leijtens, Directeur Général de FRONTEX (entité protégeant les frontières extérieures de l’UE, dotée d’un budget de 845 millions d’euros) vient de déclarer dans une interview « Soyons clairs : rien ne peut empêcher les gens de franchir une frontière, ni un mur, ni une clôture, ni une mer, ni une rivière » En ajoutant « Ce discours sur « arrêter les gens » et « fermer les frontières » ne peut pas être notre discours tout le temps. Mon travail consiste à créer un équilibre entre une gestion efficace des frontières et le respect des droits fondamentaux » (WELT AM SONNTAG., 23.01.24).

Pour ce qui est de la France « elle est le théâtre principal de l'offensive islamiste en Europe. En disant cela, on ne pense pas seulement aux attentats qui ont marqué les dernières années, mais à la formation sur le territoire français d'une véritable contre-société qui ne dit pas son nom et se désaffilie de plus en plus de la nation. Abandon des élites, censure de l'identité française, insécurité culturelle et physique, multiplication des accommodements déraisonnables à l'école ou à l'hôpital : c'est pour analyser et dénoncer cet avachissement que paraît ces jours-ci (janvier 2017) le livre Une France soumise : les voix du refus (C. Valentin et alia). La France qui, selon les projections (pas uniquement « d’extrême droite ») risque d’être à moitié islamique dans 30 ou 50 ans.

Abandon des élites. Les dirigeants de l'Europe semblent, depuis la création de l’Union Européenne, émerger des mêmes écoles, des mêmes classes sociales, ont le même état d'esprit, dirigent les mêmes institutions, génération après génération. Ils se relayent pour mettre en œuvre les mêmes politiques. Un des traits qui caractérise ces élites c’est de ne pas connaître le monde tel qu’il est, fort qu’elles sont de vivre dans un monde virtuel. Ou dans celui qui devrait exister, non pas dans celui qui existe. Marquées à gauche (quand deux tiers des votants dans les pays d’Europe penchent « à droite ») le discours de ces élites est inaudible pour les masses indigènes. Et pour ce qui est de la France « c'est aussi le renoncement, par un grand nombre de dépositaires de l'autorité publique, à l'application stricte, toujours et partout sur le territoire, de la légalité républicaine - légalité qui a fait place, la nature ayant horreur du vide, à une soumission forcée et subie de parties entières du territoire de notre pays à des règles qui ne sont pas celles que le peuple s'est donné démocratiquement » (Une France soumise : les voix du refus). L’abandon des élites (La trahison des clercs ?) est parfaitement visible par les temps qui courent en France : un Président qui s’apitoie sur le sort d’un jeune voyou tué par la police mais noir, avant qu’une enquête policière ou juridique dise son mot ou des sondages en vue de l’élection présidentielle de 2027 (?!) qui montrent que plus de 65% des électeurs pensent voter pour des partis se voulant « extérieurs au système » (FN, Mélenchon, et autres). La crise des élites - cristallisée par la crise économique endémique que nous traversons- est devenue une crise de la démocratie elle-même. Les masses indigènes souhaitent aujourd'hui des choses radicalement différentes de ce que les élites traditionnelles leur proposent. C'est la cause principale de l'inquiétude, de l'anxiété et des tensions qui montent à la surface dans le sillage d'une attaque terroriste ou d'un acte de violence. Et le sentiment de l’incompréhension des élites par rapport au fait que, ce qui s’est passé en Israël, par exemple, ou au Soudan (des centaines de milliers de morts dont personne ne parle) peut se produire demain dans n’importe quel coin de l’Europe.

L’abandon des élites ? La gauche culturelle et politique qui œuvre à délégitimer l’histoire de la nation, son mode de vie traditionnel en lui substituant le « vivre ensemble d’une manière inclusive » et, naturellement, faire profiter de « l’état providence » ceux qui n’ont rien, c’est-à-dire les masses immigrées. On se gausse de la diminution du chômage via l’inclusion d’une immigration pour l’essentiel force de travail non formée, créatrice de faibles valeurs ajoutées, en prétendant que cette composante sera utile pour payer les retraites dans un avenir non déterminé. Et, naturellement, on qualifie ceux qui sonnent le tocsin d’être d’extrême droite. Injure qui, cependant, perd de plus en plus de sens tant elle est galvaudée.

L’extrême droite ? Une tentative des indigènes à éviter le résultat final qui risque d’être la transformation de leur nation en magma collectiviste qui rejettera les principes de liberté et d'égalité devant la loi. Il suffit de suivre les émissions TV ou radio du dispositif publique d’information (payé par les indigènes) pour comprendre que les masses indigènes risquent de ne pouvoir trouver le salut que du côté de « l’extrême droite »… Vaya con Dios

 


 

 

 


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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 19:39

 

Le bateau de Thésée - c’est ce que m’inspire l’évolution (pour ne pas dire le « déclin ») de ce beau pays compte tenu ce qu’on lui inflige depuis des dizaines d’années. Puisque rien ne semble venir pour le faire revenir à la gloire qui était la sienne avant le danger d’être englouti, à terme, dans un nouveau peuple. D’ici à 20 ou 50 ou 70 ans, peu importe la date car il semblerait que rien ne puisse arrêter sa marche vers son destin.

 

Le bateau de Thésée.

J’avais noté dans le dernier article mis en ligne sur le blog que j’avais préparé, concernant notre pays, un texte – partagé en trois parties (comme il se doit…), l’économie, l’état de l’école et le déchirement du tissu national. J’avais indiqué ne pas l’avoir mis en ligne en attendant l’allocution de notre Président du 31 décembre pour commenter ce qu’il nous avait dit et ce qu’il a passé sous silence. Apprenant qu’après avoir annoncé la constitution d’un nouveau gouvernement il allait exposer, dans une conférence de presse (première depuis 2019) ce qu’il a à dire d’important au peuple, un peu déboussolé par l’état du pays, je me suis fait violence en reportant, à nouveau, la publication du texte évoqué. J’ai, donc, fait partie des plus de 8,7 millions de français qui ont suivi au départ la parole présidentielle (15 millions pour la réforme des retraites) et aussi des plus de 5 millions qui ont quitté l’écoute après une heure. Et je ne puis que m’auto-plagier en disant « M. Macron nous a raconté n’importe quoi avec l’assurance que lui était fournie par sa conviction qu’il peut, une fois de plus, s’enorgueillir des succès passés (?!) et promettre au spectateur ébahi que j’étais que demain le soleil brillera » Cette conférence de presse a eu un aspect incongru car les sujets abordés devaient, (a) normalement, faire partie de la déclaration habituelle d’un nouveau gouvernement devant l’Assemblée Nationale ou (b) s’il s’agissait d’annonces de changements fondamentaux (fermeture des frontières, référendum sur un sujet majeur, etc.,) ce qui n’était pas le cas. On a eu droit, à répétition, dans un préambule de 30 minutes et dans des réponses à des questions, en majorité pour servir de faire valoir, à un catalogue d’auto satisfécits pour tous les succès des 6,5 ans de mandats du Président et, aussi, à un catalogue de ce qui sera fait (jusqu’à quand ?) pour redorer le blason de notre République. Je vais, donc, collationner ce que notre Président nous a raconté avec ce que j’avais préparé pour le texte initial.

 

L’économie – il faut commencer par-là car la vieille formule du Père Marx, selon laquelle l’infrastructure (économique) conditionne la superstructure (culture, politique, lois) bien que battue en brèche, et avec quelle vigueur, par la vulgate socialisante, dominante dans notre pays, a toujours droit de cité. Selon notre Président si tout ne va pas bien encore, pour l’essentiel on a été béni par ce qui a été fait : réduction du chômage, principal succès de sa politique économique, la réindustrialisation du pays (reprise de la fabrication de médicaments, grandes usines de fabrication de batteries pour les voitures électriques qui se vendent très mal, pour le moment), lancement d’un programme de construction de centrales nucléaires. Je compare ce qu’il a dit avec ce que j’avais l’intention de publier :

  • Chômage – la réduction du chômage, réelle, est intervenue entre 2017 et 2021 en descendant d’un taux de 10% à 7,2% de la population active (en 2022, le chômage en Allemagne = 2,99% et en Angleterre = 3,57%, Perspectives Monde 17.01.24) ; depuis 2022 le taux de chômage a été stable ou dernièrement il s’est approché de 8% (la remontée du chômage vers 8 % des actifs – N.Baverez, 04.12.23)

 

Autant dire que ce dont notre Président se targue est à prendre avec des pincettes. Mais ce qu’il ne dit pas est autrement important : le chômage a été réduit parce que depuis 2017 à 2023 la France a « importé » plus de 3 millions de personnes (chaque année env. 270.000 titres de séjour + env. 150.000 demandes d’asile politique – Observatoire Immigration et démographie, 30.04.23 ) dont, grosso modo, un tiers devenant, lumpen proletariat, pour les armées de sans grade de Uber, Deliveroo, Amazon, etc., Par-delà les nombres ce qui est en cause, aussi, c’est le changement de profil d’une partie de la classe ouvrière (dont le nombre a diminué de moitié entre 1962 et 2017- Recensements de population) les nouveaux arrivants, vu les emplois occupés (créateurs de faible valeur ajoutée) ne remplaçant pas les ouvriers formés et leurs traditions, participants à l’ossature technique et sociale du pays. Ce que notre Président a fait, en réalité, (et il continue à faire) c’est d’occulter le processus de déculturation d’une partie des forces vives du pays, ce qui contribue, aussi, au déchirement du tissu national ;

  • Réindustrialisation – oui, il faut réindustrialiser le pays ; pour faire vite, pour des raisons politiques (diminuer l’influence du Front National dans le Nord du pays) on a décidé de lancer la construction (avec des sociétés étrangères) de grandes usines (batteries électriques) dans les deux départements autrefois industrialisés, le Nord et le Pas de Calais. Remarquez, la plus grande usine - à 35km de Calais, doit créer 1.200 emplois directs (Nord Littoral, 16.11.23), modeste, non ? Le Pas de Calais ? Avez-vous vu les inondations qui font désespérer les habitants ? Selon les prévisions des spécialistes hydrologues les sites choisis pour les usines de batteries se trouveront sous l’eau dans 10/15 ans. De plus, la première usine est censée commencer à produire en 2027 (Europe 1, 30.05.23) mais à cette époque le marché français de voitures électriques aura du mal à les absorber et leur export se trouvera en concurrence avec les produits chinois dont les prix sont (seront) significativement inférieurs (car disposant des métaux rares qui sont nécessaires tandis que la France devra les importer de Chine). C’est du Sapeur Camembert, faire un deuxième trou pour y mettre la terre du premier trou…
  •  
  • Lancement d’un programme de construction de centrales nucléaires – rien de mieux que de s’auto-plagier : « La France, qui produit déjà l’électricité parmi les plus décarbonées d’Europe, sortira totalement du charbon d’ici 2027 » Comment ose-t-il, lui qui a présidé à l’arrêt de la Centrale de Fessenheim dans la cadre d’une vision absurde promettant de sortir du nucléaire (75/80% de l’énergie électrique de la France) en le réduisant de 50% jusqu’en 2030 ? Pour que maintenant, après avoir lancé un projet (impossible à réaliser) prévoyant la construction de 6 blocs nucléaires (modèle Flamanville dont la construction a pris 18 ans et coûté 6 fois plus qu’initialement prévu, soit 19,1 milliards vs 3,3 milliards, Le Monde 22.12.22) il nous dise qu’ils seront construits avant 2035 (dans les années 70, en pleine activité de la filière nucléaire on mettait 5/6 ans de la page blanche au premier kW produit).

 

Je vous ai proposé de regarder trois aspects de l’économie dont notre Président nous a dit hier soir qu’elle se porte à merveille. Il a oublié, cependant de rappeler aux auditeurs que (1) le déficit commercial de la France a explosé pendant les années Macron de -58 à - 164 milliards d’euros (2017 à 2022, La Tribune) ce qui aggrave (2) la dette publique du pays (comptable à plus de 3.000 milliards d’euros + extra comptable env. 4.500 milliards d’euros), (3) la France est moins bien classée en PIB par habitant aujourd'hui qu'il y a 40 ans. (France Info 12.05.23). Pense-t-il, vraiment, que la partie des 68 millions de français qui chérissent leur pays ne sait pas qu’il occulte le réel pour tenter de la faire vivre avec des mensonges comme d’autres que lui (les Chirac, Sarkozy, Hollande) l’ont fait pendant presque 30 ans ?

*

L’école - Identifier les causes du déclin pour essayer de changer la donne. L’éducation fut l’un des trois facteurs principaux, avec l’Eglise et l’armée, pendant presqu’un siècle, de l’intégration des immigrés dans notre pays et, pour les autochtones, le principal « ascenseur social ». Quitte à être taxé de « déclinologue » essayons de comprendre pourquoi la France suit une spirale descendante à l’inverse des principaux pays du monde occidental.

Le nombre total d’enseignants était en 2019, selon l’Insee, de 866.483 (dont 67,8% de femmes) d’un total de 1.250.000 employés du Ministère de l’Education Nationale. On compte 13,8 élèves par enseignant, contre 16,7 en Finlande et 17,1 au Royaume Uni. En 2021 il n’y avait plus que 853.700 enseignants pour 12 millions d’écoliers soit 14,05 élèves par enseignant. Mais si l’on regarde seulement l’enseignement primaire on trouve (INSEE)

France 18,3 élèves/enseignant pour une moyenne européenne de 13,4 (soit 27% de moins) et pour la Suède 13. Ce constat permet de comprendre, en partie, pourquoi quelques 30% des élèves qui sortent du cycle primaire ne savent pas lire ou écrire (Le Progrès, 14.01.22). En sixième, 40% des élèves ne savent pas bien lire (MCE TV, 23.02.22). J’ai dit, en partie, car une autre partie de la responsabilité est relative à l’origine des élèves. En clair, des classes dans les banlieues/cités/territoires ghettoïsés comprennent souvent presque 90/95% d’élèves dont les deux parents sont nés à l’étranger (Afrique Noire et Maghreb essentiellement). Je vous laisse réfléchir.

On pourrait se dire que dans le ministère en charge on pourrait réduire le nombre de personnels autres qu’enseignant car ils représentent presque 50% de l’effectif des enseignants. Hors de question car ce personnel est défendu, bec et ongle, par des syndicats naturellement de gauche et à ce titre inamovible. A tel point que la France consacre 5,18 % de son PIB aux dépenses des établissements d'enseignement contre 4,40 % en Allemagne et 4,25 % en moyenne dans l'Union européenne (La Galaxie SENAT 08.06.22). Cette maladie (dépenses administratives) est encore pire dans le système de santé où elles représentent presque 45% du total des dépenses des hôpitaux.

Si j’ai pensé regarder de plus près ce qui se passe dans le primaire c’est, d’évidence, parce que tout commence là. Et comme cela commence mal, il ne faut pas être surpris que nous soyons (Classement PISA) le 28ème pays au monde en maths, sciences et lecture et parmi les 38 pays de l’OCDE à la 29ème  place en mathématiques et sciences » et à la 29ème en lecture. Dans chaque catégorie, dans chaque classement, nous avons perdu 2 à 3 places pendant les, presque, sept années de mandats de M. Macron. Mais la main sur le cœur, on l’a vu hier soir dire le contraire et affirmer (sans qu’aucun journaliste ne le contredise) que les choses s’améliorent. On en était d’ailleurs, pas plus loin qu’il y a deux semaines, à croire que l’éducation aller se trouver sous un vent de changement positif : un jeune ministre était en train d’imposer des mesures depuis longtemps nécessaires (abaya, autorité des enseignants, droits proviseurs, etc.,). Mais on a trouvé bon d’en faire un premier ministre et laisser sa place au ministre des Sports, car à la différence des Etats Unis qui gagnent chaque fois deux tiers des médailles d’une compétition mondiale sans avoir un ministre des Sports, la France -seule en Europe - en a un ! Des moyens… Il me semble qu’il sera de plus en plus difficile d’obtenir des Médailles Field (Maths) ou des Prix Nobel en Sciences car l’évidence nous oblige à constater que tout commence dans le primaire et avec des gosses élevés dans un environnement traditionnel (ou acquis) français. Il s’agit d’une tragédie car l’avenir du pays est affecté, l’héritage laissé par les anciens n’est plus transmis, l’influence de la France sur les affaires du monde s’estompe, « l’ascenseur social » disparaît. Le classement PISA 2020 faisait de la France la championne des inégalités dans l’éducation ("le niveau à l’écrit des 10% d’élèves des familles les plus riches équivaut à une avance de quatre années scolaires environ par rapport aux 10 % d’élèves les plus pauvres"). Il soulignait que les élèves issus de l’immigration sont au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté : ils sont 43% et tirent notre classement vers le bas. Nous étions au 14ème rang pour le niveau de connaissances des 25-34 ans quand la Corée est première, Canada le deuxième et le Japon le troisième. (OCDE 2020) ! Et depuis nous avons encore perdu des places. Si vous rencontrez notre Président, dites-le-lui.

*

Le tissu national : J’ai évoqué le tissu national : l’économie, l’éducation et le tissu national me semblent être les piliers principaux autour desquels s’organise la vie de la nation.

Pour comprendre ce qui se passe en France aujourd’hui (sauf d’avoir « les yeux grand fermés »), après sa situation économique, il est utile de regarder ce qu’on appelle « le déchirement du tissu national »

La « diversité » est évaluée en 2010 (mal) dans une fourchette de 8 à 12% du nombre total d’habitants (EUROSTAT, INSEE, Trajectoires et Origines – Enquête sur la diversité des populations en France - INED 01.2016). Comment en est-on arrivé là ? En 1950 on décomptait en France, peu ou prou, moins de 100.000 habitants d’origine « Maghreb », Afrique Sub-Saharienne ou Turcs (Michèle Tribalat – Une estimation des populations d’origine étrangère en France – 1999, INSEE). Par solde migratoire, par accroissement naturel et par « régularisation » d’immigrés irréguliers, lesdites populations ont suivi, presque, une progression géométrique doublant par période de dix ans. D’évidence les dernières années contribuent le plus à cette évolution. D’où la crédibilité des projections concernant la « diversité » - primo arrivants plus descendants de première et deuxième génération plus régularisations d’immigrés irréguliers - qui représentera, même si sa progression se ralentit, plus de 25% de la population dès 2030-2040. En 2015, Boualem Sansal : en 2084, la France sera... "islamiste" ! Nous n’avons pas voulu le croire. Aujourd’hui, les projections démographiques (population musulmane présente, immigration probable évaluée pour les dix années à venir, taux de fécondité des femmes extra européennes, etc.,) nous apprennent qu’il est probable que la France sera à moitié musulmane entre 2050 et 2070. Ce que l’on constate c’est que la « diversité » comporte une (très) grande partie qui ne s’est pas (et qui semble n’avoir aucune envie d’être) assimilée. C’est pourtant la condition sine qua non du vivre ensemble si la solidarité est réclamée pour que « l’on prenne aux riches pour donner aux pauvres ». Quelque soit le mode de raisonnement ou de jugement, force est de reconnaître que l’expérience de l’inclusion de millions d’êtres d’une culture, d’une religion et d’un mode de vie totalement différents (antinomiques ?) des ceux des indigènes (européens) a été un échec. Mais on ne veut pas arrêter - il est tellement facile- de prendre aux pauvres riches (classe moyenne) pour donner aux pauvres pauvres – via les RSI, RSA, RMA et les primes et subventions diverses : les populations non assimilées en sont les premières bénéficiaires. Comme elles sont parmi les premiers bénéficiaires des décisions (absurdes d’un point de vue civique) des dernières années : exempter de l’IRPP des millions et des millions de foyers fiscaux. Cela contribue au déchirement du tissu national car des catégories socio-professionnelles (ouvriers non qualifiés, agriculteurs, etc.,) se considèrent (a juste titre ?) désavantagés par rapport à des populations exogènes. Cela ne s’est pas fait par « erreur » mais par la volonté de ceux qui nous gouvernent. Quand 42% des votants à la dernière élection présidentielle votent pour le Front National on peut dire que le tissu national se déchire : les attentats, les Merah, Mnemouche, Coulibali et d’autres - nés en France, passés par l’école gratuite de la République, occupant de logements sociaux gratuits ou presque mais qui ne se considèrent pas français quand ils ne s’affichent pas ouvertement, violemment, anti-français - ne sont, cependant, que l’expression d’un prurit. Certes préoccupant, mais qui ne doit pas cacher la vérité occultée : l’existence de masses de millions d’êtres, non assimilés, permet la constitution d’un terreau (5 à 7% selon les dernières enquêtes d’opinion - PEW- dans les pays avec une population musulmane importante) qui est propice à l’apparition de monstres (1 pour mille ? 1 pour 10.000 ?) - faites un peu d’arithmétique - comme ceux qui nous ont tellement fait peur depuis l’année 2012 et ensuite. Je sais, j’entends le cœur des justes invoquant « l’islamophobie ». Comme on a invectivé Michel Houellebecq (« Soumission » = traduction intégrale du mot « islam ») qui craint, en le prévoyant, le glissement de la « fille aînée de l’église » vers un régime de dhimmis. On a eu une sorte de reconnaissance implicite de ce qui se passe de deux manières différentes : notre Président a refusé de participer à une manif contre l’antisémitisme pour ne pas troubler la paix d’une partie de la population. Laquelle ? Une presque moitié de la population musulmane du pays, 45% qualifiant "d'action de résistance contre la colonisation" la journée du 7 octobre 2023 quand 1.200 civils et militaires israéliens ont été trucidés, torturés, violés, hommes et femmes, avec une barbarie digne des mongols d’Attila et quand 240 personnes ont été prises en otage : entre autres un bébé de neuf mois et une grand-mère de 85 ans. (Le Figaro Magazine, 19.12.2022). Le déchirement du tissu national apparaît ailleurs aussi. Depuis que l’antisémitisme existe (la nuit des temps) tout pic dans son évolution est l’équivalent du « canari dans les mines de charbon ». Faut-il rappeler l’histoire ? De même que dans les années 30 (après 1900 et après JC) 400.000 juifs quittaient l’Allemagne et l’Autriche, les juifs qui quittent la France, pas au même degré, le font pour les mêmes raisons. Le fait que les actes racistes envers cette partie de la population représentent presque 50% du total d’actes racistes violents quand elle n’est que 0,7% de la population du pays (et, environ, quinze à 20 fois moins que la population d’origine musulmane) a été (est) un facteur majeur influençant la décision de certains de quitter notre douce France. Avant 2013 on comptait quelques 600.000 juifs vivant en France. Il en restait 440.000 en 2020, plus de 150.000 ne sont plus là (Wikipedia, 2020).

*

L’économie, l’éducation et le tissu national, les trois drames actuels de notre pays, éléments principaux de son déclin, que les gouvernants vivent en déni de réalité n’ayant pas le courage d’appeler un chat, un chat. Mais ils nous parlent, comme le Président hier soir, de lendemains qui chantent.

Bon, mais pourquoi ai-je appelé le texte « Le bateau de Thésée ». Vous vous souvenez de la dispute philosophique de l’antiquité (Plutarque) : si on répare le bateau de Thésée en changeant ses pièces au fur et à mesure jusqu’à ne plus en avoir aucune d’origine, peut-on l’appeler encore le bateau de Thésée ? Car ce n’est plus le même bateau.

Soyons lucides. On a changé la classe ouvrière. On change les populations de certains territoires. On change l’origine des élèves des écoles. On remplace des églises qui ferment par des mosquées (presque 3.000 aujourd’hui). On déplace des statues et on change les habitudes chrétiennes (crèches) des mairies. A quel moment changera-t-on le nom France si on continue à laisser faire tout cela ?

 

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1 janvier 2024 1 01 /01 /janvier /2024 20:57

Depuis que je regarde à la Télé les voeux des Présidents pour la nouvelle année (60 ans exactement) je n’ai  jamais, vraiment, eu le sentiment d’être grugé comme en entendant M. Macron nous raconter n’importe quoi avec l’assurance que lui était fournie par sa conviction qu’il peut, une fois de plus, s’enorgueillir des succès passés (?!) et promettre au spectateur ébahi que j’étais que demain le soleil brillera … je renoncerai à faire l'exercice, si Dieu veux m’en donner la possibilité l’année prochaine.

 

Pour rendre justice à certains des lecteurs du blog, qui ont trouvé que je n’écris pas suffisamment sur la France, j’avais préparé un texte intitulé « Parlons de la France » Cependant, l’allocution de notre Président hier soir m’a décidé à reporter sa mise en ligne pour commenter ce qu’il nous a dit et ce qu’il a passé sous silence, surtout au sujet du pogrome commis par l’organisation terroriste Hamas en Israël et ses prolongements.

C’est avec une bassesse superbe qu’il a prononcé des mots qui resteront présents tant ils sont, disons le mot, ignobles. Voilà le premier extrait : « 2023 aura été marquée par la poursuite de la guerre en Ukraine, la guerre aujourd’hui au Proche-Orient et les bombardements sur Gaza ; par les attaques terroristes du 7 octobre en Israël où 41 Français ont été assassinés, et je pense ce soir à leurs familles comme je pense aux familles de nos compatriotes encore retenus en otage ».

Dans l’ordre de l’importance (a) les bombardements sur Gaza, ensuite (b) les attaques terroristes du 7 octobre en Israël et (c) les 41 français assassinés en Israël. Quand je dis bassesse je crois que je suis en deçà de la réalité. Pourquoi ?

a. Première chose à mettre en avant les bombardements à Gaza – donc ce qui a suivi n’est que responsable de cela, n’est-ce pas ?

b. Ensuite « les attaques terroristes » d’évidence pour notre Président consécutives aux bombardements ; bien sûr sans en nommer les auteurs ;

c. « les 41 français assassinés » par qui ? pour quoi ?

Et quand je dis « bassesse » je pense surtout aux 41 français assassinés par une organisation terroriste dont notre Président n’ose pas citer le nom : trois mois après l’évènement macabre, à la différence de ce que la France a toujours fait pour des otages libérés ou perdus, la République de M. Macron n’a pas trouvé bon d’utiliser les Invalides ou autre endroit pour leur rendre un hommage. Parce qu’ils étaient juifs et que cela aurait pu mécontenter une (grande) partie de nos concitoyens musulmans ? Venant après son abstention de la marche contre l’antisémitisme « pour ne pas troubler l’unité du pays » cette portion de son allocution restera dans les annales de la République marquée d’une tache noire.

J’ai sans doute tort de m’offusquer car, soyons justes, il fait comme le perroquet. Regardez : « Il n’y a pas d’autre solution que d’abord une trêve humanitaire, au-delà d’un cessez-le-feu, qui permettra de protéger les citoyens qui n’ont rien à voir avec les terroristes » EM 10.11.23. Analyse de texte : (i) trêve humanitaire et cessez le feu (ayant comme conséquences que rien ne change et que le Hamas reste au pouvoir à Gaza, en détenant les otages) et (ii) la défense des gazaouis « qui n’ont rien à voir avec les terroristes » ; derniers chiffres connus : un sondage d’opinion publique réalisé par le Centre palestinien de recherches politiques et d’enquêtes (PSR), qui est considéré comme largement fiable, 90% des Palestiniens interrogés ont déclaré que le Hamas n’avait pas commis d’atrocités en Israël et 72% a eu raison d’attaquer Israël le 7 octobre. Ces 90% n’ont rien à voir avec le Hamas ? Et la même enquête d’opinion indiquait quant à la question de savoir si l’attaque du Hamas contre Israël était une bonne décision, les opinions divergent entre les Palestiniens de Cisjordanie, dont 82% approuvent l’attaque, et les résidents de la bande de Gaza, dont 57% seulement expriment leur soutien. Et notre Président n’a pas eu accès à ces données ? Difficile de le croire.

La conclusion est simple : soit pour calmer « la rue arabe » en France soit pour raviver la moribonde « politique arabe » de la France, quoi qu’il en soit, il se moque de nous, il se moque de ce que la France montre au monde qui ne se soumet pas à la crainte de l’islam et pour lequel elle devrait être un exemple. Il ne fait, en réalité, qu’apporter de l’eau au moulin de ceux qui croient que le 7 octobre n’était qu’un autre jour du cycle de la violence connu depuis longtemps, montrant qu’il fait partie de ceux qui ne comprennent pas l’impact des attaques sur le peuple israélien, attaques non seulement limitées dans la région, mais qui sont de plus en plus nombreuses en Occident. En particulier en France car le terreau (population musulmane) est propice pour l’éducation de suppôts de l’islamisme et, statistiquement, bien sûr (nos compatriotes musulmans ne sont pas tous terroristes) font apparaitre les monstres de Toulouse, de Paris, d’Évreux, de Nice ou d'ailleurs.

Disons-le clairement, il range la France parmi ceux qui sont incapables de concevoir une politique sensée à l’égard du conflit israélo-arabe. Dommage.

 Dommage car il y aura un jour d‘après et la France ne fera pas partie de ceux qui auront voix au chapitre. La France qui ne tient pas compte du massacre du 7 octobre, des 1200 israéliens tués et/ou torturés, des centaines d’otages et d’un peuple meurtri, bien que des pogromes, il en ait connu depuis des millénaires. Et pendant que notre Président, au nom du pays, dit n’importe quoi et son contraire, ceux qu’il défend, en réalité, continuent à tirer des fusées sur Israël : plus de 12.000 depuis le 7 octobre (https://www.warinisrael.org/). N’importe quoi et son contraire : un jour il dit qu’il est solidaire d’Israël et 89 autres jours il condamne Israël pour ses « bombardements indiscriminés à Gaza ». A se souvenir de Golda Meir (apocryphe) « On préfère vos condamnations à vos condoléances ».

Mon courroux s’adresse aussi à ce qu’il a dit pour la France. Au bout de 7 ans de présence à la tête du pays, sans un mot pour expliquer le profond effroi par rapport à ce que nous avions subi et ce qui semble se profiler à l’avenir, il nous donne rendez-vous en 2027 quand, dit-il, « nous ayons dix ans d’avance là où en 2017, nous avions dix ans de retard. » Je fais simple et concis : la dette comptable (multipliez par 2,3 pour avoir la dette totale) de la France en 2017 était de 2.200 milliards d’euros, aujourd’hui elle est de 3.000 milliards d’euros et le PIB du pays, pour la première fois en décroissance de 0,1% troisième trimestre 2023 (INSEE) – une explication ? Partielle, sans doute mais incontournable : depuis que M. Macron est Président le pays a « importé » environ 400.000 étrangers (immigration régulière) tous les ans soit, environ 3.000.000 d’individus, dont la composante « travail » est de 10% - besoin d’expliquer pourquoi le PIB n’augmente pas ? « Et nous avons continué cette année de créer des emplois » nous dit-il. Bigre. Selon l’INSEE et Wikipédia : de 2017 à 2023 on aurait créé 965.000 emplois (2/3 public, 1/3 privé !) pour une population accrue de 65 à 68 millions ; le drame (qu’il occulte) c’est que les emplois créés ne sont pas productifs de grande valeur ajoutée (pensez aux pauvres d’Amazon, Deliveroo et tous les emplois subalternes restaurants, construction, soins à la personne, etc.,). Et ajoutez que des centaines de milliers de jeunes diplômés français quittent leur pays pour s’installer en Angleterre, Canada, Etats Unis et même Japon et Israël. Mais il y a pire : comment peut-il nous dire « Grâce à ce réarmement économique, nous continuons d’être en mesure de financer notre modèle social » quand il est clair, comme eau de roche, que notre modèle social n’est maintenu en sursis que par l’endettement extérieur vu que nous ne produisons pas assez de valeur ajoutée ? Le déficit commercial de la France a explosé pendant les années Macron de -58 a - 164 milliards d’euros (2017 à 2022, La Tribune). Et la meilleure : « La France, qui produit déjà l’électricité parmi les plus décarbonées d’Europe, sortira totalement du charbon d’ici 2027 » Comment ose-t-il, lui qui a présidé à l’arrêt de la Centrale de Fessenheim dans la cadre d’une vision absurde promettant de sortir du nucléaire (75/80% de l’énergie électrique de la France) en le réduisant de 50% jusqu’en 2030 ? Pour que maintenant, après avoir lancé un projet (impossible à réaliser) prévoyant la construction de 6 blocs nucléaires (modèle Flamanville dont la construction a pris 18 ans et coûté 6 fois plus qu’initialement prévu, soit 19,1 milliards vs 3,3 milliards, Le Monde 22.12.22) il nous dise qu’ils seront construits avant 2035 (dans les années 70, en pleine activité de la filière nucléaire on mettait 5/6 ans de la page blanche au premier kw produit). Pourquoi se moque-t-il de nous ? Pourquoi le laissons-nous nous raconter ce genre de bêtises ? Et j’oublie que, par ailleurs, il veut qu'en 2035 la moitié du parc automobile français soit composé de voitures électriques. Ce qui nécessitera la production de 2 à 3 groupes nucléaires.

Et l’Europe en faveur de laquelle la France a perdu sa souveraineté (juridique, sociale, industrielle) – son cheval de bataille. Et les Jeux Olympiques à Paris – on devrait lui faire visiter la ville, salle comme elle n’a jamais été, en voiture, pour qu’il voie que la vitesse pour traverser Paris a diminué de 12 km/heure il y a dix ans à 7 km/heure ce qui ne fait qu’augmenter la pollution ! Et on continue…

Braves gens, j’arrête, ici, de commenter l’allocution de notre Président à l’occasion du nouvel an 2023. C’est à pleurer et le fait que le Président nous endort avec des balivernes, répétées comme le perroquet le fait, que personne ne croit plus, veut dire que l’avenir, dont on parle, est derrière nous.

 

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18 décembre 2023 1 18 /12 /décembre /2023 21:16

Pour comprendre ce qui se passe à Gaza, dont on nous parle matin, midi et soir, car toutes les occasions sont bonnes pour que la presse bien-pensante et des journalistes dont tous ne savent pas situer Gaza sur une carte, sans parler de l’histoire de l’endroit et de ceux qui le dirigent, essayent de laver nos cerveaux avec quelque chose de simple : Israël y est pour quelque chose, le pogrome barbare du Hamas n’est pas issu du vide (le Secrétaire Général de l’ONU), tout se vaut et au terrorisme du Hamas on doit opposer le terrorisme d’Israël. La preuve « ses bombardements indiscriminants et les morts de civils ».

 

Depuis deux mois on n’arrête pas de parler de Gaza. Il faut dire que depuis la Shoah, depuis, presque, 100 ans, on n’a pas eu vent d’un pogrome barbare, de surcroît en Israël, pays reconstruit par décision de l’ONU en 1948 ayant mis dans son frontispice le devoir de défendre les juifs, sujets à des multiples génocides pendant leur histoire de plus de 3000 ans. De plus, on entend, ici ou là, des voix qui nous expliquent in petto qu’il faut être tolérant avec ceux qui, n’en pouvant, mais ... se sont chargés de tenter obtenir ce qu’ils devraient avoir. Tolérance… La tolérance devient un crime lorsqu’elle s’étend au mal – Thomas Mann (Montagne Magique)

Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il me semble utile de regarder le sujet selon quatre axes : géographie, histoire, ressources, activités. Commençons par la géographie :

Une superficie de 45Km2 au bord de la Méditerranée avec Israël voisin sur ses frontières Nord et Est et l’Egypte sur sa frontière Sud. Points de passage (5) vers Israël (piétons, voitures, camions) : EREZ au Nord, NAHAL OZ et KARNY à l'Est, SUFA et KEREM SHALOM au Sud-Est et UN vers l’Egypte, RAFAH. La population - 500.441 habitants (Wikipédia 2017) est créditée aujourd’hui d’un nombre 5 FOIS supérieur, soit env. 2,5 millions.

Rappel historique (sans développement) :

  1. Avant 1500 : Pharaons égyptiens, Babyloniens, Philistins, Alexandre le Grand, Romains, Mongols, Croisés
  2. 1500-1917 : Empire ottoman (Napoléon (1798)
  3. 1917-1948 : Royaume-Uni (appelé « mandat britannique »)
  4. 1948-1967 : Egypte contrôle Gaza, l’Etat d’Israël établi à côté de Gaza
  5. 1967-2005 : Israël contrôle Gaza, retrait de sa majeure partie en 1994 Entente « Gaza + Jéricho, partie des accords d’Oslo)
  6. 2006-2007 : Contrôle total de l’Autorité palestinienne après le retrait d’Israël de l’ensemble de Gaza
  7. 2007-2023 : Le HAMAS dirige Gaza (Autorité Palestinienne-Fatah, évincée par un coup de force, à côté de l’État d’Israël

C’est dire que des temps anciens (les Phéniciens) à aujourd’hui le territoire a vu passer pas mal d’occupants. Rappel historique encore ; l’Egypte qui avait perdu le contrôle du territoire en perdant la guerre d’agression de 1967, N’A PAS VOULU le reprendre en 1979 quand Israël lui a rétrocédé la presqu’île de SINAÏ (territoire 1.333 fois plus grand que Gaza). Avec une prescience remarquable, il avait compris sa capacité de nuisance, en général et, en particulier, pour Israël.

Pour faire vivre plus de 2 millions d’habitants, deux solutions : développer l’industrie et le commerce OU être adoubé par les organismes mondiaux distribuant des aides. Jusqu’à y compris aujourd’hui, le choix des « gouvernants » de Gaza s’est porté essentiellement vers l’aide extérieure tout en développant une industrie de fabrication d’armes diverses et des infrastructures monumentales devant servir à des agressions multiples contre Israël (dont la destruction se trouve sur le frontispice de la Charte du Hamas) et pour organiser l’importation occulte d’armes et des équipements divers (construction de plus de 500 Km de tunnels, certains ayant des dimensions suffisantes pour faire passer même des pickups).

Selon le CSA (Council for a Secure America), les aides internationales sont évaluées à :

Ce qui permet, avec un peu d’arithmétique de constater que les ressources annuelles venant de l’extérieur du territoire (aides sans contrepartie) sont, peu ou prou, de l’ordre de 2,7 milliards de $ annuellement. Ajoutez env. 750 millions de $ (salaires de 18.500 travailleurs entrant en Israël tous les jours (soit, env. 2 millions de $/jour) + ventes (exports de fruits et légumes, pour l’essentiel) et on arrive à un « PIB » de plus de 3,5 milliards de $ soit un « PIB/habitant » de 1.500$. A comparer avec la Syrie – 533 $ (Perspectives Monde). Il s’agit, naturellement, des ressources connues. Il faut ajouter ce que l’on croit plausible (réseaux financières occultes, crypto monnaies, etc.,). Comme la dotation annuelle de 70/100 millions de $ que l’Iran lui consent car il fait partie de ses supplétifs qui doivent « encercler » Israël :

Autant dire que – pour des raisons qui tiennent au fait que seuls les palestiniens d’aujourd’hui (environ 5 millions par le monde) ont le droit de se considérer comme réfugiés 75 ans après qu’env. 750.000 de leurs ancêtres aient quitté (ou ont été obligés de quitter) Israël. Probablement aussi parce que le monde arabe avait convaincu des générations successives que « les juifs » seront un jour jetés à la mer (deux tentatives majeures, 1967 et 1973 plus quelques-unes supplémentaires de moindre dimension) et qu’Israël disparaîtra. C’est d’ailleurs ce que l’Iran espère (et fait ce qu’il peut pour) aujourd’hui sans que la communauté internationale (ou les grandes puissances membres du Conseil de Sécurité de l’ONU) s’en émeuvent. Le « czar » des affaires étrangères de l’Union Européenne a même déclaré un jour « L’Iran veut anéantir Israël; rien de nouveau à ce sujet. Vous devez vivre avec » (Politico, 18.02.19).

Bon, mais des ressources pour faire quoi ? La Charte du Hamas (1988 modifiée en 2017) stipule :

Mais pour les tentatives répétées du Hamas qui gouverne Gaza il est nécessaire d’avoir des troupes. On nous faisait savoir qu’il dispose de 30 à 40.000 « soldats ». Comme en général on compte entre deux et trois personnes de support pour un « soldat » (approvisionnement, fourniture munitions, aide médicale, etc.,) ceci veut dire, probablement, que le personnel affecté à la destruction à terme d’Israël doit se trouver dans une fourchette de 100 à 150.000 personnes. Ajoutez les milliers ou dizaines de milliers de gens qui ont construit l’infrastructure souterraine et les familles de tous les participants aux actions du Hamas et on ne sera pas loin (familles moyennes de 5/7 personnes pour un membre qui « travaille ») de pouvoir inférer que le Hamas est supporté, appuyé, par au moins, 500 à 750 milliers d’habitants du territoire. Cela commence à nous montrer que les antiennes qui nous sont servies depuis dix semaines (à partir du 07.10.23), du genre « la population civile de Gaza n’a rien à voir avec le Hamas » ou « le Hamas ne représente pas les gazouïs » devraient être prises avec un peu de circonspection (c’est un euphémisme). D’autant plus que toutes les enquêtes d’opinion (effectuées par des organismes palestiniens) nous montrent le même paysage :

En effet « Près de trois Palestiniens sur quatre pensent que le Hamas a eu raison de lancer son attaque transfrontalière le 7 octobre, selon le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquête (Ramallah ; 1.231 adultes palestiniens dans la bande de Gaza et en Judée-Samarie du 22 novembre au décembre, marge d’erreur +/- 4%, selon le PSR). Le sondage, faisant autorité, a révélé que 72 % des répondants croient que le Hamas a eu « raison » de procéder à son massacre, tandis que 22 % ont qualifié la décision du groupe terroriste d’attaquer « incorrecte ».

89% des personnes interrogées ont nié que des terroristes palestiniens avaient commis des crimes de guerre le 7 octobre, tandis que 95% ont affirmé qu’Israël avait violé le droit international. Lorsqu’on leur a demandé d’évaluer leur satisfaction à l’égard de divers acteurs palestiniens, le Hamas a pris la tête des répondants avec 72 % de satisfaction, suivi du chef du Hamas à Gaza Yahya Sinwar (69 %) et du dirigeant « politique » du groupe islamiste, Ismail Haniyeh (51 %).

Si le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas tenait une élection maintenant, le Hamas recevrait 51% des voix tandis que la faction du Fatah d’Abbas obtiendrait le soutien de 19% des Palestiniens » (AAK, JNS, 13.12.23, trad. MB). A la lecture de ce qui précède on réalise le décalage qui existe entre les souhaits d’une partie des amis d’Israël et la réalité dans laquelle ce pays vit. Ce qui dépasse l’entendement, une déclaration faite par A. Binken répétée depuis tant et plus « Gaza devrait être cédée à l’Autorité Palestinienne à la fin des hostilités. Cela doit inclure la gouvernance palestinienne et l’unification de Gaza avec la Cisjordanie sous l’égide de l’Autorité palestinienne » S’il ne s’agissait pas du représentant des Etats Unis on devrait penser qu’il s’agit de l’humour. De l’humour ? La déclaration de Jack Sullivan (Conseil Sécurité Nationale des USA), deux semaines avant le 7 octobre « le Moyen-Orient est plus calme qu’il ne l’a été depuis des décennies » dans un article qui a été publié dans le Foreign Affairs Magazine.

Malheureusement, pour des raisons qui leur sont propres (par exemple, le pourcentage de musulmans dans leurs populations) d’autres pays (France, Belgique, Irlande, Norvège…) partagent la même vision des choses. Leur dire que c’est, en réalité, la solution pour s’assurer que les tentatives guerrières palestiniennes continuent ad vitam aeternam n’a aucun sens car ce qu’ils veulent en réalité, c’est de décider quelque chose et vogue la galère… Le sort d’Israël et « jamais plus ça » ne sont que des mots qu’on utilise beaucoup, un peu moins et on peut les oublier aussi. Naturellement, quand ils ne parlent pas de la « solution à deux états ». Dans leur esprit un état palestinien à côté d’Israël.

C’est tellement curieux. On sait que le Hamas s’est opposé depuis sa création à toute reconnaissance d’Israël. On sait aussi que l’Autorité Palestinienne ne parle plus de « deux états pour deux peuples » car elle n’a jamais reconnu et ne reconnaîtra jamais (dit-elle) Israël, comme état du peuple juif. Je dis « curieux » car personne ne dispose d’aucune preuve que les Arabes palestiniens veulent une solution à deux États. Chaque fois qu’ils parlent, ils parlent de la création d’un état palestinien et oublient de mentionner « à côté d’Israël, état du peuple juif ».

En 2021, un sondage réalisé par le même Centre palestinien a révélé que plus de 59% des Arabes palestiniens s’opposaient à tout accord de paix avec Israël. Dans un sondage plus récent, 74,7% des Palestiniens se déclarent opposés à une solution à deux États. Ils préféraient un seul État judéo-arabe palestinien « de la rivière à la mer » — autrement dit, la disparition d’Israël.

On remarquera que jusqu’ici je n’ai pas mis l’accent sur ce qui s’est passé le 7 octobre et depuis. Un sondage d’opinion mené par le World Arab for Research & Development (AWRAD) de l’Université de Birzeit : « une majorité de Palestiniens interrogés en Cisjordanie soutiennent le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas, et une majorité encore plus large a une vision positive des différentes factions terroristes. Les répondants sont à 84 % en faveur des ailes militaires des organisations terroristes Hamas ou Jihad Palestinien : et à 80% en faveur des Brigades des martyrs d’al-Aqsa (Fatah- Autorité Palestinienne) et 89% en faveur des Brigades d’al-Qassam (Hamas) ». (I24, 18.11.23).

Et alors ? Gazi Hamad, « Un haut responsable du Hamas a salué le massacre systématique de civils en Israël le 7 octobre, promettant dans une interview que, si on lui en donne la chance, le groupe palestinien répétera des attaques similaires à plusieurs reprises à l’avenir jusqu’à ce qu’Israël soit exterminé » (ToI18.12.23). Menahem Begin, reprenant un dicton biblique, avait l’habitude de dire « Quand votre ennemi menace de vous tuer, croyez-le. » Le croire, oui car :

 

C’est pourquoi Israël doit détruire le Hamas. C’est tuer ou être tué. Et tant que les grands de ce monde se gausseront de formules genre « vivre ensemble » et feront semblant de croire que ce que l’Iran, le Hamas, le Hezbollah disent ne sont que des paroles verbales Israël et une partie du monde sera en danger de disparaître. La différence entre le Hamas et l’Autorité Palestinienne ? « La différence entre le Hamas et l’AP est seulement que le Hamas veut nous détruire ici et maintenant et que l’AP veut le faire par étapes » (B. Netanyahu, ToI, 11.12.23)

Le drame (la tragédie ?) à laquelle nous assistons aujourd’hui a été possible -en laissant de côtés les inimaginables, impardonnables erreurs des organismes de sécurité d’Israël - est imputable, selon moi, à ce pays. J’avais indiqué précédemment, les points de passage entre Gaza et Israël. Regardez celui d’Erez : il a servi de point clé pour que les Gazaouites entrent en Israël à des fins tant humanitaires que pour le travail. En 2022, plus de 800.000 passages, au cours du premier semestre 2023, 550.000 l’ont fait, mettant le passage sur la voie pour faciliter plus d’un million de passages cette année. Le terminal a également permis le passage journalier de quelque 18.500 travailleurs de Gaza avec des permis de travail israéliens, vers un salaire moyen six fois plus élevé qu’à Gaza. Ces travailleurs ont apporté une contribution significative à la prospérité et à la croissance de l’économie de Gaza. En outre, plus de 7.000 Gazaouites sont entrés en Israël via Erez pour recevoir des soins médicaux en 2022 et 5.000 autres ont reçu des permis au cours du premier semestre 2023. Le 7 octobre des hordes palestiniennes de Gaza ont détruit le terminal de passage et, de plus, une ligne de transport d’électricité et une conduite d’eau par laquelle passait 1/3 de l’eau fournie par Israël. Ensuite, avec la caisse de résonance de la presse mondiale, on s’est plaint de l’arrêt de la fourniture d’eau et d’électricité par Israël. C’est l’histoire du gosse qui tue ses parents et qui demande au tribunal la clémence car il est orphelin.

Un mot pour notre pays : le Quai d’Orsay, pendant que la Ministre Colonna est en Israël, nous fait savoir "La France est en attente d’explications après la mort d’un agent du Quai d’Orsay (palestinien) dans un bombardement israélien à RafahLes 41 franco-israéliens, trucidés par le Hamas, n’ont eu droit, jusqu’ici, à aucun signe de respect ou reconnaissance que la République a l’habitude de montrer pour ses sujets quand le cas se présente. Probablement pour ne pas offusquer nos compatriotes musulmans qui à 78% (sondage Le Figaro, 18.12.23) considèrent la laïcité islamophobe car discriminatoire envers les musulmans.

 

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 18:08

L’année finit et quelques lecteurs m’ont fait signe pour me dire qu’il faudrait ne pas laisser le temps passer sans dire quelque chose de ce qui se passe au monde sur les trois théâtres d’opérations qui nous intéressent : la France, l’Ukraine et Israël.

 

En me demandant d’exprimer un point de vue sur ce qui se passe actuellement dans le monde, on me suggère -si j’ai bien compris- de couvrir trois sujets : la France, l’Ukraine et Israël. Je vais laisser l’Ukraine de côté, cette fois-ci. Les divergences de politique interne aux Etats Unis, l’absence de la France pour tout ce qui concerne l’Ukraine (aide militaire, financière et/ou politique) et l’imbroglio créé par « l’allié » de l’OTAN (Turquie, ayant comme complice la Hongrie) quant à l’intégration de la Suède, font que Monsieur Poutine se frotte les mains et pense que le moment est venu pour gagner la guerre. Attendons.

 

Le tourbillon de la spirale déclinante – le ras-le-bol pour la peur instillée à tous par les actes de fous biberonnés à l’islam (120 agressions au couteau/jour, plus de 44.000 sur deux ans 2017/19 -Assemblée Nationale, 20.06.2020-, 40.000 sur un an 22/23), d’un côté, le déclin économique de plus en plus visible, sans perspective de retour vers ce que la France a été, d’un autre côté, font que notre pays est en train de consolider (?!) sa position de « homme malade de l’Europe » On parle, naturellement, du remplacement en cours du peuple autochtone mais, tout d’abord, on devrait constater le remplacement de deux classes sociales : la moyenne, en train de disparaître (impôts et taxes, inflation/pensions de retraite, grandes surfaces/petit commerce, etc.,) et la classe ouvrière (disparition employeurs, réduction massive moyens de production, concentrations agricoles, etc.,) tant et si bien que si elle représentait 40% de l’emploi en 1982 elle ne fait que seulement 15% en 2007 ! (INSEE). 

Dans une France où « L’effondrement économique … s’amplifie avec une croissance potentielle nulle, la chute de 5 % de la productivité depuis 2019, la remontée du chômage vers 8 % des actifs, un déficit public de 4,9 % du PIB et un déficit commercial supérieur à 100 milliards d’euros. La France est devenue, aux côtés de l’Italie, le maillon faible de l’Europe. Son déficit sera le plus élevé de la zone euro à partir de 2024, au moment où le Portugal ou l’Irlande affichent des excédents de 1 % et 1,6 % du PIB en 2023 » (N.Baverez, Le Figaro 04.12.23). Mais pourquoi ?

 

Selon OCDE, (2018) en France, le nombre annuel d’heures effectuées en moyenne par habitant est de 630 par an (chiffre le plus bas de tous les pays développés). L’Espagne est à 697 heures par habitant, l’Allemagne est à 722 heures, le Royaume-Uni à 808, les Etats Unis à 826, la Suisse à 943, la Corée à plus de 1.100. Créer des richesses sans classe ouvrière pour produire des biens et des gens qui travaillent 10 à 30% d’heures moins que l’Angleterre, l’Allemagne ou les Etats Unis – une vraie gageure.

 

Dans un pays où le taux de l’emploi des actifs est 8% de moins qu’en Allemagne : En 2022, le taux d’emploi des 15-64 ans en France est de 68 % de la population concernée contre 77 % en Allemagne. L’écart est de 8 points quand, en 2003, il n’était que d’un point toujours en faveur de l’Allemagne (63 % contre 62 %). Si la France avait le même taux d’emploi que l’Allemagne, son nombre d’emplois serait supérieur de 12 % à son niveau actuel. Il en serait de même pour le PIB. Une partie non négligeable de l’écart de PIB par habitant, écart de plus 7.000 euros en 2021, serait effacée (le PIB par habitant est de 51.000 euros en Allemagne, contre 43.500 euros en France. (CJD, 11.10.22). Sans oublier, aussi, que le taux d’emploi et son alter ego le taux de chômage, sont tenus à leur niveau par l’inclusion de membres d’une immigration récente (des gens peu formés, aculturés, utilisés essentiellement dans des métiers sans grande capacité de création de valeur). Immigration massive de personnes venant de civilisations très différentes qui veulent vivre dans des ensembles ethnico-religieux reproduisant ceux d’où elles sont parties d’où hiatus de plus en plus grand entre la masse des indigènes et les élites gouvernant les pays de l’Europe qui favorisent ladite immigration. Le drame, c’est que l’avenir du pays est affecté, l’héritage laissé par les anciens n’est plus transmis, l’influence de la France sur les affaires du monde s’estompe, « l’ascenseur social » disparaît. Le classement PISA 2023 fait de la France la championne des inégalités dans l’éducation et constate une baisse de niveau (maths, français) systémique qui ne fait que traduire l’inclusion des enfants des immigrés (deuxième ou troisième génération !). Quel que soit le mode de raisonnement ou de jugement, force est de reconnaître que l’expérience de l’inclusion de millions d’êtres d’une culture, d’une religion et d’un mode de vie totalement différents (antinomiques ?) des ceux des indigènes (européens) a été un échec. Et a conduit au déchirement du tissu national. Le drame (PEW, Projected Change in World Populations, 26.03.2015) : « La France se trouve dans une circonstance historique exceptionnelle : l’implantation sur son sol d’une nouvelle religion. Du point de vue de l’histoire, cela n’était pas arrivé depuis la chute de l’Empire romain et l’installation du christianisme. L’islam en Europe, de son côté, est confronté au lourd défi, celui de vivre en situation de minoritaires ce qu’il ne peut accepter » (L. Bouvet, L’insécurité culturelle – Sortir du malaise identitaire français).

 

Rétrogradée au rang 7ème pays plus riche du monde, en ayant dégringolé depuis 1974 de trois places, la France était, encore au début des années 1990 11ème au monde pour le PIB/habitant. En 2023 elle est 26ème. (De Facto, 12.05.23). Mais elle se permet de distribuer via des aides sociales 33,3 % de son produit intérieur brut (PIB) soit 834 milliards d'euros par an (15 .12.22- Ministère de la Santé et la Protection Sociale.). Nul autre pays en Europe ne fait de même ce qui crée un facteur d’attraction pour des populations venant d’ailleurs.

 

Dans un pays où ceux qui le dirigent ne disent pas la vérité au peuple. L’exemple le plus insolent : on prétend que la dette du pays (accumulée de puis 49 ans depuis qu’il n’a plus eu un seul budget en équilibre) n’est que de 3.114 milliards de € (118% du PIB, moyenne européenne 81% du PIB).

En oubliant de nous dire qu’il s’agit uniquement de la dette comptable mais que le pays a, aussi, une dette extra-comptable constituée par les engagements « hors bilan » : 3.453 milliards d’euros. Les deux ensembles sont supposées arriver, peu ou prou, bientôt, à 7.000 milliards d’euros. Chaque enfant qui né en France porte sur ses épaules une dette de 104.000 € soit l’équivalent de 4,5 années de revenu moyen (2022).

 

L’histoire de l’humanité est pleine d’exemples de personnes et de civilisations qui se sont suicidées consciemment ou non : la guerre de Troie, l’empire romain face aux barbares, plus récemment l’incroyable volonté de l’Europe de changer sa population via l’acceptation de populations exogènes de culture et religion différentes mais conquérantes. La procrastination, l’affluence et l’aveuglement ont conduit des civilisations fortes et fières à ignorer ce qui pourrait leur nuire, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour répondre. La France est l’exemple le plus parlant pour nous tous. Car elle est le théâtre principal de l'offensive islamique en Europe. En disant cela, je ne pense pas seulement aux attentats qui ont marqués les dernières années, mais surtout à la formation sur le territoire français de véritables contre-sociétés qui ne disent pas leur nom et se désaffilient de plus en plus de la nation. Ajoutez l’abandon des élites, la censure de l'identité française, l’insécurité culturelle et même physique, la multiplication des accommodements déraisonnables à l'école ou à l'hôpital. Trop tôt pour prononcer un requiem ?

 

Et puis Israël. Après un moment de sidération, remarquable par son degré de compassion et, aussi, par sa disparition presque immédiate, le monde occidental (et une partie de l’Orient rapproché) ne sait pas comment se dépatouiller pour justifier sa position vis-à-vis du pogrome barbare qu’une organisation terroriste a perpétré en un seul jour en Israël. Faisons simple : l’horreur, certes, mais … Israël l’a bien cherché ! Car elle oppresse les Palestiniens en leur refusant la possibilité d’avoir un état. Curieux, car les efforts pour imposer un état palestinien (la proposition des "deux États") sont voués à l’échec, depuis longtemps, pour une raison simple : les palestiniens (habitant la Judée/Samarie appelées Cisjordanie et ceux de Gaza) ne veulent pas d’un tel état. Qui d’ailleurs n'a jamais existé. Bien que l’on parle « d’occupation ».

 

Oublions qu’ils ne constituent pas, vraiment, une nation ou un peuple. Leur nationalisme n’est pas basé sur une identité linguistique, historique, culturelle ou religieuse unique ; leur seul objectif est d’anéantir l’État d’Israël et, conséquemment, ses habitants juifs. Toute forme d’État "palestinien", par conséquent, qui accepterait le droit d’Israël d’exister, est, par définition, impossible. Cela est clairement évident dans le Pacte de l’OLP et la Charte du Hamas (1988,2017). Ce que tous ceux (diplomates, ministres, conseillers, think tanks, etc.,) qui gagnent leur vie en allant partout pour réaliser « la solution à deux états » savent pertinemment. Mais ça ne les empêche pas de continuer en vouant aux gémonies Israël, seul responsable de l’inexistence actuelle d’un état palestinien. Y compris « le premier allié d’Israël » les Etats Unis qui par la bouche de son ministre d’affaires étrangères déclare « Les États-Unis se sont engagés à promouvoir un État palestinien » (Ramallah, 30.11.23). Après le pogrome du 7 octobre que l’Autorité Palestinienne n’a pas voulu condamner. Regardons en détail : le Hamas commet un massacre digne des mongols d’Attila, le président de l’Autorité Palestinienne, M. Abbas (qui est dans la 18e année de son mandat de 4 ans) et ses collaborateurs soutiennent le Hamas, blâment les Juifs pour l’Holocauste, versent des allocations aux terroristes qui ont tué des Juifs, et dirigent un organisme corrompu, homophobe et misogyne.

Et les Etats Unis font quoi ? Ils disent qu’ils veulent créer un état dont personne ne veut vraiment.  Faut-il être stupide ou irresponsable. Le département d’État américain ne pense être ni l’un ni l’autre. Un état palestinien ? Aucun état arabe de la région n’en veut, vraiment, pas. Entre 1948 et 1967 ils auraient pu le laisser se créer car la Cisjordanie était annexée par la Jordanie et Gaza occupée par l’Egypte mais ils ne l’ont pas voulu.

 

Si depuis 30 ans on nous parle d’un état palestinien, depuis le pogrome du 7 octobre on ne parle plus que de « from the river to the sea, Palestine will be free ». En occultant, à peine, que la formule contient la disparition d’Israël et, aussi, des neuf millions d’israéliens. Mais qui le sait ? Un prof de UCLA (Berkeley) : « Quand les étudiants qui sympathisent avec les Palestiniens chantent « De la rivière à la mer », savent-ils de quoi ils parlent ?  J’ai embauché une firme de sondage pour sonder 250 étudiants de divers horizons aux États-Unis. La plupart ont dit qu’ils appuyaient le chant, certains avec enthousiasme (32,8 %) et d’autres dans une moindre mesure (53,2 %).

Mais seulement 47% des étudiants qui ont adopté le slogan ont pu nommer la rivière et la mer. Certaines des réponses alternatives étaient le Nil et l’Euphrate, les Caraïbes, la mer Morte (qui est un lac) et l’Atlantique. Moins d’un quart de ces étudiants savaient qui était Yasser Arafat (12 d’entre eux, soit plus de 10%, pensaient qu’il était le premier Premier ministre d’Israël). Lorsqu’on leur a demandé dans quelle décennie les Israéliens et les Palestiniens avaient signé les accords d’Oslo, plus d’un quart des partisans du chant ont affirmé qu’aucun accord de paix de ce genre n’avait jamais été signé. Il n’y a pas de honte à être ignorant, à moins de crier à l’extermination de millions.  En tout, après avoir appris quelques faits de base sur le Moyen-Orient, 67,8 % des élèves sont passés du soutien « de la rivière à la mer » au rejet du mantra. (RH (professeur de sciences politiques, UCLA-Berkeley, WSJ – 06.12.23).

 

Parmi ceux qui s’agitent, par le monde, il y a -naturellement- notre Président. Le 24.10.23, en Israël, il déclare « Je propose à nos partenaires internationaux que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous" (24.10.23 – Express). Deux jours après, au Caire, « Je propose que l’on crée une coalition pour subvenir aux besoins alimentaires de la population des Gaza » Et le 02.12.23, à Dubai, « il faut redoubler d’efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable ». Cessez-le-feu qui ne peut profiter qu’à ceux qui ont attaqué Israël, le Hamas. Mais qu’il justifie par les « souffrances d’une population » qui, selon lui, « n’a rien à voir avec le Hamas »

Mais, envers et contre tout, oubliant les 40 français trucidés par le Hamas et les quelques français pris comme otages, en oubliant aussi que les Français ne le suivent pas, ni lui, ni ceux qui vilipendent Israël : Il y a une France des réseaux sociaux qui laisse penser qu'Israël commet un génocide. Et il y a la réalité sondagière qui montre une posture raisonnable, malgré l'intensification de l'opération israélienne » De plus, 71% des Français voient dans l'antisémitisme une «menace sérieuse pour les Français de confession juive mais également pour la société dans son ensemble», à un moment où les actes antisémites explosent. C’est dans ce contexte que 72% des sondés sont contre la poursuite des manifestations propalestiniennes en France. (Sondage IFOP, Le Figaro 06.12.23)

 

Et pour mesurer son décalage par rapport à ce que des pays arabes, eux-mêmes, pensent, il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé à Dubai, pendant la Cop28. Aucun « grand » arabe (le Roi Hussein, les présidents de l’Egypte, UAE, le Prince de l’Arabie Saoudite) n’a eu le temps pour le rencontrer : ils le désapprouvent pour sa proximité du Qatar, pays qui a financé ouvertement le développement militaire du Hamas à Gaza. Il y en a plus : « L’Arabie saoudite veut voir le Hamas vaincu, veut voir un acteur politique modéré à Gaza »  déclare un haut responsable des services de renseignement américains « (Newsweek 04.12.23). Mais pas seulement l’Arabie Saoudite. « L’Egypte a commencé à inonder les tunnels terroristes du Hamas sous le passage frontalier Egypte-Gaza Rafah, dans une tentative apparente de prévenir les infiltrations terroristes » Selon l’agence de presse néerlandaise DPA (06.11.23), l’Égypte a pompé de l’eau de la mer Méditerranée dans les tunnels, mettant fin aux menaces qu’elle avait proférées contre le Hamas le mois d’avant.

 

Quant aux jérémiades de notre Président et d’autres quant au fait que les gens de Gaza n’ont rien à voir avec le Hamas ne savent-ils pas que le Hamas se cache derrière les civils et qu’il est étroitement mêlé avec eux, comme le Viet Cong l’était autrefois au Vietnam ? Il a bénéficié, depuis 17 ans, du soutien indéfectible de la population locale. Ses 30 ou 40.000 soldats et leurs familles, les dizaines de milliers de gens qui ont construits les tunnels (coûtant env. 800.000$ par km et qui s’éteindraient sur env. 500 km) ne lui étaient pas nécessaires ? Regardez les données d’une enquête d’opinion (Arab World For Research and Development).

Les gens de Gaza n’ont rien à voir avec le Hamas ? Si quelqu’un le voulait réellement, il faudrait des décennies pour changer la culture de haine que le Hamas et l’Autorité palestinienne ont méticuleusement cultivée depuis des dizaines d’années avec l’évidente complicité de tous les pays (comme le nôtre) qui ne voulaient pas voir ce qui était visible : la haine du juif.

A moins de croire notre Président qui, pour mettre fin à l’agression d’une organisation terroriste contre un pays et ses citoyens, se permet de dire « Il n’y a pas d’autre solution qu’une trêve humanitaire, au-delà d’un cessez-le-feu, qui permettra de protéger des citoyens qui n’ont rien à voir avec les terroristes. »  E.Macron BFM,10.11.23. Que le Seigneur le patafiole …

 

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21 novembre 2023 2 21 /11 /novembre /2023 16:50

Six semaines depuis le pogrom commis par le Hamas en Israël, à la lumière des représailles contre le Hamas et Gaza, en suivant le comptage des morts (tels que déclarés par le Hamas, sans dire que - probablement- la moitié ou les deux tiers, sont ses « militants ») la « communauté internationale » se détache d’Israël et occulte ses souffrances. Et à la différence de toutes les gauches, de tous les « progressistes » on voit un Prince arabe (Le prince héritier de Bahreïn) devenir le premier dirigeant arabe à personnellement, sans équivoque, « condamner » le Hamas, et à appeler le 7 octobre le massacre « barbare et horrible ».

 

Look back, Mrs Lot, or anything can happen (Ephraim Kishon) – l’auteur a pris la posture inverse de celle du Seigneur qui, en train de détruire Sodome, a voulu sauver Lot (seul homme honnête de la ville) et sa femme. Qui ne l’a pas écouté et la légende veut qu’une sorte de menhir sur le bord Ouest de la Mer Morte soit la preuve de ce qui s’est passé. Encore que… la Bible dit qu’il s’agissait d’une statue de sel. Quoi qu’il en soit, E. Kishon avait raison, Israël aurait dû regarder plus attentivement le passé de ses voisins de la Judée-Samarie et de Gaza au lieu de s’en détourner. Le coup porté à Israël, il y a six semaines, est survenu à un moment de profond malaise interne. La consternation qui a suivi, le fait que Tsahal, l’institution vénérée au cœur de la sécurité de la nation, ait eu besoin de douze heures pour réagir avait laissé sans voix Israël, les pays amis et ses ennemis. La possibilité qu’un tel assaut palestinien à plusieurs volets (terre, air, mer) se produise - et la lenteur de la réaction - a été aggravée par le sentiment généralisé que le gouvernement du premier ministre Benjamin Netanyahu était fatalement distrait. Naturellement, on le prend – seul - comme tête de turc en ajoutant, chaque fois qu’il est nécessaire de condamner le Hamas pour ses actes barbares que « bien sûr, cela ne veut pas dire accepter la politique de BN… » Si vous trouvez un seul de ceux qui parlent ainsi apte à vous dire en quoi consiste la politique de BN, faites-le moi savoir.

Look back ? De 2005 quand elle a quitté Gaza jusqu’en 2009 (première grande opération contre) Hamas avait lancé quelques 4.000 roquettes (« artisanales », à l’époque) contre Israël. On en a compté, depuis, env. 25.000 jusqu’au 7 octobre 2023 et encore quelque 10.000 autres à ce jour, dont la plus grande partie ne sont plus artisanales, certaines contiennent jusqu’à 500 kg de matière explosive. Tombée en extase des hautes clôtures, achalandées de moult détecteurs et de mitrailleuses à tir automatique et de la croyance que le Hamas devient un bon voisin, Israël a construit des chambres sûres, inventé le dôme de fer et construit des écoles et des terrains de jeux entiers dans des abris antiaériens à des coûts astronomiques. Elle n’avait pas regardé le passé, elle sait maintenant avoir commis une erreur d’une dimension incommensurable. Ce qui s’est passé a secoué le monde : le premier pogrom après la Shoah, 1.500 morts, enfants, adultes, civils, militaires y compris quelques 240 otages. En Israël, pays qui avait renoué avec sa présence millénaire pour que ce qui s’est passé en Europe n’arrive plus jamais aux juifs.

Pourquoi cela maintenant ? Il est encore tôt et il y a encore trop de choses inconnues, mais il semble probable que le Hamas et le Jihad Islamique aient voulu faire dérailler le rapprochement en cours entre Israël et des États arabes, en particulier l’Arabie saoudite. Certes il y a l’Iran. L’Iran, avec son rôle crucial dans cette attaque, qui y a été enhardi par l’apaisement de la Maison Blanche sous la forme de 6 milliards de dollars d’actifs gelés remis à Téhéran via un contrôle du Qatar …. Ces fonds, qui peuvent être utilisés à toutes les fins terroristes que l’Iran juge appropriées, ont été libérés sur ordre de Monsieur J.Biden, alors même que les ayatollahs continuaient à construire leur programme d’armes nucléaires, fomentant la violence au Moyen-Orient et au-delà, et en même temps, a soutenu la Russie dans ses crimes de guerre contre le peuple ukrainien.

Mais ce qui se préparait signalait le déclin de la cause palestinienne aux yeux de la plupart des gouvernements arabes. Après dizaines d’années pendant lesquelles toutes les offres faites par Israël et/ou les Etats Unis pour un règlement pacifique (y compris la fameuse solution miracle de « deux états ») avaient été, toutes, rejettes par les dirigeants palestiniens. Le Hamas et le JIP espèrent probablement que le succès de l’attaque initiale et l’ampleur des représailles inévitables, galvaniseront les publics arabes d’une manière que leurs gouvernements ont traditionnellement considérée comme dangereuse, les empêchant d’améliorer leurs relations avec Israël. Le Hamas a, de même, sous-estimé la vigueur de la réaction israélienne : voir Gaza transformé en ruines, même si cela amplifie la violence de leurs agissements, ne peut pas ne pas leur faire comprendre que leur règne est destiné à disparaître avec l’approbation (occulte) des grands pays arabes. Les réactions très mesurées des pays du Golfe et de l’Egypte via la Ligue Arabe, font comprendre au Hamas et au Jihad Islamique que personne ne viendra à leur secours pour les laisser gouverner, encore, la « prison à ciel ouvert » dont ils étaient les geôliers. Enfin, tout le monde, sauf quelques pays qui, pour des raisons connues, s’évertuent à tenir une balance égale entre les deux « parties ». En occultant autant que faire se peut que l’une est l’agresseur (mais … cela n’est pas venu de nulle part… vous disent-ils tout de suite) et l’autre est l’agressé (Israël a le droit de se défendre mais… en réclamant un cessez-le-feu immédiat qui ne peut être utile qu’au Hamas).

Ces pays (pour l’essentiel l’Espagne, la France, et d’autres en Europe) mettent en avance deux justifications majeures pour leurs demandes : (a) le Hamas ne représente pas les Palestiniens de Gaza et (b) les victimes des représailles israéliennes n’y sont pour rien dans ce que le Hamas a fait. Je reproduis quelques extraits d’une enquête d’opinion qui vient d’être réalisée après le 7 octobre (AWRAD – Arab World for Research and Development+ Université Bir Zeit/Ramallah- traduction MB) :

  • - Les attaques du 7 octobre – ont révélé que 48,2 % des sondés considèrent le rôle du Hamas comme « très positif », tandis que 27,8 % le considèrent comme « plutôt positif » total 76% ;
  • - Près de 80 % considèrent le rôle de la branche « militaire » des Brigades Al-Qassam du Hamas comme positif ;
  • - 59,3 % des Palestiniens interrogés ont déclaré qu’ils étaient « extrêmement » favorables aux attaques et 15,7 % ont dit qu’ils étaient « quelque peu » favorables à la folie meurtrière, total 75% ;
  • - Presque tous (98 %) les répondants ont dit que le massacre les rendait "plus fiers de leur identité en tant que Palestiniens"

Et notre Président n’est pas au courant de ces données ? Et tous ceux qui, depuis des années, s’efforcent de convaincre les Israéliens que seul un état palestinien à côté du leur sera la solution pour une paix éternelle ? Ne peuvent-ils, vraiment, comprendre, que ce que les Palestiniens (oui, tous - sauf des exceptions individuelles) veulent, c’est un état, le leur, à la place, ayant fait disparaître Israël et les 8 millions de juifs qui y habitent ? Un état palestinien ? Les Palestiniens avaient déjà reçu un territoire, il y a 19 ans, la bande de Gaza, sur lequel ils auraient pu construire un État. Au lieu de cela, ils l’ont transformé en un cloaque de terrorisme, de meurtre et d’oppression. Surtout pour leur population. En Judée-Samarie, l’Autorité palestinienne corrompue, tout en ayant le contrôle de plus de 90% de la population, soutient en réalité le terrorisme et l’antisémitisme. Quand comprendra-t-on que sur la base de ce bilan, les Palestiniens ne méritent pas d’avoir leur propre État ?

Grand ami d’Israël, « solidaire de son sort » (le 08.10.23), on entend notre Président déclarer à BBC « Israël doit cesser de tuer des bébés et des femmes à Gaza » (10.11.23) comme s’il ne savait pas qu’il y a une grande différence entre les dommages collatéraux et ce que le Hamas a fait. Bon, il a depuis quelque temps le chic de déclarer n’importe quoi et de dire ensuite le contraire.

On se souvient, « coalition militaire pour détruire le Hamas » en Israël, devenue « coalition alimentaire » en Egypte, visite rendue au négationniste antisémite de Ramallah suivi« d’explications données au Président d’Israël pour atténuer la gêne provoquée »,

demande d’un « cessez-le-feu » immédiat qui permettra de protéger les citoyens qui n’ont rien à voir avec les terroristes » suivi d’un coup de fil à B. Netanyahou pour lui demander d’accepter une « pause journalière » de quelques heures qu’Israël avait mis en place depuis dix jours, promesse d’envoyer un bateau hôpital pour Gaza faite le 25.10.23 au Caire – un porte-hélicoptère (le Tonnerre) qui ne peut prendre en charge que 4 (quatre) blessés graves et qui s’y trouve déjà. Et pour le « cessez-le-feu » il y en avait déjà un jusqu’au samedi 7 octobre à 06h30. Il  a servi à quoi ?

On se demande ensuite pourquoi nous ne sommes pas pris au sérieux…

D’ailleurs dans l’absence du sérieux nous ne sommes pas seuls. Il y a pléthore, on dirait un championnat pour déterminer qui propose mieux pour « après ». Naturellement tout tourne autour de la « solution à deux états » sans vouloir comprendre que ce qui s’est passé l’a enterrée pour au moins quelques dizaines d’années. Une génération ? Deux ? Plus ?

Pourquoi ? « Bien que souvent sous-déclarées, les écoles, les mosquées et les médias de ces territoires (Judée-Samarie et Gaza) endoctrinent leurs enfants et leurs citoyens 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans la haine et la diabolisation des Juifs et d’Israël et glorifient les kamikazes comme de nobles « martyrs ». À Gaza, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) gère 278 écoles desservant plus de 291.000 élèves. Il a été démontré à maintes reprises que les écoles de l’UNRWA sont des canaux de haine juive de type nazi. Un audit de 2023 a révélé que les écoles de l’UNRWA à Gaza « appellent régulièrement au meurtre de Juifs et créent du matériel pédagogique qui glorifie le terrorisme, encourage le martyre, [et] diabolise les Israéliens. Le quotidien de l’Autorité Palestinienne (le « partenaire pour la paix ») publie régulièrement des diffamations, telles que : « le massacre est la base de l’État d’Israël » ; le Juif est « la maladie du siècle »; les Israéliens « sont les nouveaux nazis sur la terre » dont les crimes sont « pires que [...] [les] chambres à gaz »; « Israël [...] est [...] un Satan rusé »; et les Juifs « Shylocks de la terre, vidant activement les poches des Palestiniens ». Le spécialiste du Moyen-Orient, Bassam Tawil, résume bien la situation : « Il n’y a absolument aucune différence entre l’AP et le Hamas lorsqu’il s’agit de répandre la haine contre Israël et d’inciter au meurtre de Juifs. » DocEmetProductions H. Kopel, 19.11.23.

Allez dire à l’israélien lambda qu’il faut accepter un état palestinien à côté d’Israël (encore qu’on n’ait pas encore trouvé de dirigeant palestinien qui l’accepte non plus), il vous rira au nez en vous rappelant les paroles de Golda Meir « Nous pouvons pardonner aux Arabes d’avoir tué nos enfants. Nous ne pouvons pas pardonner aux Arabes de nous forcer à tuer leurs enfants » Deux états ? Une vue de l’esprit, une galéjade qui fait le bonheur de dizaines, centaines, milliers de diplomates et de leurs aides qui vivent de cela depuis plus de 30 ans.

Si j’avais le courage de le dire (vu que… l’islamophobie - pas la judéophobie, ni la christianophobie - est pénalement condamnable) je dirais… cela fait 1.500 ans que les musulmans emmerdent le monde. Tuer des juifs ? Ils avaient commencé dès le 7ème siècle et continué tant qu’ils ne les soumettaient pas pour qu’ils deviennent des dhimmis. Bien avant que l’Europe laisse faire (pousse à faire ?) sa Shoah avec plus de 6 millions de juifs trucidés (par des moyens modernes divers) lesdits musulmans arrivaient à faire bien mieux. Forts d’avoir le temps devant eux pour qu’ils tissent un voile noir de désespoir pour en couvrir le monde avec.

Alors… les gens de Gaza et/ou de Judée-Samarie pensent qu’ils peuvent attendre. Car ils savent ce qu’ils veulent. Gaza? Palestine? Témoignage du Dr. Tom Copeland, the Director of Research at the Centennial Institute (Real Clear Defense 11.11.23): « Inside an Israeli prison (2010), we asked a Palestinian commander a series of questions in light of two important concepts: hudnah, a temporary truce to rebuild and fight again, and salaam, a state of peace and harmony where all people have become Muslim.

“What would happen if the Jews left the West Bank and Gaza?” (part of the typical two-state solution). His response: “hudnah.”

“What if the Jews were expelled completely from Palestine?” (the waqf, “from the river to the sea”, from Lebanon to Eilat). His response: “hudnah.”

“What if all the Jews on earth were dead?” His response: “salaam.” Think about that.

Ils sont déjà en train de coloniser l’Europe qui en compte plus de 40 millions (sans parler des 100 millions de turcs qui attendent à sa porte). La France, qui fût la fille ainée de l’Eglise, en sait quelque chose bien que pour l’instant elle se drogue avec des mots du genre « l’ensauvagement de la société » ne voulant pas se dire que les assassinats de juifs, les attentats, les décapitations de professeurs ont tous été faits par des musulmans. Ni dire clairement, pour que l’on le sache, que si tous les musulmans du pays ne sont pas terroristes, tous les terroristes ayant agi sont musulmans. Comme on ne veut pas le dire, ni le reconnaître que l’on n’a trouvé aucun musulman dans notre pays qui aurait été tué par un juif en criant (ou pas) « la Thora va gagner ». Nos gouvernants, ayant de plus en plus peur (au fur et à mesure que la population exogène, musulmane, augmente son nombre) d’une guerre civile, acceptent la dérive du pays vers les abysses du sous-développement économique, culturel, sociétal. Quoi de mieux que se souvenir de ce que W. Churchill a dit à Neville Chamberlain après Munich « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre »

 

Je ne puis pas finir ce texte sans me dire que la tragédie annoncée que le monde, que notre pays, ne veulent pas voir n’a devant elle que, héritiers des Lumières, des hommes nouveaux (modèle Jean-Jacques Rousseau) en cours d’abêtissement par des déconstructions diverses (la langue, la société, la civilisation). Un extrait des Invectives d’Alfred de Musset s’impose :              

Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire

Voltige-t-il encore sur tes os décharnés ?

Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire ;

Le nôtre doit te plaire, et vos hommes sont nés.

Pour qui travailliez-vous, démolisseurs stupides,

Vous vouliez faire un monde. - Eh bien, vous l'avez fait.
      Votre monde est superbe, et votre homme est parfait !

oooo

Israël. Ce pays est unique : certes, nécessité fait loi … Pendant une guerre à caractère existentiel, en attendant d’autres … Pour la première fois au monde, un système laser développé en Israël a réussi à intercepter une roquette lancée sur Israël pendant les jours des combats à Gaza. Après l’annonce sur News 14, au sujet de l’installation du système expérimental, le système a pu intercepter avec succès. (JNS – 21.11.23)

 

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2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 22:29

Trois semaines, d’une guerre qui ne fait que commencer, après le massacre barbare commis par quelques 3.000 membres du Hamas qui avaient réussi de prendre en défaut la sécurité technique, technologique, humaine de l’État d'Israël considéré comme le mieux défendu dans son environnement proche ou élargi.

Trois semaines, pendant lesquelles la sympathie ouvertement prodiguée initialement, se transforme, lentement mais probablement, sûrement, en reproches pour ceci et pour cela. Car, rien à faire, il y a deux milliards de musulmans dans le monde et seulement 15 millions de juifs dont la moitié habite le pays appelé Israël : superficie 0,2% du territoire des 23 pays arabes qui l’entourent de près et de loin. Et le vieux continent qui n’a pas réussi avec sa « solution finale » à résoudre le « problème juif » est en train de se rendre complice de la curée (voyez la France - la plus grande communauté musulmane en Europe) car il y a plus de 30 millions de musulmans en Europe sans compter les 100 millions de turcs qui espèrent qu’ils y seront admis un jour.

 

J’en ai marre ! J’en ai marre de faire partie de ceux que l’on prend pour des imbéciles en leur disant tout et son contraire tout en escomptant leur incapacité à se faire une opinion partant des faits bruts et non pas des commentaires vaseux et orientés des deux pouvoirs qui les tiennent en laisse : le politique et les media.

Bien sûr, j’aurais pu écrire cela depuis des années car les choses ne font que s’aggraver depuis longtemps. Je le fais aujourd’hui car, ayant vécu la fin des années 30, je retrouve dans ce qui se passe dans notre pays mais, aussi, dans une partie de l’Europe, pour laisser de côté, pour l’instant l’Asie et l’Afrique, une partie de prolégomènes de ce qui est advenu ensuite. En clair, dans la période évoquée il s’agissait de la « question juive » : aujourd’hui, depuis quelques temps, il s’agit de la « question Israël » Remarquez, ce sont encore les juifs mais si, jadis, c’est un continent d’une culture inégalée qui s’en occupait, aujourd’hui c’est le rebondissement d’une culture figée à ce qu’elle était il y a plus de mille ans qui en est responsable. Avec la contribution active dudit continent qui n’avait pas réussi à la résoudre, jadis, tout en utilisant une solution considérée (espérée ?) comme finale.

Pourquoi en ai-je marre ? Après le massacre barbare du 7 octobre, effectué par des nervis dépassant en cruauté les exploits des invasions mongoles du 13ème siècle, de la sidération du moment à ce que l’on dit aujourd’hui, on assiste à une transition qui n’a qu’une seule explication. Approuver en catimini (en occultant les causes réelles) ce qui s’est passé, selon le dicton latin si nescimus, ipsi noverunt : (i) Israël l’a bien cherché depuis longtemps (56 ans pour certains - guerre de 1967, Judée-Samarie territoire disputé, 75 ans pour d’autres - Declaration d’Indépendance d’Israël suite au partage territoire par ONU, refus des états arabes, le peuple palestinien n’existait pas encore) et (ii) les nervis n’ont strictement rien à voir avec le “peuple” (inventé, dit-on, car pendant des lustres ils s’appelaient “arabes de Palestine” pour se distinguer des juifs de Palestine) qui les ont créés.

Des possesseurs d’un magister reconnu, des têtes politiques dirigeant des pays importants – même, une, dirigeant la seule superpuissance encore existante, essayent de nous convaincre que le « peuple » mentionné n’a strictement rien à voir avec les nervis criminels qui ont été capables du pire que l’humanité ait jamais vu.

Un philosophe français, et pas des moindres, nous dit « Le Hamas n’incarne pas la cause palestinienne. Je suis le premier à dénoncer la colonisation rampante de la Cisjordanie par Israël. Cette politique est mortelle pour les deux peuples. Mais toutes les implantations juives de Gaza ont été démantelées en 2005. C’est donc à la décolonisation de son territoire que le Hamas a répondu par la violence illimitée » A. Finkielkraut 31.10.23 – c’est le (i)

« Le Hamas ne représente pas le peuple palestinien » l'a rappelé Emmanuel Macron lors de sa rencontre, à Ramallah (capitale de Cisjordanie) avec M. Abbas (docteur en négationnisme, antisémite patenté) – c’est le (ii).

On dit que le Hamas est une association terroriste, qu’elle ne représente pas le peuple palestinien, tout ça doit être répété parce que c’est la position de l’Union européenne » Roberta Metsola, Présidente du Parlement de l’Union Européenne (France Info, 30.10.23.

Les civils palestiniens ne sont pas responsables des atrocités commises par le Hamas ni de la grave crise humanitaire à Gaza. Fournir une aide et une protection immédiates aux civils palestiniens dans le conflit est également une base nécessaire pour trouver des partenaires à Gaza qui ont une vision différente de celle du Hamas pour l’avenir” Antony Blinken, 01.11.23 WAPO

Et, naturellement, le vieillard cacochyme qui fait semblant de diriger les Etats Unis, en récitant les fiches écrites qu’une camarilla amenée à gouverner les Etats Unis par B. Obama, lui prépare : “Hamas ne représente pas le peuple palestinien “ J. Biden 10.10.23.

Naturellement, la presse, française, européenne, américaine (avec quelques exceptions) s’évertue à laver nos cerveaux en conséquence. Fichtre !

Depuis des années (pratiquement depuis qu’Israël a intégralement quitté le territoire, en 2005) on s’est employé à nous faire admettre que Gaza était une prison à ciel ouvert pour les plus de 2 millions d’êtres qui y vivent. Si Gaza était une prison, ses geôliers (Israël et Égypte) en sont très mauvais… Comment expliquer autrement les petites guerres à répétition (les dernières 2015, 2020, 2021), avec des moyens de plus en plus élaborés, que le Hamas a toujours initiées ? Comment expliquer que, pour la dernière, le Hamas disposait de plus de 10.000 fusées (dont le poids de certaines dépassait 500 kg) – 5.000 tirées le premier jour ! Des paragliders, de l’armement lourd, des pick-up avec de mitrailleuses et autres jouets qui passent mal les portes d’une prison. Et s’ils disposaient de ces armements, avec qui Hamas a-t-il fait ce qu’il a fait ? Les 40.000 “soldats” dont il se targue ne sont-ils pas palestiniens ? Et chacun de ces soldats ne fait-il partie d’une famille de 6 à 8 membres soit 250 à 400.000 en premier cercle ? Les 500 km de tunnels souterrains ont été construits par qui ? Et n’ont-ils pas eu la majorité des voix aux dernières élections (c’est vrai, c’était en 2005…) ? Des élections imposées par l’Amérique de M. Bush (qu’Israël ne voulait pas car la victoire du Hamas semblait écrite sur les murs) qui pensait nécessaire pour encore installer la démocratie dans un pays arabe comme ils étaient en train de si bien réussir en Irak.

On me dira ce que l’on veut, j’aurai plus que du mal à croire l’idiotie selon laquelle le Hamas est une création par génération spontanée, sans aucune liaison avec l’environnement où elle a prospéré. Et puisque je ne le crois pas, je n’ai pas, non plus, de mal à admettre que ceux qui ont fauté ce ne sont pas uniquement les nervis mais, aussi, mais surtout, les masses palestiniennes de Gaza qui ont assuré au Hamas la force de travail et les ressources pour transformer le territoire en bunker en se préparant pour leur but réel, explicité, figurant clairement dans leur Charte (1998 et 2017), la destruction d’Israël. Avec sa traduction, pour tous les idiots utiles de l’islam conquérant, « la Palestine du fleuve à la mer » qui suppose l’éradication d’Israël mais, aussi, un nouvel holocauste car, volens-nolens, il y a en Israël presque 8 millions de juifs. Remarquez, on devrait se rappeler les massacres musulmans en Inde du 13ème au 15ème siècle (Timour le Boiteux, à Sistan, fit ériger devant les portes de la ville pas moins de trente-cinq pyramides à partir de soixante-dix mille têtes coupées.

Oui, je sais, parler de la responsabilité collective mène à admettre la punition collective. Cela ne m’émeut pas du tout. Et on n’arrête pas de nous parler des morts à Gaza – nombre indiqué par le Hamas et, presque jamais, questionné par les médias mondiaux. Sans doute parce qu’Israël tue des musulmans.

Un peu d’histoire s’impose.

Le bombardement de Dresde eut lieu du 13 au 15 février 1945, selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique sur le bombardement de zone du 14 février 1942, devenue avec l'USAAF la directive de Casablanca (en) en 1943. Il détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde, dans le cadre d'un bombardement combiné en bomber stream. L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires notamment à la thermite1, l'emploi du phosphore étant, lui, discuté. Les bombes classiques et à retardement furent aussi utilisées. L'évaluation actuelle du nombre des victimes se situe autour de 35.000 morts (dont 25.000 corps identifiés). (Wikipédia). J’ai vu Dresde en 1982, 37 ans après la fin de la guerre : la moitié (peut-être 2/3) de la ville en ruines par rapport auxquelles celles de Gaza est un jeu d’enfants. C’est vrai, le musée de Beaux-Arts était debout et sa Galerie de Peinture des Vieux Maîtres) (une très grande partie des pièces collectées auprès des juifs quittant l’Allemagne ou morts à Dachau) impressionnait.

L'attaque des forces aériennes américaines sur Berlin le 3 février 1945 fut l'une des plus dévastatrices de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour-là, 2.500 berlinois furent tués et 100.000 personnes virent leur maison détruite par les raids aériens. Wikipédia

Conquête de Berlin, avril 1945. Les Soviétiques ont massé autour de Berlin plus de 40.000 pièces d'artillerie (1 pièce tous les dix mètres). Wikipédia J’ai connu un lieutenant d’Artillerie de l’Armée Rouge qui y a participé : ils ne réglaient pas leur tir en azimut, uniquement en site, à une cadence de 12 coups à l’heure, pendant 18 heures.

Si vous voulez que j’ajoute aussi Hiroshima et Nagasaki, je puis le faire, la conclusion serait la même.

De l'humour noir: I'm hoping Hamas and their sympathizers have so many casualties they face a shortage of those virgins promised... They may have to settle for transgenders...

Pourtant, à Nürnberg on a jugé uniquement les monstres nazis. Il a fallu attendre le 30 octobre 2023 pour qu’un procureur de la Cour Pénale Internationale, originaire d’un pays africain, se trouvant à la frontière de Gaza avec l’Égypte (on occulte toujours le fait que ce pays bloque autant qu’Israël Gaza mais il ne fournit ni eau, ni aliments, ni électricité) déclare «  que son institution était en train « d’enquêter activement  …. sur la situation à Gaza et en Cisjordanie car le fait d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza pouvait constituer un crime »  (TOI, 30.10.23) Commis par qui ? Israël, naturellement. Sans remarquer que l’Egypte garde la frontière fermée pour que les gazaouis, frères arabes, ne puissent pas se réfugier, pendant la guerre de son côté. Pourquoi ? Monsieur El-SISSI – Président de l’Egypte « Accepter des réfugiés, des citoyens palestiniens, de la bande de Gaza au Sinaï serait simplement transférer leur résistance, les combats, de la bande de Gaza au Sinaï » « L’Égypte en subirait les conséquences. Le Sinaï deviendrait une base pour les opérations terroristes contre Israël, et nous, en Égypte, en porterions la responsabilité» Washington Examiner, 20.10.23

Disons-le, clairement : des terroristes barbares ont traversé la frontière d’Israël, massacré des innocents, violé des femmes, éventré des femmes enceintes, démembré des corps d’enfants, décapité des nourrissons, fait des prisonniers - y compris des tout-petits qui restent entre leurs mains - puis ont accidentellement fait exploser une roquette dans le parking de leur propre hôpital de Gaza, et d’une manière ou d’une autre, dans tout cela, Israël est toujours le méchant.

 

Et on lui demande (l’Union Européenne, M. Macron, même M. Biden + les pays arabes frères et le sultan d’Ankara – qui a fait trucider de dizaines de milliers de kurdes) de faire une pause (trêve) en vue d’arriver à un cessez-le-feu. Tout en sachant qu’après chaque cessez-le-feu le Hamas et ses frères de Gaza profitaient pour ré-fourbir leurs armes, obtenir de nouvelles ressources de leurs sponsors qataris ou iraniens pour pouvoir aborder la prochaine guerre dans de meilleures conditions. Et le Conseil de Sécurité du « machin » a voté une résolution demandant un cessez-le-feu sans qu’elle utilise le terme Hamas ou condamne le massacre du 7 octobre. Résolution qui ne disait, non plus, mot du droit d’Israël à se défendre : en faveur : 12 (Albanie, Brésil, Chine, Équateur, France, Gabon, Ghana, Japon, Malte, Mozambique, Suisse, Émirats arabes unis) Contre : 1 (États-Unis) Abstention : 2 Russie, Royaume-Uni ; la France avec le Gabon, Équateur, Ghana, Émirats arabes unis, Chine, Albanie, Brésil … tous des amis d’Israël… Pour la première fois depuis l’attaque du 7 octobre du Hamas, la France a rompu avec ses alliés occidentaux au Conseil de Sécurité, en votant en faveur du projet de résolution brésilien. Elle a fait de même en Assemblée Générale. Serait-ce parce qu’elle se soucie de la paix intérieure du pays qui dénombre plus de 10% d’habitants musulmans dont la plus grande partie se déclare solidaire de ses frères palestiniens ? Passons.

 

Il faudrait, cependant, se souvenir que les Alliés n’ont accepté de l’Allemagne ou du Japon rien d’autre que la capitulation totale.

Pour le dire encore plus clairement : Israël doit réaliser une destruction complète du Hamas de manière qu’un Juif puisse marcher librement dans les rues de la ville de Gaza, tout comme les Arabes israéliens peuvent marcher librement dans les rues de Tel Aviv. A ce moment-là l’on saura que le Hamas a été complètement et totalement détruit. Et que tous ceux, idiots utiles d’un islam conquérant, en Europe ou ailleurs, sponsors complices d’une organisation terroriste, contempteurs des juifs un peu partout dans le monde, auront compris que cette tribu qui, vaille que vaille, survit depuis des millénaires à moult pogroms, destructions, persécutions, est toujours vivante et qu’elle a maintenant les moyens de s’opposer à sa destruction. Ces moyens s’appellent Israël. Bon à savoir pour tous ceux qui, comme notre Président, celui des Etats Unis et tutti quanti veulent imposer à Israël de respecter « les lois de la guerre et de l’humanité » comme si on demandait à un catcheur de respecter les lois du Marquis de Queensberry.

 

 

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