Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 09:43

Plus le mensonge est gros, plus le peuple le croira

(J. Goebbels de triste mémoire)

 

« L'inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée», s'est félicitée la présidence de la République » Et, pour que tout un chacun le sache, on a envoyé tous les ministres, les sous ministres et autres blablateurs porter la bonne parole via les caisses de résonance habituelles, radios, télés et autres organes d’information prétextant qu'il s'agisse d'une extrême bonne nouvelle car ce serait la première fois depuis 30 mois que le chômage diminue …

 

Regardons la chose de plus près car à force de nous faire prendre constamment pour des imbéciles, il y a un moment où il faut regimber.

 

Trois catégories de chômeurs, A = inscrits ayant perdu leur emploi, Catégorie B = demandeurs d’emplois actifs en recherche, Catégorie C = chômeurs ayant une activité partielle.

 

La courbe du chômage de la catégorie A montre-t-elle un point d’inflexion (inversement de la tendance) ?

 

Capture-d-ecran-2013-11-28-a-19.03.59.png

 

Après le « bug » SFR concernant le mois d’août on voit que l’on pourrait croire qu’il s’agit, éventuellement, d’une tendance asymptotique.

 

Malheureusement, quand on regarde les données de l’INSEE à la loupe on constate que :

 

  • - Catégorie A = 3.270.000 chômeurs inscrits (-20.500 soit – 0,62% - venant de 11.000 radiations qui sont transférées dans les catégories B et C et de 16.000 contrats aidés) ; la courbe du graphique recense seulement les chômeurs de la Catégorie A.

  • - Total inscrits au pôle emploi = 4.880.000 (+ 39.600 soit +0,81%).

 

Comment ne comprennent-ils pas que les gens ne sont pas dupes ? Quand de toutes les enquêtes d’opinion on voit que la réponse à la question « croyez-vous que la courbe du chômage va être inversée cette année » est un NON franc et massif dépassant 90% pourquoi s’obstinent-ils à nous prendre pour des idiots ?

 

Mais comme Angela ne veut pas l’aider


Aide-moi--.jpg

 

 

notre « moi, Président » est allé voir le Prince pour discuter du sort de l’équipe de foot de Monaco qui devrait avoir son siège en France pour … payer la taxe de 75%.  Pendant que son premier ministre -sans rien dire au ministre des finances qui a appris la chose par la presse- annoçait le nouveau grand chantier visant toujours plus de justice ... la réfonte du système fiscal français!

 

Vaste programme, Monsieur Barre l'a voulu aussi il y a déjà quarante ans ...

PHOb778d674-583d-11e3-b8fb-5c86c71493d8-805x453.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 15:40

 

Nous sommes en janvier 2012, pendant la campagne pour l’élection présidentielle (je devrais dire pendant la campagne anti-Sarkozy …) quand l'heureux bénéficiaire des tombereaux d’insultes, récriminations et critiques déversés par la presse française sur le Président encore en fonction (et donc à l’encontre de la France) montait, comme un coq, sur ses ergots (rapport à sa taille …) pour dire haut et fort ce qu’il pensait de la perte de la note française annoncée par Standard & Poor. "La dégradation de la note française…………. Cette sanction signe l'échec de son quinquennat. … Le plus grave, c'est que notre position en Europe va s'en trouver affaiblie. C'est la première fois, depuis que les Etats sont notés, que la France décroche par rapport à l'Allemagne. Nous ne sommes plus en première division." (FH 16.01.12). S&P avait retiré le AAA à la France pour lui laisser, un cran de moins, le AA+.

La même S&P vient d’annoncer le retrait de la note AA+ pour laisser à la France, un cran de moins, cette fois-ci le AA. Sur la route du déclin il ne s’agit, au bout de 18 mois de gouvernance socialiste, que d’une griffure équivalente à celle de 2012. Mais … les ténors de la majorité, et en premier lieu le premier ministre, se sont répandus partout dans la presse écrite, parlé ou télévisuelle pour dire, en substance, « nous sommes parmi les meilleurs, S&P n’a pas tenu compte de toutes les réformes que nous faisons et, comme le coût de la dette n’augmente pas (beaucoup …) il n’y a pas lieu de s’affoler). Certes, le FMI, la Commission de Bruxelles et l’OCDE (un rapport fait à la demande de la France sera publié cette semaine) ainsi qu’une pléthore d’économistes distingués considèrent que la France va dans le mur : aucune réforme structurelle permettant de réduire les dépenses d’un état de plus en plus dispendieux, une utilisation massive et pernicieuse de l’arme fiscale conduisant à accélérer le déclin économique (investissements productifs, recherche et développement dans l’industrie privée, etc.,) le tout ayant comme résultat des … jacqueries d’un autre temps mais servant (au peuple ?) de soupape de pression.

Qu’à cela ne tienne, la France a trouvé un défenseur de grand calibre, le Prix Nobel Paul Krugman. Oublions pour l’instant ses penchants socialisants, oublions que certains de ses concepts pourraient même faire Keynes se retourner dans sa tombe. Oublions que ses compétences sont relatives au commerce international et à la « concurrence imparfaite ». Il s’agit d’un Prix Nobel … Mais d’un Prix Nobel qui depuis le commencement de la crise économique actuelle (2008) n’a pas arrêté de donner des conseils à l’Europe et aux états qui constituent l’Union Européenne. Conseils … tous faux ! Que l’on en juge :

  1. - Niall Ferguson (Harvard Business School) rappelle que Krugman a écrit au moins onze fois entre Avril 2010 et Juillet 2012 au sujet de la prochaine « débâcle de l'euro » Cela n'est pas arrivé. Non seulement la zone euro est-elle restée intacte, mais depuis 2009 deux autres pays l’ont rejoint (Slovaquie et Estonie) et un troisième va la rejoindre en janvier 2014 (la Lettonie).
  2. - Monsieur Krugman a constamment prôné l’augmentation des impôts et des déficits budgétaires (ou leur plus lente réduction). Mais les pays qui ont suivi ses conseils et augmenté leurs déficits (les pays de l’Europe du Sud, tous en crise y compris la France) ont fait bien pire en termes de croissance économique et d’emploi que les pays du Nord (en particulier les pays baltes) qui ont promu une politique budgétaire responsable (exemple la Lettonie : trois quarts des réductions des déficits ont été obtenus par des réductions des dépenses, un quart seulement, par augmentation des impôts).

  3. - entre octobre 2008 et septembre 2013, huit gouvernements de l'UE - Estonie, Finlande, l'Allemagne, Lettonie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et Suède - ont été réélus nonobstant la crise économique. Ces gouvernements sont ceux qui ont poursuivi des politiques budgétaires responsables (souvent appelées « austérité »), contrairement aux politiques recommandées par le Professeur Krugman. En 2012, le déficit budgétaire moyen de ces huit pays a été de 1,6 % du PIB à comparer avec 4,8 % des 19 pays les gouvernements ont été changés (la France y compris).

  4. - un des problèmes de fond de l’Europe est constitué par les dépenses des états, pour l’essentiel, improductives. Monsieur Krugman s’est trompé en suggérant que l’on pouvait continuer à en dépenser plus sans trop tenir compte de l’augmentation de la dette, ce qu’il a conseillé à pas mal de pays et encore, aujourd’hui, à la France. Le fait que le coût de la dette n’est pas (encore …) prohibitif ne constitue pas moins une sorte de bombe à retardement : que les marchés (non pas S&P) commencent un jour à prendre peur de l’augmentation faramineuse de la dette française et notre pays aura du mal et a supporter le coût de la dette et à trouver de nouveaux financements.

  5. - un autre problème de fond de l’Europe (surtout de la France) c’est la structure des marchés du travail et des services : manque d’élasticité, contraintes légales et/ou réglementaires, permanence des « avantages acquis » sont autant de facteurs contribuant au déclin économique des pays en cause. Pourtant, en France, son seul Prix Nobel (économie), Maurice Allais, a prôné jusqu’à sa mort (2010) la flexibilité des salaires, l'allégement des contraintes du marché du travail et la réduction des indemnités de chômage pour assurer le plein-emploi. Ce qui ne l’empêchait pas de se considérer comme « libéral » pour l’efficacité économique (économie de marché) et « socialiste » pour la redistribution des résultats. En même temps, il pourfendait la multiplicité d’impôts et taxes considérant que seuls trois impôts devraient être perçus par un état normal, la TVA, l’impôt sur le capital fixe et l’impôt sur les produits des opérations financières. Monsieur Krugman, et avec lui nos gouvernants (qui auraient mieux fait de prendre leur inspiration chez Maurice Allais …), se trompe encore quand il considère qu’augmenter les impôts n’est pas pernicieux pour l’économie d’un pays (en l’occurrence, la France).

On a les conseillers que l’on mérite … surtout quand ils sont gratuits et quand ils ne prennent aucun risque en suggérant ceci ou cela. Mais pour ce qui concerne notre pays, la « coupe » est tellement pleine qu’une « étincelle » (l’écotaxe, pourtant un impôt entièrement justifié …) peut mettre le feu aux poudres.

 

Que "l’homme à la marinière" qualifie les agences de notation de "garçons en culottes courtes" c’est une chose, il ne mérite pas attention. Que le gouvernement actuel ne veuille pas prendre acte de l'échec de la politique qu’il mène c’est beaucoup plus grave. Et peu importe les encouragements de Monsieur Krugman pour continuer dans la même voie. Il est loin, lui, et tout ce qu’il nous suggère ne lui fera de l’ombre d’aucune manière sous le parapluie de son Prix Nobel.

 

Le vrai problème de notre pays est celui de créer des richesses et d’arrêter de dilapider ce dont on dispose encore. Mais, avec une gouvernement socialiste … créer des richesses c’est comme demander à un requin de ne se contenter que d’algues !

 

Au lieu d’écouter Winston Churchill « Le socialisme est la philosophie de l’échec, une croyance de l'ignorance et l'évangile de l'envie, sa vertu inhérente étant le partage égal de la misère» et arrêter d’utiliser la méthode Coué quand il parle aux français de l’avenir de la France, le locataire de l’Elysée et avec lui tous ceux qui grouillent, grenouillent et scribouillent s’occupent de « reformes sociétales » ayant assigné la mission de cornac à la très gentille (mais tellement dangereuse) Madame Taubira. Et comme on a besoin d’argent … on augmente les impôts.

 

Oui, nous sommes parmi les meilleurs … savoir, mieux lotis que l’Espagne, l’Italie, le Portugal pour ne pas parler de la Grèce, de l’Irlande ou de Malte … quelle galéjade ! Quant au deuxième décrochage par rapport à l’Allemagne … qui se souvient encore de ce que notre « moi, président » disait en janvier 2012 …

 

Sans-titre1.jpg

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 14:19


Puisque certains des lecteurs du blog semblent impatients de connaître mon avis sur ce qui se passe dans le pays depuis la rentrée, je vais essayer d’évoquer trois sujets qui pourraient montrer, au delà de toute confusion (ou procès d’intention) que la question « Où va la France » posée au début de 2013 reste sans réponse. Et sans espoir d’en obtenir une.

La gouvernance– n’ayons pas peur des mots, quand on regarde la manière de gouverner de l’actuel président et de son gouvernement, un seul mot est de rigueur : imposture. Entendons-nous bien, personne n’est censé tout savoir et tout faire. C’est la raison pour laquelle il y a un gouvernement et, au Palais de l’Elysée, plusieurs dizaines de conseillers – tous, ou presque, inspecteurs des finances, énarques et/ou normaliens distingués, bref, une armée intellectuelle censée prodiguer à l’élu du peuple, conseils et recommandations et lui éviter (comme au pays …) des bourdes. Malheureusement, depuis la prise de pouvoir par le secrétaire général du parti socialiste, la valse-hésitation a été érigée en méthode de gouvernement. Une mesure annoncée qui ne plaît pas à tel ou tel groupe d’intérêts particuliers et qui sait se faire entendre est, illico, suspendue ou abandonnée. Dernier exemple -pour ne pas s’attarder sur tout ce qui s’est passé depuis mai 2012- l’écotaxe. Bien sûr, on n’a pas arrêté de donner de la voix pour souligner que cette mesure a été décidée par « la droite ». En oubliant, opportunément, qu’elle avait été votée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale et que, d’origine européenne, elle devait être mise en place avant fin 2013. Nos compatriotes bretons n’en voulaient pas ? Qu’à cela ne tienne, deux jours après une manif avec force manifestants et quelques violences … exit l’écotaxe. Coût pour le pays entre 800 millions et 1,2 milliards d’euros (équipements commandés et réalisés, coûts de fonctionnement et entretien selon contrats multi annuels, etc.,) sans parler de l’ajout à l’excellente réputation du pays telle que perçue par ses partenaires européens. Les gens qui nous gouvernent sont des imposteurs : ils n’ont ni l’expérience (voir le maire de Nantes devenu, par la grâce du Prince, premier Ministre car il peut causer dans la langue de Goethe à Mme Merkel …) nécessaire, ni le courage politique lui aussi nécessaire dans toute prise de décision et pour éviter le Parkinson à un pays en train de perdre ses repères anciens et dont l’avenir semble  de plus en plus noir.

Le fait du Prince– une famille de profiteurs patentés d’origine douteuse se fait expulser de France après avoir épuisé tous les recours légaux et consommé des dizaines de milliers d’euros pour son entretien car … la France est censée « accueillir toute la misère du monde » foi d’écolo distingué ou de socialiste pur sucre. Et pendant plusieurs jours les journaleux sévissant, pratiquement, dans toute la presse française, écrite, parlée ou télévisuelle, assomment le peuple de leur prose, tout en exigeant, sous des menaces à peine déguisées, le retour de ladite famille, y compris en faisant sortir dans les rues les lycéens. On ne se contente pas d’un discours du maire de Nantes qui, comme la Constitution ne lui en donne pas le droit, apostrophe l’institution juridique de la France déclarant devant l’Assemblée Nationale « si pendant les quatre années de procédures diverses on trouve une erreur, on annulera le décret d’expulsion ». Devant les yeux hagards d’un peuple qui perd ses repères (repetitia mater studiorum est…) on voit le président de la république dialoguer, par média interposés, avec une gamine de 15 ans impertinente au point de donner des leçons de droit à la France …

                                                                                              Déclaration solennelle (la dernière l’a été pour la « guerre au Mali » … c’est dire !

Francois-Hollande-tele-Leonarda_image-gauche.jpg
François Hollande fait partie du (très) petit nombre de gens qui ont la capacité « d’appuyer sur le bouton ». Certes, il ne déclenchera jamais le feu nucléaire, mais le voir s’occuper de ce qui n’est qu’une banale affaire de police visant à faire respecter la loi, à des contrevenants étrangers, cela dépasse l’entendement. D’où le titre du texte actuel … Mais, comme l’essentiel de ce qu’il a appris pendant les dix années de secrétariat général du parti socialiste a été de « faire la synthèse » il a trouvé nécessaire d’annoncer « sa » décision : n’étant pas Roi Salomon qui veut … voilà le président, comme la France (car il nous représente) se couvrir de ridicule à double titre – il n’a pas le droit de changer une décision de justice (sauf de faire usage, en cas d’une condamnation, de son droit de grâce) et, surtout il ne peut pas proposer de séparer une gosse de 15 ans de sa famille … Le seul mot qui convient pour ce qui a constitué un feuilleton digne d’un pays sous-développé, est « imposture ».

Les otages– dernière en date, l’ignominie des otages. Entendons-nous bien, tant mieux si on a réussi à rapatrier des otages « retenus » (mot utilisé par la presse bien pensante) quelque part au Niger pendant trois années. Certes, on n’a pas le courage de dire que cette autre contribution (le rapt) utilisée par des adeptes de l’islam religion de paix et d’amour, avenir du monde … après les détournements d’avions et les attentats-suicides, devrait disqualifier totalement non seulement ceux qui en sont les acteurs mais aussi, mais surtout, tous ceux qui se taisent, « les musulmans modérés » de faire partie du monde « civilisé ». On n’a pas le courage mais … on a honte de dire que notre pays paye 5 millions d’euros pour chaque otage libéré. Cela commence par nier toute rançon donnée, « la France ne paye pas d’argent pour les otages» disait, d’abord, l’ineffable ministre des affaires étrangères qui deux jours après introduit un distinguo « pas d’argent public » … En clair, c’est Areva qui a payé … mais qui sait que l’Etat français en est actionnaire -direct ou indirect (via le CEA, l’EDF et autres) à raison de 85,44 % de son capital ? Le mensonge patent d’un gouvernement, dans tout autre pays régi par la loi serait de nature à faire partir les protagonistes. Mais pas chez nous. Chez nous, le président va accueillir les otages à Villacoublay pour se photographier avec, en espérant que cela contribuerait à le faire sortir de la zone de manque de confiance en ses capacités, zone constituée de 76 % des français …

Pauvre France … quosque tandem abutere Hollande patientia nostra ? Oui, on me répondra qu’il a été élu par une majorité (51,4% …) en oubliant que cela veut dire, simplement, qu’ils sont nombreux …

Et, avec la fameuse cravate de travers, il leur dit « la rançon a été grosse comme cela » … mais aucun n’a l’air de le regarder, même pas ses deux ministres …

pet-francois-hollande-otages-jpg-2093272-jpg_1838945.JPG







Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 10:02

 

 

 

 

Le séisme politique créé par l’affaire Cahuzac suivie de celle du « trésorier de campagne» a tellement effrayé notre gauche gouvernante -car il montrait clairement qu’elle n’était pas (mais alors … pas du tout) au dessus de tout soupçon- qu’elle s’est précipitée dans des manœuvres de diversion, malheureusement pour elle, trop improvisées.

 

On a commencé par envoyer sur tous les plateaux de télévision et dans tous les studios des stations radio les « cogneurs » pour expliquer au bas peuple qu’il s’agissait d’une « défaillance individuelle », qu’un seul homme était en cause (avant le trésorier …) et que, dès lors, le parti socialiste et son gouvernement n’avaient rien à voir avec. Message concocté par les spécialistes en communication de l’Elysée et répété ad nauseam par des perroquets – les uns moins convaincants que les autres ! Se rendant, vite, compte du fait que cette ligne de défense ne défendait rien, on a sorti le grand tambour pour expliquer que ce qu’il faut faire c’est une « grande loi pour la moralisation ». Bien sûr, chaque fois que l’on a besoin, on fait « une grande loi », une « grande réforme », on nomme « une grande commission » car tout doit être grand. La justification « il faut moraliser la classe politique ». Tout d’un coup, ce n’est plus un homme qui a failli, c’est « toute la classe politique » - manière de mettre les socialistes ayant fauté dans le magma de tous les autres … Ce qui revient à dire (logique, n’est-ce pas ?) qu’en réalité … « ils sont tous pourris » !

 

Loi de moralisation ? Moraliser quoi ?

 

Peut-être le « cas Guérini » de la « fédé » de Marseille ? Peut-être le cas « Kucheida » du Pas-de-Calais ? Peut-être le cas Gérard Dalongeville d’Hénin-Beaumont ? Peut-être le cas « René Teulade » ? Voilà quatre cas dont le président, normal et lisse comme le tefal, a eu non seulement à connaître mais qu’il a couvert pendant qu’il était premier secrétaire du parti. Le « cas Guérini » est de tous connu, il ne mérite pas d’en rajouter.

 

En revanche, Jean-Pierre Kuchéida dont le procès pour abus de biens sociaux est en cours se rappelle à l’attention de notre président en demandant qu’il vienne témoigner à la barre.

 

En revanche, l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Gérard Dalongeville, qui sera jugé fin mai dans une affaire de fausses factures présumées, veut faire citer comme témoin le président François Hollande (selon son avocat) "pour qu'il fasse connaître au tribunal ce qu'il savait comme premier secrétaire du Parti socialiste pendant 11 ans, du financement de la fédération du Pas-de-Calais".

 

En revanche, René Teulade, condamné déjà en 2011 pour abus de confiance et dont le procès en appel s’ouvre ce mois, dispose d’une grande proximité avec François Hollande (dont il a été député suppléant). En octobre 2012, lors de son discours de clôture de la Mutualité française, le président lui a rendu un hommage appuyé avec ces mots : « René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne. » Abus de confiance ? La Mutuelle Retraite de la Fonction Publique lui a versé des indemnités sans raison, lui a loué gratuitement un appartement Rue Solférino (quatre pièces et garage, à deux pas du siège du parti …) et tout cela parce que de 1974 à 1992, comme président de ladite mutuelle il a détourné des fonds de la mutuelle ! François Hollande est nommément cité dans les divers actes du procès, on lui demande aussi de venir témoigner (voir les documents publiés par Le Point du 10.04.13).

 

Moraliser ? Sans excuser les autres tricheurs de droite, du centre ou d’ailleurs, notre président devrait commencer par se moraliser lui-même. Et avant de faire faire de nouvelles lois, il devrait se soumettre, lui aussi, à celles existantes. Par exemple en acceptant de venir témoigner aux deux procès mentionnés (ainsi qu’il s’est engagé de le faire pendant sa campagne présidentielle).

 

Résumons : cas Cahuzac, trésorier de campagne, au moins quatre affaires venant devant les juges ce printemps et tout cela après avoir infligé au pays des punitions sévères sous forme de nouveaux impôts et taxes dont, en réalité, le but n’est pas de réduire l’endettement mais … surtout de pouvoir continuer l’irresponsable marche en avant des dépenses de l’état. Et, aussi, pour pouvoir remercier ceux qui on voté pour lui : retraite à 60 ans pour certains, pas touche au régimes spéciaux, 60.000 nouveaux enseignants, abrogation du jour de carence pour les fonctionnaires, en veux-tu, en voilà !

 

Quo vadis Domine ? « J’ai fixé la cap, l’objectif c’est la croissance » combien de fois avez-vous entendu cette calembredaine (baliverne, faribole, sornette) ? A part lui (et certains de ceux qui l’entourent et qui défendent leurs maroquins) personne ne croit plus ce qu’il raconte.

 

La première preuve : 73 % des français qui ne lui font plus confiance (dire, comme la presse aimable à son égard, que sa côte de confiance est de 27% -au dernier sondage- c’est fallacieux).

 

La deuxième preuve, au moins trois commissaires européens (Bruxelles) rappellent, pratiquement chaque semaine à la France (a) l’absence de réformes sérieuses et immédiates, (b) l’impossibilité de retrouver sa compétitivité si l’on ne réduit pas la charge de l’état et l’ampleur des distributions sociales financées par un endettement croissant, (c) le bilan inquiétant des experts européens quant aux déséquilibres macro-économiques de la France. Et lui disent carrément (Olli Rehn, cette semaine à Bruxelles) «La résistance du pays aux chocs extérieurs diminue et ses perspectives de croissance à moyen terme sont de plus en plus entravées.» Coût du travail, poids de l'impôt et résistance aux réformes ont fait de l'Hexagone le pays «où les marges bénéficiaires des entreprises sont les plus faibles de la zone euro, …. La faible profitabilité des entreprises, en particulier industrielles, couplée à leur endettement, est une menace pour la compétitivité de l'économie française tout entière

 

La troisième preuve - Dominic Moisi dans Financial Times (traduction MB) « Mais, dans la foulée du scandale Cahuzac, le président de la France ressemble de plus en plus à un Louis XVI moderne -le roi guillotiné par les révolutionnaires. Après des années de crise économique et sociale, et sans que l’on voit la lumière au bout du tunnel, les Français perdent patience, non seulement avec les politiciens, mais avec l'ensemble de leurs élites. M. Hollande, comme Louis XVI, pourrait se révéler être un homme qui n'a rien d'exceptionnel en des temps exceptionnels » (Financial Times, 09.04.13).

 

Aussi le graphique de The Economist  qui montre clairement que les ménages se sont serrés la ceinture (comme les sociétés industrielles) tandis que l’état ne fait qu’augmenter sa contribution à la dette du pays en % du PNB !

 

 

Capture d’écran 2013-04-11 à 10.09.59

 

 

La quatrième preuve : Der Spiegel (pourtant à gauche …) : « Les rumeurs qui circulent après le scandale (Cahuzac) ont déclenché la panique dans les différents ministères et à l'Elysée ; en même temps, elles empêchent le gouvernement de promulguer la réforme des retraites impopulaire, mais nécessaire. »

 

Résumons : la France semble être déboussolée, son gouvernement opère des diversions (loi de moralisation après la loi « mariage pour tous » après la mise à mal des mesures judiciaires prises par le gouvernement précédent, etc.,), bref, la maison brûle mais … Jeannette se coiffe !

 

Et, dans ce marasme politique et, surtout économique, tous ceux qui se réclament de Keynes (et d’autres – voir ceux qui pensent comme Von Schacht -de sinistre mémoire- mais n’osent pas le dire …), tous ceux qui n’ont de mots durs que pour l’Allemagne (premier pays en Europe à avoir commencé à raboter les contours de l’état providence) n’arrêtent pas de demander à la France de ne pas s’occuper de son endettement mais … de « produire de la croissance » en se lançant dans des aventures économiques avec des fonds dont elle ne dispose pas. Mais qu’à cela ne tienne … « les boches paieront » ou, à défaut, nos enfants et petits-enfants … jusqu’à la septième génération (comme dans l’Ancien Testament !).

 

C’est beau la France, c’est surtout généreux, la république socialiste irréprochable est en marche, on ne sait pas vers où mais on y va avec une grande conviction, foi de notre capitaine de pédalo qui a fixé le cap mais … sans savoir comment on va revenir.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 11:22

 

 

 

 

Sauf pour François Hollande dont le « Moi, Président … » a réussi à convaincre une petite majorité de français (surtout venant de la « diversité » et du FN) de voter pour lui dans la cadre du référendum anti-Sarkozy.

 

Que s’est-il passé depuis que la gauche est revenue au pouvoir ? Passons sur les premiers mois pendant lesquelles on n’a eu de hâte que pour « détricoter » ce que l’ancienne majorité avait construit. Heures supplémentaires (huit millions de salariés affectés), TVA « sociale » annulée (mais sera remplacée par une TVA augmentée …), 30 Milliards d’euros d’impôts nouveaux en 2012 (dont 20 milliards pesant sur les entreprises mais … 20 milliards d’euros en « crédit-impôt » pour 2013 aux mêmes entreprises …), retour à 60 ans pour la retraite de certaines catégories, « faire payer les riches » (une taxe de 75% retoquée par le Conseil constitutionnel, annoncée ensuite comme « seulement » 66% , menacée d’être de nouveau retoquée, annoncée ensuite comme « seulement 49, 8% et … rendue définitive à 75% à payer par les entreprises pour les salariés touchant plus de 1,0 M€ annuellement), la suppression des tribunaux correctionnels pour adolescents de 16 à 18 ans (dont l’essentiel des « clients » viennent de la « diversité » …) j’arrête d’égrener la longue litanie de tout ce que, pour des raisons uniquement idéologiques, la gauche à infligé au pays. Je sais, comme il s’agit d’une gauche intrinsèquement morale et qui ne peut que contribuer au progrès de la société, on s’est précipité à légiférer le « mariage pour tous avec droit à l’adoption » en attendant la PMA …

 

Une gauche morale. La transformation de la République n’est pas encore visible car … on nomme toujours ses copains dans les postes les plus visibles (et certains les mieux rémunérés) : l’ami Jouyet à la nouvelle Banque pour le Développement Industriel et pour lui trouver une occupation … « l’ex » comme vice-présidente de la même banque, le Directeur Général du CNET l’actuel Directeur de Cabinet de M. Montbourg, la liste est longue … En fait, le « spoils system » existant aux States est depuis longtemps adopté en France. Mais … il s’agit, somme toute, de nominations subalternes. Mais quand il s’agit d’un ministre …

 

Cette gauche morale (et moralisatrice) qui a voulu propulser à la fonction suprême d’un état disposant de l’arme nucléaire un monstre obsédé sexuel n’a eu aucune difficulté à nommer en charge des impôts un des siens qui fraudait le fisc … Car, qui peut croire que l’on ne connaissait pas le pédigrée de M. Cahuzac ? Un enregistrement vieux de 15 ans créait un « un faisceau convergent d'indices » qui ne pouvait pas ne pas retenir l’attention de celui qui nommait les ministres : François Hollande était-il naïf ? irresponsable ? coupable ?

 

Le cumul n’étant pas interdit, il est naïf, irresponsable et coupable. Qui peut croire que FH (ou les services qui auraient dû le lui faire savoir) ne connaissait pas la réputation (relativement) sulfureuse du sieur Cahuzac (conseil au Ministère de la Santé et bénéficiaire des largesses des laboratoires pharmaceutiques, exploitant d’une clinique dont tous les clients savaient qu’ils avaient à payer deux tiers en chèque et un tiers en espèces, qui avec ses maigres émoluments s’est acheté un appartement Avenue de Breteuil, etc., etc.,). Il a nommé ministre du budget M. Cahuzac car c’était quelqu’un de sa garde rapprochée (un de ses camarades de l’ENA, député de l’Oise était, est, le meilleur ami du sieur Cahuzac …). Alors qui peut croire que les « services » du pays pouvaient ignorer ce que Mediapart à sorti le 4 décembre 2012 ou le coup de fil à l’Elysée d’un ancien député du Lot le 15 décembre ? La France, par son président, est devenue la risée de l’Europe : un président auquel on peut mentir pendant quatre mois et qui n’a ensuite que deux lignes de défense – « je ne savais pas, il m’a menti » et « d’autres affaires sont apparues pendant l’ancien gouvernement ». Pour ce qui est de la deuxième justification … « Moi, Président … » annonçait, urbi et orbi, qu’avec lui les choses seront différentes. Et une petite majorité, et beaucoup de nos amis, l’ont cru. N’est-ce pas Renée ? 

 

La gauche morale dont son chef de file clamait devant le peuple disposé toujours à faire chuter une Bastille, que « la finance est mon ennemi » ne voyait aucune raison de ne pas bénéficier des largesses des « trois mousquetaires » nouveaux propriétaires du Monde (l’étendard de la morale publique, le livre de chevet de « l’intelligentsia » nationale) dont un a fait sa fortune initiale dans les sex shops, un autre en « exploitant » son partenaire sexuel pendant des dizaines d’années et le troisième, banquier, bénéficiant de toutes les introductions nécessaires pour obtenir des missions bien rémunérées.

 

Et François Hollande prenait comme trésorier de sa campagne un ami de 30 ans sans savoir que ledit ami disposait de deux sociétés dans un paradis fiscal … François Hollande était-il naïf ? Irresponsable ? coupable ? Le cumul n’étant pas interdit, il est naïf, irresponsable et coupable. Et la ligne de défense est simple comme bonjour « je ne savais rien de ses affaires » tandis que le compère en cause (énarque, ancien inspecteur des finances) se répand dans les studios de télévision pour dire « ce n’est pas moi, c’est mes partenaires chinois et … je n’ai retiré aucun avantage fiscal » Prendre les gens pour des idiots c’est l’apanage de cette élite de gauche dont l’arrogance n’a pas de limites. N’est-ce pas René ?

 

Mais, par delà les hommes (on n’arrête pas de tresser des lauriers à M. Cahuzac – compétent, sérieux, souffrant le martyre, « dévasté » moralement ou à M. Plenel – dont le mérite principal a été uniquement de rendre publique ce qui lui avait été transmis par le détenteur du fameux enregistrement et, qui, en bon ancien « trotzcard » a tiré à boulets rouges contre cette société qu’il aurait tant voulu changer comme ses maîtres à penser lui ont appris quand il était jeune …), ce qui est important c’est ce que la gauche est en train de faire.

 

Nommer aux leviers politiques et économiques ses « copains et coquins » (Mitterrand) sans se soucier du fait que l’on conduit ainsi le pays à la ruine. On ne pourra pas très longtemps faire du « prendre aux riches » une politique d’avenir quand il y aura de moins en moins de riches ! Affaiblir d’une manière constante la position de la France en Europe (jusqu’ici il n’a rien obtenu de ce qu’il avait promis pendant sa campagne), ridiculiser le pays par les positions prises qui ne sont que l’expression de l’ignorance de l’économie de marché qui n’est plus compatible avec « l’état providence » auteur principal de la destruction économique de la France (et d’autres pays de l’Europe), bref, il suffit de lire la presse allemande, anglaise, suisse et … même belge pour voir ce que notre « flanby » national a réussi ; le Général doit se retourner dans sa tombe …). N’est-ce pas André ?

 

Qu’importe, « Moi, président » dont le premier journal lu le matin est l’Equipe a « fixé un cap » et nous y conduit. L’Equipe ? Cela ne te dit rien, Michel, toi qui prenait (prend) Nicolas pour un inculte ?

 

Que faire ? Regardez-les : le sieur Montbourg et sa marinière, M. Peillon et sa reforme de quatre jours et demi, Mme Taubira et sa détermination à conduire des changements qui font que nous ne vivrons pas dans le pays que nous avons connu dans notre jeunesse, Marisol Tourraine et son « nouveau contour de l’hôpital public » (détruire ce qui a été fait pendant le quinquennat précédant pour arrêter l’hémorragie économique).

 

Ah, oui j’oubliais : le Mali. Preuve que notre président sait prendre des décisions. Il a commencé une guerre contre des terroristes islamistes qui étaient en train de conquérir le Mali et menacer comme cela l’approvisionnement en uranium de notre pays (centrales nucléaires et force de frappe) s’ils arrivaient à prendre le contrôle du Niger. Mais … idéologie oblige, essayez de trouver dans ses discours ou dans les interventions de son ministre des affaires étrangères, l’ineffable sieur Fabius, le mot « islamiste » : les 4 ou 6 millions de musulmans de France et de Navarre dont 90% des votants ont voté pour lui pourraient le lui reprocher. Combattre un ennemi dont on ne donne pas son nom, curieux, n’est-ce pas ?

 

A tout pêcheur miséricorde … Mais pas pour François Hollande, pas pour la gauche la plus bête du monde, à peine … pour ceux qui on voté pour eux, nos amis en particulier.

 

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:27


 

Donc, nous sommes en guerre. Après avoir fait revenir le contingent français de l’Afghanistan voilà que la France envoie ses troupes au Mali. A l’encontre de ce que le candidat Hollande (et le président élu ensuite) a pris l’engagement :  finir avec la « Franceafrique ». Et pour bien marquer la chose il a snobé, au vu et au su de tous le Président du Congo à la récente réunion de l’Union Africaine. Pourquoi maintenant, pourquoi après avoir, il y a un mois, publiquement refusé de répondre aux appels du président du Mali en déclarant « Nous ne serons pas là pour protéger un régime » ?

 

Pourquoi ? Il fallait voir le diplomate chef de notre pays, Laurent Fabius, habillé  en gentleman du Foreign Office (comme si tout en chacun peut être un gentleman …), utilisant, mot après mot, le lexique de la langue de bois, pour expliquer à la télé que (a) la France s’opposait à la conquête du Mali par des « terroristes criminels » (répété, ad nauseam pour marquer le sérieux de la chose), (b) que lesdits terroristes-criminels voulaient instaurer un « état terroriste fanatique » au milieu de l’Afrique et que la France faisait cela pour venir en aide à un pays ami et qu’elle n’avait aucun intérêt propre pour son intervention. Pour un diplomate en chef (ancien premier ministre, ancien normalien et énarque distingué) les mots doivent avoir un sens : « terroristes criminels ? Tous les terroristes ne sont ils pas criminels ?

 

Quel « état terroriste fanatique » veulent-ils instaurer lesdits terroristes-criminels ? Ne cherchez pas dans la déclaration du diplomate chef, vous ne trouverez rien ! Sont-ils des Sikhs fanatisés ? Des chrétiens intégristes suiveurs de Monseigneur Lefèvre ? Des fondamentalistes juifs portant papillotes et caftan ? Peu probable …

 

Alors, regardez dans la direction de mon doigt … Vous avez compris, il s’agit de hordes d’islamistes qui après avoir détruit les mausolées de Tombouctou (comme les talibans de la même confrérie des « musulmans modérés » ont détruit les Bouddhas de Bamyan vieux de 1.400 ans …) ; armés avec tout ce qu’ils ont récupéré en Lybie après l’assassinat du (non regretté) colonel ; se sont attaqué à un des états les plus pauvres de la planète mais qui se trouve, ventre mou de l’Afrique Centrale, à la confluence de plusieurs pays stratégiquement bien placés pour constituer le nucléé de la nouvelle conquête islamique de l’Afrique. Et quel état veulent-ils instaurer ? Vous l’avez compris aussi, un état dont la sharia serait la loi. Remarquez, si c’est cela la raison de l’intervention armée, qui pourrait s’y opposer ? Certes, on ne comprend pas pourquoi dans ces conditions la France de Messieurs Hollande et Fabius s’oppose à la volonté de la majorité des pays de l’Union Européenne de faire figurer sur la liste d’organisations terroristes le Hezbollah : la litanie des actions terroristes de cette organisation est longue (surtout perpétrées contre la France) et ce qu’elle veut c’est la création d’un état soumis à la sharia au Liban. Accessoirement, aussi, sur le territoire qui serait libéré par la destruction d’Israël et le génocide de ses quelques millions d’habitants juifs. Mais tout cela c’est des pécadilles. Il s’ensuit qu’il devrait y avoir au moins une autre raison, plus pertinente que les deux premières.

 

Serait-ce la troisième ? La France n’a-t-elle aucun intérêt propre pour intervenir manu militari au centre de l’Afrique ?

 

Regardons la carte :

 

Capture-d-ecran-2013-01-14-a-12.46.00.png 

Après avoir conquis, pratiquement, la moitié Nord du Mali (dont Tombouctou est la principale métropole) et y avoir instauré l’obligation du port du voile, l’interdiction pour les filles d’aller à l’école … bref, les « avancées sociétales » habituelles de la sharia, les hordes islamistes descendaient vers Bamako – capitale du pays. Sans intérêt autre que stratégique, la conquête de Bamako permettrait aux islamistes de s’attaquer ensuite soit à la Guinée-Bissau, soit au Sénégal ou de faire alliance avec la Guinée pour « avaler » le Sierra Leone. Et cerise sur le gâteau … avoir accès à la mer.

 

Mais ce n’est pas cela qui a fait Monsieur Hollande se renier. C’eut été cela il aurait décidé une intervention il y a six mois car plus on attendait moins facile allait être d’arrêter la main mise des terroristes islamistes sur les pays en question. Ce qui a fait décider la France –vous ne trouverez rien dans les déclarations du diplomate chef ou des « perroquets » envoyés vers les télés et les radios de France et de Navarre pour dire tous la même chose. En oubliant tous ce qu’on leur a dit d’oublier- un aveu concernant la vraie raison pour l’intervention : tout en faisant route vers Bamako, le terroristes-criminels finalisaient les préparatifs pour aller de Tombouctou vers le Sud-Est.

 

Et regardez la carte : Niamey, capitale du Niger était à la même distance de la position des hordes islamistes (650 km) que Bamako. La vraie raison, la voilà : le Niger est la source principale de la France pour son approvisionnement en uranium. Et la défendre vaut bien un  reniement de Monsieur Hollande … et le mensonge du diplomate chef : la France a un intérêt majeur dans la région car l’uranium du Niger alimente un tiers des centrales nucléaires françaises sans parler de la force de frappe. Et c’est pour cela que la première base des islamistes à être attaquée a été celle de Gao ville à la moitié du chemin  (350 km) allant   de Tombouctou  à Niamey, …

 

Ce qui est cocasse c’est que cette raison est parfaitement avouable : elle est économique, elle est stratégique, elle représente l’intérêt supérieur le plus important du pays. Pourquoi ne pas l’avouer ? Et pourquoi a-t-on attendu pendant des mois et des mois que l’intervention soit décidée ?

 

Là, tous ceux qui « grouillent, grenouillent, scribouillent » (par rappeler le Général …) et qui en moins de 48 heures ont transformé « l’ectoplasme » « qui n’a jamais rien fait », « qui n’a jamais pris une décision » (voir les doucetées de ses camarades avant et pendant les primaires socialistes) en chef de guerre, oublient de dire et/ou écrire que si on a attendu plus de six mois c’est exactement parce que son profile correspond aux qualifications de ses camarades.

 

Et bien, on est en guerre. Des soldats français sont déjà morts et vont mourir. Selon la vieille formule de gauche « le gouvernement essaye de détourner l’attention des masses pour ne pas avoir à répondre à leurs revendications légitimes » … En faisant quoi ? En mettant dans les rues de Paris 350.000 personnes (moyenne entre le chiffre donné par les organisateurs de la manif et la police) pour qu’elles protestent (pas tellement) contre la mariage des homosexuels et (surtout) contre l’adoption et la PMA pour ces mêmes couples. En se donnant, en même temps, le « beau rôle » - conduire une avancée de l’évolution de la société.

 

Un taux de chômage de 11 % (dont le président veut inverser la tendance cette année), une croissance totalement arrêtée pas seulement par les évènements économiques de l’Europe  mais aussi par des mesures imbéciles,   économiquement     injustifiables      (75 % …), une dette extérieure qui continue a croître, une France qui se désertifie industriellement parlant (surtout à cause d’un code du travail sans égal au monde pour sa complexité et ses interdictions pour la libération des forces productives), une France où une personne sur cinq au travail est un fonctionnaire (et qui va embaucher encore 60.000 enseignants …) voilà la France d’aujourd’hui. Transformée en « république socialiste » par la volonté de quelques centaines de milliers de français qui ont cru (peut-être croient-ils encore) aux illusions mensongères qu’un parti socialiste (le plus rétrograde d'Europe, comme le Parti Communiste Français -paix à son âme- l’a été pendant ses dernières années de réelle existence) a seriné, jour après jour, avec l’aide des caisses de résonnance que constituent les radios et les télés où officient, presque uniquement, des « journalistes » de gauche. Laver les cerveaux, dites vous ?

 

Mais où sont les neiges d’antan ? Quand on pouvait dire « la France, c’est beau, c’est grand, c’est généreux » ?

 

Et que répondre à ceux qui demandent (à peine finissent-ils de lire ce texte) « ne trouvez vous rien de positif dans notre pays » ? 

 

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 15:11

 

Supposons que vous avez eu la patience de suivre la dernière prestation de notre Président, prestation destinée à faire croire aux français qu’il y a un pilote dans l’avion et que l’aéroport de destination est connu. Et que le voyage se passera dans des conditions de justice totale entourées du patriotisme légendaire du peuple français. Supposons.

 

Commençons par la fin. D’ici deux ans, en 2014, le Président aura redressé la France. Pour ceux qui, comme nous, assistent depuis plus de trente années au déclin industriel du pays (sur fond de déclin culturel induit par le « multiculturalisme » béni par la gauche …), qui n’ont pas vu un seul budget en équilibre depuis mais qui ont vu le pays dégringoler vers un état de sous-développement agrémenté d’une augmentation constante (devenue insupportable) de populations assistées dont la contribution majeure n’a été que l’augmentation des naissances, pour nous tous, il s’agit d’une galéjade. Soyons justes, il a promis de revenir à l’équilibre des comptes annuels mais, certes, il n’a pipé mot de la dette faramineuse de plus de 1.700 milliards d’euros (sauriez-vous écrire ce montant en francs ?).

 

Pour redresser le pays, une recette simple : augmenter les impôts et taxes diverses et les justifier par le besoin naturel de justice et l’expression d’un patriotisme exhumé des archives de la gauche. Justice et patriotisme, voilà les deux mamelles du Président (si l’on peut dire ainsi …). Et pour faire sérieux il a détaillé ce qui sera trouvé, où : la vieille recette des syndicalistes français « faut prendre l’argent là où il est ». 10 milliards d’ici, 10 milliards de là et puisqu’il faut arriver à plus de 30 milliards pour tenir le critère de Maastricht on prendra encore 10 milliards en 2013 d’ailleurs, sous entendu l’Etat … Pauvre de lui : la croissance de 2012 n’étant pas celle espérée et celle de 2013 rabotée de moitié, ce n’est pas 30 milliards mais, probablement, 40 qui seront nécessaires pour tenir la promesse. Naturellement, un flou artistique pour les (éventuelles) réductions des dépenses.

 

Pourtant, depuis des lustres, on sait que c’est là où il faut porter le fer (rouge …). Un bref aperçu de ce que la France dépense maintenant et qui pourrait être mis en cause :

 

  • les dépenses de fonctionnement = 160 milliards d’euros ; l’ancien gouvernement réduisait le nombre de fonctionnaires tous les ans d’environ 5.000 mais … l’augmentation des salaires effaçait la réduction de la dépense ! Le Président nous a dit « pas un euro de plus pour les dépenses de l’état en 2013 par rapport à 2012 » tout en maintenant les effectifs à l’identique - d’évidence il s’agit d’une contrevérité patente ;

  • le budget de la formation, en grande partie maîtrisé par les syndicats (ou des entités directement ou indirectement liées aux syndicats) soit environ 25 milliards d’euros est (comme l’indemnisation des « intermittents du spectacle ») caractérisé par des détournements massifs ;

  • les dépenses « sociales » de la France dépassent aujourd’hui 600 milliards d’euros – aucune évaluation n’est faite quant à leur efficacité économique selon la Cour des Comptes ; les deux grandes idées de notre Président s’appellent « emploi d’avenir » et « contrat de génération » ; pour la première catégorie il s’agit, ni moins, ni plus d’emplois du secteur public soi-disant pour des « jeunes en difficulté » en oubliant les deux effets pervers : (a) quand le chômage des jeunes dépasse 25% les premiers candidats à ces emplois « assistés » seront les plus « diplômés », donc pas les « djeunes » des banlieues défavorisées, (b) les emplois offerts n’auront de qualification possible que dans le secteur public – constitution d’un réservoir pour augmenter le nombre de fonctionnaires à terme ! Quant aux « contrats de génération » il faut ne jamais avoir travaillé dans une entreprise du secteur marchand pour imaginer, comme du temps de l’introduction des 35 heures, qu’à part des effets d’annonce, ce système pourrait produire des emplois. Mais … ceux qui les tenteront bénéficieront d’une réduction des charges sociales !

  • L’Etat a un budget annuel de 350 Milliards d’euros : quelle famille, devant des difficultés graves (et sans avoir la possibilité de vivre à crédit) ne peut faire 5/10% d’économies sur ses dépenses en attendant mieux ? Sauf l’état français qui, par la voix du Président annonce que l’état fera des économies de 2 ,7% !

 

Mais, pour nous montrer combien il est capable de « montrer le cap et fixer le rythme » notre Président insiste sur deux choses : la priorité à l’éducation, cause majeure de sa présidence et rendez-vous en 2014 quand on pourra dire « on vit mieux qu’en 2012 ». Soit.

 

Pour ce qui est du rendez-vous ce que l’on sait pour l’instant c’est qu’avec une croissance nulle en 2013 (voir le FMI) on risque, peut-être, de se trouver en récession en 2014. Laissons cette promesse de côté, on sait que demain on rase gratis …

 

Pour ce qui est de la grande cause, l’éducation, regardons la chose d’un peu plus près.

 

L’Institut Thomas More (suffisamment connu pour ne pas avoir à détailler ses références …) vient de publier une comparaison concernant les dépenses pour l’éducation primaire et secondaire de l’Allemagne et de la France. Elle mérite que l’on s’y arrête :

 

Comparaison-France---Allemagne.jpg

 

Commençons par constater que les places de l’Allemagne et de la France dans le classement PISA (OCDE) en 2009 étaient pratiquement équivalentes. Malheureusement, en trois années la France (2012) a perdu 5 places par rapport à l’Allemagne en sciences (24ème vs 19ème). Mais ce qui ressort de la comparaison (chiffres 2009, ils sont encore moins avantageux en 2012 …) c’est que :

 

  • le nombre moyen d’élèves /enseignant est de 14,8 pour la France et de 15,3 pour l’Allemagne ; pourtant, on nous dit qu’en France il n’y a pas assez d’enseignants – c’est peut-être vrai car Claude Allègre avait constaté (en 1997 !) qu’il y a avait en permanence 12% des enseignants absents soit environ 100.000 !

  • le nombre d’établissements est inférieur en Allemagne de presque 50% - on peut imaginer les économies sur tous les plans par rapport à la France ;

  • avec une dépense par élève inférieure de 15% la rémunération des enseignants allemands est supérieure de 50 % à celles de leurs collègues français !

 

Il y aurait, à la lecture de cette comparaison comme un soupçon quant à la véracité des hypothèses faites par notre Président pour justifier sa décision d’embaucher encore 60.000 enseignants pendant son mandat. Certes, on sait que le million d’enseignants français (primaire, secondaire et supérieur) est le terreau du bien être de la gauche et que cela se paye. Mais, convenons-en, le vrai problème du système d’éducation français, cassé à coups de marteaux idéologiques depuis mai 68, système en autogestion (les syndicats de gauche y faisant la loi), système qui produit, bon an, mal an, plus de 100.000 analphabètes (26% des écoliers entrant en sixième ne savent pas lire ou calculer …), n’est ni le nombre d’enseignants ni « le manque de moyens ». Le mal est ailleurs, pas besoin de sortir de Saint Cyr pour s’en rendre compte.

 

Quo vadis ? Les sondeurs sondent … Après la prestation du Président, 79,3 % des gens qui écoutent Radio Luxembourg, 79% des lecteurs du Parisien, 81 % de ceux qui écoutent ou regardent BFM-TV et 86,7% des lecteurs du Figaro n’ont pas trouvé convaincant notre Président. Deux remarques : les pourcentages dépassent le double de ceux qui n’on pas voté pour lui et … l’enquête n’a pas pris en considération les lecteurs de l’Huma … mais ils en disent long sur la confiance que le pays accorde à des gens qui ont passé leur temps à critiquer tout ce qui a été fait pendant les dix dernières années et quand ils sont arrivés au pouvoir …. ils sont partis en vacances pour revenir, bien bronzés, pour nous dire qu’ils on fait un programme pour les deux années à venir!

 

Redresser la France en deux ans ? N’importe quoi. Pendant ces deux années on appauvrira encore le pays car tant que la moitié des foyers fiscaux sont exemptés de payer quoi que ce soit (mais on parlera de patriotisme aux autres …) détruisant ainsi le lien entre le citoyen et la société, tant qu’il y aura dans le pays plus de 4 millions d’assistés et plus de 2 millions de personnes émargeant aux budgets d’associations (presque, exclusivement de gauche …) tant qu’il y aura 12% d’absents permanents à l’Education Nationale ou le tiers des employés de certaines entreprises (voir les services piste et/ou bagages de l’Aéroport de Paris) qui se portent pales pendant le ramadan mais prennent leurs vacances ensuite … tant que le service de la dette absorbe le total de l’impôt sur le revenu …

 

Bon courage Monsieur le Président normal, nous nous verrons en 2014. Quand vous nous direz que l’héritage de Nicolas et les circonstances ont fait que …

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 12:42

 

 

Qu’à cela ne tienne, nos gouvernants n’ont à la bouche que les mots qui portent … juste, justice, effort juste, reprendre ce qui a été donné injustement, redressement dans la justice, rétablir la justice fiscale, bref, ils ont pour viatique les formules qui, selon eux, parlent encore au « peuple ».

 

Et peu importe qu’ils sachent parfaitement, que tout ce verbiage n’a que le mérite de faire passer les pilules amères qu’ils seront obligés d’administrer au « peuple » s’ils ne veulent pas faire s’abattre sur lui les sept plaies de l’économie moderne. Chômage structurel endémique, coût du travail supérieur à la concurrence sur les marchés prioritaires, population jeune non formée, état providence en cessation de paiements, balance commerciale déficitaire, endettement hors capacité de remboursement, incapacité absolue d’un retournement économique et financier.

 

On devrait prendre chacun des éléments mentionnés et démontrer que la France n’a aucune chance de les corriger. Il suffit de réfléchir quelques minutes pour le comprendre. Mais, si on n’occulte pas ce dont il est question on est taxé de « déclinologue », mot d’infamie, s’il en est.

 

Les socialistes qui nous gouvernent (on devrait se souvenir qu’ils ont gagné les élections avec les voix des « quartiers » ou avec une partie de celles de Marine, c’est selon mais … c’est !) montrent, pour l’instant, avec force, deux lignes d’action : défaire l’essentiel des changements introduits par l’ancienne présidence et respecter les promesses (absurdes) faites pendant la campagne électorale pour la présidentielle.

 

Défaire les changements économiques essentiels des cinq dernières années.

 

Première mesure – revenir sur une partie de la reforme des retraites en la justifiant et par son caractère « juste » (ceux qui on commencé à travailler tôt) et par son coût supposé minime mais qui de 400 millions € annoncés au départ se trouve maintenant (Jean-Marc Ayrault, Assemblée Nationale) évalué à 1 milliard d'euros la première année, puis de 2 la suivante, et jusqu'à 5 en 2017 soit au moins 15 Milliards $ pour la législature ! Mais c’est une mesure « juste », n’est-ce pas ? Et puisqu’elle est juste, pour la financer on va augmenter les cotisations de tout le monde -surtout des entreprises- et peut leur chaut si cela augmentera encore le coût du travail et que l’effet sera divergent par rapport à ce qu’ils veulent obtenir par ailleurs : « le redressement productif » …

 

Deuxième mesure – revenir sur les avantages donnés à 8/9 millions de gens pour ce qui est des heures supplémentaires. Par delà la volonté farouche d’effacer ce que l’ancienne majorité avait fait, d’évidence le substrat idéologique de cette décision est le même que celui qui les a conduit à instaurer les 35 heures : faire travailler moins tout le monde pour pouvoir « partager » le travail (et, selon eux, faire embaucher du personnel …). Regardez-les : aucun de ceux qui sont à l’origine des 35 heures ou de la suppression des avantages liés aux heures supplémentaires n’a jamais, vraiment jamais gagné un sou autrement qu’en émargeant au budget de l’état. Aucun d’entre eux n’a connu la vie réelle des entreprises ni les contraintes économiques auxquelles ces dernières sont soumises sur les marchés non protégés. Mais cette décision à caractère idéologique les fait réduire le pouvoir d’achat d’une partie de la population : si l’on admet qu’en moyenne les populations en cause gagnaient env. 150 €/mois avec les heures supplémentaires, c’est une ponction de plus de 2.000 € dans l’année à laquelle on doit s’attendre. Plus l’augmentation annoncée de la CSG … plus le fait de faire des heures supplémentaires soumises aux charges sociales et fiscalisées sera nocif et pour les salariés et pour les entreprises …

Mais le « redressement dans la justice » ne peut être envisagé sans rendre gorge au riches … Tranches d’impôt majorées, contribution « exceptionnelle » de 75% : cette dernière, présentée comme « temporaire » est annoncée aujourd’hui comme « temporaire jusqu’à la fin du désendettement » (J. Cahuzac, Assemblée Nationale). Endettement qui se monte à plus de 1.800 Milliards d’euros tandis que la taxe ne devrait produire que « quelques centaines de millions annuellement » mais dont l’aspect « moral » est essentiel et mis en avant … On fera quelques exceptions pour les artistes proches du pouvoir ou autres catégories … ce qui nous rappelle l’exclusion des oeuvres d'art de l’ISF par Monsieur Fabius, le plus jeune premier ministre que Mitterrand a « donné à la France »

 

Il est impossible que l’actuel ministre des finances qui a enseigné à Sciences Po (en alternance avec l’actuel président de la république …) ne connaisse pas la « courbe de Laffer » : elle dit clairement (vérifié depuis des lustres dans toutes les économies transparentes des pays ayant choisi « l’économie de marché »)  que les recettes fiscales d’un pays qui peuvent augmenter en augmentant le taux d’imposition décroissent dès que ce taux dépasse un certain niveau considéré comme optimal.

Laffer.jpg

 

 

Ce que les tenants de l’économie « libérale » ont tendance à faire c’est de réduire les taux d’imposition dans une zone acceptable et cohérente avec les besoins de l’état (flèche bleue). Ce que nos gouvernants socialistes sont en train de faire, par idéologie, c’est de suivre la flèche rouge. En faisant semblant d’oublier que depuis la Grèce antique on sait que « prendre aux riches pour donner aux pauvres fait que les riches sont un peu moins riches mais que les pauvres ne sont pas moins pauvres… » (Aristote). Mais cela ne les empêche pas de vouloir faire du « Robin des Bois » en étant sûrs que cela plaira au peuple …

Le programme de F. Hollande -puisqu’il a été élu c’est qu’il a été approuvé par la majorité, n’est-ce-pas- fait fi de l’histoire de l’état providence installé dans notre pays à partir de 1945 (bien avant sa « théorisation » par la social-démocratie allemande …). Rappelez-vous ses principales étapes (tableau, ci-après). Mais rappelez-vous aussi que (Pierre Rosanvallon, La crise de l’Etat-Providence) trois crises ont eu raison des fondements de ce système qui a pu se développer uniquement pendant « les trente glorieuses » : « fin de la forte croissance remettant en cause le financement de l’Etat, la prise en charge sociale et économique des victimes des récessions accroissant ses dépenses1, les impôts (et taxes) touchant une part toujours croissante de la population et devenant de plus en plus impopulaires »La sanction est évidente : l’État ne parvient pas à résoudre les problèmes socio-économiques comme il semblait y parvenir auparavant. Le chômage augmente, la mobilité sociale diminue. La théorie économique remet en cause le compromis keynésien et l’efficacité de l’État. Enfin il subit une crise de légitimité. L’opacité des dépenses publiques suscite des questions quant à l’utilisation de la solidarité nationale (1)

 

Année

Mesure(s)

1945

création des comités d’entreprise dans les sociétés de plus de 100 salariés et mise en place de la sécurité sociale (par ordonnance)

1950

Institution du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)

1956

3 semaines de congés payés - création du minimum vieillesse

1958

Lois sur l’assurance chômage et création de l’UNEDIC et de l’Assedic

1973

Indemnisation du chômage à 90 % du salaire brut pendant un an.

1982

5 semaines de congés payés.

1983

Retraite à taux plein à 60 ans

1988

Création du Revenu Minimum d’Insertion (RMI)

1999

Création de la Couverture maladie universelle (CMU)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce que les socialistes ont fait, à partir de la première présidence Mitterrand, cela a été entretenu ensuite par tous les gouvernements, de droite et de gauche : vivre à crédit en faisant appel à l’endettement. Regardez l’évolution de la dette (graphique ci-après) et vous constaterez que les socialistes ont été les premiers à faire « exploser » la dette : de 20% du PIB elle grimpé à plus de 50% du PIB en 1995 (avec un PIB presque trois fois supérieur …). Depuis on n’a fait que faire prospérer la dette car personne n’a eu le courage d’en mettre le holà. Et nous sommes aujourd’hui à, presque, 90% du PIB et les socialistes, à l’encontre de la Cour des Comptes font le procès de l’augmentation de la dette pendant les années de la présidence Sarkozy …

filename.jpg

 

 

Mais voilà nos socialistes revenus au pouvoir. La frénésie des dépenses recommence bien que l’on paye tribut au « politiquement correct » et on parle d’efforts, de réduction des dépenses et autre fariboles. S’ils avaient voulu, réellement, faire œuvre de salubrité publique ils auraient commencé par s’attaquer, par exemple, aux vraies causes des dérives de l’UNEDIC : les intermittents du spectacle (270.000 personnes) ont fait accumuler un déficit de 9 Milliards d’euros tandis que plus de 20 millions de salariés actifs étaient à l’équilibre. Faisant court, les intermittents, en 2011 ont cotisé pour 232 Millions d’euros et ont reçu des indemnités de 1,3 Milliards d’euros ! Mais … ils votent (presque ) tous, comme un seul homme, pour les socialistes …

 

Ce qui nous attend ? Chômage structurel endémique, coût du travail supérieur à la concurrence sur les marchés prioritaires, population jeune non formée, état providence en cessation de paiements, balance commerciale déficitaire, endettement hors capacité de remboursement, incapacité absolue d’un retournement économique et financier. Autant dire des lendemains qui ne chanteront pas. Sauf pour ceux qui nous gouvernent, convaincus comme ils sont qu’en prenant aux riches les pauvres seront contents. Et s’ils ne le sont pas on leur jettera en pâture la famille Peugeot …

 

1 Sans parler du déferlement de l’immigration consommatrice de richesses non produites ni des effets de la « mondialisation ».

Partager cet article
Repost0
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:23

 

Quand ils ont pris le pouvoir … ils ont promis

le bonheur à tout le globe terrestre, et maintenant …

ce sont les conditions objectives qui … empêchent d’aller de l’avant …

Les popes aussi, c’était le diable qui les empêchait de grimper au paradis …

A. Platonov, Tchevengour, 1929

 

Les dés sont jetés, la gauche est de nouveau au pouvoir. Oubliés les 14 années de « stagnation » des septennats de François Mitterand, oubliés les effets de la retraite à 60 ans, de l’augmentation d’un million de fonctionnaires et, corrélativement, de la dette du pays … On recommence …

 

Et voilà l’annonce d’un gouvernement dont les ministères ont des libellés semblant sortir de l’écriture automatique de Soupault et Breton … Jugez-en : égalité des territoires, redressement productif, économie sociale et solidaire, travail et dialogue social … Quant au Ministère de l’Education Nationale il aura comme tâche « la refondation de la communauté éducative » et pour ce faire on le confie à un agrégé de philosophie : il aura à assurer, comme par le passé, la cogestion de plus d’un million de fonctionnaires avec les syndicats corporatifs qui y font la pluie et le beau temps depuis 50 ans. Ce n’est pas eux qui l’avaient détruite, « la communauté éducative » ?

 

Un gouvernement avec 34 ministres : l’Allemagne en compte 8 mais on ne va pas commencer à prendre exemple sur eux … C’est vrai, promesse de campagne oblige, leurs émoluments seront rabotés de 30% ceci fait 25 ministres « équivalents » avec ceux du passé.

 

La gauche ? Un agrégé de philosophie en charge du plus grand budget de l’état (suivi de celui du service de la dette ...). Un agrégé de philosophie pour développer les métiers manuels, l’apprentissage et négocier avec des syndicats qui ont toujours obtenus ce qu’ils ont voulu : on croit rêver. Mais non, on ne rêve pas : il va présider à l’embauche de 60.000 enseignants. Tout au long de sa campagne l’actuel président de la République a menti quant au coût de cette mesure en la chiffrant à 2,5 Milliards d’euros quant elle coûtera sur le quinquennat trois fois plus, 7,5 Milliards d’euros. Mais pour se rendre compte de l’absurdité de la chose souvenons-nous qu’un fonctionnaire embauché à 25 ans sera rémunéré (carrière et retraite, supposons une espérance de vie de 80 ans) pendant 55 ans soit un total de 60.000 x 55 = 3.300.000 années de rémunération cumulée (sans compter les pensions de réversion …). Avec le coût actuel (salaire + charges = 50.000 €/an, moyenne) la France s’engage à une dépense d’au moins … 1.650 Milliards d’euros … autant que la dette du pays cumulée depuis trente années ! Et pourquoi faire ?

 

Regardez l’évolution des effectifs élèves, étudiants et enseignants depuis 30 ans …


Les-illusioniste.png

Ce que le graphique montre c’est que sur trente années le nombre total « d’enseignés » a augmenté de 4,5% tandis que le nombre « d’enseignants » a augmenté de 19,7% et que le ratio « enseignés /enseignant » a baissé de 13%. Cela au coût d’un doublement de la dépense intérieure pour l’éducation : 68 milliards d’euros en 1990 et 135 milliards en 2010 (prix courants). Par ailleurs, le coût par élève a augmenté de 1990 à 2010 de 5.540 € à 8.150 €.

 

Alors, pourquoi les 60.000 enseignants nouveaux ? Le constat : l’enseignement ne remplit plus les fonctions d’antan (éducation citoyenne, ascenseur social, etc.,). C’est un problème mais … cela a été toujours le cas pour les socialistes, si l’on veut résoudre un problème il faut plus de moyens et donc … embaucher du personnel.

 

Bon, on a maintenant un gouvernement. Et les médias du pays se pâment devant « l’aventure de FH », devant le fait que « toutes les sensibilités » (du parti socialiste …) sont représentées au gouvernement et ne tarissent pas d’éloges au sujet de chaque membre du nouveau gouvernement. Vous vous souvenez ? C’était NS qui contrôlait les médias du pays …

 

Allez, ne soyons pas sectaires. Puisqu’il s’agit du sort du pays, contre mauvaise fortune il faut faire bon cœur et donc espérer qu’ils réussiront là où, depuis plus de trente années, personne n’a réussi : désindustrialisation, destruction du système d’enseignement, vie à crédit qui ont été les résultats des politiques de droite et surtout de gauche.

 

Comment faire pour changer le cours des choses ? Tout d’abord, on ne devrait pas recommencer ce qui a été fait en 1981. Mais, la gauche de la gauche qui se veut premier artisan de la victoire de FH , comme le sieur Montebourg, clament à tous vents qu’il faut prendre le contrôle des banques et déposséder  les « patrons voyous » qui licencient pour faire des profits … Mais ils avaient déjà fait cela : ils avaient nationalisé la moitié de l'économie française et la totalité du secteur bancaire en 1981 en oubliant, au départ qu’il fallait indemniser les actionnaires ce qui a coûté à la nation des milles et des cents. 
Ils ont « contrôlé» le Crédit Lyonnais tellement bien qu’ils l’ont mis en faillite et que cela a coûté plus de 140 Milliards de francs à la nation. Ils ont dévalué 3 fois le franc - un record, en deux ans.
Ensuite, ils ont créé 400.000 "emplois" jeunes pendant que Jospin était premier ministre et ils annoncent qu’ils recommenceront en voulant créer 300.000 emplois jeunes. 
Ils ont inventé les 35 heures ce qui est devenu un handicap systémique pour l’économie de la France et ils ont ensuite essayé de corriger le tir avec des aides versées par l'état aux entreprises. Ce faisant, en subventionnant la perte de compétitivité des entreprises françaises ils ont accéléré leur descente vers la disparition mais … ils ont protesté contre les délocalisations … ! 
Allons, bon, ce n’est pas avec des illuminés dont le seul viatique pendant une année de campagne électorale a été « bouter Sarkozy hors de l’Elysée » que l’on réussira à redresser le pays.

Sans doute FH sait cela. Et tout ce qu’il a trouvé, pendant la campagne électorale, a été l’annonce de changer le cours des choses en Europe et de « renégocier » les derniers traités pour y inscrire « la croissance ». Mais, le jour même de son intronisation, en conférence de presse avec Mme Merkel il a mis de l’eau dans son vin … il ne renégociera rien mais … il voudrait ajouter un addendum au traité concernant la discipline budgétaire. Soit. Mais croire qu’il convaincra les autres 26 états de suivre la voie française de vivre à crédit c’est une gageure ! Les autres savent « qu’il y a deux voies pour conquérir et soumettre un pays. Une c’est par l’épée. L’autre c’est par la dette » John Adams, 1826.



Partager cet article
Repost0
7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 13:46

 

Jusqu’à la dernière minute j’y croyais, j’espérais. Je n’avais pas accepté l’idée que l’élection allait être un référendum anti NS pendant que le monde, l’Europe et, encore plus, la France étaient en crise. Je ne pouvais m’imaginer, car sachant que le pays est de droite à 55% et de gauche à 45, que le peuple de France allait faire un choix allant contre lui-même en occultant, pour un instant d’ivresse pour certains, ce que l’avenir va lui réserver.

 

C’est sans surprise que j’ai vu que le meilleur score en France Métropolitaine de FH est celui de la Seine Saint-Denis : 65,3% des voix. Comme quoi, il faut se résoudre à l’évidence, les imams de France ont entendu l’appel de Tariq Ramadan …

 

Mais ils n’ont pas été seuls. Notre pays décompte 6 millions de personnes émargeant, directement ou indirectement, au budget de l’état et les associations financées par la collectivité emploient plus de 2 millions de personnes – soit, avec les membres de leurs familles en âge de voter, environ, 14/15 millions d’électeurs. Plus d’un tiers du corps électoral français, acquis -pour des raisons évidentes- au candidat de la gauche. Alors, s’étonner qu’il fût majoritaire à Paris aussi n’a aucun sens … Même si 20% des électeurs du FN ont voté pour lui (sans quoi il n’aurait pas été élu …).

 

Mais essayons d’aller un peu plus loin. Il se trouve que (selon les données du 1ertour) 36,9% des électeurs (MLP, JLM et les « illuminés ») sont partisans de la sortie de l’euro. La politique économique annoncée par FH (comme celle pour laquelle la Grèce a voté, hier) va avoir des conséquences négatives pour l’existence de l’euro, personne ne conteste cette vérité. En clair, et toujours selon les données du premier tour, on peut dire sans se tromper que 65% des électeurs sont, peu ou prou, contre l’euro et que seulement 35% (NS +FB) ont montré un attachement farouche à cet acquis européen. Qui a constitué, pour la France, un parapluie étanche à l’abri duquel elle s’est endettée à taux réduit pendant une dizaine d’années car incapable de faire les réformes nécessaires pour arrêter sa perte de substance …

 

Il s’ensuit, selon moi, que –nonobstant l’antipathie promue, martelée, répétée ad nauseam par tous les médias de France à l’encontre de NS- la vraie raison du vote en faveur de FH est liée à l’horreur inspirée à une grande partie du peuple par tout ce qui vient de l’étranger, Bruxelles et l’euro, en particulier et pour simplifier. Et naturellement par tout ce qui peut venir de l’Allemagne : les boches n’ont qu’à payer … on va pas leur laisser maintenant le droit de nous commander ! De s’être serré la ceinture pendant une dizaine d’années ne leur donne pas le droit de nous prêcher le même régime. A nous qui adorons les 35 heures, les RTT, les ponts (et viaducs), les cinq/six ou plus de semaines de congés payés et la CMU, le RSA et tant d’autres douceurs de l’état providence le plus dépensier du monde …

 

Le tout sur fond de xénophobie d’une autre partie de ce noble peuple, rendue de plus en plus présente par une immigration non contrôlée et une intégration impossible vu la composition ethnique de ladite immigration. Tant et si bien que si l’on compare 2002 avec 2012, on constate que Jean-Marie n’a obtenu un score supérieur à 20% que dans 25 des 101 départements français tandis que la Marine l’a obtenu dans 43 départements … Ce qui promet pour les élections législatives quand, selon des sondages avancés, il y aura plus de 350 ballotages pour les 577 sièges de députés. Ballotages ? Triangulaires, pour presque la totalité, UMP-PS-FN. Nous y voilà, le FN a pris la place du PC des années 60/90, place qui lui a permis de maintenir un groupe de plus de 30 députés au parlement tout en devenant (ce qu’il est aujourd’hui) une secte.

 

En 1981 la folie dépensière des socialistes a dû être arrêtée au bout de deux ans. Les paris sont ouverts pour cette fois-ci mais … on ne parle que de semaines ou de mois, au maximum. Mais, cet impétrant pour lequel ses camarades n’avaient qu’un mépris condescendant (ils l’avaient connu comme secrétaire général du PS pendant 11 ans …), comment a-t-il fait pour réunir les suffrages de 20 millions de français qui se veulent plus instruits, plus cultivés et plus intelligents que le monde entier ?

 

Comment un obscur « apparatchik » dont la charge la plus importante a été de présider le conseil général d’un département où ce qu’il faut savoir c’est, surtout, comment caresser les culs des vaches et renifler les fromages de la région et pas tellement comment équilibrer ses comptes, comment est-il devenu président de ce beau pays de France ? Devant un NS dont la compétence et le courage étaient unanimement reconnus ? Mais qui n’était pas sympathique. Et qui ne sortait pas des pépinières des élites françaises (SciencesPo, ENA, etc.,). Pas de miracle, le peuple préfère les démagogues. Surtout quand ils se nappent du savoir qui leur a permis d’accéder au rang des élites …

 

« Economiquement, je veux qu’il gagne car FH sera un désastre pour la France a dit un de ses proches. Mais … pour la stabilité sociale il vaut mieux que la gauche gagne cette fois-ci »

 

Stabilité sociale … Des semaines ? Des mois ? JLM et ses troupes avec l’aide de la plus grande centrale syndicale, qui détient le monopole de plusieurs « centres de pression », ne vont pas laisser FH s’affranchir de leur vigilant appui, eux qui annoncent qu’ils veulent prendre le pouvoir dans les dix années qui viennent. Ils vont le soutenir comme la corde soutient le pendu car ils savent que les socialos ont toujours trahi … Mais les faits sont têtus (disait le Camarade Lénine …) et, effectivement, FH sera obligé soit de les trahir soit de faire subir au pays une descente aux enfers à nul autre pareille.

 

Ainsi va la vie … en France. Ce qui se passe en Irlande, Grèce, Espagne, Italie et Portugal ce n’est pas notre problème. Eux ils n’ont pas réussi à changer le cours des choses en Europe tandis que nous … Et si l’euro disparaît dans la tourmente qui nous pend au nez, on reviendra aux drachmes, escudos et autres pesetas et avec le temps le peuple oubliera ses rêves. Mais qui sait … il ira encore à la Bastille, cette fois-ci pour la détruire à nouveau au lieu de fêter son départ pour le pays de cocagne qu’on lui a promis, là où règne la justice et l’égalité, où on prend aux riches pour donner aux pauvres et où chaque jour ont dit que demain on va raser gratis …

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Liens